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LA GESTION DU RISQUE D'ENDETTEMENT DANS LE PME (CAS de GOLDEN AFRICA

RESSOURCES)

0. INTRODUCTION

0.1 contexte de l'étude

Dans la plupart des économies du monde, les PME sont considérées comme les

véritables vecteurs de la création d’emplois et de la croissance. Selon le rapport de

l’Organisation de Coopération et de Développement Economique, (OCDE, 2018) de la

conférence des ministres en charge des PME, elles représentent une priorité pour les

pays de l’OCDE.

En Afrique et plus particulièrement dans la région sub-saharienne, « le segment

des PME représente selon les Etats, entre 80% et 95% des entreprises recensées »

parmi lesquelles70 à 80% sont des micros et très petites entreprises (BCEAO, 2018).

Cependant, en dépit du rôle privilégié que les PME innovantes jouent au sein des

économies, elles retiennent peu ou pas l’attention des décideurs politiques et

économiques et affrontent presque unanimement des problèmes de financement depuis

la phase d’idées jusqu’à l’exploitation effective de leur activité. Ces entreprises

éprouvent des difficultés pour financer leurs projets d’investissement (Savignac et

Sevestre, 2007). Pour les PME innovantes, les difficultés de financement externe
semblent être exacerbées par rapport aux non-innovantes (St-Pierre et Beaudoin,

999). L’accès aux fonds externes est contraignant pour les PME innovantes en

raison de plusieurs difficultés. Tout d’abord, le problème d’asymétrie d’information

qui existe entre une entreprise et ses bailleurs de fonds potentiels se pose avec encore

plus d’acuité dès lors que l’on s’intéresse au financement de l’innovation. Ensuite,

l’incertitude quant à la rentabilité de l’innovation, le besoin de confidentialité du projet

et le risque d’échec pouvant entraîner un défaut de paiement ou une défaillance de la

firme amplifient, en effet, l’asymétrie. L’importance de la composante immatérielle en

Recherche et Développement (R&D) dans les investissements innovants renforce

encore le risque lié à ces projets dans la mesure où celle-ci ne participe généralement

pas à la valeur de l’entreprise en cas de liquidation. De fait, les banques sont réticentes

à financer de tels investissements par des crédits

Marie-Laure bouchet1 dans une publication du 04/10/ 2021 nous dit qu'Autofinancer ses
investissements n’est pas toujours une bonne idée. Mieux vaut en effet, éviter de trop prélever dans la
trésorerie disponible. Dans quels cas faut-il privilégier le recours à l’emprunt ? Dans quels cas
l’autofinancement sera plus approprié ? Nos experts-comptables font le point, y compris lorsqu’en
création, l’autofinancement est le seul moyen de mener son projet à bien.

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MARIE-LAURE BOUCHET rédactrice économique (gestion, développement des entreprises), spécialisée dans les sujets relatifs
à l’accompagnement des petites entreprises.
L’autofinancement a ceci d’intéressant qu’il permet d’éviter les coûts inhérents à l’emprunt (intérêts). A
courts termes, quand la trésorerie le permet, il est en effet tentant d’éviter la préparation de fastidieux
dossiers de financement et le porte à porte, non moins fastidieux, auprès des banques…

Mais s’il on y regarde de plus près et à longs termes, l’autofinancement peut fragiliser la trésorerie de
l’entreprise qui pourra moins facilement faire face à un imprévu. Il faut donc, pour chaque
investissement s’interroger sur le meilleur moyen de le financer.

Typiquement, on conseillera de recourir à l’emprunt bancaire pour financer tout ce qui se justifie
facilement auprès d’un banquier :

achat de nouveaux équipements pour gagner en productivité ou pour mettre fin à un besoin récurrent
de sous-traitance,

investissements dans des locaux plus grands, etc.

Pour des besoins ponctuels mais non récurrents (exemple, une formation pour la mise à jour d’un
nouveau logiciel), il sera préférable de ponctionner dans les fonds propres, d’autant plus que les
montants ne sont pas trop importants.

Ce sera également le cas si vous avez un projet de développement un peu risqué que vous pouvez
difficilement défendre auprès de financeurs.

L'endettement est accompagné des risques pour l'entreprise fait appel à la banque

0.2 phénomène observé


0. Revue de la littérature théorique

Revue théorique

 La Théorie du Pecking Order (POT) minimiser les coûts associés et ils préfèrent le financement
interne au financement externe. Selon cette théorie, le dirigeant doit respecter la hiérarchie
suivante : l'autofinancement, la dette non risquée, la dette risquée et enfin les obligations.
 La Théorie de Trade Off (TOT) Pour la TOT, l’analyse de la structure financière est basée sur le
ratio du coût d’opportunité entre les ressources internes et externes à l’entreprise. Il s’agit donc
d’un arbitrage en terme d’avantages et inconvénients de deux principales sources de
financement en prenant en compte les diverses incidences qui prédéterminent cetarbitrage,
entre autre : la fiscalité, les coûts de défaillance ou ceux de mandat, etc. c’est en fait le
prolongement du modèle de (Modigliani et Miller, 1958) prônant la neutralité de la structure
financière des entreprises. Plusieurs auteurs se sont penchés sur la question relative à la
problématique de la théorie de la TOT, en l’occurrence de (Jensen et Meckling, 1976), de (Harris
et Raviv, 1990). Leurs travaux laissent entendre que si les entreprises sont rentables, elles
devraient préférer la dette pour bénéficier de la déductibilité des intérêts financiers. En outre, si
la rentabilité passée est un bon indicateur pour la rentabilité future, les entreprises rentables
seront moins soumises au rationnement et aux autres contraintes financières.
0. Problématique

L'analyse de l'endettement et de ses risques chez GOLDEN AFRICA RESSOURCES

0. Hypothèses

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