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L’autofinancement :
La capacité d’autofinancement (la CAF) représente une ressource disponible pour financer
des investissements.
Elles ne font pas partie de la CAF, elles peuvent résulter du renouvellement courant ou de
réorientations stratégiques.
Elles présentent les mêmes avantages et inconvénients de la CAF avec un caractère plus
aléatoire.
Une action est un titre de propriété émis par les sociétés de capitaux en contrepartie des
apports réalisés par les associés lors de la création de l’entreprise ou lors d’augmentation de
capital. Nous nous intéressons uniquement aux apports en numéraire.
-La dilution du contrôle (la non-participation d’un actionnaire à l’opération fait baisser son
pourcentage d’actions détenues
On calcule le pourcentage de titres détenus après l’opération :
Nbr titre détenus/Nbr titres total
Faire appel au marché financier et émettre des actions au-delà d’un cercle restreint. Le
marché financier permet de réduire les coûts de transaction en facilitant l’offre et la
demande de capitaux.
Le flottant : Représente la part des actions qui les investisseurs peuvent véritablement
acheter sur le marché.
Au moment d’une introduction en bourse, les actionnaires déjà présents dans le capital
souhaiteront un flottant plus faible possible pour conserver le pouvoir.
Le flottant doit respecter des seuils : 2,5 millions d’euros pour Euronext Growth et 25% du
capital sur Euronext.
Le cours de bourse peut subir une décote (ne pas s’échanger à son juste prix) si le titre
manque de liquidité.
a) Le placement garanti :
Les actions sont proposées à des investisseurs institutionnels (assurances, fonds
d’investissement…)
-Activité d’apports de fond propres à des sociétés non cotées, notamment dans le cadre de
jeunes sociétés innovantes.
-On distingue le capital investissement création (finance entreprise max 3ans d’existence),
développement (préparer l’introduction en bourse) et transmission (pour rachat).
-Le but est de réaliser à terme une PV proportionnée aux risques
Les emprunts :
Avantages :
-L’intérêt est déductible des résultats
-Possibilité de bénéficier de levier financier pour augmenter la rentabilité des capitaux
propres.
Inconvénients :
-Diminution de la solvabilité
-Risque de dépendance vis à vis des prêteur.
Les entreprises préféreront plutôt le remboursement par annuités constantes car les
échéances sont moins lourdes les 2 premières années.
II- Les cas des emprunt obligataires :
Il faut respecter des critères (Au moins 2ans d’existence, avoir établi 2 bilans régulièrement
approuvés, avoir intégralement libéré le capital)
Le crédit-bail :
Avantages :
-Le dépôt de garantie est faible voire inexistant
-La TVA est payée et récupérée de maniéré étalée pendant toute la durée de la location.
-Le bien n’est pas inscrit à l’actif du bilan (la capacité d’endettement est préservée et
apparaît plus solvable)
Inconvénients :
-La location est difficile à mettre en œuvre pour des biens spécifiques
-Plus couteux qu’un prêt bancaire
Le taux de revient du crédit-bail :
Taux d’actualisation tel que la somme des flux de trésorerie exigés par le contrat de crédit-
bail soit égale à zéro.
Retrouver le taux d’actualisation :
Année 0 1 2
Valeur de l’immo x
Option achat OA
Caution -c +c
Économie IS sur OA OA/3
Loyer décaissé -y -y
Éco IS sur loyer y*1/3 Y*1/3
Perte éco Amt -((x/2)/3) -((x/2)/3)
L’objectif de la finance moderne est l’augmentation de la valeur créée par l’entreprise pour
l’actionnaire. Peut-on modifier la structure financière (df/kp) pour maximiser cette valeur ?
Le plus souvent le coût des dettes financières est nettement inférieur à celui des capitaux
propres, on pourrait alors imaginer de diminuer le coût du capital en augmentant la part des
emprunts dans la structure financière.
Cependant, Modigliani et Miler affirme que la structure financière n’influence ni le coût du
capital, ni la valeur de l’entreprise.
En effet, l’accroissement de la part des dettes financière augmente le risque pris par les
actionnaires et les prêteurs et par conséquent augmente la rémunération qu’ils attendent.
C’est le coût des capitaux propres et le coût de l’endettement qui sont la cause du cout du
capital et non l’inverse.
I – La théorie du compromis :
-Les gains d’IS obtenues grâce aux charge d’intérêt lors de l’augmentation de l’endettement
entraine aussi une augmentation du risque de faillite.