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ET STRUCTURE DU CAPITAL:
UNE APPROCHE CLASSIQUE
Réalisés par :
RABIA MAARID
RIDOUANE ELHOUSSNI
HAFSA EL BASRI
DR. MUSTAPHA BENGRICH
KHADIJA DAMOUN
PLAN
INTRODUCTION
CONCLUSION
INTRODUCTION
Le financement constitue l’une des grandes contraintes que les entreprises innovantes doivent affronter. Il
conditionne largement leur viabilité et leur développement et détermine fortement leur politique
d’investissement et de croissance. Et à ce niveau, diverses sources de financement sont à la disposition de
l’entreprise ayant chacune leurs spécifiés, conditions, avantages et limites.
Avoir une structure du capital adéquate peut améliorer la performance, ce qui permet d’assurer une bonne
gestion de l’entreprise, et par conséquent, créer de la valeur.
Pour cette raison que la recherche d’une structure financière optimale constitue un problème central dans la
théorie financière. En effet, les travaux de Modigliani et Miller en 1958 constituent le point de départ d’une
réflexion profonde sur la question de l’existence d’une structure financière optimale et ses déterminants.
01
LA STRUCTURE FINANCIÈRE :
GÉNÉRALITÉS
1. LA STRUCTURE FINANCIÈRE :
Dettes
La structure de financement =
CP
Le choix entre augmentation des fonds propres et augmentation de
l 'endettement dépend essentiellement des caractéristiques de chacune de ces sources de
financement.
La question alors est de déterminer s'il existe une structure de financement optimale pour
l’entreprise ?
Minimise le
coût global
du capital
Maximise la
valeur de
l’entreprise
La structure
optimal du
capital
➔ la capacité de remboursement :
Les créanciers mesurent également la capacité de remboursement de l’entreprise afin de
pouvoir répondre à la question : « En combien d’années l’entreprise peut-elle rembourser ses
dettes financières si elle consacre la totalité de sa capacité d’autofinancement à cette fonction ?
» Le ratio à examiner dans ce cadre est le suivant :
DF
la capacité de remboursement =
CAF
1.1 les contraintes pesant de la structure financière :
➔ l’indépendance de l’entreprise vis à vis ses créanciers :
La première contrainte imposée par les créanciers financiers concerne l’endettement
maximal qui ne doit pas dépasser le montant des capitaux propres de l’entreprise. Dans le
cas contraire, les prêteurs supportent l’essentiel des risques par rapport aux propriétaires de
l’entreprise, car plus l’endettement est élevé, plus le risque de défaillance est important.
DF
l’indépendance financière =
CP à payer, et si jamais le
Plus l’entreprise est endettée plus aura des charges financières
résultat et en particulier le résultat d’exploitation diminue, l’entreprise peut avoir donc des
difficultés pour payer ses charges financières. Et dans ce cas-là que les créanciers vont
prendre le pouvoir en mettant la pression sur les futures décisions de l’entreprise.
1.1 les contraintes pesant de la structure financière :
➔ la rentabilité des Capitaux propres:
La rentabilité financière est le rapport entre le résultat que peuvent se partager les
actionnaires sur les fonds qu’ils laissent à disposition de l’entreprise. Et dans le cadre du
diagnostic financier et économique de l’entreprise, nous avons vu que la rentabilité
financière peut être améliorée lorsque l’entreprise recourt à l’emprunt plutôt qu’aux
capitaux propres, à condition que sa rentabilité économique soit supérieure au coût de
l’endettement, il s’agit donc de l’effet de levier financier.
L’indépendance
financière L’endettement
Si l’entreprise
Si l’entreprise fait recourir à
fait recourir à ses fonds
l’endettement le recours à l'endettement propres
entraîne des charges Les capitaux propres sont
rémunérées par les dividendes
financières (intérêts), ce qui distribuées aux actionnaires.
permettait de réduire le (rémunération contractuelle et
résultat comptable de indépendante du résultat de l’e/se)
l'exercice.
Résultat de l’exercice
BPA =
Nombres des actions
Pour la structure financière qui est basée sur l'endettement, il agit défavorablement sur le
résultat et par conséquent sur le nombre d'actions.
(plus d’endettement = plus de charges financières = diminution de résultat comptable )
Pour la structure financière qui repose sur les fonds propres (augmentation de capital),
seuls le nombre d’actions qui seront impactées.
1.2 Incidence de la structure financière sur des
indicateurs comptable :
➔ Incidence sur le Seuil de rentabilité :
Le seuil de rentabilité ça mesure le chiffre d’affaires que l’entreprise doit réaliser pour
commencer à faire des bénéfices.
Charges fixes
SR =
Taux de marge sur coût variable
Le coût de la dette (les intérêts) est assimilé comme étant un coût fixe car il n’est
pas proportionnel au chiffre d’affaires et donc on peut dire que l’endettement joue
défavorablement sur le seuil de rentabilité.
(plus d’endettement = plus de charges fixes = augmentation de SR )
2. La valeur de l’entreprise :
La valeur d'entreprise est assimilable à la valeur de l'actif économique de cette société.
Elle est estimée à partir de la valeur de ses capitaux propres additionnée à sa dette
financière nette.
La formule :
03 Les salariés
●
rémunérations.
●
Ils surveillent la solvabilité de la firme (niveau de
liquidité).
Ils peuvent proposer d'autres services (conseil, etc.)
05 Les fournisseurs ●
terme.
Ils souhaitent un volume de commandes constant à
long terme.
06 Les clients
●
bas.
18
LA STRUCTURE DU CAPITAL DANS UN MONDE PARFAIT
La théorie financière a identifié plusieurs objectifs pour l'entreprise, les dernières décennies
l'attention a été centrée sur la maximisation de la richesse des actionnaires et donc, la
création de valeur.
Ce sujet a fait l’objet de nombreuses controverses qui se sont divisées entre les classiques
qui stipulent qu’en tenant compte de l’effet de levier de l’endettement, il existe une structure
financière qui maximise la valeur de la firme en minimisant son coût, et entre les néo-
classiques, dont les pioneer sont Modigliani et Miller, qui montrent dans leur travaux de
1958 que les choix financiers d’une firme n’affectent pas sa valeur et le coût du capital est
complètement indépendant de la structure financière.
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la théorie traditionnelle
Cette théorie a précédé toutes les autres théories en matière de structure financière.
RE < I RE > I RE = I
➔ Crédit-Bail
Le coût du capital est donc le coût des ressources engagées par l’entreprise dans son activité , il
correspond au coût moyen pondéré des dettes et des fonds propres (CMPC)
CMPC c’est le taux obtenu en faisant la moyenne pondérée , du coût des différentes sources de
financement de l’entreprise
C D
CMPC = Rc x + Rd ( 1 – T ) x
C+D C+D
Est un indicateur qui mesure constitue la référence à partir indique le coût moyen pondéré
le taux de rendement exigé par de laquelle les entreprises par rapport au poids de la
les actionnaires et les prennent leur décision dette et par rapport aux
obligataires d’une entreprise d’investir exigences des actionnaires
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principe de la théorie du bénéfice net ( David Durand 1952 )
● Chaque source de financement, peut être considérée comme étant indépendante de
la structure financière mise en œuvre. En cas d’inégalité entre les coûts des
diverses ressources utilisées, l’entreprise doit maximiser la part accordée à la
ressource la moins coûteuse, c’est à dire les dettes
La représentation graphique de la théorie
La théorie du bénéfice net suppose que :
le coût des dettes (Kd) est constant par rapport à la structure financière L.
le coût des capitaux propres (Kc) est également constant par rapport à L.
Les critiques de la théorie du bénéfice net :
END ED
Résultat économique RE RE
Charges d’intérêt / ID
Résultat net RE RE - ID
Revenus distribués:
• Actionnaires RE RE – ID
• créanciers / ID
Les revenus obtenus sont identiques dans les deux cas. Pour les auteurs cela est une évidence: la
valeur d’un actif est la même ,que ce dernier soit financé par endettement ,par capitaux propres ou par
un mélange des deux.
Conclusion de la première proposition :
Le taux de rendement exigé sur les fonds propres ,soit le coût des fonds propres d’une
entreprise endettée(KE),est égal au taux de rendement d’une entreprise non endettée(ce taux
correspond au taux de rendement sur les actifs) auquel s’ajoute une prime de risque qui
correspond au terme suivant :
le modèle de Modigliani et Miller développé dans leur premier article de 1958 a été la
remise en cause progressive de l’hypothèse de perfection des marchés financiers a
permis l’introduction de la fiscalité, des coûts de faillite et de l’asymétrie
d’information, on parle ici sur le cas de monde imparfait .
La prise en compte de la fiscalité :
Modigliani et Miller (1963) ont été les premiers à amender leurs conclusions et ceci
en intégrant les taxes sur les firmes dans leurs modèles. Ils montrent que dans un
univers caractérisé par l'existence d'un impôt corporatif et l'absence d'un impôt
personnel, il est mieux pour la firme de s'endetter pour profiter des économies
d'impôts dues à la déductibilité fiscale des charges des dettes.
Plus une firme s’endette, plus elle augmente ses difficultés financières et donc ses
chances de survie sont compromis.
Types de Coût de
faillite
David Durand 1952 Effet de levier Favorise l’endettement et accroit la valeur de la firme
Modigliani et Miller 1958 Perfection des marchés Favoriser l’endettement et accroit la valeur de la firme
Modigliani et Miller 1963 Imposition des entreprises Favoriser l’endettement et accroit la valeur de la firme
Miller 1977 Imposition des personnes physiques Défavorise l’endettement et n’affecte pas la valeur de
la firme
L'objectif de toute entreprise est d'atteindre la croissance et l’avancement, pour cela, elle doit bien
façonner les politiques qui permettent d'atteindre cet objectif, y compris la politique financière qui est
considérée comme l'un des aspects les plus importants que l’entreprise cherche à suivre et à rationnaliser.
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