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PARTIES CONTENUS
COMPTABILITE
DE GESTION 1. Objectifs et caractéristiques
: 2. Notions de coûts et forme de CAE
GENERALIT 3. Relation Comptabilité Générale et Comptabilité Analytique
ES
PARTIE I : 1. Détermination des charges de la comptabilité analytique
METHODE 2. Hiérarchisation et typologie des coûts
DES CENTRES 3. Les Charges par nature
D’ANALYSES 4. Centres auxiliaires et centres principaux
5. Répartition des charges indirectes dans les centres d’analyse
6. Calcul de l’unité d’œuvre
7. Calcul des coûts et résultats analytiques
8. Problèmes particuliers dans le calcul du coût de production
Travaux dirigés
DEFINITION
La comptabilité analytique calcule et analyse la valeur des flux internes dans l’entreprise. Elle doit
être adaptée à l’activité, à la structure fonctionnelle de l’entreprise et aux besoins des décideurs face
aux évolutions de l’environnement économique et technologique
La comptabilité analytique se propose d’obtenir des résultats par branche, par produit, par
service. Sa base se trouve en particulier dans les données de la comptabilité générale et ressort
de la
confrontation des produits et des charges relatives à chaque produit, service, activité.
Elle permet d’analyser la rentabilité des composantes de l’entreprise, de calculer les prix de
ventes, d’évaluer les actifs immobilisés produits par l’entreprise, de contrôler les mauvais résultats
en analysant les anomalies de gestions de façon à situer la responsabilité et rechercher les
modifications indispensables. C’est un outil d’aide à la décision.
LES OBJECTIFS
La C.A.GE a pour objectifs de calculer les coûts pertinents des différentes fonctions d’activités
ou processus assuré par l’entreprise en comprendre la structure pour mieux les maitriser.
La détermination des bases d’évaluation de certains éléments du bilan de l’entreprise (Stock,
Production immobilisé).
Elle permet d’expliquer les causes des coûts, les résultats des produits et autres objets de coût pour
les
comparés au prix de vente correspondant.
Elle permet d’étudier le comportement des charges par rapport au niveau d’activité de l’entreprise.
Elle permet d’établir les prévisions de charges et les produits courants ensuite d’interpréter les
écarts entre les éléments prévisionnels.
La C.A.GE constitue un outil de gestion fondamentale pour mesurer, apprécier et améliorer la
performance de l’entreprise. On distingue la comptabilité de Gestion historique qui a pour objectif
de déterminer l’impact réel constaté et de calculer les résultats
La comptabilité de gestion prévisionnelle qui a pour objectif de déterminer les coûts préétablis par
la comparaison et de déterminer les écarts.
COMPTABILITE
LA NOTION DE COÛT
Un coût s’applique à toute chose désignée, par laquelle il est jugé utile d’attribuer des charges et de
les totaliser.
Par exemple l’objet de coût peut être un produit, un projet, une activité. Un coût se détermine par
l’accumulation de charges significatives sur un produit ou tout autres objets de coûts. Plusieurs
coûts peuvent être calculer selon les différentes phases d’élaboration de l’objet de coût.
Par exemple :
- Après la phase d’approvisionnement, on peut calculer le coût d’achat
- Après la phase de production, on peut calculer le coût de production
- Après la phase de distribution, on peut calculer le coût de distribution
Les données introduites en comptabilité de gestion proviennent notamment de la
comptabilité générale.
Un coût est défini comme la somme des charges relatives à un élément défini au sein d’un
réseau comptable. Le choix des coûts à calculer se fait en fonction des activités de l’entreprise,
de sa structure ; de ses objectifs de gestion et de pilotage.
Un coût se caractérise par trois éléments :
Son champ d’application
Son contenu
Et le moment du calcul des coûts
1. Le Champ d’Application
Le calcul des coûts doit s’adapter à l’organisation de l’entreprise et à son activité. On peut calculer le
coût par :
Fonction (Achat, Production, Distribution)
Moyens d’exploitation (Atelier, Usine, Magasin)
Activité (Famille de produit)
Centre de responsabilité (Unité de production, Services)
Segment de marché (Région, Clientèle)
Canal de distribution
2. Son Contenu
Les coûts sont calculés dans le contenu pour une période déterminée en incorporant soit toute
les charges de la comptabilité générale sans ajustement, on parle de coût complet traditionnel ;
ou toutes les charges de la comptabilité générale avec ajustement, on parle de coût complet
économique.
Soit une partie des charges de la comptabilité générale en prenant en compte seul les charges qui
varies avec la production, on parle de Coût variable ou une partie des charges de la comptabilité
générale en prenant en compte, les charges variables et fixes propres aux produits calculées
directement : on parle de Coût direct ; ou une partie des charges de la comptabilité générale en
prenant en compte les charges directes variables et fixes et les charges indirectes : on parle de
Coût spécifique.
Les coûts sont déterminés soit postérieurement aux faits qui les ont engendrés, on parle de
Coût constaté, réel ou Historique.
Les coûts sont déterminés antérieurement aux faits qui les ont engendrés, on parle de Coût standard
ou Coût prévisionnel.
NB : A ne pas confondre le prix, le coût et la charge.
La comptabilité générale est une source d’information utile pour la gestion de toutes entités
(entreprise, association, organisme publique…). Elle est conçue dans une optique juridique,
elle permet d’établir la situation financière de l’entité à la fin d’un exercice.
Elle est normalisée selon, les règles du SYSCOA. Elle doit respecter certains principes. Elle
est obligatoire pour des impératifs de gestion et pour des raisons fiscales (2valuation de
résultat de l’exercice)
La comptabilité analytique est adaptée aux spécificités de chaque entité. Elle est conçue dans
une optique économique, elle permet d’évaluer des prévisions de coût par fonction, par produit et
par activité. Elle sert au calcul des marges et des résultats et à leurs analyses. Elle permet la
comparaison des prévisions aux réalisations et fait apparaitre des écarts. Elle est facultative.
COMPTABILITE
Le Calcul du résultat :
En comptabilité générale, le résultat se calcule de manière globale. Tandis qu’en
comptabilité analytique, le résultat peut se calculer par produit, par activité, par centre de
responsabilité, etc…
La Périodicité des Situations :
En comptabilité générale, le résultat est calculé sur un exercice qui est en général l’année
alors qu’en compatibilité Analytique il peut être calculé par mois, par année, par semestre…
L’horizon temporel :
Pendant que la comptabilité générale, se base sur les données passées, la
comptabilité analytique se base sur les données du présent et du futur.
Au regard de la loi :
La comptabilité générale est obligatoire tandis que la comptabilité analytique est facultative
Règles de traitement des informations :
La comptabilité générale est légale et rigide tandis que la comptabilité analytique est souple et
adaptée à l’entreprise.
Le mode de classement des charges :
En comptabilité générale, les charges sont classées par nature (exploitation, charges
financières…). En comptabilité Analytique les charges sont classées par destination
(achat, production, distribution)
Par la fiscalité indirecte :
En comptabilité générale, les montants sont calculés en tenant compte de la TVA alors qu’en
comptabilité analytique les montants sont donnés hors TVA.
Construire un coût c’est effectué un regroupement des charges autour d’un critère pertinent qui
permet de répondre aux interrogations du décideur et/ou du manager.
Inversement, certaines charges fictives non enregistrées en comptabilité générale peuvent être
incluses dans le calcul des coûts, on parle de Charges Supplétives.
Ces charges ne sont pas constatées généralement pour des raisons de règlementation comptable ou
fiscale. Elles sont pourtant incluses dans les coûts de comptabilité analytique car elles ont un sens
économique. Exemple : La rémunération de l’exploitant individuel, La rémunération des capitaux
propres (Constitue une charge au sens économique au même titre que la rémunération des
capitaux empruntés).
Les dotations aux amortissements et dépréciations peuvent être incorporées aux coûts sur des
bases économiques et non sur la base des règles fiscales et comptables. Exemple : Les dotations
aux amortissements calculées sur la base d’une durée fiscale.
Les dotations comptables de provisions répondent à des exigences juridiques et sont constatées
au moment du fait générateur.
Economiquement, elles peuvent concernées une période dépassant l’exercice. Exemple : La
garantie accordée sur deux ans pour la clientèle.
Les Charges Abonnées :
Certaines charges n’apparaissent pas dans la comptabilité générale d’une période car elles ont
une périodicité différente de celle du calcul des coûts. Exemple : Les primes d’assurance et les
impôts constatés annuellement et des coûts calculés mensuellement
Les charges de la comptabilité analytique se détermine donc ainsi :
CCA= CCG – CNI + CS ± LES AUTRES DIFFERENCES D’INCORPORATION
APPLICATION
Résolution
CS
TE : (18 000/12) ………… 1500 +2 500
RC : (150 000*8%)/12 … 1 000
2500
Charges d’usage
Amort : 12 000- 5 000 = 7 000 +7 000
Charges abonnées
Electricité : 10 000/2 = 5 000 -5 000
Téléphone : 5 000/2 = 2 500 +2 500
Assurance : 15 000/12 =1 250 +1 250
Impôts : 18 000/12 = 1 500 +1 500
CCA
CNI CCA
CS
CCG
Charges Charges
indirectes directes
Centres
d’analyse
Coût de revient
CHAPITRE III : DECOUPAGE DE L’ENTREPRISE EN CENTRES
D’ANALYSE
On appelle centre ou section d’analyse un compartiment d’ordre comptable dans lequel sont
regroupées et analysées préalablement à leur imputation aux coûts, des charges indirectes
homogènes.
Plusieurs méthodes de répartition des charges ont été répertoriées, la plus fréquente sur le
plan pratique est la méthode des sections homogènes, dont les étapes sont :
Découpage de l’entreprise en centres d’analyse
Ventilation des charges incorporables en charges directes et indirectes
Répartition primaire des charges indirectes
Répartition secondaire des charges indirectes
Imputation des frais des centres aux coûts des produits
Deux critères permettent de choisir les centres d’analyse.
Ils doivent correspondent autant que possible à une division réelle (Centre de travail) de
l’entreprise ou à l’exercice d’une responsabilité (centre de
responsabilité)
Les charges totalisées dans un centre doivent avoir un comportement commun de telle sorte
qu’il soit possible de déterminer une unité de mesure de l’activité de chaque
centre
Deux modes de classification entre les centres peuvent être utilisés :
Une première classification est composée entre centres opérationnels, dont l’activité peut
être mesuré par une unité physique (Quantité de matière, Heure machine, …) et centres de
structure ou de frais, pour lequel aucune unité d’œuvre physique ne peut être définies mais
l’unité d’œuvre se définie sur une base monétaire.
Une deuxième classification est composée entre Centres auxiliaires et centres principaux.
L’essentiel de l’activité du centre auxiliaire profite aux autres centres principaux et non
produit.
Pour cela, les frais relatifs sont imputés aux sections principales ou auxiliaires bénéficiaires
des prestations. Par contre les charges des comptes principaux sont totalement imputées aux
coûts des produits.
Les Centres Principaux sont des centres qui fonctionnent au profit des coûts, ils ont un lien
direct avec le cycle d’exploitation de l’entreprise. Exemple : Le centre Approvisionnement, le
centre production, Le centre distribution.
Les Centres Auxiliaires sont des centres qui fonctionnent au profit des centres principaux, ils
n’ont pas de lien direct avec le cycle d’exploitation de l’entreprise.
Ce sont des centres d’analyse dont les coûts sont imputés à d’autres centres auxiliaires et/ou
principaux. Exemple : Centre d’entretien, centre gestion du personnel, Centre gestion du
matériel, Centre Prestation Connexe.
COMPTABILITE
L’analyse des charges indirectes de l’entreprise Aly donne les éléments suivants
Charges Indirectes Totaux Entretien Administra Approvisi Producti Distributi
Tion onnement on on
Travail à Faire :
1. Calculer les totaux primaires
2. Calculer les totaux secondaires dans les deux hypothèses
3. Calculer les coûts d’unité d’œuvre en tenant compte des informations suivantes :
L’entreprise a acheté 1 200 kg de Matière première à 1 500 Francs le
Kg. La Main-d’œuvre utilisée est de 400 H
Le montant des ventes d’élèvent à 4 000 000 Francs
NB : Arrondi les coûts d’unités d’œuvre au centième près. Les Totaux secondaires
sont arrondis à l’entier le plus proche.
Résolution
Calculs Annexes
Soit X le nouveau montant Entretien
Soit Y le nouveau montant Administration
X= 550 000 + 10%
Y Y= 600 000+5%
X
X=550 000 + 0.1(600
000+0.05X) X= 550 000 + 60
000 + 0.005X
0.995X= 610 000
X= 610 000/0.995
X= 613 065
Y= 600 000 + 0.05(613 065)
Y= 630 653
3. Calcul des coût d’unité d’œuvre
Les coûts des centres d’analyse principaux sont imputés aux coûts des produits ou des objets de
coûts au moyen d’unité de mesure physique ou monétaire de l’activité du centre.
Les unités d’œuvre sont des unités de mesure de l’activité des centres d’analyse. Elles permettent :
De Fractionner le coût du centre d’analyse et d’obtenir un coût par unité d’œuvre
Permettre d’imputer une fraction du coût d’un centre à partir du nombre d’unité d’œuvre
consommées pour la fabrication de ce produit
Les unités d’œuvre couramment utilisées sont :
L’heure de main d’œuvre direct
L’heure machine
Unité de poids, de volume, de surface, de longueur, de kilogramme de matière consommé
Le nombre de produits fabriqués
Le calcul du cout de l’unité d’œuvre
Le coût de l’unité d’œuvre ou le taux de frais d’un centre est le résultat du rapport entre coût total
de ce centre pour une période et le nombre d’unité de mesures fourni par le centre de la même
période.
Les calculs sont effectués dans le tableau de répartition des charges
indirectes. Formules :
COMPTABILITE
Le coût d’achat représente tout ce qu’ont coûté les marchandises, les matières mises en stock jusqu’au
moment où cette mise en stock est réalisée.
Il comprend le prix d’achat net des réductions commerciales et des escomptes de règlement Hors
taxe majoré des autres frais d’approvisionnement engagés pour acheminer les biens achetés dans l’état
où il se trouve jusqu’à leur entrée en stock.
Les frais de stockage en sont généralement exclus sauf dans le cas où la durée de
stockage
A pour effet d’augmenter la valeur du stock (Par exemple le vin, les alcools, etc…)
Formule :
Charges directes d’achat = Prix d’achat net Hors taxe + Autres charges directes
d’approvisionnement
Charges indirectes d’achat = Coût d’unité ou Taux de frais de chaque centre d’approvisionnement *
Nombre d’unité d’œuvre ou Part de l’assiette de frais utilisé
Le coût de production est composé du coût d’achat des matières et fournitures consommées et de
l’ensembles des autres charges directes ou indirectes engagés par l’entreprise pour produire des
biens ou des services pour les amenés dans l’état au le lieu où ils se trouvent (Stock)
Formule :
Charges directes de production = Coût d’achat des matières premières et fourniture consommées
(Sorties du stock permanent) + le coût de production des produits intermédiaires utilisés + Autres
charges directes de production
Charges indirectes de production = Coût d’unité d’œuvre ou taux de frais de chaque centre de
production * Nombre d’unité d’œuvre ou Part de l’assiette des frais utilisés pour chaque produit ou
service
Charges directes de distribution = Emballages perdus, consommés pour la livraison des produits +
Autres charges directes de distribution
Charges indirectes de distribution = Coût d’unité d’œuvre ou taux de frais de chaque centre de
distribution * Nombre d’unité d’œuvre ou Part de l’assiette des frais utilisés
Les Autres Coûts Hors Production : ils regroupent essentiellement les charges indirectes à
caractère général qui figurent dans les centres d’analyse de structure. Exemple :
L’administration générale (Charges communes à l’ensemble de l’entreprise : Direction
générale, secrétariat général), Centre gestion financière ou finance générale (Charges liées à
la recherche des capitaux propres ou empruntés : Services de gestion de la trésorerie, etc…)
Le coût de revient d’un produit, d’un service ou d’une marchandise représente l’ensemble
des coûts supportés durant le cycle d’exploitation jusqu’au stade final, coût de distribution
inclus.
Le coût de revient ne concerne que les produits, services et marchandises vendus. Il
en constitue le coût complet.
Coût de revient pour une entreprise commerciale = Coût d’achat des marchandise vendues (Sortie
permanente) + Coût de distribution + Autres coûts Hors Production
COMPTABILITE
Coût de revient pour une entreprise de production = Coût de production des produits vendus
(Sorties de stock permanent) + Coût de distribution + Autres coûts Hors Production
Le Résultat Analytique
L’un des objectifs essentiels de la méthode des coûts complets est de dégager un résultat analytique
par objet de coût (Produit, service, activité)
L’entreprise peut calculer au tant de résultat analytique que de coût de revient
correspondant. Le résultat analytique d’un objet de coût est égal à la différence entre son prix de
vente et son coût de revient
L’évaluation des entrées se fait au coût d’achat pour les matières premières ou produits achetés
à l’extérieur et au coût de production pour les produits fabriqués.
I. Evaluation des Sorties
Les entrées successives des matières premières et de produits en stock à des valeurs et à des
périodes souvent différentes posent quelques difficultés d’évaluation des sorties. A ce titre, Le
Syscoa préconise deux méthodes : La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) et Les
méthodes dites d’épuisement des lots.
Le Coût moyen unitaire pondéré peut se calculer sur la période de référence ou après chaque entrée.
- Coût moyen unitaire pondéré en fin de période : Ce coût se détermine à la fin de
chaque
période. Il permet d’évaluer les mouvements de sorties. Ce coût est défini par :
(SI + Entrée) en Valeur
Coût moyen unitaire pondéré=
(SI + Entrée) en Quantité
APPLICATION
TAF :
Valoriser les sorties de stock par les deux méthodes
Résolution
* Coût moyen unitaire en fin de
période
ENTREES SORTIES EXISTANTS
Date Libellé Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt
01/02 Stock initial 200 120 24 000
02/02 Sortie n°1 150 114 17 100 50 - 6 900
05/02 Entrée 250 100 25 000 300 - 31 900
07/02 Entrée 300 105 31 500 600 63 400
25/02 Sorties n°2 400 114 45 600 200 - 17 800
27/02 Entrée 150 150 22 500 150 - 40 300
Le principal reproche fait à cette méthode provient du fait qu’il faut attendre à la fin de la période
de référence pour valoriser les sorties de stock ce qui est en contradiction avec le principe de
l’inventaire permanent
CMUP =
3
= = 104
600
300 + 300
- Premier entrée- Premier Sortie (PEPS ou FIFO) : Cette méthode consiste à évaluer les
sorties au coût des entrées les plus anciennes jusqu’à leur épuisement total. Le stock final
sera par conséquent évaluer au coût des entrées les plus récentes.
Application
Reprendre le cas de l’entreprise OKOU
ENTREES SORTIES EXISTANTS
Date Libellé Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt
01/02 Stock initial 200 120 24 000 200 120 24 000
02/02 Sortie n°1 150 120 50 120 6 000
05/02 Entrée 250 100 25 000 50 120 6 000
250 100 25 000
07/02 Entrée 300 105 31 500 50 120 6 000
250 100 25 000
300 105 31 500
25/02 Sorties n°2 50 120 6 000 200 105 21 000
250 100 25 000
100 105 10 500
27/02 Entrée 150 150 22 500 200 105 21 000
150 150 22 500
- Dernière entrée –Premier Sortie : Elle consiste à évaluer les sorties au coût des entrées les
plus récentes jusqu’à leur épuisement total. Le stock final sera évalué au coût des entrées les
plus anciennes.
COMPTABILITE
Application
Reprendre le cas de l’entreprise OKOU
ENTREES SORTIES EXISTANTS
Date Libellé
Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt Qté P.U. Mt
01/02 Stock initial 200 120 24 000 200 120 24 000
02/02 Sortie n°1 150 120 18 000 50 120 6 000
05/02 Entrée 250 100 25 000 50 120 6 000
250 100 25 000
07/02 Entrée 300 105 31 500 50 120 6 000
250 100 25 000
300 105 31 500
25/02 Sorties n°2 300 105 31 500 50 120 6 000
100 100 10 000 150 100 15 000
27/02 Entrée 150 150 22 500 50 120 6 000
150 100 15 000
150 150 22 500
Travaux Dirigés
COMPTABILITE
Résolution
Clé de R.
ADM 5 000 10 000 15 000
- 50 000 5 000 7 500 2 500 15 000 2 500
Entretien
-2 500 -30 00 12 000 12 500 18 000
Transport
TRS 0 0 0 45 000 90 000 48 000
Kg de M. HMOD 100 Plx
Nature de l’uo
Acheté Vendus
Nombre de 9 000 240
2 000
l’uo
CUO 5 200
45
* Coût d’achat
Acier Ordinaire Acier Spécial
Eléments
QTE P.U. MT QTE P.U. MT
Prix d’achat 7 000 15 105 000 2 000 20 40 000
Charges indirectes 7 000 5 35 000 2 000 5 10 000
Coût d’achat 7 000 20 140 000 2 000 25 50 000
* Coût de production
P1 P2
Eléments
QTE P.U. MT QTE P.U. MT
Aciers ordinaires consommés 5 000 20 100 000 3 000 20 6 000
Aciers Spéciaux consommés 500 24 12 000 1 000 24 24 000
Main d’œuvre 1 100 50 550 000 900 50 45 000
Charges indirectes 1 100 45 49 500 900 45 40 500
* Coût de revient
P1 P2
Eléments
QTE P.U. MT QTE P.U. MT
Coût de X° 15 000 183 750 9 000 178 200
Commission 15 000 0.3 4 500 9 000 0.5 4 500
Charges indirectes 150 200 30 000 90 200 18 000
Coût de revient 15 000 14.55 218 250 9 000 22.3 200 700
Chiffre d’affaire 15 000 15 225 000 9 000 25 225 000
Résultat Analytique 15 000 0.45 6 750 9 000 2.7 24 300
Au cours d’une période, le montant du coût de production peut se rapporter à la fois aux
produits finis, aux sous-produits, produits résiduels et au encours. Il faut alors, calculer le coût
relatif à chacun de ses produits afin de déterminer exactement le coût de production des biens qui
sont achevés.
- Les Produits résiduels : Les déchets et rebuts peuvent être utilisables ou
non.
Les produits résiduels sont inutilisables : Dans ce cas, ils n’ont aucune
incidence sur les coûts et les stocks sauf si l’on constate des frais pour
s’en séparer (Transport, Main d’œuvre). Leurs coûts de destruction ou
de
mise en rebut majore le coût de production des produits finis.
Les produits résiduels sont vendables : Dans ce cas, Le produit de la
vente vient minorer le coût de production du produit principal. Le chiffre
d’affaire des déchets et rebuts est déduire pour réduire le coût de
production totale et le chiffre d’affaire des résidus augmentent le
chiffre total
Coût de production du produit fini = Coût de
production globale – Le chiffre d’affaire des produits
résiduels
Exemple :
La Fabrication d’un produit principal P a donné des déchets récupérables après traitement. La
quantité traitée est de 540 Kg et estimée à 63F le Kg. L’entreprise YAO décide de vendre ses
déchets au cours du marché : 85F le Kg. Les frais de distribution représentent 10% du prix de
vente.
Travail à faire
1. Calculer le coût exact de production du produit P sachant que les charges totales
de production de la période s’élèvent à 521 000 F.
2. Si l’entreprise avait décidé de réutiliser les déchets pour la fabrication d’un produit P2 quelle
serait l’attitude à tenir
Résolution
COMPTABILITE
2. L’attitude à tenir :
Si on devait réutiliser les déchets, on ajouterait le coût des déchets bruts c’est-à-dire 7 290 au
coût de production du produit P2 qui nécessite son utilisation
Dans ce deuxième cas, une difficulté au niveau du calcul se pose : Comment répartir
les coûts conjoints au produit principal et au sous-produit pour calculer le coût de chaque
produit.
Il existe plusieurs méthodes d’évaluation : La méthode du coût forfaitaire à partir du coût
de vente et la méthode de calcul du coût à partir des charges réelles
- La méthode du coût forfaitaire à partir du coût de vente : Le principe est de partir du prix
de vente pour déterminer le coût conjoint du sous-produit. A partir du prix de vente du
sous- produit, on soustrait la marge bénéficiaire et les charges de distribution. De ce qu’on
obtient, on retranche le coût de traitement du sous-produit (S’il y a éventuellement
traitement complémentaire du sous-produit). On obtient le coût de production initial du
sous-produit. Pour avoir finalement le coût de production du produit principal on soustraie
du coût de production totale de la période, le coût de production initial du sous-produit
Exemple :
La production du produit M donne naissance à un sous-produit P.
Les charges totales communes de fabrication sont :
Matières premières ………………… 68 540
Main d’œuvre direct ………………. 18 000
Charges indirectes …………………. 50 000
Les sous-produits ont fait l’objet d’un traitement complémentaire engageant les charges
suivantes : Charges directes 385
Main d’œuvre directe 2 700
La production de la période est de :
5 000 Produits M
6 200 Sous-produits P
Le prix de vente de P est de 2.4 F la pièce
Le bénéfice et coût de distribution représente 30% du prix de
vente. Travail à faire
1. Calculer le coût de production du produit M et le coût de production du sous-produit P
Résolution
Calculons le coût de production du sous-produit P
- Les Encours : Il arrive qu’en fin de période des produits ne soient pas entièrement achevés,
ils leur restent à subir des étapes de fabrication pour être considérés comme finis : Ce sont
les encours.
Il y a eu utilisation de matières premières, de main d’œuvre directe et de charges
indirectes de production, il faut donc calculer le coût relatif à ces unités non achevées et par
rapport aux charges total de production de la période déterminer le coût exact de
production de produits finis.
Pour connaître le coût de production des produits finis, le coût de production de la
période doit être ajusté par :
o Les encours de début de période ou encours initiaux : Qui sont achevés pendant
la période considérée
o Les encours de fin de période ou encours finaux : Ils seront achevés lors de la
période suivante
Coût de production des produits finis pour la période N= Charges de la période N + Coût de
production de l’encours initial – Coût de production de l’encours final
Application 1 : Equivalence
La production réelle du mois d’octobre a été de 10 000 unités achevés et 1 000 unités en-cours.
Sachant que le coefficient d’équivalence est de ¾. Les charges de la période s’élèvent à 61
250f déterminer la valeur réelle des encours de production
Résolution :
Déterminons la valeur réelle du cout de production :
Produits achevés : 10 000
Encours : 1 000
Coefficient : ¾
Calcul de l’équivalence des en-cours en produits achevés :
1 000 * ¾ = 750 produits achevés
Production totale : 10 000 + 750 =10 750 produits
achevés. Cout production unitaire = 61 250 / 10 750 =
5.69
Evaluation des en-cours = 750 * 5.96 = 4267.5
Application 2 : Forfaitairement
La Société SATEX a pour activité la production de costumes pour homme, elle cherche à déterminer
le cout de production d’un costume.
Les charges engagées au cours du mois février ont été de 164 462 F. l’encours initial était de 110
costumes inachevés. La production du mois de février était de 718 costumes achevés et 80
encours. Le cout production d’un costume achevé se compose ainsi :
Eléments Total
-Charges directes
Matières 143
MOD 95
-Charges indirectes
Atelier 1 8
Atelier 2 16
Travail à faire :
Evaluer l’encours initial, l’encours final ainsi que la production terminée.
Résolution :
- La valeur de l’encours initial
COMPTABILITE
Les différences d’inventaire : Ce sont les écarts entre les inventaires permanents (SFT
obtenu)
et les inventaires physiques ou réels (SFR obtenu).
En cas de bonis, le montant du bonis est viré au crédit du compte de regroupement. Et
en cas de malis, le montant est viré au débit du compte de regroupement
Application :
En fin de période, l’entreprise KONE fait apparaitre les informations suivantes
: Résultat du produit A : 23 000 (Perte)
Résultat du produit B : 30 500 (Bénéfice).
Les charges non incorporables s’élèvent à 15 000 f et les charges supplétives à 30 000 f.
IL existe un Malis d’inventaire de 2 150 f et le total secondaire dépasse les charges incorporées de
430. Les produits exceptionnels s’élèvent à 6 500 f. Le résultat de la comptabilité générale est de
26 420.
Travail à faire : Faire la concordance des résultats.
Débit Montant Crédit Montant
CNI 15 000 CS 30 000
Différence d’inventaire (SFR<SFT) 2 150 Produits exceptionnels 6 500
Frais résiduels < 0 Solde : Report des différences de
Solde : report de différences de 430 traitement comptable ( Solde Débiteur)
traitement comptable (Solde 18 920
créditeur)
Total 36 500 Total 36 500
L’objet des méthodes des coûts partiels est de déterminer des marges propres à chacune d’elles
qui mettent en évidence La contribution de chaque produit ou de chaque activité à couvrir les
charges non repartir ou communes et à former le résultat.
Les méthodes de coûts partiels se distinguent les unes des autres par le ou les critères retenus pour
intégrer les charges au cours des produits ou activités. On distingue : La méthode des coûts
variables qui considère uniquement les charges variables par activité ou par produit, elle ignore
l’influence des frais fixes ; La Méthode des coûts directs qui ne prend pas en considération les
charges indirectes. L’intérêt de cette méthode est de mesurer l’apport fait par les différents
produits ou activités à la couverture des charges communes et enfin La méthode des coûts
spécifiques qui isole les charges fixes communes. Elle permet de mieux apprécier le coût d’un
produit et son véritable concoure à la formation du résultat.
Coûts variables
Eléments Charges directes Charges indirectes
Charges variables
Charges fixes
Figure 1: Coûts variables
Coûts directs
Eléments Charges directes Charges indirectes
Charges variables
Charges fixes
Figure 2 : Coûts directs
Coûts spécifiques
Eléments Charges directes Charges indirectes
Charges variables
Charges fixes
Figure 3 : Coûts spécifiques
Un coût variable est un coût partiel constitué uniquement par les charges directes et indirectes
variables (qui varie avec le volume d’activité).
Les charges variables sont reparties entre les produits afin de calculer le coût variable de
chaque produit. Les charges fixes ne sont pas reparties par produit, elles sont traitées
globalement pour la détermination du résultat.
COMPTABILITE
- La Marge sur coût variables (M/CV) : La différence entre le chiffre d’affaires d’un produit
ou d’une activité et son coût variable permet de calculer la marge sur coût variable.
M/CV=d’affaire
Chiffre – Coût variable.
Elle peut s’exprimer en pourcentage du chiffre d’affaires, c’est ce qu’on appelle le Taux de
Marge sur coût variable. tM/CV =(M/CV/CA) x 100
La Marge sur coût variable est un Indicateur de gestion qui mesure la performance
d’une activité ou d’un produit. Elle permet de répondre aux questions suivantes :
Quelle est la contribution à couvrir les coûts fixes ?
Ce produit ou cette activité est-il rentable ?
L’entreprise a intérêt à développer ou à supprimer tel ou tel produit ?
Quelles sont les conséquences d’une augmentation ou d’une diminution des
charges variables ou des charges fixes sur la rentabilité ?
La Marge sur coût variable permet le calcul du seuil de rentabilité et facilite la prise
de décision.
La Marge sur coût variable est calculer à partir d’un tableau intitulé Compte de
Résultat différentiel. Ce tableau s’établit à partir des quantités vendues et non pas des
quantités produites ainsi que par produit ou famille et pour l’entreprise.
Le tableau de résultat différentiel se présente comme suit :
Pour une entreprise commerciale
Pour une entreprise industrielle
Il existe trois catégories de charges en entreprises. Les charges variables, les charges fixes et les
charges semi-variables. Le problème avec la méthode des marges sur coût variable sera de séparer la
partie variable et la partie fixe, des charges semi-variables.
Charges Fixes ou Charges de Structure : Ce sont des charges indépendantes de la variation
du volume d’activité sur une période relativement courte. En d’autres termes, les charges
fixes ne varie pas en fonction de l’activité de l’entreprise.
Exemple : le loyer, l’amortissement, l’assurance, les salaires mensuels
Les Charges Variables ou Charges Opérationnelles : Ce sont des charges directement liées
au volume d’activité et proportionnelles à ce volume. En d’autres termes, Les charges
variables sont des charges qui évoluent proportionnellement avec le niveau d’activité.
Exemple : La consommation de matières, Achat de matières, Les salaires payés à
l‘heure, les commissions variables de représentants
Les charges semi variables : Ce sont des charges composites c’est-à-dire qu’elles sont
composées d’une partie fixe et d’une partie variable. Ce sont des charges qui évoluent avec
le niveau d’activité mais de manière non proportionnelle.
Représentation Graphique.
Soit :
X = Niveau d’activité
Y = Charge variable
Charges
Niveau
Charges
Y= x
Niveau
COMPTABILITE
Charges
Niveau
Application :
Soit un atelier organiser de cinq machines identiques fonctionnant avec deux ouvriers qualifiés par
machine. Dans le cadre de cette structure, et pour des niveaux d’activités différents évalués en
heure machine. Les montants des charges par nature ont été relevés dans le tableau suivant :
Niveau d’activité 800 1 000 1 200 1 600
Matières 48 000 60 000 72 000 96 000
Main d’œuvre 34 000 40 000 46 000 58 000
Amortissement 50 000 50 000 50 000 50 000
Travail à faire :
1. Déterminer les charges fixes et les charges variables et en déduire le coût total par activité
2. Calculer les charges variables et fixes unitaires et en dédire le coût moyen par niveau d’activité
Résolution :
1. Déterminons les charges fixes et les charges variables et déduisons en le coût total par activité
Niveau
y = a + b/x
Charges
y=b/x
Niveau
Application :
Travail à Faire :
Etablir le tableau différentiel d’exploitation
Résolution :
Détail Synthèse %
Chiffre d’affaire net HT 2 000 000 100%
Achat de matière premières 200 000
Charges variables sur achat 105 000
RRR obtenus -5 000
Variation variable du stock de MP 15 000
Coût d’achat variable des MP consommées 315 000 315 000
La Notion du Seuil de rentabilité repose sur l’analyse des charges : en Charges variables et en
charges fixes. Le Seuil de rentabilité est un chiffre d’affaire ou le niveau d’activité que l’entreprise
doit
atteindre pour couvrir l’intégralité de ces charges (Variables et fixes) et pour lequel elle ne dégage ni
perte ni bénéfice.
Au seuil de rentabilité, la Marge sur coût variable est égal au charges fixes. En effet, la
marge sur coût variable finance exactement le montant des charges fixes.
La comparaison du chiffre d’affaire réalisée avec le seuil de rentabilité permet de déterminer la
nature du résultat donc :
Chiffre d’affaire = Seuil de rentabilité Résultat nul
Chiffre d’affaire > Seuil de Rentabilité Bénéfice
Chiffre d’affaire < Seuil de Rentabilité Perte
Le Seuil de Rentabilité permet à l’entreprise :
- De calculer le montant du chiffre d’affaire à partir duquel l’activité est rentable
- De déterminer la date à laquelle l’activité devient rentable
- D’apprécier le risque d’exploitation (La sécurité dont dispose l’entreprise si la conjoncture
devient défavorable)
- D’analyser l’incidence de l’évolution du comportement des charges sur la rentabilité de
l’exploitation
- D’estimer rapidement les résultats prévisionnels
Un des objectifs majeurs de toutes entreprises est dépasser son seuil de rentabilité.
Le calcul du seuil de rentabilité s’effectue à partir des éléments du compte de résultat différentiel. Il
est nécessaire d’exprimer la marge sur coût variable en pourcentage du chiffre d’affaire.
TM/CV = (Marge sur coût variable / Chiffre d’affaire) x 100
Le résultat est nul si la marge sur coût variable est égale au coût fixe ou encore si (Seuil de rentabilité x
TM /CV) – Charges fixes = 0 ; On en déduire la relation suivante :
Seuil de rentabilité = Coût fixe / TM/CV = Coût fixe x CA / M/CV
Le seuil de rentabilité peut être exprimé en Quantité. Il correspond au nombre de produits vendus
qui couvrent l’ensemble des charges et dégage un résultat nul.
Qté du Seuil de Rentabilité = Coût fixe / M/CVu = Coût fixe / PVu – CVu
2. Le Calcul Du Point Mort (PM) Ou Date à Laquelle Le Seuil De Rentabilité Est Atteint
Le point Mort représente la date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint. Il permet de connaitre le
temps nécessaire pour atteindre le seuil de rentabilité. Plus ce temps est court plus la période
d’activité rentable est longue.
Pour une activité régulière, le point mort s’obtient à l’aide de la formule
suivante : PM = (SR / CA) x 12 (mois)
Si l’activité est irrégulière le PM se calcul à partir du cumul du Chiffre d’affaire par calcul
d’interpolation linéaire.
Calculer le chiffre d’affaire Hors Taxe de la période
Repérer la période où le seuil de rentabilité est atteint
Effectuer le calcul suivant :
SR – CA HT cumulé à la fin de la période précédente / CA HT de la période
Le Seuil de rentabilité fait l’objet de trois représentations graphiques selon trois équations différentes
:
ère
1 Approche : La Marge sur Coût Variable = Charges Fixes
y
y=x
SR x
ème
2 Approche : Résultat = 0
COMPTABILITE
En abscisse : x = Résultat
En ordonnée : y = l’équation du résultat : M/CV - CF
Résultats
C.A
SR
ème
3 Approche : C.A = CV + CF
y1 ;y2
SR C.A
L’évolution du prix d’achat des matières, du prix de vente, l’intégration d’une activité …
modifie le taux de marge sur coût variable et par conséquent le seuil de rentabilité. Par contre, une
évolution du chiffre d’affaire et des coûts variables dans les mêmes proportions ne changent ni le
taux de marge sur coût variables ni le seuil de rentabilité.
Application :
7. Calculer la marge de sécurité, l’indice de sécurité, l’indice de prélèvement des charges fixes, le
levier opérationnel et interprétez
Résolution :
SR = (CF * CA) /
M/CV
M/CV = 3 000 000 – 1 800
000
M/CV = 1 200
000
SR = 1 000 000 * 3 000 000 / 1 200
000
SR = 2 500
000
SR = Q * PVu
SRQ = 2 500 000 / 2 500 = 1
000
2. Les charges fixes sont majorées de 10%. Calculons le Nouveau Seuil de rentabilité
CF = 1 000 000 *
1.1
CF = 1 100
000
SR = 1 100 000 * 0.4 = 2 750
000
R = M/CV –
CF
COMPTABILITE
R = TM/CV * CA – CF
R + CF = TM/CV * CA
CA = R + CF / TM/CV
CA = 450 000 + 1 000 000 /
0.4
CA = 3 625
000
4. Représentons graphiquement le seuil de rentabilité selon les trois équations que
vous déterminerons
M/CV = CF
Soit x = CA ; Y = ax
TM/CV = M/CV / CA M/CV = TM/CV x CA
y1 = 0.4x y2 =
CF
C.A = CV +
CF Soit x le CA
y1 = x
y2 = ax + b
TM/CV = CA - CV / CA
TM/CV = x – CV / x
CV = (1-TM/CV) x
y2 = 0.6 x + 1 000 000
R=0
R = M/CV – CF
TM/CV = M/CV / CA
M/CV = TM/CV.CA
Soit x le CA
y = x.TM/CV
y = 0.4x – 1 000 000
Montant restant pour atteindre le SR = 2 500 000 – 2 300 000 = 200 000
450 000 30 Jrs
200 000 ?
200 000 * 30 /450 000 = 13.33 Jrs
La date du Seuil de rentabilité est le 13 novembre.
7. Calculons la marge de sécurité, l’indice de sécurité, l’indice de prélèvement des charges fixes,
le levier opérationnel et interprétez
Elle est le montant du chiffre d’affaire à ne pas perdre au risque d’atteindre le seuil de rentabilité.
MS = CA - SR
IS = MS / CA * 100
C’est le pourcentage du chiffre d’affaire qui sert à couvrir les coûts fixes
IP = CF / CA * 100
Plus la valeur de cet indice est faible et plus l’entreprise peut facilement atteindre le seuil de
rentabilité.
LO = ( ∆R/R ) / ( CA/CA
∆ )
LO = M/CV / Résulta t
LO = ( 1 / MS ) * CA
LO = 1/IS
L’analyse des charges nous permet de constater que des charges fixes unitaires sont décroissantes
en fonction de l’activité (Varie en sens inverse avec le niveau d’activité). On constate également
que les coûts de revient unitaire décroissent avec l’activité. Cette situation constitue l’inconvénient
majeur de la méthode du coût complet. Sa cause en est la répartition des charge fixe sur un nombre
plus ou moins important d’unité de mesure d’activité.
Par exemple, les coûts de revient du produit X sont les suivants :
Eléments Mars Avril Mai
Charges variables 80 000 120 000 64 000
Charges fixes 40 000 40 000 40 000
Coût total 120 000 160 000 104 000
Unités Vendues 10 000 15 000 8 000
Coût unitaire 12 10.66 13.00
I. PRINCIPE DE LA METHODE
Le Principe de la méthode repose sur le fait que la totalité des coûts fixes correspond à une
activité Normale qu’il convient de définir. Puis les charges fixes imputées au coût sont calculées
par rapport au niveau Normal de l’activité.
La Méthode de l’imputation rationnelle, est utilisée pour :
Faciliter la détermination d’un prix de vente à partir d’un prix de revient. Permettre
une comparaison pertinente des coûts d’une période à l’autre.
Chiffrer le coût d’une sous-activité ou le gain d’une suractivité par rapport à l’activité
normale.
Mettre en évidence les variations des coûts unitaires dues au charge variables.
Cette méthode est particulièrement adaptée aux entreprises qui ont une activité saisonnière
COMPTABILITE
La hiérarchie des coûts est identique à celle des coûts complets. Toutefois les charges directes
et indirectes sont ventilées en charges variables et charges fixes et les coûts sont exprimés en
coûts normaux.
Pour maintenir les coûts unitaires fixes quel que soit l’activité, il suffit de considérer que
la totalité des charges fixes ne doit être imputée qu’à une activité considérée comme normale.
On dit alors que l’on fait de l’imputation rationnelle.
Cette méthode consiste à éliminer (de façon fictive) l’effet de variation du niveau d’activité sur
les coûts, en prenant en compte que les charges fixes réels qui seront imputées aux coûts.
La méthode d’imputation rationnelle arrive alors à viabiliser les charges fixes incorporables aux
coûts en fonction de l’activité.
Le niveau réelle d’activité pour une période donnée peut être différent du niveau normal. Il sera
alors imputé aux coûts un montant de charges fixes proportionnel à l’activité réelle. Déterminer à
l’aide d’un coefficient d’imputation rationnelle ou taux d’activité. Ce Coefficient est égal au rapport
entre l’Activité réelle et l’activité Normale.
Le Montant des charges fixes à imputer aux coûts se calcul de la manière suivante :
Lorsque l’activité réelle est supérieure à l’activité normale, Le CIR est supérieur 1 donc les coûts
fixes imputés sont supérieurs aux coûts fixes réels.
Par Contre Lorsque l’activité réelle est inférieure à l’activité Normale, le CIR est inférieur à 1 donc
les
coûts fixes imputés sont inférieurs aux coûts fixes réels.
La comparaison entre le montant des charges fixes constatées et celui des charges fixes imputées
met en évidence une différence d’imputation rationnelle qui peut être positive ou négative et dont le
calcul s’effectue toujours dans le sens suivant :
Le Coût de Sous-Activité
Le Gain de Suractivité
Une différence d’incorporation négative traduit un gain de suractivité. L’entreprise impute aux coûts
des charges fixes fictives. Le gain de suractivité découle des relations suivantes :
COMPTABILITE
Activité réelle > Activité Normale CIR > 1 Coûts fixes constatés < Coût fixe imputés Le
Gain de suractivité = Coût fixe unitaire Normal x Nombre d’unité produite en plus
La Représentation Graphique
Coût
AN Activité (x)
Sous-activité (Malis)
Suractivité (Bonis)
Application 1 :
2. Nous constatons que le coût de revient unitaire n’est pas constant tout au long de l’activité.
En effet lorsque l’activité réelle augmente, le Coût de revient unitaire diminue et quand
l’activité réelle diminue, le coût de revient augmente.
3. Nous pouvons remédier à cela en appliquant la méthode de l’imputation rationnelle
4. Calculons les différences d’imputation rationnelle, le coût de chômage et le coût de suractivité
En février : Charges fixes réelles – Charges fixes constatées = 16 000 – 18 400 = 2 400
En Mars : Charges Fixes réelles – Charges fixes constatées = 16 000 – 14 400 = 1 600
Exercice 2 :
On vous donne le tableau de répartition suivant :
Entretien ADM Atelier ATELIER
CF CV CF CV CF CV CF CV
TP avant 2 800 5 572 8 400 11 200 16 800 19 600 25 200 33 600
imputation
CIR
0.9 1.2 0.8 1.1
COMPTABILITE
CFI -2 520 2 520 -10080 10080 -13440 13440 -27 720 27720
Toutes modifications dans l’activité de l’entreprise a une répercussion sur les charges. Lorsque
l’entreprise atteint la capacité normale de production, il est parfois intéressant de connaître le coût
de production d’une unité ou d’une série supplémentaire. Cela n’est possible qu’en faisant recourt
à la méthode du coût marginal. L’analyse marginale permet de savoir ce que va savoir de coûter en
plus (coût marginal) ou rapport t en plus (recette marginale) la production ou la vente d’une unité
supplémentaire. Elle permet de répondre aux questions suivantes :
Est-Il rentable d’accroitre la production
Est-il rentable d’accepter une commande supplémentaire
Est-il rentable de diminuer le niveau d’activité de l’entreprise ?
Est-il rentable de sous-traité
Quel est le prix promotionnel acceptable ?
Le cout marginal : le coût marginal se définit comme étant le coût de la dernière unité ou série
fabriquée pour atteindre un niveau de production donné. De manière générale, c’est la variation
du coût total entrainé par une variation de la production.
Soit deux niveaux d’activité AN et An+1 auxquelles correspondent deux coûts CN et CN+1. Le coût
marginal est égal à : CN+1 - CN. Le coût marginal est la différence entre l’ensemble des charges
courantes nécessaire à une production donnée et l’ensemble d celles qui sont nécessaire à cette
même
COMPTABILITE
production majoré ou minoré d’une unité. On peut dire également que le coût marginal est la
variation du coût total dû à une augmentation ou une diminution de la production ou du
niveau d’activité.
∆ quantité totale
Cm = ∆ de la quantité produite (coût marginal à l’unité)
Exemple : une entreprise produit 4 000 article p contre un coût total de 400 000 FCFA. Elle devrait
produire 200 articles supplémentaires pour satisfaire une commande. Le coût total des 4 200
articles s’élèverait à 440 000 FCFA. Calculer le coût marginal des 200 articles et le coût marginal
unitaire.
la composition du coût marginal : le coût marginal est composé des charges variables
majorées éventuellement de coût fixe supplémentaire qu’il est nécessaire de supporté pour
augmenter la production. On distingue deux possibilités :
La production supplémentaire n’entraine pas d’augmentation des coûts fixes. Dans ce cas le
coût marginal est constitué uniquement des charges variables. Donc coût marginal d’une
unité est égal au coût variable unitaire (CVm)
La production supplémentaire entraîne une augmentation des coûts fixes. Dans ce cas le
coût marginal est constitué de charges variables et de charges fixes. Les charges fixes
supplémentaires ne seront supportées que sur l’unité supplémentaire. Cm d’une unité =
CVu (charge variable unitaire) + (charges fixes/unités supplémentaires)
Exemple : une entreprise fabrique et vend un produit au prix moyen de 60 FCFA. Le coût variable
unitaire est de 32 FCFA. les coûts fixes annuelles sont de 1 000 000 FCFA. La production actuelle
est de 80 000 unités. La société reçoit une commande ponctuelle de 10 000 unités. L’entreprise peut
adopter un rythme de 90 000 unités par an sans modifié sa structure. La commande est à livrer au
prix unitaire de 42 FCFA. La commande doit-elle être accepter ?
COMPTABILITE
La relation entre le coût marginal et le coût moyen : le coût moyen CM est le coût unitaire
de production.
3 2
Exemple : CT = q -2q +6q alors CM = CT/Q
Il est intéressant de comparer l’évolution du coût marginal unitaire avec celle du coût moyen unitaire
et d’en déduire les relations suivantes :
Lorsque le coût marginal est inférieur au coût moyen, la production d’une unité
supplémentaire coute moins chère à l’entreprise que les unités déjà produites ; l’entreprise
est en phase de rendement croissant. La productivité s’améliore. Le coût moyen diminue,
elle peut produire davantage.
Lorsque le coût marginal devient supérieur au coût moyen, la production d’une unité
supplémentaire coute plus chère à l’entreprise que les unités déjà produites. L’entreprise est
en
phase de rendement décroissant. La productivité se dégrade, la structure est saturée, le
coût moyen augmente
Lorsque le coût marginal est égal au coût moyen, ce dernier est à son minimum.
APPLICATION
L’entreprise KASTA vous communique les renseignements suivants : produit
A fabriqué par série de
500 prix de vente unique 80 FCFA.
Nombre Coût unitaire Coût total Coût marginal Coût marginal
d’unité moyen total unitaire
500 93 46 500 46 500 93
1 000 84 84 000 37 500 75
1 500 76 114 000 30 000 60
2 000 68 136 000 22 000 44
2 500 62 155 000 19 000 58
3 000 61 183 000 28 000 56
3 500 62 217 000 34 000 68
4 000 93 372 000 155 000 310
Les dirigeants s’interrogent sur la rentabilité de leur produit et sur la surpression éventuelle
des produits déficitaires. Une étude plus précise des conditions d’exploitation met en évidence
que certaines charges sont proportionnelles aux quantités.
Eléments Total A B C
CV U 1 250 1 200 400
Solution
2
COMPTABILITE
CV = Quantité vendues x CV u
Toutes les marges / CV sont positives donc concourent à la couverture des
charges fixes. La suppression éventuelle des produits déficitaires A et B auraient
conduit à imputer les charges fixes de 990 000 sur la marge du produits C et a
provoqué une perte de 390 000. L’utilisation de la méthode de directes costing
permet de déterminer les produits à supprimer. Ce sont uniquement ceux dont la
marge / CV est négative.
ELEMENTS TOTAL A B C
CA NET
CV
M/CV
CFSpecifique
M/COUT SPECIFIQUE
CHARGES FIXES
COMMUNES
RESULTAT
3
COMPTABILITE
Exemple
Les dirigeants décident de poursuivre l’analyse des charges fixes. Une étude leur
permet de connaitre le montant des charges fixes propres à charges produit.
Eléments Total A B C
CF spécifique 410 000 70 000 140 000 200 000
Solution
CF communes = CF – CF spécifique
= 990 000 – 410 000
= 580 000
4
COMPTABILITE
L’économie des charges fixes qui lui sont spécifique soit 140 000. Ainsi,
le résultat augmentera de 140 000 – 120 000 = 20 000.
Cette démarche permet d’analyser de façon pertinente la rentabilité des produits
et d’éviter les décisions erronées qui auraient été prises sur la base d’un coût de
revient obtenu par la méthode des coûts complets.
5
TRAVAUX DIRIGES
La société DODO fabrique et vend quatre produits finis A, B, C et D. Elle fabrique sur commande, il n’y a donc de
Les charges fixes totales s’élèvent à 14 500 000 F dont 2 500 000 F de charges fixes spécifiques au produit A
, 3 500 000 F de charges fixes spécifiques au produit B, 4 000 000 F de charges fixes spécifiques au produit C,
3 000 000 F de charges fixes spécifiques au produit D et 1 500 000 F de charges fixes communes aux quatre produits.
Travail à faire
1°/ Calculez les résultats analytiques par produit et le résultat analytique global et prendre la décision de gestion qui
s’impose selon la méthode des coûts complets.
2°/ Calculez les marges sur coûts variables par produit et le résultat global et prendre la décision de gestion qui
s’impose selon la méthode du direct costing simple.
3°/ Calculez les marges sur coûts fixes spécifiques par produit et le résultat global et prendre la décision de gestion
qui s’impose.
6
PARTIE III: METHODES DES COUTS PRÉÉTABLIS
Les chapitres précédents ont présenté plusieurs méthodes de calculs des couts dans l’entreprise :
- les couts complets qui incluent la totalité des charges directes et indirectes, sans distinguer la part de charges variables
et de charges fixes,
- les coûts partiels qui n’incluent qu’une partie des charges
-l e coût complet corrigé de l’imputation rationnelle
Ces méthodes, qu’elles permettent de déterminer un coût de revient complet, une marge ou un coût indépendant du
niveau d’activité, ont pour caractéristiques d’être mise en œuvre a posteriori
Ceci entraine plusieurs inconvénients :
-calculs parfois extrêmement lourds
-application difficile dans le cadre d’une gestion prévisionnelle
Pour pallier ces inconvénients, une méthode propose un calcul des couts a priori : il s’agit des coûts préétablis.
1- définition
Les couts préétablis sont des coûts calculés à l’avance pour chiffrer des mouvements en quantité et en valeur à
l’intérieur de la comptabilité analytique d’exploitation en vue de faire apparaitre distinctement les écarts entre les
charges réelles et les charges prévues
Les couts préétablis représentent ce qu’aurait couté un article, un produit ou un service si l’évaluation faite par les
responsables des différentes fonctions avait été observées
En réalité il existe plusieurs sortes de coûts préétablis
APPLICATION 7
Au cours du mois de mai de l’année N un atelier a fabriqué 1100 produits (vendus 350 l’unité)à partir de :
-8910 kg de matières premières à 9,6f le kg.
-4455 heures de MOD à 37.2f de l’heure,
-81 600f de charges indirectes.
Pour le même mois le contrôleur de gestion avait prévu pour une fabrication de 1000 produits :
-8000kg de matières premières à 10f le kg.
0-4000h de main d’œuvre directe à 36F de l’heure.
-72 000f de charges indirectes sachant que l’unité d’œuvre est l’heure de main d’œuvre directe et qu’il y a 32 000f de
frais fixes.
TAF :
1. présenter la fiche de coût unitaire préétabli.
2. présenter le tableau conduisant à l’écart global.
3. Analyser les écarts sur charges directe.
4. Analyser l’écart sur les charges indirectes.
Qp = quantité préétablie.
Tp = temps préétabli.
Avec Ap = nombre d’unité d’œuvre
Cp = cout unitaire préétabli.
thp = taux horaire préétabli.
Cuo = coût d’unité d’œuvre préétabli.
APPLICATION
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Réponse à la première question.
Pour y arriver nous allons établir le budget standard de base qui correspond au cout de production prévisionnelle
nécessaire à la fabrication de 1000 produits.
Budget standard de base (Pp = 1000)
Eléments Quantité Cout unitaire montant
matière 1ère
main d’œuvre directe
Charges indirectes
B S B (cout de
production)
Remarque importante
La base de comparaison entre coût de production réelle et cout de production préétabli doit être identique c’est à dire
qu’elle doit se former sur la production réelle de produit fini ou bien celle des équivalents – produits s’il y a existence
d’en-cours de production
APPLICATION
Réponse à, la deuxième question
Le tableau conduisant à l’écart global se présente sous la forme ci-après, sachant que
-Pr est la production réelle,
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-Qr est la quantité réelle
L’écart global est positif donc défavorable puisse que le coût de Production réel est supérieur au coût de production
Préétabli
Cur est le cout unitaire réel
Qp est la quantité préétablie
TOTAL
REMARQUES
La quantité réellement produite (1100unités) n’est pas égale à la quantité préétablie de production (1000 unités). Les
coûts respectifs ne peuvent être directement comparés. Pour calculer les écarts significatifs, il convient de déterminer le
coût préétabli imputé à la production réelle. D’où Qp = quantité pour une unité produite x productions réelle
Qp=8x1100=8800 kilogrammes de matières premières.
Application
Répondre à la troisième question
Application
Réponse à la quatrième question
1
3
6 Problèmes particuliers posés dans l’analyse des écarts
6.1 Cas particulier des matières
Lorsqu’on est en face d’un inventaire permanent où les sorties sont évaluées à des prix différents, on doit calculer un écart sur
chaque lot sorti et l’analyser.
1. Exemple
Supposons une entreprise dont le stock initial nul, les achats de matières première ont portés sur 1240 000 unités payées
58f l’unité sur 420 000 et 6,1f l’unité pour le reste. Les sorties d’up ont été de 1150000 unités.
Par ailleurs la production réelle est de 298 000 produits le cout prévisionnel unitaire pour la matière première se
décompose ainsi, 4 unités pour un cout prévisionnel unitaire de 6f.
Solution
Avant d’analyser, présentons un extrait du tableau.
Eléments Cout de produit réel Cout de production ecart
préétabli
Qr cur montant Qp Cup montant
Matières
1
6-2 Cas particulier des heures supplémentaires et des heures chômées 4
6-2-1Les supplémentaires
Lorsqu’il y a des heures supplémentaires l’écart sur temps c-est à dire E/T = (Tr- Tp) thp ne change pas ; seul l’écart sur
taux horaire E/t = (thr-thp)Tr se décompose en deux sous écarts :
—un écart sur taux horaire heures normales E/(tn)
—un écart sur taux horaire heures supplémentaires E/ts
E/tn = (trn – thp ) Trn où Trn est le temps réel heures normales
E/ts = (trs-thp) Trs où Trs est le temps réel heures supplémentaires
Exemple
Dans un atelier, il est prévu pour la production d’un bien x de rémunérer 2000h à 10f l’heure. En réalité, cette
production à nécessité 2500h à un coût unitaire de 13f. Une analyse précisant les informations réelles permet de
constater que dans les 2500 heures, il y à 2300 heures normales à 12f/ l’heure et 200 heures supplémentaires à 15f
l’heure.
TAF: Analyser les écarts sur MOD
Solution
Avant d’analyser présentons un extrait du tableau
Eléments Cout de production Cout de production
réel préétabli
Qr Cur montant Qp Cup montant défavorable
MOD
—heures normales
—heures
supplémentaires
Heures normales
Heures supplémentaires
E(MOD) =
Exemple
D’autres parts dans les 2500 heures, seules les 2400 heures ont été productives, les 100 autres ont été chômées en raison
des pannes machines
TAF : Analyser l’écart /MOD.
Solution
Avant d’analyser l’écart, présentons un extrait de tableau de comparaison.
Eléments Cout de production réel Cout de production
préétabli
Q Cur montant Qp Cup montant défavorable
MOD
―Heures préétablies
―Heures chômées
1
6