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Définition et Objectifs de la comptabilité de
gestion
D’autre part :
– Etablir les prévisions de charges et produits
d’exploitation (coûts préétablis et budgets
d’exploitation, par exemple) ;
– En constater la réalisation et expliquer les écarts qui en
résultent (contrôle des coûts et des budgets, par
exemple).
D’une manière générale, elle doit fournir tous les
éléments de nature à éclairer les prises de décision. »
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I - Le passage des charges comptables aux
éléments de coûts économiques
1 – Charges non incorporables par leur nature
Certaines charges seront exclues du calcul parce qu’elles:
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I -Le passage des charges comptables
aux éléments de coûts économiques
2 – Différences sur charges incorporables
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I - Le passage des charges comptables
aux éléments de coûts économiques
3 – L’abonnement des charges
Il faut veiller à ce que les charges retenues concernent la
période étudiée ; Cela devrait être le cas puisqu’en
comptabilité générale on utilise des comptes de
régularisation dans ce but ; mais ce travail n’est
effectué qu’en fin d’exercice alors que les calculs de
coûts sont le plus souvent périodiques
(mensuels……);
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I - Le passage des charges comptables
aux éléments de coûts économiques
4 – Les charges supplétives
Ce sont des charges dont on tient compte en
comptabilité analytique alors qu’elles ne figurent pas
en comptabilité générale; Il s’agit de :
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Coûts Complets : Méthodes des sections analytiques
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Coûts Complets : Méthodes des sections
analytiques
II – La mise en place de la méthode des sections
analytiques
La méthode des sections analytiques set la méthode
de base pour le calcul des principaux types de coûts ;
Elle repose sur un découpage de l’entreprise en
sections analytiques qui vont faciliter le traitement
des charges indirectes.
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Coûts Complets : Méthodes des sections
analytiques
2 -1- Section analytique
C’est une division de l’unité comptable (ensemble ou division de
l’entreprise) où sont analysés les éléments de charges
indirectes préalablement à leur imputation aux comptes de
coûts des produits intéressés. On distingue trois catégories de
sections :
Les sections principales : Sont des sections dont les charges
concourent directement aux différents coûts (d’achat ; de
production et de distribution) ; Elles ont un lien direct avec le
produit fabriqué ou le service rendu.
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Coûts Complets : Méthodes des sections
analytiques
Les sections auxiliaires : Sont des sections dont
l’activité est nécessaire au fonctionnement des
différentes sections principales ; leur montant doit
être réparti en fonction des prestations fournies aux
autres sections.
Les sections de structure : Ce sont des sections pour
lesquelles il n’est pas possible de définir une unité
d’œuvre (unité de mesure) physique afin de permettre
leur imputation aux coûts de revient des produits ;
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Coûts Complets : Méthodes des sections
analytiques
2 -2- Elaboration du tableau de répartition des charges indirectes
Le tableau de répartition est un outil qui permet d’imputer ces charges
aux différents coûts.
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Le Direct Costing Simple : Méthode du coût variable
I – Définition
Cette méthode consiste à ne retenir dans le coût de
produits que les charges variables, c.à.d. celles qui
sont liées à l’activité de l’entreprise (opérations de
production ; de commercialisation des produits,….).
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Le Direct Costing Simple : Méthode du coût variable
II – principe de la méthode
A – Les charges retenues pour le calcul des coûts
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Le Direct Costing Simple : Méthode du
coût variable
B – La démarche de calcul
La méthode consiste à répartir entre les produits ou
activités les seules charges variables, afin dégager
pour chaque produit une marge sur variable
(M/CV) représentant la différence entre le chiffre
d’affaire de chaque produit et son coût variable
correspondant. Les charges fixes sont imputées sur la
marge sur coût variable globale (tous produit
confondus), pour calculer le résultat global de
l’entreprise.
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Le Direct Costing Simple : Méthode du
coût variable
Cette démarche peut être illustrée par le schéma suivant :
P1 P2
Chiffre d’affaires Chiffre d’affaires
Charges variables M/CV 1 Charges variables M/CV 2
M/CV totales
M/CV 1 + M/CV 2
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Analyse de la variabilité des charges et ses
enseignements : Seuil de rentabilité
I – Définition
Le seuil de rentabilité représente le chiffre d’affaires
minimal que l’entreprise doit atteindre pour couvrir
l’intégralité de ses charges et à partir duquel, elle peut
espérer réaliser un bénéfice. Quand le seuil de
rentabilité est atteint, on dit alors que le résultat est
nul, c.à.d. que l’entreprise ne réalise ni perte ni
bénéfice.
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Analyse de la variabilité des charges et ses
enseignements : Seuil de rentabilité
II – Paramètres de calcul
A – Charges fixes
Les charges fixes (ou de structure) sont indépendantes
de l’activité de l’entreprise, elles sont liées à une
structure donnée et restent constantes tant que des
modifications de structure n’interviennent pas
(accroissement de la capacité de production, d’ou
investissement matériel ou humain).
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Analyse de la variabilité des charges et ses
enseignements : Seuil de rentabilité
B – Charges variables
Les charges variables (ou charges opérationnelles)
sont des charges liées au fonctionnement de
l’entreprise ; Elles sont le plus souvent variables avec
le volume d’activité sans que cette variation lui soit
véritablement proportionnelle.
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Analyse de la variabilité des charges et ses
enseignements : Seuil de rentabilité
III – Le calcul du seuil de rentabilité (SR)
Le seuil de rentabilité peut être exprimé en valeur ou en quantité.
M /CV × SR = CA × CF
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Analyse de la variabilité des charges et ses
enseignements : Seuil de rentabilité
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Analyse de la variabilité des charges et ses
enseignements : Seuil de rentabilité
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Analyse de la variabilité des charges et ses
enseignements : Seuil de rentabilité
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Analyse de la variabilité des charges et ses
enseignements : Seuil de rentabilité
1 – Cas d’une activité régulière SR
SR
- Point mort = × 12 mois
CA
Ou :
SR
- Point mort = × 360 Jours
CA
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Analyse de la variabilité des charges et ses
enseignements : Seuil de rentabilité
2 – Cas d’une activité irrégulière
Dans ce cas, l’entreprise réalise des chiffres d’affaires mensuels
inégaux, on ne peut donc utiliser la règle de proportionnalité,
pour déterminer la date à laquelle, le seuil de rentabilité est ou
sera atteint.
Sachant que : CF
SR = ;
Tx M/CV
On effectue le cumul des chiffres d’affaires mensuels, et on
calcule le point mort par interpolation linéaire.
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Analyse de la variabilité des charges et ses
enseignements : Seuil de rentabilité
C – Le coefficient de volatilité ou levier opérationnel (Lo)
Il a pour expression :
ΔR/R
Lo =
Δ CA / CA
Par calcul, on déduit la formule suivante :
CA M/CV
Lo = taux de marge × ; Lo =
R R
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Le Direct Costing évolué : Méthode du coût variable évolué
I – Définition
Cette méthode, appelée aussi méthode du coût
spécifique, est une variante du direct costing, elle
correspond, en fait, à un prolongement de la méthode
du coût variable.
La méthode de Direct Costing évolué prend en compte,
au-delà des charges variables, les charges fixes
spécifiques au produit (activité) analysé.
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Le Direct Costing évolué : Méthode du coût variable évolué
II – principe de la méthode
A – Les charges retenues pour le calcul des coûts
Charges directes Charges indirectes
Charges variables A affecter A imputer
Charges fixes A affecter Exclues
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Le Direct Costing évolué : Méthode du coût variable évolué
B – La démarche de calcul
M/CS totales
M/CS 1 + M/CS 2
CF indirects Résultat
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Application :
Dans la société « ANFAEL », l’expérience des mois passés a montré que la production
mensuelle pouvait être :
Soit 12 unités de P1.
Soit 36 unités de P2.
Le coût de revient complet (charges variables + charges fixes) d’unité de P1 et d’unité
de P2 est le suivant :
Charges Unité P1 Unité P2
Matières premières consommées 3 272,56 1 057,56
MOD (charges variables) 6 052,98 2 017,66
Frais généraux (1) 3 252,54 1 084,18
Total arrondi aux cents dhs les proches 12 600,00 4 200,00
(1) dont charges variables de : 278,98dh pour P1 ;
92,99dh pour P2.
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La production est réalisée sur 11 mois, il n’y a actuellement pas d’heures
supplémentaires ;
La production est linéairement répartie sur les mois travaillés ;
La société ANFAEL travaille sur commande ;
Le prix de vente unitaire :
P1 : 12 000dh ;
P2 : 4 600dh.
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Travail à faire :
1 – Quel est le produit le moins rentable pour la société ANFAEL ? Peut-on le supprimer ?
2 – Déterminer le seuil de rentabilité de l’exercice, en quantité et en valeur :
a – Dans l’hypothèse où toute la production porterait sur P1.
b – Dans l’hypothèse où toute la production porterait sur P2.
c – Dans quelle hypothèse le point mort serait-il atteint ?
3 – À quel montant minimum faudrait-il fixer le prix de vente de P1 pour réaliser un résultat
forcément positif ?
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4 – Pour l’exercice à venir des commandes portent sur 324 unités de P2 et 15 unités de P1 aux
prix indiqués ci-dessus majorés de 10%. On prévoit par précaution une hausse équivalente des
charges variables.
Un exportateur contacte la société et lui propose l’achat de 20 unités de P1 à 12 800dh
l’une. L’acceptation de cette commande impliquerait qu’un certain nombre de ces P1 soient
faits en heures supplémentaires par le personnel. Pour ceux-ci seulement, considérant que les
charges de MOD sont supérieures de 25% aux charges normales.
a – Calculer le coût variable de revient des P1 faits en heures supplémentaires ;
b – Pensez-vous que la société doive accepter cette offre (la proposition faite par
l’exportateur) ?
NB : Tous les calculs doivent être arrondis aux cents dhs les plus proches
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