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D’établir des prévisions rationnelles (programme et budgets), d’en
constater la réalisation et d’expliquer les écarts qui en résultent.
Elle permet d’analyser la rentabilité afin de mesurer les variations de
marges en fonction des étapes de la production.
Elle permet le contrôle de la logique comptable par rapprochement
entre la comptabilité financière et la comptabilité analytique.
D’une manière générale, comptabilité analytique doit fournir tous les éléments
de nature à éclairer les prises de décisions.
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Exemple d’application 1:
Global Produit A Produit B
Chiffre d’affaires 85 000 23 000 62 000
Consommations MP 35 000 13 000 22 000
Autres charges externes 14 200 8 000 6 200
Impôts et taxes 2 000 1 000 1 000
Charges de personnel 12 000 7 500 4 500
Charges financières 1 900 1 000 900
Dotations aux amortissements 6 500 1 500 5 000
13 400 -9 000 22 400
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l'impôt sur les bénéfices (IBS);
dotations aux amortissements d'investissements non utilisés pour
l'exploitation, amortissement frais d’émissions d’emprunts et des primes
de remboursement de l’emprunt obligataire car non généralisé à toutes les
entreprises.
Fraction des dotations aux amortissements (cas dégressif pour des
considérations de gestion) qui excèdent les dotations fiscales (linéaire).
pénalités et amendes fiscales et pénales, dons et moins-value de cession
d’immobilisations.
c- Les charges supplétives : ce sont les dépenses qui ne sont pas considérées,
comme charges par la comptabilité financière, et qui sont nécessaires à
l'activité normale de l'entreprise. Il est aussi intéressant et utile d'incorporer
aux coûts de revient ce type de charges pour des considérations de
comparabilité.
Les charges supplétives illustrent le concept économique de coût d’opportunité,
qui exprime le manque à gagner entraîné par l’utilisation d’une ressource
disponible à l’intérieur de l’entreprise, alors que cette ressource pourrait
entraîner une recette si elle était utilisée en dehors de l’entreprise.
La prise en compte des coûts d’opportunités permet de réaliser de meilleures
comparaisons dans le temps et l’espace, et d’effectuer des analyses
économiquement pertinentes, indépendamment des particularités ou disparités
juridiques propres à telle ou telle situation.
Donc la prise en compte de ses éléments est une décision de gestion (ce n’est
pas une obligation).
Parmi ces charges il y a :
C’est la rémunération du travail de l'exploitant lorsqu'il ne reçoit pas de
salaire, mais sa part de bénéfice (entreprises individuelles) mais diminue
le patrimoine financier de l’entreprise pour coller à la réalité économique.
La rémunération des capitaux propres avec un taux >= au taux de
placements sur le marché financier.
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comptabilité financière et qui concernent une période supérieure au mois, il est
nécessaire de répartir la charge par la méthode dite de l'abonnement.
Exemple : Un amortissement annuel de 1 200 sera par exemple réparti par cette
procédure en une charge d'abonnement mensuel de 100. Si la charge n'est pas
connue à l'avance au moment où l'on établit les comptes analytiques d'une
période, il est nécessaire d'introduire dans ces comptes une charge estimée. Il en
va de même des charges que la comptabilité financière mettrait trop de temps à
fournir, quitte à faire ensuite apparaître la différence d’incorporations.
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SCHEMA DES CHARGES DE LA C.A.E
Les charges incorporables peuvent être calculées pour une période inférieure ou
égale à une année.
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Exemple d’application 2:
Les postes de charge annuelle d’une entreprise industrielle se présentent comme
suit :
Achats consommés de MP 1.200.000 Perte de changes 14.000
Autres charges externes 20.000 IBS 35.000
Achat carburant non comptabilisé en N-1 Provision pour créances douteuses 7.500
1.600
Pénalité et amendes fiscales 40.000 Provision pour litige 12.500
Frais du personnel 400.000 Capital social de l’entreprise 4.650.000
Autres charges d’exploitation 20.000 Taux du marché 10%
Dotation d’amortissement d’exploitation Moins value de cession d’immobilisation
90.000 66.000
Frais financier 70.000
Corrigé :
Charges de la comptabilité financière = 1.976.600 DA (Σ des charges)
Charges non incorporable = 176.600 DA dont :
Exemple d’application 3 :
Une entreprise fabrique un produit unique, pour le mois de février les dépenses
ont été les suivantes :
MP : 3.000 Kg à 100 DA/kg
MO : 250h à 50 DA/kg
Les charges de la comptabilité financière sont de l’ordre de 210.000 DA (autres
que la MO e les achats) dont 10.000 représentants des provisions pour
dépréciations de créances.
La rémunération des capitaux est calculée sur un capital de 60.000 avec un taux
annuel de 10%).
TAF : Déterminer les charges de la C.A.E.
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Corrigé :
Une fois que l'on connaît les charges utilisées par la C.A.E (incorporables et
supplétives), la question qui se pose est de savoir comment s'effectue le partage
de ces charges entre les différents coûts des activités de l'entreprise.
Les charges directes sont celles qui ne concernent, en totalité, qu'un seul objet,
un produit, une marchandise, une matière ou une activité. Elles sont affectées
directement au coût de cet objet.
Les charges indirectes sont celles qui concernent plusieurs objets. Pour les
inscrire aux coûts de ces objets, il faut les traiter.
Notons que par rapport à notre objectif de calculer les coûts, le traitement des
charges directes ne pose pas de gros problèmes. Mais, pour les charges
indirectes, la répartition entre produits peut s’avérer difficile ou arbitraire.
L’une des difficultés auxquelles sont confrontés depuis quelques années les
comptables est l’accroissement constant de la part des charges indirectes dans le
total des charges.
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administratif car même si l’entreprise fait de mauvaises affaires, les
charges fixes restent engagées. Pour les couvrir l'entreprise doit réaliser
un minimum de chiffre d'affaires. Ce sont des charges liées à l’existence
de l’entreprise.
Critère de la destination
Charges directes Charges indirectes
Charges directes variables : Charges indirectes variables :
variables
Charges
salaire du directeur
machine spécifique utilisée administratif ;
pour un seul produit ; – frais généraux;
– budget publi-promotionnel – frais de recherche et devlop
concernant un produit précis ; – etc.
– MOD (mensualité), etc.
Le rapprochement entre les deux résultats des deux systèmes est nécessaire et
doit être effectué à la fin de l’exercice. En effet les résultats des deux
comptabilités ne sont pas les mêmes à cause de la période de calcul des résultats
qui n’est pas identique et des différences d'incorporation :
- Charges non incorporables, charges supplétives ;
- Produits non incorporables etc….
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Les charges non incorporables : Il faut retranchés ses charges du résultat
analytique (charges non prises en compte donc RCAE ↑).
Si le stock réel (CF) est > stock théorique (C.A.E) => c’est un boni d’inventaire,
considéré comme une entrée omise, il faut donc ajouter la différence en valeur
du résultat analytique.
Si le stock réel (CF) est < stock théorique (C.A.E) => c’est un mali d’inventaire,
considéré comme une sortie omise, il faut donc retrancher la différence en
valeur du résultat analytique.
Exemple :
1. Arrondir à défaut 9,083333 à 9 => frais résiduels 50 ((9,08333*600)-
(9*600)) les charges seraient inférieur de 50 à la réalité (augmentation du
résultat), donc il faut diminuer le résultat analytique de 50.
2. Arrondir par excès à 22,833333 à 23 => frais résiduels 50 ((23*300) -
(22,833333*600)) les charges prises en considération par la C.A.E sont
supérieures à la réalité de 50(diminution du résultat), donc il faut
augmenter le résultat analytique de 50.
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les produits qui ne peuvent être affectés à un article ou à une famille
d'articles tels que des ristournes obtenues sur un ensemble d'opérations
d'achats réalisés sur une période antérieure... ;
les profits hors exploitation tels que les recouvrements de créances
douteuses pour la partie ayant été provisionnée, les plus-values sur
cessions d'immobilisations...
revenu des immeubles affectés aux activités non professionnelles.
Produits sur exercices antérieurs, quotte part des subventions
d’investissement et dons reçu.
Charges abonnées (assurance et loyers), charges d’usage (coût de
remplacement), charges étalées (provisions) et rapprochement sur MP
(évaluation forfaitaire des MP (gains de temps pour le calcul du coût de
revient)).
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Le tableau ci-dessous récapitule les différences de traitements comptables sur les
coûts et le résultat :
Exemple d’application 4 :
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