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Les variables explicatives de

l’endettement des entreprises

Réalisé par :
FANGAR Saad
GNAOUI Abdellah
EL HANCHI Mohammed
4ème année Ingénierie financière et audit

Encadré par
Mohamed Said BENHADDOU
Remerciement :
On remercie sincèrement toutes les personnes ayant apportées leur contribution au présent mémoire.

Aussi, on tient à remercier les personnes n'ayant pas hésitées un seul instant à consacrer toujours de
plus en plus de temps afin de nous apporter les informations qui nous ont été nécessaires.

De même, on souhaite remercier chaleureusement notre encadrant, Monsieur Mohamed Said


BENHADDOU, qui dès le début nous a poussé à nous surpasser et nous questionner quant au réel
objectif du projet fin d'année.

Enfin, on tient à remercier la direction d'étude de L'ECOLE MAROCAINE DES SCIENCES DE


L'INGENIERIE, pour leur disponibilité et leur suivi. Mais aussi merci à tous nos professeurs qui nous
ont permis d'accumuler des connaissances qui nous ont servi tout au long de notre mission.

Merci à tous et à toutes.


Sommaire :
Remerciements………………………………………………………………………………..2

Sommaire……………………………………………………………………………………...3

Liste des abréviations………………………………………………………………………...4

Introduction générale………………………………………………………………………...5

Partie 1 : les variables explicatives de l’endettement des entreprises ………6

Chapitre 1 : Les facteurs qui expliquent l’endettement des entreprises ………………….7
Section1 : Combler un besoin de financement …………………………………………..7
Section2 : la dette moins chère que les fonds propres …………………………………...7
Section3 : L’effet de levier ……………………………………………………………....9

Chapitre 2 : La gestion de l’endettement des entreprises ………………………………..10


Section1 : L’inscription d’endettement est essentielle dans la stratégie de l’entreprise..10
Section2 : Diversifier ses financements………………………………………………...10
Section3 : Se renseigner sur les normes comptables……………………………………11
Section 4 : Être rigoureux et observer chaque détail……………………………………11
Section 5 : Observer l’évolution du marché…………………………………………….11

Partie 2 : Cas pratique ……………………………………………………….12

Chapitre 1 : Renseignements général sur Douja Promotion Groupe Addoha…………..12


Section 1 : Principaux Actionnaires…………………………………………………....13
Section 2 : Historique et activité ……………………………………………………….13
Section 3 : Filiales de Douja Promotion Groupe Addoha ……………………………...15
Section 4 : Investissements……………………………………………………………..16
Section 5 : Impact de la crise sanitaire covid -19……………………………………….17

Chapitre 2 : Analyse des principaux indicateurs financiers……………………………...17


Section1 : Indicateurs de résultat……………………………………………………….17
Section2 : Indicateurs de la situation financièr…………………………………………19
Section3 : Plan stratégique PRIORITE AU CASH « PAC2020 »……………………...20

Conclusion……………………………………………………………………………………22

Bibliographie………………………………………………………………………………...23
Liste des abréviations :
BFR Besoin fond de roulement

CGI Compagnie générale immobilière

DPGA Douja Promotion Groupe Addoha

DG Directeur général

ISO Organisation internationale de normalisation

Md MAD Milliards de dirhams

MMAD Millions de dirhams


Introduction :
L’endettement désigne la situation par laquelle une personne physique ou morale contracte
une dette ou accumule des dettes pour régler des besoins d’ordre financières. L’endettement
est assurément une source fondamentale, voire inévitable de financement. Il est souvent
considéré comme une opportunité mais en même temps, peut constituer un véritable fardeau
pour les entités qui y recourent. En effet, l’endettement représente un élément moteur de la
croissance. Il a pour mission de soutenir le développement et l’amélioration des
performances. Il permet également d’accompagner les opérations de l’entreprise en finançant
les besoins courants ou urgents nés de l’exploitation. Cependant le recours à l’endettement
n’est pas gratuit. Il est générateur de coût et de difficultés en entraînant le paiement de charges
financières parfois lourdes. Il est soumis à un échéancier de remboursement inflexible. Les
entreprises font souvent appel à la dette soit pour financer leurs opérations stratégiques
lorsqu’elles ne disposent pas suffisamment de capitaux disponibles ou plus simplement
comme outil de gestion financière.

D’une manière plus précise ces variables qui expliquent l’endettement des entreprises nous
poussent à poser une grande question fondamentale : Comment gérer l’endettement des
entreprises ?
Partie 1 : les variables explicatives de l’endettement des
entreprises
Les entreprises font souvent appel à la dette soit pour financer leurs opérations stratégiques
lorsqu’elles ne disposent pas suffisamment de capitaux disponibles ou plus simplement
comme outil de gestion financière. On distingue souvent les dettes selon leur niveau
d’exigibilité :

-Les dettes de court terme qui serviront à financer le cycle opérationnel appelé aussi besoin en
fonds de roulement (BFR),

-Les dettes de moyen et long terme sont utilisées pour financer le cycle d’investissement.

On entend souvent par « dette » les emprunts effectués auprès de partenaires bancaires, mais
l’endettement d’une entreprise comprend l’ensemble des dettes que l’entreprise sera amenée à
rembourser dans le cadre de son activité, cela comprend :

-Les dettes d’exploitation à court terme (essentiellement les crédits fournisseurs),

-Les dettes à court terme hors exploitation (l’impôt sur les sociétés, les cotisations
sociales dues à l’URSSAF, ainsi que les avances et acomptes reçus sur commandes…)

-Les dettes bancaires de court terme,

-Les dettes de moyen terme et long terme (emprunt de plus d’un an, obligations pour les
entreprises cotées).
Chapitre 1 : Les facteurs qui expliquent l’endettement chez les entreprises :
Pour se financer, une entreprise a plusieurs solutions : l’augmentation de capital,
l’autofinancement ou l’endettement. L’endettement de l’entreprise va permettre de faire face à
un décalage entre les encaissements et les décaissements, ou un décalage entre un
investissement et les cashs flow futurs. Les entreprises recours à l’endettement afin de
combler son besoin de financement, raison de plus que la dette est moins chère que les fonds
propres ainsi que l’endettement apparaît comme un mode de financement du développement
de l’entreprise permettant un effet de levier sur résultat de l’entreprise.

Section1 : Combler un besoin de financement 

Ce variable s’explique par une entreprise qui n'a pas assez d'argent en propre, elle sollicite des
préteurs. Elémentaire. En effet, les entreprises recherchent l'appui des banques pour combler
un découvert de trésorerie ou financer à long terme un investissement lourd. A défaut de
banquiers, les grandes firmes peuvent aussi se tourner vers des créanciers anonymes en
émettant des titres de créances ou des emprunts obligataires (l'emprunt obligataire est divisé
en parts (les obligations) souscrites par des investisseurs (des fonds ou des personnes)), qui
sont achetés par des investisseurs institutionnels sur les marchés financiers. La dette vient
donc "boucher des trous".

Section 2 : La dette moins chère que les fonds propres

Les différences fondamentales entre les dettes et les capitaux propres

 Les capitaux propres correspondent aux fonds provenant soit des actionnaires, c'est-à-
dire des associés, soit des bénéfices  de l'entreprise ; les dettes correspondent à des
fonds remboursables aux créanciers de l’entreprise (établissements de crédit, État…) ;
 La détention de capitaux propres donne le droit de participer à la vie sociale de
l'entreprise ;
 La rémunération des capitaux propres s'impute après le résultat. Fiscalement, cette
rémunération n'est ainsi pas déductible  pour l’entreprise ; en outre, elle n’est pas due
en cas d’absence ou d’insuffisance de bénéfice ;
 La rémunération des dettes est une charge au compte de résultat ; elle est déductible
fiscalement ;
 Les capitaux propres ne sont assortis d’aucune échéance de remboursement. Leur
remboursement est subordonné au  remboursement des créanciers en cas de liquidation
de l’entreprise

Traiter le financement bancaire uniquement comme un bouche-trou est cependant une


manière de ravaler la dette financière (somme des emprunts et des découverts bancaires) au
rang d'une ressource de substitution. On recourt à la dette quand on ne peut pas faire
autrement. Pourtant, la théorie financière renverse cette approche : elle enseigne au contraire
que la dette peut être utile à une entreprise même quand celle-ci pourrait s'en passer.

Prenons un cas pratique pour mieux comprendre :

Supposons qu'une entreprise dispose d'un capital de 100 millions d'euros pour investir dans
des projets hôteliers. Chaque complexe hôtelier nécessite un investissement de 100 millions
d'euros pour un résultat d'exploitation annuel prévisible de 10 millions d'euros, soit un
rendement du capital investi de 10%. Testons deux hypothèses. Dans la première, on construit
un seul complexe totalement financé par les fonds propres de l'entreprise. La rentabilité́ de ces
fonds propres sera donc de 10%. Pour la seconde hypothèse, on construit deux complexes, en
associant à chaque fois les banques à hauteur de 50% du coût. Pour chacun des deux hôtels,
les actionnaires n'investissent donc que 50 millions d'euros et la dette se monte elle aussi à 50
millions d'euros. Si le taux d’intérêt sur ces emprunts est de 5%, les intérêts à versés chaque
année seront de 2,5 millions d'euros pour chacun des deux hôtels. Le résultât net disponible
pour les actionnaires ne sera donc plus que de 10 - 2,5 = 7,5 millions d'euros par hôtel. Mais
ils disposent cette fois de deux hôtels : leur gain total est donc de 15 millions d'euros. En
rapportant ce gain au capital qu'ils ont investi, la rentabilité́ de ces fonds propres atteint cette
fois 15%. Le bilan est sans appel : sans dette, la rentabilité des fonds propres est de 10%; avec
dette, elle monte à 15%. Vive l’endettement !

La dette peut donc permettre d'accroitre la rentabilité des fonds propres. Cela pour une raison
fondamentale : les taux d’intérêts sur les emprunts sont toujours moins élevés que la
rentabilité attendue par les actionnaires sur des fonds propres. Il faut en effet promettre de
verser d’avantage aux actionnaires, sous forme de dividendes ou de plus-value sur la valeur
des actions, qu'aux banquiers sous forme d'intérêts (Il s’agit de la rémunération de la dette,
fixé par le taux d’intérêt).

La dette serait donc moins chère que les fonds propres, même si cela heurte le sens commun.
Certes, les intérêts financiers figurent en dépenses au compte de résultats, tandis que la
rémunération des fonds propres y est invisible. Mais, justement, attention aux illusions
d'optique. La rémunération des actionnaires est uniquement résiduelle : ils n'ont que le droit
de prendre ce qui reste après que les autres créanciers se sont rémunérés. Mais c'est
précisément pour cette raison, parce qu'ils prennent un risque supérieur à celui des banques,
que les actionnaires attendent en contrepartie une rémunération supérieure au taux d’intérêt
bancaire sous la forme de dividendes et/ou de plus-values sur les actions.
Section 3 : L’effet de levier 

L’effet de levier désigne l’utilisation de l’endettement pour augmenter la capacité


d’investissement d’une entreprise, d’un organisme financier ou d’un particulier et l’impact de
cette utilisation sur la rentabilité des capitaux propres investis. L’effet de levier augmente la
rentabilité des capitaux propres tant que le coût de l’endettement est inférieur à
l’augmentation des bénéfices obtenus grâce à l’endettement. Dans le cas inverse il devient
négatif.

Attention, l’effet de levier joue dans les deux sens. Si la rentabilité économique est supérieure
au coût de l’endettement, on parle d’effet de levier positif car dans ce cas de figure la
rentabilité financière est impactée positivement. Dans le cas contraire, c’est-à-dire si la
rentabilité économique est inférieure au coût de l’endettement, cet effet de levier joue cette
fois dans l’autre sens : on parle alors d’ « effet de massue » ou d’ « effet boomerang ». L’effet
de levier est un moyen extrêmement puissant pour permettre aux actionnaires d’obtenir des
rentabilités financières élevées. Mais plus le levier utilisé est élevé, plus l’effet boomerang
peut être violent.

NB : L’endettement améliore la performance des capitaux propres si l’activité sous-jacente est


bonne. Les courbes étant linéaires, si l’activité n’est pas bonne alors l’endettement dégrade la
performance des capitaux propres.

Cas pratique :

Revenons à l’exemple des hôtels supposons que l'occupation de ces établissements soit nettement
moins bonne que prévue et que le résultat d'exploitation tombe à 4 millions d'euros au lieu des 10
projetés. Dans l'hypothèse du financement sans dette, la rentabilité du capital investi par les
actionnaires sera donc de 4% et non plus de 10%, soit une baisse de 6 points. Dans l'alternative avec
dette, les actionnaires récupéreront pour chaque hôtel un revenu égal à 1,5 million d'euros (4 - 2,5)
et la rentabilité de leur investissement ne sera plus que de 3%, au lieu de 15% : en chute de 12 points.
Conclusion : sans dette, ils perdent 6 points de rentabilité; avec dette, ils en perdent 12, et la rentabilité
de leur investissement devient inférieure à ce qu'elle aurait été en l'absence de dettes. La dette amplifie
les variations du résultat d'exploitation de l'entreprise : c'est ce qu'on appelle l'effet de levier lié à
l'endettement. Mais ce levier fonctionne à la hausse comme à la baisse. La crainte de cette baisse
dissuadera donc les actionnaires de pousser l'endettement trop haut. Quant aux prêteurs, ils peuvent
craindre que l'entreprise ne soit pas capable de faire face à ses échéances de remboursement.

Chapitre 2 : La gestion de l’endettement chez les entreprises


L’endettement fait partie des leviers classiques de développement pour une entreprise. Mais,
mal maîtrisé, il peut aussi rapidement devenir un danger et mettre en péril la société. Aussi, il
convient de contrôler habilement les différentes dettes pour en tirer le meilleur. Pour réussir
dans cette démarche, ce chapitre traitera les différentes clés qui permettront de bien gérer
l’endettement d’entreprise.

Section 1 : L’inscription d’endettement est essentielle dans la stratégie de l’entreprise

L’endettement est un recours classique pour les entreprises qui disposent d’opportunités, mais
qui doivent investir. Financer son développement par la dette permet à une entreprise de
soutenir des projets susceptibles d’augmenter le rendement de ses capitaux propres. Avec un
taux de rendement de l’investissement supérieur au coût de l’endettement, l’endettement
permet d’augmenter les revenus d’exploitation. Le rendement des capitaux propres se voit
donc augmenter lui aussi, ce qui permet à l’entreprise de réaliser une bonne opération. À
l’heure actuelle, les faibles taux d’intérêt proposés par les organismes bancaires permettent
d’obtenir un taux de rendement de ces investissements supérieur au coût de l’emprunt.
L’endettement peut donc être une solution intéressante pour les entreprises, mais à condition
que cela s’inscrive dans leur stratégie. Les sommes empruntées doivent être cohérentes avec
le projet de l’entreprise. C’est pourquoi il est nécessaire d’avoir l’aval de l’expert-comptable,
qui pourra s’appuyer sur le prévisionnel financier de la société pour valider le projet.

Section 2 : Diversifier ses financements

Une bonne gestion de l’endettement de son entreprise requiert de diversifier ses financements.


Mieux vaut éviter de placer tous ses œufs dans le même panier, au risque de tout perdre.
Varier les sources de financement permet de réduire les risques, mais aussi de faire jouer la
concurrence entre les banques notamment. Pour obtenir votre prêt, banques et établissements
de crédit auront besoin de la preuve de la stabilité de votre entreprise. Mais si les banques et
les établissements de crédit sont les premiers acteurs vers qui on se tourne généralement, ils
ne constituent pas les seules options. Le financement peut aussi se faire par le biais d’un
autofinancement. Si l’entreprise dispose d’une trésorerie suffisante, elle peut en utiliser une
partie pour s’autofinancer. Autre option pour financer votre projet, le financement participatif
grâce aux plateformes de crowdfunding. Ce financement peut se faire sous forme de don, de
prêt ou d’actions. Enfin, l’augmentation du capital de l’entreprise reste une solution possible.

Section 3 : Se renseigner sur les normes comptables

Les normes comptables permettent de faciliter la compréhension et le contrôle de la


comptabilité d’une entreprise. Pour une bonne gestion de l’endettement d’une entreprise,
mieux vaut les connaître. En effet, il existe des normes comptables sur le plan national et sur
le plan international. En France, ces normes sont décrétées par l’Autorité des normes
comptables (ANC) alors qu’à l’international, c’est l’International accounting standard
board (IASB) qui décide. L’objectif de ces normes est d’harmoniser les marchés financiers
afin de pouvoir comparer les informations des entreprises au sein d’un même pays, voire d’un
pays à l’autre. Le financement — et donc l’endettement — étant un sujet de comptabilité
complexe, il est nécessaire d’être très vigilant et de ne rien laisser au hasard. À ce titre, il
convient alors de s’appuyer sur des spécialistes pour éviter les mauvaises surprises avant de se
lancer dans un financement risqué qui pourrait amener l’entreprise à une situation de
surendettement.

Section 4 : Être rigoureux et observer chaque détail

Le diable se cache dans les détails. Une des clés pour gérer l’endettement de son entreprise
réside dans le fait d’être extrêmement attentif à ces détails. Lors de l’accord d’un prêt
bancaire par exemple, il faut regarder attentivement les clauses imposées par les banques. La
situation sanitaire et les conséquences économiques qui en découlent poussent les
établissements bancaires vers plus de prudence. Les banques sont donc plus regardantes
qu’auparavant sur les conditions d’octroi des prêts, et essaient aussi d’imposer des clauses qui
jouent en la défaveur de l’emprunteur. On peut citer par exemple les conditions de force
majeure que tentent d’imposer certaines banques.

Section 5 : Observer l’évolution du marché

Les taux d’intérêt proposés par les banques demeurent toujours bas. La remontée annoncée de
ces taux n’est toujours pas intervenue. Si la stabilité semble toujours être de mise, la crise
sanitaire a tout de même bouleversé les marchés, et ses effets pourraient se faire ressentir tôt
ou tard. C’est pourquoi il est nécessaire de rester vigilant et de garder en permanence un œil
sur le marché. Même s’il faut rester optimiste, la prudence reste de mise pour gérer
l’endettement de son entreprise.
Partie 2 : Cas pratique (GROUPE ADDOHA )

Chapitre1 : Renseignements à caractère général


Raison social Douja Promotion Groupe Addoha

Représentant légal M. Anas Sefrioui

Capital social 4 025 512 540 Dirhams

Direction Anas Sefrioui : Président

Anas Berrada Sounni : DG

Adresse Km 7, Route de Rabat - Aïn Sebâa Casablanca

Secteur d’activités Immobilier, architecture, urbanisme

Date de création 1988

Section 1 : Principaux Actionnaires


Dès son introduction en bourse, en 2006, le Groupe ADDOHA a fédéré plusieurs références
du marché financier national et international. La pertinence de son business modèle, sa
résilience face aux enjeux du secteur immobilier et sa capacité à développer de nouveaux
relais de croissance ont contribué à construire un capital confiance avec les investisseurs

Section 2 : Historique et activité

Créée en 1988 à l’initiative de son fondateur M. Anas Sefrioui, la société Douja Promotion
Groupe Addoha est spécialisée dans la construction, le financement et la commercialisation de
programmes de logements économiques, de moyen et de haut standing. Depuis sa création et
jusqu’à fin 2016, la société Douja Promotion Groupe compte plus de 383 000 unités réalisées
ou en cours de réalisation, dont 92% réservées aux logements économiques et de moyen
standing et 8% pour le segment haut standing. DPGA doit ses réalisations aux efforts qu’elle
ne cesse d'entreprendre pour répondre, aux plans de la qualité et de la sécurité des logements,
aux attentes de sa clientèle. La certification ISO 9001 (version 2008) de tous les processus en
application au niveau du Groupe de même que l’assurance décennale dont bénéficient les
acquéreurs, sont l’aboutissement concret d’une approche novatrice visant en permanence la
satisfaction des clients. Le Groupe Addoha, inscrit ses plans d’actions dans le cadre des
objectifs fixés par le Gouvernement visant à faire face au déficit structurel du Royaume en
matière d’habitat. C’est ainsi que depuis sa création en 1988, DPGA a réalisé dans le cadre de
conventions signées avec l’Etat plusieurs dizaines de programmes de logements sociaux.

Le déploiement de la Société opéré à partir de 2006 sur 12 villes du Royaume, parallèlement à


la poursuite et à l’accroissement de ses réalisations à Casablanca, lui a permis de consolider sa
part de marché. Par ailleurs, et depuis son introduction en Bourse en 2006, Douja Promotion
Groupe Addoha a conclu plusieurs partenariats avec des opérateurs locaux et étrangers tels
qu’Al Qudra, Somed, CGI et le groupe Jamai pour développer plusieurs projets et par la suite
permettre une diversification sur les segments économique et haut standing à travers plusieurs
villes du Royaume outre Casablanca, dont notamment : Rabat-Salé-Tamesna, Marrakech,
Agadir, Fès, Tanger et Meknès. Dans ce contexte, la Société a noué des partenariats avec
Century 21, CBRE et Jones Lang Lassale, des organismes de commercialisation de renom sur
la scène internationale, en vue de développer et d’optimiser la vente des programmes haut de
gamme auprès de la clientèle étrangère. Il convient également de relever la capacité
innovatrice du Groupe à travers son lancement du Guichet Unique, un outil mis en place pour
faciliter aux acquéreurs l’accomplissement de l’ensemble des formalités liées à l’achat d’un
logement dans un même espace. Le Groupe a également été pionnier dans le domaine des
logements destinés à la classe moyenne par la réalisation de plusieurs programmes de
logements de moyen standing et de villas économiques implantés dans les principales villes
du Maroc. En parallèle, le Groupe a étendu depuis 2009 son activité au segment des
résidences principales de haut standing commercialisé sous la marque Prestigia et dont la
gestion est assurée par une Business Unit créée à cet effet au sein du Groupe. Les
performances commerciales enregistrées au titre de ce segment, dépassant les objectifs, ont
confirmé l’existence au Maroc d’une forte demande confortant le Groupe dans la pertinence
de sa décision d’élargir son champ d’action. Depuis 2013, le Groupe Addoha a lancé des
programmes de logements en Afrique subsaharienne, notamment en Côte d’Ivoire, en Guinée
Conakry, au Cameroun, au Congo Brazzaville, au Niger, au Sénégal et au Mali. Ces
programmes résultent de la signature de conventions et mémorandums avec les
gouvernements respectifs de ces pays.
Section3 : Filiales de Douja Promotion Groupe Addoha
Section 4 : Investissements

Le développement du Groupe ADDOHA en Afrique initié en 2012, s’est renforcé depuis par
le lancement de plusieurs projets dans différents pays, notamment la Côte d’Ivoire, le
Sénégal, la Guinée Conakry et le Ghana. Fort de son succès au niveau national, dans le
développement de projets immobiliers de grande envergure, le Groupe a été sollicité afin
d’accompagner ces pays pour répondre au déficit grandissant en logement. Après
l’accélération du rythme des constructions et des mises en chantiers durant l’année 2017, le
Groupe ADDOHA a augmenté considérablement la commercialisation de ses différents
projets, tout en augmentant le rythme de production. Cette montée en puissance conforte le
Groupe dans sa stratégie de développement dans le continent et confirme le gisement de
croissance que constitue l’Afrique de l’Ouest en matière d’habitat et de logement et son rôle
de relais de croissance pour le Groupe.
Section 5 : Impact de la crise sanitaire covid -19

• Au Maroc

L’année 2020 a été marquée par l’état d’urgence sanitaire lié au COVID-19 et par un
confinement qui a duré plus de 3 mois, ayant impacté l’activité du Groupe par :

 Un arrêt des chantiers pendant les mois d’avril, mai et juin sur tous les projets du
Groupe, ayant provoqué un report du programme des livraisons et par conséquent
de la constatation du chiffre d’affaires ;
 Une fermeture des bureaux de vente durant près de trois mois, impactant fortement
le niveau des préventes ;
 Une fermeture pendant près de deux mois des études notariales, entraînant un arrêt
de la signature des contrats de vente définitifs.

• En Afrique de l’Ouest

 La production n’a pas subi d’arrêt mais a connu un ralentissement durant le second
trimestre en raison du couvre-feu et des mesures sanitaires limitant les heures de
travail.
 L’activité commerciale n’a pas été impactée significativement et la dynamique
commerciale que connaît le Groupe en Afrique de l’Ouest s’est confirmée en 2020.
Face à cette situation, le Groupe a mis en place les mesures nécessaires pour
assurer la continuité de ses activités, préserver au maximum l’emploi et faire face
à ses engagements, tout en veillant à maîtriser le niveau d’endettement. Le Groupe
a fait preuve d’une réelle résilience grâce à ses fondamentaux solides et à tous les
efforts qu’il a déployés pour maîtriser sa situation financière.

Chapitre 2 : Analyse des principaux indicateurs financiers

Section1 : Indicateurs de resultat

• Chiffre d’affaires : Le chiffre d’affaires en 2020 a connu une baisse de 66%


par rapport à l’année 2019. Cette baisse est due aux effets de la crise sanitaire liée au
COVID-19 qui a engendré un décalage de production après l’arrêt des chantiers.

Chiffre d’affaires par Business Unit :

Chiffre d’affaires par Région :


La contribution des pays de l’Afrique de l’Ouest au chiffre d’affaires consolidé du Groupe a
nettement augmenté en 2020 :

Marges et résultats :

• Marge brute :

La marge brute se maintient à un niveau de 18% au 31 décembre 2020 contre 23% au 31


décembre 2019. Cette baisse est expliquée par le mix produit qui a été moins favorable en
2020 qu’en 2019 malgré la contribution positive des filiales africaines.

• Résultat Net Part du Groupe :

L’impact des provisions pour dépréciation des terrains en 2020 a été atténué par la
contribution favorable des filiales de l’Afrique de l’Ouest.

Le RNPG retraité de ces dépréciations serait de 291 MMAD.


Section 2 : Indicateurs de la situation financière

Dans ce contexte économique difficile, le Groupe a veillé à poursuivre sa politique de gestion


visant à maitriser son BFR, consolider ses fondamentaux financiers et respecter son plan de
désendettement. Malgré les provisions passées en 2020, les capitaux propres consolidés
demeurent à un niveau de près de 10 Md MAD.

• Cash flow :

Le Groupe a pu dégager un Cash-flow d’exploitation positif de près de 208 M MAD malgré


le resserrement de liquidité et la baisse des encaissements. Ceci a été réalisé grâce à la
maitrise du BFR et des décaissements non opérationnels.

• BFR :

Le BFR a connu une baisse importante de 1.3 Md MAD en 2020 :

• Endettement net :

L’endettement net du Groupe s’est réduit à 4.8 Md MAD à fin décembre 2020 contre 5.2 Md
MAD à fin décembre 2019.

 Endettement net = Dettes financières + trésorerie passif - trésorerie actif -


Valeurs mobilières de placement
 Le ratio d’endettement net « Gearing » :

grâce à la politique de désendettement et d’optimisation des dépenses. Le Gearing reste


largement maitrisé à un niveau de 32.6%.

 Gearing ou taux d’endettement net = dette nette / capitaux propres

Section 3 : Plan stratégique PRIORITE AU CASH « PAC2020 »

Le Conseil d’Administration de Douja Promotion Groupe Addoha s’est réuni le 22 décembre


2017, sous la présidence de Monsieur Anas SEFRIOUI, afin d’approuver le nouveau plan
stratégique 2018-2020, et dont le but destiné à désendetter le groupe et à augmenter sa
capacité à générer du cash.

“ Après 3 années de rigueur nécessaire, le Groupe ADDOHA entre ainsi dans une nouvelle
étape de son développement. C’est une ère de consolidation des acquis qui s’annonce pour le
Groupe, et un nouvel envol qui puisera sa force dans un développement à la fois ambitieux et
maîtrisé. En guise de feuille de route, le Groupe lance un nouveau plan stratégique que nous
avons nommé PRIORITE AU CASH 2020.Tirant les enseignements de ses expériences
passées, la génération de cash demeurera la priorité N°1 du Groupe. Parallèlement, l’ambition
de ce nouveau plan est d’accélerer le développement des relais de croissance, le Moyen
Standing et l’Afrique Subsaharienne, nos deux leviers forts pour préparer l’avenir. ”

MONSIEUR ANAS SEFRIOUI, PDG


La nouvelle vision du Groupe “Consolider les acquis, développer les relais de croissance et
établir un leadership régional” repose sur 3 principales ambitions :

Afin de mettre en œuvre ses ambitions, le Groupe s’est fixé 8 objectifs majeurs e l’une de ces
objectifs :

 Maintenir un gearing inférieur à 30% sur la période

Pour atteindre cet objectif, le groupe capitalisera sur une génération de cash flow suffisante
pour poursuivre le désendettement à un rythme de 500M MAD par an.

Addoha annonce vouloir assainir son haut de bilan et booster sa trésorerie, mais pour y
arriver, le promoteur immobilier marocain propose de faire une pause dans la croissance, de
réduire sa production et de se concentrer sur la liquidation de son lourd passif.
Conclusion :
L’objectif de notre travail de recherche était de décrire et de traiter les variables explicatifs de
l’endettement des entreprises ainsi que sa gestion. Afin d’y répondre, nous avons présenté,
dans notre première partie, un survol décrivant les facteurs qui expliquent l’endettement chez
les entreprises en les classant comme ceci : combler un besoin de financement, expliquer
pourquoi le recours à la dette à la place des fonds propres est avantageux et la définition de
l’effet de levier et sa relation avec l’endettement des entreprises.

Nous avons accumulé et orienté notre recherche en mobilisant comme solution liée à la
gestion de cet endettement en proposant cinq clés : l’inscription de l’endettement est
essentielle dans la stratégie de l’entreprise, diversifier ses financements, se renseigner sur les
normes comptables, être rigoureux et observer chaque détail ainsi qu’observer l’évolution du
marché.

Dans la deuxième partie de notre rapport, nous avons présenté le contexte de notre recherche.
Il s’agit d’un cas pratique concernant Le GROUPE ADDOHA afin d’approcher le théorique
au pratique.

La dette fait partie intégrante de la vie de l’entreprise, elle est à la fois un moyen de
développement au travers des possibilités d’action qu’elle offre (investissement, financement
du BFR, R & D, innovation …) et un danger pour les entreprises qui ne parviendraient pas à
maîtriser son endettement. Chaque entreprise suit une stratégie différentes et parfois quelques
entreprises recourent à la même stratégie pour mieux gérer son endettement tout cela nous
mène à une autre problématique qui se pose : Quelle démarche suivent les entreprises
lorsqu’elles n’arrivent pas à gérer son endettement ?
Bibliographie :
https://www.leblogdudirigeant.com/lendettement-benefique-nefaste-lentreprise/

Laurent Batsch, professeur de gestion à l'université Paris-Dauphine | Alternatives


Economiques n° 244 - février 2006

https://www.lebonexpertcomptable.com/blog/2014/05/26/les-fonds-propres.html20liquidation
%20de%20l'entreprise.

https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/entreprise/gestion-et-comptabilite/effet-de-
levier/

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