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Félicitations !

Que vous soyez ici en novice ou investisseur confirmé, vous vous apprêtez à
prendre en main vos placements.

Vous allez pouvoir faire le tri et ne retenir que les placements susceptibles de
vous rapporter de l’argent.

Pendant que d’autres préfèrent attendre et ne rien faire parce qu’ils “espèrent y voir
plus clair plus tard”, l’économie se transforme à un rythme sans précédent - et seuls
les investisseurs bien informés sauront tirer leur épingle du jeu !

Et, de votre côté, que vous dit votre banquier ?

“Vous savez, la rémunération de votre Livret A est exceptionnelle ! et 1% sur votre


assurance vie c’est pas mal en ce moment ”
Pourtant il y a des dizaines de façons de faire bien mieux que ce que proposent
les banques, et avec moins de risques. Et c’est le parfait moment pour vous y
intéresser !

Dans ce dossier, nous allons vous parler de 17 actions à éviter absolument,

● Parce qu’elles font partie d’un secteur d’activité à risque,

● Parce que la Direction Générale joue davantage sur les effets d’annonce
que sur les actions concrètes pour faire croître leur entreprise,

● Parce qu’elles cherchent surtout à vous prendre votre argent.

Nous vous partagerons aussi 3 actions “pépites” très prometteuses qui pourraient
vous permettre de donner un coup de fouet à votre PEA ou votre Compte-Titre
dans les prochaines semaines.

Nul besoin d’être un expert ou d’y consacrer beaucoup de temps. Ni d’investir de gros
montants ou de prendre trop de risques.
Sachez simplement que par leur capacité à résister à toutes les crises et leur bonne
santé financière ces 3 pépites sont des investissements très bien placés pour
performer dans les prochaines semaines.
Votre banquier n’en a jamais entendu parler, et je crois que ce sont de bien meilleurs
placements que tous ceux d’épargne bancaire en ce moment.

Avant de vous plonger dans la lecture de ce dossier décisif pour vos placements
d’épargne, je vous invite à regarder cette incroyable vidéo :

Depuis trois ans, les placements proposés par les banques ne permettent plus de
gagner de l'argent. Pire : ils en perdent chaque année !

C’est pourquoi mon confrère Olivier Conchon a pris rendez-vous avec son banquier
pour fermer ses comptes d’épargne. Et leur discussion est devenue folle quand ils
ont commencé à parler de rendements... Son banquier l’a pris pour un fou !

Si comme lui vous avez plus de 5 000 euros à la banque, ce qu'il a osé lui répondre
vous concerne directement. Découvrez dès maintenant son histoire complète.

Félix Baron
Les pires réflexes quand on investit en
Bourse

Bien que les profils des “mauvaises” actions soient variés, elles ont cependant souvent
des points communs : secteur en difficulté, mauvaise rentabilité, PDG qui vend du
rêve, conjoncture économique difficile.

Ces difficultés ont souvent des conséquences importantes sur le cours des
entreprises, et pénalisent donc les investisseurs.

Pour vous aider à éviter ces actions, nous avons identifié 4 catégories d’actions à fuir.

Comme vous le verrez, certaines d’entre elles peuvent appartenir à plusieurs de ces
critères, et ces différents éléments vous permettront de vous faire une idée plus
précise de ce qu’il faut éviter quand vous investissez sur les marchés financiers.

1. Investir dans les actions qui baissent le plus

Le premier réflexe du débutant en Bourse c’est de regarder le palmarès des baisses


les plus importantes, en se disant que les actions qui ont le plus baissé sont les
meilleures opportunités.
Si ce constat est vrai sur des actions de qualité après une baisse générale, il est
dangereux de croire qu’une action baisse pour de mauvaises raisons.

La baisse lente et régulière d’une action sur la durée est le premier signal à surveiller,
cela vous signifie qu’il y a de l’eau dans le gaz.

Les actions qui baissent le plus le font toujours pour des raisons factuelles : baisse du
résultat, difficultés liées au secteur, mauvaises performances…

N’oubliez jamais que les marchés financiers représentent la somme des cerveaux
financiers les plus brillants de la planète, alors si une action baisse depuis plusieurs
mois ou années, ce n’est jamais sans raison.

2. Investir dans les actions qui promettent la lune

Un patron qui vante les mérites de son entreprise pour vendre du rêve n’est pas une
mauvaise chose en soi.

Chaque gérant se doit de donner la meilleure image possible de son entreprise pour
mettre en avant ses qualités et convaincre le plus grand nombre d’investisseurs de
participer à son aventure.

Mais certains PDG, gestionnaires ou patrons vont parfois jusqu’à la limite du


raisonnable, en promettant monts et merveilles, en anticipant toujours les meilleures
nouvelles possibles, en idéalisant leur marché ou leur potentiel…

Et ces entreprises qui promettent la lune connaissent souvent un retour à la réalité


violent, quand leurs publications financières se heurtent à leurs espérances : les
chiffres eux ne mentent jamais.

Exemple : Markus Braun, le patron de Wirecard,


arrêté pour fraude fiscale en pleine débâcle
financière
3. Investir dans les secteurs en difficulté ou en
restructuration

Tous les secteurs ne sont pas égaux


selon les cycles économiques.

Typiquement, les valeurs


pharmaceutiques sont généralement
considérées comme défensives, c’est-
à-dire que leurs performances
financières sont peu affectées par
l’évolution de la conjoncture
économique. En clair, les ménages
rognent sur d’autres dépenses moins essentielles avant d’arrêter de se soigner.

A contrario, les difficultés de livraison et d'approvisionnement en matières premières


pèsent par exemple sur les valeurs de l’automobile, qui sont très affectées par la
conjoncture économique.

Choisir le bon secteur est donc l’une des priorités, car certains secteurs ne se relèvent
jamais après certaines crises ou évolutions technologiques, pensez par exemple à
certaines entreprises après la crise d’Internet des années 2000 comme Alcatel qui
était dans une situation de quasi-faillite.

4. Investir dans les entreprises qui se financent sur le dos


de leurs actionnaires

Les sociétés qui ont recours à des financements dilutifs sont probablement les plus
dangereuses pour l’investisseur.

Ces entreprises cherchent d’autres moyens de financement car elles y sont


contraintes : leur situation financière leur interdit de solliciter leur banquier, mais aussi
leurs actionnaires ou toute autre filière traditionnelle.

Il leur faut se tourner vers des spécialistes du financement qui acceptent d'engager
des fonds, souvent des sommes de plusieurs millions, alors que le modèle
économique de l'entreprise est fragile et que sa viabilité est en jeu.
Ces financements ont des conséquences dramatiques pour les actionnaires : le
principe, c'est que les émissions ont lieu à un prix toujours inférieur au cours de bourse
du moment. L’actionnaire déjà en place, qui voit le nombre d'actions en circulation
gonfler et la valeur de ses parts fondre à grande vitesse.

Comme vous le verrez, ces entreprises sont les pires, et doivent être évitées comme
la peste au risque de grosses déconvenues.

Maintenant que vous avez en tête les 4 catégories d’actions à fuir, voyons plus en
détails quelques noms de ces “mauvais élèves”, et les raisons qui nous poussent à
les éviter.

Les actions d’entreprises qui n’ont pas su se


réinventer à l’ère du numérique.
La première catégorie concerne ces entreprises qui n’ont pas sû prendre la vague
du numérique et de la révolution digitale.

Si Internet a permis de créer des nouveaux empires ou groupes internationaux


(Booking.com, Uber, AirBnB… pour ne citer qu’elles), plusieurs catégories
d'entreprises ont été balayées par Internet.

Par exemple :

● Industrie du disque et vidéo : à cause du piratage, mais aussi avec des


commerces en ligne spécialisés comme Amazon, les maisons de disques ont
vu leur vente baisser, et les librairies disparaître (ex. VIRGIN, alors que la
FNAC survit difficilement)

● La vente à distance traditionnelle : les entreprises qui n'ont pas su adopter


assez vite les nouveaux moyens de communication ont fait faillite (CAMIF,
tandis que La Redoute a eu quelques frayeurs).

● Et toutes les entreprises qui se sont retrouvées dépassées ou intermédiées


par de nouveaux acteurs : les hôtels souffrent de la mainmise de
Booking.com sur leur chiffre d’affaires, Gîtes de France par AirBnB, les
annuaires par les moteurs de recherche…
● Sans parler des entreprises qui ont innové trop tôt comme BlackBerry - qui
rappelons-le - a inventé la messagerie instantanée avec les BBM et a été
balayée par l’I-phone et les applications de messagerie et médias sociaux,
MSN, ou Alice - fournisseur d’accès Internet.

Parmi celles-ci, plusieurs sont cotées en Bourse.

SoLocal Group (Code ISIN : FR00140006O9)

L’ex-Pages Jaunes connaît un parcours boursier chaotique, et ses résultats sont


régulièrement en deça des attentes malgré des promesses de restructuration et de
stabilisation.

En plus de son endettement financier excessif, la société a régulièrement recours à


ces financements dilutifs dont nous parlions juste avant : son chiffre d’affaires est
d’ailleurs en baisse depuis quasiment 10 ans, perdant de nombreuses parts de
marchés.

L’entreprise a d’ailleurs évité de peu le défaut de paiement et la liquidation judiciaire,


de l'aveu même de son nouveau patron, et SoLocal n'a dû son salut qu'à une
restructuration de sa dette, au détriment de ses actionnaires.
Une société qui a donc un parcours assez difficile depuis l'avènement d’Internet et la
fin de sa position privilégiée, et qui connaît des difficultés importantes pour trouver son
marché.

ARCHOS (Code ISIN : FR0014007XT1)

Le groupe, à l’époque pionnier dans l’électronique grand public avait, fut un temps,
sans cesse révolutionné son marché et sorti des innovations toujours plus
spectaculaires les unes que les autres.

Archos fut la première société au monde à commercialiser un baladeur MP3 à disque


dur en 2000 puis un baladeur multimédia en 2003 avant les mastodontes tels que
Samsung ou Apple.

Malheureusement les succès commerciaux n’ont pas été au rendez-vous, la faute à


des mauvais choix au niveau du marketing et à une gestion plus que douteuse de
l’entreprise.
Archos a rapidement sombré dans le surendettement et n’a eu d’autres choix que de
recourir à des financements dilutifs et très destructeurs pour les actionnaires afin de
ne pas faire faillite.

ACHETER-LOUER.FR (Code ISIN : FR00140072P8)

Acheter-Louer.fr est une entreprise spécialisée dans l’édition de petites annonces


immobilières et dans les prestations de services de marketing et de communication.

La société a dû faire face à une concurrence toujours importante au fil des dernières
années avec l'essor de nouveaux leaders comme par exemple le géant américain
AirBNB, le site français LeBonCoin mais aussi d'innombrables concurrents plus petits.

La mauvaise gestion de la société a fait qu’elle n’a pas su faire face à la concurrence
et qu’elle n’a pas su se réinventer.

Avec des résultats financiers toujours plus mauvais, elle n’a eu d’autre choix que de
se tourner vers des moyens de financement très dilutifs pour survivre, ce qui a eu pour
conséquence de faire couler le cours en bourse de l’entreprise ces dernières années
et de manière continue.

Les actions dans le secteur des drones


Pourtant un secteur d’avenir, un vent mauvais souffle dans
les hélices de plusieurs petites sociétés du secteur.

La chute des petites sociétés du secteur s’explique par leur


baisse de chiffre d’affaires, une forte décrue du marché des
drones grand public ainsi que des mauvais choix de gestion.

Les sociétés françaises du secteur pâtissent aussi de la concurrence des entreprises


asiatiques et leur politique de prix très agressive.

Toutes les entreprises du secteur des drones ne sont évidemment pas égales, mais
deux se démarquent particulièrement de par leurs cours de bourse et l’accumulation
de nuages gris.
DRONE VOLT (Code ISIN : FR0013088606)

Drone volt est une entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la


commercialisation de drones terrestres et aériens destinés principalement aux
secteurs des médias, de la sécurité et de la surveillance.

Bien que la société évolue sur un secteur très porteur, elle a énormément de mal à
financer son développement et sa croissance et continue de perdre de l’argent année
après année.

De plus l’entreprise n’a pas eu d’autres solutions que de se financer via des
instruments dilutifs ce qui a amené le cours de bourse de la société au tapis.

DELTA DRONE (Code ISIN : FR0011522168)

Delta Drone est lui aussi un acteur spécialisé dans la conception, la fabrication et la
commercialisation de drones civils destinés principalement aux secteurs de
l’agriculture, du BTP, du tourisme et des loisirs.

Comme pour Drone Volt, la société n’arrive pas à gagner d’argent et ses comptes sont
minés par des pertes toujours plus grandes année après année. Il est donc très difficile
pour l’entreprise de se financer sainement puisque ses coûts sont beaucoup trop
importants au regard de ce que l’entreprise gagne.

Comme Delta Drone n’est pas une société en bonne santé et qu’en plus elle évolue
sur un secteur ultra concurrentiel, il est impossible pour les banques de prendre le
risque de lui prêter de l’argent nécessaire à son fonctionnement.

Ici aussi, les dirigeants n’ont eu d’autre choix que de mettre en place des financements
extrêmement dilutifs pour survivre, ce qui fait chuter toujours plus bas le prix des
actions, mois après mois.

Les actions sujettes à des scandales


Les scandales éclaboussent parfois même des grands groupes, comme ce fut le cas
pour Wirecard, l'ancien prétendu fleuron allemand de la fintech qui a perdu près de
90% de sa valeur en 2020 avant de faire faillite.
A son pic historique en 2018, sa capitalisation dépassait celle de la Deutsche Bank,
la plus grande banque du pays, et sa faillite fut la suite logique à de nombreuses
incohérences dans ses comptes.

Les scandales peuvent avoir des formes assez variées et être de nature financière,
politique ou technologique, et dans la plupart des cas cela a des conséquences
massives sur le cours de l’action de l’entreprise.

ORPEA (Code ISIN : FR0000184798)

Orpea est le leader européen de la prise en charge de la dépendance, le groupe gérait


983 maisons de retraites à fin 2021.

Orpea a été le groupe au cœur du scandale sur les maisons de retraite récemment
révélé par les médias et le livre “Les fossoyeurs” en janvier 2022.

L’ampleur d’un tel scandale a littéralement forcé tous les investisseurs institutionnels
(fonds d’investissement, gestionnaires d’actifs, banques, etc …) à vendre leurs titres
le plus rapidement possible par souci d’éthique et pour pour ne pas à avoir à justifier
de telles positions dans leur bilan auprès de leurs clients en fin d’année.

Orpea a été précipité dans une baisse massive et soutenue de -62% en seulement 9
jours, avant que le cours de bourse ne commence à se stabiliser, mais il y a eu un
nouveau mouvement vendeur et les actions ont alors entrepris une nouvelle baisse
de -35% en 3 semaines ce qui porte actuellement la chute du titre à -75% depuis la
révélation du scandale il y a 5 mois.
ATOS (Code ISIN : FR0000051732)

Atos est l’un des plus gros groupes de services informatiques et de cybersécurité au
monde, mais, malgré sa taille et son importance stratégique pour l'État français, c’est
une entreprise qui connaît de graves difficultés financières et structurelles depuis déjà
plusieurs années à cause de problèmes de gouvernance.

Le titre a perdu 50% de sa valeur en quelques jours suite à l’annonce d’un plan de
relance très coûteux qui a laissé extrêmement sceptiques les investisseurs.

L’ancien PDG du groupe a alors démissionné, et le titre a continué sa chute. Il perd


70% depuis le début de l’année.

Les actions dans lesquelles l’Etat a


d’importantes prises de participations
Il y a de nombreuses raisons qui illustrent que l’Etat n’est pas un bon actionnaire : La
valeur du portefeuille d'actions cotées de l'État a fondu de plus de 50% en 10
ans.

Alors qu'elles pesaient encore plus de 87 milliards d'euros en 2010, les actions en
Bourse détenues par l'État ont vu leur valeur fondre à 59,8 milliards fin 2016.

L'État est forcément un mauvais actionnaire : les politiques qui sont aux commandes,
successivement au fil des élections, ont des opinions diverses et changeantes et
n'assurent pas la continuité économique et l'efficacité de l'entreprise.

Au total, le portefeuille de l'État a dégringolé de 29% sur la période 2010-2016, quand


le CAC40 a lui connu une hausse de 28%. La chute est encore plus vertigineuse sur
10 ans, avec une baisse de 54% hors cessions, (-12,3% pour le CAC40).

L'État doit aussi concilier son rôle d'actionnaire avec d'autres fonctions (régulateur,
donneur d'ordre).

Ce qui n'est pas sans poser un certain nombre de problèmes et créer des travers.
Dans l'aérien, l'État est à la fois au capital d'Airbus, Air France et Paris Aéroports : un
mélange des genres assez problématique pour la bonne gestion.

L'État, en tant qu’actionnaire ultra-majoritaire d'Areva et EDF n'a pas su empêcher la


descente aux enfers de ces deux entreprises. Pire, il a lui-même contribué à cette
situation avec de nombreuses décisions qui ont affaibli ces entreprises: politique de
réduction de la part du nucléaire, politique tarifaire utilisée en faveur des
consommateurs et au détriment de l'équilibre financier d'EDF, etc.

Pour résumer, là où l’Etat passe, la performance trépasse.

Electricité de France (EDF : Code ISIN FR0010242511)

L’entreprise est sous les feux des projecteurs depuis quelques semaines car l’État va
débourser 9,7 milliards d’euros et lancer une offre de 12 euros par action EDF à
l’automne, pour acquérir 100 % du capital de l’énergéticien, qui sera retiré de la cote.

Mais ne vous laissez pas duper par la hausse récente, car l’entreprise était en grandes
difficultés depuis plusieurs années : problèmes de corrosion qui s’étendent, retards à
Flamanville, obligation de vente d’électricité à perte à ses concurrents, révision à la
baisse de la prévision de production du parc nucléaire du groupe…

En début d’année, l’Etat avait contraint l’entreprise à un relèvement du volume


d’électricité nucléaire qu’EDF vend à prix réduit à ses concurrents, afin de limiter la
hausse des tarifs réglementés de l’électricité.

ORANGE (Code ISIN : FR0000133308)

Orange est le 1er opérateur de télécommunications français.

L’entreprise est très connue des investisseurs pour être un placement “de bon père
de famille”, c'est-à-dire une valeur dite très défensive susceptible de mieux résister en
cas de crise majeure grâce à ses activités réputées résilientes.

Le fait d’avoir l’Etat en tant qu’actionnaire limite et restreint Orange dans ses choix de
management et dans ses choix stratégiques. Orange peut donc difficilement prendre
des risques et ne peut que peu se développer sur son secteur.

C’est une des raisons pour laquelle le cours en bourse de Orange évolue très peu
depuis plusieurs années et ne récompense que très peu ses actionnaires.
Les actions dans le secteur des
biotechnologies
Les sociétés de biotechnologies sont des sociétés innovantes qui nécessitent de longs
et coûteux investissements avant de pouvoir bénéficier de retours.

Le besoin en capitaux de ces sociétés est énorme : elles ne peuvent commencer à


envisager des bénéfices qu’au terme d’un long et coûteux processus de recherche et
développement, qui n’aboutit pas toujours.

Ces sociétés sont dépendantes de partenariats et d’alliances stratégiques avec de


grands groupes pharmaceutiques pour assurer leur développement.

Il existe des risques inhérents à ces sociétés de biotechnologies, liés à leur faible taille,
leur caractère innovant et leur dépendance à un nombre restreint de personnes,
souvent des chercheurs à l’origine du projet.

La valeur boursière de ces sociétés n’étant que le reflet des profits qu’elles pourront
engranger. Il n’y a souvent pas d’actifs facilement évaluables (bien immobiliers, outils
de production) et leur principale richesse réside dans leurs brevets.

La valeur de ces entreprises se juge donc à l’aune de leur marché potentiel et de


l’avancée de leurs recherches, ce qui est souvent décevant pour une majorité d’entre
elles, et l’un des types d’investissement les plus risqués possibles.

GENFIT (Code ISIN : FR0004163111)

Cette société de biotechnologie française est spécialisée dans les maladies cardio-
vasculaires et les maladies du foie et développe des molécules depuis 1999.

Après plus de 20 ans de recherche et des centaines de millions d’euros dépensés, la


société a malheureusement échoué à passer l’étape clinique la plus importante pour
sa molécule phare (la fameuse phase 3).

Résultat : 20 ans de recherches qui tombent à l’eau et l’espoir de tous les actionnaires
avec. Le cours en bourse de la société s’est effondré de plus de 80% le jour de
l’annonce.

Pour continuer de fonctionner normalement, payer ses salariés et espérer se relancer


en trouvant une nouvelle piste de recherche, la société devra impérativement lever à
nouveau beaucoup d’argent, ce qui a forcément continuer à faire fuire les
investisseurs car dans ce genre de cas il est probable que ces nouveaux financements
soient des financements dilutifs.

MEDESIS PHARMA (Code ISIN : FR0010844464)

Medesis Pharma est une entreprise qui s’est récemment introduite en bourse (le 12
février 2021).

Elle cherche à développer des molécules pour la maladie d’Alzheimer, un traitement


antiviral pour les cas graves de la Covid-19 et un dernier médicament pour traiter les
populations contaminées en cas d’accident ou d’incident nucléaire.

La société a perdu plus de 80% de sa valeur depuis sa récente introduction en bourse.


Cela s’explique principalement par le fait que la société ne communique que très peu
sur ses recherches et parce que son programme sur le covid n’a toujours rien apporté
alors que la direction en avait fait un point de développement prioritaire.

BONE THERAPEUTICS (Code ISIN : BE0974280126)

Bone Therapeutics est une société de biotechnologie belge qui se concentre


exclusivement sur le développement de médicaments innovants dans le domaine de
l’orthopédie.

Comme pour Genfit, Bone Therapeutics a connu un échec clinique en phase 3 (l’étape
clinique la plus importante mais aussi la plus difficile à valider) de l’un de ses candidat
médicament phare qui était destiné à traiter l’arthrose du genou.

Le cours en bourse de la société a chuté de 30% au moment de l’annonce, et n’a


cessé de continuer à chuter depuis puisque la société a eu besoin de lever de
nouveaux capitaux pour survivre.

SENSORION (Code ISIN : FR0012596468)

Sensorion est spécialisée dans le développement de nouvelles thérapies pour traiter,


soigner et prévenir les troubles et la perte auditive qui est toujours encore un besoin
largement non satisfait au niveau mondial.

Début 2022, la société subit ici aussi un échec clinique cuisant dans ses recherches
contre la Perte Auditive Soudaine.
Les investisseurs avaient placé énormément d’espoir dans ces recherches tant le
besoin contre cette pathologie était urgent et tant le marché en cas de réussite pour
Sensorion était gros.

La sanction a été immédiate et les investisseurs ont perdu 70% sur Sensorion en
seulement quelques jours.

Les entreprises qui ont recours


régulièrement aux financements dilutifs
Plus de soixante petites sociétés ont réalisé des montages financiers permettant
d'émettre des actions nouvelles qui font baisser les cours.

L’Autorité des marchés financiers a d’ailleurs alerté deux fois les épargnants, en juillet
2020 et en novembre 2021, des risques associés aux lignes de financement en fonds
propres.

Ce type de financement monté par un intermédiaire financier est utilisé à tout moment,
au gré de l'entreprise et après suppression du droit préférentiel de souscription des
actionnaires.

Il peut créer une forte pression baissière sur le cours des sociétés émettrices et
conduire à une dilution significative de l'actionnariat, et simple recours à ces
financements dilutifs est une raison suffisante pour se tenir à l’écart de ces sociétés.

NEOVACS (Code ISIN : FR00140077X1)

Neovacs est une petite société de biotechnologie spécialisée dans la recherche sur la
maladie du lupus (une maladie de la peau).

En 2019, la société était très en difficulté et a malheureusement été à deux doigts de


faire faillite.

Au bord du gouffre, elle n’a eu d’autre choix que d’avoir recours à des financements
extrêmement dilutifs pour ses actionnaires pour continuer à survivre.

Aujourd’hui la société n’a toujours pas été en mesure de se relancer et continue de se


financer sur le dos de ses actionnaires. La valeur boursière de Neovacs a baissé de
99.9% en moins de 3 ans.
CYBERGUN (Code ISIN : FR0014004QR6)

Cybergun est un spécialiste de la conception et de la fabrication de répliques d’armes


factices destinées aux amateurs d'AirSoft et de jeux vidéo, ou à destination des
centres d'entraînements des armées.

Cybergun est une entreprise connue pour avoir été l’entreprise française ayant eu le
plus recours à des systèmes de financements dilutifs (en durée et en volume).

Pendant des années, le PDG a fait miroiter des objectifs et des promesses à ses
actionnaires qu’il n’a jamais tenu tout en continuant de financer son entreprise très
gracieusement sur leur dos.

Cybergun a ruiné plusieurs générations d’investisseurs avec ses programmes de


financement très dilutifs qui se sont succédé dans le temps.

Un programme de financement est mis en place, puis la valeur perd 99% en quelques
mois. Une fois le programme terminé, de nouveaux actionnaires arrivent dans le
bateau en se disant que le pire est passé, mais rebelote un nouveau programme de
financement est mis en place et la nouvelle génération d'actionnaires se trouve ruinée
en quelques mois.

EUROPLASMA (Code ISIN : FR0013514114)

Europlasma est spécialisé dans le traitement et la valorisation de déchets dangereux


(chimique principalement).

Il faut savoir que le PDG d’Europlasma est la même personne que le PDG de
Cybergun (dont j’ai parlé juste au dessus), et les symptômes sont exactement les
mêmes.

L’entreprise se finance depuis des années sur le dos de ses actionnaires et de


manière très peu scrupuleuse (toujours en mentant à ses actionnaires en faisant
miroiter des promesses difficilement tenables et en laissant croire que le pire était
passé).

Le résultat est le même que pour Cybergun, de nombreuses générations


d’investisseurs se sont retrouvées ruinées en quelques mois au fur et à mesure que
les programmes dilutifs s'enchaînent.

Rien que depuis janvier dernier (en 7 mois), le titre Europlasma est en baisse de
98.9% en bourse.
SAFE ORTHOPAEDICS (Code ISIN : FR0013467123)

Safe Orthopaedics est une entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et


la commercialisation de dispositifs médicaux dédiés à la chirurgie du rachis et du dos
plus globalement.

Depuis son introduction en bourse en 2018, la société n’a jamais connu un véritable
succès commercial et a toujours été en difficulté.

Ces difficultés ont amené la société à deux doigts de la faillite. Et comme pour
Neovacs, les banques ne pouvaient pas prendre le risque de prêter à une entreprise
aussi fragile… Les dirigeants n’ont alors eu d’autres choix que de mettre en place des
systèmes de financement dilutifs pour leurs actionnaires de toujours.

Safe Orthopaedics est malheureusement toujours dépendante de ce type de


financement sous peine de mettre la clé sous la porte, ce qui serait encore plus
dramatique pour les actionnaires et les salariés.

L’entreprise a perdu 90% de sa valeur depuis le premier janvier 2022.


BONUS : 3 actions pépites
Ces 3 entreprises ont fait leur preuve et ont encore un important potentiel de
développement.

Par leur activité et leur bonne gestion, ces 3 entreprises sont bien positionnées pour
performer malgré les fluctuations du marché.

Moulinvest

Implanté depuis 1916 au cœur de la région Rhône-Alpes, Moulinvest est un acteur


de premier plan de la filière bois française.

Bois contrecollé, éco construction, piquets pour arboriculture ou matériel équestre,


en passant par la production de granulés de chauffage : l’entreprise propose un
panel de produits extrêmement développé.

Par ailleurs, sa gestion rationnelle et durable – prônant une valorisation des déchets
intégrale sur la totalité de la chaîne de production – dans le respect des principes
du Programme de reconnaissance des certifications forestières (PEFC) fait d’elle
une championne dans le domaine de l’énergie propre.

Solide financièrement et bien structurée, Moulinvest a renforcé son rôle de leader


en se portant acquéreur dès 2013 de l’entreprise France bois Imprégnés (F.B.I),
spécialisée dans le domaine de l’imprégnation des poteaux électriques et
télégraphiques.

Son expansion semble suivre son cours, lentement mais sûrement, avec un chiffre
d’affaires toujours en croissance, passant de 57 millions à 66 millions entre
2017 et 2020.

Le producteur de produits de bois a d’ailleurs publié des résultats annuels en


forte amélioration.

Si le chiffre d’affaires a progressé de plus de 40% sur un an, le résultat


d’exploitation a, lui, quasiment triplé.

Elle vend aujourd’hui près de 60'000 tonnes de granulés et 45'000 palettes tous les
ans tout en transformant près de 100'000 tonnes de matière organique chaque
année.
L’activité du pôle Bois a quant à lui progressé de 58% en un an et représente
désormais près de 50% du chiffre d’affaires

Les nouveaux débouchés en matière d’écoconstruction et la promotion des énergies


renouvelables au niveau politique font également croître son résultat net
d’exploitation plus rapidement que son CA avec une augmentation de 66% en 3
ans.

Le titre en bourse a effectué un rebond de plus de 1000% depuis son plus historique
de mars 2020 ! La société est passée de son plus bas historique à un record boursier
en moins d’un an.

Malgré tout, les perspectives de croissance sont encore bien réelles.

Cet attrait pour les investisseurs s’explique aussi en grande partie par la forte
demande de bois dans la construction et les granulés de chauffage…

PharmaGest Interactiv

Pharmagest Interactive est une entreprise spécialisée dans le développement et


la commercialisation de solutions informatiques professionnelles pour les officines
et l’industrie pharmaceutique et logiciel de gestion de maisons de retraite
(messagerie sécurisée, étiquette électronique, vidéosurveillance…).

Les pharmacies étant de plus en plus des entreprises de service avec le suivi des
patients, leurs besoins évoluent et Pharmagest est bien placé pour fournir des
solutions adaptées.

Le thème de l’informatisation des officines est d’ailleurs revenu sur le devant de la


scène depuis la crise du Covid et c’est un secteur majeur pour les années à venir.

Parmi les pistes pour améliorer la croissance externe, de nouveaux marchés vont
être exploités (tel que l’Italie), la société va aussi renforcer le contrôle de sa
distribution (ADI), augmenter la part de marché et proposer de nouveaux produits
au sein de son expertise.

Pharmagest fait beaucoup d'acquisitions pour acquérir le savoir-faire, la part de


marché, entrer sur de nouveaux marchés. Cette stratégie renforcera leur rentabilité
au sein d'une entreprise plus grande avec une offre globale et une grande force de
vente.

L’extension de son marché en France positionne clairement Pharma Gest en tant


que spécialiste des logiciels de santé, car ils servent désormais des pharmaciens
(affaires historiques), des maisons de retraite (à la suite de certaines acquisitions
récemment : Malte Informatique) et des médecins.

Cela leur donnera une nouvelle dynamique en France qu'ils utiliseront probablement
plus tard pour se développer en Italie, en Allemagne et en Espagne.

Après une consolidation de plusieurs mois, la croissance de l’éditeur de logiciels


spécialiste de la santé devrait maintenant repartir de l’avant, et le passage de
flambeau à la direction générale semble bien préparé

Nexans
Avec plus de 140 ans de savoir-faire, NEXANS est un mastodonte du transport de
l’électricité et des télécommunications.

Agissant par voie aérienne, souterraine et même sous-marine, ils affirment leur
leadership dans le domaine de la haute-tension ou encore de la construction des
infrastructures et réseaux pour télécommunications (bâtiments, tunnels,
construction navale..).

Si l’activité du groupe avait essuyé un recul de près de 12% sur l’année 2020, la
reprise des activités a confirmé la croissance pérenne de son chiffre d’affaires.

Surfant toujours sur une tendance haussière, le titre n’a jamais connu de meilleure
forme depuis plus de 10 ans.

La montée du digital sur les marchés rend l’entreprise parfaitement capable de


continuer sur cette trajectoire de croissance.

La crise sanitaire a en effet révélé de nombreuses opportunités dans le secteur de


la transmission d’informations. Et c’est la raison pour laquelle le secteur suscite
autant l’intérêt des investisseurs…

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