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COURS DE COMPTABILITE

ANALYTIQUE (LICENCE)
Comité pédagogique de
De comptabilité
FSEG USSGB 2023

COMPTABILITE ANALYTIQUE FSEG 1


Programme
Chapitre 1 : Principes de la comptabilité
Chapitre 2 : Coûts complets
Chapitres 3 : Coûts partiels

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Chapitre 1 : Principes de la comptabilité
analytique
I. La définition et les objectifs de la comptabilité analytique
1. Définition
La comptabilité analytique est un mode de traitement des données
comptables qui permet la détermination et l’analyse des coûts, des
marges et des résultats.
Elle vise à maîtriser les coûts et les résultats.
Il n’existe cependant aucun texte la rendant obligatoire.
La comptabilité analytique doit être adaptée à l’activité, à la
structure fonctionnelle de l’entreprise et aux besoins des décideurs.
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La comptabilité analytique est intrinsèquement liée à la comptabilité générale
: plus précisément elle extrait les données comptabilisées dans les classes 3, 6
et 7 ; elle soumet ces données à un traitement spécifique de manière à faire
ressortir de ce traitement des informations porteuses de sens pour la gestion
saisie dans son ensemble.
La comptabilité générale alimente la comptabilité analytique en données
financières.

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2. Les objectifs de la comptabilité analytique
La comptabilité analytique doit fournir tous les éléments de nature à éclairer et à
orienter les prises de décisions destinées à améliorer la performance de l’entreprise.
Les objectifs essentiels sont :
 Connaître les coûts des différentes fonctions de l’entreprise ;
 Expliquer les coûts et les résultats des produits (biens et services) ou des activités
(passation de commande, livraison des clients…) ;
Étudier le comportement des charges par rapport au niveau d’activité de
l’entreprise ;
Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan (stocks, production
immobilisée)
établir des prévisions de charges et produits ;
 en constater la réalisation et expliquer les écarts.
 procéder au découpage de l’entreprise en centres de coûts et de dresser, pour
chacun de ces centres, l’inventaire des coûts qui peuvent lui être imputés. Cet
objectif est essentiel notamment pour l’établissement des budgets.
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3. Les coûts
Un coût est une accumulation de charges significatives sur un produit ou sur tout autre objet
de coûts.
Le concept de « coût » est à la base de toute la comptabilité analytique.
Un coût est la mesure d’une consommation de ressources ou d’actifs économiques
exprimée en valeur monétaire autrement dit le coût de quelque chose désigne l’ensemble
des charges (diminution d’actif), dépenses, et frais supportés pour l’obtenir.
En comptabilité financière et dans un compte de résultat, coût est remplacé par « charge ».
Un objet de coût est un produit ou un service ou un processus ou une activité pour lequel ou
laquelle une évaluation spécifique du coût est jugée utile.
Exemple : coût d’un produit (une voiture), coût d’un service (prestation d’un avocat)…
La périodicité de calcul des coûts est le plus souvent mensuelle.
Un coût est défini par trois caractéristiques indépendantes les unes des autres : son champ
d’application, son contenu et le moment de son calcul.
a. Le champ d’application :
Le calcul des coûts doit s’adapter à l’organisation de l’entreprise et à son activité :
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COÛT PAR FONCTION ÉCONOMIQUE
(approvisionnement, production, distribution…)

COÛT PAR MOYEN D’EXPLOITATION


CHAMP (magasin, usine…)
D’APPLICATION

COÛT PAR ACTIVITÉ D’EXPLOITATION


(ensemble des activités, famille de produits…)

COÛT PAR RESPONSABILITÉ


(direction, chef de service, chef d’atelier…)

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b. Le contenu
On distingue :
 Les coûts complets : ils regroupent l’ensemble des charges concernant
chaque produit ou objet de coûts. Ils permettent de calculer le prix de vente
au coût de revient.
Ils sont constitués par la totalité des charges relatives à l’objet du calcul, il
en existe deux sortes :
• Les coûts complets traditionnels : si les charges de la comptabilité
générale sont incorporées telles quelles sans modification.
• Les coûts complets économiques : si ces charges ont subi des
retraitements en vue d’une meilleure expression du coût.

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Les coûts partiels : ils ne comportent qu’une partie des charges
sélectionnées selon certains critères ( coûts variables, coûts directs, coûts
spécifiques…). Ils permettent de calculer des marges.
il existe 2 grandes catégories coûts partiels : le coût variable et
le coût direct.
• Le coût variable : il est constitué seulement des charges qui varient avec le
volume d’activité de l’entreprise, sont donc exclues les charges dites fixes ou
de structure.
• Le coût direct : il est constitué par les charges qui peuvent lui être
directement affectées.

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c. Le moment de calcul
Les coûts sont déterminés :
 soit postérieurement aux faits qui les ont engendrés : coûts constatés ou
coûts réels ou coûts historiques ;
soit antérieurement aux faits qui les ont engendrés : coûts préétablis ou
coûts standards ou coûts prévisionnels.
4. Les méthodes d’analyse des coûts
Une méthode d’analyse de coût constitue un outil d’aide à la décision.
Le gestionnaire a le choix entre plusieurs méthodes, selon ses préoccupations
( fixer un prix de vente, développer une ligne de produits, sous-traiter une
activité…) et les contraintes internes ou externes de l’entreprise liées à son
activité, à son mode de gestion, aux types de contrats conclus …

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Les différentes méthodes et leurs objectifs sont :

NB : les différentes méthodes ne s’opposent pas mais se complètent et se combinent.


Le traitement des données en comptabilité analytique nécessite, pour la quasi-totalité des entreprises, la mise
en place d’un système de traitement informatisé.
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En comptabilité analytique, il y a différents types de coûts, chacun ayant son
utilité et son contexte d’utilisation. On peut les résumer de la façon suivante :
Coût d’acquisition Ensemble des coûts directement encourus pour acheter, posséder ou avoir le droit exclusif d’utiliser un bien donné. Il est égal au coût facturé +
tous les autres coûts supportés jusqu’à l’entrée du bien dans le patrimoine de l’acquéreur.
Coût de production Ensemble des coûts directement encourus et indirectement rattachables à la production (matières, fournitures, main d’œuvre, services,
travaux, frais et charges, etc. résultant de la production ou nécessaires à celle-ci) consommés pour transformer des matières premières et
produits intermédiaires, produire, fabriquer un bien fini ou offrir un service.

Coût variable C’est un coût qui augmente ou diminue proportionnellement au volume de l’activité.
Coût fixe C’est un coût indépendant du volume d’activité et non influencé par les augmentations ou diminutions de ce dernier.
Coût semi-variable ou semi- C’est un coût qui comporte une partie variable et une partie fixe.
fixe
Coût total Somme des coûts variables et des coûts fixes.
Coût moyen Il est égal au coût total d’une quantité de produit divisé par le nombre d’unités constitutif de cette quantité. Ces unités peuvent être des
produits, des lots, des catégories, etc.
Coût marginal C’est le coût de la dernière unité produite.
Coût direct Coût engendré du fait d’une relation réelle de cause à effet, par la production d’un objet de coût déterminé. En absence de cet objet de coût, un
tel coût n’est pas encouru.
Coût indirect Coût associé à un ou plusieurs objets de coûts, difficilement rattachable à ces derniers en l’absence de relation claire de cause à effet.
Coût commun Coût partagé par divers objets de coût. Idem que coût indirect.
Coût spécifique C’est le coût d’un objet de coût donné.
Coût non incorporable Ce sont des charges comptables exclues lors de l’établissement du coût d’un objet de coût car n’ayant aucun lien de rattachement à cet objet de
coût.
Exemples : certaines primes d’assurance, les charges HAO, certaines charges administratives ou de la structure organisationnelle, etc.
Coût supplétif Coût non comptabilisable en comptabilité générale mais utilisé en comptabilité analytique dans le calcul d’un objet de coût.
Exemple : Rémunération du travail de l’exploitant, coût du capital de l’exploitation, etc.

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II. Les charges incorporées aux coûts
Les charges incorporées aux coûts proviennent :
- Essentiellement des charges de la comptabilité générale corrigées ou non selon les
critères d’évaluation retenus.
- d’éléments de coûts ne faisant pas parties des charges de la comptabilité générale.
1. L’incorporation des charges
Afin d’intégrer des coûts pertinents, l’entreprise intègre dans sa comptabilité
analytique :
- Les charges de la comptabilité générale qui lui ont permis d’exercer son activité
dans des conditions normales ;
- Les rémunérations de certains facteurs considérés comme des éléments de coût
mais ne constituant pas des charges de la comptabilité générale.
Il est nécessaire de différencier : COMPTABILITE ANALYTIQUE FSEG 13
Incorporables aux coûts
(Charges courantes, retraitées ou non)
Les charges de la
comptabilité générale
Non incorporables aux coûts
Charges HAO ou charges calculées selon des
critères Juridiques ou fiscaux ( dotations aux
amortissements dérogatoires, impôts sur les
bénéfices…)

Eléments de coût non comptabilisés en


Les Charges supplétives charges: il s’agit de la rémunération de
l’exploitant et de la rémunération des
capitaux propres
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Les charges incorporées aux coûts se déterminent à l’aide du calcul suivant :
Charges incorporées aux coûts = charges de la compta générale – charges non incorporables
Charges incorporées aux coûts = charges incorporables + charges supplétives - charges non incorporables

2. Le retraitement des charges incorporables


Certaines charges, telles que les dotations aux amortissements, aux
dépréciations , aux provisions et les consommations de matières, font l’objet
de correction afin de donner aux coûts une meilleure expression économique.
La différence entre le montant de la charge enregistrée en comptabilité
générale et le montant économiquement justifié, retenu en comptabilité
analytique, constitue une différence d’incorporation.
Différence d’incorporation = charges de substitution – charges incorporables de la comptabilité générales

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Par ailleurs, d’autres charges incorporables telles que les primes d’assurance,
les consommations d’électricité, d’eau… ont une périodicité d’enregistrement
comptable ( annuelle, trimestrielle …) différente de celle du calcul des coûts,
généralement mensuelle.
Il est alors nécessaire de répartir ces charges selon la méthode dite de
l’abonnement afin de les incorporer aux coûts au fur et à mesure de leur
consommation et pour la période correspondant au calcul des coûts :
Différence d’incorporation = Charges abonnées – Charges incorporables de la compta G.
Les charges incorporées aux coûts après retraitements sont déterminés de la
manière suivante :

Charges incorporables aux coûts = charges de la comptabilité générale ± Différence d’incorporation + charges
supplétives

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Application 1 :
Les charges de la Comptabilité générale d’une entreprise qui calcule ses coûts par
trimestre s’élève à 6 000.000 FCFA dont 100 000 FCFA de dotation non incorporables. Par
ailleurs il faut tenir compte de la rémunération du capital qui s’élève à 40.000.000 FCFA au
taux annuel de 12%.
Déterminer les charges incorporées
Solution
Charges incorporées = charges incorporables + charges supplétives - charges non incorporables
Charges incorporables = 6 000 000
𝟏
Charges supplétives = 40 000 000 × 𝟏𝟐% ×
𝟒
Charges non incorporables = 100 000
𝟏
Charges incorporées = 6 000 000 + (40 000 000 × 𝟏𝟐% × ) – 100 000
𝟒
= 7 100 000 FCFA

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III. L’inventaire permanent des stocks
La comptabilité analytique évalue les stocks selon la méthode de
l’inventaire permanent qui permet de connaître à tout moment les
entrées en stocks, les sorties de stock et l’état des stocks grâce à la
tenue systématiques des fiches de stocks.
Elle renseigne la comptabilité financière sur l’évaluation des stocks
finals intégrés au bilan de fin d’années.

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1. La classification des stocks
les stocks sont constitués de l’ensemble des biens ou des services qui
interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise pour être :
- Soit vendus en l’état ou au terme d’un processus de production à venir ou en-
cours ;
- Soit consommés au premier usage.
On distingue :
- Les stocks d’approvisionnements : stocks de marchandises, stocks de
matières premières, stocks de matières consommables et stocks
d’emballages.
- Les stocks de production : stocks de produits intermédiaires; stocks de
produits en-cours, stocks de produits finis et les stocks d’emballages.

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2. La valorisation des mouvements de stocks
 les entrées en stocks
Les stocks relatifs à l’approvisionnement sont valorisés au coût d’achat.
Les stocks relatifs à la production sont évalués au coût de production.
 Les sorties de stocks et les stocks finals
Il existe plusieurs méthodes pour évaluer les sorties et les stocks finals.
Le système comptable OHADA recommande les méthodes suivantes : Coût
moyen pondéré calculé après chaque entrée, Coût moyen pondéré des
entrées en fin de période, Premier entré-premier sorti ( PEPS ou FIFO) et Coût
moyen sur la durée moyenne de stockage.
L’entreprise doit choisir l’une d’ente elles et respecter le principe de permanence des
méthodes .
NB : En période de fluctuation des prix, chaque méthode présente des avantages ou
des inconvénients au regard de la valorisation des sorties, du stock final et du
résultat.
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Les méthodes d’évaluation des stocks :
 Coût unitaire moyen en fin de période (CUMP)
L’évaluation des sorties de stocks en valeur ne s’effectue qu’à la fin
de la période après avoir déterminé le coût unitaire moyen pondéré
:

𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒖 𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌 𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍 + 𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒉𝒂𝒕𝒔


𝐂𝐔𝐌𝐏 =
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅𝒖 𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌 𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍 + 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒂𝒄𝒉𝒆𝒕é𝒆

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 Coût unitaire moyen après chaque rentrée
L’évaluation des sorties et des stocks en valeur s’effectue au fur et à
mesure. Il est nécessaire de calculer un nouveau coût unitaire à
chaque fois qu’intervient une entrée à un prix différent.

𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒖 𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌 𝒑𝒓é𝒄é𝒅𝒆𝒏𝒕 + 𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒉𝒂𝒕𝒔


𝐂𝐔𝐌𝐏 =
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅𝒖 𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌 𝒑𝒓é𝒄é𝒅𝒆𝒏𝒕 + 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒂𝒄𝒉𝒆𝒕é𝒆

Ces deux méthodes permettent un lissage de la fluctuation des prix.

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 Méthode PEPS (FIFO)
Premier entré-premier sorti ou méthode d’épuisement du stock.
Chaque entrée constitue un lot. Les sorties sont valorisées au prix de l’article
ancien des stocks. Le principe consiste à épuiser l’ancien lot avant d’entamer le
nouveau. Les lots les plus anciens sortent les premiers jusqu’à épuisement
total.
Règles
- Les éléments plus anciens sortent d’abord et ceux les plus nouvellement
achetés sortent en dernier c’est-à-dire les éléments sortent du stock dans
l’ordre même où ils y sont entrés.
- Les éléments sortis de stock sont comptabilisés à la valeur à laquelle ont été
enregistrés à l’entrée les plus anciens qui sont actuellement en stock.
- Lorsqu’il s’agit d’évaluer le stock restant, on prend comme base le coût
d’entrée des éléments les plus intégrés au stock.
- En cas de hausse de prix, on sous évalue le coût de revient et partant on sur
évalue le bénéfice d’exploitation et le stock final au bilan.
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 Coût de remplacement
Les sorties sont évaluées au prix le plus actuel possible, par exemple, prix de la dernière
facture ou prix de la dernière production.
Le coût théorique est déterminé en fonction du prix du marché.
Exemple 1
La société MOBO constate, pour le produit fini P, les mouvements de stocks suivants au
cours du mois de février :
2 février stocks 100 articles à 1000 FCFA
5 février bon de sortie n°1 50 articles
12 février bon d’entrée n°1 150 articles à 1200 FCFA
18 février bon de sortie n°2 80 articles
28 février bon d’entrée n°2 200 articles à 1300 FCFA
Travail demandé : Calculer le CUMP en fin de période et le CUMP après
chaque rentrée.
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Méthode du coût moyen pondéré en fin de période

Date Numéro du Entrées Sorties Stocks


bon Qté PU Montant Qté PU Montant Qté PU Montant
2/2 Stock initial 100 1000 100 000 100 1000 100000
5/2 Sortie n°1 50 1200 60 000 50
12/2 Entrée n°1 150 1200 180 000 200
18/2 Sortie n°2 80 1200 96 000 120
28/2 Entrée n°2 200 1300 260 000 320
Totaux 450 540000 130 156 000 320 1200 384 000

(𝟏𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎+𝟒𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎)


CUMP en fin de période = = 1200 FCFA
(𝟏𝟎𝟎+𝟑𝟓𝟎)

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Méthode du coût moyen après chaque entrée
Date Numéro de Entrée Sortie Stock
bon Qté PU Montant Qté PU Montant Qté PU Montant
2/2 Stock initial 100 1000 100 000 100 1000 100 000
5/2 Sortie n°1 50 1000 50 000 50 1000 50 000
12/2 Entrée n°1 150 1200 180 000 200 1150 230 000
18/2 Sortie n°2 80 1150 92 000 120 1150 138 000
28/2 Entrée n°2 200 1300 260 000 320 1243,75 398 000
450 540 000 130 142 000 320 1243,75 398 000

(𝟓𝟎 𝟎𝟎𝟎+𝟏𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎)


CUMP après rentrée n°1 = = 𝟏𝟏𝟓𝟎 FCFA
(𝟓𝟎+𝟏𝟓𝟎)
(𝟏𝟑𝟖 𝟎𝟎𝟎+𝟐𝟔𝟎 𝟎𝟎𝟎)
CUMP après entrée n°2 = = 1243,75 FCFA
(𝟏𝟐𝟎+𝟐𝟎𝟎)

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Exemple 2
L’entité GUINDO, spécialiste en vente de téléphones, valorise les sorties des
téléphones selon la méthode PEPS pour le mois de février 2019. Les données
ci-après sont fournies :
Le 1 février : SI 425 téléphones à 80 000 FCFA/téléphone
Le 8 février : bon de réception de 575 téléphones à 60 000 FCFA/téléphone
Le 18 février : bon de réception de 600 téléphones à 55 000 FCFA/par
téléphone
Le 22 février : bon de réception de 400 téléphones à 50 000 FCFA/téléphone
Sorties du mois :
10 février : bon de sortie de 300 téléphones
20 février : bon de sortie de 860 téléphones
28 février : bon de sortie de 580 téléphones
Travail demandé : Etablir la fiche de stock (Méthode PEPS)
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Solution
Entrées Sorties Stocks existants
Date Qté CU CT Date Qté CU CT Date Qté CU CT
1/2 425 32 000 13 600 000 1/2 425 32000 13 600 000
8/2 575 30 000 17 250 000 8/2 425 32000 13 600 000
575 30000 17 250 000
10/2 300 32 000 9 600 000 10/2 125 32000 4 000 000
575 30000 17 250 000
18/2 600 27 000 16 200 000 18/2 125 32000 4 000 000
575 30000 17 250 000
600 27000 16 200 000
20/2 125 32 000 4 000 000
575 30 000 17 250 000
160 27 000 4 320 000 20/2 440 27000 11 880 000
22/2 400 26 000 10 400 000 22/2 440 27000 11 880 000
28/2 440 27 000 11 880 000
140 26 000 3 640 000 28/2 260 26000 6 760 000
28/2 2000 57 450 000 28/2 1740 50 690 000 28/2 260 26000 6 760 000

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Valorisation des sorties des téléphones
10/2 : 300 téléphones valant 9 600 000 FCFA
20/02 : 860 téléphones valant 25 570 000 FCFA
28/02 : 580 téléphones valant 15 520 000 FCFA
Stock final téléphones = quantité existant × coût unitaire d’achat
= 260 ×26 000 = 6 760 000 FCFA
Stock final en quantité = SIQ+ Entrées –SFQ = 425 + (575+600+400)-1740
= 260 téléphones
Stock final en valeur = SIV+ Entrées en valeur – sortie en valeur
= 13 600 000 + (17 250 000 +16 200 000 +10 400 000)- 50 690 000
= 6 760 000 FCFA
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3. Les relations entre les mouvements de stocks
Quelle que soit la méthode d’évaluation des stocks choisie, les relations
suivantes doivent être vérifiées :

Stock initial + Entrées – Sorties = Stock final


Stock initial + Entrées = Sorties +Stock final
Stock initial –Stock final = Sorties - Entrées

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4. Les différences d’inventaire
L’écart entre le stock réel calculé à partir d’un inventaire physique à la fin de
l’exercice comptable et le stock théorique constitue une différence
d’inventaire :

Stock final réel – stock final théorique = Différence d’inventaire

Cette différence d’inventaire peut être favorable ou défavorable :


• SI Stock réel > Stock théorique alors la différence d’inventaire est favorable
(excédent) ou boni d’inventaire.
• Si Stock réel < Stock théorique alors la différence d’inventaire défavorable
(manque) ou mali d’inventaire.
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Les différences d’inventaire sont dues essentiellement :
- aux erreurs de comptage ou de saisie des données ;
- aux détériorations , aux pertes ou aux vols des articles .
Le stock doit être corrigé en conséquence pour correspondre au
stock réel.

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