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analytique et de
gestion
Année académique 2023
Objet du cours
Comptabilité analytique
Comment enregistrer les coûts qui
traversent la vie de l'entreprise ?
Comptabilité interne
Travail : Section 1
I. Description de l'entreprise
Nom, localisation, activité, forme juridique, actionnaires
principaux
Description de son « Portefeuille de ressources » (volume,
surtout) : ressources humaines, techniques, financières,
immatérielles
Brève description de son « Business Model » : comment
elle génère du chiffre d'affaires (elle fait quoi
?) et quels sont ses principaux postes de coûts (elle dépense
de l'argent pour faire quoi ?), en appliquant le
« Modèle du Réservoir »
Comment est-elle organisée ? Application du modèle de la
« Chaîne de Valeur »
Travail : Section 2
II. Les objets de coûts qui font l'objet d'un
suivi dans l'entreprise
Quels produits ? Quels clients ?
Quelles activités particulières (projets,
investissements, ...) ?
Et surtout,
Pourquoi les dirigeants ont-ils choisi ces objets de
coûts ?
Comment est organisé le système comptable interne ?
Travail : Section 3
III. Les techniques de comptabilisation des
coûts utilisées dans l'entreprise : description
et analyse (comment et pourquoi ?)
Coût complet ? Coût direct ?
Coût semi-complet ?
Travail : Section 4
IV. Analyse SWOT du système
d'information comptable interne décrit
Forces = Strengths Faiblesses CT = Maintenant
= Weaknesses Opportunités =
Opportunities Menaces =
S/F W / Fa
Threats
O/O M/T
LT = demain
Travail : Rapport à défendre
Taille : 15 pages max., hors annexes
Travail CONFIDENTIEL
Annexes :
Liste des questions que vous avez posées, dans
l'ordre
Liste des personnes que vous avez interrogées
Structure : réponse aux 4 questions
précédentes
Dépôt : le jour de l'oral, défense lors d'une
discussion de 15 min.
Evaluation
Examen écrit
Examen oral :
portant uniquement Défense
du rapport d'audit
sur des exercices Défense individuelle, même
si le rapport est commun
Calculatrice aux deux étudiants
obligatoire L'étudiant doit pouvoir
50 % des points expliquer tous les concepts
théoriques
utilisés dans le
cadre de son rapport
50 % des points
Comptabilité
analytique et de
gestion
Concepts théoriques
Qu'est-ce qu'une entreprise ?
immatérielles = les savoirs
Ressources
financières = “capital”, fonds propres et
dettes
Rares, donc précieuses. Donc, il faut les
gérer avec prudence et parcimonie !
L'entreprise, organisation
créatrice de valeur
Le gestionnaire = vous = organiser et
coordonner les ressources rares et motiver les
ressources humaines
Pourquoi ? pour créer de la valeur :
Pour les propriétaires de l'entreprise Pour
les collaborateurs de l'entreprise
14
Fonds de départ : Personnel
-Fonds propres
-Dettes
Firme Banques
16
Organiser l'entreprise ?
Pour organiser ... ou comprendre comment fonctionne une
entreprise / une organisation, il faut observer ce qui s'y fait
au quotidien = identifier des “verbes”
3 niveaux d'analyse :
Le plus élémentaire : la tâche quotidienne
Le
niveau intermédiaire : l'activité = ensemble cohérent
de tâches interreliées débouchant sur un résultat
Le niveau ultime : le processus = ensemble cohérent
d'activités interreliées débouchant sur un résultat
Gérer l'entreprise ?
Motivation
Information Contrôle
Pouvoir
Coordination
23
La comptabilité analytique et
de gestion ?
➢
Dans le cadre de ce cours, nous étudions le système
d'information comptable interne de l'entreprise
➢
Il fait partie du système d'information
➢
Il fait partie du système de contrôle
➢
Comptabilité analytique : comptabilité des coûts
qui traversent la vie de l'entreprise
➢
Comptabilité de gestion : utilisation de
l'information contenue dans les coûts pour aider les
gestionnaires à prendre de bonnes décisions
Plan
Chapitre 1 : Traçabilité et comportement des coûts
La traçabilité : coût direct vs. coût indirect
Le comportement : coût variable vs. coût fixe
Chapitre 2 : Systèmes de calcul de coûts
Approches en coûts complets
Approches en coûts partiels
Chapitre 3 : Systèmes de coûts et pilotage de
l'entreprise
Le seuil de rentabilité et ses dérivés
Le pilotage de la performance par les tableaux de
bord
Chapitre 4 : Budget et contrôle budgétaire
Chapitre 1
Coût pour les comptables
= regroupement de charges comptables Coût
d’opportunité pour les économistes
= coût du renoncement à une alternative
Concepts fondamentaux
Valeur =
–Prix que le client est prêt à payer en contrepartie du
bien ou du service qui lui est proposé = valeur de
l’offre de l’entreprise
–Ce prix ne se transforme en ressources financières que
lorsque le client achète ou consomme réellement le
bien et le paie (notions capitales de trésorerie et de
cash-flow !)
–Valable pour un client externe ... mais aussi pour un
client interne
–Base de l'approche par la valeur !
Concepts fondamentaux
Objet de coût =
Inducteur de coût
Tout facteur humain ou technique qui influence le
coût d’un objet de coût (OC)
Relation de cause à effet entre l'inducteur et l'OC : si
l'inducteur augmente (diminue), alors le coût
augmente (diminue) ... ou inversement !
Il explique le coût, provoque (induit) le coût Agir sur
l’inducteur de coût = la cause
=> modification du coût = effet
– Tout inducteur est mesurable ! Quantité, heures, taux
Concepts fondamentaux
Coût de revient
Accumulation de coûts au stade final d'élaboration d'un
objet de coûts, vente incluse
Tout ce que le produit ou l'OC a coûté au cours du cycle
Marge
Différence entre un prix (de marché ou interne) et un
coût, à n'importe quel stade du processus CPD
Les deux objectifs
managériaux de la
comptabilité de gestion
Traçabilité des coûts par rapport à un OC
Coût direct
Coût indirect
Flexibilité de l'organisation et maîtrise de la
structure de coûts
Coût fixe
Coût variable
Traçabilité des coûts
Finalité : Rattacher des charges à un objet de
coût sans aucun doute !
But : mesurer le coût d’un objet de coût pour
en permettre sa gestion (prise de décision)
dans une perspective de création de valeur
permanente
Par rapport à tout OC, tout coût est une charge directe ou
indirecte
Dépend de l’objet de coût Dépend
du système d’information
Coût direct
Charge directe
Affectation sans ambiguïté du coût à l'OC
Facilement observable : lien direct, causalité directe
Heure de main d'oeuvre
Kgs de matières consommées
...
Encourue pour un objet de coût spécifique
Ex : matières premières, composants
Coût indirect
Charge indirecte
Pas associée uniquement à un seul objet de coût Lien de
causalité flou
Pas envisageable de "tracer" l'objet de la charge Trop
coûteux de faire la traçabilité
Ex : départements comptabilité – ressources humaines Ex :
énergie d'une halle multi-production
Méthode d’allocation artificielle des coûts pour répartir la
charge totale entre les différents OC qui l'ont consommé
Coûts indirects
coûts
Répartition des
Comportement des
coûts
: coût variable
– En cumulé : – Charge par unité :
Varie avec les changements constant
de volume / niveau activité
25,000 25
20,000 20
15,000 15
10,000 10
5,000 5
0 0
0 200 400 600 800 1,000 0 200 400 600 800 1,000
Volume de production Volume de production
Charges variables
Théorie : hypothèse de linéarité
Réalité : hypothèse KO
Rendements croissants à l'échelle
Effet d'apprentissage quand volume augmente
Ristournes sur achats importants
=> charges variables augmentent moins vite que en
théorie
Rendements décroissants au-delà d'un seuil
Effets de saturation
Heures
de MO supplémentaires payées à 150 %
Baisse
de productivité de la MO ou des outils de production
=> charges variables augmentent plus vite que en théorie
Charges variables
25000 25
20000 20
15000 15
10000 10
5000
5
0
0
0 200 400 800 1,000
0 200 400 600 800 1,000
Volume de production
600
Volume de
production
Comportement des
coûts
– Fixe quel que soit le volume – Charge par unité :
– Existe même si pas utilisé : coût fixedécroissant
25,000 25,000
20,000 20,000
15,000 15,000
10,000 10,000
5,000 5,000
0 0
0 200 400 600 800 1,000 0 2 4 8 10
Volume de production 6
Volume de
production
Comportement des
coûts
: coût semi-fixe
Fixe dans un intervalle de volume et/ou Fixe dans un
intervalle de temps
Mais à long terme, tout coût devient
variable !
25,000
20,000
15,000
10,000
5,000
0
0 200 400 800 1,000
600
Volume de
Comportement des coûts
Charge mixte
Fixe et variable
Ex : salaire du vendeur fixe + commission variable
Comportement des coûts
Coût total (CT)
25,000
20,000
CV
15,000
CF
10,000 CT
5,000
0
0 200 400 600 800 1,000
Volume de production
Traçabilité et comportement
Variable x x
Semi-fixe x x
Fixe x x
Charge comptable <> coût analytique
Coût analytique = accumulation de charges
sur un objet de coût particulier, à
n'importe quel stade de son processus de
conception, de production ou de
distribution
On
➢ distingue
Coût d'achat donc :
Coût de production
➢
➢ Coût de
distribution
45
Principe de base
Ne sont intégrées en comptabilité de gestion que les
charges (donc les coûts)
Liés à l'exploitation Normale
Et récurrente de l'organisation
Sont donc exclues
Les charges exceptionnelles
Les charges hors exploitation
Les charges sont intégrées sur base d'une périodicité
propre à chaque entreprise
D'où le principe de l'abonnement
... et une règle fondamentale !
Toute comptabilité de gestion est tenue de
manière idiosyncratique = spécifique aux
caractéristiques même de l'entreprise et de son
activité
Il n'y a pas deux systèmes de comptabilité de
gestion identiques !
Coût de revient = accumulation de
charges au stade final d'élaboration d'un
objet de coûts, vente incluse
Marge = différence entre un prix et un
coût, à n'importe quel stade du processus
C-P-D
Résultat analytique = différence entre
un prix de vente et un coût de revient
44
Proximité "philosophique" entre
comptabilité générale et comptabilité
analytique
Toutefois, deux problèmes spécifiques
apparaissent :
■Périodicité abonnement
■Référence = législation comptable vs. Réalité
économique
45
Charges incorporables
Charges supplétives
Charges non incorporables
Réconcilier la comptabilité générale et la
comptabilité analytique
46
Les charges que la comptabilité analytique
(c.a.) incorpore dans le calcul des coûts
constituent les charges incorporables
La plupart sont aussi constatées en
comptabilité générale mais :
■
décalage fréquent dans le temps (les charges
"analytiques" surviennent souvent avant leur
enregistrement en comptabilité générale) un
problème de périodicité = abonnement
■
il faut exclure de la c.a. les charges qui ont un
caractère exceptionnel ou anormal un
problème de choix des charges à incorporer
47
Pour refléter parfaitement la réalité
économique, la c.a. doit prendre en compte
des charges non enregistrées en
comptabilité générale = les charges
supplétives
Notamment, les charges analytiques
comptabilisées doivent être :
■indépendantes du mode de financement de
l'entreprise = inclure la rémunération théorique
des capitaux propres lorsque le financement de
l'objet de coût est partiellement réalisé sur F.P.
■indépendantes du régime juridique = inclure la
rémunération du travail de l’exploitant (PME)
48
Les charges de la comptabilité générale qui
ne sont pas prises en compte en c.a. sont
dites « non incorporables » : par exemple
■ charges
hors exploitation (exceptionnelles,
anormales en volume, ... et la TVA, bien sûr)
■ charges d ’exploitation à caractère non récurrent
(litige avec un salarié, amortissement des F.E. ...)
■ chargesd ’exploitation dont le montant ne
correspond pas à l ’estimation de l ’entreprise
(impôts différés, charges liées à des DNA ...)
49
Charges de la comptabilité générale
- Charges non incorporables
+ Charges supplétives
Variable x x
Semi-fixe x x
Fixe x x
Systèmes de
calcul des
coûts
55
Structure de coûts d'un objet de coût
56
Charge directe
Ressources : Objets de
-Techniques Coûts :
-Humaines -Produits
- Savoirs - Clients
- Financières Interfaces - Marchés
Consommateur
- ...
s De
ressources
Charge indirecte
57
Les charges directes sont affectables
directement au coût d’un seul produit ou
d’une seule commande et sont donc affectées
sans répartition préalable
Deux catégories essentielles :
■les matières et fournitures qui entrent directement dans la fabrication d’un produit
■la main d’oeuvre directe englobant le coût total du personnel affecté à un produit / une
commande
58
S S OP S S
Bât. GRH Ach. OP Prod. Distr H. Prod.
Charges Centres
.
indirectes : auxiliaires.
Centres principaux
-fournitures
- personnel Répartition primaire, sur base de clés historiques
- SBD
-ch. d’usage
-supplétives Transferts
... croisés Répartition secondaire
U.O. Tx de frais
X€/
Calculs unité 5%
59
Les charges indirectes concernent plusieurs
des coûts calculés
■D ’abord par pré-répartition entre les coûts d’achats, les coûts de production et les
coûts de distribution, les charges non réparties entre ces 3 fonctions constituant les
charges générales
60
■Ensuite, les totaux de charges indirectes de chaque fonction sont imputés
aux coûts des produits/objets de coûts proportionnellement à des coefficients
d’imputation : par exemple,
61
Le centre d’analyse est une division d’ordre comptable de
l’entreprise, dans laquelle sont groupés, avant leur imputation aux
différents coûts, les éléments de charges indirectes
Le centre d’analyse correspond soit à une division fictive de l
’entreprise (= souvent une fonction, comme le financement,
l ’administration, la GRH, ...), soit à une division réelle (centre de
travail)
On distingue :
■ Les centres de structure et les centres opérationnels taux de frais ou unité d'oeuvre
62
Ce sont les centres d ’analyse dont l ’activité
peut être mesurée par une unité physique
(= une UNITE d ’OEUVRE = UO)
■l ’heure machine, l ’heure de MO directe, le nombre d ’unités de produits fabriquées
Cette unité doit caractériser l ’activité du
centre (corrélation forte entre le total des
charges indirectes et le nombre d ’UO) et
doit permettre une imputation réelle des
charges du centre aux coûts des produits
63
Ce sont les centres d ’analyse pour lesquels il n ’est PAS
POSSIBLE de mesurer une activité par une unité
physique simple et unique (ex : administration
générale, financement, ...)
On calcule alors un TAUX DE FRAIS en fonction
d ’une base (ASSIETTE) exprimée en francs :
■ Taux de Frais = Coût du centre d’analyse / Assiette de répartition en francs
■ Ce taux sert à imputer "à la marge" les charges indirectes collectées dans ce centre
64
Le taux de frais fournit en fait le coût total du
centre de structure pour un Euro d’assiette
(= 1 Eur de charges directes)
Les centres de structure regroupent des
charges qui varient peu en fonction d ’une
structure déterminée, alors que les centres
opérationnels regroupent des charges dont le
montant est partiellement lié au volume des
opérations réalisées
65
Gestion du personnel : administrative,
sociale, formation ...
Gestion des bâtiments : administration
immobilière, fonctionnement (électricité,
nettoyage, réparation, ...), sécurité
Gestion du matériel : idem
Gestion des prestations connexes : la
production de services internes à l ’entreprise
(reproduction des documents,
informatique, ...)
66
Principale classification ; leur destination
67
La répartition primaire est l ’attribution des
charges indirectes aux centres d ’activités
principaux et auxiliaires
La répartition secondaire est la répartition des
prestations des centres auxiliaires entre les
centres principaux
In fine, la répartition secondaire débouche sur
le calcul des valeurs des U.O. et des taux de
frais
68
Il est naturel que les centres auxiliaires prestent
une partie de leurs activités au profit d ’autres
centres auxiliaires, d ’où un délicat problème de
transferts de prestations
Cas simple : les prestations s ’effectuent en
cascade (ex : Personnel > Immobilier), d ’où une
simple translation des coûts, au prorata de
l ’activité prestée
Cas complexe (mais normal) : les prestations
entre centres auxiliaires sont croisées
■système de 2 équations à 2 inconnues si 2 centres
■système de 3 équations à 3 inconnues si 3 centres 73
Il est fondamental pour aider aux décisions
de gestion
Critères de choix :
■représentation graphique et apparition d ’une fonction linéaire (autre si transformation
possible)
70
Les marchandises sont des biens achetés
pour être revendus sans transformation >
entreprise commerciale
Les matières et fournitures sont des biens
consommés pour obtenir un produit destiné à
la vente après transformation > entreprise
industrielle
■les matières premières sont incorporées dans le produit (ex : fer, coke dans l ’acier) >
charges directes
■les matières consommables ne sont pas directement incorporées dans le produit fini
(charbon servant de combustible au four, p. ex.) > charges indirectes
71
Pour les marchandises et les matières achetées, ils
couvrent l ’ensemble des charges engagées jusque leur
entrée en stock dans l ’E.
■ 1 Le prix d ’achat , hors taxes récupérables (TVA), net de tout rabais, ristournes, etc ...mais avant escompte
éventuel (fonction financière)
Frais accessoires d ’approvisionnement : regroupés dans un centre « Gestion des approvisionnements », ils sont liés à la
mise en stock effective des achats (réception, manutention, contrôle qualité, suivi administratif, ...)
72
Les centres principaux d'achats (= centres
d'approvisionnement) reçoivent normalement
des prestations des centres auxiliaires
(personnel, immobilier pour l ’essentiel),
d ’où importance de la répartition secondaire
Les coûts des centres d ’approvisionnements
sont ensuite imputés aux coûts d ’achats des
produits en fonction d ’U.O. (tels que les
volumes de matières achetées) ou de taux de
frais (ex : temps de manutention)
73
Dans la plupart des entreprises, les achats, les
productions intermédiaires et les produits finis font
l ’objet d ’opérations de stockage destinées à réguler les
flux (approvisionnements, production, livraison)
Aux stocks physiques sont associés des stocks
comptables :
■
ils font l ’objet d ’un « inventaire permanent » comptable, par type de stocks
■
ils sont réconciliés avec les stocks physiques sur base d ’audits (> différences d ’inventaire = écarts à
comptabiliser en tant que coût positif ou négatif)
■
ils font l ’objet d ’un suivi administratif en quantité (bon de réception, bon de sortie, fiche de stock) et en
valeur
74
En début de période, le stock initial tel que mentionné
(après audit) dans la C.G. se trouve « réfléchi » au débit
du compte de stock (entrée)
Au fur et à mesure des achats et donc des entrées en
stock, le compte correspondant des stocks est débité
(« augmenté ») des coûts d ’achats des matières reprises
dans ce stock
Quant aux produits fabriqués par l ’E, ils sont
comptabilisés au débit de ces comptes de stocks à la
valeur de leur coût de production intermédiaire (jusqu ’à
leur entrée en stock)
75
Si ils sont clairement individuellement
identifiables, les produits qui sortent du stock
sont évalués au coût pour lequel ils y sont
entrés (pas de création de valeur en stock !).
Mais le cas est rare.
Si les produits sont fongibles, plusieurs
méthodes :
■le Coût Moyen Pondéré = CMP = (Valeurs globales des entrées et du stock initial) /
Quantités totales (entrées + stock initial)
lissage en cas de volatilité des prix des marchés de MP, attendre la fin de la période pour calculer le CMP
76
■Méthode de l ’épuisement des stocks :
FIFO : First In, First Out
□les coûts suivent avec retard l ’évolution des prix
LIFO : Last In, First Out
□les coûts suivent de très près les prix actuels, d ’où distorsion de l ’image fidèle si les produits restent longtemps en stock
77
Le coût de production est un coût obtenu après des opérations de
transformation d’un produit ou d’exécution d’un service
■ Coûts par stades de production : produits semi-finis, produits intermédiaires … coûts de production des produits semi-
finis, des produits intermédiaires, …
Coût de production par produit : coût global pour l’ensemble du volume produit ou, plus souvent, coût unitaire
78
Principe : un coût de production est déterminé par
regroupement des charges directes et indirectes
nécessités par la fabrication elle-même et les stades
antérieurs à cette fabrication
Les charges directes de production :
■ Le coût des matières consommées :
Les matières premières et les matières consommables sont évaluées par l’une des méthodes d’évaluation des sorties de
stocks sur base du coût d’achat
Les produits intermédiaires éventuels sont évalués suivant les mêmes principes, mais sur la base des coûts de
production desdits produits (si des stockages intermédiaires existent)
79
■Le coût de la main d’œuvre directe :
□La main d’œuvre directe doit être affectée au coût d’un produit ou d’une commande lorsque le travail
correspondant concerne directement ce produit ou cette commande (importance des « bons de travail » ou
d’un suivi administratif des tâches)
□ Le coût de la main d’œuvre directe comprend :
▪ Les charges sociales obligatoires et facultatives supportées par l’entreprise en plus des salaires
80
Les charges indirectes de production :
Logiquement, les charges indirectes des centres de production sont réparties entre les coûts de production des produits ou
des commandes proportionnellement aux unités d’œuvre qui leur sont fournies par ces centres
Traditionnellement, on conçoit ces centres de production de manière relativement large du point de vue des fonctions
assurées et des centres de travail correspondants : ils englobent
81
■ Les centres principaux de production reçoivent des prestations des centres auxiliaires (personnel, bâtiments,
…), qui apportent ainsi « de la valeur » au processus de production (et donc … des coûts)
■ Par contre, les centres « Administration générale » ou « Finance » sont considérés comme des centres « Hors
production », car leur activité touche l’ensemble de l’entreprise et non certaines de ses composantes clairement
identifiables
Dès lors, leur coût est imputé directement aux coûts de revient, et non pas aux coûts de production
■ Les coûts de production n’intègrent donc pas de charges financières ou de « frais généraux »
82
Les coûts hors production sont des coûts qui ne peuvent être
imputés qu’aux coûts de revient des produits vendus
Quatre grandes catégories :
■ Les coûts de distribution
■ Les coûts d’administration générale
■ Les coûts de la gestion financière
■ Les autres frais globaux à imputer
Généralement imputés uniquement au niveau des coûts de revient
en retenant pour assiette de frais le coût de production des produits
vendus (alternative : le coût de production des produits fabriqués)
83
Les biens étant produits pour être vendus, leur mise sur
le marché entraîne des charges entre la fin de la
production et l’arrivée du produit chez le client :
l’ensemble de ces charges constitue le coût de
distribution
De nos jours, ce coût de distribution voit son importance
relative augmenter en raison :
■ De l’importance croissante de la fonction « distribution »
■ De la réduction progressive des coûts de production au fur et à mesure des gains de productivité
84
Les charges directes
■ Emballages perdus utilisés lors de la vente
■ Transport et manutention des produits
■ Publicité et promotion spécifiques au produit
(en ce compris les frais de personnel directs induits par ces activités)
Les charges indirectes
■ Regroupées au sein des centres de distribution
■ Souvent plus importantes que les charges directes
■ Souvent réparties pour permettre une bonne couverture des fonctions liées à la distribution : préparation des ventes, exécution
des ventes, stockage et livraison, service après-vente
■ En l’absence fréquente d’unités d’œuvre, leur imputation se fait généralement en retenant pour assiette de frais le coût de
production des produits vendus
85
Ce sont des charges COMMUNES à
l’ensemble de l’entité économique qu’est
l’entreprise ; elles couvrent les coûts :
■De la direction générale et des services centraux
■De la prévision, de la planification, du contrôle de gestion, …
■De la comptabilité générale et analytique
■Des communications générales (courrier, téléphone, fax, …)
■Des services généraux d’informatique
■…
86
Ce sont des charges liées à :
■ La recherche de capitaux propres ou empruntés
■ Leur gestion (en ce compris la gestion de trésorerie)
Elles englobent à la fois des charges de personnel, de
fonctionnement et, surtout, des charges financières au
sens strict
Veiller à ne pas intégrer de charges exceptionnelles,
anormales, … non liées à une exploitation normale des
activités de production traditionnelles
Problème des plus- et moins-values boursières
87
Le coût de revient des produits ou des
services offerts représente TOUT CE
QU’ILS ONT COÛTE AU COURS DU
CYCLE D’EXPLOITATION lorsqu’ils ont
atteint le stade final du cycle CPD
Pour une entreprise commerciale,
■Coût de revient = coût d’achat des produits vendus + coût hors production
Pour une entreprise industrielle,
■Coût de revient = coût de production des produits vendus + coûts hors production
■Nécessité d’une évaluation des sorties de stocks !
88
La réalisation des OC consomme des
ressources et génère de ce fait des coûts Ces
ressources sont consommées par les
multiples centres de responsabilité présents
dans l’entreprise
Ces centres engendrent donc les charges :
■Directes
■Indirectes
Qui rentrent dans la constitution du coût complet d’un OC !
89
Systèmes de
calcul des
coûts
91
La méthode du "Direct Costing" se focalise sur le
calcul du coût de revient direct des objets de coût :
■elle se base donc sur la distinction entre "coûts fixes" (non contrôlables par
un décideur isolé)
■et "coûts variables" (davantage contrôlables par un décideur isolé).
Elle s'avère souvent complémentaire de l'approche en
"coûts complets", qui met quant à elle plus l'accent
sur la distinction entre "charges directes" et "charges
indirectes"
92
Selon cette méthode, seules les charges
variables par rapport au volume de
production sont prises en compte dans le
calcul du coût de revient direct des objets de
coûts
Toutes les charges fixes sont dès lors
considérées comme des charges de période
(n'ayant un impact qu'au niveau du compte de
résultats) et n'entrent plus en ligne de compte
dans le calcul du coût de revient des objets
de coûts
93
Le prix de vente d'un produit, service,
commande, ... doit permettre de récupérer au
moins l'ensemble des charges que sa
production et sa distribution ont directement
induites (consommées) et de générer une
marge (une "contribution margin", une
contribution marginale) permettant de couvrir
au moins une partie des charges fixes
(idéalement, toutes) de l'organisation
94
L'appellation de la méthode, "direct costing"
ou "coût de revient direct", donne à penser
que l'on n'incorpore que les charges directes,
alors que ce sont les charges variables qui
sont en fait incorporées dans le calcul du
coût de revient !
L'appellation "variable costing" serait plus
adéquate
95
Direct Indirect
Consommation
Matières premières
d'énergie par les
Variable nécessaires à la
outils de production
fabrication
multi-produits
Amortissement d'un
Loyer d'un entrepôt
outil de production
Fixe destiné au seul
servant au stockage
des produits A et B
produit X
96
Total des charges de la comptabilité analytique
(OC) après couverture des charges variables (marge sur coûts variables =
98
Prod. A Prod. B Prod. C Total
C.A. 100 000 200 000 300 000 600 000
Ch. Var. 60 000 140 000 240 000 440 000
Marge 40 000 60 000 60 000 160 000
CV
99
Selon la méthode du "Direct Costing", un
produit est profitable dès qu'il couvre les
coûts variables qui lui sont imputés ou
alloués
Un exemple :
Quantité PV CR direct CR CCp.
101
L'abandon du produit entraîne toutefois une
diminution de la profitabilité globale de
l'entreprise, car :
□Chaque produit X et Y se voit attribuer une quote-part des frais fixes
(700 * 2 = 1 400)
□Si l'entreprise ne produit plus que Y, Y supporte seul la totalité des coûts
fixes et l'entreprise connaît alors des pertes
□Pq. 700 de coûts fixes ? CR Complet – CR Direct Costing = Charges fixes !
102
Prod. X Prod. Y Total Prod. Y Total
104
Lorsque le nombre de produits (d'objets de coûts)
augmente et que, suite à la décentralisation du pouvoir
de gestion, le nombre de décideurs s'accroît, le problème
devient celui de s'assurer que la somme des marges sur
coûts variables qui résultent de décisions locales
décentralisées basées sur des coûts de revient direct,
permet bien de couvrir l'ensemble des charges fixes
générées aux différents niveaux de l'entreprise
ENJEU ESSENTIEL du Contrôle de Gestion !!!
105
La méthode du coût direct (France) est une
méthode de calcul du coût de revient
intermédiaire entre le "Direct costing" et le
calcul en coût complet
Synonyme (Belgique) : méthode du coût de
revient semi-complet
106
Charges variables Charges fixes
seul produit
107
Dans cette méthode, on tient compte à la fois
des charges variables (directes et indirectes)
et des charges fixes directes pour dégager
une marge sur coût direct, les charges fixes
indirectes étant considérées comme des
charges communes non réparties entre les
produits et donc à couvrir par les marges sur
coûts spécifiques globales
108
L'entreprise réalise un profit si l'ensemble des marges
sur coûts directs totales générées par les produits (OC)
est supérieure à ses charges fixes indirectes : le prix est
alors fixé de façon telle qu'il couvre l'ensemble des
charges directes (fixes ou variables) induites par la
réalisation de l'objet de coût et qu'il génère une
contribution significative à la couverture des frais fixes
indirects ("les frais de fonctionnement", "les frais
généraux" souvent mentionnés dans le langage courant)
109
Prod. A Prod. B Prod. C Total
CA 100 000 200 000 300 000 600 000
CV 60 000 140 000 240 000 440 000
Marge s. 40 000 60 000 60 000 160 000
CV = brute
CF direct 10 000 30 000 20 000 60 000
Marge s. 30 000 30 000 40 000 100 000
CD
CF indir. 40 000
Résultat 60 000
110
La méthode du coût direct permet donc d'intégrer
clairement dans le raisonnement le montant des frais de
structure directement induits par la réalisation d'un
produit :
Dans de nombreux cas, elle permet donc d'être plus
proche de la réalité économique des choses
Mais il n'est pas toujours évident de bien isoler les frais
de structure induits exclusivement par la réalisation
d'un
objet de coût (exemple : investissement dans un
laboratoire de R& D)
Structure
111
L’approche en Target Costing
Clé de la réussite des entreprises japonaises au début
des années ’70
Logique inversée :
Combien le client est-il prêt à payer pour un produit / service semblable au
nôtre ?
Quelle marge voulons-nous dégager ?
Dès lors, quel niveau de coût ne pas dépasser ?
Et
comment nous organiser pour ne pas dépasser ce niveau
Total Quality Management
Reengineering des activités
Sous-traitance et Keiretsu
Chapitre
3
115
La marge sur coût variable est définie par la relation:
Marge sur coût variable = Chiffre d’affaires – Charges variables
116
Le seuil de rentabilité de l’entreprise est le chiffre d’affaires pour lequel elle
couvrirait la totalité de ses charges, sans bénéfices ni pertes
Synonymes : chiffre d’affaires critique, point mort, break-even point Pour
un chiffre d’affaires égal au seuil de rentabilité, on a donc :
CA = CV + CF, d’où CA-CV = CF, d’où Marge sur coût variable = CF
Définition par le calcul :
Seuil de rentabilité = Charges fixes / Taux de marge sur coût
variable
117
Cas de l’activité régulière : si le chiffre d’affaires se répartit
régulièrement sur l’année, l’application d’une simple règle
de proportionnalité permet de déterminer quand l’entreprise
atteint son seuil de rentabilité
Pour notre exemple, si le CA est de 2 000 000, le seuil de
rentabilité est atteint le 365 * (1 500 000 / 2 000 000), soit le
jour 273 de l’année
Dans le cas d’une activité irrégulière, il faut passer par le
calcul du chiffre d’affaires cumulé et de la marge sur coût
variable correspondante à chaque période.
Soit les CA trimestriels suivants :
Dès lors,
■Quelle conséquence la modification de structure a-t-elle sur le seuil de
rentabilité ?
■A quelle condition cette modification est-elle rentable ?
120
Le seuil de rentabilité passe à 770 000 / 0.35, soit
2 200 000
Par rapport à la situation actuelle, la modification de
structure ne sera rentable que si le nouveau chiffre
d’affaires x permet d’obtenir un résultat supérieur au
résultat actuel, soit un bénéfice de 175 000
Dès lors, 0.35 * x – 770 000 > 175 000 et le nouveau
chiffre d’affaires à réaliser est d’au moins 2 700 000
Le nouveau commercial doit donc dégager seul un chiffre
d’affaires additionnel de 700 000 !
121
Le nouveau seuil de rentabilité serait donc de 525 000 / 0.3158, soit 1 662 444
Pour retrouver le bénéfice antérieur de 175 000, le chiffre d’affaires à réaliser est
donné par : 0.3158 x – 525 000 = 175 000, soit x = 2 216 593
122
Dans tous les calculs qui précèdent, on est amené, pour définir le seuil de
rentabilité, à raisonner sur un taux de marge sur coût variable unique
Mais le plus souvent, il s’agit en fait d’un taux moyen obtenu sur un ensemble de
produits et, si les écarts entre les taux de marge des différents produits sont
importants, la notion de seuil de rentabilité peut perdre de sa pertinence
Exemple : soit une moyenne surface dont les ventes sont réparties en deux grands
rayons : l’alimentaire et le non-alimentaire
Les prix de vente sont fixés de manière à dégager une marge sur CV de 20 % sur
l’alimentaire et de 30 % sur le non-alimentaire ; les charges de structure
représentent 1 000 000 par an
123
La détermination d’un seuil de rentabilité unique suppose que l’on
détermine a priori la part de l’alimentaire et du non-alimentaire dans le
chiffre d’affaires global, afin de calculer un taux de marge moyen
124
Cas de monoproduction :
■ Soit une entreprise distribuant un seul produit A, avec les données suivantes : PV unitaire :
150, CV unitaire : 120, CF annuelles : 600 000
■ La marge sur coût variable par unité vendue est de 30, de sorte que pour couvrir les charges
fixes, il convient de vendre au minimum 600 000 / 30, soit 20 000 unités
Cas de pluriproduction :
■ Supposons que l’entreprise vende aussi un produit B, acheté 60 et revendu 100, soit une
marge sur coût variable de 40, les charges de structure restant inchangées
■ Il n’est plus possible de définir un seuil de rentabilité unique, mais on peut écrire une
équation correspondant à l’obtention d’un résultat nul, en quantités : 30 A + 40 B = 600 000
et l’ensemble des points situés sur cette droite correspondent à des programmes de vente
conduisant à des résultats nuls
125
Pour une entreprise, le fait d’avoir un chiffre d’affaires (actuel ou prévu)
proche du seuil de rentabilité souligne le risque qu’elle court de se
retrouver en perte
Exemple : la société A produit dans ses propres usines, la société B sous-
traite une part importante de sa production
Société A Société B
CV 15000 Ventes 25000 CV 21000 Ventes 25000
CF 8000 CF 2000
CA 25000 CA 25000
126
Toutes deux ont le même chiffre d’affaires et dégagent le même
résultat
128
Autre question traditionnelle : quelle serait la variation du résultat correspondant
à une variation donnée du chiffre d’affaires ?
129
Le pilotage de l'entreprise
consacrer
Efficience et pilotage
Avoir une stratégie ne suffit pas pour garantir que la stratégie de
l'organisation débouchera effectivement sur les résultats attendus au
moindre coût « Ressources »
Il faut par ailleurs assurer le pilotage quotidien de la stratégie :
Avoir des objectifs mesurables à atteindre à des horizons de temps
précis A chaque objectif doit être associé un indicateur de
mesure réellement calculable et pertinent
Mesurer
à intervalles réguliers la valeur prise par ces indicateurs
Intégrer ces indicateurs en un tableau de bord pertinent, analysé à
intervalles réguliers par les responsables de l'organisme
Efficience et «
Balanced
ScoreCard »
Le tableau de bord le plus utile pour assurer
le pilotage stratégique d'une organisation est
le « Balanced ScoreCard » ou « Tableau de
bord équilibré » (voire « Prospectif »)
Il donne une vision multidimensionnelle de la
performance au travers de ses 4 dimensions
Il réconcilie une vision interne et une vision
externe de la performance
Il réconcilie le court terme et le long terme
Pourquoi un tableau de
bord stratégique ?
Cet outil intégrateur qu’est fondamentalement un Tableau
de Bord Stratégique permet de comprendre, dans une
perspective d’évolution de l’organisation à moyen et long
terme, comment se construit et évolue sa « performance
» globale :
–comment traduire une stratégie d’intérêt général globale en
actions efficientes sur le terrain et
–comment s’assurer que cela fonctionne ?
Passage de la stratégie « théorique » à l’action
« concrète »
La BSC :
principes de
fonctionnement
Le tableau de bord stratégique qui s’avère à l’usage le plus
performant est la Balanced ScoreCard = BSC = Tableau de bord
prospectif = Tableau de bord équilibré
Origine : académique (Prof. Kaplan) et de terrain (Prof. Norton)
Finalité profonde :
–Donner une vision synthétique de la performance globale de l’organisation,
dans une perspective multidimensionnelle et en prenant en compte les
interrelations qui lient les différentes composantes de l’organisation
–Permettre de facto de comprendre d’où vient réellement la performance de
l’organisation, et donc d’agir sur ses causes
La BSC : principes
de
fonctionnement
Comment
Perspective « Finance
nous
»
Comment les présentons-nous
Buts Mesures
clients nous voient- vis-à-vis de nos
----------------------------
ils ? actionnaires ?
-
Perspective
Perspective « Client La « Balanced Scorecard » « Métier Interne»
»
Buts Mesures
Relie les mesures de
Buts Mesures - performance entre elles
Perspective «
Innovation
et apprentissage
Pouvons-nous
»
continuer
Buts Mesures
à nous améliorer et ---------------------------- En quoi devons-
à créer de la - nous
La BSC : principes
de
fonctionnement
La BSC:
principes
de
composante essentielle fonctionne
Pour chacune des perspectives et pour chaque
de l’organisation (maillon, B.U.,
département, …)
–Assigner une finalité générale àment
TLT
–Assigner des buts à moyen et long terme, dont la réalisation
permettra d’assurer la finalité générale
–Mettre en évidence des indicateurs de mesure réellement
mesurables et permettant réellement de mesurer la (non)réalisation
des buts
Modèle non figé : 4 perspectives en théorie, 3 ou 5 en pratique, en
fonction des valeurs présentes dans l’organisation
Modèle dynamique, dans la mesure où les liens entre composantes
sont apparents
La BSC : principes de
OUT fonctionnement
Equilibre !!!
LT Axes d’ CT
analyse
Axe CLIENT
Différenciation
Satisfaction de la
IN clientèle
Axe …
APPRENTISSAGE et Axe FINANCIER
CROISSANCE Résultats,
Compétences du Relations de Cash flows
personnel cause à effet Rentabilités
Développement des
systèmes
Axe PROCESSUS
d’information
INTERNE =
…
Métier
Sécurité Gestion du
JIT …
La BSC : un exemple ...
La BSC : principes
de
VISION ET Expliciterfonctionnement
les relations de cause à effet
STRATEGIE But Indicateurs Niveau cible Actions
Axe financier
Comment apparaitra
Notre réussite pour l’actionnaire ?
CT
But Indicateurs Niveau cible Actions
Axe Client
Pour mener à bien notre vision
Comment devons nous apparaître à nos clients ?
MT
Axe Interne But Indicateurs Niveau cible Actions
Pour satisfaire nos clients ,dans quels
Processus devons-nous exceller ?
146
Charge directe
Ressources : Objets de
-Techniques Coûts :
-Produits
-Humaines Activités et/ou
- Savoirs
Processus - Clients
effectivement
- Marchés
- Financières consommés
- ...
Charge indirecte
147
Processus Activités
-liés au métier de - suivi
base : stocks
-gestion des - sélection
commandes
-production 1 des
-production 2 fournisseurs
- ventes Belgique - passation
Entreprise - ventes Europe des
-de support : commandes
- achats - réception
- recrutement achats
- formation
- recherche -
manutention
-de gestion :
- comptabilité
- stockage
- contrôle de gestion -contrôle de
148
Une activité =
■Une tâche exécutée dans l'entreprise
Exemple : réception des appels téléphoniques entrants
■Ensemble de tâches reliées effectuées par une entité de l'organisation
Exemple : l'activité "accueil" comprend la réception et la distribution du
courrier dans l'entreprise, la réception des appels téléphoniques entrants,
149
L'accomplissement de l'activité suppose la
combinaison
de "facteurs de production" (inputs = travail, matière,
technologie, méthodes et informations) qui conduit à
l'obtention d'un résultat (output = produit ou service)
destiné à un "client", interne ou externe à l'entreprise
150
L'activité est :
➢Un ensemble de tâches élémentaires
➢A partir d'un panier d'inputs (travail, machines, informations, ...) (Lorino, 1991)
151
Elle se définit à partir de ce qui se fait réellement dans l'entreprise
et non plus à partir d'un regroupement de compétences par
fonctions spécifiques (le modèle taylorien, a priori)
La valeur d'une activité (= sa performance) se mesure par rapport à
sa contribution à la satisfaction du client final externe, le seul qui
valorise in fine la production de l'entreprise
152
Gérer la valeur pour le client se fait par le biais de la
gestion des activités de l'entreprise du point de vue
exclusif de leur valeur pour le client externe
Dans une optique ABC, l’OC consomme des activités
pour sa réalisation et ces activités consomment à leur
tour les ressources rares (<> méthodes traditionnelles)
L'entreprise est alors vue comme un ensemble cohérent
et homogène de tâches, puis d'activités interreliées et
homogènes entre elles, constitutives des processus de
base de l'entreprise
153
154
Ensemble d'activités reliées et interdépendantes
conduisant à l'obtention d'un output global pour lequel il
existe un client interne ou externe prêt à le valoriser
■Le processus de fabrication englobe l'ensemble des activités nécessaires à la
transformation des intrants (matières premières, énergie, ...) en un produit ou
un service selon des spécifications bien définies
155
Deux caractéristiques essentielles du
processus :
156
La vision fonctionnelle classique se
caractérise par une division très nette entre
chaque fonction de l'entreprise, sans intégrer
leurs interactions
L'optimum global de l'entreprise est atteint
par la sommation des optima locaux générés
au sein de chaque fonction
Cette vision présuppose qu’une décision
prise au sein d'une fonction n'a pas
d'incidence au sein d'une autre fonction
157
C'est un cas évidemment très rare et dans la
plupart des entreprises, cette vision conduit à des
effets pervers
Exemple : que la fonction "achats" minimise ses
coûts d'achats !
■Taux de rebuts importants
■Coûts de stockage importants
■Matières premières obsolètes
■Freins à l'innovation
■Assurance-qualité non assurée
158
La vision par les processus élimine ces
risques en visant à une performance
globale centrée sur la satisfaction du client
■Par exemple, une sélection soigneuse d'un petit nombre de fournisseurs
fidèles (situation financière saine, ISO pour réduire le coût du contrôle qualité,
159
Chaque activité d'un processus offre une
prestation en tant que "fournisseur" à un
"client" qui serait l'activité suivante dans la
chaîne qui constitue le processus
Deux types de clients :
■Externe : seule instance de valorisation des prestations de l'entreprise
■Interne : se focaliser sur les clients internes risque de faire perdre de vue le
seul client qui compte vraiment, le client externe
Ps
Ps Qs
Ecart sur
Montant budgété quantité
Q
Qs Qr
165
Voici le budget ... Et ce qui s'est réellement
passé
167
Catégories de budgets
●
Budget des recettes = des entrées de fonds
–Importance du « Business Model », description précise
de la manière dont l'entreprise génère ses recettes
Budget des dépenses = des sorties de fonds
●
Budget des investissements et de leur
●
financement = « Capital Budget »
–Impact sur le bilan et sur le budget des dépenses via
amortissements, frais financiers, frais bancaires, ...
Une multitude de critères dans la pratique,
un seul réellement pertinent : la Valeur
Actualisée Nette (VAN)
CF n
t
VAN I0
t
t 1 (1
173
I0 = investissement initial = coût préétabli
= « Capital Budget » ! Durée n