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roulement normatif.
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GENERALITES SUR L’ANALYSE FINANCIERE
I-DEFINITION
L’analyse financière peut être définie comme un ensemble des méthodes permettant
d’apprécier la situation financière passée et actuelle, d’aider à la prise de décisions de gestion
et d’évaluer l’entreprise.
Le service financier de l’entreprise procède a des analyses financières internes qui sont
fondamentales pour le gestionnaire, car elles éclairent non seulement la politique
financière, mais également la politique générale de l’entreprise.
Les prêteurs à court terme sont particulièrement intéressés par la liquidité de l’entreprise
c’est-à-dire la capacité à faire face aux échéances de court terme.
Les prêteurs à long terme doivent s’assurer de la solvabilité et la rentabilité de l’entreprise.
D’ailleurs l’annuité de remboursement en dépend. Les créanciers s’intéressent également
à la structure financière qui traduit le degré de risque de l’entreprise.
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e) Analyse financière et autres utilisateurs
De façon générale, l’analyse financière est une technique utile employée pour
déterminer la valeur économique, les forces et les faiblesses des sociétés et pour éviter aux
partenaires de courir des risques importants et préjudiciables.
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- à la comparaison des états financiers (mise en évidence des tendances, calcul de
pourcentages d’accroissement, comparaisons interentreprises)
- à l’analyse des ratios (comparaisons avec les ratios passés de l’entreprise, les ratios
standards, les ratios d’entreprises concurrentes)
- à l’usage de l’informatique pour stocker les données, calculer les équilibres
financiers, effectuer des projections d’états financiers ou faire des simulations.
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SECTION I : PRESENTATION ET STRUCTURE DU COMPTE DE RESULTAT
I - PRESENTATION GENERALE
Le système comptable OHADA propose une présentation qui permet d’effectuer des
calculs et des analyses directement à partir du compte de résultat. Il convient de noter que
les charges et les produits sont classés selon une structure ternaire (charges et produits
d’exploitation, charges et produits financiers, charges et produits HAO).
Le schéma suivant donne une configuration analytique du compte de résultat de
l’entreprise:
Charges Produits Niveau/Résultat
F : Résultat net = A + B + C –
D = Participations des salariés D
E = Impôt sur les bénéfices
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- L’activité d’exploitation avec les charges et les produits d’exploitation,
- L’activité financière avec les charges et les produits correspondants,
- Le HAO avec les charges et les produits HAO,
- La détermination du résultat net avec prise en compte de la participation des salariés
et de l’impôt sur les bénéfices.
A- L’activité d’exploitation
Elle regroupe les charges et les produits d’exploitation
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- les transferts de charges d’exploitation
- la reprise des provisions d’exploitation
B – L’activité financière
Elle regroupe les charges et les produits financiers
1- Les charges financières
Elles comprennent :
- Les frais financiers
- les pertes de change,
- les dotations aux provisions financières
2- Les produits financiers
Ils se composent de :
- revenus financiers,
- Gains de change,
- Transferts des charges financières,
- Reprises de provisions financières
Ce deuxième niveau d’analyse permet de déterminer globalement le résultat financier
(RF)
RAO= RE+RF
C- Les hors activités ordinaires
Cette rubrique regroupe les charges et les produits HAO
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1- Les charges HAO
Elles comprennent :
- la valeur comptable nette des cessions d’immobilisations
- les charges constatées HAO
- les dotations HAO
2- Les produits HAO
Ils comprennent notamment :
- les produits de cessions d’immobilisation
- les produits HAO
- les transferts de charges HAO
- les reprises HAO
- Les subventions d’équilibre
Ce troisième niveau d’analyse permet de déterminer globalement le résultat HAO
F- Résultat net
C’est la somme algébrique des résultats d’exploitation, financier et HAO, de laquelle
on soustrait la participation des salariés et l’impôt sur les bénéfices.
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Mis à part les regroupements d’éléments d’exploitation, financier, et HAO, le compte
de résultat reste descriptif quel que soit le système de comptabilité adopté.
Le système comptable OHADA permet d’affiner l’analyse de ce compte par des soldes
significatifs et d’expliquer ainsi la formation du résultat.
Avant d’aborder l’étude de chacun des soldes significatifs, il est important de relever
l’intérêt de la notion de chiffre d’affaires (CA) qui demeure l’indicateur caractéristique de
l’activité de l’entreprise et de son évolution.
Le CA est analysé hors taxe et il comprend :
- Le montant des ventes de marchandises, la vente des produits fabriqués, les travaux
et services vendus, les produits accessoires, après déduction des éventuelles réductions
sur vente
Les soldes de gestion s’obtiennent sur la base des calculs successifs
2- La production de l’exercice
Elle mesure l’activité du secteur industriel durant la période. Cependant son évaluation n’est
pas du tout homogène, car la vente des produits fabriqués et les travaux et services vendus
sont comptabilisés au prix de vente, alors que la production stockée et la production
immobilisée sont chiffrées au coût de production.
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MB/matières = Production de l’exercice – (Achats des Matières Premières et fournitures liées
(Autres achats+ variation autres achats + transport+ services extérieurs+ Impôts et taxes+
autres charges)
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C’est le résultat dégagé à partir de l’activité financière de l’entreprise .Il est obtenu
globalement à partir la différence entre la somme des produits financiers et la somme des
charges financières d’une période
l’entreprise :
RAO=RE + RF
10 - Résultat net. (RN)C’est le résultat obtenu après prise en compte de tous les produits et
de toutes les charges de l’entreprise y compris la participation des salariés et l’impôt sur les
bénéfices. Il correspond au solde du compte résultat.
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Lorsque les subventions d’exploitation sont versées à une entreprise, en compensation
du prix de vente, elles sont analysées comme un complément du CA et sont rajoutés à la
marge brute d’exploitation (MB1 ou MB2). Les autres subventions d’exploitations sont
toujours prises en compte pour calculer la VA
2- La sous- traitance
Les frais de sous- traitance de fabrication enregistrés dans le compte 621 « Sous-
traitance générale » sont retirés de la production de l’exercice pour obtenir la production
propre de l’entreprise d’où la relation
La marge Brute sur matière sera alors modifiée pour parler de marge Brute sur production
propre
3- Le personnel extérieur
Le poste doit être rattaché aux charges du personnel (selon OHADA)
L’analyse d’exploitation peut être envisagée à des niveaux différents notamment l’activité,
les moyens d’exploitation, la rentabilité…
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TE =
CA HT total
- Le Taux de marge Commerciale(TM)
MB/ marchandises
Taux de marge =
Vente de marchandises H.T
Taux VA =
Production de l’exercice + vente de marchandises
On peut être amené à calculer les ratios suivants pour apprécier le rendement dans
l’entreprise :
- Le rendement de la main d’oeuvre
V.A
R1 =
Effectif moyen de la MO
- Le rendement de l’équipement. (R2)
V.A
R2 =
Val/Equipement productif moyen
Ces 2 ratios qui s’apprécient dans la dynamique du temps sont susceptibles d’évoluer
sous l’effet :
- d’une meilleure qualification du personnel,
- d’une amélioration de la performance de l’équipement,
- d’une meilleure organisation du travail.
3- L’étude de la rentabilité.
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La rentabilité est le quotient d’un résultat obtenu par le capital engagé pour obtenir ce
résultat. On peut distinguer principalement :
- La rentabilité financière (Rf)
Elle exprime la rentabilité des capitaux propres de l’entreprise.
Résultat Net
Rf =
Capitaux propres
- La rentabilité économique (Re)
Elle exprime la rentabilité de l’ensemble des capitaux investis.
Résultat économique
Re =
Capital économique
Le résultat économique peut être représenté par l’EBE ou le résultat d’exploitation,
alors que le capital économique correspond aux capitaux investis. Le capital économique est
souvent représenté par la valeur brute des immobilisations d’exploitation et la valeur du
besoin en fonds de roulement d’exploitation. (BFRE)
EBE ou RE
Re =
Immobilisations d’exploitation + BFRE.
Il peut aussi s’agir de la somme des capitaux et des dettes à long et moyen terme
EBE ou RE
Me =
KP + DLMT.
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CAHT
Ce ratio traduit l’aptitude de l’entreprise à générer un résultat à partir du CAHT.
- Le poids de l’endettement
Charges d’intérêt
--R =
EBE.
Ce ratio constitue un bon indicateur prédictif des difficultés financières de l’entreprise.
a) La méthode soustractive
Elle est préconisé par le système OHADA et permet de déterminer la CAF à partir de
l’EBE
CAF= EBE
+ Transferts de charges d’exploitation
+ Revenus financiers
+ Gains de change
+ Transferts de charges financières
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+ Transferts de charges HAO
+ Produits HAO
+ Subvention d’équilibre
- frais financiers
- Pertes de change
- charges HAO
- Participation de salariés
- impôt sur le bénéfice
b) La méthode additive
Dans une entreprise, on entend par fonction, un ensemble d’actions concourant à un même
but. On peut citer par exemple : La fonction approvisionnement, la fonction production, la
fonction commerciale, la fonction administrative, et la fonction de financement, etc.…
Le découpage par fonction peut conduire à une analyse de charges et de produits permettant
d’interpréter un compte de résultat.
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en charges par fonction à l’aide d’un tableau à double entrée. Ce tableau est généralement
annexé au compte de résultat
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apparaissent successivement dans le cycle d’exploitation de l’entreprise, et permet d’apprécier
dans quel la mesure où les autres charges ou frais généraux peuvent être couverts.
Le schéma de calcul des marges et du résultat sera différent selon que l’on se trouve dans une
entreprise commerciale, ou dans une entreprise industrielle. Tous les calculs s’appuient sur le
tableau de répartition fonctionnelle ci-dessous.
X -X
Résultat X X
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2. cas d’une entreprise industrielle
Le principe de calcul peut être présenté selon le tableau suivant :
3. marge/coût de production X X
- charges de la fonction
commerciale -X
X X
4. marge/coût de production et de distribution
- charges financières X
- charges communes X
- produits courants -X
X -X
5. Résultat X X
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III- LA NOTION DE MARGE INDUSTRIELLE
Les entreprises de production peuvent scinder les coûts de production en distinguant :
- les coûts des approvisionnements consommés
- les autres éléments de coûts
On calculera d’abord une marge sur coût des approvisionnements consommés appelée
marge industrielle, avant d’imputer par la suite les autres charges de production pour
obtenir la marge sur coût de production.
ou
= production de Achats des Matières Premières et Fournitures
l’exercice - + variation des stocks des matières et fournitures
Et ou on en déduit :
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CHAP IV L’ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT PAR
VARIABILITE
La marge peut être définie comme la différence entre un prix de vente et un coût.
Ainsi donc on considère la m/CV comme la différence entre le chiffre d’affaires et le coût
variable. La prise en compte de cette notion permet d’écrire la relation suivante :
- Chiffre d’affaires – coût variable = marge coût variable
Pour obtenir le résultat, on peut ensuite écrire la relation
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- Marge / coût variable – coût fixe = Résultat
Ces deux relations sont utilisées pour analyser un compte de résultat.
X
4. coût fixe net
-x
5. Résultat
X
X
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N.B : Les ventes d’emballage (Activité courante= Chiffre d’affaires)
(Activité non courante = autres produits courants)
Cette présentation du compte de résultat n’est valable qu’en cas de fixité des produits
courants.
Sinon, lorsque ces produits ne présentent pas un caractère de fixité, la structure de ce
tableau devient :
m/CV X X
charges fixes -x
résultat/vente X
produit courant X
résultat X X
2. EXEMPLE
Soit le compte de résultat schématique suivant :
Charges Produits
Eléments Montants Eléments Montants
Achat des marchandises 2 600 000 Vente des marchandises 5 000 000
Variation de stock des marchandises -80 000 Autres produits 30 000
Achats stockés fournitures 400 000 Produits financiers 10 000
Variation de stocks de fournitures -20 000
Autres achats 40 000
Services extérieurs 230 000
Impôts et taxes 60 000
Charges du personnel 1 000 000
Charges financières 60 000
Dotations 210 000
Résultat 540 000
Total 5 040 000 Total 5 040 000
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Les produits financiers et les autres produits de cette entreprise présentent un caractère
de fixité dans la structure actuelle.
Par ailleurs les charges courantes autres que les achats stockés sont ventilées de la manière
suivante :
ELEMENTS MONTANTS CV CF
- Autres Achats 40000 10000 30000
- Services extérieurs 230000 100000 130000
- Impôts et taxes 60000 20000 40000
- Charges de personnel 1000000 430000 570000
- Charges financières 60000 20000 40000
- Dotations 210000 20000 190000
TOTAL 1600000 600000 1000000
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Non fixité des produits courant
M/CV ……………………1500000
CF……………………….-1000000
Résultat sur vente 500000
Produits courants + 40000
Résultat courant 540000
2) Calcul du SR
CF 960000
SR = SR=
T/ mcv 0,3
SR = 3200000
0,3x = 960.000
X= 3.200.000
Il y’a SR lorsque chiffre d’affaire = coût total (CA=CT)
X=0,7x + 960.000
X =3.200.000
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Il y’a SR lorsque R = 0
0,3x - 960.000 = 0
X = 3.200.000
SR =CF* CA
M/cv
M/ cv CF
or Tm/cv= d’ ou ,SR =
CA Tm/cv
1
SR =CF *
Tm/CV
CF
SR =
Tm /CV
Autre analyse du SR
Si on considère x = CA
CV
= a (constante c’est à dire charges variable pour un franc de CA)
CA
CV=CA* a
M/cv = x – ax
= x (1- a)
CF * x CF
SR=
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x (1 – a) 1-a
Une analyse en terme de marge unitaire peut être envisagée. On calculera alors la marge sur
coût variable unitaire. Dans ce cas il est possible de déterminer directement le SR en quantité
(SRQ)
CF
SRQ =
M/cv unitaire
= 1600 articles
Le raisonnement précédent repose sur une hypothèse réductrice ou simplificatrice qui est la
proportionnalité entre la marge sur coût variable et le chiffre d’affaires.
De plus on considère que l’entreprise ne vend qu’un seul produit. Dans le cas des produits
multiples,
les taux des marges peuvent être divers ; dans ce cas, on aura alors autant de SR que des
différents produits de l’entreprise.
EXEMPLE :
Considérons une entreprise qui produit et vend 02 articles A et B. Les données sont les
suivants :
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- Coût variable unitaire 120 210
- M/CV unitaire 120 70
- Taux de marge 0,5 0,25
T.A.F
1- Déterminer graphiquement le SR
2- Calculer le SR dans les points extrêmes
Solution :
600
SR
Zone de profit
Zone de
Perte
x
0 350
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Dans cet exemple, il est recommandé de privilégier les ventes des produits dont la marge
unitaire est la plus élevée. C’est une hypothèse réaliste, car on atteint rapidement le SR
Il convient de noter cependant qu’au delà de deux produits (produits multiples) la
représentation graphique est mal aisée, voire impossible à réaliser.
Au delà du SR, l’entreprise utilise des outils complémentaires pour estimer la marge de
manœuvres dont elle dispose afin d’atteindre ses objectifs, dans un environnement
incertain.
Pour mesurer la sécurité d’exploitation, les indices suivants peuvent être calculés.
M/s CA - SR SR
Is= ou ou 1-
CA CA CA
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c) l’indice de prélèvement (Ip)
CF
Ip= ou Ip= (1 - Is) Tm/cv
CA
L/O : R
CA
CA
Il peut également être obtenu par la relation suivante :
M / CV ou CA = 1
L/O :
R CA – SR Is
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Si le CA suit une loi de probabilité connue, on peut déterminer la probabilité d’obtenir au
moins le SR.
Exemple :
Le CA de l’entreprise NANA suit une loi normale de paramètre E (X)= 970.000 et (x)=
300.000. Le taux de marge sur coût variable est de 25% et les charges fixes s’élèvent à
90000.
TAF :
1) Calculer l’espérance du résultat ainsi que son écart-type.
2) Calculer la probabilité d’obtenir un resultat positif
SOLUTION
1)
a) le résultat R est une variable aléatoire
R=0.25x – 90000
E(R)= E (0.25x - 90000)
=E (0.25x) - 90000
= 152500
(R) = 0.25x
= 0.25x*300000
= 75000
R suit une loi normale de paramètre E(R) = 152500 et (R) = 75000
R - 152500
T= ; supposons R= 0 alors T = -2,03
75000
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La méthode consiste à rechercher les qtés vendues au SR si le prix de vente unitaire et
la loi des probabilités des quantités sont connus La probabilité recherchée est telle que Q>Q*,
Q* étant la quantité vendue correspondant au SR.
Exemple : le nombre d’articles produit par l’entreprise Nana suit une loi normale de
paramètre E (Q)= 4850 unités et Q (Q)= 150022. Le prix de vente unitaire est de 200F et
le coût opérationnel unitaire de 150F.
TAF/ Sachant que les coûts fixes sont de 90 000 F quelle est la probabilité d’atteindre le SR
en quantité.
SOLUTION
M /cvu 50
90 000
SRQ= SRQ = 1800 unités
50
E (Q)= 4850
Q - 4850
(Q)= 1502 or T=
1502
Q =1800 T= - 2,03
97,8%
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PARTIE II : LES ANALYSES STATIQUES DU BILAN
INTRODUCTION
Le bilan présente une image du patrimoine de l’entreprise à un moment donné
C’est en ce sens qu’on dit de l’actif et du passif d’un bilan qu’ils sont deux aspects d’une
hypothèse d’évaluation.
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CHAP III : LE BILAN FONCTIONNEL
La lecture du bilan sur la base de sa présentation fonctionnelle permet de constater
que : les éléments y sont classés selon la fonction à laquelle ils se rapportent et pour leur
valeur lors de leur apparition dans l’entreprise.
On peut répertorier les fonctions suivantes dans un bilan :
- la fonction de financement : modification de capital, variation des ressources
financières.
- la fonction investissement : acquisition des nouveaux actifs immobilisés
- la fonction d’exploitation : achat, stockage, production, vente.
Ces différentes fonctions matérialisées dans les emplois et ressources sont classées
selon les critères du cycle (cycle long, cycle court) auquel elles se rapportent.
De manière générale les éléments du bilan qui sont appelés à se renouveler
normalement doivent correspondre aux sommes affectées aux différents cycles et en
conséquence être chiffrées à leur valeur d’entrée dans l’entreprise. Pour les actifs, cela
correspond au montant brut initialement comptabilisé et pour les passifs, au montant des
ressources effectivement perçues ou effectivement constatées.
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- dettes d’impôt sur les sociétés
- les autres dettes HAO
- les intérêts courus non échus sur emprunts
d) La Trésorerie-passif
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- Les charges constatées d’avance HAO
La construction du bilan fonctionnel passe par une série de retraitements qu’on peut résumer
dans un tableau de passage du bilan comptable au bilan fonctionnel.
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Elles figurent dans la rubrique dettes d’exploitation du passif du bilan comptable
(dettes fiscales). Or elles correspondent à un crédit à court terme accordé par l’administration
fiscale pour le paiement de la TVA et des droits de douanes (d’échéance 2 à 4 mois).
On les assimilera à un crédit de trésorerie à ajouter aux CBC ou à la trésorerie- passif.
b-) Les écarts de conversion
Ils proviennent de l’actualisation au cours du jour de clôture de l’exercice des dettes et
créances en monnaie étrangère (en devise).
Ces postes n’ayant pas de réalité financière, il convient de les imputer sur les postes des dettes
ou créances d’où ils sont issus.
Autrement dit on les annule pour chiffrer les dettes et les créances aux montants initialement
comptabilisés.
II- LES VALEURS STRUCTURELLES DU BILAN FONCTIONNEL
La règle de l’équilibre financier minimum veut que les ressources stables financent les
emplois stables. Cependant en raison des décalages dans le temps entre les opérations de
gestion, les opérations de patrimoine et leurs règlements; les recettes et les dépenses ne
concordent pas.
Cette situation peut aboutir à des problèmes de trésorerie. Aussi est-il intéressant d’examiner
les équilibres fondamentaux du bilan fonctionnel.
Il exprime l’excédent des ressources stables sur les emplois stables et permet de
financer en partie l’actif circulant. Le FRNG constitue un gage de liquidité de l’entreprise ;
plus il est important plus il finance le besoin à fonds de roulement ; plus l’entreprise dégage
de la trésorerie. D’où la relation :
Remarque : Le FRNG est calculé à partir d’un bilan avant répartition, le résultat de l’exercice
étant compris dans les capitaux propres
Le fait de détenir les stocks ou d’accorder les délais de paiement aux clients génère
des besoins de financement. A contrario, le fait d’obtenir les délais de paiement de la part des
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fournisseurs ou de tout autre créancier constitue une ressource de trésorerie qui dégage des
ressources de financement
Entre ces deux situations, on calcule le BFR qui apparaît comme :
BFR = différence entre l’actif circulant (hors trésorerie ou disponibilité) et les dettes de
Bas de bilan (hors trésorerie ou CBC)
Le BFR peut être scindé en deux (2); Selon le découpage du bilan fonctionnel, on aura alors
les relations suivantes :
L’équilibre des emplois et des ressources est réalisé au niveau de la trésorerie nette
La TN est calculée de deux manières :
TN = FRNG - BFR
Ils sont calculés à partir des valeurs structurelles du bilan fonctionnel et représentent
des indicateurs d’équilibre financier.
a-) Le ratio de couverture des emplois fixes
Ressources stables
r=
Emplois stables + BFRE
c) Les ratios d’endettement
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- Endettement global
Dettes financières
r=
Capitaux propres
- Capacité de remboursement
Dettes financières
r=
CAF
BFRE
r=
CA
Toute modification de ce ration reflète l’ampleur des décalages entre l’actif circulant
d’exploitation et le passif d’exploitation.
Délai de SM
Rotation = * 360 (c’est la durée de stockage)
Consommation de stock
Fournisseur + EAP
r= * 360
Achat TTC
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CHAP IV : LE BILAN FINANCIER
Lorsqu’on souhaite mesurer les risques encourus par l’entreprise au regard de ses
dettes et créances et à leurs échéances, Il importe d’envisager le bilan sous un aspect
financier.
En effet, le bilan financier doit renseigner les actionnaires et les tiers (notamment
les prêteurs) quant à la solvabilité de l’entreprise et surtout quant à sa liquidité financière.
Le bila financier est obtenu après retraitement de certains postes du bilan
comptable.
On parle également de bilan liquidité.
1) La solvabilité de l’entreprise
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2) La notion de liquidité
Ce bilan est obtenu après analyse et retraitement de certains postes du bilan comptable.
De manière générale, ces premiers retraitements de solvabilité et de liquidité sont facilités par
des informations fournies au pied du bilan comptable et dont le détail est présenté dans
l’annexe.
a) l’actif fictif
La prise en compte de l’actif réel au bilan financier nécessite la mise en jeux des
valeurs nettes ou des valeurs réelles et l’élimination de l’actif fictif. Ce qui conduit à
déterminer les capitaux propres diminués du montant de cet actif fictif.
Les prêts participatifs sont assimilés par la société emprunteuse à des fonds propres dans
le bilan financier ; alors qu’ils sont des dettes financières dans le bilan fonctionnel.
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c) La prise en compte des situations latentes ou différées
- il convient de tenir compte de la valeur d’un fond de commerce crée par l’entreprise
et qui ne figure pas dans le bilan comptable.
- Certaines provisions non justifiées créent une dette fiscale différée. En fonction de
l’impôt, elles sont à considérer pour partie comme une dette et pour partie comme des
capitaux propres.
Ce raisonnement vaut également pour les subventions d’équipement en fonction de leur
intégration progressive dans les produits au compte de résultat.
d) Retraitement en fonction du contenu des postes.
Les provisions pour risques et charges lorsqu’elles apparaissent sans objet réel ou ont un objet
très aléatoire peuvent être considérées comme des capitaux propres.
Mais, il convient toujours de tenir compte de l’incidence fiscale. De plus, une provision
constituée pour acquérir des biens est en réalité une réserve.
- les charges constatées d’avance peuvent être des actifs réels ou des non valeurs selon les
données d’analyse.
- Les produits constatés d’avance sont généralement traités comme des dettes en vertu de
la règle de prudence.
- La partie du résultat distribué est considérée comme une DCT.
- Les écarts de conversions actif sont des pertes latentes qu’on doit traiter comme des
pertes réalisées (ils viennent donc en diminution des capitaux propres).
- Les écarts de conversions passifs sont les gains latent qu’ont peut traiter de deux
façons :
Soit on les considère par simplification comme les plus values.
Soit ils sont imputés sur les postes du bilan d’où ils proviennent afin de retrouver leurs
valeurs d’origine.
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C - LES NOTIONS ASSOCIEES A L’APPROCHE FINANCIERE
Le FRF est la partie des capitaux permanents employée à financer l’actif à moins d’un
an.
Calculé à partir du bilan financier, Il est aussi appelé fonds de roulement permanent
ou fonds de roulement net, ou simplement fonds de roulement. Il peut être obtenu de
deux façons :
Il est possible d’établir un certain nombre de relations entre les groupes de valeurs qui
figurent dans le bilan financier de l’entreprise. Ces relations sont mesurées par les ratios.
Il traduit également le degré de liquidité de l’actif. Il varie selon les secteurs d’activité.
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Ce ratio mesure le degré d’autonomie financière de l’entreprise. Cependant
l’indépendance financière peut également être mesurée par le ratio.
Capitaux propres
r=
Total passif
Ce ratio fournit les renseignements sur la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à
court terme. Mais il est plus important de contrôler les échéances de dettes et des créances.
- Les ratios de trésorerie
Ils sont deux :
Le ratio de trésorerie réduite ou trésorerie à l’échéance
Valeurs disponibles
r=
DCT
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CHAP : LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT ET LES
FLUX DE TRESORERIE
I- La capacité d’autofinancement
1) calcul de la CAF
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CAF = EBE
+ Transfert de charge d’exploitation
+ Revenues financiers
+ Gain de change
+ Transfert de charges financières
+ produits HAO
+ Transfert de charges HAO
+ Subvention d’équilibre
- Frais financiers
- Perte de change
- charges HAO
- Participation des salariés
- Impôts sur les bénéfices
2) INTERET DE LA CAF
Comme son nom l’indique, la CAF détermine les possibilités d’autofinancement de
l’entreprise.
Plus la CAF est élevée, plus les possibilités financières de l ‘entreprise sont grandes. Non
seulement la CAF permet le financement des investissements ou le remboursement des
emprunts ; mais elle accroît le potentiel d’endettement.
Inversement plus la CAF est faible, plus les difficultés de l’entreprise risquent d’être grandes.
Une CAF négative traduit une situation éminemment critique.
En outre la CAF détermine la capacité de remboursement des dettes financières. Les
banques tiennent compte généralement du ratio :
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Dettes financières
CAF
Auquel elles fixent comme limite maximum 3 (ou 4). En d’autres termes l’endettement de
l’entreprise ne devrait pas excéder 3 (ou 4 fois) la CAF
L’autofinancement qui peut être défini comme le financement de l’entreprise par ses
propres ressources est calculé à partir de la CAF d’où la relation suivante :
Dette financière
Capacité de remboursement de la dette = ≤ 3 X CAF
CAF
L’autofinancement peut être analysé à partir de ses composantes. On distingue
alors :
- L’autofinancement de maintien qui est généralement composé des amortissements et des
provisions
- L’autofinancement d’expansion ou d’enrichissement ou autofinancement net qui est
constitué des réserves
ΔT = flux net de trésorerie lié à l’activité +flux net de trésorerie lié à l’investissement
+ Flux net de trésorerie lié au financement
49
A) -LE FLUX NET DE TRESORERIE LIE A L’ACTIVITE
Le flux net de trésorerie lié à l’activité relatif à un exercice donné est la différence entre les
produits de gestion encaissés au cours de cet exercice et les charges de gestion décaissées au
cours de ce même exercice.
Le flux net de trésorerie lié à l’activité peut être calculé à partir de la CAF moyennant
certaines corrections liées à la variation des stocks, des créances, des dettes
FNTLA = CAF
- variation de stock CAF- (variation de stocks
-Variation de créance + variation de créance
+ Variation de dettes – variation de dettes)
L’ETE peut être calculé à partir de l’EBE corrigé de la variation des stocks,de la variation
des créances et de la variation des dettes d’exploitation
ETE=EBE –variation BFRE – Production immobilisée
50
2) CALCUL DE L’ETE A PARTIR DE L’EXCENT SUR OPERATION (ESO)
On désigne par ESO l’ensemble constitué par : vente HT + production immobilisée –achat HT
–autres charges d’exploitation (exception de la variation de stock) .A partir donc de l’ESO on
peut écrire
ETE=ESO –variation des créances d’exploitation +variation des dettes d’exploitation
La différence (variation des créances d’exploitation –variation des dettes d’exploitation)
est parfois dénommée variation de l’encours commercial
En emprunt les 2 relations
- ETE = EBE – variation BFRE c'est-à-dire ETE = EBE – variation des stocks –
variation des créances d’exploitation + variation des dettes d’exploitation
- ETE = ESO – variation des créances d’exploitation + variation des dettes
d’exploitation
On en déduit que
ESO = EBE – variation des stocks. D’où l’autre dénomination que l’on donne à l’ESO
c'est-à-dire l’EBE hors variation des stocks
3- Intérêt de Calcul de l’ETE
L’ETE représente la trésorerie gagnée ou perdue par l’entreprise au cours de l’exercice du
seul fait de ses opérations d’exploitation. Si l’ETE est négatif cela signifie que l’exploitation
consomme la trésorerie au lieu d’en dégager ; autrement dit les encaissements sont inférieurs
aux décaissements. Cette situation traduit une rentabilité insuffisante.
Cependant, plus l’ETE est important, plus la rentabilité de l’exploitation et le potentiel d’auto-
financement sont grands
C-) Flux nets de trésorerie sur opérations d’investissement et sur opérations de
financement
Le document qui se prête au mieux à la détermination de ces deux flux de trésorerie
est le tableau de financement ou le TAFIRE. A partir du tableau de financement, on peut
obtenir la structure suivante :
Emplois stables Ressources stables
51
. dividendes distribués en cours de CAF
l’exercice . cession ou réductions d’actifs immobilisés
. Acquisition d’immobilisation . augmentation des capitaux propres
.remboursement des dettes financières . Augmentation des dettes financières
. Réduction des capitaux propres
La CAF est une ressource interne (à exclure des calculs) cependant, on peut écrire les
relations suivantes qui permettent de mettre en évidence le flux de trésorerie liés à
l’investissement et au financement.
52
TROISIEME PARTIE : ANALYSE FINANCIERE
DYNAMIQUE
53
CHAPITRE : LE TABLEAU FINANCIER DES RESOURCES
ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
I – LA STRUCTURE DU TAFIRE
la CAFG
l’autofinancement
la variation du BFRE
l’excédent de trésorerie d’exploitation
54
l’excédent ou l’insuffisance des ressources de financement. Ce solde doit correspondre
à la variation de la trésorerie nette.
-
2. L’autofinancement
3. Variation du BF d’exploitation
55
L’ETE met en évidence la trésorerie acquise (ou perdue) par l’entreprise au cours de
l’exercice du seul fait des opérations d’exploitation. Un ETE important est signe de bonne
rentabilité et un bon autofinancement en perspective. A l’inverse, un ETE négatif est un très
mauvais signe et traduit le fait que l’entreprise consomme la trésorerie au lieu d’en dégager.
A partir de cette structure, on peut élaborer le schéma ci-dessous en intégrant les autres
emplois et les autres ressources du bilan
AI RD
T FR
BF
AC DCT
1°) BF = AC – DCT
56
2°) FR = RD – AI
3°) FR = BF + T
(2) = (3) RD – AI = BF + T
RD – AI – BF = T
RD – (AI+ BF) = T
Dans la mesure où les actifs circulants (AC) et les dettes circulantes (DC) peuvent comporter
des éléments HAO ; On peut encore écrire :
RD – (AI+ BFE + BF HAO) = T
Cette relation traduit l’équation de la 2eme partie du TAFIRE qui peut s’énoncer ainsi en
termes de variation ; <<La Variation des ressources durables diminuée de la variation des
emplois stables et du besoin de financement est égale à la variation de la Trésorerie>>
RD – ( AI + BF) = T ou ΔRD – (ΔAI + ΔBFE + ΔBF HAO) =
ΔT
57
- Les emplois financiers contraints : Ce sont les remboursements des emprunts et des dettes
financières.
La différence entre les ressources nettes de financements (2) et les emplois totaux à
financer (1) est appelée excédent ou insuffisance des ressources de financement. L’excédent
correspond à une ressource alors que l’insuffisance correspond à un emploi.
Cette différence doit normalement correspondre à la variation de la trésorerie [(2)-(1)= T]
5) LA BALANCE DE VERIFICATION
C’est un tableau qui permet de contrôler la cohérence du TAFIRE à partir des masses des
bilans N et N-1, on détermine ainsi :
- la variation du FR = FR(N) - FR ( N – 1) (emploi ou ressources)
-La Variation du BFG = BFG (N) –BFG (N – 1) (emploi ou ressources)
-La Variation de la Trésorerie = T (N) – T (N – 1) (emploi ou ressources)
Un contrôle arithmétique permet de vérifier que le total des emplois est égal au total des
ressources
58
CHAPITRE : LES BESOINS DE FINANCEMENT DE
L’EXPLOITATION
a) L’entreprise commerciale
Le cycle d’exploitation d’une entreprise commerciale comprend les opérations
suivantes :
59
Sur le plan financier :
- Versement d’acompte (éventuellement)
- Encaissement des créances clients
- Paiement des fournisseurs
b) Entreprise industrielle
Dans une entreprise industrielle, les opérations du cycle d’exploitation s’articulent
comme suit :
60
Ce besoin de financement calculé avant prise en compte des financements
effectivement utilisables s’appelle également besoin en fonds de roulement (BFR).
Cependant, il convient de relever que certaines entreprises n’ont pas de besoin en
fonds de roulement. On dit qu’elles ont un BFR négatif (autrement dit, il y a dégagement des
ressources). C’est le cas par exemple :
- des entreprises de la grande distribution (super marché) lorsque le client règle avant que le
distributeur ait payé ses propres fournisseurs
- des entreprises de tourisme qui font payer à leurs clients 100 % des commandes avant que
les clients aient commencé leur voyage
61
B) LA NOTION DE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT NORMATIF
Pour calculer le BFR normatif, il convient de déterminer en premier lieu, les durées
d’écoulement pour chaque poste d’actif et du passif d’exploitation.
Ensuite on détermine les coefficients de pondération en fonction du CAHT, et enfin, la
multiplication des durées par les coefficients de pondération permet de convertir les durées en
temps de vente HT.
62
Montant moyen du poste
Te = X 360
Flux annuel du poste
SM
Pour les Marchandises, d = X 360
CSV
SM
Pour les Matières premières, d = X 360
Coût matières utilisées
SM
Pour les Produits finis, d = X 360
Coût de produits dans PF vendus
Fournisseurs + EAP
d = X 360
Achat TTC
- Autres durées :
63
En attendant que la TVA soit payée au plus tard, le 15 du mois suivant
0 + 30
. Durée de TVA facturée ou collectée = + 15
2
D = 30 jours
0 + 30
. Durée de TVA récupérée ou déductible = + 30 + 15
2
D = 60 jours
0 + 30
. Durée salaires nets = +n
2
(Avec n = nombre de jours après la fin du mois)
0 + 30
. Durée cotisation sécurité sociale ou organismes sociaux et Etat = +n
2
Les temps d’écoulement de l’ensemble des postes du BFR doivent être convertis en nombre
de jours du CAHT selon la formule : Nombre de jours HT de vente =
64
Une fois tous les calculs effectués, on détermine enfin le BFR d’exploitation net par
différence entre la somme des besoins et la somme des ressources en jour du CAHT selon
la formule :
Stocks de mat. P X X X
Client X X X
TVA récup. X X X
Fournisseur X X X
Etat, dettes fiscales X X X
Organismes sociaux X X X
Personnel (Sal. net) X X X
TVA facturée X X X
Remarques
L’existence de charges fixes peut influencer les éléments du BFR d’exploitation dans
les calculs. On sera donc amené à distinguer dans ce besoin la partie fixe et la partie
variable.
Application
65
On vous donne ci-dessous des informations concernant la création d’une entreprise
industrielle
Les durées de stockage devraient être de 45 jours pour les matières premières
et de 30 jours pour les produits finis.
Les clients payent le 15 du mois suivant alors que les fournisseurs de matières
premières sont payés à 60 jours.
Les opérations de vente et d’achat de matières premières (à l’exclusion de tout
autre achat) sont soumises à la TVA au taux normal.
La TVA est réglée le 15 du mois suivant
La variation de stock est nulle.
Les composantes du coût de production s’analysent ainsi ;
Charges variables
SOLUTION
1. Calculs annexes
Soit x le CA quotidien
MP ……………. 0,3 x
Autres…… ……..0,2x
118800
CF = ......3300
360
66
0,5x + 3300
Coefficient de
X
= 0,5 + 3300
X
99000
27,24
67,74 +
X
99000
.
BFRE (J)
40,5 +
X
99000
BFRE (j) = 40,5 +
X
99000
BFRE en franc = (40,5 + ).X.
X
= 40,5X + 99000
Si X = 10 000
67
BFRE = 40,5 x 10 000 + 99000
= 504 000
CA prévisionnel annuel HT
BFRE = x BFRE jour 1 F de CA par jour
Le plan de financement est un état financier prospectif qui permet d’analyser l’incidence
sur la trésorerie des décisions d’investissement
68
II. LE MODELE DE PLAN DE FINANCEMENT
° FRNG = ° BFR + °T
Cependant les emplois et les ressources liés aux fonctions d’investissement et de financement
sont complétés par la variation du BFR d’exploitation.
Le plan de financement se présente sous la forme suivante :
Trésorerie initiale
Trésorerie finale
1) Dividendes distribués
69
Il s’agit des dividendes prévus pour les différents exercices figurant dans le plan de
financement.
L’évaluation des dividendes résulte de la politique définie par l’entreprise en matière de
distribution des résultats.
2) Acquisition d’immobilisations
1) La CAF
Cette ressource interne est déterminée à partir du compte de résultat prévisionnel.
Il s’agit des sommes que doit recevoir l’entreprise en provenance des organismes publics
ou des collectivités au cours des périodes couvertes par le plan de financement.
70
5) L’augmentation des dettes financières
Ce sont les nouveaux emprunts à l’exclusion des CBC contractés au cours de la période
couverte par le plan de financement.
L’objectif de cette étape est de bâtir un plan de financement sans les financements externes.
Les besoins prévisionnels à financer sont confrontés aux moyens de financement interne à la
disposition de l’entreprise.
Le plan de financement obtenu à l’issue de cette première étape est déséquilibré.
Il s’avère alors nécessaire de rechercher les financements externes.
71
- engendre les charges financières qui entraînent une modification de la capacité
d’autofinancement,
- modifie les emplois (remboursement du nominal),
- change le montant de l’impôt.
COMMENTAIRE
Elle parait insuffisante dans la mesure où elle est calculée avant prise en compte des
amortissements et des charges financières
COMMENTAIRE
Le BFRE est très important ceci explique le volume des concours bancaires courants et
l’encours d’effet escompté non échus. On devrait tenter d’améliorer la rotation de stocks et
éviter à l’avenir de jouer le rôle de songeur pour ses clients (durée excédant 3 mois).
72
CORRECTION D’ANALYSE FINANCIERE CC N°1
Dossier 1
570
t m/CV = * 100 = 70%
800
73
2) détermination de l’IS de 2005
CA-SR 36m-35m
IS-05 = =
CA 36m
R = - 560 000 F
4) l’indice de sécurité étant très faible, une baisse du chiffre d’affaire de 5% entraînerait
l’entreprise dans la zone de perte .MSANI a donc intérêt à diminuer ses coûts de structure ou
à trouver une nouvelle gamme de plat en dehors de celle constant.
L’entreprise SANI dispose d’une faible marge de sécurité, d’une baisse même minime de ses
Ventes annuelles, se traduirait par un résultat déficitaire. Le marché ne semble plus porteur.
Une solution
Pour M.SANI serait de produire d’autre type de repas qui seraient en avec les préférences de
sa clientèle.
Eléments 2006 2007 2008
74
CF 26 000 000 28 000 000 30 000 000
m/CV kebub 15 750 000 20 250 000 28 800 000
CF rest à couvrir 10 250 000 7 750 000 1 200 000
m/CV uni pollution 560 560 560
nombre de plat cam. à 18 304 13 850 2 143
vendre
6) ces résultats vont dans le sens de la stratégie de monsieur SANI puisque la nécessité de
produire les plats camerounais diminue au fur et à mesure que les années passent.
Dossier 2
TOTAL 2 228 539 700 3 964 740 800 611 557 300 177 376 300
Passif
Eléments Montant R.Stables PCE PCHAO T.Passif
-Capital social 225 000 000 225 000 000
-Réserve légale 22 500 000 22 500 000
-Réserve Statuaire 978 348 200 978 348 200
-Autres Réserve 107 351 400 107 351 400
-RAN 4 327 900 4 327 900
-Résultat de l’inves 249 155 500 249 155 500
-Sub d’invest 336 200 336 200
-Amort 1 586 953 700 1 586 953 700
-Prime de remb (3 800 000) (3 800 000)
-Prov.règlement 64 925 200 64 925 200
75
-Prov.pour.risque 15 000 000 15 000 000
-comp.obli 1 089 958 500 1 089 958 500
-Emprunts bancaire 248 445 500 248 445 500
-Autres comptes 182 749 300 182 749 300
-Avances et comptes 6 689 800 - 6 689 800
-Dettes f’sseurs 1 105 460 700 - 1105 460 700
-Dettes fiscales 749 472 900 749 472 900
-IS 12 769 200 12 769 200
-dettes immob. 33 702 700 33 702 700
-Autres dettes HAO 85 867 400 85 867 400
-CBC 142 000 000 142 000 000
-EENC 75 000 000 75 000 000
TOTAL 4 771 251 400 1 861 623 400 132 339 300 217 000 000
2.) Calculs
76
Impôts et taxes 107 869
Autres charges d’E’ses 827 934 29 442 025
Charges provisions 24 644 634 VA: 30 269 959
Charges de personnel 4 797 391
EBE 5625 325
1 277 302 981 424
Dotation aux amortiss 827 934 Transfert de ch
Charges Provision
d’Expl 1 627 400 RE = 4 501 513 34 221
13 518 Difference positive
Frais financiers 8 000 de change
Différence négative
Dotation 287 640 RF= (1 614 706 ) 1 003 940
1 080 652 Pdts de cess° 1 629 012
VNC 268 767 Transfert HAO 107 524
Charges HAO Pdts HAO 1 681
Dotation HAO Rep
RHAO :1 165 098
=2 491 555
-Calcul de la CAF
*Méthode additive
C.A.F = RN
+Dotations = 2 491 555
- Reprises - 1 546 069
- Pdts de cess°/Immob. - 1 681
+ VNC de cess° +1003 940
- Quotte part Sub - 287 640
Rapporté au résultat
3 327 643
*Méthode soustractive
CAF = EBE
+ Transfert de charges d’Expl 4 797 391
+Revenus financiers 981 424
+Gains de change 34 221
+ Pdts HAO 167 524
+ Transfert charges HAO 1 629 012
+Subventions d’équilibre -1 627 409
-Frais financier - 13 518
-Perte de change - 1080 652
-charges HAO -300 730
-Participation des sala -1 259 620
77
-Impôts /ber 3 327 643
d = 99.20
= 67.78
Nono paie ses fournisseurs à 68 jours en moyenne
Calculs annexes
78
- frais d’éléments 335800 - stock en cours 226730700
- fonds commercial 200000000 - stock pendant finances 206488200
- autres immobiliers 30505000 - avances et accumulation 1604100
- terrains 32024400 - créances d’éléments 1087293500
- construction 970031200 - charges constantes 57010000
- matériel et outillage 1 345 136 700 - EENE 316114000
- matériel et équipement de
Production (crédit bail) 88 810 000 Actif HAO
- autres immobiliers 287 613 100 - autres créances 491413000
- immobilier en construction -VMP 85 321 000
336500 576 734 000
- titres de part 269 392 000
- autres titres im 1 090 000 Trésorerie 29 405 700
- autres en f 20 081 000
3 268 876 800
79
- fournisseurs 1 070 196 400
- dettes financières 400 350 300
- produits 14 550 000
- écart conve A -1 298 900
1 483 797 800
Actif circulant 2 495 901 500 Passif circulant 1 483 797 800
d’exploitation d’exploitation
Actif HAO 576 734 000 Passif HAO 149 129 100
2) DETERMINATION
FRNG= Ressources stables- Emplois stables
FRNG=4239663100-3268876800
FRNG=970786300
BFRE=1012103700F
BFRHAO=427604900F
80
T N= Trésorerie actif- Trésorerie passif
T N= 29405700-498328000
T N=-468922300
VERIFICATION DE LA TN
TN=FRNG-(BFRE-BFRHAO)
=970786300-(1012103700+427604900)
TN=-468922300
3) COMMENTAIRE
Le FRNG est insuffisant pour financer le BFRE d’ou nous avons une TN négative
Par conséquent l’exercice doit recourir au CBC autrement dit l’équilibre financier est:
BFRE=1012103700 FRNG=970786300
BFRHAO=427604900 TN (cbc) 468922300
1439708600 1439 708 600
NB Les frais d’établissement et charges à repartir sont dans le bilan à la VNC par conséquent
les amortissements ne doivent plus figurer aux ressources stables selon l’approche OHADA.
81
Construction 441 704 200 441 704 200
Matériel et net 331 962 300 331962300
Autres immobiliers 83 129 000 83129000
corporels
Immobilier en 336 500 336500
instance
Titres de partition 233 105 800 233105800
Autres titres 90 000 90000
Autres immobiliers 15 921 000 15921000
journaliers
Stock matière 600 661 000 - 233105800
première
Stock en cours 226 730 700 - 90000
Stocks de produits 206 488 200 - 15921000
financiers
Avance et 1 604 100 - 600661000
accompagnement
Créances 25 651 300 25651300 -
Autres créances 1 061 642 200 - 1061642200
Créances diverses 491 413 000 420456400 70956600
VMP 85 321 000 - 85321000
Charges constantes 57 010 000 - 57010000
Disponibles 29405700 - 29405700
EENE 3 160 114 000 - 3160114000
82
-RAN 84571100 84571100
-Résultat de 101 773500 101 773500
l’exercice
-Provision /sans 20 376100 125313015 7844798
objet 30000000 15 000 000 15000000
-Provision pour
risque 124100 +124 100 -
+values(ecp) 23856900 -23856900
-values 1 298900 -1298900
-EVA 3183326000 1282705300 1900620700
-DETTES 316144000 - 316114000
-EENE
2 206079902 2239579499
TRAVAUX DIRIGES
CAS NATAGEL : Exercice de synthèse
Présentation du bilan fonctionnel de l’exercice n et de l’exercice n+1 en grandes masses.
Calculs Annexes
83
Bilan 31/12/n
Total 1 : 151 349 000
- Emplois stables : Charges reprs : 81 000
________________________
Total 1 :132 383 000 151 430 000
- Frais d’entreprise : 182 000
+ Frais d’entreprise : 20 000 - Actif circulant d’exploitation :
+ Charges d’ rep : 66 000
_____________________________ Stock et en… : 41 725 000
132 287 000 Avances : 1 185 000
Créances : 51 896 000
- Actif circulant d’exploitation : Actes : 1 300 000
Charges : 4 300 000
Stock et …….: 29 369 000 ___________________________
Avances et accroissement : 663 000 110 406 000
Créances : 37 194 000
Actes : 806 000 - Actif HAO :
Charges amortissements : 3 700 000 Créances : 3 767 000
_____________________________ Disponibilités : 6 015 000
71 732 000
- Actif circulant HAO : Ressources stables
Bilan au
31/12/n+1
- Emplois stables :
84
D’où le tableau
Emplois stables 132 287 000 151 430 000 Ressources stockées 157 756 000 181 408 000
Actif circulant 71 732 000 100 406 000 Passif circulant 34 918 000 38 508 000
Actif HAO 2 298 000 3 767 000 Passif en HAO 2 769 000 3 702 000
Trésorerie 9 126 000 6 015 000 Trésorerie 20 000 000 38 000 000
215 533 000 261 618 000 215 443 000 261 618 000
3) Commentaires :
Il y’a une nette augmentation ou un accroissement net du FRNG, mais cet accroissement
est insuffisant pour le financement de l’accroissement ou la variation du BFRNG, de telle
sorte que l’entreprise a due rencontré à la trésorerie passive (CBC) pour financer une
bonne partie du BNF.
D MB / M’ ses C
30 277 000 30 500 000
(2 014 000)
SC : 2 237 000
30 500 000 30 500 000
D MB / Mat. P C
85
126 203 000 224 068 000
(3 232 000) │- 429 000
SC : 109 179 000 7 695 000
816 000
232 150 000 232 150 000
D VA C
115 000 2 237 000
27 921 000 109 179 000
4 636 000 56 000
294 000
SC : 78 506 000
111 472 000 111 472 000
D EBE C
48 698 000 78 506 000
SC: 29 808 000
78 506 000
D RE C
13 575 000 29 808 000
263 000 48 000
SC: 16 018 000
D RF C
133 000 105 000
7 304 000
SD : 7 332 000
D RAO C
7 332 000 16 018 000
SC : 8 686 000
D RHAO C
3 557 000 217 000
407 000 650 000
3 261 000 1 200 000
SD : 515 800
86
D RN C
5 158 000 8 686 000
1 995 000
SC : 1 533 000
5) Calcul de la CAFG
1ere méthode
CAFG :
2eme méthode
CAFG :
87