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Example de cartographie:
• Value Stream Mapping
• Structure du réseau de Lambert, Cooper et Pagh, 1998
• Cas portinter, plus froid
La gestion d’entrepôt
Plateforme(cross-docking) - il n’y a pas du stock, ne fait que transiter,cross docking (ctd transit)
Une plateforme logistique est un lieu où convergent les colis qui proviennent de différents
fournisseurs. La marchandise est déjà emballée, et les colis ne font que transiter.
Entrepôt – y a du stock. est une installation qui, à l'aide d'équipements de stockage,de ressources
humaines et de moyens de gestion, contrôle les écarts entre les flux d'entrée de
marchandises (provenant des fournisseurs, des sites de fabrication, etc.) et de sortie (marchandise
destinée à la production, à la vente etc.
On va mettre en place un entrepôt pour compenser le problème de délai.
Avant d’entreprendre la construction d’un dépôt, il est indispensable de répondre aux questions
souventes :
- Combien faut-il d’entrepôt/plateformes ?
- Ou doit-il les implanter ? -> financier, technique
- Quelle doit etre la taille de dépôts ?
Zone franche – zone avec très peu de dépôt pendant une durée limitée, critère décisionnelle
d’implantation.
Zone industrielle – zone avec bcp de fabriques, il y a Accessibilité aux infrastructures : autoroute.
3) Nombre de réf. à gérer
Je peux stocker en extérieur ? ou tout en interieur ?
Facteurs : fragilité, couts.
Surface possible d’utilisation sur terrain
Possibilité d’entrepôt verticaux, cher : utilisation, ascenseurs
Rôle d’un entrepôt :
- Elle a un rôle de régulateur entre les approvisionnements et les clients. L'entrepôt a
pour fonction de permettre la disponibilité du produit pour les clients afin de pouvoir
exécuter la promesse client.
- L’entrepôt peut également avoir un rôle actif dans le processus de production, en ce sens
qu’il devient un lieu de transformation naturelle du produit (caves pour les vins, mûrisserie
de bananes)
- Pour faire face à l’éloignement des acteurs, plus les acteurs sont éloignés plus on va mettre
en place un entrepôt pour compenser le problème de délai.
Lissage de production :
- Détermine le niveau de production mensuelle
- Décide des investissements en capacité de production
- Fixe la politique de qualité
- Calcule le cout de production
- Évalue le taux d’utilisation des machines
Le Lissage de production se réfère à une technique d’ordonnancement et constitue l’un
des piliers du Lean Management dans l’industrie manufacturière. Elle vise à amortir les
variations des commandes clients et à améliorer la cohérence du système par une
planification séquentielle et fractionnée du travail, déterminée sur la base de l’analyse de
la demande moyenne de tous les produits.
- La distribution
C’est à partir d’un entrepôt qu’on va livrer les marchandises aux clients.
- Les couts globaux d’acheminement incluent :
à le prix de transport usine/dépôt péage, cout de douane, cout de main
à le cout de la tournée de livraison d’œuvre, cout de maintenance (associe aux km
effectué
Les entrepôts régionaux ont des stocks qui s’ajoutent à ceux de l’entrepôt central, mais permettent
d’obtenir un délai de livraison plus court. Parfois, le système est mixte en ce sens que les entrepôts
servent aussi de plates-formes pour des livraisons préparées directement à l’entrepôt central.
L’organisation d’un entrepôt :
- Zone de stockage
- Zone de préparation de commandes (packing)
- Zone de réception
- Zone d’expédition
- Allées de circulation
- Zone technique
Stock de securité(stock tampon) – est le niveau de stock qui permet de limiter les ruptures de stock
dues aux aléas (prévisions non conformes à la demande, délai d’approvisionnement plus long que
prévu)
Stock de consignation – mise à disposition par un fournisseur de stock chez son client, la facturation
n’intervenant qu’après consommation de ces stocks
Avantage – 1 seule livraison, une grande quantité, une meilleure manière de gérer sa production et sa
tournée de livraison
inconvénient – sa trésorerie pour le fournisseur va etre retardée
Stock déporté ou avancé – il est physiquement dans le périmètre du client, mais demeurent propriété
du fournisseur tant que le client ne s’est pas servi dans ce stock. Ainsi, le client fait porter au
fournisseur l’effort de la gestion et la charge financiere de la possession des stocks (souvent en secteur
tertiaire). Le fournisseur va avoir à prendre en charge tous les frais de stockage
LIFO à Last In First Out. Les firmes pour déterminer leur prix de vente et marge il vont utiliser cette
méthode. LIFO consiste à attribuer des coûts spécifiques à des articles individuels ou à des lots
d’articles sur la base de leur coût réel, et à réduire nos coût au fur et à mesure qu’on vend des
articles, les derniers articles ajoutés étant d’abord retirés de l’inventaire.
CMUP à Cout Moyen Unitaire Pondéré (soit en fin de période soit après chaque sortie). Avec la
méthode de la moyenne pondérée, on utilise un regroupement des coûts pour toutes les unités d’une
unité de stockage particulière. Tout achat est ajouté à la réserve de coût et celle-ci est divisée par
toutes les unités qu’on a en main.
2. Le suivi physique :
- Inventaire intermittent (1fois/an) à toutes entreprises qui détient des stocks doit
obligatoirement faire un minimum un inter physique 1 fois par an, il effectue cet inventaire
quand la firme est fermée.
- Inventaire permanent – quotidiennement, relativement souvent sur 2 types de produits, 1)
les produits critiques, généralement chers et qui ont souvent le risque de disparaitre et 2) les
produits ayant un turn-over important (éviter la rupture)
- Inventaire tournant (Loi Pareto/méthode 20/80, la méthode ABC)
Methode ABCD
est une méthode de calcul du coût complet. Elle utilise le découpage stratégique de l'entreprise en
activités et répartit les coûts indirects en fonction de ces activités. Elle permet de piloter ou de
modéliser les charges par activité.
• Classe A : les 20% des articles qui représente environ 80% de la valeur totale du stock ; les
produits sur lesquels il faut rapporter le plus d’attention. On met un stock de sécurité pour
limiter ou éviter les ruptures de stocks. Obligation d’avoir un fournisseur qui se situe à -x km.
Doit comprendre un minium 20% d’articles de référence
• Classe B : les 30% des articles suivants qui représentent environ 15% de la valeur totale du
stock ; les produits qui sont nécessaires mais qui ne nécessite pas une attention assidue. Doit
comprendre un minima 30% des articles des références qui sont situés dans l’entrepôt
• Classe C : les 50% des articles restant qui représentent environ 5% de la valeur totale du
stock. 50% c’est le solde entre 100 – A -B
Service achat à maximiser des rabers, remis, ristournes obtenues, par des commandes en grande
quantité. Souvent ça se fait par des achats lointains (à l’étranger ou main d’œuvre + cout de mat (cout
du transport < tout cela en France)
Une stratégie d'achat désigne l'ensemble des étapes consistant à optimiser les processus d'achat au
sein d'une entreprise : choix des bons fournisseurs, référencement des produits, centralisation des
achats, négociations, traitement de l'opération et réception
Calcul des besoins : méthode Material Requirement Planning (calcul du besoin net), en liaison avec la
production
Quantité à produire : plus de sécurité (MP composants), plus lotissement (commande/lot)
Gestion des commandes aux fournisseurs (demandes d’achats (commande standarte et ouverte),
appels d’offres, commandes, réceptions, litiges, factures)
Commandes standarte – quantité 1 : PU = Total
Commande ouverte – la quantité correspond au montant totale de notre commande
• La planification de la production
• La planification des besoins en matières
• l’effet Bullwip -
L'effet coup de fouet (bullwhip effect) – les difficultés rencontrées pour estimer la
demande de chaque acteur de la Supply Chain lorsque les volumes de commandes fluctuent
C’est l’amplification extraordinaire des variations de la demande au fur et à mesure que l’on s’éloigne
du client final, le consommateur.
• Le juste à temps
• Les contraintes / Le plan d’achats
Plus on multiplie des acteurs plus on a des acteurs, plus on a la distance plus on augmente les risques
qui sont derrière.
1. Risque d’information, on a un risque que notre info initiale n’arrive pas au destinataire.
2. Risque de sous-stockage et sus-stockage
è Coût d’acquisition d’une commande = pour un article acheté, du montant des factures d'achat de
l'article, majoré des frais d'approvisionnement, des frais de transport et des frais de manutention
è Coût d’une commande : Ca = somme des coûts des tâches et des opérations qui composent la
chaîne de commande : passation de la commande, réception, vérification, contrôle administratif, mise
à jour du stock, réception de la facture
è Possession = détention + stockage
Prorata temporis à au temps détenu, on va considérer le bien sur la période réelle de détention.
2. Le taux de couverture
1. Nombre de jours (ou de semaines) de consommation auxquels le niveau de stock
actuel peut faire face
2. Stock moyen / (demande périodes analysées /nombre de périodes analysées)
3. La demande moyenne doit prendre en compte les quantités en « rupture de stock »
La logistique de production(industrielle)
Production -> quantité à produire, => MP, utilisation des machines, main d’œuvre directe
en essayant de les maximiser au mieux.
• Critère technique
• Processus continu : fabriquer les pdts sans arrêt (pétrole, chimie)
• Processus discontinu : fabriquer les pdts de façon individualisée, à la chaîne (textile)
• Processus par projet : fabriquer un pdt unique pendant un temps limité (bateau)
• Critère de la quantité produite
• Pd° à l’unité
• Pd° par lot
• pd° en grande série
• Critère de la relation avec le client
• Pd° stockée – flux poussés
• Pd° à la commande….. Ferme ! – flux tirés
Flux tirés- c’est un choix de production, mode de production. Est une méthode de production qui se
déclenche uniquement à la commande du client. L'entreprise utilise donc la demande réelle afin de
prévoir l'approvisionnement des matières premières nécessaires à la fabrication du produit.
• Le PSE : Plan Stratégique d’Entreprise à LT, une analyse concurrentielle des segments
d’activités(ex. SWOT) >1
• Le PIC : Plan Industriel et Commercial – les quantités à vendre, au niveau de marketing, ce
sont les quantités souhaitée à vendre.
Pour plan industriel ce sont les quantités possibles à produire.Quand ces plans sont réalisés
on va partir par les autres plans : le PDP etc
• Le PDP : Programme Directeur de Production à Calcul des Besoins Nets
• Le plan de charges
• L’ordonnancement
• Le lancement / suivi de production
• Le PIC, dirigé par la Direction Générale, parle de volume, familles et budget (pas d’articles
dans le PIC !).
• Le PDP, géré par des responsables opérationnels, s’exprime en référence+quantité+date.
• Il peut également considérer un lien avec les heures des salariés
Le Calcul des Besoins Nets (CBN) plus connu sous le nom de MRP (Material Requirements
Planning) à Il tient compte des capacités des machines, de la présence de stock de sécurité, du délai
de lancement entre production et livraison
Le plan de charges
• Il tient compte des capacités maximales de production des machines, et adapte –au besoin-
cette production en fonction des prévisions de vente => « lissage de la production »
LA QUESTION DU E-COMMERCE
– la préparation sur site dédié qui se situe en entrepôt. Ce type de préparation est utilisé lorsque le
commerçant a une activité principalement tourné sur le numérique ;
– la préparation en magasin, dont l’activité électronique est plus marginale
Logistique et qualité
Les outils utilisés :
• La carte de contrôle => est un outil statistique qui sert à suivre et à maîtriser la dispersion
d'une grandeur représentative du fonctionnement d'un processus.
• La roue de Deming => est une méthode de gestion de la qualité qui permet de mettre en
oeuvre une stratégie d'amélioration continue dans l'entreprise, facilitant ainsi la résolution
de problèmes de manière structurée et systématique.
• Le logigramme => cf, doc, pensez de numéroter les flèches, sont des schémas qui
représentent un processus, un système ou un algorithme informatique.
• L’outil PERT– obj : - les étapes qui ne peuvent pas avoir de retard, - étapes qui peuvent
avoir des retard mais surtout de déterminer la durée possible de ces retards. Est un outil de
planification de projet. Il est utilisé pour calculer, de façon réaliste, le temps nécessaire pour
terminer un projet.
• Le QQOQCCP
• Diagramme de GANTT =>
• Fiches de déroulement => cf, doc,
- Connaitre de manière détaillée toutes les étapes du processus qu’on souhaite traiter.
- décliner, percevoir les redondances, les retards
- si on a plusieurs feuilles dans notre fiche, pensez à numériser les feuilles sur le nb total de feuilles
• Diagramme de causes à effets ou en arêtes de poisson ou ishikawa => cf, doc, o retrouve les
5M dans le modèle Ishikawa : Matière, Matériel, MO, milieu.
Le tableau de bord est un outil de gestion apte à améliorer le changement au sein des entreprises
par l’introduction « d’indicateurs physiques, d’indicateurs non produits par l’organisation.
- C’est le support à l’indicateur de performance, pour mesurer soit un processus soit une
activité soit une entreprise (qu’est-ce que je mesure)
- La périodicité : an, trimestre, mois, semaine
- Le nombre de KPI pertinent
Dans une entreprise, un tableau de bord doit contenir un indicateur financier ou qualitatif (20%) et
indicateur non financier ou non qualitatif (80%).
Financier : unité monétaire qui vient des documents comptables.
Non financier : tous les autres éléments (temps, nombre)
Équipements à nombre d’heures hors d’usage par équipement par unité de temps
à Nombre de bris par équipement par unité de temps
à Taux d’utilisation (voyages à vide, …)
àNombre d’incidents par équipement (personne) par unité de temps
La traçabilité est une technique qui permet de retrouver l'historique, l'utilisation et la composition de
produits industriels ou alimentaires à partir de la chaîne de production jusqu'à la chaîne de distribution
et de consommation.
Tracing/ Traçabilité ascendante – Capacité de suivi. , de donner une image de l’ensemble du flux
auquel on s’intéresse, c’est-à- dire à retracer l’histoire a posteriori de la circulation réelle de l’objet.
L’objectif ici est de retourner à l’origine des choses et de contrôler chaque étape de leur élaboration.
Cela suppose d’avoir mémorisé les données issues de la fonction « tracking », puis de disposer d’un
système capable de combiner ces données de manière à reconstruire l’image de l’ensemble du flux
concerné.
La traçabilité en amont se définit comme l'ensemble des procédures et des outils mis en place avant
qu'un acteur prenne part à la chaîne de production, elle permet d'identifier tous les fournisseurs et les
matières premières.
La traçabilité en aval représente une forme de traçabilité qui représente les procédures et les outils
mis en place une fois que le produit fini est livré à un tiers, elle permet d'identifier tous les clients et
les produits fournis.
Les incoterms:
• INternational COmmercial TERMS
• Trois fonctions essentielles :
• (i) il détermine le lieu de livraison des marchandises à un endroit convenu,
• (ii) il définit les obligations respectives du vendeur et de l’acheteur depuis l’expédition des
marchandises
• (iii) il répartit les coûts et les risques des prestations effectuées pour chaque livraison.
• L’Advanced Planning & Scheduling est une catégorie de logiciels destinés à la planification
de l’ensemble des flux de l’entreprise (matériel, information, financier) qui synchronisent et
optimisent les activités et leurs interfaces, de manière globale et collaborative, en fonction
d’objectifs de taux de service et de marges sur les activités.
C’est quoi RFID et dans quel cas on l’utilise ? C’est un niveau d’outils informatiques, c’est le premier
niveau qui support l’info, une évolution du code-barres pour dynamiser l’échange d’informations au
moyen d’ondes radio.
À quoi ressemble l'entrepôt du futur ?
Le futur entrepot permettra d’améliorer les process et la rapidité des flux, tout en s’adaptant aux
nouveaux besoins des consommateurs. Il doit permettre d’engager et de respecter des promesses
toujours plus ambitieuses. Il s’agit en particulier de mettre à disposition les produits aux clients le
plus rapidement possible. La tendance est profonde, ceux-ci anticipent de moins en moins leurs
achats, pour privilégier des commandes au fil de l’eau.
• Les technologies sans fil et la localisation en temps réel : afin de faciliter la gestion des
stocks et de l’entrepôt, et de transmettre directement les données récoltées sur les
tablettes et appareils mobiles des utilisateurs, grâce aux fréquences radio et sans fil.
• Des équipes hyperconnectées : des capteurs, balises GPS et autres évolutions permettront
de déployer, de contrôler et d’analyser plus rapidement les décisions logistiques mais aussi
de mieux utiliser les ressources disponibles
• Un prélèvement toujours plus intelligent : « Voice picking » multilingue, robots spécialisés,
réalité augmentée, autant d’éléments qui prendront en charge le déplacement des
marchandises, sans pour autant remplacer complètement l’humain. Cette technologie «
Goods to man », qui laisse aux humains certains gestes plus complexe de tri et de
prélèvement, permettra d’accroitre la productivité tout en surmontant les barrières
linguistiques et de compétences.
• Maintenance prédictive des entrepôts : grâce à l’analyse du Big Data et de l’IOT. Les
nouvelles technologies permettront de se prémunir contre d’éventuelles pannes, et ainsi de
réduire la non-qualité et les coûts liés à l’improductivité.
• Une évolution vers le développement durable : avec la mise en place de procédés comme
les panneaux solaires, l’éclairage à LED, les surfaces réfléchissantes et autres techniques
innovantes, toutes positives pour l’environnement et pour les résultats financiers ou
opérationnels.
Pour optimiser un circuit de livraison ou d'intervention, les contraintes ci-dessous doivent être
intégrées :
1. La communication des horaires de livraison.
2. Le respect du créneau horaire annoncé.
3. La possibilité de contacter rapidement le livreur.
4. L'envoi d'informations aux clients.
vous devez réaliser vos livraisons ou vos interventions avant une date d’échéance fixée soit
contractuellement, soit par le client. La meilleure solution consiste alors à placer toutes les
opérations à réaliser dans une sorte de « panier » virtuel. Différentes procédures de sélection des
interventions sont possibles, pour s’adapter à toutes les méthodes de travail. Dans tous les cas, le
logiciel procède régulièrement à une analyse géographique et temporelle pour déterminer le
créneau horaire optimal pour chaque rendez-vous. Grâce à l’optimisation de tournées, vous gagnez
du temps sur les trajets, et vous maximisez par conséquent le nombre de livraisons ou
d’interventions effectuées quotidiennement.
Antsway - Antsroute
Créé en 2015 par le CNRS, l'Inria et l'université de Lorraine, l'éditeur Antsway développe des
solutions de planification et d'optimisation des tournées. Cette expertise est à l'origine du logiciel
Antsroute proposé en mode SaaS et composé de quatre modules indépendants : planification
intelligente des tournées ; construction de tournées optimisées d'enlèvement et de livraison sous
contraintes ; suivi en temps réel ; analyse du réalisé par rapport au plan de transport initial. Via API
libre, Antsroute s'interface au système d'information en place. Avec des gains déclarés de 20 % sur
les kilomètres parcourus et de 35 % sur les coûts de gestion de flotte, ce logiciel se distingue par des
fonctionnalités pour les véhicules électriques et gaz. Outre la maximisation des chargements,
l'autonomie et la prévision de charge ou de ravitaillement sont intégrées à la planification optimisée
des tournées avec alerte en temps réel lors de leur suivi sur le terrain. Ce dernier est assuré par une
appli mobile fournie avec le logiciel. Outre la transmission des missions sur fond cartographique et
guidage, l'appli remonte les preuves de livraison avec commentaires, photos et signature des clients.
Antsroute est commercialisé sous plusieurs offres dont Essential et Pro avec plus ou moins de
fonctionnalités.
Utilisé par de nombreux négoces de matériaux, PTV Route Optimiser est développé par l'éditeur
allemand PTV Group. Intégrant les principales fonctionnalités d'un TMS, il rassemble la planification
et l'optimisation des tournées de livraison et de collecte avec le calcul automatique des coûts de
transport liés (frais de personnel et péages inclus). Utilisant une cartographie avec attributs
spécifiques aux camions, ce logiciel est proposé en mode SaaS ou via licence avec appli mobile pour
la remontée des données et le suivi des missions sur le terrain. Aide à la décision avec attribution
automatique ou proposée des tournées selon les véhicules, les conducteurs et les contraintes-
exigences clients, calcul des horaires estimés d'arrivée, sectorisation des ressources sur une zone
géographique pour équilibrer la charge de travail des équipes, ou calcul automatique des émissions
de CO associé au plan de transport sont quelques-unes de ses fonctionnalités. Avec des gains
estimés par l'éditeur à près de 20 % sur les coûts de transport et la gestion de flotte, PTV Route
Optimiser peut intégrer une gestion du trafic routier en temps réel ainsi qu'un service de réservation
de stationnements sécurisés pour camions via la plate-forme Truck Parking. PTV Group est membre
de l'Alliance internationale pour la décarbonation des transports lancée en 2017.
Kardinal - Kardinal
Sous son propre nom, l'éditeur allemand Kardinal a conçu un logiciel de planification et
d'optimisation en temps réel de tournées. Cette gestion temps réel est assurée par une mise à jour
automatique ou non de l'optimisation des tournées en fonction des aléas rencontrés sur la route :
bouchons, absence de clients… Le logiciel Kardinal propose une optimisation des plans de transport
a posteriori à partir de données historiques et des algorithmes fondés sur la technologie machine
learning. Disponible en mode SaaS, il dispose aussi d'une large palette de paramétrage avec la
possibilité, par exemple, d'intégrer et de planifier dans le plan de transport des livraisons en
quelques heures seulement. Outil de planification, Kardinal permet également de faire des
simulations en repriorisant les objectifs, relâchant certaines contraintes ou en faisant varier les
ressources (en personnel et en parc par exemple). Son éditeur déclare des réductions de coûts, de
consommation et d'émissions de CO2 liées au plan de transport comprises entre 10 et 40 % selon les
entreprises et leurs activités.