Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
IBNABDELJALIL
La comptabilité générale est une obligation légale pour toute entreprise quel que soit
son statut juridique, car le résultat qu’elle dégage sur ses activités constitue la base de calcul
de l’impôt.
La comptabilité analytique est non exigée par la loi, mais s’avère très utile pour les
entreprises car elle a un fondement caractérisé par le contrôle et la prise de décision.
En réalité, malgré que ces deux techniques présentent des particularités différentes,
elles sont étroitement liées, car la comptabilité analytique puise son fondement du système
informationnel que lui fournit la comptabilité générale.
Aussi, la comptabilité générale ne permet pas de dégager le résultat par produit ou par
activité pour les entreprises qui commercialisent plusieurs produits ou qui exercent plusieurs
activités. Pour arriver à cette fin il est nécessaire de recourir à une autre comptabilité : la
comptabilité analytique d’exploitation.
La CAE est un outil de gestion qui délivre aux différents organes de direction, des
informations pertinentes pour la prise de décision. Elle complète la comptabilité générale qui
dégage de manière synthétique le résultat d’un exercice par la différence entre les produits et
charges classées par nature.
Bien que nécessaires qu’incontournables, les informations produites par la
comptabilité générale demeurent toutefois insuffisantes pour appréhender les performances
internes des différentes fonctions d’une organisation. Ainsi la CAE qui est un mode de
traitement des données qui doit fournir d’une manière générale les éléments destinés à
faciliter la prise de décisions et dont les objectifs essentiels sont les suivants pour combler au
palier à cette insuffisance.
D’une part :
• De connaitre les coûts et les résultats des différentes fonctions assumées par
l’entreprise (fonction des achats de la production, de la commercialisation ou de la
distribution) c.à.d. le calcul des coûts ;
D’autre part :
• De connaitre la situation permanente des stocks en valeur et en quantité (inventaire
permanent).
• D’établir les prévisions de charges et de produits d’exploitations (coût préétabli) ;
• En constater la réalisation et expliquer les écarts qui en résultent des prévisions et des
réalisations (contrôle des coûts et des budgets, par exemple) ;
D’une manière générale, elle doit fournir tous les éléments de nature à éclairer les
prises de décisions par la connaissance des coûts des produits et du coût de revient pour
permettre aux entreprises de : - fixer, déterminer et de justifier les prix des ventes et des
marges.
- Contrôler dans le temps l’activité et l’efficacité de chaque section (Exemple :
atelier de productions)
- Décentraliser les responsabilités afin que chaque section puisse répondre de
son activité aussi bien quant à l’engagement des charges qu’à la réalisation des
produits.
- Connaitre et de déterminer les résultats analytiques par branche d’activité ; par
produits ; par fonction et par processus.
On peut donc dire qu’il s’agit d’un outil de gestion et que chaque entreprise peut
choisir un système adapté à son activité, à sa taille, à son organisation et aux besoins de ses
responsables.
Donc les principaux objectifs de la CAE sont :
ü Les calculs des coûts et analyse des coûts ;
ü Aide à la puise de division
ü Contrôle de gestion
1. Les complémentaires
Remarque :
• Un résultat global positif peut cacher une perte
NB : Il s’agit de confronter dans le compte d’exploitation élémentaire les charges et les produits relatifs à chaque
activité, à chaque groupe d’articles, ce qui n’est possible qu’après un reclassement préalable des charges et des
produits par destination
A- Les principes :
La comptabilité analytique dont l’objectif est le calcul des coûts va procéder au
préalable à la détermination des charges qui seront retenus dans les calculs des charges dites
charges incorporables, se sont toutes les charges de la comptabilité générale, cependant ;
D’une part, on exclut les charges fournies par la comptabilité générale et qu’il faut
classer afin de distinguer entre les charges à incorporer et les charges à ne pas incorporer aux
coûts (charges qui ne concours pas à la détermination des coûts, ce sont des charges dites non
incorporables.
D’autre part, on y ajoute les charges qui ne figurent pas en comptabilité générale mais
qui sont prises en considération par la comptabilité analytique dites charges supplétives du fait
qu’elles ont un caractère fictif du moment qu’elles ne sont pas décaissées.
Les charges à inclure dans le coût et prix de revient
Les charges de la CAE incorporent dans les coûts de production et coût de revient
constituent ce qu’on l’appelle les charges incorporables de cette comptabilité
Ces charges dont puisées dans la comptabilité générale mais elles subissent des
traitements avant d’être intégrées dans les coûts.
Charges non incorporables
Charges de la CAE
±
Les charges Charges incorporables Charges de substitution
de la
comptabilité
générale Charges incorporables de la
Charges supplétives CAE
B- Les exceptions :
1- Détermination des charges analytiques
a- Les charges non – incorporables1 :
Certaines charges de la comptabilité générale sont exclues du calcul des coûts, c’est-à-dire
qu’ils ne sont pas retenus par la CAE il s’agit notamment :
• Des charges hors exploitation.
• Des charges non courantes : les charges non incorporelles (perte, vol, incendie)
• Des dotations aux amortissements des frais préliminaires (immobilisations en non
valeurs) (6191).
• De la partie des dotations aux amortissements qui n’est pas économiquement justifiée
• Des charges qui ne sont pas définitivement supportées par l’entreprise (les frais de
transport).
• DEA aux provisions pour risques et charges (6195).
1
NB : Les charges non incorporables sont en rapport directe avec l’activité productive
Exemple d’application :
Pour le mois de janvier 2008, les charges par nature enregistrée par la comptabilité
générale s’élèvent à 641 700 DH dont 2 800 DH de charges non courantes. Les dotations
annuelles aux amortissements s’élèvent à 270 000 DH dont 12 000 DH pour les frais
préliminaires.
Les capitaux propres s’élèvent à 200 000 DH et le taux d’intérêt annuel est de 9%
TRAVAIL A FAIRE
12 000 * 1
= 1000
12
1. Définition du coût :
Le coût est constitué par un ensemble de charges supportées par l’entreprise, c’est
donc le total des charges afférentes à un produit ou à un service rendu à un stade donné :
- Stade de l’achat
- Stade de Production
- Stade de ventes.
Les types de coûts sont définis par le plan comptable selon les critères suivants :
ü à postériori
ü à priori
- Les coûts sont calculés à postériori en fin de période, ils portent alors sur des charges
déjà enregistrées et génèrent des coûts constatés, réels ou historiques.
- Les coûts sont calculés à priori, ce qui permet de comparer les réalisations avec les
prévisions des charges, ils sont effectués antérieurement, du fait qu’ils entraineront des
coûts préétablit ou standards.
Les coûts sont en générale calculés à la fin de chaque étape du cycle d’exploitation, le
cycle d’exploitation d’une entreprise industrielle peut être présenté comme suit :
1er étape 2ème étape 3ème étape
L’approvisionnement La transformation (Production) La distribution
Les coûts de revient est le coût complet d’un produit au stade final de son élaboration.
Donc au bout de chaque étape on doit calculer un coût :
- Par produit
- Par stage d’élaboration de produit : coût d’achat, coût de production, …
- Par moyen d’exploitation : coût d’un atelier, coût d’une usine, …
Enfin, la formation des coûts dépend étroitement du processus économique de
l’entreprise. C’est le réseau des différents coûts.
(1) Le coût de revient est le coût complet d’un produit en stade final de son élaboration
2
Le coût de revient est le coût complet d’un produit en stade final de son élaboration
1- Définitions :
Il correspond au coût des matières, pièces et fournitures achetés pendant la période de
référence par le service approvisionnement de l’entreprise. C’est-à-dire, il englobe le prix
d’achat des matières premières et des frais sur achat relatif à l’approvisionnement
Les charges ou frais d’approvisionnement sont les charges liées à l’achat (C’est-à-dire
frais sur achat de matière première). Exemple : Frais de transport sur achat, frais de téléphone,
frais de manutention, frais de douane, de transit de stockage, ….
2- Calcul
Coût d’achat
Prix Prix
Éléments Quantité Montant Eléments Quantité Montant
unitaire unitaire
SI Sorties
Entrées SF
1- Définitions :
C’est l’ensemble des charges engagés par l’entreprise pour obtenir une certaine
production. C’est-à-dire, il reprend le coût d’achat des matières premières et les frais des
centres de productions (consommation de matière premières et charges de production). Qui
sont les charges directes et indirectes.
2- Calcul
Coût de production
Prix Prix
Éléments Quantité Montant Éléments Quantité Montant
unitaire unitaire
C- Le coût de revient :calcul des coûts de revient des produits finis ( ou coût de
distribution)
1- Définitions :
C’est l’ensemble des charges engagées pour produire et vendre les produits finis.
C’est-à-dire, il reprend le coût de production des produits finis vendus auxquelles s’ajoute
l’ensemble des charges relatives à la phase des frais de distribution (des produits destinés à la
vente). C’est-à-dire tant ce qu’
2- Calcul
Coût de revient
1- Définitions :
Il représente la différence entre le chiffre d’affaire réalisé par une entreprise au cours d’une
période et le coût de revient des produit vendus
2- Calcul
Coût de revient
I. Définition :
On entend par stock, l’ensemble des biens qui interviennent dans le cycle de
l’exploitation de l’entreprise pour être soit vendus en l’état (sans transformation), soit
transformés, soit consommés en premier usage.
Font partie du stock :
• Les marchandises : ce sont des produits vendus en l’état
• Les matières premières : ce sont des objets et substances plus ou moins élaborés.
Destinés à entrer dans la composition des produits fabriqués
• Les produits finis : ce sont des produits qui ont atteint leur stade d’achèvement
définitif dans le cycle de production.
• Les produits résiduels : ce sont des déchets et des rebuts
a- Le stock outil
C’est le stock que l’entreprise doit avoir pour travailler en sécurité. Il est en fonction
de la vitesse de consommation des stocks, des commandes et des cadences de livraison.
En d’autres termes
Ø Matière Première Ø Les produits semi-finis Ø Marchandises
Ø Marchandises Ø Produits finis
Ø Matières consommables Ø Produits résiduels
1- La technique de l’IP : Les entrées et les sorties sont inscrites au fur et à mesure en
quantités et en valeurs. On peut connaître les existants en stocks d’une façon permanente.
Pour chaque matière ou produit stocké, on tient une fiche sur laquelle on inscrit les entrés et
les sorties (fiche stocks établie en dehors de la comptabilité).
Application 1 :
Sl= 100 Kg à 10 DH le Kg
E= 400 Kg à 12DH le Kg
Sorties pour la CTION =160 Kg
SF = 340 Kg
Travail à faire :
Sachant que le stock de la matière « M » au début du mois de janvier est de 200 Kg évalué à
105 Kg, Présenter la fiche de stock de matière « M » selon les 4 méthodes.
Cas où le SFR et le SFC dégage une perte (mali) SFR < SFC
Travail à faire :
Sachant que le stock de la matière « M » au début du mois de janvier est de 200 Kg évalué à
105 Kg, Présenter la fiche de stock de matière « M » selon les 4 méthodes.
Cette méthode d’évaluation des sorties est faite sur la base du prix d’entrée de chaque lot en
respectant la logique suivante :
Liquidité de stock en fonction de leur ancienneté, l’entreprise devra donc suivre le principe
suivant : « Première entrée, première sortie »
Enfin pour cette méthode, il faut faire sortir d’abord ce qui est entré en premier jusqu’à
épuisement, c’est-à-dire on fait sortir les lots les plus anciens dans l’ordre d’ancienneté et on
comptabilise les sorties au coûts d’achat de ces lots.
Exemple :
- stock initial au 01/05 : lot n° 65 , 5 000 Kg ; 32 DH / KG
- 12/05 : entrée n° 66 ; 6 000 Kg ; 31,90 DH /Kg
- 03/05 : sortie 2 500 Kg
- 18/05 : sortie 3 000 kg
Dans cette méthode, l’évaluation des sorties se fera selon le principe suivant :
« Dernière entrée Première sortie ».
Cette méthode consiste à évaluer les sorties d’après le lot le plus récent jusqu’à
épuisement de ce lot.
Au niveau de cette méthode il y a des tendances inflationnistes.
En d’autres termes : on fait sortir les lots, les plus récemment achetés et on
comptabilise les sorties au coût d’achat de ces lots ; et les évaluations sont faites en fin de
période.
- Les évaluations des sorties sont faites après chacune des sorties.
La méthode consiste à intégrer dans les calculs des coûts d’un produit toutes les
charges que l’entreprise a supportées à l’occasion de sa production quel que soit la nature de
cette charge.
D’après le PCM, les charges sont classées d’après leurs natures. La comptabilité
analytique dont l’objectif est de déterminer les coûts, va procéder d’une part à une analyse des
charges fournies par la comptabilité générale et d’autres part à dégager certaines charges qui
sont considérées comme étant des dettes pour la comptabilité générale.
Cette analyse consiste à faire un classement des charges afin de dégager les charges
qui rentrent dans le coût et les charges à ne pas inclure dans les coûts (charges incorporelles –
charges non incorporelles). Les charges considérées comme des dettes dans la comptabilité
générale (parce qu’elle provient des bénéfices) sont appelées charges supplétives elles sont
incluses dans les coûts.
Charges supplétives
Après ce 1er tri, les charges incorporables sont reparties en 2 catégories de charges : Il faut
distinguer les charges directes et les charges indirectes.
- les charges directes (non communes): sont affectées directement en coût concerné :
calcul d’un seul coût ou d’un seul produit.
- les charges indirectes (communes): concernent plusieurs coûts ou plusieurs produits, il
est nécessaire d’effectuer une répartition au préalable afin de
pouvoir les imputer au coût concerné.
Affectation
Charges directes directe
Charges non connus
incorporables Coût
Charges
indirectes Répartition des
charges
indirectes
« imputation »
Principe des sections auxiliaires : Les centres d’analyse et la répartition des charges
indirectes.
a- Définition :
Une section analytique ou une section homogène est une division comptable de
l’activité de l’entreprise dans laquelle sont regroupés des opérations de même nature.
Cet ensemble d’opération de même nature, doit pouvoir être mesuré par une unité
homogène appelée unité d’œuvre (UO), en d’autres termes, c’est une unité de mesure qui
nous permet de repartir le coût d’un centre des différents éléments fabriqués.
Perte, vol, incendie, provision pour dépréciation, provision pour risques, les dotations
des frais préliminaires, les dotations non courantes, IS ou IGR et les charges ne concernant
pas l’exercice.
En comptabilité générale les amortissements sont calculés à partir des taux fiscaux
indépendamment de l’usure
Donc la dépréciation réelle de l’immobilisation est appelée amortissement technique,
c’est ce dernier qui est pris en considération dans la comptabilité analytique.
Directes
Affectation
Charges Compta Coût complet
analytiques RR = PV
Indirectes
Imputation
Répartition des
sections
homogènes
Une section est un centre d’analyse qui réalise une partie du travail nécessaire à
l’activité.
Exemple : Centre d’approvisionnement, centre d’entretien et de répartition, centre de
fabrication, centre de finition, centre de distribution, centre d’administration.
En d’autres termes : Une section est un centre de coût c’est-à-dire une unité qui regroupe un
certain nombre de charges.
Cette section est dite homogène si toutes ces charges peuvent être rapporté à une unité
de base.
La méthode de sections homogène peut alors être appliquée comme solution à la
répartition des charges indirectes préalables à l’imputation de celles si au centre de coût
objectif.
Ce qui implique deux répartitions :
- Une répartition primaire
- Une répartition secondaire.
Il s’agit dans un premier temps de répartir la totalité des charges indirectes entre toutes
les sections. Le nombre et le type de section dépend de l’activité de l’entreprise.
Exercice d’application :
Tableau de répartition des charges indirectes entre les différentes sections :
Exercice d’application :
Elle se base sur plusieurs étapes. La première est l’identification des charges indirectes
qui consiste en un recensement et ou une analyse de chacune d’entre elles. Ce qui nous permet
de passer à la 2ème étape dite répartition primaire. Celle consiste à trouver pour chacune des
charges indirectes une clé de répartition entre les sections homogènes.
Cette clé est un critère qui doit être le plus objectif possible pour être utilisé
longtemps. Par exemple : le m² pour la répartition de la charge en amortissement, le KWH
pour les répartitions de la consommation d’électricité et l’H de main d’œuvre pour la
répartition des charges indirectes en main d’œuvre.
Par contre ces mêmes clés de répartition peuvent être subjectives telles que
l’évaluation du pourcentage de consommation d’une charge.
La meilleure utilisation de cette méthode se base sur le choix des clés de répartition
Pour chaque section, on choisit une unité d’œuvre (unité de mesure) qui nous
permettra de de repartir entre les coûts, le montant des différentes sections.
- Pour le centre d’approvisionnement l’unité d’œuvre peut être le KG de matière première
acheté
- Pour le centre de production, l’unité d’œuvre peut être la pièce fabriquée ou l’heure de
machine.
Le coût direct :
Il est constitué de charges qui peuvent être rattachées à ce coût sans ambiguïté, même
si elles font l’objet d’un tableau représentant des sections homogènes:
Pour calculer le coût direct, il faut :
- classer les charges en charges directes et indirectes;
- calculer la marge sur coût direct (chiffre d’affaire - les coûts directs).
Le coût variable :
Il est constitué uniquement par les charges qui varient avec le volume d’activité
(niveau de la production). Ce coût repose sur la distribution des charges en charges fixes et
variables.
C’est une méthode basée sur des calculs très simples qui consiste pour chaque centre
de coût objectif à comparer le chiffre d’affaire au coût variable.
Ce dernier étant l’ensemble des charges variables de production et de distribution né
de l’activité de chaque centre de coût, cette différence est qualifiée de marge par rapport au
coût variable. (M/SCV)
De ce fait le coût est constitué uniquement des charges variables, donc la distinction
entre charges variables et charges fixes s’impose
Méthode de calcul
CA
Coût variables = charges variables
- Coût variable de production
- Coût variable de distribution
M/CV
Coût Fixe
Résultat
Charges variables CV
V*Q
ó(Charges variables unitaire par
produit* quantité produite et vendue)
Marge sur coût variable
(1) M/Cv = (P-V)*Q
(1) – (2) =
(3)
Charges fixes Résultat analytique
(2) CF R
(3)
Avec
- P : prix de vente
- V :charge variable unitaire (par produit)
- Q : Quantité produites et vendues
• Le CA, les CV, le M/CV sont proportionnels aux quantités si la quatité change, les
autres changent.
• Les CV et la M/CV sont proportionnelles aux CA ( cas de prix de ventes constants)
3- Principe de l’IR :
L’IR consiste à imputer aux coûts que les charges fixes réellement supportées et cela
suivant le rapport :
Cependant avec les mêmes charges fixes l’entreprise peut produire moins ou plus si :
- c’est moins : on dit qu’elle est en sous capacité de production
- C’est plus : on dit qu’elle est en sur capacité de production
La situation de l’entreprise est traduite par un coefficient d’activité
- Facilités de contrôle
- Charges fixes incorporées avec efficacité, c’est-à-dire elle peut déterminer une
certaine structure qui correspond aux charges variables.
- Connaître les situations de suractivité et de sous activité
- L’appréciation de l’activité normale reste subjective, c’est-à-dire elle détermine la
perte et le gain.
- L’entreprise peut contrôler les responsabilités internes
b- Inconvénients
L’inconvénient de l’IR réside dans l’appréciation de l’activité normale (subjectif).
En d’autres termes
L’imputation rationnelle des charges fixes est une méthode qui a pour but de tenir
compte de l’activité réelle de l’entreprise par rapport à son activité normale fixée à l’avance et
d’imputer les charges fixes d’une façon rationnelle par rapport à l’activité normale. Donc elle
se base sur ce coefficient pour repartir les frais fixes qui :
0 1000 1300
L’entreprise « Moufakir » fabrique un produit P à partir d’une matière M qui est traitée
dans deux ateliers successifs.
Achats du mois :
Consommations du mois
Charges indirectes
Gestion
Gestion
des Approvis- Administratio
du Atelier 1 Atelier 2 distribution
matériel ionnement n
personnel
s
15 000 13 200 5 500 58 100 123 300 22 692 36 372
Gestion du personnel 10% 10% 30% 30% 10% 10%
Gestion des matériels 20% 30% 30% 10% 10%
1 Kg
Unités d’œuvres ou assiettes des frais 1 Kg utilisé 1h de MOD 100 DH de CPPV
acheté
Production du mois :
- 918 unités de P ; des déchets ont été vendus pour 2 406 DH, somme venant diminuer
le coût de P.
Ventes du mois :
Travail à faire :
Calculer le résultat réalisé sur cette commande.