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SOMMAIRE

INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………..…02

I- DEFINITION…………………………………………………………………………………………..…03
II- FORMES JURIDIQUES DES PME/PMI……………………..………………………………..…03
III- CLASSIFICATION DES PME/PMI EN CÔTE D'IVOIRE…………………………………..…04
IV- LES TYPES DE FINANCEMENT POSSIBLES DES PME/PMI PAR LE CANAL DE LA BRVM
: EMISSION OU INVESTISSEMENT………………………………………………………………….05
V- LE FINANCEMENT DE LA SOCIETE PAR EMISSION DE VALEURS MOBILIERES……05

a- Par placement privé (PP)………………………………………….…………………………….05


b- Par appel public à l'épargne (APE)…………………………………………………………..05

VI- LE FINANCEMENT DE L'ENSEMBLE PME/PMI VIA LE MARCHE SECONDAIRE…….06


Les difficultés des PME rencontrées par les PME…………………………………………….06

a- Par placement privé (PP)……………………………………….……………………………….06

VII- LA FORCE DES PME…………………………………………………………………………………………..06

CONCLUSION………………………………………………………………………………………………………………….07

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INTRODUCTION

Une entreprise est un ensemble de moyens humains, matériels et financiers dont le but est
de réaliser des profits ; elle doit être compétitive à tous les niveaux et acquérir un marché
potentiel ciblé.

Elle manifeste très souvent, des difficultés de fonctionnement dues à un manque en apport
de capitaux. En effet, elle s'avère quelquefois incapable de mobiliser des ressources
financières en interne (fonds propres). C'est pourquoi, elle est obligée d'aller vers des
sources de financement externes. Pour ce faire, elle s'adressera soit aux agents économiques
à capacité de financement ou à ceux devant financer des déficits de capitaux. Ses besoins
peuvent s'apprécier selon qu'ils ont un caractère structurel ou conjoncturel. Dès lors, le
financement viendra soit du marché monétaire (essentiel pourvoyeur de capitaux de court et
de moyen terme) ou du marché financier (pourvoyeur de ressources longues).

Les marchés monétaires et particulièrement les banques ont pour rôle de mobiliser l'épargne
et de faire des crédits dans le souci majeur, de financer le développement des entreprises et
des Etats. Aujourd'hui, les entreprises et particulièrement les PME/PMI se plaignent
régulièrement du manque d'efficacité des banques, car la plupart de leurs demandes de
crédits subissent des refus catégoriques pour des raisons qui restent très souvent
méconnues.

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I- DEFINITION DES PME/PMI

En Afrique, la définition des PME/PMI reste floue car elles sont assimilées le plus souvent à la
micro-entreprise, à l'artisanat, voire à au secteur informel. Ces entreprises restent très peu
connues et sont donc ignorées dans les programmes de développement.

A titre d'information, une PME française et/ou européenne réalisant un chiffre d'affaires de
250 millions de francs et employant 200 salariés correspondrait à une grande entreprise
industrielle (publique et/ou privée) réalisant un chiffre d'affaires de 25 milliards de francs
CFA et employant environ 2000 salariés.

Une PME africaine se définirait ainsi :

Toute entreprise réalisant un chiffre d'affaires de moins de 150 millions de $ employant


moins de 1000 salariés et dont la part du capital détenu par un groupe industriel ne dépasse
pas 25%.

II- FORMES JURIDIQUES DES PME/PMI

De l'analyse juridique des PME/PMI, il ressort qu'elles se présentent sous quatre (4) formes
juridiques d'entreprises à savoir :

 l'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (E.U.R.L) ;


 la Société à Responsabilité Limitée (S.A.R.L) ;
 la Société Anonyme (S.A) ;
 la Société Coopérative (S.C).

Il faut noter que dans l'ensemble, ces entreprises se différencient par le nombre de
personnes qui y exercent, le capital financier qui les constitue, la responsabilité à l'égard des
tiers, leur fonctionnement et leur régime fiscal.

L'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (E.U.R.L) : c'est une forme de société à


responsabilité limitée. Elle est constituée d'un associé unique. La responsabilité de cet
associé vis-à-vis de ses dettes sociales n'est limitée qu'à concurrence du montant de ses
apports, sauf s'il a commis des fautes de gestion ou a accordé des cautions à titre personnel.
L'associé unique est imposé directement au titre de l'impôt sur le revenu (IR). L'E.U.R.L est
généralement dirigée par ce dernier ou par un tiers. Son régime fiscal est lié à son chiffre
d'affaires.

La Société à Responsabilité Limitée (S.A.R.L) : La S.A.R.L est une société « intermédiaire ».


Son capital social minimum est de 1.000.000F CFA. La S.A.R.L ne peut comporter désormais
qu'un (1) seul associé. S'il en existe plusieurs, ces derniers sont réunis en considération des

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personnes. Leur responsabilité vis-à-vis du paiement des dettes sociales est limitée au
montant des apports. La société est dirigée par des gérants. Ici, le régime fiscal est fonction
de son chiffre d'affaires annuel.

Société Anonyme (S.A) : la S.A appartient à la famille des sociétés de capitaux. Les associés,
appelés « actionnaires », détiennent des actions négociables et sont réunis en considération
des capitaux apportés. Son capital social minimum est de 10.000.000F CFA. Cette forme de
société peut désormais comporter, tout comme la S.A.R.L, un (1) seul actionnaire. S'ils sont
nombreux, leur responsabilité est limitée au montant des apports en capitaux. Cette société
est dirigée soit par un Conseil d'Administration assisté d'une direction générale ou soit par un
conseil de surveillance assisté d'un directoire. Son régime fiscal est fonction de son chiffre
d'affaires annuel.

La Société Coopérative (S.C) : Elle a une constitution particulière, en ce sens qu'elle se définit
comme une organisation à but non lucratif dont les adhérents détiennent collectivement le
patrimoine. Le nombre de coopérateurs est illimité et son capital est divisé en parts sociales.
Son fonctionnement est toutefois pareil à celui d'une société anonyme. Au plan de la
fiscalité, on peut noter que les coopératives ont un régime particulier. Elles sont exonérées
d'impôts, à l'exception des salaires que reçoivent les coopérateurs.

III- CLASSIFICATION DES PME/PMI EN CÔTE D'IVOIRE

Il n'existe pas en Côte d'Ivoire de façon précise des textes de lois qui définissent les
caractéristiques des PME/PMI. Néanmoins, chacune des Administrations, en l'occurrence les
Impôts, définissent à leur niveau des critères qui leurs sont propres, ce qui traduit donc
l'existence d'un véritable flou au niveau de l'environnement des PME/PMI. Le Ministère de
l'Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, les classe selon deux (2) critères majeurs : le
secteur d'activité et le niveau d'activité. Relativement à leur secteur d'activité, les PME et
PMI sont classées dans les catégories suivantes :

 industrie manufacturière ;
 commerce de gros ;
 commerce de détail ;
 services.

Concernant le critère du niveau d'activité, l'on retient les trois (3) caractéristiques suivantes :

 le nombre de salariés permanents ;


 le chiffre d'affaires annuel;
 le total bilan annuel.
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IV- LES TYPES DE FINANCEMENT POSSIBLES DES PME/PMI PAR LE CANAL DE LA BRVM
: EMISSION OU INVESTISSEMENT

Pour une société anonyme, il existe deux (2) façons de financer les investissements à long
terme : Faire un emprunt et/ou émettre des actions.

V- LE FINANCEMENT DE LA SOCIETE PAR EMISSION DE VALEURS MOBILIERES

Rappelons que le financement via le marché primaire se fait soit par appel public à l'épargne,
soit par emprunt privé. Il est constitué de titres à placer directement auprès d'investisseurs
en contrepartie de l'encaisse de fonds destinés à renflouer la trésorerie de l'émetteur.

a- Par placement privé (PP)

Le Placement Privé de Titres consiste en l'émission de titres à l'attention d'un public restreint
(investisseurs institutionnels, personnes morales) en des conditions de garanties et de
communication financière allégées par rapport à ce qui est imposé dans le cas des APE.

b- Par appel public à l'épargne (APE)

Rappelons que sont réputés faire appel public à l'épargne, les sociétés(S.A), les États ou toute
autre entité émettrice de valeurs.

A part l'émission de titres sur le marché primaire (par APE ou par PP), les PME/PMI ne
répondant pas aux critères et conditions d'accès ont la possibilité d'obtenir des fonds en
investissant sur le marché financier. Ce choix bien que risqué, peut s'avérer être très
bénéfique pour l'entreprise qui s'y engage. En effet, l'investissement doit se faire dans un but
de rentabilité, de réalisation de plus-values. Il peut se faire au nom du dirigeant ou de
l'entreprise, tout dépendra des objectifs visés. C'est donc pour les PME/PMI une autre
manière d'obtenir des fonds sur ce marché à condition qu'il y ait une « situation
d'information parfaite » propice à la spéculation. Dans le cas contraire, les entreprises qui
vont y investir pourront réaliser de grandes pertes liées à une mauvaise anticipation des
cours des titres acquis.

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VI- LE FINANCEMENT DE L'ENSEMBLE PME/PMI VIA LE MARCHE SECONDAIRE

Le financement bancaire est toujours conditionné par un apport de garanties. Elles sont la
plupart du temps financières (gage d'espèces, compte bloqué, dépôt à terme, etc.). En
matière de garantie financière, un investisseur doit disposer d'un apport personnel
représentant un certain pourcentage ou même la totalité du montant du projet. Un
entrepreneur peut donc décider d'investir directement cette liquidité sur le marché financier
et plus précisément sur le marché secondaire de la BRVM. S'agissant d'un marché au
comptant, avec un délai de dénouements des opérations sur trois (3) jours, les plus-values
que réalisera ce dernier à la suite d'une bonne spéculation lui permettront de répondre à de
nombreux besoins financiers de son entreprise.

a- Les difficultés des PME rencontrées par les PME


Les PME sont sensibles en premier lieu aux problèmes liés aux retards de paiements par les
clients (État inclus), et souffrent d'un manque de structuration et d'un manque de
compétences managériales qui conduisent à de mauvais choix managériaux (diversification
excessive) ou financiers (montant de prêt trop élevé
Seules 13 % des PME déclarent avoir rencontré des difficultés d'accès au crédit de trésorerie,
quel que soit le secteur à l'exception de l'industrie qui connaît une stabilisation. Les
entreprises en difficulté expliquent la situation par un niveau insuffisant d'activités, ou un
montant des garanties exigées trop élevé.

VII- LA FORCE DES PME


 
Les PME se développent par un savoir-faire particulier, unique et se forgent une réputation
tant par leur réactivité et l’approche directe vis-à-vis de leur clientèle.
En effet, de part l’essence même de leur structure et leur organisation, elles s’avèrent
nettement plus pérennes que les grands groupes.
Leur gestion sur le long terme, associée à un sens certain des valeurs, à un respect des
salariés et à une nécessité d’adaptation permanente, leur inculque, entre autres, un
management des ressources humaines différent et efficace.
Ce qui se traduit par un réel levier de motivation pour tout le personnel. Les employés,
davantage impliqués dans l’entreprise, n’en sont que plus dynamiques.
Les PME ont souvent un service de proximité, une réactivité pour répondre aux besoins de
leurs clients, un rapport direct avec eux, leurs clients ont d’ailleurs souvent un interlocuteur
dédié.

Une PME c’est aussi un service sur-mesure, une disponibilité pour leurs clients.

Des particularités qui font d’elles également, des entreprises bien souvent innovantes.

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CONCLUSION

Le financement des PME/PMI en Côte d'Ivoire est une activité qui régi son système
économique. En effet, les entreprises dans leur diversité constituent le pilier de toute
économie. Pour mener à bien leur mission, elles doivent détenir un ensemble de ressources
nécessaires à leur croissance. Une partie de ces ressources provient de son environnement
externe, le marché des capitaux. L'octroi de financement se fait dans le respect d'un certain
nombre de critères et conditions propres aux banques et la Bourse. Ces exigences ne sont
pas toujours connues et favorables aux PME/PMI. Ceci laisse entrevoir des failles dans le
système de financement en Côte d'Ivoire. Aussi, serait-il louable de maintenir les avantages
de ce système.

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