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Tout comprendre sur la comptabilité

analytique
RÉDIGÉ PAR

Alexandre Diard
 Qu'est-ce que la comptabilité analytique et à quoi sert-elle ?
 Comptabilité analytique : définition selon les différentes écoles
 Les origines historiques de la comptabilité analytique
 Comparatif avec la comptabilité générale
 Les différentes charges en comparant la comptabilité générale et la comptabilité
analytique d’exploitation
 Mise en place la comptabilité analytique : les différentes méthodes pour calculer les
coûts
 1. Comprendre la méthode des coûts complets
 2. Comprendre la méthode des coûts partiels
 3. Comment effectuer la méthode du direct costing ?
 4. La méthode ABC (Activity Based Costing, coûts à base d’activité)
 5. S’adapter la méthode des coûts cibles : l’analyse de la valeur
 La méthode des coûts standards
 La méthode du coût variable
 Calcul du coût de revient en comptabilité analytique
 Quels sont les objectifs de la comptabilité analytique ?
 A. S’agissant de Logiciel de comptabilité en SAAS, cloud: idéal pour les petites
entreprises et les professionnels.
 B. S’agissant de logiciel OPENSOURCE
 Conclusion : Une comptabilité analytique conforme au fonctionnement de votre
entreprise
 PeopleSpheres, votre partenaire en expertise d’implémentation logicielle

La Comptabilité Analytique, appelée aussi Comptabilité Analytique de


Gestion (CAG) ou encore Contrôle de Gestion sert de tableau de bord
opérationnel aux dirigeants d’entreprises. Les données financières, fournies
par la comptabilité générale, sont traitées selon différentes méthodes
spécifiques pour expliquer les résultats financiers.

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Qu’est-ce que la comptabilité analytique et à


quoi sert-elle ?
La comptabilité générale donne une vision classée et annuelle des données
comptables ; tandis que la comptabilité analytique fournit une analyse
détaillée de chaque activité, produit à intervalle régulier (par exemple
trimestriel ou semestriel) en faisant ressortir les coûts variables ou induits.
Les chefs d’entreprise apprécient et consultent régulièrement ce système
de mesure neutre et objectif, véritable outil de contrôle budgétaire.

En tant que tableau de bord, la comptabilité analytique permet de créer des


prévisions, d’évaluer le stock, de prévoir les budgets, constater leurs
évolutions ou les écarts en cours d’exploitation. A son origine, dans les
années trente, on parlait de Comptabilité Analytique d’Exploitation.

La tenue d’une comptabilité analytique de gestion (CAG) n’est pas une


obligation légale, à l’instar de la comptabilité générale, mais elle se révèle
être un outil pertinent qui fournit des indicateurs globaux de coût des
activités ou produits à intervalle régulier et non plus à l’année. Les clés de
répartition permettent d’obtenir des analyses très fines des coûts attribués à
chaque segment de produits selon plusieurs méthodes.

En résumé, la comptabilité analytique fait partie des « bonnes pratiques » à


mettre en place pour une entreprise qui veut connaitre et maitriser les
coûts de manière détaillée. Le métier de contrôleur de gestion connait des
flux tendus au niveau recrutement.

Comptabilité analytique : définition selon les


différentes écoles
Cette technique de système de gestion permet de recenser et d’identifier les
éléments constitutifs du résultat de l’exercice. Les coûts valorisés et
interprétés selon les différentes méthodes, issus de la comptabilité
générale, indiquent aux dirigeants de l’entreprise les coûts de revient, la
marge sur coûts variables et le taux de marge sur coût variable. La
comptabilité analytique de gestion dite aussi comptabilité analytique
d’exploitation, permet de constituer le tableau de bord opérationnel
pour maîtriser les budgets nécessaires. Selon les besoins, les éléments du
tableau nécessitent des calculs préalables ou non. C’est là tout l’art et le
savoir d’un contrôleur de gestion.

Les origines historiques de la comptabilité


analytique
Pour faire face à la Grande Crise Economique de 1929, dite la Grande
Dépression, les entreprises industrielles capitalistes devaient trouver des
solutions pour réduire les coûts et maintenir les bénéfices. Le bénéfice étant
le différentiel entre le prix de vente et le coût de revient.

Elles pouvaient envisager deux solutions, soit augmenter le prix de vente,


soit diminuer le coût de revient. La comptabilité générale classique ne
pouvait pas indiquer de manière ponctuelle ou périodique la valeur du
stock, les coûts de revient pour chaque produit facturé. Devant ces
insuffisances, les contrôleurs de gestion se sont concentrés sur les classes
6 (les charges) de la comptabilité générale pour détailler les différents
éléments tels que les coûts imputables entre les charges fixes et les
charges variables.

Comparatif avec la comptabilité générale


Comptabilité générale Comptabilité analytique d’exploitation

Comptabilité descriptive Comptabilité analytique : charges et différents coûts

Périodique : ponctuelle, mensuelle, trimestrielle ou


semestrielle selon les besoins.
Elle détermine le résultat analytique de chaque période
Comptabilité annuelle pour chaque produit analysé.

Détermine la valeur du stock à la Peut indiquer la valeur du stock en temps réel. La


fin de l’année (méthode extra- Comptabilité analytique d’exploitation indique le résultat
comptable) par produit et par branche d’activité.

Détermine des résultats partiels pour le tableau de bord


Détermine des résultats globaux opérationnel

L’inventaire permanent permet de connaitre l’état et la


valeur du stock.
Cette comptabilité analytique d’exploitation était surtout usitée dans les
entreprises industrielles. On l’appelait également comptabilité industrielle.

Les différentes charges en comparant la comptabilité générale et la comptabilité analytique


d’exploitation

Charges non incorporables :


Toutes les charges non courantes, fractions Les charges incorporables : ce sont les
excédents de dotations fiscales aux charges incorporées dans les coûts et les
amortissements, impôts sur résultats, charges coûts de revient. La comptabilité analytique
courantes de l’exercice précédent, dotations inclut par exemple la consommation de
aux amortissements des immobilisations (pas matières premières, dépenses des salaires,
de valeur réelle ou active fictive), les charges loyer, amortissements, impôts, taxes et autres
que l’on peut récupérer sur les tiers assurances, etc.

Les charges supplétives (non enregistrées par


la comptabilité générale) : la
rémunération du dirigeant, rémunération du
capital et intérêts, les charges d’usage,
Charges incorporables amortissements

Mise en place la comptabilité analytique : les


différentes méthodes pour calculer les coûts
Définissons au préalable un coût : il s’agit d’une « accumulation de charges sur un produit ». La
comptabilité analytique exploite des données chiffrées issues de la comptabilité financière générale.
On évoque 3 types de coûts :

Le coût variable Il dépend du volume d’activité

Il est stable, indépendant du niveau d’activité. Par exemple, le coût


variable de la matière première nécessaire pour fabriquer une pièce et le
Le coût fixe coût fixe du loyer de l’entrepôt.

Le coût
incorporable Il constitue un élément du produit

Le coût non
incorporable Il n’est pas imputable à ce produit

Le coût direct Il est affecté directement à un produit

Le coût indirect Il nécessite un calcul intermédiaire pour être affecté à un produit

Voici les 5 méthodes les plus couramment utilisées par un contrôleur de


gestion en comptabilité analytique :
1. Comprendre la méthode des coûts complets
Dans la méthode des coûts complets, le gestionnaire établit la différence
entre les charges directes et les charges indirectes. Les charges issues de la
comptabilité générale sont ventilées, selon les clés de répartition, de la manière suivante :

Elles incluent les charges exceptionnelles et les charges sans


Charges non rapport avec l’activité courante de l’entreprise. Elles ne seront
incorporables pas prises en compte dans le mode de calcul.

Elles servent de base aux calculs des coûts. Bien distinguer les
charges directes et indirectes.

Les charges directes sont attribuées directement au coût d’un


produit.
Chargés incorporables
(charges directes et Les charges indirectes nécessitent des calculs préalables, en
indirectes) utilisant les clés de répartition entre plusieurs produits.

Les calculs des charges indirectes s’effectuent dans des « centres


d’analyses ». On distingue 2 types : les centres auxiliaires et les centres
principaux.

Les centres auxiliaires regroupent les activités fonctionnelles communes


aux différentes fonctions de l’organisation ou l’entreprise.

Les centres principaux reposent sur les fonctions propres à l’entreprise, distingués en 2
systèmes :

On peut y mesurer l’activité par une unité physique, l’unité d’œuvre :


Les centres
opérationnels Coût d’une unité d’œuvre=coût du centre/nombre d’unités d’œuvre

Pas d’unité physique. On calcule le coût réparti en fonction d’une


Les centres de assiette conventionnelle : taux de frais=coût du centre/montant de
structure l’assiette.

2. Comprendre la méthode des coûts partiels


Cette méthode consiste à distinguer les coûts imputables entre les charges
fixes et les charges variables. Ce « recensement » permettra de ressortir 2
calculs importants à connaitre :

 La marge sur coûts variables (MCV) et le taux de marge sur coût variable
 Le seuil de rentabilité.
Le seuil de rentabilité : le chiffre d’affaires qui indique à l’entreprise que la
totalité des charges est couverte. L’équation ou la formule permet de visualiser un
résultat nul : charges fixes/taux de marge sur coûts variables.

La méthode permet d’élaborer un compte de résultat différentiel.

3. Comment effectuer la méthode du direct costing ?


Cette méthode concerne les entreprises multiproduits, multi activités en
utilisant la méthode du coût variable. L’opération consiste à retenir
principalement les charges variables. Il s’agit de déterminer 2 éléments :

 Les marges sur coûts variables par produit ou activité.


 Les coûts fixes en global pour les retirer de la marge sur coûts variables (ce qui
fournit un résultat)

4. La méthode ABC (Activity Based Costing, coûts à base


d’activité)
Son postulat fondamental se résume ainsi : « Les produits consomment les
activités et les activités consomment les ressources ». Cette méthode de
comptabilité des coûts par activité fournit une vision transversale (et non
plus hiérarchique) des processus de l’organisation.

Le Journal officiel du 26 mars 2004 énonce qu’il s’agit d’une méthode qui
consiste à calculer le coût de revient d’un produit en recensant les coûts
respectifs de toutes les activités ou processus qui ont contribué à sa
création.

Une définition plus américaine CAM-I (Computer Aided Manufacturing-


International) énonce que l’Activity Based Costing (ou ABC) a été conçue
dans le début des années 80 pour « mesurer les coûts et les performances
d’activités et objets générateurs de coûts, notamment les produits. La
consommation de ressources permet d’affecter les coûts aux activités. ».

« Les coûts sont affects aux objets générateurs de coûts en fonction de leur
utilisation d’activités. La méthode ABC identifie les relations causales entre
facteurs de coût et activités. » Kaplan, Miller, Porter ont initié ce programme
de Cost Management System. Ils ont été relayés en France par Lebas,
Mevellec.

Cette démarche confirme bien l’objectif de la mise en place d’une


comptabilité analytique : celui d’avoir des indicateurs de gestion et de
performance pertinents. Ils ont opté pour « une méthode de calcul en coûts
complets qui met l’accent sur l’explication des causes des coûts des
activités, les inducteurs de coûts, que sur le calcul du coût des produits
obtenus. ». Pour eux, l’entreprise a pour objectif de produire de la valeur et
de la chaine de valeur.

La méthode ABC met en évidence les inducteurs d’activités, unités


d’œuvre qui imputent aux coûts des produits les ressources consommées
par les activités (une activité étant finie comme un groupe de tâches triées
entre elles pour un but précis). Les activités ayant le même objectif sont
donc assemblées selon des processus transversaux.

Pour mettre en place cette approche, la première phase consiste


à identifier les activités, leurs processus et les coûts engendrés pour
atteindre l’objectif. On établit ainsi une matrice des ressources consommées afin de les
valoriser, en vue de connaitre le coût unitaire de chaque inducteur de coûts pour chaque produit : le
coût attribuable.

Centre d’analyse
Achats et
Activités approvisionnement …… Entretien Usinage Expéditions

Usinage xx xxx xxxx

Contrôle des
approvisionnements xxxx

Entretien matériel

Gestion des
fournisseurs

Ordonnancement

……..

Total centres d’analyse xxxx xx xxx xxxx x

5. S’adapter la méthode des coûts cibles : l’analyse de la valeur


Anglicisme de « target costing », cette méthode consiste à faire l’inverse des
méthodes classiques de comptabilité analytique en se reposant sur le principe
de base d’analyse de la valeur. Le but est de maximiser la satisfaction du
client (rapport qualité/prix) tout en réduisant les coûts.

Voici les postulats de cette démarche :

1. Le marché impose le prix de vente


2. Les actionnaires imposent les marges
3. Les coûts deviennent une variable d’ajustement
Le contrôleur de gestion en comptabilité analytique procède par étapes :

1. Lister les fonctions remplies par un produit ou la prestation


2. Estimer le coût des fonctions
3. Fixer les fonctions essentielles attendues par le client
4. Déterminer le coût minimum des fonctions attendues.

La méthode est souvent surnommée « cost killer », s’agissant de repérer


les coûts inutiles et d’en supprimer les causes et apporter les actions
correctives.

D’autres méthodes sont couramment utilisées. Il s’agit en fait de choisir


votre méthode en fonction des objectifs dans le tableau de bord de gestion.

La méthode des coûts standards


Cela consiste à déterminer une norme de coûts pour une activité définie, à
partir des données du passé. Cette méthode permet par exemple de prévoir
les crédits budgétaires nécessaires. On peut ainsi cerner la saisonnalité et
analyser les écarts. Cette méthode consiste à modéliser et à comparer des
standards de coûts et de prix unitaires et à les ajuster avec le stock
prévisionnel ou existant.

La méthode du coût variable


Elle consiste à « imputer » à chaque produit ou prestation les charges
variables correspondantes. L’objectif est de déterminer l’écart entre le coût
variable par produit et le prix demandé au client. On mesure ainsi la
contribution pour couvrir les charges fixes.

Calcul du coût de revient en comptabilité analytique


Le coût de revient des prestations ou produits représente tout ce qu’il a coûté au cours de du cycle
d’exploitation jusqu’à l’atteinte du stade final, en y incluant sa distribution, etc.

Entrées Sorties

Coût Coût
Quantité unitaire Montant Quantité unitaire Montant

Production
Stock initial 1 000 108 108 000 vendue 15 000

Coût de 14 200 1 564


production 000
du mois

Quels sont les objectifs de la comptabilité


analytique ?
Tableau de bord et outil de pilotage de l’entreprise, le but de la comptabilité
analytique est d’améliorer la performance et la valeur de l’entreprise et de ses
produits. Les différentes méthodes mises en œuvre consistent
principalement à maîtriser les dépenses et les recettes : maximiser les
marges et minimiser les coûts.

Elles visent donc à identifier et valoriser les facteurs qui influent sur le
résultat de l’entreprise ou qui peuvent devenir des leviers de croissance.

Le rôle des acteurs de la comptabilité analytique, notamment le contrôleur


de gestion, consiste à fournir des indicateurs aux chefs d’entreprise qui leur
permettront de réagir, de repérer toute activité anormale (ou inefficacité
d’une activité, par exemple) en y apportant les actions correctives
nécessaires au bon résultat global de l’entreprise.

En fait, le contrôle des coûts est un des objectifs les plus connus de la
comptabilité analytique en cernant les contrôles budgétaires, de coûts
standards et la gestion des stocks. Cette discipline de la comptabilité,
pourtant optionnelle, se révèle être une fonction de création de la valeur
pour l’entreprise.

Les outils d’aide à la décision deviennent incontournables dans ce métier.


Pléthore de progiciels métiers offrent des options pour analyser les activités
de l’entreprise. Ces outils sont plus efficients si au préalable une bonne
analyse des cahiers des charges était établie. Quels sont les coûts recherchés
et sur quels segments de produits ? Les résultats fournis se doivent d’être
facilement lisibles et accessibles.

Le système Saas (Software as a service) ou logiciel en tant que service en


français, est un « modèle de distribution de logiciel au sein duquel un
fournisseur tiers héberge les applications et les rend disponibles pour ses
clients par l’intermédiaire d’internet. ». Autrement dit, le CLOUD
COMPUTING. Solution très intéressante et efficace, mais qui présente le
grand inconvénient du risque de non-disponibilité de l’internet ou du
serveur.

Voici un aperçu des fonctionnalités logiciel disponibles sur le marché, soit


en Saas, soit en réseau local.
A. S’agissant de Logiciel de comptabilité en SAAS, cloud: idéal
pour les petites entreprises et les professionnels.
 La comptabilité est intégrée dans les fonctionnalités de base
 La possibilité de le coupler avec Microsoft Office
 Loyer mensuel en fonction de votre chiffre d’affaires
 Possibilité d’ajouter des utilisateurs en illimité
 Ajout possible de dossiers en illimité
 Possibilité de gérer plusieurs sociétés : nécessaire quand vous travaillez en cabinet
avec plusieurs experts-comptables
 Vue d’ensemble des dépenses et recettes organisée selon vos préférences
 Vue d’ensemble des dépenses et recettes organisée par groupe analytique
 Possibilité de définir vos groupes de répartition
 En option : possibilité de définir un seul code (groupe) analytique par ligne comptable
 En mode expert : possibilité d’affecter plusieurs codes analytiques par ligne comptable
(suivi plus fin)
 En mode expert : deux niveaux de récapitulation : budget ou centre de profit.
 En mode expert : définir plusieurs arborescences, visualisation des résultats de suivi en
mode graphique.
 Tableaux de bord modifiables et personnalisables
 Sauvegarde et restauration des données sans perte.
 Assistance téléphonique : forfait déjà inclus dans la prestation, par intervention, par
forfait.
 Assistance téléphonique par des consultants spécialisés aux heures d’ouverture de
votre entreprise.
 Installation et formation à la mise en marche et paramétrage « en premise ».
 Mises à jour légales et fonctionnelles : en mode automatique ou avec intervention des
consultants.

B. S’agissant de logiciel OPENSOURCE


Plusieurs logiciels sortent du lot pour mettre en place votre comptabilité
générale et comptabilité analytique. Ils ont l’avantage d’être modulables et
adaptables, et surtout notez bien le gain de temps et d’argent.

Pour vous assister « en premise », des équipes de consultants ingénieurs


paramètrent ces ERP aux réels besoins de votre entreprise en comptabilité
analytique. Tout en étant modulable, le logiciel sera équipé des seules
fonctions que votre expert-comptable a réellement besoin, soit en ligne
(Saas), soit en implantation intranet (serveur et base de données).

En bref, quand il s’agit de comparer et de choisir un logiciel en ligne (Saas)


ou en Opensource, le facteur prix ne doit pas être le premier critère de
choix. Outre le fait de trouver un produit qui répond à votre cahier des
charges et qui vous offre les fonctionnalités les plus pointues pour votre
comptabilité analytique, il faut considérer les points suivants.
 Premièrement, il s’agit de garantir la pérennité de votre comptabilité en ligne et de sa
sauvegarde.
 Deuxièmement, la société qui propose le logiciel doit être en capacité d’assurer la
continuité de service en cas de crash du système avec un jeu de sauvegarde
opérationnelle sans perdre vos données et en toute confidentialité.
 Troisièmement, depuis la mise en place le 25 mai 2018, du nouveau Règlement
Général de la Protection des Données Personnelles (RGPD), ne perdez pas de vue de
vous assurer que la solution mise en place sera conforme aux obligations légales sur la
protection des données personnelles de vos clients à caractère personnel.

Conclusion : Une comptabilité analytique


conforme au fonctionnement de votre entreprise
La comptabilité analytique n’est aucunement obligatoire pour les
entreprises qui ont déjà une comptabilité générale. Elle reste une discipline
qui permet de procéder au calcul de différents coûts. Elle permet surtout de
valoriser ces coûts et de recenser les facteurs de performance et création
de valeurs, donc de richesse pour l’entreprise et ses actionnaires. La
comptabilité analytique permet de mettre en place le tableau de bord de
pilotage stratégique de toute entreprise ou organisation.

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