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Objectifs généraux
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1
Les décisions de politique financière (investissements, financements…) sont guidées par
les analyses financières prévisionnelles conduites par les gestion-naires de l’entreprise. Les
investisseurs et créanciers de l’entreprise pratiquent une analyse financière « externe » pour
estimer les performances futures de l’entreprise ou pour s’assurer de la capacité de
remboursement de leurs clients et mesurer les risques encourus.
L’investissement est un bien durable dans l’entreprise non consommé par un cycle
d’exploitation. Un investissement est une immobilisation de capitaux pour une longue période
en vue d’avantages ou de gains ultérieurs incertains.
Dans la plupart des cas, un investissement est irréversible. Une fois réalisé, il est difficile
de revenir en arrière. L’interdépendance des projets peut se situer aussi bien au niveau des
actifs immobilisés qu’au niveau des revenus et coûts d’exploitation attendus.
2
Pour les économistes, l’investissement c’est l’échange d’une satisfaction
immédiate et certaine contre une espérance de gain futur à travers l’acquisition d’un
bien durable. Deux notions apparaissent de la conception économiste de
l’investissement :
(AC – Dettes.). Cette différence n’est autre que le besoin en fonds de roulement
d’exploitation. Dès que cette différence est positive, son augmentation représente un
besoin nouveau qui appelle un financement nouveau. La somme engagée au titre de
l’augmentation du BFR ne donne pas lieu à amortissement et est récupérée au terme
de la vie du projet.
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- Les coûts d’opportunité (par exemple : l’entreprise qui utilise un terrain dont elle
dispose actuellement pour réaliser un projet, doit inclure dans les capitaux investis,
les liquidités qu’elle aurait pu obtenir en vendant ce terrain).
Un investissement peut être financé en une seule phase (par exemple achat
d’une machine) ou en plusieurs phases (par exemple la construction d’une usine).
Remarque :
Dans le cas d’un investissement de remplacement ou de productivité, le prix de
cession net de l’ancien équipement vient en déduction du prix d’acquisition du nouvel
investissement, ce qui vient minorer le montant du capital investi IO.
Le coût d’acquisition peut aussi être réduit par les subventions à recevoir,
éventuellement liées à l’investissement, qui sont traitées comme le prix de cession
du matériel après correction de la fiscalité.
C’est le taux d’intérêt actuariel qui permet de déterminer la valeur actuelle des
flux nets de trésorerie générés par l’investissement. Il rend ainsi possible, la
comparaison entre le capital investi et les résultats futurs attendus. Il dépend du taux
d’intérêt du marché, du taux d’inflation, du coût du capital de l’entreprise (pour le
choix des investissements).
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C’est la période pendant laquelle l’entreprise souhaite exploiter le projet. Il s’agit
en principe de la durée de vie économique, mais si celle-ci n’est pas connue, on
retient la durée d’amortissement comme durée de vie.
En réalité, cette plus-value est imposée à l’IS au taux en vigueur. C’est donc le
résultat net de cession qui devient alors la valeur résiduelle (s’il faut tenir compte de
l’IS)
APPLICATION 0 :
La société BTB veut enrichir son périmètre d’activité en définissant un DAS. Pour
cela, elle doit acquérir une nouvelle machine amortissable linéairement sur 5 ans. La
société
BTB souhaite effectuer une évaluation de cette opportunité d’investissement sur
une période de 5 ans. Son coût d’acquisition comprend les éléments suivants :
- Prix d’achat hors taxe 80 000 000 F ;
- Les frais de transport et d’installation sont évalués à 5 000 000 F HT.
- Taux de la TVA sur les achats et les ventes : 19,25 %. Pourcentage de TVA
récupérée : 58 %.
Les besoins en fonds de roulement seront engagés en début d’année pour les
montants suivants :
Année 1 2 3 4 5
BFR 5 200 000 6 700 000 8 300 000 9 200 000 8 300 000
Année 1 2 3 4 5
Chiffres d'affaires 210 000 000 240 000 000 267 000 216 000 000 189 000 000
000
Charges variables 100 000 000 120 000 0000 110 000 000 94 000 000
5
130 000
000
Les charges fixes, hors amortissements, ont été évaluées à 44 000 000 F et sont
supposées rester à ce niveau pendant les 5 ans. Le taux d’actualisation est de 10 %.
Travail à faire :
APPLICATION 1 :
La Société BTB veut réaliser un investissement de 5 000 000 F dont l’objet est
de fabriquer un nouveau produit pendant 5 ans. La valeur résiduelle de l’équipement
au bout de 5 ans est nulle et la société est assujettie à l’impôt sur les sociétés au
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taux en vigueur. Les recettes et les dépenses prévisionnelles sont données ci-
dessous :
Année 1 2 3 4 5
CAHT 8 800 000 8 800 000 8 400 000 8 400 000 5 400 000
Matière première 4 900 000 4 900 000 5 100 000 5 100 000 2 800 000
Charges de personnel 1 200 000 1 200 000 1 400 000 1 400 000 895 400
Autres charges décaissables 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
Amortissement 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
Total
Travail à faire :
APPLICATION 2 :
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2 - Les méthodes avec actualisation
La valeur actuelle nette est une mesure de la rentabilité d'un investissement calculée
comme la somme des flux de trésorerie engendrés par cette opération, chacun étant
actualisé de façon à réduire son importance dans cette somme à mesure de son
éloignement dans le temps.
Travail à faire :
b - Indice de profitabilité IP
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- (VAN / investissement initial) + 1 = Indice de profitabilité
- Projet A : Io = 150 000 ; CF1 = CF2 = …….. = CF5 = 50 000 frs. n = 5 ans
- Projet B : Io = 150 000 ; CF1 = 80 000 ; CF2 = 70 000 ; CF3 = 60 000 ; CF4 = 20
000 ; CF5 = 20 000 n = 5 ans
Travail à faire :
Opérer le choix du meilleur projet selon les critères de la VAN et de l’IP compte tenu
d’un taux de rémunération des capitaux propres de 15 %. Les valeurs résiduelles
étant nulles.
- Coût du capital : 10 %
- Cash-flows annuels
Année 1 2 3 4
Cash - flows 300 000 400 000 500 000 200 000
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Travail à faire:
Exercice 2
Travail à faire:
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Chapitre 2 : CHOIX D’INVESTISSEMENTS EN
AVENIR PROBABILISTE (INCERTITUDE RELATIVE)
En matière d’investissement, l’avenir probabilisable est une situation dans
laquelle il est possible de déterminer toutes les valeurs que prendre le cash-flow
relatif à un exercice donné et d’affecter une probabilité déterminée à chacune de ces
valeurs.
I- ESPÉRANCE MATHÉMATIQUE
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1) Définition
Une variable aléatoire peut se définir comme une variable susceptible de prendre
des valeurs diverses en obéissant à une loi de probabilité donnée.
2) Principe
Application :
Travail à faire :
Déterminer le bénéfice moyen espéré par la Société NEYARI
1. Définition
2. Formulation
La formule de la variance est la suivante :
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NB : Face à plusieurs projets rentables, on choisit celui qui a l’écart – type le moins
élevé
Application 2 :
Soit à comparer les décisions de choix entre deux demandes X et Y présentant
les caractéristiques suivantes (en 10}):
X P(X) Y P(Y)
Travail à faire :
L’actionnariat peut apporter les fonds dont l’entreprise a besoin pour financer ses projets
lors de la phase constitutive ou à l’occasion des augmentations successives du capital. Les
associés peuvent apporter des biens, des créances. Il s’agit d’apports en nature sous déduction
éventuelle d’un passif. Les apports en numéraire peuvent faire l’objet d’appels fractionnés.
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donc souples. Néanmoins, pour fidéliser ses associés, une rémunération est nécessaire. Il
convient d’en définir le montant et le moment avec précaution.
Pour se procurer des fonds sans diluer le pouvoir dans l’entreprise, les sociétés peuvent
émettre des actions à dividende prioritaire sans droit de vote. Les titulaires bénéficient d’une
priorité par rapport à toutes les autres actions pour la distribution d’un intérêt statutaire dont le
taux ne peut être inférieur, ni au taux de l’intérêt statutaire alloué aux autres actions, ni à 7,5
% du montant libéré du capital représenté par les actions à dividende prioritaire sans droit de
vote.
Le prix d’émission des actions doit être au moins égal à la valeur nominale. Il est souvent
supérieur afin de tenir compte des droits acquis sur les réserves, les plus-values latentes, les
perspectives. Il suffit de libérer les apports en numéraire du quart du nominal et de la totalité
de la prime d’émission définie comme la différence entre le prix d’émission et le nominal.
2 - L’autofinancement
En décidant d’une mise en réserve de tout ou partie des bénéfices, les actionnaires
permettent à l’entreprise de financer ses projets au regard des flux financiers générés.
Toutefois, il faut remarquer que ces subventions étant réintégrées au résultat imposable,
l’avantage est moindre.
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Il s’agit d’opérations de désinvestissement. En fin de projet, la valeur résiduelle
marchande des actifs autorise le financement partiel de nouveaux projets. Cette démarche peut
résulter du renouvellement courant ou de réorientations stratégiques.
Parmi les autres fonds propres, les titres participatifs, les titres subordonnés, les comptes
bloqués d’associés occupent une place importante. Les titres participatifs ont été créés pour
renforcer la structure financière des entreprises publiques. Ils ne confèrent pas de droit de
gestion. Ils ne sont remboursables qu’à la date de liquidation de la société après
désintéressement de tous les autres créanciers ou à l’expiration d’un délai minimum de sept
ans. La rémunération des titres participatifs comprend une partie fixe et une partie variable.
La partie variable est liée aux résultats de la société.
Les comptes courants bloqués des associés correspondent à des fonds laissés pour une
durée déterminée. Une convention conclue rend indisponibles les sommes déposées en
compte. Il s’agit d’une dette financière portant intérêt.
Les emprunts auprès des établissements de crédit se différencient par les durées, les
modalités de remboursement, les taux d’intérêt, les garanties, les conditions de
remboursement.
La mise en concurrence des banques permet l’obtention de taux plus faibles. Dans
certains cas, les annuités, trimestrialités ou mensualités sont constantes, dans d’autres, le
remboursement du principal est stable. Le remboursement peut se faire en une seule fois à
échéance (in fine). Dans certains cas le taux d’intérêt est fixe, dans d’autre il est variable.
7 - Le crédit-bail (leasing)
Il s’agit d’un contrat de location avec option d’achat. Le locataire paie les loyers et achète
en fin de bail le bien pour une faible somme. Dans de nombreux cas, une période de location
irrévocable est stipulée.
La cession bail (lease back) est un procédé plus récent. Une entreprise, propriétaire d’un
bien, le vend à une société de crédit-bail. Cette dernière le loue à l’entreprise selon les
modalités d’un contrat de crédit-bail, c’est-à-dire avec option d’achat. L’objectif est d’initier
un investissement grâce à la levée de fonds dont la rentabilité soit supérieure au taux de
revient du contrat de crédit-bail.
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Le crédit-bail s’analysant comme l’un des moyens de financement des projets de
l’entreprise, il conviendra de le retraiter tant au niveau du bilan qu’à celui du compte de
résultat.
La valeur nominale sert de base au calcul de l’intérêt appelé coupon. Le prix d’émission
représente le prix pour acheter le titre. Si ce prix correspond au nominal, l’émission est dite au
pair. Le prix de remboursement est souvent supérieur au prix d’émission. La différence entre
le prix de remboursement et le prix d’émission s’appelle la prime de remboursement. Les
obligations font souvent l’objet d’une cotation. L’amortissement peut être in fine, par annuités
constantes, par amortissements constants.
Ces bons permettent de souscrire à des actions ultérieurement, mais à un prix (le prix
d’exercice) fixé dès l’émission de l’emprunt obligataire. L’opération peut être
particulièrement spéculative. Les taux d’intérêt peuvent être fixes ou variables. Les taux
variables sont souvent définis par référence au taux observé sur le marché financier ou sur le
marché monétaire.
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On estime que cette production sera écoulée au prix unitaire de 2 000 F et les
dépenses d’exploitation (hors mis les charges financières) s’élèvent à 1 500 F/unité
fabriquée. La société BTB est soumise à l’IS au taux en vigueur.
Travail à faire :
1 - L’équilibre financier
Un déséquilibre financier récurrent est coûteux pour l’entreprise. Il révèle, dans certains
cas, une faiblesse de la rentabilité, dans d’autres, un défaut d’harmonisation des rythmes
d’encaissement et de décaissement. Lorsque la rentabilité des projets est insuffisante, les
choix en matière d’investissement sont en cause. La structure de l’outil économique, les
processus décisionnels sont à repenser. Lorsque l’harmonisation des degrés de liquidité et
d’exigibilité n’est pas assurée, les échéanciers sont en cause et il convient de se conformer à
quelques principes de gestion de l’encaisse.
Les investissements ont des effets sur les années à venir. Leur rentabilité est rarement
suffisante pour pouvoir les financer en quelques mois. Le financement d’un investissement
dans la structure ou dans le cycle d’exploitation dépend donc des flux monétaires engendrés
par ceux-ci et de l’utilisation que l’entreprise souhaite en faire. La durée de l’investissement
ne fixe pas strictement la durée du financement. Il est plus rigoureux d’affirmer que la
liquidité du projet conditionne les échéances liées au financement choisi.
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En simplifiant à l’extrême, nous affirmons que les ressources durables de l’entreprise
doivent couvrir la politique d’investissement dans la structure et le besoin moyen généré par
le cycle d’exploitation. En d’autres termes, le fonds de roulement net doit être égal au fonds
de roulement normatif pour assurer l’équilibre financier.
Pour tout mode de financement, il est possible d’en calculer le taux actuariel. Le taux
actuariel d’un financement est le taux d’actualisation pour lequel nous avons égalité entre les
encaissements et les décaissements qui lui sont associés. Selon ce critère, l’entreprise opte
pour le financement dont le taux actuariel est le plus faible.
Dans la plupart des cas, nous raisonnons en intégrant les conséquences en matière
d’impôt sur les sociétés. Pour rendre comparable le taux actuariel d’une opération de crédit-
bail aux taux actuariels des financements nous donnant la propriété du bien et donc la
déduction fiscale des dotations aux amortissements, nous parlons de « supplément d’impôt dû
au non-amortissement », pour le calcul du taux actuariel du crédit-bail.
La valeur actuelle nette des fonds propres résulte de la différence entre les flux de
trésorerie nets actualisés et les mises en fonds propres elles-mêmes actualisées s’il y a lieu.
Nous parlons aussi de la valeur actuelle nette du projet après financement.
Les flux de trésorerie nets sont les flux strictement associés au projet. Les mises en fonds
sont les mises strictement motivées par le projet. Les flux de trésorerie nets se calculent en
partant des flux de trésorerie d’exploitation. Il convient d’en déduire les différentes
conséquences des modes de financement retenus à l’exception des effets liés aux apports en
fonds propres, c’est-à-dire, des effets liés à la rémunération des associés. À titre d’exemple :
nous déduisons les intérêts payés aux banquiers, aux obligataires, les remboursements, les
redevances de crédit-bail.
Les mises en fonds propres associées au projet se calculent par la différence entre le coût
de l’investissement et la couverture assurée par les autres financements (montant emprunté,
montant couvert par un contrat de location).
La valeur actuelle nette d’un projet après financement correspond donc à l’idée
d’enrichissement de l’actionnariat.
Dans le cas particulier d’une entreprise finançant intégralement un projet par des fonds
propres, les flux monétaires nets sont égaux aux flux monétaires d’exploitation, la mise en
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fonds propres est égale à l’investissement. De ce fait, la valeur actuelle nette des fonds
propres diffère de la valeur actuelle nette de l’investissement par le choix du taux
d’actualisation.
Les mises en fonds propres correspondent aux apports initiaux et ultérieurs en capital, aux
apports en comptes bloqués, aux décisions de mise en réserves. Le taux d’actualisation retenu
ne correspond pas à la notion de coût du capital. Ce serait amputer les flux une deuxième fois
des effets du financement par endettement.
Nous pouvons l’appeler le taux interne de rentabilité du projet après financement. Il s’agit
du taux d’actualisation pour lequel nous constatons l’égalité entre les mises en fonds propres
et les flux monétaires nets. Nous envisageons donc une rentabilité financière, au profit de
l’actionnariat.
Lorsqu’une entreprise finance son investissement intégralement par des fonds propres,
nous avons égalité entre le taux interne de rentabilité de l’investissement et le taux interne de
rentabilité des fonds propres.
5 - L’effet de levier
Le flux net est fonction du flux d’exploitation. La mise en fonds propres est fonction de
l’investissement. Le TIR des fonds propres est donc fonction du TIR de l’investissement.
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CHAPITRE 3 : LE PLAN DE FINANCEMENT
Il sera question dans ce chapitre une fois après avoir défini le plan de financement
de voir la présentation du plan de financement et d’illustrer un cas pratique pour
mieux le cerner.
I - DÉFINITION
Le plan de financement est un tableau établi sur une base pluriannuelle qui étudie
l’équilibre financier global prévisionnel de l’entreprise à moyen et long terme. Il
présente année par année le besoin de financement ou emploi durable et les
ressources permanant du financement ou ressources durables prévisionnelles de
l’entreprise. La confrontation des ressources et des besoins prévisionnels permet de
dégager un excédent ou insuffisant de ressource de financement.
Cette partie du plan de financement fait le recensement des emplois durables c'est-
à-dire les besoins financiers auxquels l’entreprise devra faire face pendant un certain
nombre d’exercice à venir. Ces emplois durables peuvent résulter :
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- De la variation du fond de roulement, de l’augmentation, des remboursements
d’emprunt, des versements des dividendes, des octrois des prêts, des réductions des
capitaux propres, les dépôts et cautionnements versés.
C’est la partie du plan de financement qui indique les ressources durables dont
l’entreprise disposera pour chaque exercice pour financer ses emplois. Ses
ressources durables peuvent provenir :
- L’augmentation du capital ;
- Des remboursements des prêts ;
- Des emprunts ;
- Des amortissements des équipements anciens ;
- Les subventions ;
- De la capacité d’autofinancement ;
- Les amortissements des nouveaux biens acquis ;
- bénéfices résultant du programme d’investissement.
Une fois les emplois et les ressources déterminés, on peut rechercher le solde
de trésorerie.
3 - Le solde de trésorerie
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Eléments Années
1 2 3 4
Emploi durable
Acquisition d’immobilisation
Charges immobilisées
Immobilisation corporelle
Immobilisation incorporelle
Immobilisation financière
Augmentation du FR
Total I
Ressources durables
Augmentation de capital
Total II
Trésorerie initial
Trésorerie finale
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Exercice d'application :
La société KDC a décidé de construire une unité de production dans les conditions
suivantes :
Emplois :
Ressources :
L’ensemble est cédé en fin d’exploitation pour 50 000 000 FCFA (avant IS)
Travail à faire :
3) Commenter.
23
Correction :
31/12/2012 400 000 40 000 000 100 000 000 140 000 000 300 000
000 000
31/12/2013 300 000 30 000 000 100 000 000 130 000 000 200 000
000 000
31/12/2014 200 000 20 000 000 100 000 000 120 000 000 100 000
000 000
31/12/2015 100 000 10 000 000 100 000 000 110 000 000 0
000
Amortissement du matériel : (60 000 000 + 440 000 000)/5 = 100 000 000
Vente 350 000 000 350 000 000 350 000 350 000 350 000
000 000 000
Autres charges -120 000 000 -120 000 000 -120 000 -120 000 -120 000
000 000 000
Amortissements -100 000 000 -100 000 000 -100 000 -100 000 -100 000
000 000 000
Intérêts -40 000 000 -40 000 000 -30 000 -20 000 -10 000
000 000 000
Résultat 90 000 000 90 000 000 100 000 110 000 120 000
000 000 000
24
Impôt (IS) 34 650 000 -34 650 000 -38 500 -42 350 -46 200
000 000 000
Amortissements 100 000 000 100 000 000 100 000 100 000 100 000
000 000 000
Cash-flows 155 350 000 155 350 000 161 500 167 650 173 800
000 000 000
EMPLOIS :
Rembouremp 100 000 100 000 100 000 100 000 000
000 000 000
Totaux emplois (A) 60 000 000 480 000 110 000 110 000 100 000 119 250 000
000 000 000 000
RESSOURCES :
25
Cash-flows 155 350 155 350 161 500 167 650 173 800 000
000 000 000 000
Totaux ressou (A) 100 000 000 415 400 155 350 155 350 161 500 167 650 273 800 000
000 000 000 000 000
Ecart : (B) - (A) 40 000 000 -64 600 155 350 45 350 51 500 67 650 154 550 000
000 000 000 000 000
Trésorerie initiale 60 000 000 100 000 35 400 190 750 236 100 287 600 355 250 000
000 000 000 000 000
Trésorerie finale 100 000 000 35 400 190 750 236 100 287 600 355 250 509 800 000
000 000 000 000 000
3) Commentaire :
26
CHAPITRE 4 : LE BUSINESS PLAN
Le plan d'affaires, ou plan de développement, ou encore business plan, est un
document officiel qui formalise par écrit les projections de développement d'une
entreprise. Découlant du modèle d'entreprise, il définit les objectifs à atteindre ainsi
que les méthodes et les délais nécessaires pour y parvenir.
Il a également pour but de vérifier si le projet en question est viable. Il est alors
courant de proposer plusieurs hypothèses afin de valider son projet en fonction des
aléas externes (projection pessimiste, normale ou optimiste).
Les plans externes axés sur l'extérieur, sont des ébauches des objectifs qui sont
importants pour les intervenants extérieurs, principalement financiers. Ils
comprennent généralement des informations détaillées sur l'organisation ou l'équipe
dédiée à l’atteinte de ses objectifs.
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Pour les sociétés, les plans d’affaires externes sont dédiés aux investisseurs et
aux clients, pour les organismes à but non lucratif, ils sont orientés principalement
pour les donateurs.
Les plans d'affaires internes et axés ciblent des objectifs intermédiaires nécessaires
pour atteindre les objectifs externes. Ils peuvent porter sur le développement d'un
nouveau produit, un nouveau service, un nouveau système informatique, une
restructuration des finances, la remise en état d'une usine ou d'une restructuration de
l'organisation. Un plan d'affaires interne axé est souvent développé conjointement
avec le tableau de bord ou une liste de facteurs critiques de succès. Cela permet
d’apprécier le succès du plan en utilisant des mesures non financières.
Les plans d'affaires qui identifient et ciblent des objectifs internes, mais ne
fournissent que des indications générales sur la façon dont ils seront atteints sont
appelés plans stratégiques.
Les plans opérationnels décrivent les objectifs d'une organisation interne, groupe
de travail ou d'un service. Les plans de projet, parfois appelés cadres du projet,
décrivent les objectifs d'un projet particulier. Ils peuvent également répondre à la
place du projet dans des objectifs plus stratégiques de l'organisation.
Les plans d'affaires sont des outils de prise de décisions. Le contenu et le format
du plan d'affaires est déterminé par les objectifs et les intervenants. Par exemple, un
plan d'affaires pour un but non lucratif pourrait discuter de l'adéquation entre le plan
d'affaires et la mission de l'organisation. Les banques se focalisent sur les
défaillances, donc un plan d'affaires pour un prêt bancaire doit convaincre de la
capacité de la société à rembourser le prêt.
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l'entreprise. La rédaction d'un bon plan d'affaires ne peut pas garantir le succès, mais
peut aller loin dans le sens de la réduction des chances d'échec » .
Le document en résultant doit être concret, cohérent, hiérarchisé. Il peut être plus ou
moins concis en fonction de la taille de l'entreprise, mais doit présenter un
récapitulatif synthétique permettant de se faire rapidement une idée d'ensemble du
projet.
Le document doit en outre être clair et lisible pour en faciliter l'accès à tout type de
lecteurs, et il doit présenter si nécessaire des sections particulières adaptées aux
différents types de partenaires. Selon que le lecteur désire ou non des détails, il
pourra ou non approfondir sa lecture. Le plan d'affaires doit impérativement être
honnête et inspirer confiance, en montrant que l'entrepreneur maîtrise son sujet.
Enfin, il doit être sobre et éviter les effets de style qui ne servent pas le contenu.
- dossier financier (avec projections découpées par années, voire par trimestres).
29
- Une certaine latitude existe quant à la structuration du plan d’affaires, suivant les
attentes des lecteurs ou des points forts du projet. Des modèles anglo-saxons sont
souvent adoptés pour la rédaction de projets internationaux ou de haute technologie.
Une autre structure de plan d’affaires, celle de Johnson (en), prend la forme de
quatre rubriques d’informations complémentaires et cohérentes qui permettent aux
parties prenantes de comprendre les enjeux et l’orientation proposée par la direction
afin de créer et d’accepter de la valeur partagée.
30