Vous êtes sur la page 1sur 47

MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

CHAPITRE I RAPPORTS-PROPORTIONS GRANDEURS PROPORTIONNELLES

I- RAPPORTS
1- Définitions

𝒂
Etant donné deux nombres a et b avec b≠0 l’expression = 𝒙 est appelé rapport de a à b ou a est le
𝒃

premier terme, b le second terme et x la valeur du rapport. a est le numérateur, l’antécédent et b le


dénominateur, le conséquent.

Exemple 1 : 27 est le triple de 9. Nous pouvons exprimer cette relation entre 27 et 9 de deux manières.
𝟐𝟕
27=9 X 3 ou =𝟑
𝟗

𝟐𝟕
L’expression est dite rapport de 27 à 9 et 3 la valeur de ce rapport.
𝟗

1,5
Exemple 2 : soient les bouteilles Tangui de 1,5L et 0,5 L. le rapport de la grande à la petite est = 3.
0,5
0,5 1
Le rapport de la petite à la grande est : =
1,5 3

APPLICATION

𝟑 𝟒
Calculer la valeur des rapports suivants : à et 22,5 à 1,5
𝟓 𝟑

3
3 3 9 22,5𝑋10 225
Solution : 5
4 = 𝑋 = = 0,45 ; = = 15
5 4 20 1,5𝑋10 15
3

2- Expression des rapports

Un rapport s’exprime sous la forme de fraction irréductible ou sous forme décimale.

1 1
Exemple : = 0,25 ; 𝑎𝑢 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 0,333.
4 3

Propriétés

P1- le rapport d’une proportion est nul si le premier terme est nul.

P2-on ne change pas la valeur d’un rapport si on multiplie ou on divise les deux termes du rapport par
𝒂 𝒂𝑿𝒄 𝒂
un même nombre. EX : = = 𝒃 𝒄 = 𝒙 avec b≠0 et c≠0
𝒃 𝒃𝑿𝒄 𝒄

𝒂 𝒄 𝒆
P3- étant donné une suite de rapports égaux = = = 𝒙 avec b, d et f≠0 on obtient un nouveau
𝒃 𝒅 𝒇

rapport ayant pour dénominateur la somme des dénominateurs des rapports.

𝑎 𝑐 𝑎+𝑐 1 5 1+5 6
EX : = = ; = = = = 0,5
𝑏 𝑑 𝑏+𝑑 2 10 2+10 12
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

3- Opérations sur les rapports


a) Produit de deux rapports
𝑎 𝑐 𝑎×𝑐 1 5 1×5 5
× = EX : × = =
𝑏 𝑑 𝑏×𝑑 2 4 2×4 8

b) Somme de deux rapports


𝑎 𝑐 𝑎𝑑 +𝑐𝑏 1 5 (4×1)+(5×2) 14 7
+ = EX : + = = =
𝑏 𝑑 𝑏𝑑 2 4 2×4 8 4

c) Division
𝑎 1
𝑎 𝑑 𝑎×𝑑 1 4 4 2
𝑏
𝑐 = × = EX : 25 = × = =
𝑏 𝑐 𝑏×𝑐 2 5 10 5
𝑑 4

d) Soustraction
𝑎 𝑐 𝑎𝑑 −𝑐𝑏 1 5 (4×1)−(5×2) 6 3
− = EX : − = =− = −
𝑏 𝑑 𝑏𝑑 2 4 2×4 8 4

II- PROPORTIONS
1- Définition
𝑎 𝑐
C’est légalité entre deux rapports = ou a et d sont les extrêmes, b et c les moyens avec bd≠0.
𝑏 𝑑

Soient a, le premier terme, b, le deuxième terme, c, le troisième terme, d, le quatrième terme.

EX :5 ;6,25 ;32 et 40 sont les termes d’une proportion

𝟓 𝟑𝟐
= = 0,8
𝟔,𝟐𝟓 𝟒𝟎

2- Propriétés

La propriété fondamentale d’une proportion est que le produit des termes extrêmes est égal au produit
𝒂 𝒄 𝒂𝒅 𝒃𝒄
des termes moyens. On démontre par exemple que : = = = ⥦ ad=bc
𝒃 𝒅 𝒃𝒅 𝒃𝒅

Conséquences

1- En ajoutant ou en retranchant une même quantité aux deux proportions, on obtient une
nouvelle proportion
𝒂 𝒄 𝒂 𝒄
= ⥦ +𝒙 = + 𝒙
𝒃 𝒅 𝒃 𝒅
𝒂+𝒃𝒙 𝒄+𝒅𝒙
⥦ =
𝒃 𝒅

𝒂 𝒄 𝒂−𝒄
= ⥦
𝒃 𝒅 𝒃 −𝒅
2- On peut permuter les termes extrêmes moyens ou les deux à la fois dans une proportion dont
aucun terme n’est nul.
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

𝒂𝒅 𝒂𝒄
 ad= bc ⥦ =
𝒂𝒃 𝒂𝒅
𝒅 𝒄
⥦ =
𝒃 𝒂
𝒂𝒅 𝒃𝒄
 ad=bc ⥦ =
𝒃𝒄 𝒅𝒄
𝒂 𝒃
⥦ =
𝒄 𝒅

3- moyenne proportionnelle de deux nombres

𝒂 𝒙
Soit x tel que = ⥦ x²=ab
𝒙 𝒃

⥦ x= ± ab avec ab≥0 et b≠0

𝟐 𝒙
EX : = ⥦ x² = 12 ⤄ x= ± 12
𝒙 𝟔

4- moyenne géométrique

La moyenne géométrique de deux nombres a et b est la racine positive de la moyenne proportionnelle.

𝟐 𝒙
EX : = ⥦ x² = 12 ⤄ x= 12
𝒙 𝟔

5- 4éme proportionnelle

𝒂 𝒄 𝒃𝒄
X est appelé quatrième proportionnelle à a, b et c ssi : = ⤄ 𝐱 =
𝒃 𝒙 𝒂

2 6 5×6
EX : Déterminer la 4ème proportionnelle à : 2,5et 6. = ⤄𝑥= ⤄ 𝑥 = 15 ; déterminer la
5 𝑥 2

quatrième proportionnelle aux nombre : 3, 6 et 9. 4, 8 et 110.

III- GRANDEURS PROPORTIONNELLES

SOIENT A et B deux grandeurs proportionnelles avec :

A:𝒂𝟏 ; 𝒂𝟐 ; 𝒂𝟑 ;𝒂𝟒 ; 𝒂𝟓 … 𝒂𝒏

B : 𝒃𝟏 ; 𝒃𝟐 ;𝒃𝟑 ;𝒃𝟒 ;𝒃𝟓 … 𝒃𝒏

A- GRANDEURS DIRECTEMENT PROPORTIONNELLES

𝒂𝟏 𝒂𝟐 𝒂𝟑 𝒂𝒏
Les deux grandeurs ci-dessus sont directement proportionnelles ssi = = =⋯=
𝒃𝟏 𝒃𝟐 𝒃𝟑 𝒃𝒏
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

Autrement dit deux grandeurs sont directement proportionnelles si, le rapport des deux valeurs
𝒂𝟐 𝒃𝟐
quelconque de l’une est égale au rapport des valeurs correspondantes. En effet, =
𝒂𝟑 𝒃𝟑

Partager un nombre A de manière directement proportionnelle aux nombres a, b et c revient à


déterminer x,y et z les parts respectives inconnues du système suivant :

𝒙+𝒚+𝒛 = 𝑨
𝒙 𝒚 𝒛
= = =𝑲
𝒂 𝒃 𝒄

B- GRANDEURS INVERSEMENT PROPORTIONNELLES

𝑎1 𝑎2 𝑎3
Les grandeurs ci-dessus sont inversement proportionnelles ssi : 1 = 1 = 1 =𝐾
𝑏1 𝑏2 𝑏3

⥦𝑎1 𝑏1 = 𝑎 2 𝑏2 = 𝑎 3 𝑏3 = ⋯ = 𝑎 𝑛 𝑏𝑛

Partager un nombre A en partie inversement proportionnelle aux nombres a, b et c revient à déterminer


x, y et z les parts inconnues respectives du système :

𝒙+𝒚+𝒛 = 𝑨
𝒙 𝒚 𝒛
𝟏 = 𝟏 = 𝟏 =𝑲
𝒂 𝒃 𝒄

EX soit à partager 390000 en partie proportionnelle à 0,25 ; 2,5 et 6

Solution

𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 390000 (1) 𝑥 𝑦 𝑧
𝑥 𝑦
= = =𝐾
𝑧
(2) (2) ⥦ = = =𝐾
0,25 2,5 6
0,25 2,5 6

𝟏 𝟓
⥦ x = 𝒌; y = 𝒌; z = 𝟔𝒌 (3)
𝟒 𝟐

d’où (3) dans (1) implique :

𝟏 𝟓 𝑘+10𝑘+24𝑘
𝒌 + 𝒌 + 𝟔𝒌 = 𝟑𝟗𝟎𝟎𝟎𝟎 d’où = 390000
𝟒 𝟐 4

35𝑘
⥦ = 390000
4

⥦ k = 44571,428571 d’où x = 11142,857143 ; y =111428,57143 ;


z = 267428,57. Donc S = 𝟏𝟏𝟏𝟒𝟐,𝟖𝟔; 𝟏𝟏𝟏𝟒𝟐𝟖,𝟓𝟕, 𝟐𝟔𝟕𝟒𝟐𝟖, 𝟓𝟕
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

2 5 10
EXEMPLE : partager 28360 en partie inversement proportionnelle à ; 𝑒𝑡
3 4 7

Solution : soient x, y et z les différentes parts et s la somme :

𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 28360 (1)
𝑥 𝑦 𝑧
3 = 4 = 7 = 𝐾 (2)
2 5 10

3 4 7 3 4 7
x= 𝑘; 𝑦= 𝑘; 𝑧= k d’où 𝑘 + 𝑘+ k = 28360 ⥦ 𝐾 = 9453,3333; donc x=
2 5 10 2 5 10

C- Partage composé

Partager un nombre A en partie à la fois directement proportionnel à a, b et c et inversement


proportionnel à 𝒂, 𝒃, 𝒄 revient à déterminer les nombres x, y et z les parts respectives inconnues du
système suivant :

𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 𝐴 (1)
𝑥 𝑦 𝑧
1 = 1 = 1 = 𝐾 (2)
𝑎 𝑏 𝑐
𝒂 𝒃 𝒄

EXEMPLE : un CHEF D’entreprise décide de partager 360000 à ses employés.

 Le partage se fait proportionnellement à l’âge des employés 24, 30et 32;


 Proportionnellement aux nombres d’enfants des employés 4, 2 et 3 ;
 Le partage se fait inversement proportionnel aux salaires des employés soit : 144000,
72000 et 96000
TAF : calculer les parts respectives des différents employés.

𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 360000 (1)
𝑥 𝑦 𝑧
1 = 1 = 1 =𝐾 (2)
(24 × 4) (30 × 2) (32 × 3)
𝟏𝟒𝟒𝟎𝟎𝟎 72000 𝟗𝟔𝟎𝟎𝟎

1 1 1 1 1 1
X= 𝑘 ; y= 𝑘; 𝑧 = 𝑘 d’où 𝑘+ 𝑘+ 𝑘 =360000
1500 1200 1000 1500 1200 1000

1
⥦ 𝑘 =360000
400

⥦ k=144 000 000


MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

Donc x= 96000 ; y =120000 ; z =144000. S = 𝟗𝟔𝟎𝟎𝟎, 𝟏𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎, 𝟏𝟒𝟒𝟎𝟎𝟎

D- Partage erroné

Un directeur doit repartir une gratification à ses ouvriers en raison directement proportionnelle

 A leur appointement (salaire fixe % à un travail) soient : 25000, 20000 et 15000


 A leur ancienneté dans la société : 3, 2 et 1 ;
 A raison inverse au nombre de retard au cours de l’année 5, 4, et 3 ;
Il fait une erreur et ne tient pas compte de la dernière condition. Le second ouvrier touche
ainsi 1000 de moins que son dû.
Solution

Soit le système suivant avec x, y et z les différentes parts, S la somme à partager.

 Partage normal

𝑥 +𝑦+𝑧 = 𝑆 (1)
𝑥 𝑦 𝑧
1= 1= 1=𝐾 (2)
(25000 × 3) (20000 × 2) (15000 × 1)
𝟓 4 3

𝟏𝟓 𝑺 𝟓
Opération dans (2) : x= 15000k ; y = 10000k et z = 5000k donc x = 𝑺; y = ; z= 𝑺
𝟑𝟎 𝟑 𝟑𝟎

𝑠
D’où 15000k+10000k +5000k= S ⥦ k=
30000

 Partage erroné

𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 𝑆′ (1)
𝑥′ 𝑦′ 𝑧′ (2) ⥦ x’=75000k’; y’=40000k’; z’= 15000k’
= = = 𝑘′
75000 40000 15000

D’où 75000k’+40000k’+15000k’=S’

𝑆′ 75 4 15
⥦ =k’ (3) donc x’= 𝑆′ ; y’= 𝑆′ ; z’= 𝑆′
130000 130 13 130

Or le second ouvrier touche 1000 de moins que son dû.

𝑺 4
D’où y-y’=1000 ⥦ - 𝑆′ =1000 si S=S’
𝟑 13

13−12
𝑆 = 1000 ⥦ S = 39000
39
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

𝒙 = 𝟏𝟗𝟓𝟎𝟎
Alors 𝒚 = 𝟏𝟑𝟎𝟎𝟎𝟎 et S = 𝟏𝟗𝟓𝟎𝟎, 𝟏𝟑𝟎𝟎𝟎𝟎, 𝟔𝟓𝟎𝟎
𝒛 = 𝟔𝟓𝟎𝟎
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

CHAPITRE II POURCENTAGE ET APPLICATION AUX CALCULS COMMERCIAUX

Ce chapitre vise à rendre l’élève capable de définir un pourcentage et de le calculer, de le maitriser.


Les notions de taux de marque, taux de marge ainsi que les relations entre prix de vente et coût.

I- Les pourcentages
1. Définitions

On appelle pourcentage, le rapport de deux grandeurs proportionnelles dont le dénominateur est 100.

𝑎 𝑥
Le pourcentage de deux nombres a et b est l’expression = . Il peut se noter de trois manières
𝑏 100

sous la forme :

20
 D’un rapport ex :
100

 D’un nombre décimal ex : 0,5 ; 0,6


 D’un nombre suivi du signe % ex : 40%

RQ :

1) Le pourcentage n’a de sens que si l’on indique sur quel montant il est calculé.
Le dénominateur n’est pas nécessairement 100, il peut être 1000, 10000. On parle de tant pour
25 50
1000 noté ou 25 0 00, tant pour 10000 noté ou 50 0
000
1000 10000
1 1
2) Il faut utiliser les quotients exacts i.e. ; en lieu et place de 0,33 ; 0,25 ; 0,66 …
3 4

2. Le pourcentage direct et indirect


a. Pourcentage direct

Un pourcentage est direct lorsqu’il est appliqué à des nombres connus. Le pourcentage x de a et b étant
𝑎 𝑥
= .
𝑏 100

Application :

Un commerçant reçoit une remise de 5% sur 1 million d’achat. Déterminer le montant de la remise.

Solution

5 𝑅 5
R= 5% vente A.N. R= × 1000000=50000 ou encore =
100 1000000 100

EX : le prix de revient d’un article est de 12800 et représente 80% du prix de vente. Quel est le prix de
vente ?

12800 80 12800×100
= ⤄ PV= =16000
𝑃𝑉 100 80
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

b. Pourcentage indirect

Un pourcentage est indirect lorsqu’il est appliqué à des nombres inconnus. Selon que le nombre est
plus grand ou plus petit que le nombre donné, on distingue deux types de pourcentage :

 Pourcentage en dehors

Il s’applique à un nombre plus grand que le nombre connu.

EX : après une remise de 5%, le montant net d’une facture s’élève à 17100 FCFA. Déterminer le
montant de la remise et le brut de la facture.

Solution

Soit le tableau de proportionnalité suivant : avec PB le prix brut, Re, la remise et PN le prix net.

PB 100 ?

Re 5 ?

PN 95 17100

100 𝑃𝐵 17100×100 100 18000 18000×5


= ⤄ PB= = 18000 ; = ⤄ Re= =900
95 17100 95 5 𝑅𝑒 100

 Pourcentage en dedans

Il s’applique à un nombre plus petit qu’un nombre connu.

EX : après majoration de 40%, un portable vaut 8400. Combien valait t il avant la majoration ?

Prix ancien 100 ?

Majoration 40 ?

Prix actuel 140 8400

100 𝑃𝐴 8400×100 40 𝑀𝑎𝑗𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 8400×40


= ⤄ PA= = 6000 ; = ⤄ Majoration = = 2400
140 8400 140 140 8400 140

3. Pourcentage par tranche

Un pourcentage est dit par tranche lorsqu’on applique à chaque tranche des calculs de taux différents.

EX : un fournisseur accorde les ristournes à ses clients, selon les modalités suivantes :
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

Coût d’achat Ristourne en %


0- 500000 1
500000 - 1000000 1,5
1000000- 2000000 2
2000000- 5000000 2,5
5000000- plus 3

a. Calculer le montant de la ristourne :


 Par un client MESSI dont le montant des achats est 9500000 FCFA
 Pour un client AMAN dont le montant du cout d’achat est de 4000000 FCFA
b. Déterminer le % total de ristourne obtenu par AMAN, sur le montant de ses achats.
c. Calculer le montant des achats effectués par le client BOUOPDA qui a bénéficié d’une
ristourne de 2515000.
Solution :
tranches Cout d’achat % VA LEUR de ristourne
500000×1
0 – 500000 500000=500000 – 0 1 5000=
100
500000=1000000 – 500000 500000×1,5
500000 – 1000000 1,5 7500=
100
1000000×2
1000000 – 2000000 1000000 2 20000=
100
3000000×2,5
2000000 – 5000000 3000000 2,5 75000=
100
4500000×3
5000000 – 9500000 4500000 3 135000=
100

- - 𝑟𝑖𝑠𝑡𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒 242500

 Le client MESSI A UNE RISTOURNE DE 242500 FCFA.


 Ristourne d’AMAN
5000+7500+20000+ (2000000× 2,5%)= 82500
 Calcul du taux total de ristourne obtenu par AMAN sur le montant de ses achats.
4000000×𝑥
82500 = ⤄ x= 2,0625%
100
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

 Le total des cumuls de ristourne


tranches Cout d’achat % VA LEUR de ristourne
500000×1
0 – 500000 500000=500000 – 0 1 5000=
100
500000=1000000 – 500000 500000×1,5
500000 – 1000000 1,5 7500=
100
1000000×2
1000000 – 2000000 1000000 2 20000=
100
3000000×2,5
2000000 – 5000000 3000000 2,5 75000=
100

5000000 – x Y= 80250000 3 ? = 2407500


- - 𝑟𝑖𝑠𝑡𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒 2515000

Avec un max de ristourne à3%, le cumul à 2,5% est 107500=5000+7500+20000+75000.


D’où 2515000 – 107500 = 2407500.
3×𝑦
= 2407500 ⤄ y= 80250000 ; x – 5000000= y ⤄x= y+5000000=85250000
100

NB :
1) Pour déterminer x, d’une quantité, on multiplie cette quantité par x % ;
2) Pour déterminer la valeur d’un objet après une remise (ou une réduction de x%), on
multiplie la valeur initiale par (1 – x)% ;
3) Augmenter une valeur de x%, c’est multiplier cette valeur par (1+X%) ;
𝑋×𝑌
4) Pour déterminer X%, de Y% d’une quantité, on multiplie cette quantité par
10000

EX : dans une classe de 300 élèves, 60% des élèves sont des filles et 30% d’entre elles
sont de teint clairs. Quel est le nombre de filles au teint clair ?

SOLUTION

300×60×30
N= = 54
10000

4. Pourcentage additif et pourcentage successif


a. Pourcentage additif

Salaire Nombre d’ouvrier Pourcentage


150 – 200 15 37,5
200 – 300 17 42,5
300 – 400 5 12,5
400 – 500 3 7,5
Total 40 100
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

Calculer le pourcentage de chaque classe, pour avoir le pourcentage total, on additionne le


pourcentage de chaque tranche.

b. Pourcentage successif

Un pourcentage est dit successif lorsque les calculs se font en cascade, l’ordre des calculs
n’influençant pas le résultat final. Mais, il faut calculer les pourcentages dans l’ordre donné, les
réductions commerciales (rabais, remise, ristourne) devant être effectuées avant les réductions
financières (escompte).

EX : sur le montant brut d’une facture, on prélève successivement une remise de 10% et 12% de
remise.

Sachant que le montant net de la facture est de 2000000. Calculer le montant brut de la facture.

Solution :

MB = 100
Re 10%= - 10
N𝐶1 = 90
Re 12%= - 10,8
N𝐶2 = 79,2
𝑀𝐵 100 100×𝑀𝑁𝑒𝑡
D’où le rapport suivant : = ⤄MB =
𝑀𝑁𝑒𝑡 79,2 79,2

100×2000000
⤄ MB = = 2525252,525
79,2

Exo : calculer une remise de 5% sur un prix de 500000

500000×5
SOLUTION : Re 5%= = 25000
100

Exo : calculer le montant de la TVA (19,25%) sur le net financier sachant que le montant TTC est
238500.

SOLUTION : calcul de la TVA

𝑴𝑻𝑻𝑪 𝟐𝟑𝟖𝟓𝟎𝟎
𝐌𝑯𝑻 = A.N. 𝐌𝑯𝑻 = = 𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 ; Montant TVA= 𝑴𝑻𝑻𝑪 − 𝐌𝑯𝑻 = 𝟐𝟑𝟖𝟓𝟎𝟎 − 𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 = 𝟑𝟖𝟓𝟎𝟎
𝟏,𝟏𝟗𝟐𝟓 𝟏,𝟏𝟗𝟐𝟓

Exo : calculer le montant d’une remise de 8%, sur le montant brut, sachant que le montant net à payer
est de 460000
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

II- Application des pourcentages aux calculs commerciaux

En ce qui concerne les pourcentages successifs, calculer les réductions dans l’ordre donné, toute fois,
les réductions commerciales doivent être effectué avant les réductions financières.

S’il n’y a qu’une seule réduction, le cumul du prix net PN à payer résulte de l’application d’un
pourcentage à une quantité connue.

EX : calculer le net à percevoir (NAP) pour régler une facture de 100000 à laquelle sont appliquées
successivement, une remise de 10%, 5% et un escompte de 1%.

SOLUTION

MB=100000 Coef
100000×10
Re 10%= = 10000
100
N𝐶1= 100000 – 10000 = 90000 0,9
90000×5
Re 5%= =4500
100

N𝐶2 =90000 – 4500 = 85500 0,95


Escompte 1%=855

NF = NAP = 84645 0,99

Soit un calcul direct de : 100000 × 0,9 × 0,95 × 0,99 = 84645

Ce mode de calcul nous fait remarquer que :

 Le résultat final ne dépend pas de l’ordre dans lequel sont effectuées les réductions ;
 Il est possible de passer du montant brut au montant net en employant un coefficient
multiplicateur qui tient compte de toutes les réductions, 0,9 × 0,95 × 0,99 = 0,84645
est notre coefficient multiplicateur.

Le coefficient multiplicateur permet de calculer directement un prix sans calculer séparément les
diverses majorations et minorations envisagées.

Montant des réductions : 10000+4500+855=15355

15355
Soit un coefficient des réductions= =0,15355
100000

Exemple : calculer le montant net sachant que le montant brut est de 265000 et les remises sont de
10%, 5% et 1% d’escompte.
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

Montant brut = 265000


Re 10% = 26500
N𝐶1 = 238500

Re 5% = 11925
N𝐶2= 226575

Esc 1% = 2266
NF = NAP = 224309

𝐺2
𝐺1 𝑒𝑡 𝐺2 ; 𝐺1 × 𝐾 = 𝐺2 ⤄ K= d’où 265000 K= 224309
𝐺1

Exo : d’un prix brut, on déduit une double remise de 20% et 12% et on a un net de 477500. Calculer le
coefficient multiplicateur qui permet de déterminer le prix brut à partir du montant net.

Solution :

MB= 100
Re 20%= 20
N𝐶1 = 80

Re 12%= 9,6
N𝐶2 =70,4

𝑀𝐵 100
D’où coef multiplicateur k = = = 1,42
𝑀𝑁 70?4

RQ : le coefficient de proportionnalité est aussi appelé coefficient multiplicateur.

𝟏𝟎𝟎
K=coef de proportionnalité= avec α le taux de marge.
𝟏𝟎𝟎− 𝜶

III- Taux de marque et taux de marge

Le taux de marge brut est le rapport de marge brute calculé sur le coût d’achat.

𝑇𝑚 𝑚𝑏
= AVEC 𝑇𝑚 le taux de marge ; 𝑚𝑏 la marge brute ; C.A le coût d’achat.
100 𝐶.𝐴

Le taux de marque brut est le rapport de la marge brute calculé sur le prix de vente.

𝑇𝑀 𝑚𝑏
= Avec TM le taux de marque ; PV le prix de vente ; 𝑚𝑏 la marge brute
100 𝑃𝑉

Exemple : un article a couté 40000, il est vendu à 50000. Calculer le taux de marque et le taux de
marge.
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

Solution :

50000−40000
Taux de marque = × 100 = 20% ;
50000

50000−40000
Taux de marge = × 100 = 25%
40000

a. Calcul du prix de vente connaissant le coût d’achat et le taux de marque

Un commerçant achète un lot de marchandise à 500000. Il supporte 10000 de frais de transport. Quel
doit être son prix de vente pour que le taux de marque soit égal à 25%. Calculer le pourcentage de
marge brute par rapport au coût d’achat.

Solution :

NB : La marge brute c’est le bénéfice brut

PV 100 ?

Mb 25 ?

C.A 75 510000

100 𝑃𝑉
= PV= 680000 Possibilité d’utilisation de la règle de trois.
75 510000

b. Calcul de la marge sur coût d’achat

Même exercice que précédemment.

25 𝑚𝑏
= ⤄ mb = 170000
75 510000

c. Détermination du prix de vente (PV) et d’un coût de revient


i. Dans une entreprise commerciale

Le coût désigne un total de charge ou de dépense et est une opération interne de l’entreprise. Le prix
est utilisé au stade final et est une opération externe à l’entreprise.

1. Prix net = prix brut – réduction


On distingue le prix net hors taxe PNHT et le prix net toute taxe comprise PNTTC
2. Coût d’achat = prix d’achat + frais d’achat
3. Coût de revient = coût d’achat + frais de vente
4. Marge brute = prix de vente HT – coût d’achat
C’est aussi la marge sur coût d’achat ou encore le bénéfice brut.
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

5. Résultat = prix de vente HT – coût de revient. C’est aussi le bénéfice net.


Bénéfice net = marge brute – Frais de vente
6. TVA. C’est un impôt sur la dépense versé à l’Etat, à l’occasion de la vente d’un service. Ce
taux est fixé par l’Etat et est égale à 19,25%
NB : la TVA est calculée sur le PNHT. S’il arrive qu’on applique le PNTTC, il est souhaitable
de convertir ce taux en un autre taux, qui appliqué sur le montant HT de vente fournit
immédiatement le montant de la taxe. Ce taux est appelé taux incident.
Application :
Un commerçant achète des marchandises à 3250000 FCFA. Il obtient des son fournisseur, une
remise de 10%, un escompte de 2%, un rabais de 5%, les frais de transport s’élèvent à 7% du
prix d’achat brut et les frais de vente représentent 20% du coût de revient. Le commerçant
pratique un taux de marque de 30% et la TVA est de 19.25 %.
a) Calculer le coût d’achat, le coût de revient, le PVHT et le PVTTC ;
b) Quel est le coefficient multiplicateur qu’il doit appliquer au coût d’achat pour
déterminer le PVHT, au PVTTC ?
c) Le commerçant voudrait désormais appliquer le taux de marge. Quel est le taux de
marge qui lui permettra de garder le même bénéfice ?

Solution :

MB= 3250000
Re 10%= 325000
N𝐶1 = 2925000

Rabais 5% = 146250
N𝐶2 = 2778750

ESC 2%=55575
MNet = 2723175

a) Calcul du coût d’achat


7
C.A= PA+ F/A A.N. C.A= 2723175 + (3250000× ) = 2950675
100

 Calcul du coût de revient CR= C.A + frais de vente


20
CR = 2950675 + 𝐶𝑅⤄ CR – 0,2CR = 2950675⤄CR= 3688344
100

 Calcul du prix de vente HT


Utilisation du tableau de proportionnalité
NB : le taux de marque c’est la marge de bénéfice par rapport au prix de
vente hors taxe. Pour le taux de marque, le prix de vente est base 100.
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

PV HT 100 ?
mb 30 ?
CA 70 2950675

𝐶𝐴 70 𝐶𝐴×100 2950675×100
= ⤄ 𝑃𝑉 = =
𝑃𝑉 100 70 70

⤄ 𝑃𝑉 = 4215250

 Calcul du PVTTC= PVHT(1,1925)


PVTTC= 4215250 (1,1925)= 5026686
b) Coef multiplicateur
𝑃𝑉𝐻𝑇 4215250
K= = = 1,42
𝐶𝐴 2950675

c) Taux de marge qui permettra de garder le même bénéfice

CA TMarge PV
100 Y= 42,85 X
2950675 1264575 4215250
Pour le taux de marge base 100 le cout d’achat.
Mb= 4215250 – 295067= 1264575
100 2950675
= ⤄y = 42,85%
𝑌 1264575

ii. Dans une entreprise industrielle


1. CA= PA HT+ FRAIS D’APPROVISIONNEMENT
2. CP°= CA + FRAIS DE PRODUCTION
3. CR= CP° + COUT DE DISTRIBUTION
4. PVHT= PR + RESULTAT
19,25
5. PVTTC = PVHT + (PVHT× ) = PVHT(1,1925)
100

6. Autres formules
 FRAIS DE FABRICATION = CP° - CA
 COUT DE DISTRIBUTION = CR – CP°
 CR= CA+ FRAIS DE FABRICATION + COUT DE DISTRIBUTION
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

APPLICATION :

Des marchandises achetées 240000 supportent 2% de frais sur achat, puis sur le prix obtenu 30% de
frais de transformation.

a) Calculer le CR, sachant que le coût de distribution est égal à 20% de CR


b) En déduire le coût de distribution
Solution :
PA= 240000 ; F/A= 2% 240000= 4800 ; F/transformation = 30% CA or CA = 240000+ 4800=
30
244800 ; 𝐹/ 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟 = 244800 × = 73440
100

 Calcul du CR = CA+ FRAIS DE FABRICATION + COUT DE DISTRIBUTION


𝟑𝟏𝟖𝟐𝟒𝟎
A.N. CR= 244800+ 73440+ 0,2 CR ⤄ 𝑪𝑹 = = 𝟑𝟗𝟕𝟖𝟎𝟎
𝟎,𝟖

 Déduction du coût de distribution


20×397800
CD= 20% CR A.N. CD= ⤄ 𝐶𝐷 = 79560
100

 CP° = CA+ F/A


CP°= 244800+ 73440 ⤄ 𝐶𝑃° = 318240
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

CHAPITRE III LES PROGRESSIONS

I- Les Progressions arithmétiques


1.1 Définitions

Soit une suite de nombre : 3, 6, 9, 12, 15,18

Calculons la différence entre les termes consécutifs de cette suite. On constate qu’elle est constante et
égale à 3. On dit de cette suite ou progression qu’elle est arithmétique.

On appelle progression arithmétique une suite de nombre telle que la différence entre deux nombres
consécutifs quelconques est égale à un nombre constant appelé raison et la progression arithmétique
est croissante.

Si r < 𝑎 𝑛 < 𝑎 𝑛−1 la progression arithmétique est décroissante.

La progression arithmétique peut être limitée ou illimitée.

 Elle est limitée si on connait un terme et son rang, le nombre de terme et la raison.
EX : tous les multiple de 5 de 20 à 200 ; Progression limitée
 Elle est illimitée lorsqu’ on ne connait pas le nombre de terme c'est-à-dire le nombre de terme
qui tend vers l’infinie
EX 2 : par contre tous les multiple de 5 n’est pas une progression limitée

La condition nécessaire et suffisante pour que les nombres A, B et C rangés dans cet ordre forme une
progression arithmétique est que 2b=a+c

1-2 Calculs relatifs à la progression arithmétique

On note les termes d’une progression arithmétique par la lettre a suivie d’un indice numéraire
indiquant son rang.

EX : soit la suite de nombre 3, 6, 9, 12, 15,18

𝑎 3 = 9 ; 𝑎 3 est le troisième terme de la suite

𝑎 6 = 18 ; 𝑎 6 est le sixième terme de la suite.

Si on appelle 𝒂𝟏, 𝒂𝟐, 𝒂𝟑,…, 𝒂𝒏 les n termes d’une suite arithmétique de raison r et de premier terme
𝒂𝟏. On aura le tableau suivant :
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

𝒂𝟏= 𝒂𝟏
𝒂𝟐= 𝒂𝟏 + 𝒓
𝒂𝟑= 𝒂𝟐 + 𝒓 = 𝒂𝟏 + 𝒓 + 𝒓 = 𝒂𝟏 + 𝟐𝒓
𝒂𝟒= 𝒂𝟑 + 𝒓 = 𝒂𝟏 + 𝒓 + 𝒓 + 𝒓 = 𝒂𝟏 + 𝟑𝒓
…………………………….
𝒂𝒏 = 𝒂𝒏−𝟏 + 𝒓 = 𝒂𝟏 + (𝒏 − 𝟏)𝒓

𝒂𝒏−𝟏 = 𝒂𝒏−𝟐 + 𝒓 = 𝒂𝟏 + (𝒏 − 𝟐)𝒓 et 𝒂𝒏 = 𝒂𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓 avec n > p

EXEMPLE : calculer le 17è me terme d’une progression arithmétique connaissant le 3è me terme qui est
5 et la raison 1,5

Solution : 𝒂𝒏= 𝒂𝒑 + 𝒏 − 𝒑 𝒓 A.N 𝒂𝟑 = 𝒂𝟏 + (𝟑 − 𝟏)𝒓 ⤄ 𝟓 = 𝒂𝟏 + (𝟐 × 𝟏, 𝟓)⤄ 𝒂𝟏 = 𝟐

𝒂𝟏𝟕= 𝒂𝟏 + 𝟏𝟕 − 𝟏 𝒓 ou encore 𝒂𝟏𝟕= 𝒂𝟑 + 𝟏𝟕 − 𝟑 𝒓⤄ 𝒂𝟏𝟕= 𝟐𝟔

EXEMPLE 2 : calculer le 8è me terme d’une progression arithmétique sachant que 𝒂𝟓=𝟑 𝒂𝟕 =13

Solution : 𝒂𝒏 = 𝒂𝒑 + 𝒏 − 𝒑 𝒓 A.N. 𝒂𝟕= 𝒂𝟓 + 𝟕 − 𝟓 𝒓⤄ r=5 et 𝒂𝟖=𝟏𝟖

1-3 Termes équidistants d’une progression arithmétique

Soit la suite suivante : 3, 6, 9, 12, 15, 18

Calculons les sommes des termes équidistants ou extrêmes, nous aurons :

3 + 18 = 6 + 15 = 9 + 12 = 21 nous constatons que la somme des termes équidistants de cette


progression est constante et est égale à la somme des extrêmes.

1-4 Somme des termes d’une suite arithmétique

Soit la somme des termes de la suite suivante :

𝑺 𝒏 = 𝒂𝟏 + 𝒂𝟐 + 𝒂𝟑 + ⋯ + 𝒂𝒏−𝟐 + 𝒂𝒏−𝟏 + 𝒂𝒏
+
𝑺 𝒏 = 𝒂𝒏 + 𝒂𝒏−𝟏 + 𝒂𝒏−𝟐 + ⋯ + 𝒂𝟑 + 𝒂𝟐 + 𝒂𝟏

𝟐𝑺 𝒏 = (𝒂𝟏 + 𝒂𝒏 ) + (𝒂𝟐 + 𝒂𝒏−𝟏 ) + (𝒂𝟑 + 𝒂𝒏−𝟐 ) + ⋯ + (𝒂𝒏−𝟐 + 𝒂𝟑 ) + 𝒂𝒏−𝟏 + 𝒂𝟐 + (𝒂𝒏 + 𝒂𝟏 )

Or
(𝒂𝟏 + 𝒂𝒏 ) = (𝒂𝟐 + 𝒂𝒏−𝟏 ) = (𝒂𝟑 + 𝒂𝒏−𝟐 ) = (𝒂𝒏−𝟐 + 𝒂𝟑 ) = 𝒂𝒏−𝟏 + 𝒂𝟐 = (𝒂𝒏 + 𝒂𝟏 )

(𝒂𝟏+𝒂𝒏) 𝒏 [𝟐 𝒂𝟏+(𝒏−𝟏)𝒓]𝒏
D’où 𝟐𝑺 𝒏 = (𝒂𝟏 + 𝒂𝒏 ) 𝒏 ⤄ 𝑺 𝒏 = si 𝒂𝒏 = 𝒂𝒑 + 𝒏 − 𝒑 𝒓 alors 𝑺 𝒏 =
𝟐 𝟐
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

Application : déterminez la somme des 15 premiers termes d’une suite arithmétique dont le premier
terme est 2 et la raison 5.

(𝟐×𝟐)+(𝟏𝟓−𝟏)𝟓]𝟏𝟓
Solution 𝑺 𝟏𝟓 = = 555
𝟐

Application 2 : la somme d’une suite arithmétique est de 735, son premier terme est 7 et sa raison 6.
Déterminez le nombre de terme de cette suite.

[𝟐 𝒂𝟏+(𝒏−𝟏)]𝒏 [ 𝟐×𝟕 + 𝒏−𝟏 𝟔 ]𝒏


Solution : 𝑺 𝒏 = A.N. 𝟕𝟑𝟓 = n=15
𝟐 𝟐

1-5 Somme de n premiers nombres entiers

𝑆𝑛 = 1 + 2 + 3 + 4 + ⋯ + 𝑛

Calculer la somme des n premiers nombres entiers revient à utiliser la formule suivante :

(𝒏+𝟏) 𝒏
𝑺𝒏 =
𝟐

Exemple : calculons la somme des 157 premiers nombres entiers.

𝑆𝑛 = 1 + 2 + 3 + 4 + ⋯ + 157

(𝟏𝟓𝟕+𝟏) 𝟏𝟓𝟕
𝑺 𝟏𝟓𝟕 = =12403
𝟐

1-6 Somme des n premiers nombres pairs 𝑆𝑛 = 2 + 4 + 6 + 8 + ⋯ + 2𝑛

(𝒂𝟏+𝒂𝒏) 𝒏 (𝟐+𝟐𝒏) 𝒏
𝑺𝒏 = Or 𝑎 𝑛 = 2𝑛 et 𝑎1 = 2 d’où 𝑺 𝒏 = = n (1+n)
𝟐 𝟐

EX : 𝑆𝑛 = 2 + 4 + 6 + 8 + ⋯ + 30

2n=30 ⤄n=15 d’où 𝑺 𝟏𝟓=15(1+15)= 240

1-7 Somme des n premiers nombres impairs 𝑺 𝒏 = 𝟏 + 𝟑 + 𝟓 + 𝟕 + ⋯ + (𝟐𝒏 − 𝟏)

(𝒂𝟏+𝒂𝒏) 𝒏 (𝟏+𝟐𝒏−𝟏) 𝒏
𝑺𝒏 = Or 𝒂𝟏 = 𝟏 et 𝒂𝒏 = 𝟐𝒏 − 𝟏 d’où 𝑺 𝒏 = = 𝒏𝟐
𝟐 𝟐

EXEMPLE : calculer 𝑆𝑛 = 1 + 3 + 5 + 7 + ⋯ + 39

2n-1=39 ⤄ n=20 ⤄ 𝑺 𝒏 = 𝟒𝟎𝟎

II- Les progressions géométriques


1. Définition
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

On appelle progression géométrique , une suite de nombre telle que 2 termes consécutifs quelconques
de cette suite sont dans un rapport constant appelle raison de la progression et noté q.

Une progression géométrique peut être limitée ou illimitée. Elle est limitée si n est fini et illimitée si n
est infini.

2. Propriétés et formulation

Si on appelle :

 𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 , … , 𝑈𝑛 une suite en progression géométrique


 Le nombre de termes de la progression géométrique
 q La raison de la progression géo

Nous pouvons écrire sans risque de nous tromper que :

𝑼𝟏 = 𝒑𝒓é𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆
𝑼 𝟐 = 𝑼𝟏 × 𝒒
𝑼𝟑 = 𝑼𝟐 × 𝒒 = 𝑼𝟏 × 𝒒𝟐
𝑼𝟒 = 𝑼𝟑 × 𝒒 = 𝑼𝟏 × 𝒒𝟑
………………………………….
𝑼𝒑 = 𝑼𝒑−𝟏 × 𝒒 = 𝑼𝟏 × 𝒒(𝒑−𝟏)

𝑼𝒏−𝟏 = 𝑼𝒏−𝟐 × 𝒒 = 𝑼𝟏 × 𝒒(𝒏−𝟐)


𝑼𝒏 = 𝑼𝒏−𝟏 × 𝒒 = 𝑼𝟏 × 𝒒(𝒏−𝟏)

(𝑛−1) 𝑈𝑛
q=
𝑈1

(𝑛−1) 𝑈𝑛 (𝒏−𝒑) 𝑼𝒏
La raison q= ou alors q= avec n > p
𝑈1 𝑼𝒑

𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 × 𝒒(𝒏−𝒑)

N.B. SI la raison q est supérieure à 1 la progression est dite croissante par contre si q est inférieure
à 1, elle est dite décroissante.

3. Somme d’une suite en progression géométrique

Soit S la somme d’une suite en progression géométrique :

𝑺 𝒏 = 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 + 𝑼𝟑 + ⋯ + 𝑼𝒏−𝟐 + 𝑼𝒏−𝟏 + 𝑼𝒏
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

𝑺 𝒏 = 𝑼𝟏 + 𝑼𝟏 × 𝒒 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝟐 + ⋯ + 𝑼𝟏 × 𝒒𝒏−𝟑 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝒏−𝟐 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝒏−𝟏

Si nous multiplions par q, nous aurons :

𝒒𝑺 𝒏 = 𝑼𝟏 × 𝒒 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝟐 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝟑 + ⋯ + 𝑼𝟏 × 𝒒𝒏−𝟐 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝒏−𝟏 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝒏

- 𝑺 𝒏 = 𝑼𝟏 + 𝑼𝟏 × 𝒒 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝟐 + ⋯ + 𝑼𝟏 × 𝒒𝒏−𝟑 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝒏−𝟐 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝒏−𝟏

Effectuons l’opération 𝒒𝑺 𝒏 − 𝑺 𝒏, nous aurons, 𝒒𝑺 𝒏 − 𝑺 𝒏 = −𝑼𝟏 + 𝑼𝟏 × 𝒒𝒏 tout le reste se simplifie.


𝑼𝟏 (𝒒𝒏 −𝟏)
Donc 𝑺𝒏 =
𝒒−𝟏

4. Termes équidistants d’une progression géométrique

Dans une progression géométrique, le produit des termes équidistants est constant et égale aux
produits des termes extrêmes.

Si 𝑺 𝒏 = 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 + 𝑼𝟑 + ⋯ + 𝑼𝒏−𝟐 + 𝑼𝒏−𝟏 + 𝑼𝒏 alors :


𝑼𝟏 × 𝑼𝒏 = 𝑼𝟐 × 𝑼𝒏−𝟏 = 𝑼𝟑 × 𝑼𝒏−𝟐

RQ : dans une progression géométrique, lorsque le nombre de terme est impair, le terme médian ou
moyen est la racine carré du produit des extrêmes. I.e.𝑼𝒎é = 𝑼𝟏 × 𝑼𝒏

Application :

Soit la suite géométrique suivante : 25000, 5000, 1000, 200, 40, 8, et 1,6

a. Calculer la raison de cette suite


b. Calculer la somme de cette suite
c. Calculer le terme médian
d. Montrer que le produit des termes moyens est équidistant

Solution :

a. Calcul de la raison

𝑼𝟐 = 𝑼𝟏 × 𝒒 ⤄5000=25000×q ⤄ q = 0,2

b. Calcul de la somme

𝑼𝟏 𝒒𝒏 − 𝟏
𝑺𝒏 =
𝒒−𝟏
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

𝟐𝟓𝟎𝟎𝟎(𝟎,𝟐)𝟕 −𝟏)
𝑺𝟕 = = 31249,6
𝟎,𝟐−𝟏

c. Calcul du terme médian

𝑼𝒎é = 𝑼𝟏 × 𝑼𝒏 A.N. 𝑼𝒎é = 𝟐𝟓𝟎𝟎𝟎 × 𝟏, 𝟔 = 200

d. Montrons que le produit des termes médians est équidistant.

25000×1,6=5000×8=1000×40=40000

EXERCICE 2 : soit la suite géométrique ayant les termes suivants : 𝑈15 = 17 et 𝑈17 = 15, n=20

Déterminez la raison, le premier terme puis la somme des termes.

(𝒏−𝒑) 𝑼𝒏
𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 × 𝒒(𝒏−𝒑) ; q= =0,94 , 𝑼𝟏𝟓 = 𝑼𝟏 × 𝒒𝟏𝟒⤄ 𝑼𝟏 =40,36
𝑼𝒑

𝑺𝟐𝟎 = 𝟒𝟕𝟖, 𝟑

EXERCICE 3 : soit la suite de nombre suivante : 4, 12, 36, 108, 324, 972

1- Montrer que cette suite est en progression géométrique


𝑈2 𝑈3 𝑈4 12 36 108
= = = 𝑞 A.N. = = =….=3
𝑈1 𝑈2 𝑈3 4 12 36

2- Calculer la raison
𝑈4 12 36 108
= 𝑞 A.N. = = =….=3
𝑈3 4 12 36

3- Calculer le 10è me terme


𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 × 𝒒(𝒏−𝒑) A.N.
𝑼𝟏𝟎 = 𝑼𝟏 × 𝒒(𝟏𝟎−𝟏) ⤄ 𝑼𝟏𝟎 = 𝟒 × 𝟑(𝟗) = 78732
4- Calculer les 10 premiers termes de cette suite
𝑼𝟏 (𝒒𝒏 −𝟏) 𝟒(𝟑𝟏𝟎 −𝟏)
𝑺𝒏 = ⤄ 𝑺𝟏𝟎 = =118096
𝒒−𝟏 𝟑−𝟏

III- Insertion des termes dans une progression


1- Arithmétique

Insérer m terme moyen équidistant entre eux dans une progression arithmétique revient à créer une
nouvelle progression dont les caractéristiques sont :

 Le premier terme 𝒂𝟏
 Le nombre de terme de la nouvelle suite n’= [(n-1) (m+1)] +1
𝒓
 La raison de la nouvelle suite ou progression est r’= AVEC n le nombre de terme de la
𝒎+𝟏

suite initiale ; m le nombre de terme à insérer.


MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

Application :

Soit la suite suivante : 10, 18, 26, 34

a) Montrer que cette suite est en progression arithmétique et donner ses caractéristiques
18-10=26-18=34-26=8 la différence de deux termes consécutifs est la raison de la suite
arithmétique. D’où les caractéristiques suivantes, cette suite est une progression
arithmétique de raison r=8 et de premier terme 𝒂𝟏=10
b) Insérer entre chaque terme 3 termes équidistants et donner les caractéristiques de la
nouvelle progression
𝒂𝟏 = 𝟏𝟎
𝑛=4 r =8,n le nombre de terme de la suite initiale, m le nombre de terme à insérer
𝑚=3
Le nombre de terme de la nouvelle suite est : n’= [(n-1) (m+1)] +1 A.N.
n’= [(4-1) (3+1)] +1= 13
𝒓 𝟖
r’= = = 2 r’= 2 est la raison de la nouvelle progression
𝒎+𝟏 𝟑+𝟏

c) Présenter la suite des nombres de cette progression


La nouvelle progression est la suivante :
10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 34.
2- Géométrique

Insérer m terme dans une progression géométrique revient à créer une nouvelle progression telle que
les caractéristiques sont les suivantes :

 Le premier terme est 𝑈1


 Le nombre de terme de la nouvelle suite n’= [(n-1) (m+1)] +1
(𝒎+𝟏)
 La raison de la nouvelle suite est : q’= 𝒒
Application :
Soit la suite géométrique suivante : 4, 32, 256, 2048
1- Montrer que cette suite est en progression géométrique et donner ses caractéristiques
32 256 2048
= = = 8 D’où les caractéristiques sont les suivantes : suite géométrique de
4 32 256

premier terme 𝑼𝟏 = 𝟒 et de raison q = 8, n = 4 et m = 2


2- Insérer deux termes équidistants entre chaque terme et donner les caractéristiques de la
nouvelle progression
n’= [(n-1) (m+1)] +1 A.N n’= [(4-1) (2+1)] +1= 10 n’=10.
(𝒎+𝟏) (𝟐+𝟏)
q’= 𝒒 A.N. q’= 𝟖=2
la nouvelle suite à les caractéristiques suivantes :
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

q’ = 2 ; 𝑼𝟏 = 𝟒 ; d’où la nouvelle suite suivante : 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024,
2048.
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

CHAPITRE IV : LES OPERATIONS A COURT TERME

I- OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

Le but de ce chapitre est de rendre l’élève de PCG, SES, ACC capable de :

- définir l’intérêt, le taux d’intérêt, le capital et le taux proportionnel ;


- calculer l’intérêt simple ;
- calculer la valeur actuelle Va pour un capital ;
- calculer l’escompte commercial ;
- calculer la valeur acquise commerciale ;
- effectuer les cumuls relatifs au bordereau d’escompte
- procéder à l’équivalence des effets.

II- LES INTERÊTS SIMPLES


A- DEFINITIONS DES TERMES
 L’intérêt : c’est le prix payé par l’emprunteur au prêteur pour jouir d’un capital pendant une
durée déterminée à l’avance c’est à dire le loyer de l’argent prêté.
 Le taux d’intérêt : c’est le loyer de l’argent pour une unité de temps et pour une unité de
capital. Ce taux dépend de la durée et de la solvabilité de l’emprunteur. Le taux d’emprunt
pour un pays développé et pour un pays en voie de développement est différent par exemple
(capacité de remboursement).
 Taux proportionnel : deux taux sont dits proportionnels si leurs applications à un même capital
pendant le même temps conduit à des intérêts égaux. Ainsi, un capital de 1000 FCFA, peut
être placé à intérêt simple au taux de 10% l’an, 5% par semestre ou 2,5 %par trimestre.
 La durée de placement : elle peut être exprimée en année, en mois ou en jour. Pour calculer la
durée de placement, on tient compte du jour de remboursement, mais pas de celui du prêt.
On compte pour chaque mois le nombre exact de jours.
EXEMPLE 1 : calculer la durée d’un placement de 20000 du 04/02/N au 17/04/N

Solution

n=72 jours le mois comptable est égale à 30 jours.

EXEMPLE 2 : déterminez la durée du placement du 17/03/N au 15/08/N

SOLUTION
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

Décompte :

17/03 au 31/03 =14

1/04 au 30/04 =30

01/05 au 31/05 =31

01/06 au 30/06 =30

01/07 au 31/07 =31

01/08 au 15/08 =15 total 151jours

NB : on considère généralement le mois commercial égal à 30 jours et l’année à 360 jours. Bien
que l’année soit retenue à 360 jours, les mois sont comptés à leurs nombres de jours exacts et non
à 360 jours. Jan 30, février 28, mars 31, avril 30, juillet et août 31 jours.

B- FORMULE DES INTERETS SIMPLES


Par convention, le montant des intérêts est directement proportionnel au taux d’intérêt, à la durée
du placement et au montant du capital placé. L’intérêt I d’un capital C placé au taux t% est :

C ×t× 1
- pendant un an I=
100
C ×t×x
- pendant x années I=
100
C ×t ×m
- pendant m mois I=
1200
C × t ×n
- pendant n jours I= année commerciale
36000
C × t ×n
I= année civile
36500

EXEMPLE : Calculer l’intérêt rapporté par un capital de 300000 FCFA à un taux de 12% du
17/03/N au 12/08/N

SOLUTION : décompte

17/03 au 31/03 =14

1/04 au 30/04 =30

01/05 au 31/05 =31

01/06 au 30/06 =30

01/07 au 31/07 =31


MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

01/08 au 12/08 =12 total 148 jours

I=300000*12*148/36000 = 14800

EXEMPLE 2 : Calculer l’intérêt simple sur un capital de 250000 FCFA placé du 15 juin au 14
décembre de la même année au taux de 8 %

Solution : décompte

15/06 au 30/06 =15

01/07au 31/07 =31

01/08 au 31/08 =31

01/09 au 30/09 =30

01/10 au 31/10 =31

01/11 au 30/11 =30

01/12 au 14/12 =14 total 182 jours

I=250000*8*182/36000 =10111,11

𝐂 × 𝐭 ×𝐧
C- METHODES DE SIMPLIFICATION DE I=
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎

Divisons les deux termes du rapport par t :

C × t ×n/t C ×n
I= ⤄I=
36000/t 36000/t

Par convention Cn est le nombre et 36000/t est le diviseur.

C ×n N
= =I
36000/t D

Si nous reprenons l’exemple précédent, nous aurons :

36000 44400000
D= = 3000 ; N= 300000×148 = 44 400 000 d’où I = = 14800
12 3000

Le résultat est le même, mais cette méthode de simplification nous permet de calculer l’intérêt de
plusieurs capitaux. En effet, si 𝐶1, 𝐶2,𝐶3 , 𝐶4les capitaux placés pendant 𝑛1 , 𝑛2, 𝑛3 et 𝑛4 jours,
l’intérêt total est à T%.
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

1- L’intérêt global
𝟒
𝑪𝟏𝒏𝟏 𝑪𝟐 𝒏𝟐 𝑪𝟑𝒏𝟑 𝑪𝟒𝒏𝟒 𝒊=𝟏 𝑪𝒊 𝒏𝒊
L’intérêt global Ig= + + + =
𝑫 𝑫 𝑫 𝑫 𝑫

EXEMPLE :

Calculez l’intérêt global au taux de 6% des capitaux suivants :

𝐶𝑖 Nombre de jour 𝑪𝒊 𝒏𝒊
301800 01/05 au 19/05 = 18 5 432 400
245000 05/01 au 14/03= 68 16 660 000
436000 02/06 au 10/12 = 191 8 3276 000
535400 10/03 au 11/11 = 246 131 708 400
Total 237 076 800

𝑪𝒊 𝒏𝒊 = 𝟐𝟑𝟕𝟎𝟕𝟔𝟖𝟎𝟎
𝒊=𝟏

𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟑𝟕𝟎𝟕𝟔𝟖𝟎𝟎
𝑫= = 𝟔𝟎𝟎𝟎 Car t=6% d’où I= = 𝟑𝟗𝟓𝟏𝟐,𝟖
𝟔 𝟔𝟎𝟎𝟎

2- Taux moyen d’une série de placement effectuée simultanément


Une personne effectue simultanément k placements aux conditions suivantes :

Capitaux Taux Durée


𝐶1 𝑡1 𝑛1
𝐶2 𝑡2 𝑛2
𝐶3 𝑡3 𝑛3
… … …
… … …
𝐶𝑘 𝑡𝑘 𝑛𝑘

Les taux𝑡1 , 𝑡2, 𝑡3, …𝑡𝑘 n’étant pas tous égaux entre eux.

L’intérêt de cet ensemble de placement est :

𝐶1 × 𝑡1 × 𝑛1 𝐶2 × 𝑡2 × 𝑛2 𝐶3 × 𝑡3 × 𝑛3 𝐶𝑘 × 𝑡𝑘 × 𝑛𝑘
𝐼= + + +⋯+
36000 36000 36000 36000
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

Nous appellerons taux moyen de cet ensemble de placement, le taux unique T qui, appliqué aux
capitaux placés et pour leurs durées respectives, conduirait au même intérêt total. Ce taux T est
donc donné par :

𝐶1 × 𝑇 × 𝑛1 𝐶2 × 𝑇 × 𝑛2 𝐶3 × 𝑇 × 𝑛3 𝐶𝑘 × 𝑇 × 𝑛𝑘 𝐶1 × 𝑡1 × 𝑛1 𝐶2 × 𝑡2 × 𝑛2 𝐶3 × 𝑡3 × 𝑛3 𝐶𝑘 × 𝑡𝑘 × 𝑛𝑘
+ + +⋯+ = + + +⋯+
36000 36000 36000 36000 36000 36000 36000 36000

T(𝐶1 × 𝑛1 + 𝐶2 × 𝑛2 + 𝐶3 × 𝑛3 + ⋯ + 𝐶𝑘 × 𝑛𝑘)= 𝐶1 × 𝑡1 × 𝑛1 + 𝐶2 × 𝑡2 × 𝑛2 + 𝐶3 × 𝑡3 × 𝑛3 + ⋯ + 𝐶𝑘 × 𝑡𝑘 × 𝑛𝑘

𝐶 ×𝑡 1×𝑛1+𝐶2×𝑡 2×𝑛2+𝐶3×𝑡 3×𝑛3+⋯+𝐶𝑘×𝑡 𝑘×𝑛𝑘


⤄T= 1
𝐶1×𝑛1+𝐶2×𝑛2 +𝐶3×𝑛3+⋯+𝐶𝑘×𝑛𝑘

𝑘
𝑖=1 𝐶𝑖 ×𝑡 𝑖 ×𝑛 𝑖
⤄ T= 𝑘 𝐶 ×𝑛
𝑖=1 𝑖 𝑖

EXEMPLE : calculer le taux moyen

𝐶𝑖 No mbre de jour 𝑛𝑖 Taux 𝑡𝑖 𝐶𝑖 × 𝑛𝑖 𝐶𝑖 × 𝑡 𝑖 × 𝑛 𝑖


301800 18 10 5432400 54324000
245000 68 5 16660000 83300000
436000 191 3 83276000 249828000
535400 246 8 131708400 1053667200
Total 237076800 1441119200

T=6,078701923%

D- LA VALEUR ACQUISE PAR UN CAPITAL PLACE


C’est la valeur nette (VN) ou le capital augmenté des intérêts à une date postérieure à l’origine.
VA= C+ I
EXEMPLE : quelle est la valeur acquise, d’un capital de 178000, placé pendant 8 mois à 7%.
SOLUTION :
178000×7×8
VA= 178000+ = 186306,67
1200

E- CALCULS RELATIFS A L’INTERET SIMPLE


1- Calcul du capital
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎×𝑰
C=
𝒕×𝒏
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

EXEMPLE : quel est le capital, qui, placé pendant 45 jours au taux de 10% rapporte un
intérêt de 12500.
36000×12500
Solution : C= = 1000000
10×45

2- Calcul du taux
36000×𝐼
t=
𝐶 ×𝑛

EXEMPLE : quel est le taux qui appliqué à un capital de 7800000 pendant 30 jours,
rapporte un intérêt de 80000
36000×80000
t= = 12,30 %
7800000×30

3- Calcul de la durée
36000×𝐼
n=
𝑡 ×𝐶

EXEMPLE : un capital de 135000 est placé à un taux de 15% l’an et rapporte un taux
d’intérêt de 3656,25.
36000×3656,25
n= = 65 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
135000×15

F- REPRESENTATION GRAPHIQUE
1- De l’intérêt
C × t ×n
De I= , si on connaît deux variables, on fait varier l’inconnue en fonction de l’autre.
36000

C’est l’étude fonctionnelle des éléments de l’intérêt.


EXEMPLE : un capital de 90000 est placé à 6% l’an. Ecrire l’équation de l’intérêt y en
fonction de x, le nombre de jour de placement. Et représenter graphiquement cela.
C × t ×n
Solution : I=
36000
90000×6×𝑥
i. 𝑦= = 15𝑥 y =15x est l’équation de l’intérêt.
36000

2- Représentation graphique
Y 0 15

X 0 1

Y=15x
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

3- Représentation graphique de la valeur acquise VA


VA= C+ I A.N. VA= 9000 + 15x d’où y = 9000 + 15x
Y 90000 91200

X 0 80

G- INTERET, TERME ECHU ET TERME A ECHOIR : TAUX EFFECTIF


Si les intérêts sont payés en début de période, on parle d’intérêts précomptés ou terme à échoir.
Si les intérêts sont payés en fin de période, on parle d’intérêts post comptés ou terme échu.
Un prêteur préfère les intérêts précomptés car il peut les placer immédiatement et obtenir une
rémunération.
L’emprunteur préfère payer les intérêts en fin de période car il peut disposer de cette somme pendant
toute la durée de l’emprunt. Ce raisonnement met en évidence le fait que le taux d’intérêt de terme à
échoir est supérieur au tau d’intérêt post compté.

Désignons par A le montant emprunté, n, la durée de l’emprunt, A’, le montant remis au comptant, t’,
le taux post compté, t, le taux pré compté.
𝑨×𝒏×𝒕 𝒏×𝒕 𝒕
A’=A - or At’ = At d’où t = (𝟏 − )t’ ⤄ 𝒕′ = 𝒏×𝒕 avec t’ le taux effectif
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟏−
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎

EXEMPLE : Une personne place à intérêt précompté 10000 pour un an, au taux de 10%. Quel est le
taux effectif de placement réalisé ?
Solution
𝒕 𝟏𝟎
𝒕′ = 𝒏×𝒕 A.N. 𝒕′ = 𝟏×𝟏𝟎 = 11,11% n en année
𝟏− 𝟏−
𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎

Autre calcul.
C × t ×n 10000×10×1
Calculons tout d’abord l’intérêt I. I= A.N. I= = 1000
100 100

Le prêteur reçoit immédiatement cet intérêt. Les choses se passent comme s’il n’avait déboursé que
10000-1000= 9000, puisqu’il reçoit son intérêt. Le prêteur recevra, dans un an, son capital de 10000. Il
aura donc gagné en un an, 1000 en engageant 9000. Le taux effectif de placement sera donc :
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

𝟗𝟎𝟎𝟎×𝒕′×𝟏 𝟏𝟎𝟎𝟎×𝟏𝟎𝟎
= 1000⤄ t’= = 11,11%
𝟏𝟎𝟎 𝟗𝟎𝟎𝟎×𝟏

III- L’ESCOMPE COMMERCIAL


1) Définition
C’est :
 La substitution d’un capital payable comptant, à un capital payable à l’échéance
 Le montant de l’intérêt calculé sur la VN (valeur nominale) de l’effet de commerce pour la
durée n qui sépare la date de négociation, à la date d’échéance. i.e. c’est le prix du service
rendu par le banquier.
2) Formule et méthode de simplification
Désignons par C la valeur nominale de l’effet de commerce, t le taux d’escompte fixé par le banquier,
n le nombre de jour allant de la négociation à l’échéance, E l’escompte commercial
𝐶×𝑛×𝑡
𝐸=
36000
EXEMPLE :
Calculer l’escompte commercial d’un effet de commerce de 4800000 payable le 15 mai et escompté le
16 mars au taux de 9%.
Solution
Du 16-03 au 15-05 = 60 jours
𝑪×𝒏×𝒕 𝟒𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎×𝟔𝟎×𝟗
𝑬= A.N. 𝑬 = = 72000
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎

Méthode de simplification :
𝐶×𝑛×𝑡
𝐸= Divisons les deux termes du quotient par t, nous aurons :
36000
𝑪×𝒏×𝒕
𝑪×𝒏 𝑵 𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎
𝐸= 𝒕
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 ⤄𝑬 = ⤄𝑬= AVEC N= Cn et D= D le diviseur et N le nombre
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎/𝒕 𝑫 𝒕
𝒕

3) La valeur actuelle
La valeur actuelle Va d’un effet de commerce, est égale à la différence entre sa valeur nominale C et
l’escompte E.
𝐶×𝑛 𝒏
Va= C – E or E= d’où Va= C(1− )
𝐷 𝑫

RQ : au lieu de calculer l’escompte sur la valeur nominale, il serait plus judicieux de calculer
l’escompte sur la somme avancée par le banquier au négociateur lors de la négociation.
L’escompte ainsi calculé est appelé escompte rationnel.
4) L’escompte rationnel
Soit E’, l’escompte rationnel qui se calcule sur la valeur actuelle rationnelle, noté 𝑉𝑎𝑟 .
𝐶×𝐷
𝑉𝑎𝑟 =
𝐷+𝑛
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

𝑪×𝒏
E’= C- 𝑽𝒂𝒓 ⤄ E’=
𝑫+𝒏

EXERCICE D’APPLICATIONS
EX : quelle est la valeur nominale C d’un effet de commerce qui est escompté le 04 mars à 6% pour
25675 et vient à échéance 75 jours plus tard.
Solution :
N=75 jours, Va=25675, C=VN= ?
𝑪×𝟔×𝟕𝟓
Va= C – E ⤄ 25675= C –
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎

⤄C-0,0125C= 25675
𝟐𝟓𝟔𝟕𝟓
⤄C= VN = =26000
𝟎,𝟗𝟖𝟕𝟓

EX : une traite (effet de commerce) de 144000 est escomptée à 139200, 40 jours avant son échéance.
Quel est son taux d’escompte ?
Solution :
VN= C= 144000 ; Va= 139200 ; n= 40 Jours
144000×40×𝑡
Va= C – E A.N. 139200=144000−
36000

⤄144000−139200 = 160𝑡
𝟒𝟖𝟎𝟎
⤄t= = 𝟑𝟎%
𝟏𝟔𝟎

EX : un effet de commerce de 650000 de nominal escompté à 4,5% à une valeur actuelle de 645250.
Calculer, le nombre de jours à couvrir, de la date de négociation à la date d’échéance. Déterminer la
date de négociation, si l’échéance à lieu le 11 Août.
Solution :
VN=C= 650000 ; Va= 645250 ; t= 4,5%
650000×4,5×𝑛
645250 = 650000−
36000

⤄645250=650000−81,25𝑛
650000−645250
⤄ n= = 58 jours soit la date le 14/06/N
81,25

Du 14/06 AU 30/06=16 jours


Du 01/07 AU 31/07 = 31 jours
Du 01/08 AU 11/08 = 11 jours

IV- PRATIQUE DE L’ESCOMPE


LE BORDEREAU D’ESCOMPTE, TAUX REEL ET TAUX DE REVIENT.
1. LE BORDEREAU D’ESCOMPTE
C’est un document (tableau) remis par le banquier à son client et portant le détail de l’agio (escompte
+commissions+TVA), ainsi que le montant net de la négociation c'est-à-dire la somme valeur
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

nominale – agio ainsi que le montant net à remettre au client. Les étapes de calculs suivantes figurent
sur un bordereau d’escompte :
a) Calcul du nombre de jour
Le nombre de jour va de la négociation jusqu’à l’échéance en tenant compte du nombre de jour
minimal fixé par la banque.
b) Calcul de l’escompte au taux fixé par le banquier

c) Calcul des commissions


Les banques se couvrent de leurs frais d’admission et d’encaissement des effets en prélevant des
commissions. Les commissions sont les suivantes :
 La commission d’endossement
Elle est calculée comme l’escompte au prorata temporis en tenant compte du minimum fixé
par la banque.
 La commission de bordereau
C’est un pourcentage du total du bordereau i.e. une commission proportionnelle.
 La commission fixe
Elle est dite commission de manipulation d’encaissement de service. Elle vient en
compensation des frais supportés par le banquier pour envoyer à l’encaissement.
 La commission spéciale
Comme celle de l’acceptation et de la non acceptation.
d) Calcul de la taxe sur les opérations financières
Les banques font supportées à leurs clients une taxe sur les opérations financières (TOF) qu’elles
doivent payer à l’Etat sous forme d’impôt. Le taux est fixé par l’Etat à 19 ,25 % et est calculé sur les
commissions indépendantes du temps.
De même, les mentions suivantes figurent sur un bordereau d’escompte :
 Le nom du banquier et du client
 La date de négociation
 La date de valeur i.e. date à laquelle le net est mis à la disposition du client.

EXEMPLE D’APPLICATION : calcul de l’escompte


a. Cas d’un effet
Le 22 Aout, on négocie un effet de commerce de valeur nominale C=435000 à échéance du 15
octobre. Les conditions d’escompte sont les suivantes :
 Taux d’escompte 9,6%
 Commission d’endossement 0,6%
 Commission indépendante du temps 0,2%
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

 Commission de manipulation 150 FCFA


 Taxe sur les opérations financière TOF=19,25%
T.A.F.
a) calculer l’agio total et le montant net de la négociation
b) compte tenu de la TOF, calculer le taux réel et le taux de revient de l’escompte
Solution :
Décompte
Du 22/08 au 31/08 = 9
Du 01/09 au 30/09 = 30
Du 01/10 au 15/10= 15 soit un total de 54 jours.
1) Escompte E
435000×54×9,6
E= = 6264
36000

2) Commission d’endossement C.E


435000×0,6×54
C.E.= = 391,5
36000

3) Commission indépendante du temps C.I.T


435000×0,2
C.I.T = = 870
100

4) Commission de manipulation C.M


C.M = 150
5) Agio hors taxe 𝐴𝑔𝐻𝑇
𝐴𝑔𝐻𝑇 = E + C.E + C.I.T + CM
𝐴. 𝑁. 𝐴𝑔𝐻𝑇 = 6264 + 391,5 + 870 + 150= 7675,5
6) Taxe sur les opérations financières
19,25(870 + 150)
T.O.F= 19,25%(C.I.T + C.M) A.N. T.O.F= =196,35
100

7) Agio toutes taxes comprises 𝐴𝑔 𝑇𝑇𝐶


𝐴𝑔𝑇𝑇𝐶 = 𝐴𝑔𝐻𝑇 + 𝑇. 𝑂. 𝐹
𝐴𝑔𝑇𝑇𝐶 = 7675,5 + 196,35 = 7871,85
8) Montant net Mnet
Mnet = 𝐶 − 𝐴𝑔 𝑇𝑇𝐶
Mnet = 435000-7871,85 = 427128,15

a.1 LE TAUX REEL


C’est le taux qu’il faut appliquer à la valeur nominale C de l’effet de commerce pour obtenir un intérêt
égale à l’agio hors taxe.
𝐶×𝑛×𝑡
𝐴𝑔𝐻𝑇 =
36000
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

D’une manière générale, désignons par t, le taux d’escompte, t’, le taux de la commission
d’endossement C.E, F, les frais fixes, K, le taux proportionnel ou de la commission indépendante du
temps et C ou VN, la valeur nominale.
𝐴𝑔𝐻𝑇 = 𝐸 + 𝐶. 𝐸 + 𝐶. 𝐼. 𝑇 + 𝐹
𝐶×𝑡×𝑛 𝐶×𝑡′ ×𝑛 𝐶×𝐾
= + + +𝐹
36000 36000 100

360𝐾 36000
⤄Tr=t+t’+ +
𝑛 𝐶×𝑛
435000×54×𝑇
𝐴𝑔𝐻𝑇 = 7675,5 ⤄ 7675,5=
36000
𝟕𝟔𝟕𝟓,𝟓×𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎
⤄ Tr= =11,76% taux réel
𝟒𝟑𝟓𝟎𝟎𝟎×𝟓𝟒

Taux réel = taux d’escompte + taux d’aggravation ou de majoration

a.2 TAUX DE REVIENT


C’est le taux qu’il faut appliquer sur la valeur actuelle pour avoir un intérêt égale à l’agio hors taxe.
𝑽𝒂 ×𝒕′ ×𝒏 𝑨𝒈𝑯𝑻 ×𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎
𝑨𝒈𝑯𝑻 = D’où t’= or 𝑽𝒂 = 𝑪 − 𝑨𝒈𝑯𝑻
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 𝑽𝒂 ×𝒏

𝟕𝟔𝟕𝟓,𝟓×𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎
A.N. t’= = 𝟏𝟏, 𝟗𝟕%
(𝟒𝟑𝟓𝟎𝟎𝟎−𝟕𝟔𝟕𝟓,𝟓)×𝟓𝟒

b. Cas de plusieurs effets


Le 25/03/03 Messi remet à l’escompte à la BCAO, les effets suivants :
Valeur nominale C=VN Lieu de paiement Echéance
3000000 MOMBORE 15/04/03
6000000 BAFIA 30/03/03
4500000 BAFOUSSAM 30/04/03
3750000 EBOLOWA 31/05/03

Les conditions suivantes sont émises :


 Taux d’escompte 9,6%, minimum 20000 FCFA, minimum de jour 10 jours par effet, ajouter
1 jour de banque par effet atteignant ou dépassant le minimum ;
 Commission d’endossement 0,5%, minimum 2000FCFA ;
 Commission de manipulation 1500 FCFA/effet ;
 Commission d’acceptation 2500/ effet
Seul l’effet sur BAFIA est exempté de la commission d’acceptation.
T.O.F.=19,25%
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

 Autres commissions et frais 2900 FCFA.


T.A.F.
 Présenter le bordereau d’escompte
 Calculer le taux moyen de revient
Solution :
BCAO bordereau D’escompte Au 25/03/03
N° des Lieux de paiement Sommes Echéances Jours Escompte Commission
d’ endossement
effets

1 MOMBORE 3000000 15/04/03 22=21+1 20000=minimum 2000


2 BAFIA 6000000 31/03/03 10=min 20000=min 2000
4500000×0,5×37
3 BAFOUSSAM 4500000 30/04/03 37=36+1 44400 2312,5 = 36000

4 EBOLOWA 3750000 31/05/03 68=67+1 68000 3541,67


- Total 17250000 - - 152400 9854,17
Escompte 152400
𝐸
C. E. 9854,17
C. M 6000
C.A. 7500
Autres 2900
commissions
Agio hors 178654
taxe
T.O.F 3157
AGIO TTC 181811
Montant NET 17068189
Agio TTC=178654+3157 ; T.O.F= (6000+7500+2900)0,1925 ;C.M=1500× 4 ; C.A=2500× 3
Calcul annexe
𝑪×𝒕×𝒏
E= ;
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎

Taux de revient

𝑽𝒂 × 𝒕′ × 𝒏
𝑨𝒈𝑯𝑻 =
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎
𝟏𝟕𝟐𝟓𝟎𝟎𝟎𝟎−𝟏𝟕𝟖𝟔𝟓𝟒 ×𝒕 ′ ×𝟑𝟒,𝟐𝟓
A.N. 𝟏𝟕𝟖𝟔𝟓𝟒 = ⤄ t’= 11%
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎

34,25 c’est la moyenne arithmétique du nombre de jour.


MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

2. COMPARAISON DES CONDITIONS D’ESCOMPTE

La comparaison des conditions d’escompte offertes par deux banques amènent à choisir la banque qui
à le tau réel d’escompte, le plus petit. Pour réaliser la comparaison, on détermine en fonction de n les
taux réel des banques.
EXEMPLE : les banques A et B proposent les conditions d’escompte suivantes :

Banque A Banque B
taux d’escompte 3,8% 4,5%
Commission endossement 0,6% 0,4%
Commission proportionnelle 0,5% 0,4%

NB : la valeur nominale n’est pas donnée et est la même pour tous.

360𝐾 36000
Tr=t+t’+ +
𝑛 𝐶×𝑛
360×0,5
Tr A=3,8+0,6+
𝑛
180 360×0,4 144
⤄ 𝑇𝑟 𝐴 = 4,4 + ; Tr B = 4,5+0,4+ =4,9+
𝑛 𝑛 𝑛

La banque A est plus avantageuse que la banque B ssi Tr A< 𝑇𝑟 𝐵 i.e n> 72
NB : SI n= 72 ⤄Tr A = Tr B
Si n< 72 ⤄ 𝑇𝑟 𝐴 > 𝑇𝑟 𝐵

V- EQUIVALENCE DES EFFETS


1. DEFINITION
a. Equivalence de deux effets

On a généralement recours à l’équivalence de deux effets lorsqu’un débiteur ne peut pas s’acquitter de
sa dette, à une certaine date et demande que l’échéance soit reportée plus tard.

Deux effets sont dits équivalents si leur valeur actuelle estimée à un même taux et à une même date
appelé date d’équivalence sont égale.

Soient deux effets, de valeur nominale, A et B ayant à couvrir 𝑛1 𝑒𝑡 𝑛2 jours, séparant les dates
d’échéances de ces deux effets à la date d’équivalence. La condition d’équivalence s’écrit comme
suit :

𝐴×𝑛 1 𝐵×𝑛 2
A− =𝐵−
𝐷 𝐷
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

RQ :

1. On ne négocie que les effets non échus i.e. qui n’ont pas atteint la date d’échéance.
2. Pour que l’équivalence soit possible, il faut que l’échéance de l’effet ayant la plus forte valeur
nominale, soit la plus tardive possible.
3. Si A=B alors 𝑛1 = 𝑛2 pour que l’équivalence soit vérifiée
4. Deux effets dz valeur nominales différentes et d’échéance différentes ne peuvent être
équivalents qu’à une seule date.
5. Considérer la date d’échéance du 1er effet (plus courte) comme date d’équivalence, si cette
date n’est pas précisée dans l’exercice.
b. Problèmes types concernent l’équivalence de deux effets

On peut avoir à calculer n, la date d’équivalence, 𝒏𝟏 𝑒𝑡 𝒏𝟐 les échéances des effets, A et B les valeurs
nominales des effets, D ou t le taux.

c. Equivalence d’un effet et plusieurs autres

Un effet est équivalent à plusieurs autres (somme) si, escompté au même taux, à une même date, dans
un même système d’escompte, la valeur actuelle de l’effet unique est égale à la somme des valeurs
actuelles des autres effets.

Soit A, un effet unique échéant dans n jours et K effets échéant dans 𝑛1 , 𝑛2 , 𝑛3 … . 𝑛𝑘 jours, de valeurs
nominales𝐴1 , 𝐴 2 , 𝐴 3 ,… , 𝐴 𝑘 . La date d’équivalence s’exprime par :

𝐴𝑖 ×𝑛 𝑖 𝐴1 ×𝑛 1 𝐴2×𝑛 2 𝐴3 ×𝑛 3 𝐴4 ×𝑛 4 𝐴𝑘 ×𝑛 𝑘
A= 𝐴 𝑖 − = 𝐴1 − + 𝐴2 − + 𝐴3 − + 𝐴4 − + ⋯ + 𝐴𝑘 −
𝐷 𝐷 𝐷 𝐷 𝐷 𝐷

La date d’échéance de l’effet unique est appelé échéance commune. Dans le cas particulier où la
valeur nominale de l’effet unique est égale à la somme des valeurs nominale des autres effets. On parle
d’échéance moyenne .

En effet, si A= 𝐴1 + 𝐴 2 + 𝐴 3 + ⋯ + 𝐴 𝑘 alors A n = 𝐴1 × 𝑛1 + 𝐴 2 × 𝑛2 + 𝐴 3 × 𝑛3 + ⋯ + 𝐴 𝑘 × 𝑛𝑘 et
𝑘
𝑖 =1 𝐴𝑖 𝑛 𝑖
l’échéance moyenne n= 𝑘
𝑖 =1 𝐴𝑖

d. Equivalence de deux groupes d’effets

Deux groupes d’effets sont équivalents si escomptés au même taux, dans un même système
d’escompte, un jour donné la somme des valeurs actuelle du 1 er groupe est égale à la somme des
valeurs actuelles du 2è me groupe d’effet.

Soient deux groupes à savoir :


MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

1er groupe : 𝐴1 , 𝐴 2 , 𝐴 3 ,… , 𝐴 𝑘 échéant 𝑛1 , 𝑛2 , 𝑛3 … . 𝑛𝑘 jours

2è me groupe : 𝐴′1 , 𝐴′2 , 𝐴′3 ,… , 𝐴′𝑘 échéant 𝑛′1 , 𝑛′2 , 𝑛′3 … . 𝑛′𝑘 jours

L’équivalence se traduit par :

𝐴 1 × 𝑛1 𝐴 × 𝑛2 𝐴 × 𝑛3 𝐴 × 𝑛4 𝐴 × 𝑛𝑘
𝐴1 − + 𝐴2 − 2 + 𝐴3 − 3 + 𝐴4 − 4 + ⋯ + 𝐴𝑘 − 𝑘
𝐷 𝐷 𝐷 𝐷 𝐷
𝐴′1 × 𝑛′1 𝐴′ × 𝑛′2 𝐴′ × 𝑛′3 𝐴′ × 𝑛′4 𝐴′ × 𝑛′𝑘
= 𝐴′1 − + 𝐴′2 – 2 + 𝐴′3 − 3 + 𝐴′4 − 4 + ⋯ + 𝐴′𝑘 – 𝑘
𝐷 𝐷 𝐷 𝐷 𝐷

2. APPLICATIONS
a. Cas de deux effets

Calculer la date d’équivalence des deux effets suivants au taux de 9%:

2000000 échéant le 21/05/N


2100000 échéant le 27/11/N

SOLUTION

1er effet 2è me effet

11/05/N 21/05/N 27/11/N

X 190 jours

Décompte : 21/05/N au 27/11/N = 190 jours

2000000 ×𝑥 ×9 2100000 ×(𝑥 +190)×9


2000000 − = 2100000 − ⤄ x=10 jours
36000 36000

D’où la date d’équivalence est le 11/05/N i.e. 21-10=11

b. Cas d’un effet et plusieurs autres


 Calcul de la valeur nominale C

Un commerçant accepte 3 effets en remplacement de ses dettes :

1er 224000 Au 31/05/N


2è me 236000 Au 30/06/N
ième
3 640000 Au 30/07/N
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

S’il désire le 1er /05/N remplacer ces trois effets par un effet unique, le 20/01/N. qu’elle est la valeur
nominale C de cet effet unique au taux de 6%.

 Calcul de l’échéance de l’effet unique


1. Exo 1

Un commerçant tire sur un débiteur pour le compte de son solde 3 effets :

1 2100000 Echéant 15/06/N


2 3000000 Echéant 30/06/N
3 4500000 Echéant 31/07/N
Quelle est l’échéance d’un effet unique de valeur nominale 9600000 remplaçant ces trois effets.

2. Exo 2

On se propose de remplacer les effets suivants :

1 3000000 Au 30/04
2 500000 Au 31/05
3 600000 Au 30/06

Pour un effet unique de valeur nominale C=1390000, si le remplacement s’est effectué le 20 mars.
Quelle est l’échéance de l’effet unique au taux de 6%.
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

CHAPITRE V : LES INDICES DE PRIX


I- NOTION DE PRIX
a- Définition

Le prix d’un bien ou d’un service est l’expression monétaire de sa valeur d’échange. C’est la
quantité d’argent que l’on doit débourser pour obtenir un bien.

b- Les différents types de prix

On distingue :

 Le prix relatif qui est le prix d’un bien exprimé en fonction du prix d’un autre bien ;
 Le prix réel est le rapport entre le prix nominal et le revenu (niveau général des prix) ;
 Le prix nominal ou prix courant, c’est un prix exprimé en monnaie courante (monnaie
nationale) ;
 Le prix naturel qui est le rapport d’échange entre deux biens sans intervention de la
monnaie (troc) ;
 Le prix absolu est quant à lui un prix qui ne vari pas

II- LA NOTION D’INDICE DE PRIX


a- Définition

L’indice de prix est le rapport du prix de la période courante sur le prix de la période de base
ou de référence multiplié par 100.

Il permet de comparer l’évolution du niveau des prix entre la période de base et la période
courante ou actuelle :

 Si 𝐼𝑡 > 100 𝑜𝑢 1 les prix ont augmenté entre l’époque 0 et l’époque t ;


0
 𝐼𝑡 = 100 𝑜𝑢 1 les prix n’ont pas changé, ils sont restés stables ;
0
 𝐼𝑡 < 100 𝑜𝑢 1 les prix ont baissé entre l’époque 0 et l’époque t.
0

b- Les indices simples ou élémentaires

L’indice est simple quant il concerne le prix d’un seul produit.

𝑃𝑡
𝐼𝑡 = × 100
0 𝑃0

EX : en 2004, le prix d’un paquet de sucre était de 550 F ; en 2007, le paquet de sucre est de
750 F. calculer l’indice de prix du paquet de sucre en 2007 base 100 ; en 2004.

SOLUTION
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

𝟕𝟓𝟎
𝑰𝟐𝟎𝟎𝟕 = 𝟓𝟓𝟎 × 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏𝟑𝟔, 𝟑𝟔 Il y a augmentation du prix du paquet de sucre entre
𝟐𝟎𝟎𝟒
2004 et 2007 de 36,36%

c- Les indices synthétiques ou agrégés

Les indices de prix sont synthétiques quant ils concernent plusieurs produits à la fois. Ils sont
obtenus en faisant une moyenne arithmétique des indices simples.

Supposons un panier de biens (poulets, pangolin, bœufs, chèvres) désignons par 𝐼1 l’indice
de prix du poulet, 𝐼2 pour le pangolin, 𝐼3 pour le bœuf, 𝐼4 pour les chèvres. Supposons que
le poids N de chaque produit dans le panier est de 𝑛1 pour le poulet, 𝑛2 pour le pangolin, 𝑛3
pour le bœuf et 𝑛4 pour les chèvres.

 Si toutes ses viandes ont le même volume, l’indice de prix synthétique simple de ce
panier de viande est le suivant :

𝐼1 +𝐼2 +𝐼3 +𝐼4


𝐼𝑡 =
0 4

 Si les poids sont différents, on calcule l’indice de prix pondéré :


𝑛 𝐼 +𝑛 𝐼 +𝑛 𝐼 +𝑛 𝐼
𝐼𝑡 = 1 1 2 2 3 3 4 4
0 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4

EX 1 : considérons 3 produits A, B et C pour lesquels les prix sont donnés dans le


tableau ci-dessous entre 2005 et 2007
Produits 2005 2007
A 42 40
B 75 83
C 125 124

En supposant que ses biens ont la même importance dans le panier ; calculer l’indice
de prix de ce panier en 2007 Base 100 en 2005.
Solution :

𝐼1 +𝐼2 +𝐼3
𝐼2007 = × 100
2005 3
A.N.
40 83 124
+ +
𝐼2007 = 42 75 125
× 100 = 101,70 soit une augmentation globale de 1,70% en moyenne.
2005 3

EX 2: Reprendre le même exercice en supposant que les coefficients de pondération


sont respectivement 0,3 ; 0,55 ; 0,15. Calculer l’indice en considérant l’année 2005
comme époque de référence.
Solution :
MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

𝑛 1 𝐼1 +𝑛 2 𝐼2 +𝑛 3 𝐼3
𝐼𝑡 =
0 𝑛 1 +𝑛 2 +𝑛 3
0,95×0,3 + 1,11×0,55 +(0,992×0,15)
𝐼2007 = ×100 = 104,43
2005 0,3+0,55+0,15
Soit une augmentation globale de 4,43%

EX 3: Soient 3 produits A, B et C et leurs prix respectifs en 2004 et 2005


Produits 2004 2005
A 19 30
B 22 15
C 25 40

En supposant que les quantités vendus sont 42, 12 et 16. Calculez l’indice de prix en 2004
base 100 en 2005

d- Indices de Paasche et Laspeyres

Désignons par 0 et par 1 la période de base et la période courante.

Soient 𝑞𝑕0 et 𝑞𝑕1 la quantité de bien h consommée respectivement à la période 0 et 1(h=1,


2, 3,4….n)

On note 𝑃𝑕0 et 𝑃𝑕1 Le prix du bien h respectivement à la période 0 et 1 .

L’indice de Laspeyres est donnée par :

𝑃11 𝑞10 + 𝑃21 𝑞20 + 𝑃31 𝑞30 + ⋯ + 𝑃𝑕1 𝑞𝑕0


𝑰𝑳 =
𝑃10 𝑞10 + 𝑃20 𝑞20 + 𝑃30 𝑞30 + ⋯ + 𝑃𝑕0 𝑞𝑕0

𝑃𝑕1 𝑞0𝑕
𝑰𝑳 =
𝑃𝑕0 𝑞𝑕0

Cet indice mesure la variation de coût des vecteurs de consommation ( 𝑞10 , 𝑞20 , 𝑞30 , 𝑞40 …𝑞𝑕0)
acheté par les consommateurs pendant la période de base.

L’indice de Paasche est de donné comme suit :

𝒒𝟏𝟏 𝑷𝟏𝟏 + 𝒒𝟏𝟐 𝑷𝟏𝟐 + 𝒒𝟏𝟑 𝑷𝟏𝟑+ ⋯ + 𝒒𝟏𝒉 𝑷𝟏𝒉


𝑰𝑷 =
𝑷𝟎𝟏 𝒒𝟏𝟏 + 𝑷𝟎𝟐 𝒒𝟏𝟐 + 𝑷𝟎𝟑 𝒒𝟏𝟑 + ⋯ + 𝑷𝟎𝒉 𝒒𝟏𝒉

𝒒𝟏𝒉 𝑷𝟏𝒉
𝑰𝑷 =
𝑷𝟎𝒉 𝒒𝟏𝒉

Cet indice mesure la variation du coût du vecteur de consommation (𝑞11 , 𝑞21 , 𝑞31 …𝑞𝑕1) acheté
par les consommateurs pendant la période courante.

Indice de valeur globale


MATHEMATIQUES FINANCIERES PREMIERE

𝑷𝟏𝒉 𝒒𝟏𝒉
IVG=
𝑷𝟎𝒉 𝒒𝟎𝒉

Il mesure la variation de la dépense totale (dépense=prix× 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é)

L’indice de FISHER IRVING

C’est la moyenne géométrique simple des indices de Laspeyes et de Paasche

𝐹𝑡 = 𝐿 𝑡 𝑃𝑡
0 0 0

Vous aimerez peut-être aussi