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PLAN DU COURS
Chapitre troisième : incorporation des charges dans les coûts des biens et services
1° Le résultat présenté est global. Il ne permet pas de connaître le résultat par secteur d’activités
ou de chaque produit de l’Entité.
2° le résultat (produit) comptable concerne une période d’un an et n’est obtenu qu’après cette
période
Ainsi, la Comptabilité Analytique est née pour venir corriger les limites de la comptabilité
générale qui ne permettaient pas la bonne gestion.
I.2. Définition
La comptabilité analytique de Gestion est une partie du système analytique de gestion qui permet
aux :
Elle ne calculait que le coût des productions, alors qu’il y a d’autres coûts.
La comptabilité analytique d’exploitation présente également des limites. Car, elle ne prend en
compte que l’activité principale de l’Entité, alors que l’Entité peut faire autre chose. C’est alors
qu’on passera à la Comptabilité Analytique tout court, qui prend en compte, l’activité principale
et les activités accessoires. Mais la comptabilité analytique ne prend pas en compte le Budget.
C’est ainsi que naitra la comptabilité de gestion qui prendra en compte la Comptabilité
analytique et la comptabilité budgétaire.
1) Prévoir : voir avant, anticiper (elle permet de prendre les dispositions nécessaires avant
de faire quoi que ce soit). Voir le futur au présent. Elle sert de boussole.
2) Expliquer : les écarts entre les prévisions et les réalisations. Permet la prise des mesures
correctives pour éviter les écarts.
3) Informer : mettre à la disposition du gestionnaire l’information utile à la prise de
décision,
4) Contrôler : veiller, surveiller, vérifier que les prévisions se réalisent telles que prévues,
vérification de la planification
5) La prise de décision.
II.1. Définition
Remarque : Selon le SYSCOHADA révisé, toute dépense liée à l’achat n’est pas une charge,
c’est un fait direct qui entre dans le coût d’achat.
Exemple : Douane, fret, assurance sur achat, commission, courtage sur achat, frais de transit,
transport sur achat et autres frais accessoires. Ils sont inscrits dans les comptes 6015 (frais sur
achat).
C’est type, la catégorie de leur état. C’est cette classification qui a été résumée en comptabilité
générale ou financière. Ici, nous avons les charges suivantes :
- Terrains : 500.000 Fc
- Transport sur achat des marchandises : 12.500 Fc
- Salaire chef comptable : 4.000.000 Fc
- Salaire chef service : 2.000.000 Fc
- Salaire magasinier : 700.000 Fc
- Achat marchandises : 16.000.000 Fc
- Droit de douane : 1.200.000 Fc
- Assurance marchandises : 800.000 Fc
- Achat matériel roulant : 20.200.000 Fc
- Achat logiciel comptable : 500.000 Fc
- Intérêt payé : 1.260.000 Fc
- Amortissement sur matériel roulant : 4.200.000 Fc
- Publicité : 765.000 Fc
- Transport sur vente : 373.000 Fc
- Frais de téléphone : 850.000 Fc
- Fournitures électriques : 960.000 Fc
- Facture consommation d’eau : 900.000 Fc
- Transport du personnel : 1.347.000 Fc
- Frais bancaires : 200.000 Fc
- Cadeaux à la clientèle : 180.000 Fc
Les charges sont classifiées selon leurs utilisations, c’est-à-dire les services qui les ont utilisées
ou consommées. Qui a utilisé cette charge ? Quel est le service qui utilisera cette charge ?
En tenant compte de l’objet social de l’entité, les charges peuvent être utilisées :
- Au service d’achat ou approvisionnement (charges d’achats/appro)
- Au service de fabrication ou production (charges de fabrication ou de production)
- Au service de vente ou distribution (charges de vente ou distribution)
Il y a d’autres charges qui viennent en appui aux services principaux cités ci-dessus :
Exemple : classifiez les charges mensuelles suivantes de l’entité « OSEKI NGAI OZWI NINI »
par destination :
1) Publicité : 765.000 Fc
2) Fournitures de bureau : 1.865.000 Fc
3) Transport du personnel : 1.347.000 Fc
4) Frais bancaires : 320.000 Fc
5) Achat Marchandises : 1.600.000 Fc
6) Transport sur vente : 345.000 Fc
Solution
Ce sont des événements qui ont une incidence négative sur l’entité et qui se produisent rarement
ou de façon exceptionnelle.
Et nous avons les charges liées aux activités non-ordinaires (classe 8 impaire).
Exemple : classifiez les charges suivantes selon les types d’opérations effectuées par l’entité :
Structure de l’entité = dimensions, tailles qui dépendent des coûts des équipements et de
l’organisation. Ces charges dépendent :
- de l’effectif du personnel,
- du capital social
- de l’outil de produit.
Les montant de ces charges ne changent pas, demeurent constant. Il s’agit des charges fixes. Ce
sont des charges dont le montant ne change pas, parce qu’elles dépendent des éléments de
l’entreprise qui ne changent pas.
[10]
- L’Amortissement
Achat d’un véhicule 1.200.000,00 fc, durée de vie 5 ans, l’entité applique l’amortissement
constant ou linéaire.
- Loyer
L’entité loue un entrepôt à 500.000 fc/ mois (loyer de 500.000 fc est une charge fixe)
- Salaire de base
- L’impôt foncier
La concession du siège social de l’entité est évaluée à 5.000.000,00 fc. L’impôt foncier (annuel)
est fixé à 1% de cette valeur.
Un montant forfaitaire des soins médicaux fixé au préalable est payable régulièrement à
l’échéance convenue : c’est une charge fixe.
- L’abonnement téléphonique
Ce sont des charges qui sont proportionnelles à l’intensité des activités exercées par l’entité.
Elles varient le niveau et le volume de l’activité exercée par l’entité. Ce sont des charges
variables.
Exemples :
Une charge directe est une charge engagée par l’entité et qui concerne exclusivement un seul
coût, un seul produit, une seule prestation de service, un seul département, une seule
marchandise.
Exemples :
Les charges directes doivent être affectées. L’affectation est une opération qui consiste à
incorporer une charge directe en intégrité dans un coût qui le concerne.
Une charge indirecte est une charge commune à plusieurs biens, plusieurs services, plusieurs
marchandises de sorte qu’elle nécessite une préalable répartition. C’est un frais commun à
répartir entre plusieurs coûts, plusieurs services, plusieurs marchandises et plusieurs produits.
III.2 Conditions à remplir pour qu’une charge soit incorporée ou intégrée dans le coût
Cycle d’exploitation
Entité industrielle : achat matières premières, transformation des matières premières en produits
finis et vente des produits finis.
Cycle d’exploitation
Toutes les charges liées à l’exploitation ou à l’activité principale de l’entité sont enregistrées en
comptabilité générale dans la classe 6.
Avant qu’elles ne soient incorporées dans le coût des biens et services, elles doivent être
retraitées :
a) Les charges directes : doivent être affectées directement au coût. Ce sont des charges
rattachées à un produit, un service ou une marchandise (précise et unique) doivent être
affectées, c’est-à-dire intégrées dans le coût.
b) Les charges indirectes : sont celles rattachées à plusieurs produits, services ou
marchandises. Il faut :
1) Les répartir entre les différents produits, services ou marchandises concernés, suivant
une clé de répartition.
2) L’imputation de chaque quotité des charges indirectes au coût du produit, service ou
marchandise correspondant.
c) Les charges retraitées doivent se rapporter à la période des calculs des coûts en
comptabilité de gestion. Cette période est d’un mois, sauf indication contraire.
Toutes les charges de classe 8 sont non incorporables parce qu’elles sont hors exploitation ou
HAO.
Ce sont des charges non acceptées, non enregistrées en comptabilité générale pour des raisons
juridiques, fiscales ou économiques, mais enregistrées en comptabilité analytique de gestion.
Exemples :
Abonnement publicité pour stimuler la vente d’un produit fini au 3 ème trimestre de l’année en
cours : 240.000Fc
Travail Demandé :
b) - Charge incorporable =
Une entreprise achète du sucre pour 5.000.000Fc et du lait d’une valeur de 15.000.000Fc. Le
coût de transport de ces deux produits s’élève à 2.000.000Fc
T.D. : Déterminez la nature de cette charge (frais de transport) et faites son traitement.
b) Traitement : 1) Répartition
2) Imputation
L’Entité « BOMENGO ATA KALE » dispose d’un véhicule affecté pour les courses de la
Direction Générale, du service technique et du service marketing. Ce véhicule a été acquis à
12.000.000Fc, à la fin de l’année 2023, il a parcouru 55.000Kms répartis comme suit :
30.000 Kms pour la direction générale
10.000Kms pour le service technique
15.000Kms pour le service marketing.
T.D. : déterminez la nature de cette charge et faites son traitement
R/ a) C’est une charge indirecte puisqu’elle concerne plusieurs services (Durée de vie d’un
véhicule : 5ans)
[16]
b) Traitement
1) Répartition
Charges incorporables :
Charges non incorporables :
Fc
2) Imputation
D.G=
S.T=
S.M=
IMPUTATION
Charges incorporables :
Charges non incorporables :
Tableau de Reclassement des charges indirectes
Une société commerciale a acheté et vendu des marchandises en utilisant ses propres fonds
valant 800.000$. Si ce même montant était emprunté à Equity Bank, elle l’aurait remboursé
avec un taux de 9%/an.
T.D. : Déterminez la charge supplétive.
R/
a) Rappel
Une entité commerciale est celle qui a pour objet social (cœur de métier) : l’achat et la vente des
marchandises en l’état, c’est-à-dire sans les transformer ou en les subissant une légère
transformation.
b) Cycle d’exploitation
c)
Achat marchandises Stockage marchandises Vente marchandises
CAMA
+ stock initial des Marchandises
– stock final des Marchandises
= CAMV
[19]
Fonction administration
+ Fonction financière
+ Fonction technique
+ Fonction des RH
CAS
d.5 détermination de Coût de revient global
REMARQUE 1
Lorsque la marge Commerciale est exprimée en %, on appelle taux de marque.
Dans ce cas, pour calculer le prix de vente ou le chiffre d’affaire, on procède comme suit :
1) Données
Prix d’achat brut : 500.000Fc
Remise obtenue : 5%
S.I : 150.000Fc
Stock Final :
PV=
2) Tableau
N° Eléments de calcul calculs Valeur absolue %
1 Chiffre d’affaire brut 3.000.000,00
R, R, R. accordées
Chiffres d’affaire net 3.000.000,00 100%
Prix d’achat brut 300.000,00
R R R obtenues 0,00
Frais d’achat 75.000,00
Frais indirect d’achat 400.000,00
CAMA 775.000,00
SI Marchandises +90.000,00
-SF Marchandises -16.000,00
CAMV 849.000,00 849.000,00
Marge commerciale 2.151.000,00
Frais direct et indirect de D° 0
[22]
Emballage utilisés 0
Coût de distribution 0
Marge/Coût de distribution 2.151.000,00
Fonction Administrative 250.000,00
Fonction Financière 130.000,00
Coût des autres sections 380.000,00 -380.000,00
(CAS)
RAO 1.771.000,00
Exemple : l’Entité « Bolingo esili » achète 1.000Kgs de farine de blé à 10$ le Kg pour la
production des pains « MATISA BOLINGO ». Elle obtient de son fournisseur une remise de
0,1%/kg acheté. Le transport de ces sacs est assuré par la société Transco à 2$ le Kg. Et la
manutention à 0,1$ le kg. Les frais d’approvisionnement s’élèvent à 800$, la quote-part des frais
administratifs de 1.500$
T.D : Déterminez le CAMPA
Solution
Prix d’achat brut (1.000 x 10$) 10.000,00$
Remise -10,00$
Prix d’achat net 9.990,00$
Frais direct d’achat
- Transport (2$ x 1000Kg) + 2.000,00$
- Manutention (0,1$ x 1.000kg) 100,00$
Frais indirect d’achat
- Approvisionnement 800,00$
Quote-part Administrative 1500,00$
CAMPA 14.390,00$
CAMPA
+S.I MP
-SF MP
CAMPU ou CAMP consommées
CAMPU
+ Frais directs de production (fabrication)
+ Frais indirects de production (fabrication)
+ En cours initial + Empaquetage utilisé.
CX°PF
N.B :
L’Empaquetage est quelque chose qui fait corps avec le produit fini, et le produit fini ne
peut être vendu sans lui. Il intervient lors de la production ; alors que l’emballage
intervient lors de la livraison.
Encours : renvoie à ce qui est dans le processus de fabrication avant d’atteindre le satde
final.
[24]
Exemple : L’Entité « OSEKI NGAI OZWI NINI » a acheté 12.000Kg des poissons MOMBOTO
auprès des pêcheurs de la pêcherie de MOANDA pour la fabrication des Sardines. Le prix d’un
Kg est de 13$ et obtient une réduction de 2% sur l’ensemble de Kgs des poissons achetés. Elle
disposait à son stock de 350 Kgs des mêmes poissons achetés à 9,5$ le kg.
Pour la conservation des poissons achetés, elle a loué un camion frigorifique valant 150$ à 2$ le
Kg. Pour la transformation de ce produit, il a utilisé 150 litres de carburant à 0,85$ le litre, 5
Ouvriers qualifiés payés 10$/h pendant 5 jours et une prime de motivation à chacun équivalent
aux du taux Horaire.
Elle a importé du Maroc les boîtes à sardines dont le coût total s’élève à 6.000,00$. Attendu
qu’elle disposait de 1.000Kg de poissons encours de processus de fabrication dont le coût est
évalué à 2.000,00$ dont 70% est arrivé au stade final. Les frais administratifs et financiers
s’élèvent respectivement à 15.000$ et 20.000$ repartis entre les services appro et production
selon la clé de répartition 3 et 5.
Solution
Prix d’achat brut : 12.000Kgs x 13 = 156.000,00$
RRR obtenues ( -3120,00$
Prix d’achat net 152.880,00$
4.275,00$
Frais direct de production 0
Empaquetage utilisé 6.000,00$
Encours initial 2.000,00$
Encours final ( ) -1.400,00$
Quote-part Administratif 9.375,00$
Quote-part Financier 12.500,00$
CX°PFF 227.280,00$
APPRO X°
Frais Administratif : 15.000 5.625 9.375
Frais Financier : 20.000 7.500 12.500
TOTAL : 35.000 13.125 21.875
APPRO : 3+5 = 8 ↔
Production (X°)
Remise accordée : 3%
Les frais directs sont les suivants :
Achat : 5.000.000,00
Transformation : 8.000,000,00
Distribution 6.000.000,00
Administration : 4.000.000,00
Finances : 7.000.000,00
Les coûts des autres services sont repartis entre fonction principale de la manière suivante :
Fonction Administrative : ¼ à la distribution, 50% à la transformation et les reste à
l’approvisionnement
Fonction Financière, en l’occurrence de 3 pour l’Administration, de 3 pour la D° et de 4
pour la X°
Solution : voir T.P
V.1 Généralités
Matière = Stock, les éléments de la valeur d’exploitation
Le stock comprend :
Les Marchandises
Les Matières premières
Les Matières consommables
Les Matières d’empaquetage
Les Matières d’emballage
Les Produits intermédiaires
Les Encours initial et final
Les Matières résiduelles, déchets, produits résiduels
Les produits finis
Les matières sont des éléments de stock qui permettent de réaliser les différentes phases
d’exploitation en vue de donner de la valeur aux consommables intermédiaires (des éléments en
provenance des tiers).
d) Matière d’empaquetage : c’est une matière qui conditionne, couvre et protège le produit fini.
Elle intervient dans la dernière phase de production des produits finis. Ce dernier ne peut être
vendu sans elle et se sépare d’elle à la consommation. Elle fait corps avec le produit fini.
e) Matière d’emballage : c’est une matière qui facilite la livraison, le transport des marchandises
ou des produits finis. Elle intervient dans la phase de distribution
f) Produits intermédiaires : ce sont les produits qui n’ont pas encore atteints le stade final de
fabrication. On les appelle aussi des produits semi-ouvrés ou semi-finis. Ils peuvent aussi être
vendus à ce stade.
g) Encours initial et Encours final : c’est une matière en phase de fabrication qui n’a pas atteint
un stade avancé dans le processus de fabrication si bien qu’on ne peut ni le vendre ni le
consommer.
h) Matières résiduels, déchets, produits résiduels : ce sont des résidus ou déchets de fabrication.
Un produit résiduel est un produit qui ne remplit pas certaines caractéristiques. Il se vend au
rabais.
i) Produits finis : ce sont des produits qui sont arrivés au stade final de fabrication et qui sont
prêts à être livrés pour la consommation finale.
Il existe plusieurs méthodes de comptabilisation des matières, parmi lesquelles les plus
importantes sont les suivantes :
1. La Méthode de coût unitaire moyen pondéré
2. La Méthode des premières entrées, premières sorties (PEPS)
First in, First out (FIFO)
3. La Méthode des dernières entrées, premières sorties (DEPS)
Last in, First out (LIFO)
4. Méthode de coût théorique
2 cas à considérer :
1° : La matière est parfaitement individualisée, c.à.d identifiable ou non interchangeable. Dans ce
cas, la sortie est valorisée à son coût d’entrée.
2° : la matière est fragile, c.à.d interchangeable. Dans ce cas, on va utiliser l’une de ces méthodes
pour évaluer son coût de sortie.
Parmi ces méthodes, nous avons :
a) Les méthodes d’épuisement des stocks
b) Les méthodes de coût moyen pondéré
a) La Méthode FIFO (First in, First out, Première entrée, première sortie
Dans cette méthode, on fait sortir en premier lieu, les matières qui sont entrées en premier
en stock. Ces matières seront valorisées à leurs coûts d’entrée. C’est une méthode
favorable en période de déflation (baisse de prix), et est admise en SYCSOHADA.
Exemple : Etablissez la Fiche des stocks des matières premières de l’Entité « ATA OBOYI
COURS NA NGAI NAKOTANGISA » par la méthode Fifo :
05 Août : Sortie de 200 unités, Bon de sortie N° BS 1101
09 Août : Entrée de 500 unités à 30Fc/unité (lot 202, Bon d’entrée N° 11856.
10 Août : Sortie de 600 unités, B.S N° 1105
20 Août : Entrée de 1500 unités à 32Fc/unité (lot) BE N°563
24 Août : Sortie de 700 unités, B.S N° 1111
30 Août : Sortie de 800 unités, B.S N° 1114
Le stock initial au début de mois s’est élevé à 400 unités à 26Fc/unité (lot 01)
[30]
Solution
Date Libellé Entrées Sorties Stocks
Qté P.U Montant Qté P.U valeur Qté P.U Montant
01/08 S.I lot 01 - - - - - - 400 26 10.400,00
05/08 B.S 1101 - - - 200 26 5200 200 26 5200,00
09/08 B.E 11856 500 30 15.000 - - - 200 26 5200,00
500 30 15.000,00
10/08 B.S 1105 - - - 200 26 5200 500 30 15.000,00
400 30 12000 100 30 3.000,00
20/08 B.E 563 1500 32 48.000 - - - 100 30 3.000,00
1500 32 48.000
24/08 B.S 1111 - - - 100 30 3000 1500 32 48.000
600 32 19200 900 32 28.800
30/08 B.S 1114 - - - 800 32 25600 100 32 3.200
2000 x x 2300 x x 100 32 3200
b) La Méthode LIFO (last in, First out, dernières entrées, premières sorties)
Les sorties sont évaluées au coût d’entrée des dernières ou récentes matières en stock. Méthode
favorable en cas d’inflation (hausse de prix) mais interdite (proscrite).
Exemple : Faites la fiche de suivi de stock à base de l’exemple précédente par la méthode Lifo.
Exemple : Faites la fiche de suivi de stock de l’exemple précédent par la méthode de CUMP :
30/08
La méthode de coût unitaire moyen pondéré de fin période que nous venons d’étudier a comme
inconvénients de ne pas permettre le calcul de coût de sortie de stock pendant la période. Il faut
attendre seulement la fin de la période. Ce qui occasionne un retard dans le calcul de coût de
matières utilisées ou sortie.
C’est pourquoi le SYSCOHADA recommande une autre variance, la méthode du coût unitaire
moyen pondéré mobile, c’est-à-dire après chaque entrée.
[32]
(au début)
A chaque entrée
CUMP mobile
en valeur
en valeur
Le quotient obtenu indique le nombre de fois que le stock a été renouvelé pour réaliser le chiffre
d’affaire :
- Plus le taux de rotation est élevé, meilleure est la performance. Cela signifie
généralement que les ventes sont bonnes.
- Si le taux de rotation de stock est trop faible, cela signifie que les ventes ne sont pas
bonnes
- Un taux de rotation entre 2 et 4 est considéré comme idéal
- Un taux ≤ 1 indique que vous avez trop de stocks, c.à.d vous avez plus que ce qui est
nécessaire pour satisfaire la demande. C’est le cas de sur stockage.
Exemple : de l’exercice précédent, déterminez et interprétez le ratio de rotation de stock par les
quatre méthodes étudiées dans l’hypothèse où le chiffre d’affaire s’élève à 80.000 fc
REMARQUE : La fiche de stock n’enregistre pas le prix de vente, le chiffre d’affaire pour la
production vendue. Elle enregistre :
- Le coût d’achat pour les matières achetées à l’extérieur,
- Le coût de production pour les produits fabriqués ou produits dans l’entité.
[34]
Coûts :
- Charges directes→AFFECTATION
- Charges indirectes →IMPUTATION ↔répartition
Coûts hiérarchisés
CAMV CX°PFV
CAMA CAMPV
CAMPA
Quelle est la méthode qui convient au mieux pour le calcul des coûts ?
Il existe plusieurs méthodes des calculs de coût, chacune avec ses avantages et ses inconvénients.
Parmi ces méthodes, nous avons :
Elle incorpore dans les coûts hiérarchisés toutes les charges incorporables engagées par
l’entreprise ou l’entité en les analysant en deux composantes : charges directes et charges
indirectes.
Elle subdivise l’entreprise en centres d’analyse ou sections homogènes pour faciliter
l’incorporation des charges dans les coûts.
On distingue deux types de centre d’analyse :
Centre d’analyse opérationnel : centres d’analyse principaux et centres d’analyses
auxiliaires ou secondaires
[35]
Centre d’analyse des structures : sont celles qui regroupent des charges qui nécessitent
une répartition avant leur incorporation ou imputation dans le coût, cette répartition
implique une clé de répartition.
Techniques comptables
Exemples
1) L’entité « Ozobouder ngai lelo » vous communique les totaux après répartitions de ses
charges :
- Energie : 97.000 fc
- Administration : 139.750 fc
- Approvisionnement : 74.300 fc
- Atelier : 379.300 fc
- Distribution : 82.900 fc
TD. : faites la répartition primaire et secondaire en sachant que le centre énergie doit être ventilé
dans différents centres principaux à partir des coefficients 1, 2, 3 et 4 dans l’ordre de centre. Et
l’administration doit être répartie à 15% dans l’appro, 35% à l’atelier et 50% à la distribution.
Résolution
Résolution
1)
2)
3)
4)
[37]
Résolution
1) Calculs préliminaires
Soient : X= total entretien et Y= total Energie
Administration Entretien Energie
Totaux répart primaire 24.000 13.200 37.600
Répartition Admin -24.000 2.400 2.400
-x 0,20x
0,10y -y
X= 13.200+2400+0,10y
Y= 37.600+2400+0,20x
Remplaçons y dans x
X= 13.200+2400+0,10(37600+2400+0,20x)
X= 15.600+3760+240+0,02x
X= 19.600+0,02x
(x-0,02x)=19600
0,98x=19600 x= 19600/0,98= 20.000
[39]
Remplaçons x dans y
Y= 37600+2400+0,20(20.000)
Y= 40.000 +4000
Y= 44.000
2) Tableau de répartition des charges indirectes
Ces méthodes n’incorporent pas ou n’intègrent pas la totalité des charges incorporables
supportées par l’entité au cours de la période. Elles incorporent seulement une partie des charges
supportées par l’entreprise et excluent d’autres quoi qu’incorporables.
Seule une catégorie des charges bien précise est prise en compte dans la formation des coûts.
Ces méthodes sont souvent utilisées dans les entreprises de service et dans certaines entreprises
industrielles.
On distingue :
1) La methode direct Costing simple ou méthode variable
2) La methode direct costing améliorée (Evoluées » ou méthode des coûts spécifiques.
[40]
1) Introduction
Cette méthode d’origine américaine est fondée sur la distinction entre les charges fixes et les
charges variables.
Charges fixes
Sont celles qui demeurent constantes ou identiques d’une période à une autre pendant plusieurs
années. Tant que la structure de l’entreprise ne change pas, elle non plus ne change pas.
Exemples :
- Le loyer de bâtiment
- L’impôt foncier (l’étendu de la superficie de terres occupées)
- Dotation aux amortissements (méthode linéaire ou constante)
- Salaire de base
- Consommation d’eau, électricité, gaz, téléphone (forfaitaire)
Les charges fixes sont appelées charges de structure, elles peuvent être structurées en charges
fixes directes et charges fixes indirectes.
Les charges fixes directes sont celles qui sont rattachées à un service ou une entité
sans être répartie.
Les charges fixes indirectes concernent plusieurs services ou entités et son montant
doit être réparti entre ses fonctions selon une clé de répartition.
Les charges variables
Sont celles dont le montant varie en fonction du niveau de l’activité économique exercée par
l’entreprise au cours d’une période donnée.
L’activité économique = activité principale, cœur de métier ou objet social de l’entité.
Ces charges sont variables parce qu’elles dépendent du volume de l’activité de l’entité.
Elles sont aussi appelées charges personnelles. Elles peuvent être directes ou indirectes.
Exemple : au cours du mois d’Août 2023, l’entreprise a acheté 5000 barres de fer de 8 à 5,5$/la
barre dans la sidérurgie de Maluku.
Le coût de transport de l’usine de fabrication à l’entrepôt de stockage de l’entreprise s’élève à
0,02$/barre. Le stock final de barres de au mois de juillet était de 1200 barres à 5,5$ la barre. Le
stock final au 31 Août est de 2200 barres. Au cours de ce mois, l’entreprise a payé 1200$ comme
forfait pour la consommation d’eau et 800$ pour l’électricité. Une somme de 750$ a été
décaissée pour la promotion de la vente, et 1300$ pour le loyer des bureaux abritant le service
commercial.
Les barres de fer ont été vendues à 8$ la barre, minoré de 0,5% à titre de remise.
TD. : Etablissez le tableau d’exploitation différentielle en sachant que le stock était évalué par la
méthode FIFO.
Solution
Exemple 2 : soit une entreprise dont le chiffre d’affaire au courant du mois de juillet s’élève à
400.000 F, au courant du mois les achats ont été de 42.000 fc, le stock initial 6000fc, le stock
final 8.000fc, les frais de la fabrication de 110.000f, les frais de distribution de 70.000fc et les
charges de structures de 120.00fc.
TD : Etablissez le tableau d’exploitation différentielle.
Remarques:
1) La marge/coût variable est aussi appelé MARGE DES CONTRIBUTIONS de chaque
branche d’activités, de produits ou de service.
Elle permet de connaitre la branche d’activités qui permet de couvrir les charges de
structures. C’est le produit ou service qui a la marge/coût variable la plus élevée.
2) Le résultat analytique des activités ordinaires (RAO) s’obtient par la formule :
VI.2.2 Méthode de coût direct costing évolué ou méthode des coûts spécifique
1) Introduction
Cette méthode inclut dans le calcul des coûts les charges fixes qui lui sont propres ou
spécifiques. Ce sont les charges fixes directes attachées à un coût précis et bien déterminé.
3) TEF
Chiffre d’affaire X
-coûts variables - x
Marges/coûts variables
-coûts fixes directs -
Marges/coûts spécifiques
-couts fixes indirectes
RAO
Exemple : chiffre d’affaire net 6.000$, CAMPU 3.500$, frais directs de production 1.350$,
salaire de base du personnel affecté à l’action 2.700$, frais administratif 160$, logistique 80$,
forfait mensuel téléphone 550$.
TD : déterminez le RAO par la méthode de des coûts spécifiques.
Résolution
Chiffre d’affaire 6.000
-coûts variables (3500+1350) - 4.850
Marges/coûts variables 1.150
-coûts fixes directs - 2.700
Marges/coûts spécifiques - 1.550
-couts fixes indirectes - 790
RAO - 2.340
a) Définition
Le seuil de rentabilité ou le chiffre d’affaires critique c’est :
[44]
- Le chiffre d’affaire net pour lequel l’entreprise couvre exactement la totalité de ses
charges d’activités,
- Le chiffre d’affaire par lequel l’entreprise ne réalise ni perte ni bénéfice,
- Le chiffre d’affaire par lequel l’entreprise réalise un résultat des activités ordinaires
égal à 0.
L’entreprise atteint son seuil de rentabilité lorsque :
Chiffre d’affaire net = coût de revient RAO = 0
Les charges d’activités comprennent les charges variables et les charges fixes qui, ensemble
forment le coût de revient.
b) Formule
c) La marge de sécurité
C’est la partie du chiffre d’affaire net excédent le seuil de rentabilité.
d) Indice de sécurité
C’est la marge excédent le seuil de rentabilité
il s’exprime en pourcentage.
e) Effet de levier d’exploitation
Il détermine l’élasticité du résultat d’exploitation en cas de variation du chiffre d’affaire net de la
période.
Exemple : un super marché a acheté 4000 tonnes de Mses, elle en a vendu 3500 tonnes à 4000 la
tonne.
Les charges fixes représentent 30% du total des charges. Le bénéfice d’exploitation est de
400.000 fc. Il compte augmenter son prix de vente de 10 % l’année prochaine.
TD : calculez :
1) Le chiffre d’affaire
2) Le point mort
3) La marge de sécurité
4) L’indice de sécurité
5) ELE
6) QSR
Résolution
Quantité vendue : 3.500 Tonnes
C.A net : 3.500 X 4000 = 14.000.000 Fc
Résultat d’exploitation : 400.000 fc
CRG : C.A net – Résultat
14.000.000- 400.000 = 13.600.000 fc
CRG= total des charges : CF+CV = 13.600.000 fc
OU 13.600.000- 4.080.000 + 9.520.000 Fc
1)
2)
5)
6)
Méthode des coûts rationnels ou méthode d’imputation rationnelle des charges fixes
Cette méthode est une méthode hybride ou intermédiaire entre la méthode des coûts complets ou
la méthode des coûts partiels.
Le grand problème de toutes ces méthodes est la gestion des coûts fixes. Et cette méthode nous
suggère la gestion rationnelle des coûts fixes. Cette gestion rationnelle dépend du volume du
niveau de l’entreprise en se basant sur l’outil de production.
Etapes de la M.I.R
1) Détermination du niveau de l’activité normale et réelle,
2) Séparation des charges fixes et des charges variables,
3) Calcul de coefficient d’imputation rationnelle (CIR)
Le CIR permet de déterminer le montant des charges fixes à incorporer rationnellement dans les
coûts des biens et des services.
Si CIR est supérieur à 1, l’activité réelle est supérieure à l’activité normale = Boni sur activité
Si CIR est inférieur à 1, l’activité réelle est inférieure à l’activité normale = Mali de sous activité
Si CIR est égal à 1, l’activité réelle est égale à l’activité normale = la situation est normale
4) Détermination des frais fixes à incorporer ou à imputer dans les coûts
Frais fixes Imputés : Frais fixes engagés ou supportée par l’Ese X CIR
Exemple : Une usine a une capacité théorique de 2500 unités, sa capacité normale est de 2000
unités et elle a produit au cours du mois 1700 unités en utilisant les matières premières évaluées
à 4.000.000 fc. Le salaire direct de production 3.500.000, l’électricité consommée au cours du
mois par l’usine de fabrication 2.500.000. le loyer de bâtiment de production s’élève à 2.900.000
et l’amortissement des machines s’élève à 2.100.000 fc.
TD : calculez le coût de production rationnel.
[47]
Solution
Charges fixes
- Loyer bâtiment : 2.900.000
- Amortissement : 2.100.000
Total C.F = 5.000.000
3) Calcul du CIR
donc CIR est inférieur à 1, donc MALI de sous activité.
4) Détermination des FF imputés
FFI = FF engagés X CIR
- Loyer = 2.900.000 x 0,85 = 2.465.000
- Amortissement : 2.100.000 x 0,85 = 1.785.000
5) DIR
DIR = FF engagés – FFI
- Loyer : 2.900.000 - 2.465.000 = - 435.000 (MALI)
- Amort : 2.100.000 – 1.785.000 = - 315.000 ( MALI)
Mali de sous activité = - 750.000
6) C X° rationnelle
Charges variables + FFI
10.000.000 + (2.465.000+1.785.000) = 14.250.000
[48]
VII.1 Généralités
La comptabilité de gestion est celle qui intéresse les gestionnaires ou mandataire des entreprises.
Elle leur permet de faire un bon suivi des activités et du fonctionnement de l’entreprise en
permettant les informations pertinentes et en temps réel pour une prise de décisions
rationnelles.
La comptabilité de gestion n’enregistre pas toutes les opérations mais s’intéresse sur celles qui
ont une incidence sur le résultat.
D’où la nécessité de connaître les coûts et les résultats de chaque type de marchandises, services
ou produits.
Les comptes de la comptabilité analytique (gestion) sont regroupés en une seule classe, la classe
9. La structure générale de la classe 9 se présente de manière analytique comme ci-après :
92 : comptes réfléchis
93 : comptes de reclassement
94 : comptes de coûts
95 : comptes de stocks
96 : comptes d’écarts sur coûts préétablis
97 : comptes de différence de traitement comptable
98 : comptes de résultat analytique.
94 on a :
97 on a :
La comptabilité Analytique est intégrée à la comptabilité générale les comptes de la classe 9 sont
actionner avec ceux de la comptabilité générale notamment avec ceux des classes 6,7,8.
Elle n’utilise que les comptes de la classe 9. C’est donc la comptabilité Analytique proprement
dite.
Elle est autonome c’est-à-dire se parer de la comptabilité générale grâce à l’usage des comtes
réfléchis (92)
EXERCICE
Stock initial :
- marchandises A 15.000 u.c. ;
- marchandises B 10.000 u.c. ;
- emballages commerciaux 1.300 u.c.
Achats du mois :
- marchandises A 90.800 u.c. dont 800 u.c. de rabais ;
- marchandises B 70.000 u.c. ;
- emballages commerciaux non récupérables 6.700 u.c.
Charges directes :
Les frais administratifs sont répartis entre les fonctions principales selon 3 et 2 ; ceux relatifs aux achats sont
imputés aux coûts d’achat selon 4 – 5 et 1. Les frais de vente sont incorporés au coût de revient de chaque type
de marchandises respectivement dans les proportions de 40 % et 60 %.
Stocks à la clôture :
- marchandises A 12 000 u.c. ;
- marchandises B 23 000 u.c. ;
- emballages commerciaux 3 300 u.c.
Ventes de marchandises pour respectivement 99 500 u.c. et 85 000 u.c. Sachant que les emballages sont
consommés à raison de 25 % pour la marchandise A et pour le reste la marchandise B, journalisez les opérations
ci - dessus en comptabilité analytique autonome.
[53]
SOLUTION
D 9421 CD march. B C
5.496
9 160 x 40
- au CD marchandises A = = 3 664
100
9 160 x 60
- au CD marchandises B = = 5 496
100
84 620 84 620
9b) Sortie d’emballages commerciaux pour utilisations ou consommations lors des opérations de
vente
(9b) 1.406
Le résultat dégagé en comptabilité analytique doit être réconcilié avec celui de la comptabilité générale. Pour ce
faire, le comptable doit passer les écritures ci – après :
15) Annulation des charges supplétives ou transfert des charges supplétives en résultat
analytique
10 600 10 600
Sommes Soldes
Indice Intitulé de comptes
D C D C
921 Stock initial réfléchi - 26 300 26 300
922 Achats réfléchis - 166 700 166 700
924 Consommations intermédiaires réfléchies - 6 700 6 700
926 Autres charges et pertes réfléchies - 13 700 13 700
927 Chiffre d’affaires réfléchi 184 500 - 184 500
930 Frais de centre – administration 7 900 7 900
932 Frais de centre – approvisionnement 9 240 9 240
937 Frais centre – distribution 9 160 9 160
9510 Stock de marchandises A 108 696 96 696 12 000
9511 Stock de marchandises B 84 620 61 620 2 300
953 Stock d’ emballages commerciaux 8 924 5 624 3 300
9400 Coût d’achat marchandises A 93 696 93 696
9401 Coût d’achat marchandises B 74 620 74 620
9402 Coût d’achat emballages commerciaux 7 624 7 624
9420 Coût de distribution marchandises A 6 270 6 270
9421 Coût de distribution marchandises B 10 314 10 341
[60]