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DCG 3

Contrôle de gestion
Devoir n°2

LAURE JEAN TOUSSAINT DCG3


Durée : 4H
Analyse de la rentabilité de plaisir du miel (16 pts)

Dans un souci de diversification et d’innovation, PLAISIRS DU MIEL a commercialisé un


nouveau produit début 2018 : une huile de massage relaxante, à base de pollen et d’huile
d’hélianthus. Elle souhaite poursuivre sur les tendances liées à la recherche du bien-être et est
persuadée que ce nouveau produit peut dynamiser les ventes de la gamme actuelle.
Monsieur MICOUX a réalisé une étude de marché qui laisse espérer des ventes autour de 6000
unités pour un prix de 9,90 € environ mais avec des perspectives intéressantes de croissance ; il
souhaite analyser le devenir de ce produit, notamment en termes de rentabilité et de risque.
D’autre part, la direction souhaite un taux de profitabilité de 8 % du Chiffre d’Affaires.

Travail à faire
À l’aide du document 1

1) Présenter dans un tableau, le calcul de la marge sur coût variable, du taux


de marge sur coût variable et du résultat.

2) Calculer le seuil de rentabilité annuel en volume et en valeur.

SR en Valeur = CF X CA / MSCV

SR en Valeur = 18 000 x 59 400 / 17 400 = 61 448,28

SR en volume = SR en valeur x Q vendues / CA

SR en volume = 61 448,28 x 6 000 / 59 400 = 6 206,90

3) Quelle quantité faudrait-il vendre pour atteindre le taux de profitabilité


attendu ?

Finalement, en 2018 la société a vendu 6 400 produits au prix de 9,90 € le pot de 250 ml.
L’étude de marché révèle que si le prix de vente d’un pot de 250 ml passe à 9,50 €, l’entreprise peut
espérer vendre 6 800 pots en 2019.
4) Calculer l’élasticité-prix.
5) Commenter l’ensemble des résultats obtenus (dans le dossier 3) en
précisant les limites des outils utilisés (2 idées attendues), puis proposer
une piste d’action envisageable pour l’avenir.

Le résultat global de l’entreprise est négatif de 600 euros qui s’explique par une
MSCV (17 400) < au Charges fixes non spécifique (18 000)
Cela signifie que la MSCV ne couvre pas entièrement les CFNS.

De plus, l’entreprise deviens rentable quand elle atteint 61 448,28 euros avec une
quantité de 6 206,90. Contre un CA de 59 400 euros et une quantité de 6 000.
PLAISIRS DU MIEL est donc proche de ce résultat.
Enfin, l’élasticité prix est < 0 ce qui signifie qu’il évolue en sens inverse

6. Quels sont les autres outils de mesure du risque d’exploitation qui


pourraient être calculés. Donnez leur définition. (Pas de calcul demandé)

- Marge de sécurité (MS) : mesure la différence entre le CA total obtenu en fin


de période et le SR de l’E. Elle traduit la marge dont dispose l’E face à une
modification conjoncturelle des conditions de l’activité : baisse des prix de
vente, baisse dela demande, …
MS = CA - SR

- Indice de sécurité (IS) : est le rapport entre la MS et le CA. Plus l’indice est
proche de 1, plus il est satisfaisant.
IS = MS / CA ou IS = CA - SR / CA ou IS = 1 - SR / CA

- Indice de prélèvement (IP) : mesure-le % de CA qui permet de couvrir les


charges de structure. Plus il est faible, plus vite l’entreprise atteindra son
seuil de rentabilité
IP = Charges de structures / CA ou IP = CF / CA ou IP = 1 - IS x TMSCV
Document 1 – Conditions d’exploitation de l’huile de massage relaxante.
Les éléments de coût pour un pot de 250 ml sont les suivants :
Coûts variables unitaires : matières
(composants) emballage 3,80 €
main d’œuvre directe 0,50 €
charges indirectes 2,30 €
0,40 €

Les coûts fixes annuels générés par ce nouveau produit s’élèveront à 18 000 €. Le prix de
vente fixé pour l’année 2018 était de 9,90 € le pot de 250 ml.
Dossier 2 : Calculs des coûts de la société GALLIA (22 pts)
La société GALLIA fabrique dans l'une de ses unités de production un conservateur alimentaire à
partir de composants naturels. Ce produit est vendu sous deux conditionnements différents à une
clientèle de professionnels de l'alimentation (restaurateurs, traiteurs...), mais aussi auprès de
particuliers.
Le processus de fabrication peut s'analyser de la façon suivante :
- Les composants naturels (herbes et aromates) sont achetés sous forme d'un mélange,
directement auprès d'agriculteurs, au cours de la saison des récoltes (début mai à fin juillet).
Il n'est pas stocké et ne donne lieu à aucun frais indirect d'approvisionnement.

- Dans un premier atelier, le mélange est trié par une main d'œuvre peu qualifiée qui en extrait
un déchet sans valeur qui doit ensuite être évacué.

- Dans un deuxième atelier, le mélange est tout d'abord lavé puis il est trituré et malaxé avant
de macérer dans une saumure spéciale et d'être filtré.

- Dans un troisième atelier, le liquide filtré est alors lyophilisé. On obtient ainsi un produit
sec en granulés qui est stocké en silos en attendant les opérations de
conditionnement réalisées en fonction des programmes de vente déterminés par la direction
commerciale. (Les ateliers 1, 2 et 3 fonctionnent en continu, sans stockage
intermédiaire).

- Dans un quatrième atelier, le contenu du filtre est essoré et séché puis vendu comme
sous-produit destiné à l'alimentation du bétail.

- Dans un cinquième atelier, les opérations de conditionnements sont effectuées.

- La société met en œuvre la méthode des centres d’analyse.


.
1) Calculer, à l’aide du document 2, le coût de production prévisionnel (la
présentation du schéma du processus de production est vivement
conseillée sur son brouillon).
 - d'un kg de produit sec ;
 - d'une boîte de 50 g ;
 - d'une boîte de 10 sachets.

Document 2 : Organisation des ateliers

Atelier 1. Tri du mélange


Le tri est réalisé par une main d'oeuvre peu qualifiée dont l'effectif peut être ajusté en
fonction des quantités à trier. Chaque salarié est rémunéré 10 € de l'heure (charges
sociales comprises) et trie en moyenne 12,5 kg par heure de travail.
Le coût d'achat du mélange acheté aux agriculteurs a été fixé à 750 € la tonne pour
toute la campagne. Une tonne de mélange brut permet d'obtenir normalement 900 kg
de mélange trié. Le coût d'évacuation du déchet s'élève à 30 € par tonne
évacuée. Les frais indirects de l'atelier sont de 1 € par heure de main d'oeuvre directe.

Atelier 2. Traitement, macération, filtrage.


Cet atelier traite normalement 900 kg de mélange trié sur une durée de 8 heures. La
saumure est achetée 2,50 € les 100 litres et la quantité utilisée représente 2 mètres cubes
(1m3=1000litres) de saumure pour 900 kg de mélange trié.
Le coût horaire de fonctionnement (coût de l'unité d'oeuvre) est estimé à 337,50 €
(il comprend la main d'oeuvre).

Atelier 3. Lyophilisation.
Cet atelier a une capacité de traitement adaptée à celle de l'atelier 2. Avec 900 kg de
mélange trié et 2 mètres cubes de saumure, le liquide filtré fournit 150 kg de produit sec
en 8 heures. Le coût horaire de fonctionnement est estimé à 400 € (il comprend
également la main d'oeuvre).

Atelier 4. Traitement du sous-produit.


Cet atelier a également une capacité de production adaptée à celle de l'atelier 2. Le contenu
du filtre après essorage et séchage sur une durée de 8 heures des 900 kg de mélange macéré
représente normalement 750 kg de sous-produit.
Le coût horaire de fonctionnement est estimé à 5,25 €.
Le sousproduit est commercialisé à 83,50 € la tonne. Sa valeur nette de réalisation sera
déduite du coût de production du produit sec, sans qu'il soit tenu compte de frais de
distribution ou d'un bénéfice forfaitaire.
Atelier 5. Conditionnement.
Le conditionnement est réalisé sous deux présentations :
- boîtes de 50 g (dénomination B50);
- sachets de 5 g vendus par boîte de 10 (dénomination BS).
-
L'atelier peut conditionner en une heure, en fonction du réglage des machines, soit 450
boîtes de B50, soit 3 000 sachets. Dans ce dernier cas, la mise en boîte BS des sachets
nécessite ensuite une heure de fonctionnement de cet atelier.
Le coût des fournitures s'établit, pour les boîtes de 50 g, à 56,50 € le cent, pour les sachets, à
33,50 € le rouleau de 500 unités et 36,50 € le cent pour les boîtes contenant les sachets.
Le coût horaire de fonctionnement de l'atelier est estimé à 100 €.
Dossier 3 : Décision d'abandon ou de maintien d'une activité d’INTECVAR (22
pts)
La dirigeante d'INTECVAR distingue 2 segments dans sa clientèle pour les ventes de ses
produits. Les particuliers et les supermarchés. Elle a regroupé les informations suivantes :
- Ventes annuelles aux particuliers. : 6 000 unités, au prix de vente moyen de 70€.
- Ventes annuelles aux supermarchés : 12 500 unités au prix de vente moyen de 55€.
Le montant annuel des achats s'élève à 925 000€, les charges fixes à 152 500€.
La dirigeante a calculé le coût complet unitaire moyen d'un produit et obtenu 58,24€.
Elle s'inquiète du prix de vente proposé aux supermarchés qui entraîne un résultat unitaire
négatif.

Une analyse plus fine des charges fixes des ventes de ces produits montre que sur les 152
500€, on distingue 65 000€ de charges fixes spécifiques au marché des particuliers, & 72
500,00€ pour les ventes aux supermarchés.

La dirigeante se demande si elle n'aurait pas intérêt à abandonner les ventes aux
supermarchés.
Pour l'aider à répondre à cette question, vous devez :
1. Identifier et justifier la méthode de calcul des coûts à utiliser.
Le sujet aborde la séparation de la clientèle en deux segments pour les ventes de produits, et
l'entreprise supporte des charges fixes spécifiques à ces segments. Par conséquent, la méthode de
calcul des coûts appropriée à utiliser est la méthode des coûts partiels.

2. Mettre en œuvre cette méthode, en calculant les indicateurs nécessaires


pour chaque activité. Commentez les résultats obtenus et proposer des
actions à mettre en place.

Le coût variable unitaire est de 925 000 / ( 6 000 + 12 500 ) = 50 €.

On constate que même si le segment supermarché a un CA (687 500) > que le CA des
particuliers (420 000), il dégage une MSCV nettement plus faible : 9,09% contre 28,57 qui
s’explique par des charges variables plus conséquente pour les supermarchés
De plus, la MSCV (62 500) au niveau du segment des supermarchés ne couvre pas
intégralement les CFS (72 500) ce qui entraine une MSCFS négative de (-10 000)
Malgré cela, la MSCFS permet de couvrir intégralement les CF communes qui engendre un
résultat positif de 30 000 euros

Mais la dirigeante se demande si elle n'aurait pas intérêt à abandonner les ventes aux
supermarchés.

On s’aperçoit donc que si elle décide d’abandonner les ventes au supermarché, son résultat
engendra une perte de 32 500 euros du fait de l’augmentation des CF communes > au CFS

Donc au lieu d’abandonner la vente au supermarché, elle devrait diminuer ces CV unitaires ou
augmenter le prix de vente ou encore augmenter son volume de vente

3. Déterminer la conséquence sur le résultat d'une modification dans la


structure des ventes sur chaque marché, avec l'hypothèse de 500 unités
de plus aux particuliers et 500 unités de moins aux supermarchés.

En retenant cette hypothèse, le résultat augmentera de 25% (37 500 – 37 000) / 37 000

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