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PARTIES CONTENUS
COMPTABILITE
DE GESTION : 1. Objectifs et caractéristiques
GENERALITES 2. Notions de coûts et forme de CAE
3. Relation Comptabilité Générale et Comptabilité Analytique
Coûts variables
PARTIE II :
1. Principes de la méthode
METHODE DE
2. Compte de résultat différentiel
COÛTS PARTIELS
3. Reconnaître les charges variables des charges fixes
4. Représentation graphique des charges
Seuil de rentabilité
1. Principe du raisonnement
2. Calcul du seuil de rentabilité et représentation graphique
3. Date d’atteinte du seuil de rentabilité
4. Marges de rentabilité
Travaux Dirigés
1. Principe de la méthode
PARTIE III : 2. Mise en place de méthode
METHODE Travaux Dirigés
D’IMPUTATION
RATIONNELLE
PARTIE IV : 1. Principe de la méthode
METHODE DU 2. Notion de coût marginal
COÛT 3. Composantes du CM
MARGINAL 4. Aspect mathématique du CM
5. Optimum technique
6. Coût marginal et profit
7. Politique de prix différentiels
Tavaux Dirigés
PARTIE V : COÛT GENERALITES SUR LES COUTS PREETABLE ................ Erreur ! Signet non défin
PREETABLIS ELABORATION DES COUTS PREETABLIS ................... Erreur ! Signet non défin
LE CALCUL DES ECARTS............................................ Erreur ! Signet non défin
INTERET DE LA METHODE DES COUTS PREETABLIS ... Erreur ! Signet non défin
Tavaux Dirigés
GENERALITES
DEFINITION
LES OBJECTIFS
Informer
L’un des tous premiers rôles de la comptabilité de gestion est d’informer les
responsables sur les coûts des différentes fonctions qui structurent l’entreprise et le
coût des produits qu’elle fabrique ou commercialise, afin d’en estimer la
rentabilité. Elle influence ainsi directement le comportement des dirigeants et
responsables. Elle permet également de déterminer les bases d’évaluation de
certains éléments du bilan de l’entreprise dont la comptabilité générale a besoin.
Prévoir
La prévision est essentielle au pilotage de l’entreprise. Elle se fonde sur
l’établissement de budgets et permet d’anticiper les besoins nécessaires en
trésorerie et la rentabilité prévisionnelle des produits ou services offerts par
l’entreprise. La comptabilité de gestion doit également permettre l’anticipation des
conséquences sur les coûts que peuvent avoir des choix de conception d’un
produit et ainsi aider les dirigeants dans la prise de décision.
Contrôler
La notion de contrôle est retenue au sens strict du terme. Il s’agit de contrôler la
réalisation des plans et des budgets, par comparaison avec les prévisions. Les
écarts constatés entraineront des actions correctives.
Expliquer
La comptabilité de gestion permettra d’expliquer sur le fond les écarts constatés
entre les prévisions et les réalisations, pourquoi tel ou tel produit n’est pas
rentable ? Ou quelles sont les causes de l’échec ou de la réussite d’un projet ? …..
Ce travail fait appel aux capacités d’interprétation, de raisonnement et à
l’expérience du contrôleur
Un coût s’applique à toute chose désignée, par laquelle il est jugé utile d’attribuer
des charges et de les totaliser.
Par exemple l’objet de coût peut être un produit, un projet, une activité. Un coût
se détermine par l’accumulation de charges significatives sur un produit ou tout
autres objets de coûts. Plusieurs coûts peuvent être calculer selon les différentes
phases d’élaboration de l’objet de coût.
Par exemple :
- Après la phase d’approvisionnement, on peut calculer le coût d’achat
- Après la phase de production, on peut calculer le coût de production
- Après la phase de distribution, on peut calculer le coût de distribution
Les données introduites en comptabilité de gestion proviennent notamment de la
comptabilité générale.
Un coût est défini comme la somme des charges relatives à un élément défini au
sein d’un réseau comptable. Le choix des coûts à calculer se fait en fonction des
activités de l’entreprise, de sa structure ; de ses objectifs de gestion et de pilotage.
Un coût se caractérise par trois éléments :
Son champ d’application
Son contenu
Et le moment du calcul des coûts
1. Le Champ d’Application
Les coûts sont calculés selon les objectifs recherchés du gestionnaire. Pour une
période déterminée, le coût peut être calculé en incorporant soit toute les charges
de la comptabilité générale sans ajustement, on parle de coût complet
traditionnel ; ou toutes les charges de la comptabilité générale avec ajustement, on
parle de coût complet économique.
Soit une partie des charges de la comptabilité générale en prenant en compte seul
les charges qui varies avec la production, on parle de Coût variable ou une partie
des charges de la comptabilité générale en prenant en compte, les charges variables
et fixes propres aux produits calculées directement : on parle de Coût direct ; ou
une partie des charges de la comptabilité générale en prenant en compte les
charges directes variables et fixes et les charges indirectes : on parle de Coût
spécifique.
Les coûts sont déterminés soit postérieurement aux faits qui les ont engendrés, on
parle de Coût constaté, réel ou Historique.
Les coûts sont déterminés soit antérieurement aux faits qui les ont engendrés, on
parle de Coût standard ou Coût prévisionnel.
Construire un coût c’est effectué un regroupement des charges autour d’un critère
pertinent qui permet de répondre aux interrogations du décideur et/ou du
manager.
CHAPITRE I : LE TRAITEMENT DES CHARGES EN
COMPTABILITE GENERALE
Pour atteindre son objectif suprême de calcul des coûts de revient, la comptabilité
analytique reprend l’ensemble des charges enregistrées par la comptabilité
générale, toutefois cette dernière apparaît dans le cadre législatif et fiscal ce qui
n’est pas toujours logique. Pour la comptabilité analytique, il est ainsi
indispensable de retraiter les charges saisies en comptabilité générale afin de les
adaptées aux besoins de la comptabilité analytique pour réaliser ses objectifs.
La comptabilité de gestion s’appuie sur les informations extraites de la
comptabilité générale. Cependant la comptabilité intègre des éléments de droit
commerciale et de droit fiscal alors que la comptabilité de gestion est établie dans
une finalité exclusivement d’aide de décision.
Il faut donc déterminer parmi les charges de la comptabilité générale celles qui
sont incorporées dans la comptabilité de gestion.
Dans un souci de pertinence, la comptabilité de gestion ne travaille pas
exactement sur les mêmes charges de la comptabilité générale.
Charges non incorporables et les charges incorporables:
Exemple 2 : M. Bado gère une pizzeria à sa propriété, toutes les taches de gestion
sont à sa responsabilité, sa femme s’occupe de la gestion de la cuisine, son frère
assure la livraison à domicile, sans oublié la présence de deux serveurs salariés.
Dans une pizzeria concurrente du quartier, les rémunérations sont les suivantes :
Le gérant : 550 000 comme salaire
Le chef cuisinier : 350 000
Le serveur : 220 000
Le livreur à domicile : 200 000
TAF : calculer le montant des charges supplétives à incorporées aux charges de la
compta analytique
Réponse : pour comparer la rentabilité des 2 pizzerias, on va supposer que M.
BADO, son frère et sa femme sont des salariés. Ainsi le montant de la charge
supplétive sera 550 000 + 350 000 + 200 000 = 1 100 000
APPLICATION
Résolution
CCA
CCA
CNI CS CCA
CCG
Charges Charges
indirectes directes
Centres
d’analyse
Coût de revient
CHAPITRE III : DECOUPAGE DE L’ENTREPRISE EN
CENTRES D’ANALYSE
Exemple :
Un chef comptable de l’entreprise KOUMALIN hésite entre deux unités d’œuvre
pour mesurer l’activité du centre de production 1 :
- L’heure de marche machine HMM
- L’heure de main d’œuvre direct HMOD
Mois 1 2 3 4 5 6
Coût du 10600 5900 9200 13700 14900 12600
centre
Nbre 1700 900 1150 2040 2060 2020
HMM
Nbre 1600 920 1540 2290 2470 2100
HMOD
Indications :
Il s’agit de calculer le coefficient de corrélation entre le coût du centre et les
différentes unités d’œuvres. L’UO ayant la plus forte corrélation avec le coût du
centre sera retenu.
Posons
CAS1
Soit x le coût du centre et y le nombre d’heure machine
CAS 2
Soit x le coût du centre et y le nombre d’heure main d’Œuvre directe
Calculez le r ( coeff de corrélation) dans les deux cas et comparez
Les Centres Principaux sont des centres qui fonctionnent au profit des coûts, ils ont
un lien direct avec le cycle d’exploitation de l’entreprise. Exemple : Le centre
Approvisionnement, le centre production, Le centre distribution.
Les Centres Auxiliaires sont des centres qui fonctionnent au profit des centres
principaux, ils n’ont pas de lien direct avec le cycle d’exploitation de l’entreprise.
Ce sont des centres d’analyse dont les coûts sont imputés à d’autres centres
auxiliaires et/ou principaux. Exemple : Centre d’entretien, centre gestion du
personnel, Centre gestion du matériel, Centre Prestation Connexe.
- La Répartition des charges indirectes : Le calcul de répartition des charges
indirectes se présente sous la forme d’un tableau à double entrée :
En ligne : les charges indirectes par nature à repartir
En colonne : Les centres d’analyse auxiliaires, principaux.
Le travail de répartition s’effectue en deux étapes :
Première étape : la répartition primaire : Le montant des charges à repartir est étalé
dans les centres auxiliaires et principaux d’après des clés de répartition exprimées
le plus souvent en pourcentage. La répartition primaire permet de calculer le coût
de chaque centre auxiliaire et principal.
Deuxième étape : la Répartition Secondaire : Dans cette étape, les centres auxiliaires
sont répartis dans les centres principaux. Certains centres auxiliaires peuvent
fournir des prestations à d’autres centres auxiliaires soit sans réciprocité, soit avec
réciprocité.
Le coût total de chaque centre principal est égal au total de la répartition primaire
augmenté de la quote-part reçue du ou des centres auxiliaires. Une fois la
répartition secondaire effectuée, le total des charges indirectes est réparti dans les
centres principaux, les centres auxiliaires sont donc à zéro.
Lorsque la répartition secondaire concerne d’autres centres auxiliaires, deux
situations peuvent se présentées :
Première situation : Le transfert en escalier : Le coût constaté de chaque centre à un
certain niveau de calcul est transféré aux suivants sans réciprocité.
Deuxième situation : Prestation croisée ou réciproque : Les centres auxiliaires se
fournissent réciproquement des prestations. Il est nécessaire d’effectuer un calcul
préalable à la répartition secondaire pour déterminer selon une méthode
algébrique le total de charge centre auxiliaire à répartir.
APPLICATION
L’analyse des charges indirectes de l’entreprise Aly donne les éléments suivants
Charges Indirectes Totaux Entretien Administr Approvisi Producti Distributi
ation onnement on on
Travail à Faire :
1. Calculer les totaux primaires
2. Calculer les totaux secondaires dans les deux hypothèses
3. Calculer les coûts d’unité d’œuvre en tenant compte des informations
suivantes :
Calculs Annexes
Soit X le nouveau montant Entretien
Soit Y le nouveau montant Administration
X= 550 000 + 10% Y
Y= 600 000+5% X
X=550 000 + 0.1(600 000+0.05X)
X= 550 000 + 60 000 + 0.005X
0.995X= 610 000
X= 610 000/0.995
X=
613600
Y= 065
000 + 0.05(613 065)
Y= 630 653
Les coûts des centres d’analyse principaux sont imputés aux coûts des produits ou
des objets de coûts au moyen d’unité de mesure physique ou monétaire de
l’activité du centre.
Les unités d’œuvre sont des unités de mesure de l’activité des centres d’analyse.
Elles permettent :
De Fractionner le coût du centre d’analyse et d’obtenir un coût par unité
d’œuvre
Permettre d’imputer une fraction du coût d’un centre à partir du nombre
d’unité d’œuvre consommée pour la fabrication de ce produit
Les unités d’œuvre couramment utilisées sont :
L’heure de main d’œuvre direct
L’heure machine
Unité de poids, de volume, de surface, de longueur, de kilogramme de
matière consommé
Le nombre de produits fabriqués
Le calcul du cout de l’unité d’œuvre
Le coût de l’unité d’œuvre ou le taux de frais d’un centre est le résultat du rapport
entre coût total de ce centre pour une période et le nombre d’unité de mesures
fourni par le centre de la même période.
Les calculs sont effectués dans le tableau de répartition des charges indirectes.
Formules :
CUO = Coût total du centre principal / Le nombre d’unité d’œuvre
Le taux de Frais = Coût total du centre principal / La valeur de l’assiette de frais
NB : Pour les centres opérationnels, on détermine le CUO et pour les centres de
structures, on détermine les taux de frais.
Frais résiduels = Nombre d’UO * Coût de l’UO – Total secondaire
Le coût d’achat représente tout ce qu’ont coûté les marchandises, les matières
mises en stock jusqu’au moment où cette mise en stock est réalisée.
Il comprend le prix d’achat net des réductions commerciales et des escomptes de
règlement Hors taxe majoré des autres frais d’approvisionnement engagés pour
acheminer les biens achetés dans l’état où il se trouve jusqu’à leur entrée en stock.
Les frais de stockage en sont généralement exclus sauf dans le cas où la
durée de stockage a pour effet d’augmenter la valeur du stock (Par exemple le vin,
les alcools, etc…)
Formule :
Charges directes d’achat = Prix d’achat net Hors taxe + Autres charges directes
d’approvisionnement
Charges indirectes d’achat = Coût d’unité ou Taux de frais de chaque centre d’approvisionnement *
Nombre d’unité d’œuvre ou Part de l’assiette de frais utilisé
La Composition du Coût de Production
Charges directes de production = Coût d’achat des matières premières et fourniture consommées
(Sorties du stock permanent) + le coût de production des produits intermédiaires utilisés + Autres
charges directes de production
Charges indirectes de production = Coût d’unité d’œuvre ou taux de frais de chaque centre de
production * Nombre d’unité d’œuvre ou Part de l’assiette des frais utilisés pour chaque produit ou
service
Charges directes de distribution = Emballages perdus, consommés pour la livraison des produits +
Autres charges directes de distribution
Charges indirectes de distribution = Coût d’unité d’œuvre ou taux de frais de chaque centre de
distribution * Nombre d’unité d’œuvre ou Part de l’assiette des frais utilisés
La Composition du Coût de Revient
Coût de revient pour une entreprise commerciale = Coût d’achat des marchandise vendues (Sortie
permanente) + Coût de distribution + Autres coûts Hors Production
Coût de revient pour une entreprise de production = Coût de production des produits vendus
(Sorties de stock permanent) + Coût de distribution + Autres coûts Hors Production
Le Résultat Analytique
L’un des objectifs essentiels de la méthode des coûts complets est de dégager un
résultat analytique par objet de coût (Produit, service, activité)
L’entreprise peut calculer au tant de résultat analytique que de coût de
revient correspondant. Le résultat analytique d’un objet de coût est égal à la
différence entre son prix de vente et son coût de revient
L’évaluation des entrées se fait au coût d’achat pour les matières premières ou
produits achetés à l’extérieur et au coût de production pour les produits fabriqués.
Les entrées successives des matières premières et de produits en stock à des valeurs
et à des périodes souvent différentes posent quelques difficultés d’évaluation des
sorties. A ce titre, Le Syscoa préconise deux méthodes : La méthode du coût moyen
unitaire pondéré (CMUP) et Les méthodes dites d’épuisement des lots.
APPLICATION
TAF :
Valoriser les sorties de stock par les deux méthodes
Résolution
* Coût moyen unitaire en fin de période
ENTREES SORTIES EXISTANTS
Date Libellé
Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt
01/02 Stock initial 200 120 24 000
02/02 Sortie n°1 150 114 17 100 50 - 6 900
05/02 Entrée 250 100 25 000 300 - 31 900
07/02 Entrée 300 105 31 500 600 63 400
25/02 Sorties n°2 400 114 45 600 200 - 17 800
27/02 Entrée 150 150 22 500 150 - 40 300
Le principal reproche fait à cette méthode provient du fait qu’il faut attendre à la
fin de la période de référence pour valoriser les sorties de stock ce qui est en
contradiction avec le principe de l’inventaire permanent
Application
Reprendre le cas de l’entreprise OKOU
ENTREES SORTIES EXISTANTS
Date Libellé
Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt
01/02 Stock initial 200 120 24 000 200 120 24 000
02/02 Sortie n°1 150 120 50 120 6 000
05/02 Entrée 250 100 25 000 50 120 6 000
250 100 25 000
07/02 Entrée 300 105 31 500 50 120 6 000
250 100 25 000
300 105 31 500
25/02 Sorties n°2 50 120 6 000 200 105 21 000
250 100 25 000
100 105 10 500
27/02 Entrée 150 150 22 500 200 105 21 000
150 150 22 500
- Dernière entrée –Premier Sortie : Elle consiste à évaluer les sorties au coût
des entrées les plus récentes jusqu’à leur épuisement total. Le stock final
sera évalué au coût des entrées les plus anciennes.
Application
Reprendre le cas de l’entreprise OKOU
ENTREES SORTIES EXISTANTS
Date Libellé
Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt
01/02 Stock 200 120 24 200 120 24 000
initial 000
02/02 Sortie n°1 150 120 18 000 50 120 6 000
05/02 Entrée 250 100 25 50 120 6 000
000 100
250 25 000
07/02 Entrée 300 105 31 50 120 6 000
500
250 100 25 000
300 105 31 500
25/02 Sorties 300 105 31 500 50 120 6 000
n°2
100 100 10 000 150 100 15 000
27/02 Entrée 150 150 22 50 120 6 000
500
150 100 15 000
150 150 22 500
Travaux Dirigés
Résolution
* Coût d’achat
Acier Ordinaire Acier Spécial
Eléments
QTE P.U. MT QTE P.U. MT
Prix d’achat
7 000 15 105 000 2 000 20 40 000
Charges
7 000 5 35 000 2 000 5 10 000
indirectes
Coût d’achat 7 000 20 140 000 2 000 25 50 000
* Inventaire permanent des Matières Premières
Acier Ordinaire Acier Spécial
Eléments
QTE P.U. MT QTE P.U. MT
Stock initial 3 000 20 60 000 1 000 22 22 000
Entrée 7 000 20 140 000 2 000 25 50 000
Disponible 10 000 20 200 000 3 000 24 72 000
Sorties 8 000 20 160 000 1 500 24 36 000
Stock final 2 000 40 000 1 500 36 000
* Coût de production
P1 P2
Eléments
QTE P.U. MT QTE P.U. MT
Aciers ordinaires consommés 5 000 20 100 000 3 000 20 6 000
Aciers Spéciaux consommés 500 24 12 000 1 000 24 24 000
Main d’œuvre 1 100 50 55 000 900 50 45 000
Charges indirectes 1 100 45 49 500 900 45 40 500
P1 P2
Eléments
QTE P.U. MT QTE P.U. MT
Stock initial 5 000 56 920 3 000 57 705
Entrée 17 320 216 500 8 475 169 500
Disponible 22 320 12.25 273 420 11 475 19.8 227 205
Sorties 15 000 12.25 183 750 9 000 19.8 178 200
Stock final 7 320 89 670 2 475 19.8 49 005
* Coût de revient
P1 P2
Eléments
QTE P.U. MT QTE P.U. MT
Coût de X°
15 000 183 750 9 000 178 200
Commission
15 000 0.3 4 500 9 000 0.5 4 500
Charges
150 200 30 000 90 200 18 000
indirectes
Coût de revient 15 000 14.55 218 250 9 000 22.3 200 700
Chiffre d’affaires 15 000 15 225 000 9 000 25 225 000
Résultat
15 000 0.45 6 750 9 000 2.7 24 300
Analytique
Exemple :
L’entreprise YAO fabrique un produit fini P. A la fin du mois de novembre, Le
coût de production totale est de 1 850 000 F. Le traitement de la matière première
a donné des déchets. La valeur de réalisation de ces déchets est de 145 000 F. Les
frais de distribution et la marge bénéficiaire représentent respectivement 15% et
10% du prix de Vente
Travail à faire
Déterminer le coût de production du produit principal P
Résolution
Déterminons le coût de production du produit principal P
Chiffre d’affaire des déchets = 145 000
Marge Bénéficiaire = 145 000 * 10% = 14 500
Frais de distribution = 145 000 * 15% = 21 750
Coût de production = 145 000 – (14 500 + 21 750)
Coût de production = 108 750
Coût de revient = 108 750 + 21 750 = 130 500
Coût de production du produit principal = Coût de production total – Coût de
production des déchets
Coût de production du produit principal = 1 850 000 – 108 750 = 1 741 250
Les produits sont réutilisés ou retraités par
l’entreprise : Lors de la production leur valeur est
soustraite du coût de production du produit principal
dont ils proviennent. Lors de leur emploi, leur valeur est
ajoutée au coût de production du produit dans lequel ils
sont incorporés. La valeur des produits résiduels
réemployés ou réutilisés est déterminée d’après le prix
du marché ou forfaitairement, frais de distribution
déduits
Exemple :
La Fabrication d’un produit principal P a donné des déchets récupérables après
traitement. La quantité traitée est de 540 Kg et estimée à 63F le Kg. L’entreprise
YAO décide de vendre ses déchets au cours du marché : 85F le Kg. Les frais de
distribution représentent 10% du prix de vente.
Travail à faire
1. Calculer le coût exact de production du produit P sachant que les charges
totales de production de la période s’élèvent à 521 000 F.
2. L’attitude à tenir :
Si on devait réutiliser les déchets, on ajouterait le coût des déchets bruts
c’est-à-dire 7 290 au coût de production du produit P2 qui nécessite son
utilisation
Résolution
Calculons le coût de production du sous-produit P
- Les Encours : Il arrive qu’en fin de période des produits ne soient pas
entièrement achevés, ils leur restent à subir des étapes de fabrication pour
être considérés comme finis : Ce sont les encours.
Il y a eu utilisation de matières premières, de main d’œuvre directe et
de charges indirectes de production, il faut donc calculer le coût relatif à ces
unités non achevées et par rapport aux charges total de production de la
période déterminer le coût exact de production de produits finis.
Pour connaître le coût de production des produits finis, le coût de
production de la période doit être ajusté par :
o Les encours de début de période ou encours initiaux : Qui sont
achevés pendant la période considérée
o Les encours de fin de période ou encours finaux : Ils seront achevés
lors de la période suivante
Coût de production des produits finis pour la période N= Charges de la période N + Coût de
production de l’encours initial – Coût de production de l’encours final
Application 1 : Equivalence
La production réelle du mois d’octobre a été de 10 000 unités achevés et 1 000
unités en-cours.
Sachant que le coefficient d’équivalence est de ¾. Les charges de la période
s’élèvent à 61 250f déterminer la valeur réelle des encours de production
Résolution :
Déterminons la valeur réelle du cout de production :
Produits achevés : 10 000
Encours : 1 000
Coefficient : ¾
Calcul de l’équivalence des en-cours en produits achevés :
1 000 * ¾ = 750 produits achevés
Production totale : 10 000 + 750 =10 750 produits achevés.
Cout production unitaire = 61 250 / 10 750 = 5.69
Evaluation des en-cours = 750 * 5.96 = 4267.5
Application 2 : Forfaitairement
La Société SATEX a pour activité la production de costumes pour homme, elle
cherche à déterminer le cout de production d’un costume.
Les charges engagées au cours du mois février ont été de 164 462 F. l’encours
initial était de 110 costumes inachevés. La production du mois de février était de
718 costumes achevés et 80 encours. Le cout production d’un costume achevé se
compose ainsi :
Eléments Total
-Charges directes
Matières 143
MOD 95
-Charges indirectes
Atelier 1 8
Atelier 2 16
Travail à faire :
Evaluer l’encours initial, l’encours final ainsi que la production terminée.
Résolution :
- La valeur de l’encours initial
EI= 110 * (143*100%) + (95*80%) + (8*75%) + (16*20%)
EI = 25 102
- La valeur de l’encours final
EF = 80 * (143*60%) + (95*40%) + (8*25%) + (16*0%)
EF = 10 064
- La valeur de la production terminée
CP = Charges de la période + EI – EF
CP = 164 462 + 25 102 – 10 064
CP = 179 500
CP unitaire = 179 500 / 718 = 250 F / costume
CHAPITRE VI : LA CONCORDANCE DES RESULTATS
Application :
En fin de période, l’entreprise KONE fait apparaitre les informations suivantes :
Résultat du produit A : 23 000 (Perte)
Résultat du produit B : 30 500 (Bénéfice).
Les charges non incorporables s’élèvent à 15 000 f et les charges supplétives à
30 000 f.
IL existe un Malis d’inventaire de 2 150 f et le total secondaire dépasse les charges
incorporées de 430. Les produits exceptionnels s’élèvent à 6 500 f. Le résultat de la
comptabilité générale est de 26 420.
Travail à faire : Faire la concordance des résultats.
Débit Montant Crédit Montant
CNI 15 000 CS 30 000
Différence d’inventaire 2 150 Produits exceptionnels 6 500
(SFR<SFT) Solde : Report des différences
Frais résiduels < 0 430 de traitement comptable (
Solde : report de différences 18 920 Solde Débiteur)
de traitement comptable
(Solde créditeur)
Total 36 500 Total 36 500
Il existe trois catégories de charges en entreprises. Les charges variables, les charges
fixes et les charges semi-variables. Le problème avec la méthode des marges sur coût
variable sera de séparer la partie variable et la partie fixe, des charges semi-
variables.
Charges Fixes ou Charges de Structure : Ce sont des charges
indépendantes de la variation du volume d’activité sur une période
relativement courte. En d’autres termes, les charges fixes ne varie pas en
fonction de l’activité de l’entreprise.
Exemple : le loyer, l’amortissement, l’assurance, les salaires
mensuels
Représentation Graphique.
Soit :
X = Niveau d’activité
Y = Charge variable
Charges
Niveau
Charges
Y= b
Charges
Niveau
Application :
Travail à faire :
1. Déterminer les charges fixes et les charges variables et en déduire le coût
total par activité
2. Calculer les charges variables et fixes unitaires et en déduire le coût moyen
par niveau d’activité
3. Représenter graphiquement les charges
Résolution :
1. Déterminons les charges fixes et les charges variables et déduisons en le
coût total par activité
Charges
Niveau
Charges
y = a + b/x
Niveau
Charges fixes unitaires
Charges
y=b/x
Niveau
Application :
EXERCICE D’APPLICATION
Vous disposez des renseignements suivants relatifs à l’entreprise Kouakou
(entreprise de production). :
- Ventilation des charges variables
Eléments Entreprise Produits
A B C
Coût d’achat des matières 155 000 98 000 20 000 37000
consommées
750 000 480 000 120 000 150 000
Production
85 000 17 000 38 000 30 000
Distribution
Totaux 990 000 595 000 178 000 217 000
- Les charges fixes : charges fixes de production 380 000 ; charges fixes
de distribution 47 500 ; autres charges fixes 255 000
- Ventes de produits : ventes de produit A : 1 385 000 ; vente de produit
B : 375 000 ; vente de produit C : 495 000
- Stock initial de produit finis évaluer aux coûts variables : stock initial
du produit A : 120 000 ; stock initial du produit B : 15 000 ; stock initial
du produit C : 22 500
- Stock final de produit finis évaluer aux coûts variables : stock final du
produit A : 100 000 ; produit B : 18 000 ; produit C : 20 000
TAF :
1. Établir le compte de résultat différentiel de cette entreprise
2. Sachant que le résultat analytique du produit B est négatif, l’entreprise a-t-
elle intérêt à abandonner le produit B ?
REPONSES :
Eléments Pour Produits
l’entreprise
A B C
Chiffre d’affaires 2 255 000 1 385 000 375 000 495 000
Coût d’achat 155 000 98 000 20 000 37 000
variable des matières
consommées
M/CV d’achat 2 100 000 1 287 000 355 000 458 000
Charges variables de 750 000 480 000 120 000 150 000
production
∆ stock de PF 19 500 -(-20 000) -(+3 000) -(-2 500)
Coût variable de 924 500 598 000 137 000 189 500
production des
produits vendus
M/CV de 1 330 500 787 000 238 000 305 500
production
Charges de 85 000 17 000 38 000 30 000
distribution
Coût de revient 1 009 500 615 000 175 000 219 500
variable
M/CV totale 1 245 500 770 000 200 000 275 500
Marge en % 55,23% 55,59% 53,33% 55,65%
Charges fixes 682 500
Résultat 563 000
Résultat = M/CV total – charges fixes. Marge en % =
Qté du Seuil de Rentabilité = Coût fixe / M/CVu = Coût fixe / PVu – CVu
y=b
x x
SR
2ème Approche : Résultat = 0
Résultats
En abscisse : x = Résultat
En ordonnée : y = l’équation du résultat : M/CV – CF
3ème Approche : C.A = CV + CF
y1 ;y2
SR C.A
III. L’EVOLUTION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION
Application :
Août 0
Résolution :
R = M/CV – CF
R = TM/CV * CA – CF
R + CF = TM/CV * CA
CA = R + CF / TM/CV
CA = 450 000 + 1 000 000 / 0.4
CA = 3 625 000
M/CV = CF
Soit x = CA ; Y = ax
TM/CV = M/CV / CA M/CV = TM/CV x CA
y1 = 0.4x y2 = CF
C.A = CV + CF
Soit x le CA
y1 = x
y2 = ax + b
TM/CV = CA - CV / CA
TM/CV = x – CV / x
CV = (1-TM/CV) x
y2 = 0.6 x + 1 000 000
R=0
R = M/CV – CF
TM/CV = M/CV / CA
M/CV = TM/CV.CA
Soit x le CA
y = x.TM/CV
y = 0.4x – 1 000 000
Montant restant pour atteindre le SR = 2 500 000 – 2 300 000 = 200 000
450 000 30 Jrs
200 000 ?
200 000 * 30 /450 000 = 13.33 Jrs
La date du Seuil de rentabilité est le 13 novembre.
7. Calculons la marge de sécurité, l’indice de sécurité, l’indice de
prélèvement des charges fixes, le levier opérationnel et interprétez
IS = MS / Qté * 100
Q Q T
IP = CF / CA * 100
Plus la valeur de cet indice est faible et plus l’entreprise peut facilement
atteindre le seuil de rentabilité.
LO = 1/IS
MS = CA - SR
La marge de sécurité peut aussi être appréciée de manière relative, à travers l’indice
de sécurité.
b) L’indice de sécurité
Il est évident que plus cet indice sera élevé, c’est-à-dire proche de 1, plus il sera
difficile d’atteindre le seuil de rentabilité. Au-delà de 1, il vaut évidemment mieux
renoncer…
or
et de plus :
donc
d'où :
ou encore :
On note au passage que le calcul simplifié du levier opérationnel aboutit à un
rapport inverse de l’indice de sécurité. On pourra donc aisément retrouver l’un ou
l’autre en prenant l’inverse du chiffre calculé.
Marge sur coût variable de l’année N : 180 × 0,9 = 162 F. Le taux de marge est
de 90 % (les coûts variables représentent 10 %).
Marge sur coût variable de l’année N+1 : 180 – (18 × 0,9) = 163,80 F. Le taux de
marge est de : 163,80/180 = 91 %.
Indice de sécurité
On notera que le calcul peut s’effectuer directement à partir des quantités, puisque
le prix demeure uniformément de 180 F.
b. Levier d’exploitation
La conclusion que l’on peut tirer de ces différents calculs est de manière générale,
que le risque est nettement moins élevé la deuxième année que la première. En
particulier, la réactivité du résultat par rapport au chiffre d’affaires est
significativement plus faible en N+1, puisque le levier opérationnel est près de
deux fois moins élevé. Ces calculs seront utilement complétés par une mesure de la
dispersion du risque (cf. section 2, B. du présent chapitre).
A. Pour un produit
1. Calcul du résultat en fonction de la variabilité des charges
2. Calcul du seuil de rentabilité et du risque d’exploitation
3. Déterminer si une nouvelle commande est acceptable ou non
A. Pour un produit
1. Calcul du résultat en fonction de la variabilité des charges
Définitions
Mr. Noël élève et vend des cochons destinés à l'abattoir. Au Prix actuel, mr.
Noël vend le kilo de cochon à 1,40 € / kg. Il vend 60 cochons par mois. Chaque
cochon pèse en moyenne 150 kg. Les charges sont résumées dans le tableau ci-
dessous
Exemple : une entreprise produit 4 000 article p contre un coût total de 400 000
FCFA. Elle devrait produire 200 articles supplémentaires pour satisfaire une
commande. Le coût total des 4 200 articles s’élèverait à 440 000 FCFA. Calculer
le coût marginal des 200 articles et le coût marginal unitaire.
La relation entre le coût marginal et le coût moyen : le coût moyen CM est le coût
unitaire de production.
Exemple : CT = q3-2q2+6q alors CM = CT/Q
Il est intéressant de comparer l’évolution du coût marginal unitaire avec celle du
coût moyen unitaire et d’en déduire les relations suivantes :
Lorsque le coût marginal est inférieur au coût moyen, la production d’une
unité supplémentaire coute moins chère à l’entreprise que les unités déjà
produites ; l’entreprise est en phase de rendement croissant. La productivité
s’améliore. Le coût moyen diminue, elle peut produire davantage.
Lorsque le coût marginal devient supérieur au coût moyen, la production
d’une unité supplémentaire coute plus chère à l’entreprise que les unités
déjà produites. L’entreprise est en phase de rendement décroissant. La
productivité se dégrade, la structure est saturée, le coût moyen augmente
Lorsque le coût marginal est égal au coût moyen, ce dernier est à son
minimum.
L’OPTIMUM TECHNIQUE (OT) ET L’OPTIMUM
ECONOMIQUE (OE)
APPLICATION
L’entreprise KASTA vous communique les renseignements suivants : produit A
fabriqué par série de 500 prix de vente unique 80 FCFA.
Nombre d’unité Coût unitaire Coût total Coût marginal Coût marginal
moyen total unitaire
500 93 46 500 46 500 93
1 000 84 84 000 37 500 75
1 500 76 114 000 30 000 60
2 000 68 136 000 22 000 44
2 500 62 155 000 19 000 58
3 000 61 183 000 28 000 56
3 500 62 217 000 34 000 68
4 000 93 372 000 155 000 310
La plupart des méthodes des coûts exposées dans les chapitres précédents se
rattachent à des analyses de coûts historiques. Les coûts de la période précédente
(Coûts de revient, coûts fixes, coûts d’imputation, coûts directs…), ont
l’inconvénient de ne fournir au mieux qu’une simple base de mesure de l’évolution
des coûts de productivité./
On pense que l’efficacité dans la maitrise des coûts suppose que l’entreprise
puisse régulièrement et systématiquement comparer les résultats d’une période
à un référentiel. C’est seulement dans ces conditions que la performance réalisée
peut être évaluée. Plus riche est donc la référence à une norme de performance
traduisant les objectifs en termes d’activité, de productivité, de coûts et
d’utilisation des facteurs de production. Un coût préétabli (ou coût standard)
représente une telle base.
Présentation de la méthode des coûts préétablis
Différents sortes de coûts préétablis :
En réalité, il existe plusieurs sortes de coûts préétablis
Au sens strict, on distingue deux types de couts préétablis :
- Les coûts préétablis standards (ou coûts budgétés) se fondant sur des
normes,
- Les coûts dits préétablis (ou coûts moyens prévisionnels) n’ayant pas de
caractère normatif.
Les coûts préétablis sont des coûts approchés n’ayant pas de caractère normatif.
Pour établir ces coûts on peut se baser sur les coûts constatés de la période
précédente actualisés, les tarifs concurrentiels, ….
Lorsque les coûts préétablis sont obtenus à partir d’une analyse technico –
économique, on parle de coûts standards
La mise en œuvre des coûts préétablis a pour but essentiel de mettre en place les
éléments budgétaires du système de production ; le principe est donc une
confrontation périodique entre les normes préétablies et les réalisations pour
mettre en évidence des écarts qui doivent appeler des actions correctives. La
démarche d’élaboration des coûts préétablis conduit :
Au calcul du coût standard de production
Et à l’élaboration du budget flexible
Les coûts des matières sont évalués à partir des coûts d’achat. Les taux de la main-
d’œuvre comprennent la rémunération principale, les primes et les charges.
La détermination de ces deux normes permet la détermination du coût global
c’est-à-dire l’addition des coûts élémentaires
Principe de calcul
Le coût préétabli déterminé par référence à une activité de base souvent l’activité
normale, doit permettre :
- d’évaluer les charges directes : coût unitaire * consommation préétablis
- de calculer les charges indirectes : coût des différents centres
Exemple :
La société BOSSON à une production normale de 6000 articles pour un mois
d’activité de référence dans les conditions ci-après considérées comme normales :
- Matières premières : 12000 Kg à 3000 F
- Main-d’œuvre directe : 3000 Heures à 1500 F
- Centre atelier Préparation : 3000 heures-Ouvrier à 4500 F dont :
*4000F de frais fixes
*500 F de frais variables
- Centre montage : 1500 heures –machines à 7200 F dont :
* 5400 F de frais fixes
*1800 de frais variables
TA F : Etablir la fiche de coût unitaire standard et le budget global.
Solution :
- Fiche de coût unitaire standard
- Budget General
Les calculs sont effectués pour des niveaux d’activités normaux ; or, ceux-ci
risquent de varier pour des raisons internes (une panne, une grève …) ou des
motifs externes (conjoncture défavorable, difficultés d’approvisionnement...).
Il convient donc d’envisager diverses hypothèses d’activités : c’est le budget
flexible.
BF(An) = CVu*An + CF
Application:
TAF :
1. Etablir le budget de l’activité normale
2. Calculer le coût de l’unité d’œuvre et sa structure. Indiquer le coût
préétabli d’un article
3. Etablir le budget flexible pour l’activité comprise entre 1000 et 2500
heures machine par palier de 500 heures
SOLUTION :
Nature des charges Montant Total
Charges Variables 2 700 000
Charges du personnel 1 566 000
Services extérieurs 459 000
Fournitures électricité 270 000
Matières
consommables 405 000
Charges fixes 8 100 000
Amortissements 3 240 000
Charges de personnel 2 673 000
Entretien 891 000
Assurance 1 053 000
Impôts 243 000
TOTAL 10 800 000 10 800 000