Vous êtes sur la page 1sur 15

Théories des modules de la gestion des entreprises / économie et gestion

Comptabilité Analytique d’Exploitation


Eléments Définitions/explications
Objectifs de la La comptabilité analytique est un mode de traitement des données dont les objectifs peuvent être
comptabilité analytique résumés de la manière suivante :
• Connaître les coûts des matières et des produits achetés, créés ou distribués par l’entreprise
: • Déterminer les résultats analytiques par groupes de produits ou par branches d’activités ;
• Expliquer les résultats par secteur d’activité en calculant les coûts complets des produits pour les
comparer à leur prix de vente ;
• Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments de l’actif du bilan de l’entreprise (les
productions immobilisées et les stocks) ;
• Etablir des prévisions qui, comparées aux réalisations, mettront en évidence les écarts significatifs ;
• Suivre la situation permanente des stocks (inventaire permanent) ; Fournir tous les éléments
nécessaires à la gestion et au pilotage de l’entreprise de nature à éclairer les prises de décisions.
Comparaisons entre la La comptabilité générale et la comptabilité analytique sont les deux types de comptabilité les plus
comptabilité Générale utilisées par les entreprises ; la première est un outil d’information et joue un rôle juridique, et la
seconde se présente comme un outil d’analyse qui permet aux gestionnaires de prendre les bonnes
et la comptabilité décisions.
Analytique
Qu’est-ce que la La comptabilité analytique est un mode de traitement des données financières ayant pour objectif
comptabilité analytique d’expliquer les résultats financiers : la comptabilité générale donne une vue globale des comptes de
l’entreprises ; la comptabilité analytique présente, quant à elle, une vision détaillée de chaque activité.
? A quoi sert-elle ? Cette technique permet d’identifier les coûts des différentes fonctions assumées par l’entreprise :
production, commercialisation, service après-vente, etc. Elle est propre à chaque entreprise et constitue
un système de mesure neutre et objectif. La comptabilité analytique permet également de déterminer
les bases d’évaluation de certains éléments du bilan comptable (elle peut servir, par exemple, à évaluer
les stocks). Enfin, elle sert de base pour bâtir des prévisions, prévoir des budgets, constater leur
réalisation et expliquer les écarts qui en résultent. Elle constitue donc un véritable outil de contrôle
budgétaire
Méthodes de calculs de • La méthode des coûts complets : cette méthode permet d’expliquer le résultat généré sur l’exercice en
coûts de la comptabilité s’intéressant aux produits qu’elle vend et à leur coût de revient. • La méthode des coûts variables : en
adoptant cette méthode, l’entreprise ne considère que les dépenses directement liées à l’activité de
analytique l’entreprise. Ainsi il est facile de comprendre que les coûts augmentent si l’activité se développe. On
utilise cette méthode pour déterminer le seuil de rentabilité de l’entreprise. • La méthode des coûts
directs : appelée aussi « direct costing » : cette méthode prend en compte les coûts variables et les
coûts fixes. Elle apporte une vision un peu plus complète de la répartition des coûts que la méthode des
coûts variables. • La méthode des coûts standards : tout est élaboré en amont. L’entreprise fixe des
coûts (donc standards) qu’elle appliquera dans son calcul. Toutefois, un suivi est nécessaire et tout
écart avec la réalité devra être analysé. • Résultat de la comptabilité analytique de gestion = Produits
CAG – Charges CAG = (Produits CG– Produits non incorporables) – (Charges CG– Charges non
incorporables + Charges supplétives) = Résultat de la comptabilité générale– Produits non
incorporables + Charges non incorporables – Charges supplétives
Comment calculer les Détermination des charges de la comptabilité analytique • Charges de la comptabilité analytique : •
charges de la CA a Charges incorporables (courantes) (de l’exploitation + financières) • Charges non incorporables (non
courantes) • Charges non courantes (IS, dons, pénalités, VNA des immobilisations cédées…) qui ne
partir de la CG : relèvent de l’exploitation (déficitaire). • Frais qui ne rentent pas à la charge de l’entreprise (transport
sur vente…) • Charges se rapportant aux exercices antérieurs. Charges qui ne restent pas
définitivement à la charge de l’entreprise.
Explication : La comptabilité analytique ne prend pas la totalité des charges de la comptabilité
générale, elle ne prend pas en considération les charges non incorporables, elle prend uniquement les
charges courantes.
Les charges de la Les charges de la comptabilité analytique sont des charges qui seront utiliser pour calculer les coûts de
comptabilité analytique l'entreprise comme les coûts d'achat, les coûts de fabrication, les coûts de revient
:
Les charge directes est une charge qu’il est possible d’affecter immédiatement aux coûts d’un produit, d’une marchandise
ou d’un service, sans n’avoir à effectuer de calculs intermédiaires (achats de marchandises, matières
premières et fournitures

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 1


Les charge indirectes : nécessite un calcul intermédiaire afin d’être attribuée au coût d’un produit, d’une marchandise ou d’un
service. (Les loyers et charges locatives, Les dépenses d’assurance)
Les charges fixes « charges de structure » sont les postes de dépenses de l’entreprise qui ne varient pas en fonction du
volume de son activité. Ces charges restent stables, quel que soit le niveau de production ou de
facturation (les loyers, l’assurance, certains honoraires d’experts)
Les charges variables sont les charges qui varient en fonction de son chiffre d’affaires ou de sa production, (le coût des
matières premières, l’électricité, les frais de packaging, emballage
Les Charges supplétives ce sont des charges incorporées aux couts bien qu'elles ne figurent pas en comptabilité générale pour
des raisons juridiques et fiscales. Il s'agit principalement de la rémunération du travail de l'exploitant
dans l'entreprise individuelle - de la rémunération des capitaux propres, dans toutes les entreprises
(Rémunération de l’exploitant individuel, Rémunération des capitaux propres.)
Les Charges non Régulièrement enregistrées en comptabilité générale (classe6), mais qui ne sont pas retenues dans le
incorporables : calcul des coûts car elles sont considérées comme n'étant pas pertinentes. (Les dotations aux
amortissements des frais d’établissement, Les charges exceptionnelles, L’impôt sur les bénéfices des
sociétés)
Les Charges Charges exclues du calcul de coûts parce qu’elles ne concourent pas directement à l’activité
incorporables productive. (IS, moins-values sur cessions d’imm, assurance vie des dirigeants, amortissement des
frais d’établissement, provisions pour litiges, consommation des matières, dépenses de salaires, loyer,
(courantes : Amortissements, impôts et taxes, assurances, …)
Un coût variable Est un coût dont le montant varie avec le niveau d’activité de l’entreprise (les taxes sur le chiffre
d’affaires, les primes pour les vendeurs, les frais d'expéditions)

Les couts fixes : Sont des coûts qui évoluent indépendamment du niveau d'activité de l'entreprise mais que l'entreprise
doit payer pour son bon fonctionnement (ex : loyer assurances, salaires)
Les coûts directs Sont les dépenses qu’engage directement une entreprise pour fabriquer un produit ou fournir un
service, ou pour acheter un produit de gros pour la revente(quantité donnée de matière première entrant
intégralement dans la production d’un bien. nombre d’heures de main d’oeuvre nécessaires pour la
production d’un service précis)
Les coûts indirects Sont les coûts de gestion d’une entreprise et de la mise en marché d’un produit ou d’un service, quel
que soit le volume fabriqué ou vendu (salaires, location des locaux commerciaux, matériel
informatique et téléphonique
Coûts de revient : Somme d'éléments de charges qui correspondent au stade final d'élaboration du produit considéré.
Coût d'achat : L’ensemble des charges supportées par l'entreprise en raison de l'achat des marchandises et des
matières.
Coût de production : Charges supportées en raison de la création de produit ou services.
Coût de distribution : Charges supportées en raison des opérations relatives à la conclusion et à l'exécution de la vente.
Le seuil de rentabilité Est le seuil au niveau duquel le volume d’activité de l’entreprise n’a aucune influence sur la rentabilité
de l’entreprise puisqu’il n’entraine ni perte ni gain. On ne peut pas apercevoir ce seuil de rentabilité
que lorsque les charges fixes sont entièrement compensées par les marges déduites sur les coûts
variables.
Le point mort Est représenté par la date d’équilibre dans laquelle les charges fixes sont couvertes et donc à partir de
quelle toute vente contribuera avantageusement à vérifier la rentabilité de l’entreprise

MARGE On appelle marge toute différence entre un prix de vente et un coût partiel"
La marge sur coût variable est donc la différence entre le prix de vente et le coût variable.
La méthode du coût (C’est l’une des méthodes principales de valorisation des stocks. Cette méthode consiste à valoriser les
unitaire moyen pondéré sorties du stock au coût moyen pondéré, rapport du total des coûts d'acquisition sur les quantités
acquises.)
CUMP = (Valeur du stock précédent à l’ancien CUMP + Coût d’acquisition de la nouvelle entrée) /
Total des quantités en stock) Ou (Coût d’achat du stock initial + coût d’achat de la nouvelle entrée en
stock) / (Quantité initialement en stock + quantité nouvellement entrée en stock).
Les centres Sont des centres d'analyse dont l'activité peut être mesurée par une unité physique " Unité d'œuvre".
opérationnels Principe de centres d'analyse : Le centre d'analyse est une division de l'unité comptable dans laquelle
sont regroupés les éléments de charges indirectes. Le centre d'analyse doit regrouper les charges
indirectes qui présentent un caractère d'homogénéité.
La méthode LIFO LIFO est fondée sur le principe que les actifs produits ou achetés en dernier, sont les premiers à sortir à
nouveau du stock, en étant soit utilisés intégralement, soit vendus ou jetés.

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 2


➢ Avantages • Elle permet de tenir compte de la variation éventuelle des prix au cours du temps. •
Elle est donc fortement indiquée en période d’inflation forte, pour tenir compte du fait que le prix des
actifs du stock augmente au fil du temps.
➢ Inconvénients : Elle résulte en une valorisation de l’inventaire plus faible que les prix actuels. Elle
n’indique alors pas une valeur très exacte des actifs restant en stock.
La méthode FIFO La méthode FIFO est utilisée en comptabilité analytique pour la gestion des stocks et l’inventaire. Elle
est fondée sur le principe que les actifs produits ou achetés en premier, sont les premiers à sortir à
nouveau du stock, en étant soit utilisés intégralement, soit vendus ou jetés.
➢ Avantages Elle permet de tenir compte des prix actuels du marché Elle permet de tenir compte de
l’usure et de l’obsolescence progressive des actifs, puisque les plus anciens sont graduellement
éliminés du stock
➢ Inconvénients : Elle ne permet pas de tenir compte de la variation des prix au cours du temps En
période d’inflation, elle surestime la marge brute lors de la vente d’actifs
Un centre d’analyse Ou une section analytique est une subdivision comptable de l’entreprise
Où sont analysés et regroupés les éléments de charges indirectes préalablement à leur imputation au
coût.
• les centres principaux : sont des centres qui fonctionnent au profit des coûts, ils ont un Lien direct
avec le cycle d’exploitation de l’entreprise.
• les centres auxiliaires : sont des centres qui fonctionnent au profit des centres principaux, ils n’ont
pas de lien direct avec le avec le cycle d’exploitation.
Les centre opérationnels Correspondent à des divisions réelles de l’entreprise (ex : ateliers, service).
Les centres de structures Correspondent à des divisions fictives de l’entreprise (ex : administration, financement,…)
FISCALITE
Les cadeaux Sont des cadeaux pratique que fait une entreprise a ses clients ou prospects, identifié au nom ou au
publicitaires : service de l'entreprise en question. Il s'agit donc d'une publicité imprimée sur un objet utilisé par le
client. + se sont des charges externes engagées ou supportées pour les besoins de l’exploitation. Les
cadeaux publicitaires d’une valeur unitaire maximale de cent (100) dirhams portant soit la raison
sociale, soit le nom ou le sigle de la société, soit la marque des produits qu’elle fabrique ou dont elle
fait le commerce ;
Amortissement d’un Il ne faut pas amortir le prix du terrain parce que Le terrain n'est pas amortissable, il faut bien exclure
terrain : sa valeur de la base d'amortissement. Alors il faut faire une distinction qui est obligatoire reflétée dans
détermination la fraction du prix d’achat correspondant à la valeur du terrain. Puisqu’un terrain ne
s’amortit pas en comptabilité, contrairement à une construction
Amortissement d’une Pour les voitures neuves l’amortissement se fait généralement sur 60 mois. L’administration fiscale
voiture de tourisme : accepte 48 mois, si l’usage du véhicule le justifie. Le choix de la durée sera à déterminer avec le
comptable en fonction de l’utilisation de la voiture
Provision pour créance Le montant de la provision pour créance douteuse peut-être fiscalement déductible du résultat de
douteuses : l’entreprise. Si cette dernière parvient finalement à la recouvrer, il est nécessaire de procéder à la
réintégration du montant de la provision dans le résultat de l’entreprise.
Les conditions de • L’objet de la perte ou charge, qui implique la provision, doit être clairement défini.
déductibilité des • La perte ou charge, doit être probable et justifiée.
• La cause de la perte ou charge, doit être en lien direct avec des événements en cours à la clôture de
provisions : l’exercice.
• Si cette perte ou charge était intervenue au cours de l’exercice, cette somme aurait été déductible du
résultat imposable.
Les conditions de • Les biens faisant l'objet d'amortissement : les biens qui font partie de l'actif immobilisé ou les
déductibilité des dépenses qui correspondent a l'acquisition d'immobilisation incorporelles. Ex acquisition immobilière
pour le fonctionnement de l'entreprise, brevet, machine, droit sur un film, ....
amortissements : • Base de calcul de l'amortissement : prix de revient des éléments d'actif.
• La détermination du taux de l'amortissement : la loi fiscale qui pose le principe que tout taux est
calculé en fonction de la durée normale d'utilisation du bien, déterminée par les usages. Pour les
éléments d'actif les plus courant : bâtiments commerciaux (20 à 50 ans), bâtiments industriels (20 ans),
outillage (5 à 10 ans), matériel de transport (4 à 5 ans). Mais le terrain (élément d'actif) ne peut faire
l'objet d'aucun amortissement : la loi fiscale considère qu'il ne se déprécie pas avec le temps +
• les amortissements ne peuvent porter que sur des éléments de l'actif immobilisé soumis à
dépréciation du fait de l'usage et du temps ;
• les amortissements doivent correspondre en principe à la dépréciation effective subie par les
éléments à amortir ;

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 3


• les amortissements doivent être effectivement constatés en comptabilité.

Le passage de résultat Le résultat fiscal est le montant du résultat de l'entreprise (bénéfice ou perte) utilisé pour calculer ses
comptable au résultat impôts. Le résultat fiscal s'obtient à partir du résultat comptable : Résultat fiscal = résultat comptable +
réintégrations – déductions Résultat Comptable = Produits – Charges
fiscal :
La base ce calcul de la La base de calcul de la cotisation minimale est composée du chiffre d’affaires (hors TVA) sur la valeur
cotisation minimale : ajoutée des produits accessoires (hors TVA), des produits financiers, à l’exception des produits de
participation, et des subventions et dons reçus.
Les sociétés qui sont A- les SNC et les SCS qui ne comprennent que des personnes physiques.
hors champ de l IS : B- les associations en participation.
C- les sociétés de fait qui ne comprennent que des personnes physiques.
+ 1°- les sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple constituées au Maroc et ne
comprenant que des personnes physiques ainsi que les sociétés en participation, sous réserve de
l’option prévue à l’article 2- II ci-dessus ;
2°- les sociétés de fait ne comprenant que des personnes physiques ;
3°- les sociétés à objet immobilier, quelle que soit leur forme, dont le capital est divisé en parts
sociales ou actions nominatives
Les sociétés qui sont • fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer ;
exonérées de l IS : • les associations d’usagers des eaux agricoles pour les activités
• nécessaires à leur fonctionnement ou à la réalisation de leur objet
• la fondation Cheikh Zaid ibn Soltan;
• la fondation Mohamed V pour la solidarité pour l‘ensemble de ses activités ou opérations et pour les
revenus y afférents ;
• la fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation formation (activités et
revenus)
• l’Office national des œuvres universitaires sociales et culturelles (activités et revenus) ;
• Les coopératives et leurs unions légalement constituées
Les acomptes Sont des versements anticipés d'une fraction de l'impôt devant normalement être dû pour l'exercice
provisionnels fiscal en cours. Leurs montants sont déterminés en fonction de l’impôt payé l’année précédente. Les
acomptes provisionnels sont dus, à partir de la deuxième année d’activité, par les personnes morales
soumises à l’impôt sur les sociétés.
Charge déductible Charge qu'il est possible de déduire du revenu global imposable avant le calcul de l'impôt sur le
revenu. Elle ne peut être déduite qu'une seule fois c'est le cas par exemple de certaines cotisations
sociales, des sommes destinées au plan de retraite, des pensions alimentaires,
Comment liquider l’IS : La liquidation de l’IS est en déterminant l’impôt exigible. Elle consiste à appliquer à la base
d’imposition ou assiette le taux ou le tarif de l’impôt pour en déterminer le montant. L’impôt sur les
sociétés est calculé comme ci-après : IS = résultat net fiscale *35%.
Le régime du résultat Constitue le régime de droit commun. Il est obligatoire pour les sociétés en nom collectif, les sociétés
net réel en commandite simple et les sociétés en participation Bénéfice imposable. Le résultat net réel de
chaque exercice comptable est déterminé d’après l’excédent des produits sur les charges de l’exercice,
en application de la législation et de la réglementation comptable en vigueur, modifié, le cas échéant,
conformément à la législation et à la réglementation fiscale en vigueur.
Les sociétés qui • Les entreprises minières exportatrices bénéficient d’une réduction de 50% de l’IS à compter de
bénéficient d’une l’exercice au cours duquel la 1ére opération d’exportation a été réalisée, et également les entreprises
minières qui vendent leurs produits à des entreprises qui les exportent après leur valorisation.
réduction de l’IS • les entreprises ayant leur domicile fiscal ou leur siège social dans la province de Tanger et y exerçant
une activité principale, bénéficie d’une réduction de 50% de l’IS.
L’impôt Est un prélèvement obligatoire effectué par voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie en vue
de couvrir l’ensemble des charges de l’Etat et des collectivités locales
L’impôt sur les sociétés Est un impôt général sur le revenu des personnes morales. C’est un impôt direct qui frappe l’ensemble
IS des bénéfices et revenus des sociétés, des établissements publics et autres personnes morales.

L’IR Est un impôt unique, personnalisé et à taux progressif qui frappe la totalité des revenus des
contribuables ayant un domicile au Maroc ou jouissent de revenus de source marocaine.
Personnes imposables -Les sociétés en nom collectif ;
(IR) -Les sociétés en commandite simple ;
-Les sociétés en participation ;
-Les sociétés de fait ; -Les sociétés à objet immobilier ;

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 4


-Les groupements d’intérêt économique

Personnes exonérées -Les revenus de sources étrangères des ambassadeurs et des agents diplomatiques, des consuls et des
(IR) agents consulaires sont exonérés sous réserve de réciprocité ;
-Les personnes résidentes pour les produits qui leur sont versés en contrepartie de l’usage ou le droit à
usage de droits d’auteur sur les œuvres littéraires, artistiques ou scientifiques ;
-Les sociétés agricoles réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à 5.000.000 DH ;
-Les entreprises exportatrices pendant des cinq premiers exercices d’exportation.
Le report fiscal Est un dispositif qui autorise une entreprise à imputer ses pertes sur ses bénéfices passés, et ceci
déficitaire pendant un maximum de trois ans.
La TVA Est un impôt général sur la consommation qui frappe en principe tous les biens, produits et services
consommés au Maroc.
ASSIETTE FISCALE : C’est la base qui va être frappée par l’impôt, elle est appelée également base imposable
L’amortissement Est la constatation comptable de la dépréciation subie par les immobilisations du fait de l’usure,
l’obsolescence et la durée.
L’amortissement a pour objet de permettre le renouvellement de l’immobilisation. L’amortissement
permet notamment la répartition d’une dépense d’investissement sur plusieurs exercices.
Base d’amortissement : La base d’amortissement est constituée par le prix de revient et non pas le prix d’achat
Conditions de +Les amortissements doivent être comptabilisés même sur absence de bénéfice + Les amortissements
déductibilité des doivent être calculés selon les taux admis par l’usage + La somme des amortissements ne doit pas
dépasser la valeur d’origine
amortissements : +Les amortissements fiscalement déductibles des voitures de tourisme sont calculés sur une base
maximale de 300 000 DH TTC à un taux d’amortissement ne dépassant pas 20%.
Les provisions Sont destinées à faire face à des charges futures que les évènements en cours de l’exercice rendent
probables.
Conditions générales de -Charges futures soient probables
déductibilité des -Charges nettes précisées (individualisées)
-Charges découlent des évènements en cours de l’exercice
provisions :
Condition supplémentaire Pour que cette provision soit déductible, il faut que la créance douteuse fasse déjà l’objet d’un recours
relative aux provisions judiciaire.
pour dépréciation des
comptes client
Caractéristiques de ▪ L’impôt est un prélèvement obligatoire et définitif :
l’impôt : ▪ Les impôts ne sont pas restitués (remboursés), par contre les emprunts publics le sont.
▪ L’impôt est un prélèvement pécuniaire ;
▪ L’impôt est destiné à couvrir les dépenses publiques ;
▪ L’impôt est un procédé de répartition des charges budgétaires entre les individus ;
▪ L’impôt est un instrument d’intervention économique et sociale.
Rôle de l’impôt : ▪ A- Rôle économique : Il permet à l’Etat de se procurer des ressources directes financières. Les impôts
constituent les recettes fondamentales de l’Etat qui alimentent le budget général.
▪ B- Rôle budgétaire : L’impôt constitue également un instrument de politique économique susceptible
d’appuyer les orientations économiques d’ensemble d’une nation.
Distinction entre On peut distinguer l’impôt de la taxe, la redevance et la parafiscalité
l’impôt et les autres La Taxe : La taxe est un prélèvement obligatoire payé en contrepartie d’un service direct rendu par la
collectivité, tandis que l’impôt est sans contrepartie directe (La taxe urbaine et la taxe d’édilité.)
prélèvements La Redevance : La redevance est prélèvement obligatoire qui est due par les usagers en contrepartie de
l’utilisation d’un service public. Elle ne s’impose qu’aux utilisateurs effectifs (La redevance de l’eau et
de l’électricité et la redevance audiovisuelle.)
La Parafiscalité : La parafiscalité est un prélèvement effectué dans un intérêt économique et social au
profit des organismes sociaux. Elle s’apparente à l’impôt car c’est un prélèvement obligatoire et sans
contrepartie directe. Mais elle est affectée à des organismes déterminés.
Classification des Plusieurs classifications sont possibles. On retient ci-après la classification économique et la
impôts : classification administrative :
• Classification économique : C’est une classification reposant sur l’assiette de l’impôt c’est-à-dire sur
quoi porte l’impôt
• Classification administrative : C’est une classification d’après le recouvrement de l’impôt c’est-à-dire
comment payer l’impôt

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 5


Les Sources du droit A- Sources législatives : La constitution, La loi fiscale : Dahirs votés par le parlement et Les traités et
fiscal marocain accords internationaux.
B- Sources réglementaires : Les décrets et arrêtés ministériels conformes à la loi émanent du pouvoir
exécutif.
C- La doctrine : Elle regroupe l’ensemble des écrits et interprétations des personnes du domaine fiscal
(professeurs, analystes, avocats, juges, intellectuels) ainsi que les commentaires des textes de la loi et
les modalités de leur application (instructions, circulaires, notes, réponses du gouvernement aux
questions posées au parlement).
D- La jurisprudence : Elle regroupe l’ensemble des jugements rendus par les tribunaux compétents à
l’occasion de contentieux entre le contribuable et l’administration fiscale. Autrement dit, c’est
l’activité des juridictions et décisions juridictionnelles.
Les Techniques fiscales Champ d’application : Trois éléments permettent de déterminer l’impôt : l’opération imposable, la
: personne imposable et la territorialité de l’opération.
L’Assiette : C’est la base ou la matière sur laquelle repose l’impôt.
L’assiette s’analyse comme une détermination opérée dans la matière imposable pour délimiter une
base de calcul à l’impôt. C’est le montant auquel s’applique le tarif de l’impôt. Exemple : Le résultat
fiscal est la base de calcul de l’I/S.
La liquidation : C’est le calcul de la somme due par le contribuable sur la base de l’assiette. La
liquidation est Effectuée soit par le contribuable lui-même (cas d’I/S et de la TVA), soit par
l’administration fiscale (cas d’I/R). 2 types d’imposition peuvent être distingués : +Imposition
proportionnelle : l’impôt est proportionnel lorsqu’il croît proportionnellement à la matière imposable.
Le taux est constant quelle que soit la base d’imp.(IS)
-Imposition progressive : l’impôt est progressif lorsqu’il croît plus rapidement que la matière
imposable. Le taux augmente au fur et à mesure que s’accroît la base d’imposition. (IR)
Le Recouvrement : Le recouvrement de l’impôt est l’ensemble des techniques et démarches qui ont
pour objectif le paiement de l’impôt.
Il se fait de trois manières différentes :
-Paiement spontané : le contribuable prépare sa déclaration fiscale et s’acquitte de l’impôt dont il est
redevable sans recevoir de document administratif (TVA)
-Paiement par voie de rôle : Le contribuable reçoit un avis d’imposition émanant de l’administration
pour payer ses impôts. ( IS)
-Retenue à la source : Le contribuable donne l’autorisation à son employeur ou à sa banque de prélever
le montant de l’impôt au moment du paiement. (IR-TPPRF-TPA)
La différence entre le En matière de la taxe sur la valeur ajoutée il existe deux types de régime le premier s'appelle régime de
régime débit et régime débit la taxe sur la valeur ajoutée est exigible dès le moment de la facturation alors que le deuxième
qui est le régime d'encaissement la taxe sur la valeur ajoutée n'est exigible qu'au moment
encaissement sur TVA d'encaissement soi total ou partiel
Le prorata De déduction est un pourcentage applicable à la TVA récupérable au cours d’une année civile. Il est
déterminé sur la base des données de l’année précédente. Le prorata de déduction est le rapport entre le
chiffre d’affaires qui ouvre droit à déduction et le chiffre d’affaires total
GESTION BUDGETAIRE
La gestion de la Consiste à assurer la solvabilité de l’entreprise au moindre coût; cela signifie que l’entreprise doit être
trésorerie en mesure d’honorer ses échéances financières à tout moment, en maintenant une encaisse minimum
Les étapes de la 1. Étude des états financiers de l'entreprise ;
démarche de l’analyse 2. Analyse du secteur d'activité : potentiel du marché. Par conséquent, on envisagera une étude de
marché ;
financière : 3. Analyse du secteur géographique : où se trouve l'entreprise ;
4. Étude en profondeur de la législation qui régit l'entreprise en question
La différence entre le Le bilan fonctionnel tient compte des montants bruts du bilan par contre le bilan financier prend des
bilan fonctionnel et le valeurs nettes Le bilan fonctionnel : est considéré comme étant le bilan officiel par le plan comptable
marocain. Les différents postes du bilan sont rattachés aux fonctions auxquelles elles correspondent,
bilan financier donc il classe les emplois et les ressources selon les cycles qui caractérisent la vie de l’entreprise. -Ce
bilan permet de répondre à deux grandes questions : D'où viennent les ressources ? Où sont-elles
utilisées ? Le bilan financier a pour objectif de montrer le patrimoine réel de l'entreprise et d’évaluer
les risques de non liquidité. Il se présente sous forme d'actif et passif : l'actif se constitue de l'actif
immobilisé, l'actif circulant et la trésorerie active. Alors que le passif se constitue de financement
permanent, passif circulante la trésorerie passif.

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 6


Le bilan financier se diffère du bilan fonctionnel par la séparation au niveau d'actif l'actif circulant en :
valeurs d’explorations (Stocks) et valeurs réalisables (créances). Et au niveau du passif, le financement
permanent en : capitaux propres et dettes long et moyen terme
Les méthodes L’entreprise dispose de plusieurs moyens pour améliorer durablement sa trésorerie :
d’amélioration la • Etablir un diagnostic permanent de la trésorerie :
• Etablir des prévisions
trésorerie d’une • Augmenter son capital par des apports en numéraire
entreprise • Recourir à un emprunt bancaire à moyen et long terme
• Négocier des délais d’encaissement plus bas auprès des clients
• Optimiser le délai de règlement des fournisseurs
• Optimiser la rotation des stocks
Les moyens pour Une facilité de caisse, pour couvrir les décalages ponctuels entre les dépenses et les recettes Un
atténuer le déficit de la découvert autorisé, venant compléter le fonds de roulement de l'entreprise lorsqu'il est insuffisant, est
plus adapté lorsque des décalages sont amenés à se répéter La cession des créances client à la banque
trésorerie de qui avance les sommes à recouvrer dans l'attente du règlement client
l’entreprise L’affacturage est un aussi un moyen qui peut en plus libérer l’entreprise de la gestion des relances et du
recouvrement, voire proposer un recours à l’assurance-crédit, pour garantir le « compte client » contre
d’éventuels impayés.
Le principe de la La trésorerie zéro repose sur le principe que la position de trésorerie doit être à la fin de chaque journée
Trésorerie zéro proche de zéro. La trésorerie zéro doit permettre d'optimiser l'allocation des flux entrants et sortants de
trésorerie. Elle implique des ajustements en temps réels entre les différents comptes bancaires de la
société et de ses filiales.
Le rôle et les taches Le trésorier établit le budget prévisionnel nécessaire au bon fonctionnement de l’association et à la
assignée au trésorier mise en œuvre des actions de celle-ci. Il soumet les choix financiers à faire au bureau, au Conseil
d’administration
Or
• Le suivi des dépenses et de la banque
• La préparation et l’exécution du budget
• Les relations financières en interne et avec les tiers
• Les demandes de subventions
• La production et la diffusion de l’information financière
Or
• S'assurer de la permanence des ressources disponibles
• Valorise les flux financiers à court terme (trésorerie), à moyen et à long terme (plans de financement),
au moindre risque pour l'entreprise
• Recherche de partenaires et de modes de financement pour l'exploitation et les investissements •
Analyse toute forme de risques positifs ou négatifs, en évalue les conséquences, et met en œuvre les
couvertures de risques appropriées
• Optimise la rentabilité des fonds
En quoi consiste la La notion de trésorerie zéro : L’objectif de la gestion de trésorerie en date de valeur est d’atteindre dans
gestion de la trésorerie toute la mesure du possible, la trésorerie zéro. Cet objectif reste évidemment théorique car dans tous
les flux de recettes et de dépenses ne sont pas parfaitement prévisibles et donc connus avec certitude.
base zéro • +La gestion de trésorerie consiste à prévoir et à gérer les flux de l'entreprise, à anticiper et à prévenir
les risques financiers, à négocier et à contrôler les opérations bancaires, à placer les excédents et,
surtout, à assurer la liquidité et la solvabilité de l'entreprise.
La gestion de la trésorerie est amenée à répondre à certains objectifs dont les principaux sont de gérer,
contrôler et sécuriser l'ensemble des flux financiers de l'entreprise ; d'assurer la solvabilité de
l'entreprise au moindre coût, d'arbitrer entre les différents produits de financement et de placement, de
gérer les risques financiers et les risques de change et d'optimiser et gérer la relation banque/entreprise.
L’escompte du papier L'escompte de papier commercial est un crédit accordé par les banques qui permet de financer les
commercial besoins court terme des entreprises. Il s'effectue par le transfert de propriété d'un papier commercial
(lettre de change, billet à ordre) d'une part, et le financement de ce papier commercial d'autre part.
Les principaux crédits CONVENTION CRÉDIT DE FONCTIONNEMENT Le contrat qui notifie l’ouverture des lignes de
de trésorerie crédit d’exploitation ! La convention Crédit de fonctionnement est un contrat qui matérialise
l’ouverture de lignes de crédit de fonctionnement (facilité de caisse, escompte, cautions…) à durée
indéterminée.
CAUTION BANCAIRE, La caution bancaire est une opération par laquelle la banque prend
l’engagement de se substituer à son client en cas de défaillance de celui-ci et garantit ainsi l’exécution
d’une obligation de payer.
FACILITE DE CAISSE / DECOUVERT

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 7


• Le Découvert est une ligne de crédit qui vous permet de compléter le financement normal du cycle
d’exploitation et de compenser certains décalages entre les recettes et les dépenses.
• La Facilité de caisse est un concours bancaire qui vous permet de faire face à des besoins
intermittents. Il s’agit d’avances de courte durée qui peuvent être renouvelées.
CRÉDIT DE CAMPAGNE : Le crédit de campagne est un découvert qui permet aux entreprises qui
ont une activité saisonnière, de couvrir leurs besoins périodiques.
La date de valeur et La La date d'opération : La date d'opération, ou date comptable, est la date à laquelle a été enregistrée en
date d’opération comptabilité l'opération de retrait, de paiement ou de dépôt. La date prise en compte par la banque
comme date d'opération peut dépendre du jour et de l'heure du dépôt voire,
La date de valeur : C'est la date à laquelle la somme est prise en considération pour le calcul des
intérêts. Elle ne coïncide pas forcément avec la date d'opération (enregistrement comptable de
l'opération).
La différence entre la Date d'opération est la date à laquelle vous avez effectué vos opérations et que la banque l'a traité.-La
date de valeur et La date de valeur est une date donnée par la banque en fonction du type d'opération et qui lui permet de
calculer les agios éventuels. Ainsi, lorsque vous remettez un chèque, le temps qu'il ait échange entre les
date d’opération : banques, le chèque aura une date de valeur, par exemple, à J+3. De même, vous établissez un chèque,
il sera débité en date de valeur
L'escompte financier : Consiste, pour une banque ou pour un établissement financier à accepter de consentir une avance à un
client, dont le montant, sous déduction d'un agio et de commissions, est égal au prix des marchandises
représenté par des effets de commerce que ce dernier endosse au profit de la banque.
L’escompte commercial Est une opération commerciale dans laquelle le client paie son fournisseur, au comptant, au lieu de
l’échéance définie, moyennant un pourcentage de réduction
La facilité de caisse Est une permission de découvert en compte transitoire accordée par la banque. Ce crédit de trésorerie
offre la possibilité à l’entreprise de gérer de façon plus souple ses dépenses immédiates et ses gains
différés. La facilité de caisse est un moyen de financement à court terme utilisable sur une petite durée.
Ce crédit est accordé par la banque qui précise préalablement par écrit les conditions d’usage en durée,
en montant et en taux d’intérêts
Heure de caisse : L'heure de caisse est l'heure à partir de laquelle la date de valeur d'une opération est reportée au jour
suivant. Elle va varier en fonction des activités des entreprises
Le jour de valeur Est la date retenue pour le calcul des intérêts, (débiteurs ou créditeurs). Il ne coïncide pas forcément
avec la date d'opération. Il est important de le savoir quand on a un budget serré pour éviter les
incidents et les dépassements de découvert.
Le crédit documentaire Est une promesse donnée par le banquier de l’importateur à un exportateur selon laquelle le montant de
sa créance lui sera réglé pourvu qu’il apporte à l’aide de documents énumères, la preuve de
l’expédition des marchandises à la destination du pays importateur
La remise documentaire Est une opération par laquelle un vendeur (l’opérateur) , remet à sa banque des documents
représentatifs de la marchandise exportée, accompagnés des instructions relatives aux modalités de
délivrance des documents à l’acheteur
Les jours de banque : C’est la différence entre le nombre de jours retenus par la banque pour le calcul des intérêts facturés
d’une part et la durée effective du crédit d’autre part
Echelle d’intérêt : C’est un tableau des écritures mensuelles des opérations par date de valeur. Il fait apparaître :
• +Les mouvements du compte : au débit ou au crédit
• +Les soldes journaliers liés aux mouvements du compte
• +Le nombre de jours que le solde est resté inchangé
• +Le nombre débiteur (créditeurs) produit du nombre de jour par le solde.
• +Coût du découvert est le total
Le marché monétaire Est un marché financier où s’échangent des titres de courte durée contre des liquidités. Il est réservé
aux institutions financières et entreprises qui peuvent prêter ou emprunter des liquidités sur des durées
très courtes.
Les Bons du Trésor Sont des Titres émis exclusivement par le Trésor pour répondre à ses besoins de financement sur une
négociables durée déterminée, moyennant un rendement qui dépend de la durée du placement et qui obéit aux lois
de l’offre et de la demande sur un marché de gré à gré.
Le certificat de dépôt Est un titre de créance pouvant faire l’objet d’un échange sur les marchés monétaires. Il peut être
négociable (CDN) souscrit par des particuliers, mais est plutôt destiné aux investisseurs professionnels
Le marché primaire Est celui sur lequel les nouveaux titres financiers sont émis et souscrits par des investisseurs ; on y
procède donc aux augmentations de capital, au placement d'emprunts obligataires.
Le marché secondaire Est le marché où les actionnaires se revendent et s'achètent les actifs financiers. Le marché secondaire
est donc le marché de l'achat et de la vente d'actifs financiers déjà existants

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 8


Principes élémentaires • date de valeur : base de rémunération du banquier. Date effective de prise en compte d'une opération
de trésorerie dans l'échelle trimestrielle d'intérêt
• jours de banque : nombre réel de jours de mise à disposition du crédit noté
DISP. Nombre de jours d'agios noté AGIO
• commissions : (crédit documentaires-remise documentaire-crédits-découverts)
• taux : (crédit par décaissements-engagement par signature)
3. Les financements et les Placements
4. Les risque : de change et de taux contrepartie, Liquidité
Le budget de trésorerie Est un tableau qui recense des données prévisionnelles utilisées par les entreprises pour anticiper
d'éventuelles difficultés de trésorerie.
+
Le budget de trésorerie peut être défini comme une méthode analytique de prévision consistant en un
découpage dans le temps (mois, trimestre, semestre ou années) des encaissements et des
décaissements, c'est-à-dire des entrées et des sorties d'argent sur les charges et les produits générés par
les différents budgets étudiés précédemment.
Le but recherché à travers le budget est de déterminer la position de trésorerie de l'entreprise sur la
période de prévision
Construction du budget Le budget de trésorerie est composé de deux parties (les encaissements prévisionnels et les
de trésorerie : décaissements prévisionnels) qui sont ventilées sur un certain nombre de périodes. Chaque entrée ou
sortie de fonds y est imputée à sa date de paiement effective :
• Le solde de trésorerie
• Le budget des ventes
• Le budget des achats
• Les autres charges
• Le budget de TVA
La position créditrice Est la valeur totale des transferts reçus à une heure donnée et diminuée de la valeur émis
/Débitrice :
La compta des Sociétés
La compta des Sociétés La comptabilité des Sociétés est celle qui prend pour éducation l’ensemble des traitements comptables
régissant les opérations spécifiques aux sociétés. Elle se base sur les mêmes principes que la
comptabilité générale.
Les différents types de A- Les sociétés de personnes : Société en nom collectif, société en commandite simple et société en
sociétés reconnues au participation
B- Les sociétés de capitaux : Société anonyme et société en commandite par actions
Maroc C- La société à responsabilité limitée, forme hybride entre les sociétés de capitaux et les sociétés de
personnes
D- Les sociétés à réglementation particulière : Sociétés d'investissement, sociétés coopératives,
sociétés mutualistes, groupements d'intérêt économique.
L'apport en numéraire Est la somme d’argent apportée par les associés pour constituer le capital social lors de la création
d’une société
Les apports purs et L’apport pur et simple représente la transmission d’un ou plusieurs éléments d’actif à une société
simples : nouvellement constituée. Celui-ci n’est pas grevé par des éléments de passif. En contrepartie de cet
apport, les associés ou les actionnaires reçoivent des droits sociaux.
Les apports à titre onéreux : Les apports réalisés pour le compte d’une société peuvent être grevé d’éléments de passif.
Les apports mixtes : Les associés ou les actionnaires apportent généralement un ensemble d’apports en sociétés qui intègre
à la fois des actifs et des passifs.
Les motifs de réduction Il existe deux types de réductions de capital social :
du capital social : • les réductions de capital social motivées par des pertes,
• et les réductions de capital social non motivées par des pertes.
La réduction du capital Consiste à réduire le montant du capital social de la société, le plus souvent en vue d’assainir sa
social situation au niveau des capitaux propres et de les reconstituer afin de régulariser sa situation (dans le
cas d’une société dont les capitaux propres sont inférieurs à la moitié du capital social
Les modalités de La réduction de capital social peut s’effectuer de plusieurs manières :
réduction du capital • par diminution de la valeur nominale des titres,
• par diminution du nombre de titres,
social • par rachat de titres par la société en vue de leur annulation, applicable dans le cadre d’une réduction
de capital non motivée par des pertes.
L'apport en industrie Est le travail que l'associé s'engage à faire au profit de la société

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 9


Les apports en nature Qui concernent tous les biens matériels et immatériels autres que de l’argent
Le report à nouveau Est un poste comptable que l’on retrouve au passif du bilan d’une société. Il fait partie des éléments
d’analyse de sa santé financière. Il montre si elle a enregistré des pertes durant les années antérieures et
met l’accent sur sa politique
Le report à nouveau (Ou report à nouveau déficitaire) représente des pertes relatives aux exercices antérieurs. Ces pertes
débiteur figurent dans le report à nouveau débiteur tant qu'elles n'ont pas pu être compensées par un bénéfice ou
par un précédent report à nouveau créditeur et que les associés n'ont pas décidé de les imputer sur les
réserves.
La SARL Est une société commerciale qui constitue un type intermédiaire entre les sociétés de personnes et de
capitaux.
L'acquisition de la personnalité morale est subordonnée à l'immatriculation au registre de commerce.
Caractéristiques :
• Une seule personne dite - associée unique- peut constituer la SARL.
• Le nombre maximum d’associés ne peut dépasser 50.
• Le montant du capital social ne peut être inférieur à 10.000 DH et doit être libéré d'au moins le quart
et déposé obligatoirement dans un compte bancaire bloqué. Son retrait ne peut être effectué qu’après
immatriculation au Registre de Commerce.
• La part sociale est d’au moins 10 DH. Les parts sociales détenues qui peuvent être transmissibles par
voie de succession et cessibles entre conjoints et parents successibles ne peuvent être cédées à des tiers
qu’après consentement de la majorité des associés.
• Les apports peuvent être en nature. Ils sont évalués par un commissaire aux comptes si leur valeur
dépasse la moitié du capital en numéraire. Principe : il s'agit de que les associés bénéficient en principe
d’une sécurité en cas de difficultés. Ils ne supportent les pertes qu'à concurrence de leurs apports ce qui
signifie qu’un associé de SARL ne peut pas être poursuivi sur son patrimoine personnel pour des dettes
contractées par la société. En cas de procédure collective affectant la société, l'associé risque de ne pas
pouvoir récupérer les sommes qu'il a apportées lors de la création de la société, mais il ne sera pas tenu
de verser plus que ce qu'il a déjà versé.
Les cinq causes de 1° la crise de croissance : une forte augmentation des ventes provoque une augmentation
dégradation de la proportionnelle du BFR. Les lignes de crédit CT n’étant pas toujours facilement ajustables (dans les
délais et dans les proportions nécessaires) les ressources deviennent insuffisantes pour financer
trésorerie 1° la crise de l’exploitation… Solutions : augmenter les capitaux permanents ou anticiper le financement CT avec
croissance : les banquiers.
2° la mauvaise gestion du BFR : l’entreprise laisse se dégrader le délai de paiement des clients ou
accroît inutilement le niveau de ses stocks. Dans ce cas, le BFR augmente plus vite que les ventes…
Solutions : prendre conscience que des procédures doivent être mises en place et sensibiliser tous les
acteurs concernés + financer le poste client ou les stocks.
3° un mauvais choix de financement : le FR devient insuffisant car l’entreprise autofinance trop
d’investissements par rapport à sa rentabilité… Solutions : recourir à une augmentation de capital ou à
un emprunt à LMT.
4° la perte de rentabilité : l’accumulation de pertes diminue les capitaux propres et par conséquent, le
FR se dégrade… Solutions : dans tous les cas, il faut reconstituer les fonds propres par une
augmentation de capital.
5° la baisse d’activité : face à une baisse conjoncturelle du chiffre d’affaires, si la production n’est pas
ralentie simultanément et les charges fixes amputées drastiquement, le BFR augmente… Solutions :
surveiller régulièrement le tableau de bord de gestion et privilégier les charges variables chaque fois
que c’est possible
La démarche des Il existe deux principaux processus pour procéder à l’inventaire des stocks.
travaux de fin • La méthode « Peps » / « Deps » : il s’agit de suivre le trafic des produits du stocks.
Le « Peps » est une méthode simple : les produits vendus sont considérés comme les plus anciens du
d’exercice stock. La méthode Deps est généralement mise en place lors de changement brutal du coût de la
matière première ou des marchandises.
• L’autre méthode est celle du coût unitaire moyen pondéré. Elle est privilégiée pour l’inventaire de
matières premières dont la valeur est fluctuante.
Le coût unitaire moyen pondéré se calcule en faisant le rapport entre la valeur totale et la quantité
totale. • Certaines sociétés procèdent par ailleurs à un « fast-close ». Il s’agit d’une interruption des
entrées et des sorties jusqu’à la fin de l’inventaire.
La différence entre • Dans le cas de l’amortissement linéaire l’annuité (le montant de la dépréciation de la valeur) d’un
l'amortissement linéaire bien immobilisé ne change pas d’un exercice comptable à un autre, et le taux d’amortissement ne
change pas d’une année à l’autre.
et dégressif ?
PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 10
• Par contre dans le cas de l'amortissement dégressif la dépréciation de la valeur des immobilisations
est plus rapide pendant les premières années de l’amortissement que les dernières, et le taux
d’amortissement dégressif change pour le taux linéaire s’il devient inférieur à ce dernier.
Capital souscrit appelé C’est le capital social qui a été souscrit par un actionnaire mais dont la société n'a pas encore demandé
non verser : le paiement par l'actionnaire.
En effet, il n'est pas obligatoire de verser lors de la constitution d'une société anonyme, le montant du
capital que l'on a souscrit. Cette disposition permet à l'entreprise mais aussi aux actionnaires
d'immobiliser de la trésorerie dont l'usage ne pourra se faire que dans quelques mois ou années
Capital souscrit non C’est le capital effectivement libéré par l'entreprise mais dont le montant n'a pas encore été versé par
appelé les actionnaires. Ces derniers ne verseront le capital que lorsque l'entreprise en aura effectivement le
besoin. Le fait d'être appelé laisse toutefois présager que l'entreprise est en passe d'avoir besoin de
capitaux rapidement
Différence entre Jetons Les jetons de présence, à l'inverse des tantièmes, ne sont pas prélevés sur les bénéfices, mais
de présence et enregistrés comme charge d'exploitation. Les jetons de présence ont pour vocation de défrayer la
présence des administrateurs au conseil d’administration tandis que les tantièmes ont davantage pour
Tantièmes : vocation de rémunérer les performances des dirigeants en attribuant une part du bénéfice aux
mandataires sociaux en récompense de leur bonne gestion.
Utilité des travaux Les travaux d'inventaire sont indispensables pour contrôler et ajuster la comptabilité d'une entreprise
d'inventaire en vue d'établir les comptes annuels à la clôture d'un exercice. Ces opérations permettent en effet de
déterminer le résultat comptable de l'entreprise, d'évaluer le stock, d'enregistrer en comptabilité les
dépréciations de certains actifs et de comptabiliser les écritures d'amortissement et les provisions.
Amortissement • est un amortissement comptable ne correspondant pas à une dépréciation mais à une option fiscale
dérogatoire : qui permet de comptabiliser en charge exceptionnelle un complément de déduction fiscale, les
premières années de l'amortissement du bien, afin de réaliser une subvention déguisée remboursable
• s'agissant de la différence entre durée d'utilisation ou durée d'usage, ou d'option fiscale pour le mode
dégressif, les entreprises auront recours à l'amortissement dérogatoire lorsqu'elles veulent bénéficier du
montant d'amortissement déductible maximal ou d'un amortissement plus rapide les premières années.
La différence entre les La charge constatée d'avance permet de rattacher une charge à l'exercice suivant. La charge à payer
charges constatées d'avance permet de comptabiliser une charge dans l'exercice en cours, même si le montant définitif n'est pas
et charges à payer certain.
Un dividende Le dividende est la part des bénéfices d'une société distribuée à un associé. Cette distribution a lieu à la
fin d'un exercice après une décision de l'assemblée générale annuelle.
Les dividendes perçus par un associé sont imposés fiscalement.
• Il permet de toucher des revenus sans vendre donc en gardant son % au capital. Pour le porteur de
base, ce n’est pas très grave mais pour les familles ou les holdings majoritaires, ça change tout.
Un Droit d’attribution Est un droit rattaché à toute action ancienne, permettant à l’actionnaire d’obtenir, lors d’une
augmentation de capital sans recours au marché, des actions nouvellement émises de façon gratuite.
Le dividende Par action est la partie du bénéfice net dégagé par une entreprise et qui est distribué par action détenue
à chaque actionnaire
La réserve légale En comptabilité, ce n’est pas une épargne obligatoire. C’est la partie des bénéfices qui ne doit pas être
distribuée. Elle représente 5 % des bénéfices de chaque année, jusqu’à ce que le total de la réserve
légale atteigne 10 % du capital social.
Les réserves statutaires Sont des réserves dont le montant de la dotation est rendu obligatoire par les statuts de la société. Les
réserves statutaires sont inscrites dans les statuts déposés lors de la constitution de la société. Chaque
société est susceptible de définir ses propres règles de calcul de réserves statutaires.
Le super dividende Est un dividende exceptionnel qui est payé par l’entreprise à ses actionnaires en plus du dividende
normal. Le superdividende est attribué de façon égalitaire à toutes les parts et actions, qu’elles soient
partiellement libérées ou entièrement libérée. Chaque action ou part donne droit à une même somme.
Son montant est arrondi par défaut.
Libération des apports Il s’agit de la réalisation des apports promis par les associés. Elle peut être soit totale, dans ce cas les
associés apportent immédiatement la totalité des biens promis, soit partielle et dans ce cas les associés
réalisent une partie de leurs promesses, le reste étant ultérieurement apporté.
La nature des apports • Apports à titre pur et simple : ce sont des apports rémunérés par des parts sociales ou actions ou
en capital uniquement par l’inscription dans les statuts de la société. Ils peuvent être sous forme d’argent, de
marchandises, de créances, de clients, de meubles de bureau, de matériel, d’immeubles, ou de fonds
commercial
• Apports à titre onéreux : ce sont des apports grevés de dettes prises en charge par la société créée ;
• Apports mixtes : ce sont des apports dont une partie est à titre pur et simple et l’autre partie est à titre
onéreux.

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 11


Amortissement du Il s'agit d'une opération qui ne se pratique guère que dans la société anonyme.
capital C'est une opération par laquelle une société rembourse le capital aux actionnaires et le reconstitue par
un prélèvement sur les bénéfices distribuables ou sur une réserve (à l'exclusion de la réserve légale et
de la réserve statutaire) de manière à maintenir la garantie de ses créanciers.
L’augmentation du Est une technique qui permet aux entreprises d’acquérir du capital avec une rémunération immédiate.
capital Augmenter le capital est une décision qui incombe à l’assemblée générale extraordinaire.
Les formes de • Augmentation de capital par apports nouveaux : Lorsque la société projette d’accroître son activité,
L’augmentation du elle augmente ses moyens financiers par des apports en espèces, ou ses moyens d’exploitation par des
apports en nature.
capital • Augmentation de capital par incorporation des réserves : Cette forme ne traduit pas un changement
des moyens d’action de la société. Son avantage réside dans la sécurisation des créanciers du fait de la
stabilité du capital par rapport aux réserves qui peuvent toujours être distribuées
• Augmentation de capital par la compensation de dettes :
La trésorerie d’une société étant gênée, elle propose à ses créanciers de leur remettre des parts de
capital en contrepartie de leur créance. Par conséquent, les dettes de la société sont annulées avec la
souscription du capital par les créanciers
• L’augmentation du capital social par les apports nouveaux en numéraire et / ou en nature donne lieu
au paiement des droit d’enregistrement qui sont calculés de la même façon que ceux payés lors de la
formation du capital social variant selon qu’il s’agit d’apports purs et simples
Les opérations de Il s'agit de la réalisation des éléments d'actif de la société par cession à des tiers et règlement des
liquidation : dettes. Il peut y avoir liquidation globale par cession de l'actif et du passif à un tiers ou liquidation
détaillée, élément par élément. La liquidation précède la dissolution proprement dite.
Analyse financière
Analyse financière À partir du bilan est une approche patrimoniale à caractère statique et qui a été d’abord le fait des
gestionnaires à la recherche de la capacité de remboursement. Cette approche patrimoniale analyse à
partir des masses du bilan, l’équilibre financier et la structure financière de l’entreprise.
+ L'analyse financière est un ensemble de méthodes, de démarches et d'outils qui permet d'étudier et de
juger la situation et les résultats financiers d'une entreprise ou d'un ensemble d'entreprises.
Les objectifs de ▪ L'analyse financière a pour principal objectif d'exposer la situation financière d'une entreprise. Elle
l'analyse financière s'attache particulièrement aux performances économiques, à la rentabilité ou encore à la stabilité
financière.
▪ L'analyse financière permet d'émettre un avis, positif ou négatif, sur la santé financière d'une société.
Elle est utilisée en interne pour améliorer les performances financières d'une entreprise.
Les Ratios de gestion ou de rotation indiquent le rythme auquel les postes du bilan dont les plus importants à savoir les
stocks, les clients, les fournisseurs et le capital se renouvellent.
Ration de rotation des Ration de rotation des créances clients : Créances clients TTC / Chiffre d'affaires TTC) x 360
créances clients :
Ration de rotation des Dettes fournisseurs TTC / achats TTC) x 360
dettes fournisseurs :
Les ratios Sont des rapports permettant de faire des comparaisons entre différentes masses ou entre différentes
entités. Ils sont exprimés le plus souvent par un pourcentage ou par un coefficient.
A. Les ratios de structure financière:( Ensemble de ratios permettant d'apprécier l'équilibre financier de
l’entreprise ainsi que sa capacité à respecter ses engagements.
Ces ratios permettent d'évaluer les modes de financement utilisé par l'entreprise ainsi que les charges
financières qui influencent sa solvabilité à long-terme).
• (R1= capitaux permanent/ actif immobilisé) (R2 = capitaux propres/capitaux permanent)
• ratio de financement permanent : ratio permettant de connaître la structure de financement d'une
entreprise. Il existe deux types de ratios de financement.
R1= capitaux permanent/ actif immobilisé
• ratio d’indépendance financière : est un indicateur utilisé par l'analyse financière pour déterminer le
niveau de dépendance d'une entreprise vis-à-vis des financements extérieurs, notamment les emprunts
bancaires. R2 = capitaux propres/capitaux permanent
• ratio de liquidité de l’actif : se calcule en divisant l'actif circulant (l’actif circulant correspond aux
stocks et aux créances clients) par le total de l'actif. R3 = Actifs circulants /Actifs total • ratio de
solvabilité générale : Le ratio de liquidité générale représente la différence entre l’actif à court terme et
le passif à court terme. Il indique la capacité de votre entreprise à respecter ses obligations à court
terme.
(R4 = Actif total/capitaux étrangers et R3 = Actifs circulants /Actifs total

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 12


B. Les ratios d’activité, de productivité et de rendement :
• les ratios d’activité : est le premier ratio que l’on peut calculer à partir d’un compte de résultat
présenté en liste. Il permet de mesurer l’évolution du chiffre d’affaires d’une entreprise entre deux
périodes et donc de mettre en évidence le développement de l’activité de l’entreprise. Il est
généralement exprimé en pourcentage. (R1=valeur Ajoutée/ Chiffre d’affaires =%) R2= chiffre
d’affaires produit A /CA total) • les ratios de croissance expriment le pourcentage de progression ou de
diminution d'un chiffre donné qui peut être le chiffre d’affaires ou par exemple la croissance
économique.
Dans ce cas précis, le taux de croissance indique la variation positive ou négative de la production
intérieure brut ou du produit national brut par rapport à la période précédente. Le ratio de productivité
met en évidence les performances du personnel d’une entreprise en indiquant le chiffre d’affaires, la
valeur ajoutée ou tout autre grandeur significative que produit un salarié.
(R1=capitaux investis *100/CA) (R2= Capitaux investis d’exploitation/VA)
• Le Ratio de rendement : Rapport entre l’espérance de rentabilité d’une opération sur les marchés
financiers et le risque de perte. VA / Kx investis en % ou en DH.
• Les ratios de rentabilité : sont • des indicateurs permettant de mettre en évidence la profitabilité
d’une entreprise à différents niveaux : sur le plan global c’est-à-dire au niveau de l’entreprise, sur le
plan de son activité ou sur le plan de son exploitation.
Bénéfice Net/CA.HT • Le ratio d'autofinancement : désigne la capacité d'une entreprise à financer elle-
même ses projets et son activité.
C'est l'excédent des charges brutes d'exploitation disponible pour le développement de l'entreprise.
Capacité d’autofinancement /chiffre d’affaires • Le ratio de marge correspond au rapport de la
différence entre le prix de vente et le coût d'achat d'une marchandise sur le coût d'achat. (CA – Achat) /
CA
• Le ratio d’endettement Montre le pourcentage de l’actif d’une entreprise qui a été financé par des
créanciers. Il est utilisé par les banquiers pour voir comment votre actif est financé. De façon générale,
une banque interprétera un faible ratio comme un bon indicateur de votre capacité de rembourser vos
dettes ou de contracter d'autres emprunts pour saisir les nouvelles occasions qui se présentent. (R1=
total des dettes / fonds propres)(R2= dettes financières / capitaux propres)
La capacité (CAF) correspond à la capacité de l’entreprise à générer des ressources internes découlant de la
d’autofinancement réalisation de la réalisation de son activité globale, courante et non courante. »
La capacité d’autofinancement est d’avantage sur indicateur de ressources potentielles que des
ressources effectives, c’est également un indicateur de performance de l’activité pour l’entreprise.
Calcule : CAF = EBE + Produits encaissables – Charges décaissables.
Les cycles financiers de 1) le cycle d'exploitation :
l'entreprise Ce cycle est connu sous le nom de cycle achat - production - vente. L’entreprise a de la monnaie ;
l’échange contre des matières premières, ensuite elle transforme ces matières, puis elle commercialise
les matières transformées et enfin elle retrouve aussi de la monnaie
2) Le cycle d'investissement :
Ce cycle désigne toutes les opérations relatives à la création ou à l'acquisition des moyens de
production incorporels, corporels ou financiers on peut le présenter comme suit : monnaie _
investissement _ cash-flow _ monnaie
3) Le cycle de financement
Ce cycle correspond à toutes les opérations de financement de cycle d’investissement. Toutes ces
opérations fixent la structure de financement de l'organisation .au fond propre, au fond d'emprunt ou de
cessions d'actifs.il s'agit des ressources acycliques qui s'inscrivent dans un long cycle
Le tableau de est un document qui explique les variations du patrimoine au cours de cette période, il décrit la
financement manière dont les ressources diverses additionnelles dont à disposer l’entreprise ont permet de faire face
à ses besoin.
Le besoin de fonds de BFR est un concept important dans l’analyse de l’équilibre financier et dans celle de la Trésorerie. Il
roulement : correspond au besoin d’argent ressenti par l’entreprise pour financer son fonctionnement normal
exactement pour financer le déroulement de son cycle d’exploitation.
Le fonds de roulement est une variable essentielle mettant en évidence la politique de financement d’une entreprise. Il permet
de vérifier l’équilibre de sa structure financière. Son excédent va financer une partie du besoin en
fonds de roulement et le reliquat sera attribué à la trésorerie.
La trésorerie nette est une résultante qui provient du rapprochement entre l’équilibre Financier dit stable, le FDR et
l’équilibre financier dit cyclique schématisé par le BFR.
La Valeur Ajoutée (VA) est un Solde Intermédiaire de Gestion (SIG) qui montre la richesse brute créée par l’entreprise,
c’est-à-dire sa capacité à générer de la richesse par son cycle de production. (VA = Marge commerciale
+ Production de l’exercice – Consommations de l’exercice en provenance de tiers.)

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 13


La marge brute est un indicateur qui permet de mesurer si l'activité d'une entreprise peut dégager un bénéfice ou pas
calcul : Marge brute = Prix de vente HT - Cout de revient HT
La marge nette ou marge bénéficiaire nette est un élément comptable qui permet de donner en pourcentage la
rentabilité d'une entreprise. C'est un ratio permettant de déterminer ce que gagne une entreprise une
fois payées toutes ses charges calcul : Marge nette = bénéfice net/chiffre d’affaires x 100
La marge commerciale est le rapport entre le prix d'achat des marchandises et leur prix de vente. Cette donnée permet d'avoir
une vision de la rentabilité de l'entreprise par l'analyse du coût de revient des produits vendus. Calcul :
Marge commerciale = Chiffre d'affaires hors taxes - coût d'achat des marchandises vendues
Le taux de marge est un ratio de rentabilité qui montre combien l’entreprise a gagné pour un produit ou un service donné
commerciale Calcul = [marge commerciale / coût d'achat] x 100
La différence entre La marge brute et la marge nette sont deux notions de comptabilité qui, malgré leur dénomination
marge brute et marge commune, recouvrent des réalités très différentes. La marge brute (= chiffre d'affaires - coûts totaux)
révèle si une entreprise est capable de dégager un bénéfice tandis que la marge nette (= bénéfice /
nette : chiffre d'affaires x 100) indique, grâce à un pourcentage, la rentabilité globale d'une entreprise L’agio
est la somme que le banquier retient à titre d'escompte sur la valeur faciale des effets de commerce
qu'il avance au remettant. L'agio correspond à la valeur du risque que le banquier court. Son montant
est donc fonction, à la fois du temps qui reste à courir jusqu’à la date fixée pour l'encaissement des
effets et il tient compte de la solvabilité probable du tiré à l'échéance calcul = (montant du découvert x
durée du découvert x taux de la banque) / nombre de jours dans l'année.
La rentabilité qui compare le revenu obtenu par l'entreprise (profits réalisés avant paiement des intérêts sur les
économique emprunts) aux capitaux engagés dans la production, quelle que soit leur origine : fonds propres ou /et
capitaux. Il s'agit ici de mesurer la performance de la mise en œuvre des capitaux, indépendamment de
leur mode de financement.
La rentabilité financière qui s'intéresse au revenu conservé par le propriétaire de l'entreprise (profits réalisés après paiement des
intérêts sur les emprunts) rapporté aux fonds propres engagés dans la production.
L’analyse financière par est une méthode d'évaluation de rendement. Cependant, comme le langage utilisé est assez technique,
ratios le dirigeant se trouve souvent démuni devant cette approche. Lorsqu'il communique avec son banquier,
un prêteur ou un investisseur, il peut donc arriver qu'ils ne se comprennent pas.
Liquidité immédiate Le ratio de liquidité immédiate est égal au rapport entre les actifs à court terme desquels sont déduits
les stocks et le passif à court terme d'une entreprise. Le ratio de liquidité immédiate est un indicateur
qui permet d'apprécier à partir de ses actifs de placement la capacité d'une entreprise à faire face à ses
obligations financières à court terme. (Actif à court terme-stocks/passif à court terme)
La liquidité générale est la comparaison entre les actifs courants d’une entreprise à son passif courant. C’est l’un des six
principaux calculs utilisés pour déterminer la liquidité à court terme, soit la capacité d’une entreprise à
payer ses factures à échéance (Actif à court terme/passif à court terme)
L'excédent brut est le solde entre les produits d'exploitation et les charges d'exploitation qui ont été consommées pour
d'exploitation obtenir ces produits. Il correspond donc au résultat du processus d'exploitation, et diffère du résultat
d'exploitation dans la mesure où il ne prend pas en compte les dotations aux amortissements et
provisions pour dépréciation d'actifs immobilisés calcul : Valeur ajoutée + subventions d’exploitation –
impôts et taxe –charges de personnel.
La marge brute dans l’état La marge brute (M.B) : MB = Ventes de marchandises – Achats revendu de marchandises.
des soldes de gestion
Ratio d’endettement ou • Ratio de fonds de roulement
de structure financière : Ressources stables / Immobilisations.
• ratio de l'endettement global de l'entreprise : Total des dettes / Total passif.
• ratio de la structure de l'endettement : Dettes de financement / Total des dettes.
• le coût de l'endettement de l'entreprise : Charges financières / Total dettes.
• Ratio d'autonomie financière : Capitaux propres/ financement permanent.
• Ratio pour la détermination de la capacité de remboursement de l'entreprise : Capitaux propres /
dettes de financement.
• ratio mesure la capacité de remboursement de l'entreprise : Dettes de financement / CAF.
Interprétation des La marge commerciale :
soldes de gestion Vente de marchandises-Coût d'achat des marchandises vendues
La production de l'exercice
Production vendue
+ ou - Variation de la production stockée (SF - SI) + Production immobilisée
La valeur ajoutée produite
une approche soustractive (ou descendante) : Marge commerciale
+ Production de l'exercice

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 14


- Consommations de l'exercice en provenance des tiers
L'excédent brut d'exploitation (ou insuffisance brute d'exploitation) :
Valeur ajoutée produite
+ Subventions d'exploitation
Impôts, taxes et versements assimilés- charges de personnel
Le résultat courant avant impôts ou résultat d'exploitation :
Résultat d'exploitation hors charges et produits financiers.
+ ou - Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun+ Produits financiers
- Charges financières
+ Reprises sur provisions -Dotations aux amortissements et aux provisions. Charges financières.
Le résultat exceptionnel
Produits exceptionnels
- Charges exceptionnelles
+ Reprises sur provisions-Dotations aux amortissements et aux provisions. Charges exceptionnelles
Le résultat de l'exercice : Résultat courant + ou - Résultat exceptionnel-Participation des salariés aux
fruits de l'expansion- Impôts sur les bénéfices
Le résultat sur cessions d'éléments d'actif immobilisé
Produits des cessions d'éléments d'actif-Valeur comptable des éléments d'actifs cédés.

PREPARE PAR : ABDELLATIF EL BAZ 15

Vous aimerez peut-être aussi