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La vie économique est caractérisée par deux actes indissociables : la Production et la Consommation
auxquelles on ajoute aujourd’hui la Répartition.
La consommation constitue la demande de marché qui conditionne et rend perpétuel l’acte de production.
Ces deux principaux actes se réalisent grâce à la combinaison des moyens de production dans un cadre appelé
« entreprise ».
L’entreprise est un être vivant dont la vie se caractérise par la création, l’existence et la disparition. La vie de
l’entreprise est saisie grâce à un instrument de gestion appelé « comptabilité ».
La comptabilité est le système d’information financière de l’entreprise qui permet de saisir, d’enregistrer les
données de base chiffrées dans le cadre des rapports de l’entreprise avec les tiers concernés. En cours de vie
et grâce à la comptabilité, l’on obtient des informations relatives à l’entreprise.
Pour les charges, de façon spécifique, il s’agira de les conduire dans une optique de détermination du résultat
analytique. Ceci permettra d’abord d’obtenir le coût d’achat, le coût de production et le coût de revient.
L’analyse permettra par ailleurs, grâce à une extension dans le mode de reclassement, de présenter la
comptabilité analytique, en tant qu’outil de gestion. Dans un tel cas, la distinction sera basée sur les charges
variables et sur les charges fixes.
Chapitre 1 : PRESENTATION DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE DE GESTION
La comptabilité générale est une comptabilité légale qui a pour objet la saisie, la classification et
l’enregistrement des flux externes. L’enregistrement de ces flux doit aboutir à la fin de l’exercice à
l’établissement des états de synthèse. Plusieurs lacunes entachent toutefois la comptabilité générale :
La comptabilité générale ne s’intéresse qu’aux flux externes : elle conçoit l’entreprise comme une boite noire
et ne rend pas compte du processus de transformation des inputs à l’intérieur de l’entreprise.
Input Output
Matières première Biens
Fournitures Services
Immobilisations
La comptabilité générale donne un résultat unique pour tous les produits confondus, toutes les activités
confondues. C’est donc une comptabilité de synthèse qui ne permet pas de savoir les détails de ce résultat
unique ou global.
La comptabilité générale ne permet pas d’évaluer les stocks finaux, ni la production faite par l’entreprise pour
elle-même.
La comptabilité analytique d’exploitation (C.A.E) ou comptabilité de gestion est un système de traitement des
informations financières qui cherche à déterminer le coût de revient des produits et services que vend une
entreprise.
Au regard de la loi, cette comptabilité est facultative, toute entreprise voulant l’utiliser doit pouvoir l’adapter à
sa structure organique et aux activités d’exploitation qu’elle exerce.
Pour des raisons pédagogiques, nous essayerons de différencier la comptabilité analytique de la comptabilité
financière (générale) alors qu’en réalité elles sont complémentaires, en ce sens dans le traitement des
informations, la comptabilité analytique utilise essentiellement les données de la comptabilité générale.
Tableau de comparaison
Elle permet d’illuminer « la boîte noire » en détaillant le processus de transformation. Dans le cas des
entreprises industrielles, on distingue trois grandes opérations : approvisionnement, production et
distribution.
La comptabilité analytique détaille le processus par lequel les inputs sont passés jusqu’à leur stade final.
La comptabilité analytique permet aussi d’éclater le résultat unique de la comptabilité générale en autant
de résultat qu’il y a de produit.
La comptabilité analytique permet d’évaluer les éléments de stocks, elle calcule le coût unitaire de
chaque produit ce qui facilite le calcul du coût de stock et ce qui facilité également la valorisation de la
production immobilisée (la production faite par l’entreprise pour elle-même)
elle permet aussi de tenir une comptabilité matière, c.à.d. la possibilité de connaître à tout moment les
existants en quantité et en valeur des MP, des M/ses et des PF stockés au magasin ou en cours de
fabrication dans les centres de production.
Elle permet d’analyser la rentabilité afin de mesurer les variations de marges en fonction des étapes de
la production.
Elle permet le contrôle de la logique comptable par rapprochement entre la comptabilité générale et la
comptabilité analytique.
Elle permet la prévision et le contrôle des coûts qui permettront de comparer aux réalisations afin de
dégager des écarts qui seront expliqués.
Elle permet l’aide à la prise de décision : suite aux écarts dégagés et les explications qui en découlent,
les actions correctives seront décidés et mises en œuvre.
Le noyau central des objectifs est constitué par la connaissance du coût de revient et de ses composantes
en vue de fixer le prix de vente de ces biens ou services.
Pour atteindre ses objectifs, la comptabilité analytique s’appuis sur la comptabilité financière.
En effet, la détermination des coûts et résultats par la comptabilité de gestion passe nécessairement par le
traitement des charges de la comptabilité générale auxquelles s’ajoutent certaines charges spécifiques à la
comptabilité analytique.
Ainsi, il s’agit pour le responsable du service de la comptabilité analytique, de s’assurer régulièrement que les
informations issus de la comptabilité financière sont précises, certifiés et pertinentes afin que :
La détermination des différents coûts soit possible, rapide et s’effectue à temps réel ;
L’établissement de fiche de stock (l’inventaire permanent) ne soit pas entaché d’erreur ;
L’élaboration d’un tarif permettant la commercialisation du bien (dont le prix n’est pas imposé par la
concurrence), soit effectuée dans les normes pour obtenir un prix de vente compétitif sur un marché
éventuellement concurrentiel ;
Les prix utilisés lors de l’établissement de devis (facture pro forma) reflètent les coûts réels.
Nous étudierons successivement les charges directes et indirectes, les charges incorporables et non
incorporable et enfin les charges supplétives.
Remarque
Charges incorporables = Charge de la Comptabilité G ale + Charges supplétives – Charges non
incorporables.
Application 1 Cas CCA P5
La comptabilité générale de l’entreprise EDY a enregistré au cours du mois de Mars de l’année N, un montant
de 2 350 500 F de charges. Pour les besoins de la comptabilité analytique de gestion, le comptable vous
fournit les renseignements suivants :
- la rémunération de l’exploitant non salarié est estimée à 250 000 ;
- la rémunération des capitaux propres à 10% l’an sur 6 000 000 ;
- amortissement des frais d’établissements : 120 000 / an ;
- amortissement économique (AE) du matériel de bureau : 240 000/Mois. Ce montant représente les 2/3 de
l’amortissement comptable (AC);
- les provisions pour litige sans objet : 85 000 ;
- les achats du mois de Mars : 500 000.
Travail à faire : Déterminer les charges incorporables
SOLUTION
Application 2
L’entreprise AMATERATSU commercialise les produits A et B. Pour le mois de mars, la comptabilité
générale enregistre les charges suivantes :
Achat de 100 unités de A à 2 300 F et 120 unités de B à 200 000 F
Frais sur achat 18 000 F – Salaire fictif mensuel de l’exploitant 120 000 F – Prime d’assurance vie
264 000 F pour un an.
Les charges HAO 20 000 F – Dotation aux provisions : 80 000 F dont provision pour créances
impayées 150 F/unité – TVA versée à l’État 180 000 F/an.
Dotation annuelle aux amortissements corporels 360 000 F – Frais généraux annuels 600 000 F.
Travail à faire :
1) A partir du montant des charges incorporables au coût du mois de mars, déterminer le coût de revient du
produit A.
2) Calculer le résultat de l’entreprise sur le produit A, sachant que le prix de vente unitaire est 7 800F et 90
unités de A ont été écoulés.
APPLICATION
L’entreprise OTOYOMA fabrique et distribue deux produits
Éléments Produit A Produit B
Nombre de produits 200 800
Matière 1ere utilisée (Kg) 1 600 2 400
Main d’œuvre directe (h) 1 400 600
Montant charge indirecte 210 000
Travail à faire : Repartir le montant des charges indirectes proportionnellement :
a) à la quantité de matières premières
b) aux heures de main d’œuvre direct (MOD)
c) au nombre de produits fabriqués
Quelques définitions
Centres principaux et centres opérationnels
Ce sont les centres d’analyse dont l’activité peut être mesurée par une grandeur physique telle que : heure-
ouvrier ; heure-machine ; kg de matière première acheté. Leurs montants sont imputés aux différents coûts
Exemple : Approvisionnement ; Production ; Distribution…
La répartition primaire
Elle consiste à ventiler le montant des charges indirectes par nature entre les centres opérationnels et centre de
structure à l’aide des clés de répartition.
Transfert en escalier
Il y a transfert croisé lorsque le coût constaté de chaque centre à un certain niveau de calcul est transféré au
suivant sans retour en arrière.
Application : cas CCP 9
L’analyse des charges indirectes d’une entreprise donne les éléments suivants : fournitures et services
extérieurs et autres charges. La répartition des charges indirectes entre les centres d’analyse de l’entreprise se
présentent comme suit :
Solution
Centres auxiliaires Centres principaux
Gestion de Gestion du Approv. Atelier Vente
Charges indirectes Totaux matériel personnel
Répartition I
Four &service ext 2 000 000
Autres charges 2 500 000
Totaux primaires
Répartition II
GM
GP
Totaux secondaires
Transfert croisé ou prestation réciproque
Lorsqu’il y a prestation entre les centres auxiliaires, ces prestations peuvent être réciproques entre deux ou
plusieurs centres auxiliaires. Le moyen le plus commode de traiter le problème consiste à résoudre
algébriquement un système de n équations à n inconnues, n étant le nombre de centres auxiliaires concernés.
Application :
L’analyse des charges indirectes d’une entreprise donne les éléments suivants : fournitures et services
extérieurs et autres charges. La répartition des charges indirectes entre les centres d’analyse de l’entreprise
.
L’entreprise VABIEN travaille à façon, les clients lui fournissant la matière première. Les commandes
terminées sont aussitôt livrées et facturées.
Sa comptabilité est organisée suivant le plan comptable général avec comptabilité analytique séparée et calcul
des coûts de revient par commande. Il a été déterminé trois centres auxiliaires, un centre Approvisionnement,
trois centres de production et un centre de distribution.
La répartition primaire des charges par nature entre les centres est donnée ainsi :
Centre Gestion du personnel 8 000
Centre Administration 5 600
Centre Entretien 4 000
Atelier Approvisionnement 4 850
Atelier 1 3 850
Atelier 2 4 300
Atelier 3 4 700
Centre de Distribution 7 540
Les virements des coûts des centres auxiliaires aux centres principaux s’effectuent sur les bases chiffrées dans
le tableau ci-dessous :
Centre Centre Centre Atelier Atelier Atelier Atelier Centre de
Gestion du Adminis Entretie Approv. 1 2 3 Distributi
personnel -tration n on
Centre GP - 5 10 20 10 10 20 25
Centre Administration 10 - 15 25 20 15 15 -
Centre Entretien - - - 50 50 - - -
Dans la pratique, les matières achetées ne sont pas toutes utilisées, et les produits fabriqués ou services ne sont tous
vendus. Ainsi la détermination du coût de revient des produits fabriqués exige la prise en compte des mouvements
des stocks existant au sein de l’entreprise.
La comptabilité analytique utilise l’inventaire permanent pour connaitre à tout moment, la valeur et la quantité
des biens en stocks, à condition d’enregistrer systématiquement les entrées et les sorties de stock.
Quant à l’inventaire intermittent (inventaire extracomptable) employée obligatoirement en comptabilité générale
une fois par an, permet de connaitre la valeur et la quantité des biens en stock grâce à une opération de comptage
physique périodique : c’est le stock réel.
Cet inventaire favorise :
− La mise à jour des stocks du bilan
− Le calcul de la variation annuelle des stocks pour déterminer le résultat
− Le contrôle de la concordance entre le stock final réel et théorique (fiche de stock)
− L’enregistrement d’éventuelles différences d’inventaires qui doivent rester de faible montant.
L’inventaire permanent qui donne « le stock théorique » permet à l’entreprise de déterminer :
− Le coût d’achat de marchandises vendues
− Le coût d’achat de matières premières consommées
− Le coût de production des produits finis vendus.
Les mouvements relatifs aux stocks comprennent deux catégories d’opérations :
Les entrées : afférentes aux achats et à la production
Les sorties : liées à la consommation et à la distribution
I. INVENTAIRE PERMANENT
1. Inventaire permanent
L’inventaire permanent est une organisation des comptes de stock. Il permet de connaitre de façon
constante, en cours d’exercice, le mouvement des stocks (les existants chiffrés en quantité et en valeur) et de
faire l’évaluation des sorties (pour le calcul des coûts et coût de revient).
Cette notion s’oppose à celle d’inventaire intermittent qui consiste à étudier de manière périodique les
stocks pour en connaître le niveau et la valeur. C’est le cas de l’inventaire physique effectué en fin d’exercice
par la comptabilité générale.
Différence d’inventaire = Stock final Réel (SFR) – Stock Final Théorique (SFT)
Cette différence permet de rectifier le résultat analytique.
Deux cas se présentent :
1er Cas : Si le SFR > SFT ⇒ la différence est positive, ce qui indique que les consommations réelles
sont moins élevées que les consommations enregistrées. Il y a un Bonis d’inventaire.
2ème Cas : Si le SFR < SFT ⇒ la différence est négative, cela entraîne un Malis d’inventaire.
3ème Cas : Si le SFR = SFT ⇒ Il n’y a pas de différence d’inventaire.
NB : Le Bonis d’inventaire vient augmenter le résultat analytique d’exploitation et le Malis vient le diminuer.
II. EVALUATION DE STOCKS
1. Évaluations des entrées en stocks
Les marchandises, les matières premières et fournitures livrés par les tiers s’évaluent au coût d’achat :
Coût d’achat = prix d’achat + charges directes + charges indirectes (approvisionnement) + frais accessoires
Les produits finis, les encours de production et produits intermédiaires tous d’origine interne et issus
du processus d’exploitation, s’évaluent au coût de production.
Coût de production produit fini = coût d’achat de matières premières utilisées + charges directes de
production + charges indirectes de production
TOTAUX
01/03/02 Stock Initial
TOTAUX
01/03/02 Stock Initial
TOTAUX
01/03/02 Stock Initial
APPLICATION 2 cas CA P 35
Les mouvements de la matière «M » pendant le mois de novembre N sont les suivants :
01- 11 stock initial 500 Kg à 10,15 F le Kg.
05- 11 sortie : Bon de sortie n° 5001 ; 400 Kg
10- 11 entrée : bon d’entrée n° 2008 ; 1000 kg à 12.02 F/kg.
15- 11 sortie : bon de sortie n° 5002 ; 400 kg.
20- 11 sortie : bon de sortie n° 5003 ; 400 kg
25 – 11 entrée : bon d’entrée n°2009 ; 800 kg à 12.40 F/kg
30 – 11 sortie : bon de sortie n° 5004 ; 400 kg
Travail à faire : Établir la fiche de stock du mois de Novembre selon les différentes méthodes.
A l’opposée de la comptabilité générale qui fait une analyse des charges par nature, la comptabilité analytique
privilégie la notion de destination.
Les produits obtenus ayant des stades différents d’élaboration, les charges seront désormais rattachées aux
fonctions principales et analysés selon l’objet de l’entreprise c'est-à-dire acheter pour revendre, soit acheter
puis fabriquer et enfin revendre.
Nous étudierons successivement les composantes et le calcul du coût d’achat, du coût de production et du
coût de revient.
Charges
- directes
Charges Charge directe Coût Coût Prix de
- d’achat de
incorporabl d’achat vente
- Charges
es revient
indirectes
-
- Charge indirecte
d’achat
-
Entreprise industrielle
L’entreprise industrielle est composée généralement de la fonction approvisionnement, fonction de production
et de la fonction de distribution. Le calcul des coûts se fait comme suit :
- Coût d’achat des matières premières
- Stockage au magasin de matière première
- Coût de production
- Stockage des produits au magasin
- Coût de revient
- Résultat
Charges
directes
Charges Charge directe Coût Coût Prix de
incorpor d’achat d’achat Coût de de vente
ables Production revient
Charges
indirecte
s Charges Indirectes
d’achat
1) Le coût d’achat :
Le coût d’achat représente pour les marchandises, les matières premières, les emballages et les matières
consommables tout ce qu’elles ont couté jusqu’au moment où il est réalisé leur mise en stock (pour les biens
stockables) et au moment de leur consommation si les biens ne sont pas stockables (eau, gaz, électricité).
Le coût d’achat représente le montant sur les factures d’achat majoré de tous les frais d’achat.
Le prix d’achat : ce sera d’une part le prix d’achat hors taxe et d’autre part, le prix d’achat net
(déduction des rabais, remises et ristournes) s’ils sont connus au moment de la détermination du
coût d’achat.
Les frais accessoires d’achat : ce sont tous les autres frais engagés à l’occasion des achats et liés à
la mise en stock des produits achetés (le transport, les frais d’installation, les frais de port, de
manutention d’assurance et de douane en cas d’importation, les commissions et les courtages…).
On pourra distinguer les frais directs d’achat (qui peuvent éventuellement être inclus dans le prix d’achat) et
les frais indirects d’achat (charges du centre d’approvisionnement à imputer au coût d’achat en fonction des
unités d’œuvres déterminées).
Coût d’achat = prix d’achat + charges directes d’achat + charges indirectes d’achat
APPLICATION
L’entreprise DOUMSEY utilise deux matières premières pour produire respectivement deux biens A et B. elle
achète au début du mois.
M 1 : 1 600 kg à 75 F le kg.
M2 : 2 800 kg à 105 F le kg.
Les charges directes d’approvisionnement sont de 36 000 pour M1 et de 52 600 pour M2. Les totaux
secondaires des charges indirectes d’approvisionnement sont estimés à 88000 et se repartissent en fonction des
quantités matières premières achetées.
L’entreprise a utilisé au cours de la période 1 300 kg de M1 et 2 300 kg M2.
Travail à Faire : Calculer le coût d’achat des matières premières M1 et M2 et déterminer le stock final
sachant qu’en début de période l’entreprise avait en stock 240 kg de M1 à 67,5 F et 940 kg de M2 de 90F le
kg.
SOLUTION :
Totaux secondaires :
Nature d’unité d’œuvre : quantité achetée
Nombre d’unité d’œuvre :
Coût d’unité d’œuvre :
Coût d’achat des matières M1 et M2 et inventaire permanent (IP)
Libellés M1 M2
Qté PU Mt Qté PU Mt
-Achat de matières premières
-Charges directes d’Approv.
-Charges Indirectes d’Approv.
Coût d’achat
Stock initial
Disponibilité
CUMP
Sorties
Stock final théorique
2) Le coût de production :
Le coût de production est constitué par les éléments suivants :
Le coût des matières premières utilisées :
La détermination de la valeur des matières consommées se fera sur la base du coût d’achat. La sortie de stock
se fera par l’une des méthodes de sortie de stock (CMP, PEPS, DEPS…). Si les matières consommables sont
directement utilisées dans la fabrication du produit fini, on pourra l’évaluer également par l’une des méthodes
de sorties de stock sur la base du coût d’achat. Dans le cas contraire s’il est admis une utilisation de matières
consommables, elles seront considérées comme des charges indirectes au même titre que les fournitures
extérieures. Si la production nécessite l’utilisation de produits intermédiaires, ces derniers seront évalués sur la
base du coût de production.
Le coût de la main d’œuvre directe
C’est le coût des heures de mains d’œuvre réellement utilisées pour fabriquer pour les produits considérés.
Comme pour les matières premières utilisées, c’est une charge qui doit être affectée directement à un produit
ou à une commande. Le cout de la main d’œuvre directe regroupe les salaires bruts (les primes comprises) et
les charges sociales.
Les charges indirectes de production
Ce sont des frais généreux d’usine. Il s’agit d’éléments de charges qui se rapportent à l’ensemble des
produits. Ces charges indirectes sont reparties entre les produits ou entre des commandes proportionnellement
aux unités d’œuvre fournies (HMOD, quantités produites, quantité des matières consommées).
Coût de production = coût de sortie des matières premières + MOD + frais de production
APPLICATION (suite du CAS DOUMSEY)
Au cours de la période, l’entreprise DOUMSEY a utilisé 1300 kg de matière M1 et 2300 kg de M 2.
Les heures de main d’œuvre directe pour la fabrication de A sont de 300 heures à raison de 230 F l’heure. La
production de B nécessite 450 heures à 218 F l’heure.
Les totaux secondaires des charges indirectes de production sont de 90000 et s’imputent proportionnellement
aux heures de main d’œuvre directe.
Au cours de la période, l’entreprise a produit 3000 unités de A et 4000 unités de B. les ventes de la période ont
porté sur 2250 unités de A et 2600 unités de B.
Travail à Faire :
Calculer le coût de production de A et de B établir leur inventaire permanent sachant que le stock initial établi
constitué de 650 unités de A à 140 F l’unité et de 1075 unités de B à 128f l’unité.
SOLUTION :
Total secondaire
Nature d’unité d’œuvre HMOD
Nombre d’unité d’œuvre
Coû t d’unité d'œuvre
Cout de production de A et B et IP
Libellés A B
Qté PU Mt Qté PU Mt
Matières utilisées
MOD
Charges indirectes
Coût de production
Stock initial
Disponibilité
CMUP
Sorties (coût de MP utilisé)
Stock final théorique
3) Le coût de revient :
Le coû t de revient représente tout ce qu’a coû té la marchandise ou le produit fini vendu depuis le
stade de leur achat ou de la production jusqu’au stade final, distribution comprise.
Comme frais de distribution nous avons :
les frais de vente
Les frais de stockage
Les frais d’emballage
Les frais d’expédition
Les services après vente.
Dans le cas d’une entreprise commerciale,
Coût de revient = coût d’achat + coût de distribution (charges directes et indirectes).
Coût de revient = coût de production des produits vendus + le coût de distribution (charges
directes et indirectes).
SOLUTION
Totaux secondaires :
Nature d’unité œuvre : quantité vendue
Nombre d’unité d’œuvre :
Coût d’unités d’œuvre :
Cout de revient de A et B
Libellés A B
Qté PU Mt Qté PU Mt
-Coût de production des
produits finis vendus
-Coût de distribution
Coût de revient
Le résultat analytique correspond à la différence entre le montant des ventes portant sur un bien et le coût de
ce bien.
APPLICATION (suite de cas DOUMSEY)
Libellés A B
Qté PU Mt Qté PU Mt
vente
Coût de revient des P.F.V
Résultat analytique
APPLICATION DE SYNTHESE 1
L’entreprise YAO fabrique dans deux ateliers 3 produits avec deux matières premières A et B. La matière A
passe dans l’atelier 1 pour donner le produit X. la matière B passe dans l’atelier 2 pour donner les produits Y
et Z
Cette société calcule mensuellement ses coûts et coûts de revient .Pour la période de mars la répartition
primaire des charges indirectes donne les totaux suivants :
Charges Administ Entretien Approv Atelier1 Atelier2 distrib
1.615.800 320.000 1.519.400 3.346.800 4.502.000 492.400
La répartition secondaire est effectuée en utilisant les clés suivantes :
Administ Entretien Approv Atelier1 Atelier2 distrib
Administ 10 20 20 40 10
Entretien 5 15 30 50
Unité d’œuvres :
Section approvisionnement : le kg de matières achetées
Atelier 1 et 2 : l’heure de main d’œuvre directe
Distribution : 100f de chiffre d’affaire
Stock au 1er mars :
Matière A : 3000kg pour 1.960.000. Matière B : 5.000kg pour 4.460.000 ;
Produit X : 130 unités pour 3.290.000f ; produit Y : 2500 unités pour 3.158.000 ; produit Z : 3.100 unités
pour 4.692.000
Achat du mois
Matière A : 7.000kg à 500f le kg
Matière B : 9.000kg à 800f le kg
Production du mois :
Produit X : 520 unités produit Y : 8.600 unités produit Z : 4.900 unités
Main d’œuvre directe
Atelier 1 : 4000 heures à 500f l’heure
Atelier 2 : 6500h à 480f l’heure pour Y et 2500h à 480f l’heure pour Z
Consommation de matières
Atelier 1 : 8500 kg de A
Atelier 2 : 7600 kg de B pour Y et 4800 kg de B pour Z
Ventes :
420 unités de X à 30.000f pièce
1100 unités de Y à 2.200f pièce
4000 unités de Z à 1400f pièce
Travail à faire : déterminer le résultat analytique de X, Y et Z
SOLUTION
Libellés X Y Z
Déchets et rebuts
Coût d’achat de M2 Y
Atelier 2
Après traitement
Les déchets et rebuts sont traités avant d’être utilisés.
Suite de l’exemple :
Première étape :
Coût d’achat de M1 Atelier 1 X
Déchets et rebuts
Deuxième étape :
Coût d’achat de M2 Atelier 2 Y
Déchets et rebuts
Les co-produits sont les produits ayant la même importance commerciale que le produit principal
issu du même processus de fabrication. Les produits conjoints ont une plus grande valeur
marchande que les sous-produits.
Exemple : L’électrolyse de l’eau donne du dioxygène et du dihydrogène. Ces deux gaz sont des produits
conjoints
Coût de production de sous produit
=
Prix de vente – Bénéfice – Coût traitement – Coût distribution
Application
Une société fabrique un produit A qui donne naissance à un sous produit SP .Le coût totale s’élève à
1500.000F pour obtenir 10.000 unités de A et 5000 unités de SP.
Travail à faire :
Déterminer le de production de A et de SP en fonction des quantités obtenues.
Application de synthèse
A. La production d’un bien B a donné des déchets récupérables. Le traitement de 420 kg de déchets nécessite
60 F/kg. L’entreprise présente deux attitudes : soit elle vend les déchets au prix du marché : 120 F/kg ; soit
elle utilise ces déchets dans la fabrication du bien S.
Données : - frais de distribution 20% du chiffre d’affaire
- Coût total de production de B = 312 000 F
- Coût total de production de S = 167 500 F
Travail à faire :
1. Calculer le coût de production réel de B
2. Calculer le coût de production réel de S
B. La fabrication du produit P donne accessoirement un sous-produit S qui doit subir un traitement avant
d’être vendu. Le prix de vente de S est 140 000 F. le bénéfice escompté est de 4% des ventes. Les frais de
ventes sont estimés à 7% des ventes. Le coût de traitement de S est de 36 000 F.
3. Calculer le coût de production du sous-produit S
4. Calculer le coût de production réel du produit P sachant que son coût de production total est de
200 000 F.
GENERALITES
Les différents résultats analytiques obtenus sur produits ne sont en fait que des résultats partiels. Il faut, pour
obtenir le résultat global de la comptabilité analytique d’exploitation, faire la sommation de ces résultats
partiels.
Malgré cela, ce résultat global ne sera pas égal au résultat de la comptabilité général et ceci pour diverses
raisons.
En effet, certaines charges prises en compte par la comptabilité générale sont négligées par la comptabilité
analytique d’exploitation lors du calcul des coûts et vice-versa.
Il faut donc rapprocher le résultat analytique du résultat de la comptabilité générale et non l’inverse.
Application 1
L’entreprise « BEMA » a procédé aux calculs de coûts et résultat pour la période de Janvier 200N
Résultat sur vente de produit A : Bénéfice ……………300 000 FCFA
Résultat sur vente de produit B : Bénéfice ……………400 000 FCFA
Résultat sur vente de produit C : Perte …..……………..50 000 FCFA
A l’occasion des calculs, les différences de traitement comptable suivantes ont été constatées :
Les matières consommées ont été acquises à 700 000 FCFA et leur valeur retenue en comptabilité
analytique s’élève à 720 000 FCFA.
Le montant des charges d’amortissements incorporées en comptabilité analytique s’élève à 740 000
FCFA, celui de la comptabilité générale est de 800 000 FCFA.
120 000 FCFA de rémunération fictive des capitaux propres, 80 000 FCFA représentent la
rémunération du travail de l’exploitant non comptabilisée en comptabilité générale.
La facturation du produit B vendu a pris en compte une réduction exceptionnelle accordée due au
retard de livraison pour un montant de 30 000 FCFA.
L’inventaire extracomptable du stock du produit C met en évidence un manquant de 10 000 FCFA.
Les arrondis par défaut issus des calculs des coûts d’unités donnent un montant de 20 000 FCFA.
Le résultat de la comptabilité générale est créditeur de 750 000 FCFA.
CALCULS ANNEXES
Différences sur matières : …………………………………….. = ………...… (……………….…………)
Différences sur amortissements : …………………………….. =……………..(……………………….)
Les éléments supplétifs : …………………………………………= …………………………………..……..
Différences d’incorporation sur le produit B : …………………………………………………………….
(La réduction constitue une charge pour l’entreprise)
Différences d’inventaire constaté sur le produit C :………………(……………………………………)
Les arrondis par défaut des frais de section (Centre) : …………………….. (…………………………)
Le résultat de la comptabilité générale est bénéficiaire de : ……………………………………………
Tableau de concordance
Libellés Montants Libellés Montants
Résultat analytique < 0 (Perte) Résultat analytique > 0 (Bénéfice)
Résultat sur le produit C ………….. Résultat sur le produit A ………….
Charges non incorporables ………….. Résultat sur le produit B ………….
Malis d’inventaire Charges supplétives …………..
Différence d’incorporation / produit B ………….. Bonis d’inventaire sur matières …………..
Différence d’inventaire /produit C …………..
Frais de centre
Arrondis < 0 …………
Résultat de la comptabilité générale …………
Application 2
En fin de période, l’entreprise KONE fait apparaître les informations suivantes : résultat A : 23 000 F (perte)
et résultat B : 30 500 F (bénéfice). Les charges non incorporables s’élèvent à 15 000 F et les charges
supplétives à 30 000 F. Il existe un malis d’inventaire de 2 150 F et le total secondaire dépasse des charges
incorporées de 430 F. Les produits exceptionnels s’élèvent à 6 500 F. Le résultat de la comptabilité générale
est de 26 420 F.
Travail à faire : Faire la concordance.
EXERCICE 1
La comptabilité de l’entreprise AKATSUKI fournit les renseignements suivants :
Pour le mois de décembre l’ensemble des comptes de charges de 60 à 67 ont un montant de 130 000F ;
celui des charges HAO s’élève à 6 000F.
Pour l’année écoulée, les dotations aux amortissements sont de 70 000F et les dotations aux provisions
280 000F. Les DAA comprennent 25 000F relatifs aux charges immobilisées. Parmi les DAP, 30 000F
concernant un litige. Les autres provisions correspondent à la moyenne annuelle prise en considération
dans les calculs des autres mois.
Les capitaux propres de l’entreprise s’élèvent à 500 000F et doivent être rémunérés au taux de 8%. De
même la rémunération fictive de l’exploitant est évaluée à 30 000 F par mois.
Travail à faire :
Calculer le montant des charges incorporables aux coûts du mois de décembre.
EXERCICE 2
Les mouvements de la matière première M au cours du mois de janvier de l’entreprise MIKO se présentent
comme suit :
1er janvier : stock initial : 1 000 unités à 1 300 F l’unité
10 janvier : entrée en stock (achat) : 2 000 unités à 1 400 F l’unité
15 janvier : sortie atelier 1 : 1 500 unités
25 janvier : achat : 2 000 unités à 1 600 F l’unité
28 janvier : sortie atelier 2 : 2 000 unité
Les frais d’approvisionnement sont inclus dans le coût d’achat.
Travail à faire :
1. Valoriser le stock final selon la CMUP de la période.
2. Présenter le compte permanent de stock :
Par la méthode du PEPS
Par la méthode du coût approché pour l’évaluation des sorties au cours de la période soit 1 400F.
3. Indiquer l’incidence, du passage d’une méthode à une autre sur le résultat et la valeur du stock : la
solution de base est le coût moyen unité pondéré de la période.
EXERCICE 4
La société FBI fabrique deux produits X et Y dans deux ateliers A1 et A2 à partir de deux matières premières
A et B.
La matière A passe dans l’atelier A1 où est obtenu X.
La matière B passe dans l’atelier A2 pour donner Y.
Cette entreprise tient une comptabilité analytique. La répartition des charges indirectes pour le mois de Mai se
fait de la façon suivante :
Centres auxiliaires Centres principaux
Charges Totaux
Administ Entretien Approvis Atelier 1 Atelier 2 Distrib.
Totaux primaires 4 057 000 402 850 80 000 380 950 836 700 1 125 000 1 231 000
Répart. secondaire
Administ - 10% 20% 20% 40% 10%
Entretien 2 - 5 7 6
Nature des unités d’œuvre :
− Approvisionnement, kg de matière achetée
− Atelier 1 et 2, heures de MOD
− Distribution, 10 000 F de chiffre d’affaires
Stock au 1er Mai
Matière A : 1 500 kg pour 490 000 F ; Main d’œuvre directe
Matière B : 2 500 kg pour 1 150 000 F Atelier A1 : 2 000 heures à 125 F/h ;
Produit X : 65 unités pour 822 500F ; Atelier A2 : 3 250 heures à 120 F/h
Produit Y : 50 unités pour 500 000 F Production du mois
Achat du mois Produit X : 260 unités
Matière A : 3 500 kg à 125 F/kg ; Produit Y : 800 unités
Matière B : 4 500 kg à 200 F/kg Vente du mois
Consommation Produit X : 210 unités à 12 000 F/unité ;
Matière A : 4 250 kg ; Produit Y : 550 unités à 7 000 F/unité
Matière B : 3 800 Kg
N.B : Arrondir les coûts d’unités d’œuvre et les coûts moyens unitaires pondérés à l’unité près.
La méthode d’évaluation des stocks est le coût moyen pondéré de fin de période
Travail à faire
1. Établir le tableau de répartition des charges indirectes
2. Calculer les différents coûts
EXERCICE 5
La Société Africaine des Personnes Élégante de Côte d’Ivoire (SAPE CI) produit deux vêtements haut de
gamme vestons en velours et blousons en soie. La confection d’une veste nécessite 9 mètres de tissu et celle
d’un blouson prend 4 mètres. Les tenues sont vendues respectivement à 17.000 F et 9.500 F. En début de
période les stocks sont évalués de la façon suivante :
Tissu : 500 mètres pour un coût global de 28.000 F
Veston : 25 unités à 14.800 F unité
Blouson : 10 unités à 3.000 F l’unité
L’achat de la période d’activité s’élève à 950 mètres de tissu à 60 F l’unité.
La comptabilité générale communique le montant des charges indirectes dont 25.000 F non incorporables :
1.600.000 F.
Les charges incorporables majorées des éléments supplétifs évalués à 240.000 F se répartissent entre les
sections de la manière suivante :
Approvisionnement : 5%
Production : 80%
Distribution : 15%
La main d’œuvre directe affectée à la production est :
52 heures à 150 F/h consacrées aux vestons.
46 heures à 100 F/h consacrées aux blousons.
Au cours de la période SAPE CI a conçu 60 vestons et 85 blousons puis le service commercial a assuré
l’expédition de 60 vestons et 50 blousons.
Les unités d’œuvre des centres sont :
Approvisionnement : le mètre de matière achetée
Production : le mètre de matière utilisée
Distribution : 100 F de chiffre d’affaire réalisée
N.B : le coût d’unité d’œuvre et le coût moyen unitaire pondéré sont arrondis au franc supérieur.
T.A.F : Calculer le résultat analytique
EXERCICE 6
L’entreprise BELLEVY fabrique et vend un produit P à partir de deux matières M1 et M. Pour le mois de
Mars 2017, la comptabilité a fourni les éléments suivants :
1. stocks initiaux
1 600 Kg de M1 à 6 000 F le kg
1 200 kg de M2 à 7 500 F le kg
2 000 unités de P à 2 600 F l’unité
2. achats de la période
3 000 Kg de M1 à 7 500 F le kg
4 200 kg de M2 à 9 000 F le kg
3. consommations de matières
4 400 Kg de M1
5 000 kg de M2
4. main d’œuvre directe
7. vente de la période
1 000 heures à 3 600 F l’heure
2 800 unités de P à 15 000 F
l’unité
5. production de la période
1 400 unités de P
6. charges indirectes
Administration : 5 000 000 F
entretien : 9 600 000 F
Approvisionnement : 16 000 000 F ; unité
d’œuvre : 100 F d’achat
Atelier : 13 000 000 F ; unité
d’œuvre : heure de MOD
Distribution : 14 200 000 F ; unité d’œuvre
nombre d’article vendus
Répartition secondaire
{
10 % à Entretien
30 % à Approvisionnement
Administration
20 % à Atelier
40 % à Distribution
{
20 % à Administration
10 % à Approvisionnement
Entretien
60 % à Atelier
10 % à Distribution
TRAVAIL A FAIRE
1. Présenter le tableau de répartition des charges indirectes
2. Calculer les différents coûts et résultats analytiques
EXERCICE 7
La société B13 fabrique à partir d’une seule matière première, un produit P1 dans l’atelier 1 et un produit P2
dans l’atelier 2.
Cette entreprise tient une comptabilité analytique organisée selon la méthode des sections homogènes.
Informations concernant le mois de Mars 2017.
Stock au début du mois
Matière première : 4 000 unités pour 5 647 200 F ;
Produit P1 : 1 500 unités pour 6 508 000 F ; Produit P2 : 500 unités pour 9 122 400 F
Encours Atelier 1 : 1 699 200 F; Encours Atelier 2 : 848 000 F
Achat de matières premières
8 000 unités pour 15 624 800
Consommation de matières premières
Atelier 1 : 6 000 unités ;
Atelier 2 : 4 500 unités
Main d’œuvre directe
Atelier 1 : 1 200 heures à 7 200 F/h ;
Atelier 2 : 400 heures à 7 200 F/h
Production achevée
Produit P1 : 11 500 unités
Produit P2 : 1 500 unités
EXERCICE 8
La société anonyme « SOIMA » société industrielle du Maroc fabrique deux produits à partir d’une seule MP.
Le produit A est fabriqué dans l’atelier 1, le produit B est fabriqué dans l’atelier 2.
Pour le mois de mai 2006 on vous communique les renseignements ci-dessus :
1- Tableau de répartition des charges indirectes :
Administra. Entretien Approvision. Atelier1 Atelier2 Distribution
Total 11.100 6.600 7.400 43.500 8.780 22.500
répartition
primaire
Administra. - 2 1 5 1 1
Entretien 1 - 2 4 2 1
Unité d’oeuvre 1kg de MP HMOD HMOD 100 de CA
achetée
2- Etat des stocks :
Stocks au 1/05/06 Stocks au 31/12/06
MP : 4.000 KG pour 7.900 F MP : 1.400KG
Produit A : 3.000 unités pour 17.800 F Produit A : 6.380 unités
Produit B : 1.800 unités pour 22.610DH Produit B : 1.855 unités
Encours atelier 1 : 8.135F Encours atelier 2 : 10.575F
Encours atelier 2 : 11.403F Encours atelier 1 :1.733F
Travail à faire
1) Présenter les différents calculs conduisant au coût de revient et au résultat analytiques des deux produits A
et B ;
2) Sachant que 2.000 F de provisions n’a pas été incorporés dans les coûts, déterminer le résultat de la
comptabilité analytique ;
3) Vérifier la concordance des résultats en reconstituant le compte de produits et charges pour le mois de mai
2006.
EXERCICE 9
La SA ‘’COST TO COST’’ est une entreprise qui fabrique un seul produit PF à partir de deux matières
premières MP1 et MP2. Le processus de fabrication conduit à l’obtention d’un sous-produit SP.
Deux ateliers assurent cette production :
Atelier A1 : utilisation de la matière MP1 pour obtenir le produit intermédiaire PI livré en continu (sans
stockage) à l’atelier A2.
Atelier A2 : adjonction de matière MP2 au produit intermédiaire PI pour obtenir le produit PF ; cette
opération donne naissance au sous-produit SP.
Pour un exercice donné, on vous fournit les renseignements suivants :
Données d’inventaire au 1er janvier de l’exercice :
Ventes de l’exercice
Produit PF : 2.800 unités à 15.000 F/unités Production de l’exercice
Produit PF : 2.660 unités
Sous-produit SP : 250 unités pour 534.800 F
Main d’œuvre directe
Produit PF et SP fait 35.031.225 F
Atelier A1 : 510 h à 4.850 F/h
Atelier A2 : 1.500 h à 5.100 F/h
Distribution : 210 h à 6.200 F/h
Stock final
Matière MP1 : 580 Kg
Consommations Matière MP2 : 205 Kg
Matière MP1 : 1.400 Kg
Produit PF : 44 unités
Matière MP2 : 3.200 Kg
*Sorties de stock
- Matières consommables : 4025 kg
- Matières premières a : 5102 unités
- Matières premières b : à déterminer
- Produit p1 : à déterminer
- Produit p2 : à déterminer
*Les unités d’œuvre sont définies comme suit :
- Réparation au prorata du montant des achats pour approvisionnement ;
- Heure de main d’œuvre directe pour l’atelier 1 et indirecte pour l’atelier 2 ;
- 100f de chiffre d’affaires pour la section distribution.
*Production de la période
- Produit P1 : 4230 unités
- Produit P2 : 5010 unités
*Stocks de fin période
- Matières consommables : 615 kg
- Matières premières a : 510 unités
- Matières premières b : 3100 unités
- Produit p1 : 2390 unités
- Produit p2 : 3000 unités
- En-cours : 660 unités.
*Les ventes de la période
- les unités de P1 sont livrées à 15.000F l’une
- les unités de P2 sont livrées à 18.500F l’une
*Les en-cours initiaux sont considérés comme ayant consommé en intégralité les matières et produits
et subi 40% des charges directes et indirectes.
Les en-cours finaux ont supporté l’ensemble des charges de matières et produits, subi 30% pour la
MOD et 40% pour les charges indirectes.
Travail à faire
1. Achever le tableau de répartition des charges indirectes.
2. Calculer le coût d’achat des matières et faire les IP.
3. Calculer le coût de production de P1 et faire les IP.
4. Calculer le coût de production des P2 terminés et des P2 en-cours de la période.
5. Calculer le coût de revient des P1 et P2 vendus.
6. Déterminer les résultats analytiques sur P1 et P2 et établir la concordance.
NB. : Arrondir au franc supérieur.