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Baryala
NIVEAU D’ETUDE :
SEMESTRE 3 GOUPES A&B
LICENCE FONDAMENTALE :
SCIENCES ECONOMIQUES ET GESTION
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Résumé du cours de comptabilité analytique Professeur E.Baryala
Contenu :
Bibliographie ou références
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Résumé du cours de comptabilité analytique Professeur E.Baryala
Il fut un temps où les entreprises se préoccupaient peu de leurs coûts, la priorité était
ailleurs, produire à tout prix en quantités suffisantes pour satisfaire la demande. Ce temps là
est révolu. Les entreprises ont pu mettre en œuvre des équipements et des outils de production
modernes et productifs, qui leur ont permis d'inonder les marchés, à tel point qu'elles
n'arrivent plus à écouler toute leur production. Parallèlement, le consommateur est devenu
capricieux et exigeant à la fois sur la qualité et le prix avec des besoins sans cesse variés.
Le sens du pouvoir a été inversé. L'entreprise ne peut plus vendre n'importe quoi au
prix qu'elle veut, elle doit produire ce que le client demande, avec les attributs, la qualité et les
prix que lui imposent le marché et la concurrence (exp: Tél mobile).
Cette évolution n'a fait que s'accentuer ces dernières années, sous l'effet de la
mondialisation et de la globalisation des marchés. Pour être compétitive, l'entreprise doit
s'adapter aux conditions du marché en offrant des produits et des services qui à qualités
comparables, doivent être sans cesse moins chers que ceux de la concurrence à l'échelle
internationale et pas seulement nationale.
Pour cela, elle doit mettre à niveau sa gestion, en mettant en place un contrôle de
gestion moderne lui permettant de maîtriser ses coûts. La CA ou la gestion des coûts est une
étape importante pour mettre en place un contrôle de gestion efficace.
La comptabilité générale est historiquement la 1 ère apparue dans les organisations. Elle
s'est développée avec le temps et a donné lieu à plusieurs systèmes selon les pays. Au Maroc,
le PCG des entreprises existant est celui de 1992, il est entré en vigueur à partir de 1994.
Avant cette date on se réfère au PCG français de 1982 et avant au plan de 1957.
La CA a vu le jour au début du XX siècle et c'est après la 2ème guerre mondiale que
sa pratique va se généraliser dans les entreprises modernes.
Que signifie la CA?
Quels sont ses objectifs et ses principes ?
Quelle relation existe-il entre la CG et la CA?
Quelles sont les conceptions existantes en matière de CA?
….etc
Tels sont les points que nous allons aborder dans ce chapitre.
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1) Définition et objet de la CA
La CA est une suite logique de la CG. En fait, elle n'est pas une discipline différente
de la CG. Il n'y a pas deux comptabilités mais simplement deux formes d'application d'une
même technique dont chacune se propose de fournir des informations, pour répondre à des
questions différentes, posées dans le cadre de responsabilité et dans une perspective
différentes.
Au lieu de rechercher les informations relatives à l'entreprise considérée en tant que
cellule économique constituant pour l'extérieur un système, nous allons examiner les choses
de l'intérieur, au niveau des sous-systèmes pour comprendre et pour agir.
En effet, la connaissance du résultat global (fournit par la CG), l'interprétation des
conditions où il a été acquis, l'étude de son évolution…etc. ne sont pas toujours suffisantes.
Nous savons que la CG, au moins sous une forme simple représente d'abord une obligation
légale et peut devenir en plus un instrument de gestion (exploiter les documents).
Avec la CA, nous rencontrons une technique qui se veut fondamentalement un moyen
de contrôle et de prise de décision c-à-d un instrument de gestion proprement dit. Elle n'est
pas obligatoire. Elle n'est pas tenue pas toutes les entreprises. Quand elle est utilisée, c'est
exclusivement pour un besoin de meilleure gestion.
La CA est donc un outil de gestion qui fournit des informations de nature à éclairer les
prises de décisions. La CA d'exploitation est un système de traitement de données dont les
objectifs essentiels sont les suivant:
Connaître les coûts des différentes fonctions de l'entreprise (fonction
approvisionnement, fonction technique ou de production, fonction
commerciale ou de distribution.
Permettre d'évaluer certains éléments du bilan de l'entreprise (stock de
produits, encours de production, immobilisation produite…).
Expliquer les résultats après calcul des coûts et services et leur comparaison
aux prix de vente.
Dans le domaine de la gestion budgétaire, la CA permet d'analyser les écarts
entre les prévisions de charges et de produits (coûts préétablis et budgets et les
charges et produits réels.
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2)-La CA permet l'analyse des charges et leur contrôle. En effet, pour arriver au prix
de revient, il a fallu faire le décompte de tous les coûts constitutifs. Par conséquent, on peut
suivre l'évolution des charges et on peut ainsi s'apercevoir qu'à certaines périodes les charges
ont augmenté de façon anormale, ce qui nous permet de déceler les anomalies et de diminuer
les coûts.
3)-La CA permet de déterminer la valeur des stocks. On a constaté en CG qu'au
moment de l'établissement du bilan se pose un grand problème: Quelle valeur donner aux
stocks? Cette valeur dépend elle même de plusieurs facteurs: les variations de prix, les coûts
d'achat, le coût de production …etc. Toute différence d'évaluation des stocks en fin d'exercice
risque d'entraîner des + ou moins values fictives au niveau du bilan. Comment apprécier la
valeur des produits en cours. Si on ne connaît pas les charges qui ont été intégrées dans ces
produits ?
Mais l'objectif prioritaire de la CAE est l'établissement du prix de revient-les autres
éléments sont secondaires- la connaissance du prix de revient est ultime pour préparer la
décision. La CA est un outil de travail fondamental pour l'analyse de l'exploitation. Combien
d'artisans, de commerçants, d'entreprises ne connaissent pas le prix de revient exact de ce
qu'ils vendent.
Exemple 1:
L'entreprise "Farah" de transport urbain exploite deux lignes de bus. Les éléments de
son exploitation pour l'exercice 2001 sont les suivants:
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Travail à faire:
1) Dégager le résultat de l'exercice
2) Déterminer la ligne la plus rentable pour l'entreprise.
Solution :
1) Calcul du résultat de l'exercice:
CPC simplifié en 1000 dh
Charges Montant Produits Montant
Achat consommés de matières 80500 Ventes de biens et services 197000
(carburant)
Autres charges externes 37000
Impôts et taxes 5200
Charges de personnel 32000
Amortissements 12100
Résultat de l'exercice (Bénéfice) 30200
Total 197000 Total 197000
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Exemple 2 :
Une entreprise a reçu et réalisé deux commandes. Pour la première, elle a encaissé
1800dh, a utilisé 300 Kg de matière première et il a fallu 15 heures de main d'œuvre. Pour la
seconde, elle a encaissé 1700dh, a utilisé 200 Kg de M1ère et il a fallu 25 heures de mains
d'œuvre.
Le compte d'exploitation générale simplifié de cette activité est le suivant:
Les amortissements sont à répartir de façon égale entre les deux commandes.
Travail à faire: Déterminer le résultat relatif à chaque commande.
De la notion de charges et résultat d'exploitation, il faut passer à celle de coût, prix de
revient et bénéfice pour l'une et l'autre commande.
Commande n°1 Montant Commande n°2 Montant
Prix de revient (ch consommées) 1600 Prix de revient (ch consommées) 1400
Matières premières: Matières premières:
300Kg à 4 dh 1200 200Kg à 4 dh 800
Main d'œuvre: Main d'œuvre:
15 h à 20 dh 300 25 h à 20 dh 500
Amortissement: Amortissement:
50% (200) 100 50% (200) 100
Prix de vente 1800 Prix de vente 1700
Bénéfice (1800-1600) 200 Bénéfice (1700-1400) 300
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◊ Mais en outre, elle met en évidence des notions importantes; on connaît maintenant
le prix de revient de chaque commande (1600; C1/ 1400; C2) et surtout le bénéfice réalisé sur
chacune d'elle (200; C1/ 300; C2).
Buts de la comptabilité de gestion et décisions dépendantes :
2) Relation entre la CG et la CA
La CA et la CG sont complémentaires et interdépendantes. En effet,
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La CA doit être destinée à tous les décideurs de l'entreprise quelle que soit leur
position hiérarchique. Ajoutons que des tiers peuvent disposer de cette information. La CA
doit permettre d'obtenir des informations rapidement. Entre la précision de l'information et la
rapidité d'obtention, c'est ce dernier élément qui doit être privilégié.
La CA est une étape vers la mise en place d'un contrôle de gestion. Elle doit permettre
d'attribuer des responsabilités, par la fixation d'objectifs en termes de profits, de coûts, ou
d'investissement qui seront régulièrement comparés aux réalisations afin de dégager des écarts
et de prendre les mesures correctives qui s'imposent. Le CG doit être perçu comme une
véritable vérification, pour une meilleure maîtrise de la gestion et non comme contrôle
sanction.
La CA n'est pas soumise à une règle rigide mais elle est adaptable aux besoins de chacun et à
l'évolution de l'entreprise. Elle est conçue pour être évolutive et non figée.
*Champ d'application :
Le calcul d'un coût ne concerne pas que les produits. D'autres regroupements sont
envisageables, dans la mesure où ils sont utiles à la gestion. Le plan comptable général
propose quelques regroupements:
►Coûts par fonction: Il s'agit de regrouper les charges qui concernent telle ou telle fonction
de l'entreprise (produits, distribution, administration ….). Il est possible de regrouper les
charges relatives à une sous fonction: étude, fabrication, vente, après-vente…
►Coûts par moyen d'exploitation: Il est possible de calculer le coût d'utilisation ou de mise
en œuvre d'un moyen d'exploitation: magasin, usine, atelier…
►Coûts par produits ou par stade d'élaboration d'un produit: Il s'agit de calculer le coût du
produit intermédiaire, le coût du produit fini…
►Coûts par responsabilité: Il s'agit de rattacher les charges à chaque niveau de l'organisation
afin d'identifier les responsabilités (chef de produits, chef d'atelier…)
►Autres champs d'exploitation: coûts par région, coûts par groupe de clients.
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*Contenu :
En fonction de l'information désirée par les dirigeants et les objectifs poursuivis, les
coûts peuvent être calculés en retenant les charges en totalité (coût complet) ou en partie (coût
partiel) pour une période déterminée.
Un coût peut contenir l'ensemble des charges de la CG sans au avec modification. Les
retraitements éventuels se justifient du fait des déformations introduites par le droit ou par les
principes comptables.
Un coût complet contient l'ensemble des charges le concernant.
Il est dit économique lorsque les charges de la CG ont été retraitées.
Il est dit traditionnel lorsque les charges de la CG n'ont subi aucun retraitement.
Un coût partiel ne contient qu'une partie des charges le concernant par exp: les charges
variables qui varient avec l'activité ou les charges qui sont directement liées au produit.
Un coût partiel est économique lorsque les charges de la CG ont été retraitées.
Il est dit traditionnel dans le cas inverse.
*Moment de calcul :
Le moment de calcul du coût peut être antérieur (coût préétabli) ou postérieur (coût
constaté ou réel) à la période considérée.
La CA permet non seulement de déterminer les coûts postérieurement aux faits qui
les ont engendrés, mais encore antérieurement à ces faits à l'aide d'hypothèses appropriées. Il
y a lieu de distinguer:
Les coûts constatés: ces coûts sont calculés postérieurement aux faits qui les ont engendrés.
Ils permettent notamment d'établir des comparaisons avec ceux des périodes de calcul
précédentes. Ils sont aussi désignés par les coûts réels.
Les coûts préétablis: ces coûts sont calculés antérieurement aux faits qui les ont engendrés.
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La comparaison des coûts préétablis et des coûts constatés fait apparaître des écarts
qui ont parfois plus de signification que la connaissance des coûts eux-mêmes pour la gestion
de l'entreprise.
Responsabilité
Contenu D générale, commercial, Tech…
champ
CV
d'application Activité d'éxploitation
CD
Vendue, produit fini, semi-fini…
CCT
CCE
Autres
CV : coût variable
CD : coût direct
CCT: coût complet traditionnel
CCE: coût complet économique
Coût préétabli
Norme, objectif, prévision, coût standard, budget, devis…
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Dans une Ese industrielle, le réseau des différents coûts est généralement le suivant :
La composition des coûts montre la nécessité de classer les charges par nature de la CG
(autres que le prix d’achat des Mr 1ère) en charges par fonctions : approvisionnement,
production, distribution. Les charges des fonctions communes à plusieurs activités (gestion du
personnel, adm, fin, gestion du matériel…) sont réparties entre les fonctions principales ci-
dessus suivant des clés de répartition appropriées.
La 1ère étape consiste donc à déterminer le coût d’achat des Mr achetées. Le coût d’achat est
constitué du prix d’achat des Mr et de l’ensemble des dépenses d’approvisionnement
encourues( frais de transport, de douane, frais du personnel affecté au service achat, frais de
fonctionnement du service achat...etc.).
Le coût de production est constitué du coût d’achat des Mr et composants consommés et des
charges de fabrication encourues (salaires, amortissement, énergie…etc.).
Le coût de revient est constitué du CP° et des dépenses de commercialisation et de
distribution (publicité, commissions, frais de déplacement, transport…).
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Cependant, la mesure des coûts de revient n’est pas une chose facile. Plusieurs
difficultés surgissent. Ainsi se pose la question des charges à intégrer pour effectuer les
calculs nécessaires.
Pour atteindre les objectifs de la CA, il convient de retenir les charges et les produits
de la comptabilité générale qui seront analysés dans une optique économique. On détermine
de cette façon les charges à prendre en compte en CA.
Trois corrections s’avèrent nécessaires pour déterminer le coût complet économique :
1 : éliminer les charges non incorporables ;
2 : ajouter les charges supplétives ;
3 : incorporer certaines charges pour un montant différent de celui de la CG (charges
calculées de substitution).
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a) Rémunération de l’exploitant :
Dans l’entreprise individuelle, l’exploitant n’a pas de salaire, il est rémunéré par les
bénéfices. Sa rémunération ne constitue pas une charge pour la CG.
Dans l’entreprise sociétaire, les organes de direction, le PDG sont des salariés et leurs salaires
sont enregistrés dans les charges. Il donc normal pour avoir un prix de revient significatif et
pour pouvoir comparer des entreprises à structures juridiques différentes d’ajouter aux
charges de la première une somme représentant conventionnellement la rémunération de
l’entrepreneur.
Exp :
Un ingénieur exploitant une entreprise individuelle peut inclure dans ses coûts mensuels une
charge fictive de 6000 dh (salaire perçu par un collègue travaillant dans une société
concurrente).
b) Rémunération des capitaux propres
La rémunération des capitaux propres constitue du point de vue comptable une charge
qui doit figurer dans le calcul des coûts. Cette rémunération est prise en compte quelle que
soit la nature des capitaux : fonds propres ou ressources empruntés. En effet, les capitaux
étrangers (crédits) conduisent au paiement d’intérêts enregistrés en CG, alors que les capitaux
propres ne sont rémunérés que par le bénéfice s’il y’en a.
Cependant, pour le calcul des coûts, la CA inclut les charges d’intérêts supportés
théoriquement sur les capitaux propres afin de rendre possible la comparaison entre les
entreprises qui empruntent et celles qui font appel uniquement à leur capitaux propres.
Exp :
Extrait du bilan d’une entreprise individuelle au 31/12/N : Capitaux propres 100000
Au tx de 10% l’an, l’intérêt annuel théorique des capitaux propres est de : 100000 x 10% =
10000 dh.
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Exemple :
Une machine de valeur d’origine 100000 dh acquise le 2/1/90, est amortissable au taux
constant de 10%. Au 31/12/99, elle est complètement amortie. Au cours de l’exercice 2000,
cette machine est encore en service. Au titre de l’exercice suivant mais aucune annuité
d’amortissement n’est enregistrée en CG.
Au 31/12/2000, le chef d’entreprise évalue cette machine à 15000 dh (valeur actuelle). Elle
sera remplacée après 2 ans d’usage. Le montant de l’annuité pour charge d’usage à inclure
dans les coûts de la CA au titre de l’exercice 2000 est de 15000 /2 = 7500dh
Différence d’incorporation sur amortissement: 7500 – 0 = 7500
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CG CA Différence
En conclusion les charges de la CA sont finalement celles retenues pour déterminer les coûts
de revient. Charges non incorporables en moins, charges supplétives en plus, représentent les
différences d’incorporations qui permettent de passer de la CG à la CA et de faire coïncider
les résultats des deux comptabilités.
Charges CA application :
Application 1 :
Les charges du premier semestre 2001, extraites de la comptabilité générale, s’élèvent à
1446500dh, y compris 41000dh de charges non incorporables. Par ailleurs, il y a lieu de tenir
compte d’une rémunération mensuelle de l’exploitant de 4000dh.
TAF : calculer les charges de la comptabilité analytique pour le 1 er semestre 2001.
Application 2 :
Pour l’exercice 2001, le total des charges de la CA d’une Ese est de 5614000dh.
Informations complémentaires :
Rémunération du travail de l’exploitant : 15000dh par mois ;
Charges non courantes : 70000dh ;
Rémunération des capitaux propres (800000dh) : 12% l’an ;
Charges d’exploitation non incorporables 13200dh
TAF : retrouver le montant des charges de la CG.
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Application 3 :
Avant d’arrêter la CA du mois de mars, le comptable de l’entreprise Meuble Maroc
s’interroge sur les charges à retenir. Les questions suivantes le préoccupent :
1. Le 5 mars, un incendie a détruit l’entrepôt de matières premières dont la valeur nette
comptable s’élevait à 150000dh. La compagnie d’assurance après consultation ne
remboursera que 120000dh.
2. La constitution récente de la société a entrainé des frais s’élevant à 20000dh (frais
d’enregistrement, actes notariés…etc.).
3. La machine utilisée pour le moulage a coûté 120000dh et sa durée de vie est estimée à
5 ans. Achetée au début de l’année, cette machine bénéficie de l’avantage fiscal de
l’amortissement dégressif (soit la possibilité d’amortir 40% du coût d’acquisition).
4. Meuble Maroc a été constituée sous forme d’une société anonyme. Le salaire du PDG,
Mr Alami, figure au compte charges de personnel 15000dh/mois.
5. Lors de la constitution de la société, Mr Alami a hésité entre :
i. faire un apport en capital de 1000000dh avec l’aide de ses associés.
ii. limiter l’apport en capital à 500000 et emprunter 500000dh auprès
d’une banque au taux de 8%.
Il a retenu cette dernière solution.
6. L’entreprise a payé en janvier 12000dh de primes d’assurance pour l’année.
7. La taxe professionnelle sera payée fin novembre. Le montant ne sera connu qu’au
début novembre.
8. Les livraisons sont effectuées par une camionnette achetée d’occasion. Il faut prévoir
des frais d’entretien et des réparations fréquentes.
TAF : doit-on retenir dans le calcul des coûts toutes ces charges ? si oui pour quel montant ?
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L’incorporation des frais aux coûts ne se fait pas de la même façon. En effet, on distingue
deux catégories de charges : directes et indirectes. Cette distinction est fondamentale dans la
mesure où elle commande les modalités du traitement des coûts.
Les charges directes :
Elles se rapportent, sans calcul préalable, au coût d’un produit ou d’une activité déterminée.
On les affecte en totalité à ce coût. L’affectation constitue l’opération d’inscription directe de
la charge aux coûts.
Exemple :
Dans une usine, le salaire des ouvriers du groupe montage des armoires métalliques est une
charge directe par rapport au coût de production des armoires métalliques.
Parmi les charges directes, on distingue en général :
- les matières et les fournitures qui entrent dans la composition des produits fabriqués.
- La main d’ouvre directe c.-à-d. les frais de personnel qui concernent sans ambiguïté le
produit fabriqué ou le service rendu.
Les charges indirectes :
Ce sont des charges communes à plusieurs produits ou à plusieurs activités. Il n’est pas
possible de les affecter directement aux coûts, cela nécessite des calculs préalables pour les
répartir.
Nous traiterons dans ce qui suit deux catégories de charges directes : les matières et la main
d’œuvre directe.
Distribution
Production
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1-1-2) Classification :
On peut distinguer deux catégories : les produits fabriqués et les produits achetés.
Produits achetés :
- Les marchandises : représentent tous les biens que l’entreprise achète pour les
revendre en l’état, sans transformation ni intégration à d’autres biens produits.
- Les matières premières : sont des objets, matières ou fournitures acquis par
l’entreprise et destinés à être incorporés aux produits fabriqués ou traités.
- Les matières et fournitures consommables : sont constituées par tous les biens,
matières ou fournitures acquis par l’entreprise, qui concourent par leur consommation
au premier usage ou rapidement d’une manière indirecte à la fabrication, au traitement
ou à l’exploitation sans entrer dans la composition des produits fabriqués.
- Les emballages : sont les produits ou marchandises livrés à la clientèle en même temps
que leur contenu. Ils englobent tous les objets employés dans le conditionnement de ce
qui est livré aux clients.
Produits fabriqués :
- Produits finis : produits fabriqués et prêt à être vendus.
- Produits semi œuvrés : produits intermédiaires qui ont atteint un stade déterminé de
fabrication et qui sont disponibles pour des transformations ultérieures. On les appelle
aussi produits semi-finis, car ils peuvent aussi faire l’objet de vente en l’état à des
clients les incorporant dans leur production.
- Produits ou travaux en cours : produits ou travaux en voie de formation ou de
transformation et qui ne sont pas en magasin. Ces produits se trouvent en général sur
les lieux de fabrication.
- Déchets et rebus : résidus ou rebuts de toute nature, non utilisables dans le processus
de fabrication. Ils peuvent être stockés en attente de la vente ou être recyclés par
l’entreprise, comme ils peuvent l’être en attente de leur évacuation lorsqu’ils sont sans
valeur.
- Les pièces de rechange et petit matériel et outillage : ils sont généralement classés en
immobilisations. Cependant, quand ils sont de faible valeur ils peuvent être stockés.
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n
Pi Qi
i=1
=
n
Qi
i=1
Exemple :
La société commerciale « LATIFI » a réalisé les opérations suivantes au cours du mois de
juin. Etablir la fiche de stocks.
1- 6 : stock : 3000 articles à 105 dh l’un.
4 – 6 : bon de sortie n° 14 : 1700 articles.
12- 6 : bon d’entrée n° 3 : 5000 articles à 108 dh l’un.
17 – 6 : bon de sortie n° 15 : 2000 articles.
20 – 6 : bon de sortie n° 16 : 1500 articles.
26 – 6 : bon d’entrée n° 4 : 3000 articles à 112 dh l’un.
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- Méthode du dernier entré- premier sorti (DEPS ou LIFO last in first out en anglais)
Cette méthode applique l’hypothèse inverse de la méthode FIFO. Les sorties se feront
d’après les entrées les plus récentes. Le cas de matières stockées en tas dans un dépôt. Par
conséquent, le stock final restant sera évalué automatiquement sur la base du coût d’entrée des
marchandises les plus anciennes.
Application : entreprise LATIFI
Date Numéros Entrées Sorties Stock
bons Quantité Prix Montant Quantité Prix Montant Quantité Prix Montant
unitaire unitaire unitaire
1-6 Stock 3000 105 315000 3000 105 315000
initial
4- 6 BS n° 14 1700 105 178500 1300 105 136500
12 - 6 BE n° 3 5000 108 540000 1300 105 136500
5000 108 540000
17- 6 BS n° 15 2000 108 216000 1300 105 136500
3000 108 324000
20 - 6 BS n° 16 1500 108 162000 1300 105 136500
1500 108 162000
26 - 6 BE n° 4 1300 105 136500
3000 112 336000
1500 108 162000
3000 112 336000
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Différence d’incorporation = stock final au coût approché – stock final au coût réel
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Application 1:
Supposons que l’inventaire physique permet de constater pour l’entreprise « LATIFI » un
stock réel de 5700 articles, soit un manque de 100 articles par rapport aux données des fiches
de stocks.
En prenant pour base l’évaluation au CMUP en fin de période, la perte est de :
100 x 108,27 = 10827 dh.
Le compte de stock présenté précédemment se poursuit comme suit :
Date Libellé Entrées Sorties stock
Q PU M Q PU M Q PU M
5800 108,27 627996
30-6 Différences 100 108,27 10827 5700 108,27 617169
d’inventaire
(manquant)
Application 2:
L’entreprise « SALMI » utilise deux matières M et N.
Stocks et mouvements Matière M Matière N
- stock au 1/1/2001 5000 kg à 20 dh / kg 3200 kg à 14 dh l’un
- achats du mois janvier 7500 kg à 22 dh/kg 4800 kg pour 72000 dh
2001 (entrées)
- consommations du 9400 kg 5100 kg
mois janvier (sorties)
- stock réel au 3098 kg 2901 kg
31/1/2001
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SF théorique en quantité = SI + E - S
= 5000 + 7500 - 9400 = 3100
On a : SF réel SF théorique mali
3098 3100
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Exemple 1 :
On a relevé sur les bons de travail, les renseignements suivants relatifs à la réalisation de 3
commandes.
Ouvrier N° commande Temps passé en heure
A 2 8
B 3 5
C 3 12
A 1 9
B 2 7
C 1 14
A 3 6
B 1 10
C 2 5
Présenter le tableau unique permettant de déterminer quel a été le temps de travail de chaque
ouvrier et le temps nécessaire à la réalisation de chaque commande.
Solution :
L’ensemble des bons de travail peut être présenté sous la forme d’un tableau à entrée double,
dont la dernière ligne donnera les totaux pour chaque ouvrier, et la dernière colonne le
nombre d’heures pour chaque commande.
Pointage Semaine du : 3 / 9 / 01 au 8 / 9 / 01
Section : n° 2 Nom : Zaim
Equipe : ………. Matricule : 007
Commande Produit N° L M Me J V S Total
pièce
B 8 8 16
C 8 8 7 23
30
Résumé du cours de comptabilité analytique Professeur E.Baryala
Pointage Semaine du : 3 / 9 / 01 au 8 / 9 / 01
Section : n° 2 Nom : Hamid
Equipe : ………. Matricule : 003
Commande Produit N° L M Me J V S Total
pièce
A 8 8 16
B 8 8
C 8 7 15
Fiche de main d’œuvre
Produit : A
Date Ouvrier Temps passé Taux horaire Montant
3 / 9 / 01 au Salmi 35 15 525
8 / 9 / 01 Hamid 16 15 240
Total 51 15 765
2 – 1) Coût du travail
La difficulté réside dans la mesure exacte des charges de personnel liées à la présence dans
l’entreprise d’un salarié pendant une période donnée. En effet outre la rémunération
effectivement payée pendant la période, il doit être tenu compte : des charges sociales et des
charges connexes aux salaires (aide à la construction, taxe à la formation, congés payés,…
etc.). Ces informations sont fournies par la comptabilité générale.
L’ensemble des charges calculées pour un salarié, ou une catégorie de salariés, divisé par le
nombre d’heures productives donne le coût horaire de l’heure productive.
RESUME :
En résumé pour affecter les charges de MOD il convient :
De saisir les temps de travail aussi bien que leur destination c.à.d. quel produit ou
commande sont concernés ?
Déterminer le coût de l’unité de travail
Absences
rémunérées
Temps morts
Temps payé
Temps de Temps d’activité
présence Temps d’activité non affectables
Temps productif
Absences rémunérées : exp : pour cause de maladie, pour une formation, congés…
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Temps morts : déplacement dans l’entreprise, pauses légales. Le temps mort peut être
inévitable ou évitable c’est le cas d’une panne accidentelle d’une chaîne de fabrication
Temps d’activité non affectable exp : pour la réparation, le nettoyage ou le réglage des
machines
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Rappel :
Les charges directes :
Elles se rapportent, sans calcul préalable, au coût d’un produit ou d’une activité déterminée.
On les affecte en totalité à ce coût. L’affectation constitue l’opération d’inscription directe de
la charge aux coûts.
Exemple :
Dans une usine, le salaire des ouvriers du groupe montage des armoires métalliques est une
charge directe par rapport au coût de production des armoires métalliques.
Parmi les charges directes, on distingue en général :
- les matières et les fournitures qui entrent dans la composition des produits fabriqués.
- La main d’ouvre directe c.-à-d. les frais de personnel qui concernent sans ambiguïté le
produit fabriqué ou le service rendu.
Les charges indirectes :
Ce sont des charges communes à plusieurs produits ou à plusieurs activités. Il n’est pas
possible de les affecter directement aux coûts, cela nécessite des calculs préalables pour les
répartir.
L’imputation est l’inscription des charges indirectes aux coûts des produits.
Exemple : dans une usine, le salaire des ouvriers dont l’atelier fabrique des tables métalliques,
des armoires métalliques, des classeurs métalliques est par rapport aux coûts de production
des tables, armoires et des classeurs une charge indirecte, parce qu’elle doit faire l’objet d’un
calcul de répartition entre ces trois coûts.
Il faut distribuer ces charges entre plusieurs coûts en évitant l’arbitraire. Il existe des procédés
simples et des techniques plus développées de ventilation des charges indirectes nous
insistons dans ce qui suit sur la méthode des centres d’analyse.
4-1-1) Définition
Un centre d’analyse est une division de l’unité comptable où sont analysés des éléments de
charges indirectes préalablement à leur imputation aux coûts des différents produits
concernés.
La section peut correspondre :
- soit à une division réelle de l’entreprise liée à l’exercice d’une responsabilité et au
contrôle des différents services de l’entreprise.
Exemple : service achat, service des ventes, service financier, usine A, usine B, atelier
A, atelier B. chaque chef d’unité ayant la responsabilité d’un ou plusieurs centres
correspondant à une fonction.
- soit une division fictive de l’entreprise indépendamment de sa structure, c’-à-d, une
section qui totalise des charges ayant un comportement commun. Exemple : section
financement.
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Sections principales : ces sections fournissent des prestations directement aux activités
principales de l’entreprise (approvisionnement, production et distribution). Les centres
principaux représentent les sections dont les charges sont imputés aux coûts d’achat, de
production et de revient.
Exemples : centre des approvisionnements, centre de production (usines, ateliers, … etc.),
centre de distribution (entrepôts, service de vente ….etc.).
Elles se caractérisent par la possibilité de mesurer leur activité par une unité de mesure
physique appelée unité d’œuvre.
Sections auxiliaires :
Les centres auxiliaires assurent des fonctions d’organisation interne à l’entreprise. Ce sont des
sections dont l’activité profite à d’autres sections (principales et auxiliaires).
Sections de structure :
Ce sont des sections dont l’activité ne peut être mesurée de façon satisfaisante au moyen
d’une unité de mesure physique, pour pallier à ce problème on utilise une base monétaire
appelée assiette de frais. Exemple : section distribution chargée de vendre plusieurs produits.
Si les charges de cette section sont imputées en utilisant le nombre d’articles, on risque
d’accroître le coût des produits vendus moins chers et donc de les pénaliser. Pour éviter ce
problème, on utilise par exemple l’assiette de frais 100 dh de chiffre d’affaire.
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On nomme clé de répartition un procédé qui permet le partage des charges indirectes entre les
différentes sections. La création de ces clés repose en général sur l’hypothèse selon laquelle
existerait une proportionnalité entre le coût et le service rendu ou le travail fourni.
Exemples :
- le m2 pour les frais d’entretien des bâtiments.
- Le nombre de postes téléphoniques pour les frais de téléphone.
- Le nombre de secrétaires pour les fournitures de bureaux.
- Le nombre de machines par atelier pour les frais d’entretien des machines (huile de
graissage par exemple.
- Pour les assurances, les loyers répartition d’après la surface occupée.
En fait, l’utilisation de clés de répartition n’est exigée que lorsque la nature de la charge ou
l’absence d’informations techniques ou comptables empêche une affectation exacte. En effet,
dans certains cas, la répartition n’est plus forfaitaire mais parfaitement exacte. Exemple pour
les matières consommables répartition d’après les relevés de consommation.
Lorsqu’on utilise des clés de répartition, on peut les trouver sous différentes formes :
Supposant un montant de 3000 à répartir en 3 sections S1, S2 et S3.
- Utilisation d’un pourcentage :
Par exemple : 20% pour S1, 30% pour S2 et 50% pour S3
On aura donc :
600 pour S1 : 3000 x 20%
900 pour S2 : 3000 x 30%
1500 pour S3 : 3000 x 50%
Les résultats de la saisie des charges indirectes par section d’analyse sont résumés dans un
document appelé tableau de répartition des charges indirectes.
La répartition des charges indirectes entre les sections (auxiliaires, principales et de structure
s’appelle répartition primaire.
Une fois qu’on a terminé la répartition des charges entre les sections, on fait le total des
charges correspondant à chacune, ce total est dit total primaire.
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Les centres auxiliaires travaillent au service des centres principaux. Il est normal de répartir
leurs coûts entre tous les centres principaux en fonction des prestations reçues. Les centres
auxiliaires fournissent des prestations aux centres principaux mais éventuellement aussi à des
centres auxiliaires. Finalement, les centres auxiliaires disparaissent. Il ne reste que les centres
principaux et on obtient en bas du tableau les totaux secondaires des différents centres
principaux c à d le montant total de consommation de charges de chaque centre.
Solution :
Administration : 30% * 2000 = 600 pour la production
70% * 2000 = 1400 pour la vente
Entretien : 40% * 1000 = 400 pour la production
60% * 1000 = 600 pour la vente
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La répartition secondaire sera réalisée en fonction du niveau de prestation offert par le centre
auxiliaire aux autres centres principaux.
2ème cas : Transferts croisés ou prestations réciproques entre les sections auxiliaires
Dans ce cas les centres ne sont pas autonomes, ils sont liés entre eux par les services qu’ils se
rendent les uns aux autres. Dès lors s’instaurent des prestations réciproques.
Par exemple :
La section centrale électrique et la section transport : la centrale électrique peut fournir du
courant au centre transport et le centre transport peut assurer la livraison du fuel à la centrale
électrique. Il y a prestations réciproques.
Pour déterminer le coût du centre transport, il faut connaître celui de la centrale électrique.
Mais le coût de cette dernière dépend de celui du centre transport.
Nous avons ainsi 2 équations à 2 inconnues, qu’il est possible de déterminer par une
résolution algébrique.
Soit E et T les totaux initiaux des sections entretien et transport respectivement.
E donne 10% à T et T donne 20% à E. on écrit E’ et T’ les nouveaux montants qui sont égaux
à:
E’ = E + 0,2 T’
T’ = T + 0,1 E’
Exemple :
Soit le tableau de répartition primaire suivant :
La section entretien se répartit ainsi 20% à l’administration, 30% aux achats et 50% à la
vente. La section administration se répartit entre entretien, achat et ventes
proportionnellement à 3, 2 et 5. Présenter le tableau de répartition secondaire.
Pour cette entreprise la section entretien fournit des services à la section administration dans
la mesure où il y a entretien des locaux administratifs. La section administration se charge de
la direction de l’ensemble de l’entreprise entre autres la section entretien. Il y a donc
prestations réciproques entre les 2 sections.
3/10
Administration Entretien
20%
Il faut donc d’abord calculer le nouveau montant de chaque section .
Soit E’ pour l’entretien et A’ pour l’administration les montants recherchés.
E’ = 5000 + 0,3 * ( 11220 + 0,2 E’) on remplace A’ dans (1) par sa valeur
dans l’équation (2)
E’ = 5000 + 3366 + 0,06 E’
E’ – 0,06 E’ = 8366
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0,94 E’ = 8366
E’ = 8366 / 0,94
E’ = 8900
A’ = 13000
Les deux phases précédentes (répartition primaire et secondaire) ont permis de regrouper
toutes les charges indirectes dans les sections principales, il est temps maintenant d’imputer
ces charges aux coûts concernés.
Cette imputation se fait proportionnellement au nombre d’unités d’œuvre nécessaires pour
chaque produit ou opération, c à d l’unité de mesure permettant le fractionnement du coût
d’une section.
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Coût de la section
Coût de l’unité d’œuvre =
Nombre d’unités d’œuvre de la section
Application :
Dans une cimenterie, le coût de la section production, pour le mois de janvier N est de
5500000 dh (total après répartition secondaire).
L’unité d’œuvre choisie pour cette section est la tonne de ciment produite. Pour le mois de
janvier N, la production du ciment était de 11000 tonnes.
Donc, le CUO (coût de l’unité d’œuvre) est égal :
5500000
CUO = = 500 dh
11000
Unités d’œuvre monétaires : l’activité de certaines sections ne peut être mesurée en unités
d’œuvre physiques. On utilise alors des unités d’œuvre monétaires.
Exemple :
- section approvisionnement : montant des achats (exprimé en dh, dizaine de dh,
centaine de dh,…etc.
- section distribution : coût de production des produits vendus, montant du chiffre
d’affaires exprimé en dh, dizaine de dh, centaine de dh, millier de dh…etc.
Ces unités d’œuvre sont prises comme assiette de répartition des charges de la section. Dans
ce cas, le nombre d’unités d’œuvre de la section est appelé assiette de frais et le coût de
l’unité d’œuvre est appelé taux de frais.
Coût de la section
Taux de frais =
Assiette de frais
Exemple :
Pour la section approvisionnement, l’unité d’œuvre est 100 dh d’approvisionnement. Pour le
mois d’avril 2004, le montant des achats est de 9000000 dh et le coût secondaire de cette
section est de 1800000 dh.
Pour le mois de février 2001, le coût secondaire de la section distribution est de 15000 dh et le
chiffre d’affaire est de 1000000 dh. Les frais de cette section sont proportionnels au chiffre
d’affaires, l’unité d’œuvre est 1 dh de CA.
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Il est d’autre part décidé de tenir compte des charges supplétives s’élevant à 15000 dh.
Une étude détaillée de chaque catégorie de charges incorporables a permis de dégager les
clefs de répartition suivantes (en %) :
Le centre prestations connexes se répartit entre les centres principaux à raison de 20% pour
l’ébauchage, 50% pour le finissage, 10% pour les ventes au détail et 20% pour les ventes en
gros.
Nature et importance des unités d’œuvre :
Travail demandé :
- Présenter le tableau d’analyse des charges ;
- Calculer le coût de l’unité d’œuvre de chaque centre d’activité.
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Exemple :
Considérons les séries statistiques suivantes indiquant au niveau d’un atelier les variations
mensuelles :
- des charges ;
- du nombre d’heures machines ;
- du nombre d’heures de main d’œuvre directe ;
- de la quantité de matières consommées en kg.
Il s’agit de déterminer parmi les 3 unités de mesure possibles de l’activité de l’atelier, quelle
est celle qui varie le plus proportionnellement avec les charges, c’àd l’unité d’œuvre la plus
pertinente.
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100000
90000
80000
70000
60000
50000
40000
30000
20000
10000
0 500 1000 1500 2000
H de MOD
Charges
100000
90000
80000
70000
60000
50000
40000
30000
20000
10000 0 200 400 600 800 1000
heures machines
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Charges
100000
90000
80000
70000
60000
50000
40000
30000
20000
10000
0 5000 7000 9000 11000 13000
Kilogramme
𝐂𝐨𝐯𝐚𝐫𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐗 𝐞𝐭 𝐘
r = ๑𝐗 𝐱 ๑ 𝐘
ou
∑𝑛
r = √ ∑𝑛 (
(
)
)
𝑖=1 𝑥𝑖− 𝑥̅ (𝑦𝑖−𝑦̅ )
∑𝑛 ( )
𝑖=1 𝑥𝑖−𝑥̅ 2 √ 𝑖=1 𝑦𝑖−𝑦̅ 2
∑𝑛𝑖=1 xi yi – n 𝑥̅𝑦̅
r=
√∑𝑛𝑖=1 xi2 − n𝑥̅2 √∑𝑛𝑖=1 yi2 – n𝑦̅2
L’examen des graphiques conduisent à choisir l’heure machine comme unité d’œuvre. Ces
résultats sont confirmés par le calcul du coefficient de corrélation, puisque à cette section
correspond le coefficient le plus proche de 1.
Applications :
Exercice n°1 :
Vous disposez des informations suivantes relatives au mois de janvier N concernant l’Ese
LATTRA :
Les frais indirects sont calculés selon la méthode des centres d’analyse et sont résumés dans le
tableau suivant :
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Exercice n°2 :
L’Ese OURNY utilise la méthode de centre d’analyse. On précise qu’il existe 5 centres
auxiliaires A, B, C, D, E et 3 centres principaux X, Y, Z. Les totaux primaires sont :
Total A B C D E X Y Z
100500 1000 2500 3000 1800 1200 21000 40000 30000
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1) Le coût d’achat
Dans le cadre de la fonction approvisionnement, l’entreprise achète des biens soit pour les
revendre, dans le cas des activités commerciales, ou bien pour les consommer dans la phase
de production pour les entreprises à activité industrielle. De ce fait on distingue entre les
marchandises, les matières et les fournitures.
- les marchandises sont des biens achetés pour être revendus dans le même état et sans
transformation.
- Les matières premières sont des biens destinés à être incorporés aux produits fabriqués
exp : métaux, tissus….etc.
- Les matières et fournitures consommables sont des biens qui participent à la
fabrication et à la distribution des produits sans y être incorporés. Exp : l’essence et le
charbon utilisés comme combustibles.
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Exemple 2 :
L’entreprise « SOFIC » fabrique divers produits à partir de deux matières A et B. les achats
du mois de janvier ont été hors taxes :
- pour A de 10000 kg à 10 dh l’unité ;
- pour B de 20000 kg à 15 dh l’unité.
Le tableau d’analyse des charges indirectes comporte entre autres un centre
approvisionnement dont le total après répartition secondaire est de 600000 dh, le tonnage des
livraisons étant sensiblement constant, on a retenu pour unité d’œuvre de ce centre le kg de
matière achetée.
Travail demandé : présenter un tableau de calcul des coûts d’achat.
2) Le Coût de production
Le coût de production ne concerne que les entreprises industrielles. Il est obtenu après des
opérations de transformation pour un produit ou d’exécution pour un service. Suivant les
modalités du processus de fabrication, on peut avoir à calculer plusieurs coûts de production.
2-1) Catégories de coûts de production
a) coûts par stade de fabrication :
Si le produit passe par plusieurs étapes, on calcul souvent le coût relatif à chaque phase. On
distingue alors et on calcul successivement :
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La main d’œuvre directe peut être affectée au coût d’un produit ou d’une commande parce
que le travail correspondant concerne directement ce produit ou cette commande.
Exemple :
Dans un atelier, les ouvriers sont payés une base de 2000 dh par mois sur 13 mois pour
35heures par semaine. Les congés payés sont de 5 semaines et le taux de charges sociales
patronales est de 40%. Le taux d’emploi (rapport entre le temps effectif et le temps de
présence) est évalué à 0,9.
Déterminer le coût de main d’œuvre à imputer à une commande sur laquelle les bons de
travail totalisent 20 h de MOD.
Solution :
Salaire annuel : 2000 13 = 26000
Charges sociales : 40% 26000 = 10400
Total = 36400
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Charges indirectes :
Les charges indirectes des centres de production sont réparties entre les coûts de production
des produits ou commandes proportionnellement aux unités d’œuvre qui leur sont fournies par
ces centres.
Les centres de production couvrent : la préparation du travail, la fabrication des biens ou
l’exécution des services, le contrôle et essais et études techniques et de recherche.
Exemple :
L’entreprise « GALVO » fabrique des produits galvanisés. La commande n° 72 a exigé les
charges directes suivantes :
- 2 tonnes de tôles à 260 dh la tonne ;
- 150 kg de zinc à 2,39 dh le kg et 150 h de main d’œuvre directe pour la galvanisation
à 22 dh l’heure (charges sociales comprises).
Les charges du centre emboutissage s’élèvent à 19000 dh. Elles sont imputées au coût en
fonction des tonnes de tôles traitées dont le total s’élève pour la période considérée à 38
tonnes.
Les charges du centre galvanisation s’élèvent à 15750 dh. Elles sont imputées aux coûts de
production sur la base des heures de main d’œuvre directe dont le total s’élève à 4500 h.
Travail demandé : calculer le coût de production de la commande n° 72.
Solution :
Eléments Q PU M
Matières
Tôles 2 260 520
Zinc 150 2,39 358,5
Frais de MOD 150 22 3300
Centres
Emboutissage 2 500 1000
Galvanisation 150 3,5 525
Total 5703,5
3-1-1) Composition
Il est composé des charges directes et indirectes et des emballages.
Charges directes : ce sont des charges qu’il est possible de rattacher à un seul produit. Elles
comprennent : les charges de personnel, transport ou manutentions, publicité ou promotion
des ventes spécifiques à un produit…etc.
Charges indirectes : les charges qui ne concernent pas un produit spécifique sont regroupées
dans les centres de distribution. Outre la direction commerciale, les centres d’analyse doivent
couvrir les fonctions : de préparation et d’exécution des ventes, de stockage et de livraison et
de service après vente.
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3-1-2) Exemple :
4) Le coût de revient :
4-1) Définition :
Le coût de revient d’objets ou de prestations de services représente tout ce qu’ils ont coûté au
cours du cycle d’exploitation, lorsqu’ils ont atteint le stade final, distribution incluse. Le coût
de revient ne concerne que les produits, services et marchandises vendus.
4-2) Composition :
Un coût de revient résulte de la somme des éléments suivants :
a) pour une entreprise commerciale :
5) Les résultats
5-1) Principe de calcul
Pour obtenir le résultat analytique d’un produit ou d’une commande, il convient de soustraire
le coût de revient des ventes relatives à ce produit ou à cette commande.
On considère deux types de résultats :
Résultat analytique global : c’est la somme algébrique des résultats partiels sur produits et / ou
commande.
5-2) Exemple d’application : coût de distribution, coût de revient et résultat
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La société « fourni-bureau » fabrique et vend divers produits parmi lesquels les plus
importants sont les articles de papeterie et les encres. Pour déterminer les résultats du dernier
trimestre de l’exercice, le comptable a ventilé les ventes dans les trois catégories suivantes
(valeur en dh) :
- ventes papeterie : 126000
- ventes encres 114000
- ventes de produits divers 68250
Les autres éléments de calcul sont les suivants :
1) coût de production des produits vendus :
* papeterie 102000
* encres 93000
* produits divers 24650
2) charges de ventes :
Les charges de publicité sont de 3450 dh et les charges administratives de 6165 dh. Les
charges de publicité qui s’ajoutent aux charges de ventes sont à répartir également entre les 3
catégories de vente. Les charges administratives sont à imputer aux coûts de revient
proportionnellement au chiffre d’affaire réalisé dans chaque catégorie de vente.
Travail demandé :
1) calculer les coûts de distribution ;
2) calculer les coûts de revient ;
3) calculer les résultats en fin de trimestre.
Solution :
1) calcul des coûts de distribution
Frais Total Papeterie Encres Produits divers
Salaires 8460 1875 1560 5025
Commissions 11340 2670 3720 4950
Frais de voyage 3340 1065 1050 1225
Assurance 702 123 123 456
Frais de livraison 2202 444 486 1272
Frais de publicité 3450 1150 1150 1150
Frais administratifs 6165 2520 2280 1365
Total 35659 9847 10369 15443
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Le résultat analytique n’est jamais égal au résultat dégagé par la comptabilité générale.
Eléments + -
Résultat global analytique …………… …………..
Charges non incorporées *
Charges supplétives *
Différences d’inventaire :
Manquent : stock réel stock théorique *
Excédent : stock réel stock théorique *
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Exemple d’application :
L’entreprise « ORELI » vous fournit les renseignements suivants :
Résultat net comptable : 140152
Résultat analytique sur produit A bénéfice : 136000
Résultat analytique sur produit B perte : 14800
Charges supplétives : 25000
Dotations non incorporables : 12000
Différences d’inventaire
Matières premières :
Stock réel : 4700
Stock théorique : 5000
Produits finis :
Stock réel : 15600
Stock théorique : 15000
Produits exceptionnels : 6000
Différence d’arrondi par défaut : 348
Eléments + -
Résultat global analytique (136000 – 14800) 121200
Dotations non incorporables 12000
Charges supplétives 25000
Différence d’inventaire
matières premières 300
produits finis 600
produits exceptionnels 6000
différence d’arrondi par défaut 348
Totaux 152800 12648
Résultat analytique d’exploitation 140152
On constate que le résultat analytique d’exploitation est identique au résultat net de la CG.
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- L’ensemble des charges qu’ont nécessité les produits non achevés à la fin de la
période (encours final).
-
Coûts de production Coûts de production des produits CP de CP de
des produits finis finis de la période N l’encours l’encours
= + initial - final
de la période N
Lors des calculs des coûts, l’encours initial augmente le coût, alors que l’encours final le
diminue.
Exemple :
- encours au 28 /02/2003 : 6000dh
- charges directes et indirectes engagées pendant le mois de mars 2003 : 220000 dh
- encours au 31/03/2003 : 6400dh.
Le coût de production des produits achevés au cours du mois de mars :
Total 219600
Un atelier fabrique des pièces X par utilisation d’une matière première A qui est mise en
œuvre au début de la fabrication. Il faut 1,5 kg de matière A pour fabriquer 1 pièce X.
Informations relatives au mois de mars 2003 :
Le coût de sortie de la matière A est de 8,40 dh le kg.
MOD : 504 h (dont 60 h pour les pièces inachevées à la fin de la période) à 25 dh l’heure.
Les charges indirectes de l’atelier production sont de 10800 dh pour 270 UO (coût de l’unité
d’œuvre 40 dh). Les pièces non terminées ont nécessité 50 UO.
L’entreprise a commencé la fabrication de 120 pièces X dont 30 sont inachevées à la fin du
mois.
Au début du mois, il y avait 20 pièces X à terminer dont la valeur était de 3548 dh.
Travail demandé : évaluer l’encours final et le coût de production des pièces X terminées.
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Eléments Q PU M
Encours initial 20 177,4 +3548
Charges directes
Matières première A 180 8,40 1512
(1,5 kg * 120)
MOD 504 25,00 12600
Charges indirectes
Atelier de production 270 40,00 10800
Encours final 30 129,26 -3878
Total 110 (a) 223,47 24582
Exemple : la commande n° 30, inachevée en fin de période ayant déjà exigé 8000 dh de
matières premières, 6000 dh de MOD, 1500 dh de charges indirectes de l’atelier 1 et qui doit
passer par les ateliers 2 et 3 est évaluée à :
Charges directes :
Matières premières : 8000
MOD : 6000
Charges indirectes
Atelier 1 : 1500
Total : 15500
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Remarques :
1- les encours ne doivent pas être confondus avec les produits intermédiaires qui sont des
biens ayant atteint un stade d’achèvement mais destinés à entrer dans une nouvelle
phase du cycle de production.
2- L’encours final d’une période est l’encours initial de la période suivante.
Exemple :
Une entreprise fabrique un produit Q à partir de 2 matières premières X et Y. Les matières
sont traitées dans un seul atelier où elles perdent 10% de leurs poids par élimination de
déchets sans valeur dont l’évacuation entraîne des frais.
Les données relatives à la fabrication du mois d’avril 2001 sont les suivantes :
Sorties de matières premières : - X : 10000 kg à 15 dh le kg.
- Y : 5000 kg à 10 le kg.
Main d’œuvre directe atelier de production : 1500 h à 9 dh l’heure.
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Solution :
Eléments Q PU M
Charges directes
Matières
X 10000 15 150000
Y 5000 10 50000
MOD 1500 9 13500
Charges indirectes
Atelier 2000 12 24000
Frais d’évacuation des déchets 1500 5 + 7500
Les déchets sans valeur et dont l’évacuation entraîne des frais, diminuent le poids des
produits fabriqués et augmentent le coût de production global. Par conséquent, ils entraînent
une augmentation du coût de production unitaire.
Les déchets sans valeur et dont l’évacuation n’entraîne pas de frais, diminuent le poids des
produits fabriqués mais n’ont pas d’incidence sur le coût de production global. Par
conséquent, ils entraînent une augmentation du coût de production unitaire.
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Si ce sous produit fait l’objet d’une transformation complémentaire avant d’être sur le
marché :
CP du produit principal = coût total – coût du sous produit
En dehors du prix du marché, d’autres méthodes sont utilisées pour l’évaluation du sous
produit. Par exemple l’évaluation forfaitaire. Et l’évaluation par le partage des charges de
production.
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Charges
variables y
y = ax
x niveau d’activité
Les charges fixes : les charges fixes ou de structure restent stables en dépit de la variation du
niveau d’activité. Elles sont indépendantes du niveau d’activité dans le cadre d’une structure
donnée. Elles ne varient que lorsque l’activité augmente dans des limites données.
Exemple de charges fixes : prime d’assurance, salaires, loyer…etc.
Les charges fixes augmentent uniquement par paliers correspondant à de nouvelles capacités
de production. Graphiquement elles sont représentées par une droite de la forme y = b
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Charges fixes
Y
Y=b
x niveau d’activité
Charges semi-variables ou mixtes : elles se composent d’une partie variable et d’une partie
fixe. Exemple : salaires des représentants commerciaux, dépenses du téléphone (abonnement
+ communications)…etc.
Graphiquement, on les représente par une droite de la forme y = ax + b
Charges y
x niveau d’activité
Le coût complet peut être décomposé en coût fixe et coût variable, il est représenté par une
droite de la forme y = ax + b, avec a : le coût variable unitaire, x : le niveau d’activité et b : les
charges fixes totales.
ax + b b
Le coût total unitaire = =a+
x x
a : le coût variable unitaire et b/x le coût fixe unitaire.
L’existence des charges fixes constantes a une incidence sur le calcul du coût complet unitaire
des produits, selon le niveau d’activité envisagé par l’entreprise, comme le montra l’exemple
suivant :
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75
30000
y=
x
50
37,50
25
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L’importance de ces variations vient non pas des frais variables qui sont constants par unité
produite, mais des frais fixes dont le poids par unité varie en fonction de la quantité produite.
Or on doit s’efforcer de fournir des renseignements significatifs. Pour rendre ce prix de
revient stable, il convient d’effectuer un traitement spécial aux charges fixes.
Une variation constatée du coût de revient peut découler d’un changement de prix payé, d’une
modification dans le volume de la production ou d’une variation dans le rendement technique.
Ceci permet de délimiter les responsabilités au sein de l’entreprise.
La méthode de l’imputation rationnelle se place dans ce contexte. Elle permet de répondre à la
question suivante : comment se comportent les coûts si on élimine l’influence du volume de
production ?
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On constate que :
- la méthode de l’imputation rationnelle permet d’obtenir un montant unitaire de
charges fixes indépendant du niveau d’activité (25 dh).
- La méthode de l’imputation rationnelle permet d’isoler le coût variable unitaire et
d’isoler son évolution.
Commentaires :
* en février, l’entreprise est en sous-activité puisqu’elle a fabriqué 150 produits de moins que
la norme. Cette sous-activité lui coûte 3750 dh.
le coût de sous-activité correspond à la différence entre les frais fixes constatés et les frais
fixes imputés
* en mars, l’entreprise est en sur-activité, elle a fabriqué 300 produits de plus que la norme.
Cette sur-activité lui procure un gain de 7500 dh :
le boni de sur-activité provient de l’écart entre les frais fixes constatés et les frais fixes
imputés.
Appelée au départ Direct costing, et contrairement à ce que pourrait laisser penser cette
appellation, cette méthode repose sur la distinction entre charges variables et charges fixes.
Le principe sacré de cette méthode consiste à déterminer le coût des produits à partir des
charges variables. Les charges fixes sont qualifiées de charges de la période et ne sont prises
en compte qu’en dernier lieu pour calculer le résultat global. Cette méthode sera par la suite
raffinée pour répondre aux critiques qui lui été adressées. Ainsi, on distingue deux versions :
le variable costing simple et le variable costing évolué.
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Les charges fixes ne sont pas réparties par produit, elles sont traitées globalement pour la
détermination du résultat. Ce qui permet de neutraliser l’incidence des charges fixes, au
niveau des coûts unitaires, en cas de variation d’activité.
Marge sur coût variable d’un produit = prix de vente – coût variable
Résultat = somme des marges sur coût variables – coûts fixes globaux
La marges sur coût variable appelé aussi marge de contribution est calculée pour chaque
produit ou activité. Elle représente la différence entre le CA généré et le charges variables
directement liées à cette activité. La somme des marges variables élémentaires constitue la
marge sur coût variable totale.
La marge / CV est un indicateur de gestion, elle permet de répondre aux questions suivantes
- Quelle est la contribution du produit à absorber les charges fixes ?
- Ce produit est-il rentable ?
- L’entreprise a-t-elle intérêt à développer ou bien à supprimer la production d’un bien
donné ?
- Faut –il sous-traiter ou non une activité ?
La MCV dégagée par chaque produit représente le manque à gagner qui résulterait de
l’abandon du produit au niveau global de l’entreprise. Elle permet de s’assurer avant de
décider de la suppression d’un produit que celle- ci n’entraînera pas une diminution du
résultat global.
3-1-2) Application :
Une entreprise a produit et vendu au cours d’une période deux types d’articles, 50 articles A
et 30 articles B. le prix de vente unitaire est de 200 dh pour A et 180 dh pour B. les charges de
la période sont les suivantes :
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1- charges indirectes :
Eléments Atelier 1 Atelier 2
Total répartition secondaire 2000 1200
Nature d’unités d’œuvre h machine h machine
Nombre d’unités d’œuvre 100 80
Coût de l’unité d’œuvre 20 15
Solution :
1) Méthode des coûts complets :
Eléments Produit A Produit B
Q PU M Q PU M
Charges directes
Matières premières 50 60 3000 30 60 1800
MOD 50 60 3000 45 60 2700
Charges indirectes
Atelier 1 70 20 1400 30 20 600
Atelier 2 40 15 600 40 15 600
Coût de revient 50 160 8000 30 190 5700
CA 50 200 10000 30 180 5400
Résultat 50 40 2000 30 - 10 - 300
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Suivant la méthode des coûts complets, le produit B est déficitaire de 300. L’entreprise peut
envisager l’arrêt de sa fabrication et se contenter de la production du produit A et réaliser un
résultat de 2000 au lieu de 1700.
Selon la méthode des coûts variables, on remarque que le produit B dégage une MCV de 900,
ce qui contribue dans cette limite à la couverture des charges fixes. En cas d’abandon de ce
produit, le résultat sera :
R = MCV du produit A – charges fixes totales = 4000 –3200 = 800
Cela indique que l’entreprise n’a pas intérêt à abandonner le produit B mais à chercher à
améliorer sa rentabilité.
3-1-3) Appréciation de la méthode :
La méthode du coût variable est très utile pour éclairer les décideurs notamment dans les cas
suivants :
- abandonner une activité ou un produit.
Si la MCV est négative et qu’il ne peut y être remédié, l’abandon doit être envisagé, sauf
en cas de produits accessoires d’un produit principal rentable.
- faire ou sous-traiter :
Il y a lieu de comparer le coût variable et le prix d’achat proposé par un sous-traitant :
Malgré sa simplicité et ses avantages, cette méthode présente aussi des inconvénients :
- la terminologie prête à la confusion, on parle de coût direct, alors qu’il convient de
prendre en considération les coûts variables. On parle ces dernières années de variable
costing au lieu de direct costing.
- La séparation coûts fixes / coûts variables et coûts directs / coûts indirectes n’est pas
facile à établir.
Sous la pression des critiques, la méthode du CV a été revue pour tenir compte d’une partie
des charges fixes appelées charges fixes spécifiques à chaque produit sans toucher à son
principe fondamental de la non répartition des charges fixes.
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Application :
Une entreprise fabrique et commercialise deux produits A et B. Pour une période déterminée,
elle met à votre disposition les informations suivantes :
Solution :
Eléments Total % Produit A % Produit B %
CA 35000 100 15000 100 20000 100
- CV 17000 4000 13000
= M/CV 18000 51,42 11000 73,33 7000 35
- CF spécifiques 9500 2000 7500
= M/C spécifiques 8500 24,28 9000 60 -500 -2,5
- CF communes 6500
= Résultat 2000 5,71
L’analyse du tableau montre que le produit B dégage une marge sur coûts spécifique négative.
Donc s’il existe des possibilités d’améliorer sa MCV en agissant sur ses déterminants on peut
le garder sinon sa suppression sera nécessaire.
Chiffre d’affaire CA
- coût variable des produits vendus - CV
marge sur coûts variables = MCV
- coûts de structure de la période - CF
= résultat R
par définition, au SR le résultat est nul. On en déduit que :
- le SR est le niveau d’activité pour lequel R = 0
- le SR est le niveau d’activité pour lequel la MCV = CF
- le SR est le niveau d’activité auquel le chiffre d’affaire couvre l’ensemble des charges
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CA = CV + CF
L’entreprise « FOUR » réalise la fabrication et la vente d’un article donné dans les
conditions suivantes :
- prix de vente unitaire : 200 dh
- charges variables unitaires : 120 dh
- charges fixes globales : 80000 dh
- ventes de l’exercice : 3000 articles
TAF : 1- calculer le résultat global et unitaire ;
2 – déterminer par calcul le SR.
Solution :
2) calcul du SR
SR en valeur :
CA × CF 600000 × 80000
1ère méthode : SR = = = 200000 dh
MCV 240000
CF 80000
2ème méthode : SR = = = 200000 dh
taux de marge 0,4
SR en valeur 200000
2ème méthode SR = = = 1000 articles
Prix de vente unitaire 200
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CT
zone de bénéfice
CT : y2 = ax + b
SR
zone
de perte
CA
a = coût variable unitaire (taux de variabilité : CV/ CA)
x = CA
b = CF
Application à l’exemple précédent y1=x
Charges totales
Zone de bénéfice
160000
y2 = 0,6x+80000
80000 Zone
de perte SR
Bénéfice
CF : y2 = b
Perte
0 SR CA = x
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MCV
MCV : y1 = 0,4x
160000
Bénéfice
80000
CF : y2 = 80000
Perte
R= a’ x – b
Bénéfice
0 Perte SR CA
240000
R= 0,4x – 80000
160000
Bénéfice
- 80000
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Solution :
SR = CF / tx MCV = 175000 / 0,3846 = 455018,20 455000
Point mort: (455000 / 650000 ) 360 = 252 jours ou 8 mois 12 jours, le SR est
atteint le 12 septembre
marge de sécurité : 650000 – 455000 = 195000
indice de sécurité : (195000 / 650000) 100 =30%
L’entreprise PADOV peut supporter une baisse de CA de 30% avant d’être en
perte
R/ R
Coefficient de levier d’exploitation =
CA / CA
R : variation du résultat, CA : variation du CA.
Exemple d’application
Pour un chiffre d’affaire de 500000 dh le résultat est de 50000 dh. Quelle est la variation du
résultat pour une variation de CA de 10000 dh et quel est le coefficient de levier
d’exploitation sachant que le taux de MCV est de 40% et le montant des coûts fixes est de
150000 dh.
Solution :
résultat prévisionnel = (510000 0,40) – 150000 =54000 dh
R = 54000 – 50000 = 4000 ou bien 4000 = 10000 0,40
4000 / 50000
coefficient de levier d’exploitation = = 0,08 50 = 4
10000 / 500000
si le CA croit de 1% cela entraîne une augmentation du résultat d’exploitation de 4%.
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5) Le coût marginal
5-1) Définition
Le coût marginal est la différence entre l’ensemble des charges courantes nécessaires à une
production donnée et l’ensemble de celles qui sont nécessaires à cette même production
majorée ou minorée d’une unité. L’unité peut correspondre à un lot, une série, un
produit…etc.
5-2) Exemple :
Un Ese fabrique normalement 10séries de 25 articles par mois. Le coût total des 10 séries :
2000 dh comprend 1200dh de CV et 800 dh de CF. il est envisagé de limiter la production à 9
séries pour la période à venir. Les CF resteraient inchangées et les CV totales diminueraient
de 120 dh.
Calcul du coût marginal :
Le coût marginal de la production d’une série en moins, 120 dh, est appelé coût marginal de
régression.
Par unité le coût marginal = 120 / 25 = 4,8 dh.
Il est prévu de produire une série supplémentaire. Dans cette hypothèse les CV passeraient à
1320 dh et les CF sont constantes.
Calcul du coût marginal relatif à la 11ème série:
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L’optimum technique
L’optimum technique est le niveau de production pour lequel le coût moyen unitaire est
minimum, ce qui procure le maximum de résultat unitaire et donc un maximum de rentabilité.
Le coût moyen est minimum lorsque :
Exemple :
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Affectation :
Inscription directe, sans calcul intermédiaire, d’une charge à un compte de coût (affectation
aux coûts). Le mot affectation est aussi employé lorsque des charges peuvent être prises en
compte par des sections sans répartition préalable (affectation aux sections).
Budget :
Prévision chiffrée de tous les éléments correspondant à un programme déterminé. Un budget
d’exploitation est la prévision chiffrée de tous les éléments correspondant à une hypothèse
d’exploitation donnée pour une période déterminée.
Centre de coût :
Groupement de charges correspondant à un critère particulier (une période, un atelier, un
chantier, un produit, une commande…). Ce groupement facilite notamment le rapprochement
des réalisations avec les prévisions.
Centre de profit :
Centre d’activité pour lequel on est en mesure d’établir « compte d’exploitation analytique »
rapprochant les produits et les charges de ce centre.
Centre de responsabilité :
Centre de travail, centre de coût, centre de profit conçus pour correspondre à un échelon de
responsabilité dans l’entreprise.
Centre de travail :
Division de l’organigramme de l’entreprise tels que bureau, service, atelier, magasin…
correspondant à une section de la C.A.E. on distingue généralement du point de vue
comptable les centres de travail en « centres opérationnels » et « centres de structure ».
Les centres opérationnels peuvent eux même être distingués en « centres principaux » et
« centres auxiliaires ».
Charges directes :
Charges qu’il est possible d’affecter sans calcul intermédiaire de répartition au coût d’un
produit déterminé.
Charges incorporables et charges non incorporables :
Les charges peuvent être distinguées en charges incorporables et charges non incorporables,
selon que leur incorporation aux coûts est, ou non, raisonnable. Les charges non incorporables
sont traitées comme des différences d’incorporation.
Charges indirectes :
Charges qu’il n’est pas possible d’affecter directement aux coûts, leur répartition suppose des
calculs intermédiaires en vue de leur imputation aux coûts.
Charges opérationnelles :
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Coût marginal :
Coût constitué par la différence entre l’ensemble des charges nécessaires à une production
donnée et l’ensemble de celles qui sont nécessaires à cette même production majorée ou
minorée d’une unité.
Coût nominal :
Coût exprimé en dirhams courants.
Coût partiel :
Coût constitué par des charges relatives à un stade d’analyse intermédiaire ou à une tranche
d’activité. Les principaux coûts partiels sont le coût variable et le coût direct.
Coût préétabli :
Coût évalué a priori soit pour faciliter certains traitements analytiques, soit pour permettre le
contrôle de gestion pour par l’analyse des écarts.
Un coût préétabli avec précision par une analyse à la fois technique et économique est dit
standard, il présente généralement le caractère d’une norme.
Coût de production :
Coût d’un bien ou d’un service produit par l’entreprise est non encore vendu.
Coût de revient :
Coût complet d’un bien ou d’un service vendu, coût de distribution inclus.
Coût variable :
Coût constitué seulement par les charges qui varient avec le volume d’activité de l’entreprise
sans qu’il ait nécessairement exacte proportionnalité entre la variation des charges et la
variation du volume des produits obtenus.
Cycle d’exploitation :
Ensemble des opérations nécessaires à la réalisation de la production économique de
l’entreprise depuis celles relatives aux achats de matières premières ; fournitures et
marchandises jusqu’à celles de vente des produits ou marchandises.
La durée de ce cycle est très variable selon les branches d’activité (de quelques jours à
quelques années).
Différences d’incorporations :
Différence constatée : d’une part, entre les charges figurant en comptabilité générale (classe
6) et les charges incorporées aux coûts en comptabilité analytique, d’autre part , entre les
produits figurant en comptabilité générale ( classe 7) et les produits retenus en comptabilité
analytique.
Fonctions :
Subdivisions des activités professionnelles ou non professionnelles selon le rôle qu’elles
jouent dans l’entreprise.
Exp : fonctions de production ; de distribution ; de recherche ; d’administration, de
financement, d’approvisionnement, de gestion du personnel, de gestion du matériel.
Gestion budgétaire :
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Mode de gestion consistant à traduire en programmes d’actions chiffrés, appelés budgets, les
décisions prises par la direction avec la participation des responsables.
Imputation :
Inscription des coûts des sections aux coûts de produits en proportion des unités d’œuvre des
centres consacrés à ces produits.
L’imputation est dite rationnelle lorsque la part des charges fixes est calculée par rapport à un
niveau d’activité préalablement défini comme normal.
Inventaire comptable permanent :
Organisation des comptes qui, par l’enregistrement des mouvements permet de connaître de
façon constante, en cours d’exercice, les existants chiffrés en quantités et en valeurs, la
méthode s’applique plus particulièrement aux stocks.
Marge :
Différence entre un prix de vente et un coût. Une marge est généralement qualifiée à partir du
coût auquel elle correspond. Exp : marge sur coût d’achat, marge sur coût variable, marge sur
coût de production.
Répartition :
Travail de classement des charges aboutissant à l’inscription dans les comptes de
reclassement et les sections, des éléments qui ne peuvent pas être affectés faute de moyens de
mesure. Une répartition s’effectue à l’aide d’une clé de répartition fondée sur des
raisonnements techniques et économiques appropriés étayés par des études statistiques dans la
mesure du possible ‘étude de corrélation).
Résultat :
Différence entre un prix de vente et un coût de revient correspondant.
Sections :
Division de l’unité comptable où sont analysés des éléments de charges indirectes
préalablement à leur imputation aux coûts de produits intéressés.
Les opérations d’analyse comprennent :
+L’affectation des charges qui peuvent être directement rattachées aux centres ;
+La répartition entres les centres des autres charges qu’ils doivent prendre en compte ;
+La cession de prestations entre centre.
Sous-activité :
Niveau d’activité de l’ensemble de l’entreprise, ou d’un département de l’entreprise, inférieur
au niveau prévisionnel considérée comme normal compte tenu des facteurs techniques et
économiques.
Unité comptable d’activité :
Unité d’exploitation dont la comptabilité est tenue de façon autonome : ensemble de
l’entreprise ou division d’entreprise.
Unité fonctionnelle :
Division de l’unité comptable groupant l’ensemble des activités de la comptabilité analytique
afférentes à une fonction économique (production, distribution, gestion de personnel….).
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Unité d’œuvre :
Unité de mesure dans une section de la comptabilité analytique servant à imputer le coût de ce
centre aux coûts des produits.
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