Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Contrôle de gestion
Devoir n°2
Travail à faire
À l’aide du document 1
SR en Valeur = CF X CA / MSCV
Finalement, en 2018 la société a vendu 6 400 produits au prix de 9,90 € le pot de 250 ml.
L’étude de marché révèle que si le prix de vente d’un pot de 250 ml passe à 9,50 €, l’entreprise peut
espérer vendre 6 800 pots en 2019.
4) Calculer l’élasticité-prix.
5) Commenter l’ensemble des résultats obtenus (dans le dossier 3) en
précisant les limites des outils utilisés (2 idées attendues), puis proposer
une piste d’action envisageable pour l’avenir.
Le résultat global de l’entreprise est négatif de 600 euros qui s’explique par une
MSCV (17 400) < au Charges fixes non spécifique (18 000)
Cela signifie que la MSCV ne couvre pas entièrement les CFNS.
De plus, l’entreprise deviens rentable quand elle atteint 61 448,28 euros avec une
quantité de 6 206,90. Contre un CA de 59 400 euros et une quantité de 6 000.
PLAISIRS DU MIEL est donc proche de ce résultat.
Enfin, l’élasticité prix est < 0 ce qui signifie qu’il évolue en sens inverse
- Indice de sécurité (IS) : est le rapport entre la MS et le CA. Plus l’indice est
proche de 1, plus il est satisfaisant.
IS = MS / CA ou IS = CA - SR / CA ou IS = 1 - SR / CA
Les coûts fixes annuels générés par ce nouveau produit s’élèveront à 18 000 €. Le prix de
vente fixé pour l’année 2018 était de 9,90 € le pot de 250 ml.
Dossier 2 : Calculs des coûts de la société GALLIA (22 pts)
La société GALLIA fabrique dans l'une de ses unités de production un conservateur alimentaire à
partir de composants naturels. Ce produit est vendu sous deux conditionnements différents à une
clientèle de professionnels de l'alimentation (restaurateurs, traiteurs...), mais aussi auprès de
particuliers.
Le processus de fabrication peut s'analyser de la façon suivante :
- Les composants naturels (herbes et aromates) sont achetés sous forme d'un mélange,
directement auprès d'agriculteurs, au cours de la saison des récoltes (début mai à fin juillet).
Il n'est pas stocké et ne donne lieu à aucun frais indirect d'approvisionnement.
- Dans un premier atelier, le mélange est trié par une main d'œuvre peu qualifiée qui en extrait
un déchet sans valeur qui doit ensuite être évacué.
- Dans un deuxième atelier, le mélange est tout d'abord lavé puis il est trituré et malaxé avant
de macérer dans une saumure spéciale et d'être filtré.
- Dans un troisième atelier, le liquide filtré est alors lyophilisé. On obtient ainsi un produit
sec en granulés qui est stocké en silos en attendant les opérations de
conditionnement réalisées en fonction des programmes de vente déterminés par la direction
commerciale. (Les ateliers 1, 2 et 3 fonctionnent en continu, sans stockage
intermédiaire).
- Dans un quatrième atelier, le contenu du filtre est essoré et séché puis vendu comme
sous-produit destiné à l'alimentation du bétail.
Atelier 3. Lyophilisation.
Cet atelier a une capacité de traitement adaptée à celle de l'atelier 2. Avec 900 kg de
mélange trié et 2 mètres cubes de saumure, le liquide filtré fournit 150 kg de produit sec
en 8 heures. Le coût horaire de fonctionnement est estimé à 400 € (il comprend
également la main d'oeuvre).
Une analyse plus fine des charges fixes des ventes de ces produits montre que sur les 152
500€, on distingue 65 000€ de charges fixes spécifiques au marché des particuliers, & 72
500,00€ pour les ventes aux supermarchés.
La dirigeante se demande si elle n'aurait pas intérêt à abandonner les ventes aux
supermarchés.
Pour l'aider à répondre à cette question, vous devez :
1. Identifier et justifier la méthode de calcul des coûts à utiliser.
Le sujet aborde la séparation de la clientèle en deux segments pour les ventes de produits, et
l'entreprise supporte des charges fixes spécifiques à ces segments. Par conséquent, la méthode de
calcul des coûts appropriée à utiliser est la méthode des coûts partiels.
On constate que même si le segment supermarché a un CA (687 500) > que le CA des
particuliers (420 000), il dégage une MSCV nettement plus faible : 9,09% contre 28,57 qui
s’explique par des charges variables plus conséquente pour les supermarchés
De plus, la MSCV (62 500) au niveau du segment des supermarchés ne couvre pas
intégralement les CFS (72 500) ce qui entraine une MSCFS négative de (-10 000)
Malgré cela, la MSCFS permet de couvrir intégralement les CF communes qui engendre un
résultat positif de 30 000 euros
Mais la dirigeante se demande si elle n'aurait pas intérêt à abandonner les ventes aux
supermarchés.
On s’aperçoit donc que si elle décide d’abandonner les ventes au supermarché, son résultat
engendra une perte de 32 500 euros du fait de l’augmentation des CF communes > au CFS
Donc au lieu d’abandonner la vente au supermarché, elle devrait diminuer ces CV unitaires ou
augmenter le prix de vente ou encore augmenter son volume de vente
En retenant cette hypothèse, le résultat augmentera de 25% (37 500 – 37 000) / 37 000