Exemple de tiers :
- fournisseurs
- clients
- Etat (cotisations sociales (maladie, chômage, retraite) , charges
patronales)
- Salariés
- Banque
On renseigne les tiers sur l’état de nos transactions avec eux (savoir ce que
nous doit un client, renseigner sur la bonne santé de l’entreprise)
Sort de l’entreprise =
RESSOURCE = CRÉDIT
Entre dans l’entreprise =
EMPLOI = DÉBIT
B/ L’enregistrement en comptabilité :
1. Le compte :
L’entreprise n’est concernée que par les ressources et les emplois provenant
des flux dont elle est soit l’origine, soit la destinataire.
B/ Ses fonctions :
Acquérir l’information, la traiter, la communiquer, la mémoriser, la
sauvegarder (archivage) et la sécuriser.
C/ Ses principales finalités :
- le SI est un outil d’aide à la décision. Il permet de faire
des simulations et d’automatiser les tâches répétitives.
- Coordination et contrôle.
B/ L’organisation comptable :
1. Quelles sont les informations comptables utiles pour enregistrer une
opération ?
Pour une opération, on a besoin de :
- la date de l’événement
- la nature des flux
- le montant (en euro)
- du numéro de la pièce
- du partenaire de la transaction
2. Organisation de l’enregistrement :
Enregistrement dans un journal (par ordre chronologique). Chaque
ligne correspond à une ligne d’écriture.
Chaque écriture va provoquer la mise à jour des comptes concernés.
L’ensemble de ces comptes sont regroupés dans le grand livre.
On remarque qu’il y aura plus de mouvements sur les charges que sur les
actifs.
E/ Récapitulatif :
Dans le journal :
- total DEBIT = total CRÉDIT
Dans la balance :
- les comptes sont classés par ordre croissant de compte
- Total solde débiteur = total solde créditeur
- Total colonne crédit = total colonne débit
Au bilan :
- ACTIF = actif immobilisé + actif circulant
- PASSIF = capitaux propres + dettes
- Capitaux propre = actif – dette --> ajouter la différence
--> ACTIF = PASSIF
Chapitre 3 : Le droit et le système
d'information comptable
I- Les sources du droit comptable :
A/ Les sources internationales du droit comptable :
4ème directive : elle précise que les comptes doivent présenter une image
fidèle du patrimoine de l’entreprise. Elle indique aussi les règles
d’évaluation à respecter.
7ème directive : elle harmonise la présentation des comptes consolidés (=
agrège les comptes des filiales d’une sociétés avec ses propres comptes).
IASB : comité des normes comptables internationales. Crée à l’initiative
des bureaux des gouvernements dans le but d’organiser les règles et pratiques
comptables au niveau international.
IFRS : normes de présentation des documents financiers internationaux
Règlement 1606 / 2002 : oblige les sociétés cotées à présenter leurs comptes
consolidés selon les normes IFRS à compter du 1er janvier 2005.
Caractéristiques :
• Analyse et imputation préalables à partir de supports divers
• Les journaux ne sont plus les supports de saisie, mais leur résultat.
B/ La comptabilité intégrée :
Un seul progiciel pour tous les besoins de l’entreprise : les « événements de
gestion », quelle que soit leur source (production, vente, RH, etc…) sont
directement traités par un module spécialisé qui respecte un référentiel de
paramétrage et de règles applicables à l’ensemble des modules (plus besoin
d’interfaces).
Les traitements, dont le traitement comptable, s’effectuent en temps réel à la
naissance même de l’événement.
On parle de Progiciel de Gestion Intégré (PGI)
En Anglais, on parle de ERP : entreprise Ressource Planning
Avantages :
• Les traitements deviennent de plus en plus transparents pour les utilisateurs,
qui peuvent consulter en temps réel l’état des évènements saisis.
•Les comptables voient leur fonction s’orienter de plus en plus vers l’analyse,
le conseil aux autres services et le contrôle. Ils sont équipés de puissantes
bases de données qui leur permettent de disposer et de mettre en forme en
temps réel les informations comptables et financières.
•Le travail des contrôleurs de gestion (qui élaborent les résultats
prévisionnels et effectuent l’analyse des écarts) est aussi facilité.
•On intègre dans une même base de données les informations sur tous les
domaines d’activités de l’entreprise. C’est la transversalité qui va permettre à
l’entreprise de mettre en place une véritable « gestion assistée par ordinateur
» (GAO)
Inconvénients :
•Le coût de l’infrastructure matériel, de son développement logiciel, de la
nécessité de repenser l’organisation générale du système d’information et
donc souvent de l’entreprise elle-même, réserve ce type de système à des
grandes structures. En 2007 seules un peu plus de 37 % des entreprises de
plus 500 salariés utilisaient un progiciel de gestion intégrés (PGI) dans le
domaine de la comptabilité. Les grands éditeurs (SAP, Sage Adonix,
Oracle/Peoplesoft et même Microsoft) se tournent désormais vers les
PME/PMI en proposant des produits mieux adaptés et nettement moins
onéreux.
•Temps et lourdeur de mise en place
•Paramétrage important
•Non pertinent pour des activités très spécifiques.
LA DATA WAREHOUSE
EDI est par exemple utilisé dans les supermarchés pour la commande des
marchandises. Ce système présente l’avantage de ne pas avoir à retaper toutes
les informations, donc un gain de temps et d’argent. Il permet également de
réduire les erreurs de saisie.
Egalement dans les supermarchés, l’EDI permet d’indiquer les prix
(boucherie, fruits et légumes…) variable de jour en jour, et donc actualisé
chaque jour pour chaque magasin.
Le chemin de révision :
Une documentation décrivant les procédures et l’organisation
comptables est établie en vue de permettre la compréhension et le contrôle
du système de traitement ; cette documentation est conservée aussi longtemps
qu’est exigée la conservation des documents comptables auxquels elle se
rapporte
L’organisation du système de traitement assure l’existence du chemin de
révision. À tout moment, il est possible de reconstituer à partir des pièces
justificatives appuyant les données entrées, les éléments des comptes, états
et renseignements soumis à la vérification, ou, à partir de ces comptes, états
et renseignements, de retrouver ces données et les pièces justificatives
B/ Le cycle d’investissement :
Le cycle d’investissement correspond à toutes les opérations et activités
qui accompagnent l’acquisition d’immobilisation. C’est à dire
l’acquisition de l’outil de travail de l’entreprise.
Dans le cas de l’investissement les biens acquis sont portés à l’actif du bilan
dans « l’actif immobilisé ».
Un cycle d’investissement recouvre plusieurs cycles d’exploitation.
C’est grâce au matériel acquis lors du cycle d’investissement que l’entreprise
peut produire des biens et services, qu’elle vendra pendant plusieurs cycles
d’exploitation. Un matériel industriel pourra servir entre 5 et 15ans.
C/ Le cycle de financement :
Les cycles d’exploitations et d’investissement doivent être financé. Le
financement consiste à trouver les capitaux nécessaires à ces cycles. A la
création de la société ils proviennent des actionnaires et associés (capital
social inscrit au passif du bilan dans les capitaux propres), puis
éventuellement les emprunts contractés auprès des banques (inscrit dans les
dettes au passif du bilan).
En cours de vie, l’entreprise a pour but de faire des bénéfices, ces bénéfices
sont en partie versés aux associés en rémunération du capital qu’ils ont
apportés (dividendes), et pour partie gardés par l’entreprise. Celle-ci va les
inscrire en réserve. Cela s’appelle l’autofinancement. Il permet également
de financer les autres cycles.
Facture d’avoir :
- réductions commerciales (RRR)
- réductions financière (escomptes)
- retour de bien
- versement d’un acompte
C/ Diagramme de circulation des documents : processus d’achat
classique :
Les points de contrôles importants :
- contrôle des réceptions (par rapport à la commande)
- contrôle des factures (par rapport à la réception)
- contrôle de la facture avec le règlement
III- La facture :
A/ L’établissement de la facture :
1. Article L441.3 du code du commerce :
« Tout achat de produit ou toute prestation de service pour une activité
professionnelle doit faire l’objet d’une facturation. Le vendeur est tenu de
délivrer la facture dès la réalisation de la vente ou de la prestation. L’acheteur
doit la réclamer. »
A/ Réduction commerciale :
3 réductions commercial : RRR
Le rabais : défaut de qualité ou de conformité
La remise : récompenser une relation commerciale importante
La ristourne : attribuée en fin d’année, récompense une relation
commerciale sur l’année.
Les RRR sur facture ne s’enregistrent pas sur un compte particulier.
B/ Réduction financière :
L’escompte est accordé pour rembourser ou récupérer un paiement au
comptant (si le client nous paye au comptant).
Chez le client :
- la marchandise est débitée au compte 60 HT
- l’escompte au crédit du 765
Chez le vendeur :
- la vente est enregistrée au crédit du 70
- l’escompte au débit du compte 665
Escompte conditionnel :
- Des marchandises ont été livrées et facturées pour 1500€ HT le 13/03
- paiement à 45 jours avec escompte conditionnel de 2% si le paiement est
immédiat et précise que seule la taxe payée ouvre droit à déduction.
TVA à 20% soit 300€ du montant HT
Net à payer 1800€
- Le client paie le 20/03. Il a donc le droit à l’escompte conditionnel de 2%
Soit 36,00€ (nouveau montant de 1764,00€)
Dans tous les cas il faut se conformer aux plans de comptes de l’entreprise
proposé dans l’énoncé.
Si l’entreprise doit utiliser le plan comptable développé, et que son plan de
compte vous propose des comptes 608 subdivisés, il faut respecter ce plan de
compte.
FACTURATION
Transport débours : prix
effectivement payé (=)
Transport forfaitaire : en
Le fournisseur se charge du
général prix au Km (décidé
transport
par le fournisseur)
Franco de port (gratuit
pour le client)
Taux de TVA
Taux normal (si
Condition départ marchandise 5,5%,
transport 20%)
TVA au taux de la
Condition arrivée
marchandise
TVA exigible au
moment du TVA déduite et collectée par Exonération de
l’acquéreur Exonération
passage en TVA
douane
La facture du A l’acquisition, le client paye Favorise les C’est le pays de
fournisseur et déduit la TVA à l’Etat. exportations destination
arrive sans TVA. soumis à TVA.
Au moment du
passage en Le système
douane, le d’exonération de la
transitaire règle TVA pour le pays
la TVA à l’Etat exportateur de l’UE
et nous vers le pays
la refacture importateur de l’UE
avec les frais de qui se charge de la
douane. collecter, n’existe
que si l’acquéreur à
transmit son
Si dans un numéro de TVA
énoncé il est intracommunautaire
question d’une au fournisseur.
importation, et Si le numéro
que l’on ne nous intracommunautaire
parle pas de N’a pas été fourni :
facture de soumis à la TVA de
transitaire, on l’exportateur.
traite quand
même la TVA
Les factures qui proviennent de la zone euro ne posent pas de problèmes pour
l’enregistrement.
Mais pour les pays hors zone euro et les pays hors UE se pose un problème
de conversion si la facture est libellée en devise.
Dans ce cas, il faut convertir le montant figurant sur la facture en euro :
- soit on utilise le cours moyen du mois de réception de la facture
(donné par les services des douanes)
- soit le cours du jour de la facture (donné par la banque de France).
VII- Les avances et acomptes sur prestation de service, option pour les
débits :
L’entreprise peut choisir de facturer la TVA sur les débits :
La TVA devra être facturée au plus tard à la facturation. Cependant, s’il y a
eu un acompte versé avant réception de la facture, celui-ci sera soumis à
TVA.
Pour l’acompte on pratique de la même façon que le cas normal sur
encaissent.
Attention : l’option pour les débits ne concerne que les prestations de
service !
Les entreprises qui optent pour les débits sont des entreprises qui facturent
des prestations de services.
Chapitre 8 : Les moyens de paiement comptant
05/01/N
411 Clients 602,71
000
707 Ventes de marchandises 502,26
000
445 TVA collectée 100,45
712
Facture V24 Costa
05/01/N
411 Clients 3
000 432,00
707 Ventes de marchandises 2
000 860,00
445 TVA collectée 572,00
712
Facture V25 à Hewitt
08/01/N
511 Chèque à encaisser 4 034,71
200
411 Client 4 034,71
000
Chèques Costa et Hewitt
12/01/N
512 Banque 4 034,71
000
511 Chèque à encaisser 4 034,71
200
Bordereau de remise
C/ Le virement TIP :
Le virement est un écrit par lequel, une personne donne ordre à son banquier
de prélever une somme sur son compte et de la transférer sur le compte
d’une autre personne qui sera le bénéficiaire.
Le débiteur, c’est à dire le donneur d’ordre règle en générale
son fournisseur dans une opération commerciale.
Il constate donc la sortie d’argent par le crédit du compte banque et
l’annulation de sa dette par le débit du compte fournisseur à la date
d’émission de l’ordre de virement qui lui sert de pièce justificative.
Le bénéficiaire attend l’avis de crédit de sa banque qui lui servira de pièce
justificative pour constater que son client l’a payé. A cette date il crédite le
411 par le débit du compte banque. Si l’entreprise veut faire des virements
entre ses propres comptes, elle passera par le compte 580-virement interne.
D/ La carte bancaire :
L’utilisateur d’une carte bancaire doit conserver le récépissé de carte
bancaire comme justificatif comptable pour l’enregistrement de la dépense.
Le bénéficiaire va enregistrer dans un compte d’attente l’ensemble des
règlements reçus par carte bleu en attendant l’avis de crédit de la banque.
En fonction du plan de compte de l’entreprise : 511…
31/01/N
413 Client, effet à recevoir 1 000
000
411 Client 1 000
000
Lettre de change sur client X
27/04/N
511 Effet à l’encaissement 1 000
300
413 Client, effet à recevoir 1 000
000
Lettre de change client X
01/06/N
401 Fournisseur 1 000
000
403 Fournisseur, effet à payer 1 000
000
LCR n°… de X
01/06/N
401 Fournisseur 2 000
000
403 Fournisseur, effet à payer 2 000
000
LCR n°… de Y
Une entreprise reçoit le 30 juillet un avis de domiciliation lui informant
qu’un effet de 1 000€ a été débité de son compte.
30/07/N
403 Fournisseur, effet à payer 1 000
000
512 Banque 1 000
000
Avis de crédit
C/ La LCR magnétique :
1. 1. Principes :
La LCR magnétique est une LCR dont les données sont communiquées
numériquement par télétransmission du tireur à sa banque sur un support
magnétique renseigné par ses propres ordinateurs.
Par conséquent, cette procédure fait sortir la LCR magnétique du domaine
légal de la lettre de change.
1. 2. Enregistrement :
La LCR magnétique conduit à supprimer toutes les écritures relatives à la
LCR. Pas d’effets à payer en 413 ni d’effets d’encaissement en 513.
Elle reste en compte jusqu’à l’échéance.
Intérêt (escompte) =
nominal de l’effet x i x
n/365
NB : dans beaucoup de manuels, l’année bancaire comporte 360 jours. Cette
pratique a été condamnée car elle pénalise les entreprises en augmentant
artificiellement le coût du crédit.
La banque verse à l’entreprise la valeur escomptée, qui correspond à la valeur
nominale (valeur de l’effet) diminuée des agios.
Les agios sont composés d’une commission bancaire soumise à TVA et des
intérêts d’escompte.
1. 2. L’enregistrement de l’escompte :
Le 10 février, le vendeur effectue une remise à l’escompte de l’effet de 1 000€
à échéance du 30 avril.
10/02/N
511 Effet à l’escompte 1 000
400
413 Effet à recevoir 1 000
000
Lettre de change client X
13/02/N
512 Banque 976,68
000
627 Frais bancaires 5,00
000
445 TVA déductible 1,00
660
661 Charge d’intérêts 17,32
000
511 Effet à l’escompte 1
400 000,00
Avis de crédit banque
Date
401 Fournisseur 1 000
000
413 Client, effet à recevoir 1 000
000
Endossement effet
Chez l’endossataire B, écriture d’effet à recevoir classique par le crédit du
compte client.
20/09/N
512 Banque 489,10
000
627 Frais bancaires 2,00
000
445 TVA déductible 0,40
660
661 Charges d’intérêts 8,50
000
519 Concours bancaires courant 500,00
000
Avis de crédit banque
30/11/N
512 Banque 500,00
000
411 Client 500,00
000
Encaissement de la créance sur le client
30/11/N
519 Concours bancaires courants 500,00
000
512 Banque 500,00
000
Encaissement de la créance sur le client
08/03/N
411 Client 10
000 330,58
707 Vente de marchandises 10 330,58
000
Facture 780
25/03/N
607 Achat de marchandises 26 428,57
000
445 TVA déductible 5 285,71
580
401 Fournisseur 26 428,47
000
445 TVA due intracommunautaire 5285,71
200
Facture 108-18
30/06/N
512 Banque 10
683,76
411 Client 10 330,58
766 Gain de change 353,18
Facture 780
30/06/N
401 Fournisseur 26
428,57
666 Perte de change 2 477,68
512 Banque 28 906,25
Facture 152-45
V- Le rapprochement bancaire :
Tous les mois, il faut vérifier que les soldes des comptes banques tenus
respectivement par l’entreprise et la banque sont bien les mêmes. Pour cela il
faut procéder à certains ajustements car des mouvements ont pu être
enregistrés par l’entreprise et non par la banque et vice versa.
Stock
moyen = (SI +
SF) / 2
Client = 411
Rattaché = 413 416 …
EENE = Effets Escompté Non Echus 5114
La Constitution : - le préambule
- la constitution proprement dite
- les lois organiques
La loi :
La loi est votée par le Parlement.
Le décret :
Il est signé par le Président ou le Premier Ministre. Il apparait
souvent en tant que décret d’application d’une loi.
L’ordonnance :
C’est un texte administratif pris en Conseil des Ministres après avis
du Conseil d’Etat
L’arrêté :
C’est un texte pris par une Autorité administrative (ministre, préfet,
maire ..)
La directive :
C’est un droit à insérer dans leur législation nationale dans un délai
donné.
La décision :
Donne des obligations à une certaine catégorie de personnes.
La recommandation :
Il s’agit d’une invitation faite aux Etats membres.
La jurisprudence :
Elle va regrouper l’ensemble des solutions proposées par les
tribunaux.
Il faut 2 conditions : la répétition et la hiérarchie
Elle interprète les lois, comble également les lacunes éventuelles des
lois.
Cependant, elle n’a pas de caractère obligatoire.
La coutume et la pratique :
Il s’agit de règles de droit qui se dégage de faits professionnels et
pour lesquels l’application semble obligatoire.
La doctrine :
C’est un ensemble de travaux de réflexion et d’étude de juristes.
- Conventions collectives
- Conventions collectives étendues
- Accords collectifs
- Accords et conventions interprofessionnels
- Négociations de branches
b) Le contrat de Travail :
c) Le règlement intérieur :
- Emploi permanent
- Exécution de travaux dangereux
- Remplacement d’un salarié gréviste
- Remplacement d’un salarié de façon économique depuis moins de
6 mois.
2) Durée du CDD :
5) Rupture du CDD :
Le CC ne peut être rompu avant son terme sauf :
- Commun accord
- Faute grave du salarié ou de l’employeur
- Force majeure
- Embauche du salarié en CDI
- Inaptitude professionnelle relevée par le médecin du travail.
La rémunération totale que se versent les deux associés est de 125 000. Les
deux associés devront ajouter 10 000€ chacun à leurs encaissements dans
leur déclaration de revenus. Les revenus fiscaux sont déclarés dans
la catégorie des BIC sur l’IR.
IS
Résultat comptable 100
provisoire 000
IS (100 x 33,1/3%) 33 333
Résultat net comptable 66 667 Jean Laure Total
Affectation du résultat 53 333 26 26 667
(80%) 667
Résultat mis en réserve 13 333
Revenus des 26 26 667 (RCM de l’IR)
dividendes perçus 667
Salaires perçus 20 000 20 25 000 (Traitement et
000 salaires)
Total à déclarer par 46 51 667 98 334
associé 667
L’IS est un impôt direct qui frappe les personnes morales. Il est payé par
l’entreprise. C’est une charge non déductible qui s’enregistre dans le compte
695.
Son taux est en générale de 33,33% et 15% pour certaines PME. Les
bénéfices mis en réserve ne sont pas imposés à l’IR.
Agent commercial
Courtier Commissionnaire
> Négocie et ou > Met en relation > Contracte sous son
contracte au nom de vendeur et acheteur propre nom pour le
celui qui lui donne > Ne contracte pas au compte de son
mandat nom d’autrui commettant
> A une mission > A une mission > Ne révéla pas
permanente ponctuelle l’identité de celui
> Révèle l’identité de pour qui il contracte
celui pour qui il > S’engage
contracte personnellement
> A une mission
permanente
L’IS va être calculé sur l’ensemble des activités de l’entreprise. Ce sont les
entreprises qui calculent elle-même et acquittent leur IS.
Le résultat du compte de résultat est un résultat net après IS. C’est
donc après IS qu’un éventuel bénéfice peut être soit distribué aux associés
soit mis en réserve.
Certaines PME peuvent bénéficier d’un taux réduit de 15% sous certaines
conditions :
- CA HT < 7 630 000 €.
- Capital entièrement libéré.
- Etre détenu pour au moins 75% par des personnes physiques (ou par
des sociétés satisfaisant l’ensemble de ces conditions).
Calcul de l’impôt :
(1) : taux à 0% :
Titres de participation ordinaires (titres détenus depuis au moins 2
ans et reprise des dépréciations afférentes à ces titres quelle que soit la
durée de détention).
Une quote-part pour frais et charges de 5% du résultat net des titres concernés
est pris en compte pour le résultat fiscal. La quote-part ne concerne que les
cessions au sens strict, elle ne concerne pas les dépréciations.
Taux à 15% :
Produits nets de la concession de brevets d’inventions brevetable et
de procédés de fabrication industriels.
PVLT sur la cession de brevets, d’inventions brevetable et procédés
de fabrication (détention >= 2 ans sauf pour un brevet créé ou acquis à
titre gratuit.
VI- Déclaration de résultats :
A/ régimes d’imposition
Pour les entreprises qui réalisent à la fois des ventes et des prestations de
service, le régime du réel simplifié s’applique si deux conditions sont
remplies :
- CA HT (prestations de services) <= 234 000€
- CA HT (total) <= 777 000€
B/ obligations fiscales
BIENS AMORTISSABLES
Résultat de cession = Prix de cession (775) - valeur nette
comptable rectifiée
= prix d’achat HT
– RRR et escomptes
+ TVA non déductible
Valeur d’origine + Frais directement liés à l’immobilisation
+ droits de douane
(Droit de mutation, honoraires ou
commissions et frais d’actes sur option +
également sur option coûts d’emprunt
jusqu'à la date d’acquisition)
Ou jusqu’au dernier jour du mois précédent
la cession pour les biens amortis en
- cumul des dégressif (ne pas tenir compte du mois de
amortissements cession)
fiscaux jusqu'à la Cumul = amortissements économiques +
date de cession dérogatoires
Pour l’imprimé 2059A, on dissocie les
amortissements fiscaux.
- de 2 ans + de 2 ans
MV PV MV PV
CT à hauteur
Eléments des
CT CT CT
amortissable amortissements
LT au-delà
Eléments non
CT CT LT LT
amortissable
CT
Brevet + (Si brevet
redevance de créé ou
CT CT LT
concession de acquis à titre
brevet gratuit :
PVLT)
- de 2 ans + de 2 ans
MV PV MV PV
Eléments
amortissable ou CT CT CT CT
non amortissable
CT
Brevet + (Si brevet
redevance de créé ou
CT CT LT
concession de acquis à titre
brevet gratuit :
PVLT)
Titres détenus depuis + de 2 ans ou faisant partie d’un lot de titres dont
certains sont acquis depuis au moins 2 ans : régime des plus ou moins-
values (Cf : tableau précédent).
Titres détenus depuis moins de 2 ans : simple produit ou simple charge.
- de 2 + de 2 ans Dépréciation
ans (1)
Titres de
participation
Et part de FCP à risque CT LT LT
ou de société de capital
à risque détenus depuis
au moins 5 ans.
Titres de placement et Simple produit ou charge
VMP
IR (BIC) IS
Déduction / Déduction /
Régime
réintégration Régime fiscal réintégration
fiscal
fiscale fiscale
Au choix :
Imposable
/
normalement
Normalement
PVCT Ou étalement Déduire 2/3 et /
sur 3 ans réintégrer 1/3 imposable
les deux
années
suivantes.
Normalement Normalement
MVCT / /
déductible déductible
Toutes plus-values Cessions et concessions de
(Immobilisations brevets
corporelles, brevets et
titres)
Imposable à A déduire Imposable à A déduire
16% 15%
Si déficit : possibilité de Si déficit : possibilité de
PVLT compenser le déficit. compenser le déficit.
Titres de participation
Imposable à A déduire
0% Mais on
réintègre 5%
(cote part de
frais et
charges)
Peuvent Réintégrer Peuvent Réintégrer
compenser les compenser les
MVLT PVLT des 10 PVLT sur les
années brevets des 10
suivantes années
suivantes
Chapitre 3 : IMPOSITION DES PRODUITS
DANS LE CADRE DES ENTREPRISES
INDIVIDUELLES ET DES ENTREPRISES
SOUMISES A L’IS :
I- Principe général :
Tous les produits perçus par une société soumise à l’IS sont normalement
imposables selon des règles globalement identiques à celles concernant les
BIC.
A noter toutefois que les produits résultant d’opérations non
commerciales (revenus fonciers et mobiliers par exemple) constituent des
produits imposables à l’IS dans les sociétés commerciales qui y sont
soumises, alors que ces mêmes produits sont imposés séparément des BIC
dans les entreprises individuelles (catégorie RF ou RCM).
1. Traitement fiscal :
Les subventions d’investissement accordé aux entreprises, soit par l’état soit
par les collectivités publiques ou tout autre organisme public à raison de la
création ou de l’acquisition d’une immobilisation déterminée, peuvent
bénéficier, sur option de l’entreprise, d’un échelonnement de leur
imposition.
cf : ch.5 – P4 : provisions
1. Cas général :
A la différence des BIC, où ces produits relèvent des revenus mobiliers, les
dividendes reçus par une société sont imposables fiscalement, sauf si ces
dividendes ont été versés par une filiale.
Dans ce cas, les dividendes peuvent être exonérés à condition que la société
mère opte pour le régime des sociétés mères et filiales.
Option possible si :
- la société mère détient plus de 5% des titres de la filiale.
- depuis au moins 2 ans.
V- Synthèse :
Entreprises Entreprises
Produits
soumises à l’IS soumises aux BIC
Produits d’exploitation
Vente
Productions
immobilisées (72)
Revenus Imposables à l’IS, Imposables à l’IR
d’immeubles dans les mêmes chez l’exploitant,
inscrits au bilan conditions que les dans la catégorie des
entreprises BIC
Subventions de individuelles
fonctionnement
Reprises sur
amortissements,
dépréciations et
provisions
PVLT si acquis à PVLT si acquis à
Redevances de titre onéreux depuis titre onéreux depuis
brevets au moins 2 ans pas de au moins 2 ans pas de
condition si brevet condition si brevet
interne ou gratuit interne
Produits financiers
Produits de
créances, dépôts et Imposables à l’IS,
Imposables à l’IR
cautionnements dans les mêmes
chez l’exploitant,
conditions que les
Gains latents de dans la catégorie des
entreprises
change BIC
individuelles
Gains de change
Reprise sur Imposables à l’IS en
dépréciations général (suivre
financières Régime des PVLT
énoncer, plus au
programme)
Produits des titres Imposables à l’IS.
Régime optionnel des
sociétés
Mères, filiale par
Déduction
filiale
extracomptable et
: non imposables imposition
mais une quote-part
Non dans la
de
Frais et charges n’est Catégorie des
pas déductible : 5% BIC, mais
des dividendes Dans celle des
reçus. Revenus
Retenue à la source Mobiliers
de 10% pour
Certains revenus
fixes, qui donne
Lieu à crédit d’impôt
Produits exceptionnels
BILAN FONCTIONNEL
ACTIF Montant PASSIF Montant
Emplois Ressources stables :
stables : 15 000 Ressources propres
Immobilisations Prov pour risque et
corporelles charges 6 000
Total amort. Et 9 000
dépréciation de l’actif
Dettes financières (sauf
CBC)
BILAN FONCTIONNEL
ACTIF Montant PASSIF Montant
Actif Passif circulant :
circulant : …
… 400 …
Créances
clients et
rattachés Trésorerie passive
400
CBC et SCB
Trésorerie
active
Disponibilités
1. 3. Intérêt de l’analyse fonctionnelle du bilan :
- permet de comparer des bilans d’entreprises différentes appartenant à
des mêmes secteurs d’activité. (D’où l’intérêt des deux traitements vus
précédemment)
- comparer plusieurs bilans successifs d’une entreprise afin d’apprécier
l’évolution de sa structure financière.
- Analyser l’entreprise à une date donnée pour apprécier sa solidité
financière
Un bilan structurellement bien équilibré implique que les actifs à long terme
(les immobilisations) soient < au passif à long terme (ressources propres et
emprunts à long terme). C’est la marge de sécurité dont dispose l’entreprise
pour financer son besoin de financement d’exploitation (BFR, cf III-B)
Ressources stables : ressources propre retraitées du crédit-bail + dettes
financières long terme retraitées du crédit-bail.
Ressources propres : capitaux propres (total 1) + provisions pour risques
et charges (total 2) + amortissement et dépréciation de l’actif.
Emplois stables : actif immobilisé brut (total 1) retraité du crédit-bail.
Les concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque sont
retranchés des dettes financières et considérés comme de la trésorerie de
passif.
Suivre l’énoncé. Les dettes sur immobilisation Et l’IS ne font pas pâtie du
BFRE.
BFR = BFRE +
BFRHE
Exemple :
- BFR global : 800€
- BFRHE : - 1000€ (dégagement)
- BFRE : + 1800€
Attention à toujours décomposer l’analyse du BFR afin de repérer un
éventuel élément hors exploitation qui pourrait venir biaiser l’analyse.
C/ Niveau de trésorerie :
Trésorerie nette =
FRNG - BFR
RENTABILITÉ DU CAPITAL =
bénéfice/ capitaux investis
FRNG en jours de CA =
(FRNG x 360) / CA HT
La marge commerciale
La production de l’exercice
La valeur ajoutée
C’est un indicateur essentiel qui permet de mesurer la richesse créée par
l’entreprise et par conséquent sa contribution à l’économie du pays
(PIB).
Elle est distribuée aux salariés, aux prêteurs, à l’Etat et aux associés.
Le résultat exceptionnel
Le résultat de l’exercice
Soldes
Produits N Charges N N
intermédiaires
Coût d'achat
Ventes de
marchandises 707- des Marge
7097 marchandises commerciale
vendues
Production vendue
Production stockée Déstockage de
production Production de
Production l'exercice
immobilisée
Total Total
Production de
l'exercice Consommation
en provenance
Marge des tiers Valeur ajoutée
commerciale
Total Total
Impôts, taxes et
Valeur ajoutée versements Excédent brut
assimilés ou insuffisance
Subventions Charges de brute
d'exploitation personnel d'exploitation
Total Total
Insuffisance
Excédent brut
brute
d'exploitation
d'exploitation
Reprises sur
charges et Dotations aux
transferts de amortissements, Résultat
charges dépréciations et d'exploitation
d'exploitation provisions (bénéfice ou
(791) perte)
Autres charges
Autres produits de
de gestion
gestion courante
courante
Total Total
Résultat Résultat
d'exploitation d'exploitation
(bénéfice) (perte)
Quotes-parts de Résultat
Quotes-parts de
résultat sur courant avant
résultat sur
opérations impôts
opérations faites
faites en (bénéfice ou
en commun
commun perte)
Charges
Produits financiers
financières
Total Total
Résultat
Produits Charges exceptionnel
exceptionnels exceptionnelles (bénéfice ou
perte)
Résultat courant Résultat
avant impôts courant avant
(bénéfice) impôts (perte)
Résultat Résultat
exceptionnel exceptionnel Résultat de
(bénéfice) (perte) l'exercice
Participation (bénéfice ou
des salariés au perte)
résultat
Impôts sur les
bénéfices
Total Total
Plus-values et
Valeur
Produits des moins-values
comptable des
cessions sur cessions
éléments
d'éléments d'actif d'éléments
d'actifs cédés
d'actif
II- La capacité d’autofinancement :
Le calcul de la CAF à partir de l’EBE
(Méthode soustractive)
+ Autres produits
Comptes 75
(d’exploitation)
- Autres charges
Compte 65
(d’exploitation)
On ajoute à l’EBE tous
± Quote-part de les produits non
Compte 655 &
résultat sur opérations intégrés dans son
755
faites en commun calcul sauf :
+ Produits financiers Comptes 76 et -les produits non
(sauf reprises sur 796 (pas le encaissés (reprises sur
dépréciations et compte 786) dépréciations)
provisions) -les produits provenant
- Charges financières des cessions
(sauf les dotations aux Comptes 66 -On soustrait de l’EBE
amortissements, (pas le compte toutes les charges non
dépréciations et 686) intégrées dans son
provisions) calcul sauf :
+ Produits -les charges non
exceptionnels (sauf décaissées (dotations
Comptes 77 et aux dépréciations)
reprises sur
797 (pas les
dépréciations, -les charges liées aux
comptes 787,
provisions et produits cessions
777 et 775)
de cessions
d’immobilisations)
- Charges
exceptionnelles
(sauf les dotations aux Comptes 67
amortissements, (pas les
dépréciations, comptes 687 et
provisions et valeur 675)
comptable des actifs
cédés)
- Participation des
Compte 691
salariés
- Impôt sur les sociétés Compte 695
CAF
Le calcul de la CAF à partir du résultat de l’exercice
(Méthode additive, il s’agit d’une vérification du calcul de la CAF)
Montant dans le
Résultat net compte de
résultat
Les dotations ont
réduit le résultat, alors
+ Dotations aux qu’elles ne
amortissements, aux Comptes 681, correspondent pas à un
dépréciations et aux 686 et 687 décaissement. Elles
provisions sont donc réintégrées
pour le calcul de la
CAF.
Les reprises ont
augmenté le résultat,
- Reprises sur alors qu’elles ne
amortissements, Comptes 781, correspondent pas à un
dépréciations et 786 et 787 encaissement. Elles
provisions sont donc déduites
pour le calcul de la
CAF.
+ Valeur comptable
Compte 675
des actifs cédés On annule l’influence
-Produits de cession des cessions sur le
des éléments d’actifs Compte 775 résultat.
cédés
Quote-part des On annule les
subventions ressources ne
d’investissement virées Compte 777 provenant pas
au résultat de d’opérations de
l’exercice gestion
CAF
Traduit la
Part des Charges personnelles + Participation politique salarial
salariés Valeur ajoutée et la structure de
l’entreprise.
Charges Résulte de la
Part des d’intérêts Valeur politique de
prêteurs ajoutée financement de
l’entreprise.
Impôts (y compris
Part de impôt/bénéfices) Valeur Dépend de la
l’État ajoutée pression fiscale.
Résulte de la
Part des Dividendes Valeur politique de
actionnaires ajoutée distribution de
l’entreprise.
Traduit la
Part de Autofinancement
l’entreprise Valeur ajoutée d’autofinancemen
de l’entreprise.
Processus 6 : Analyse de la situation
financière
Chapitre 1 : Les intérêts
INTRODUCTION :
Lorsqu’une personne, le prêteur, met un capital à la disposition d’une autre
personne (emprunteur), l’emprunteur remboursera à l’échéance le montant du
capital majoré d’un supplément appelé intérêts.
Valeur acquise = capital + intérêts
Le taux d’intérêt est le rapport entre intérêt et capital. Il s’exprime le plus
souvent par un pourcentage.
Les intérêts peuvent être payés :
- à l’avance : précomptés
- périodiquement
- à terme échu
Cn = Co x (1+i)n
Calculons la valeur acquise par une somme de 5 000€ placée à 6% pendant
10 ans à intérêts composés.
Soit Cn la valeur acquise par le capital au bout de 10 ans
Cn = 5 000 x 1,0610
Cn = 8 954,24€
C/ formules dérivées
-Valeur actuelle
Quelle somme doit-on placer pour obtenir 10 000€ dans 5 ans au taux
annuel de 8% ?
Cn = Co x (1+i)-n à Co = Cn / (1+i)n
Co = Cn x
(1+i)-n
- Recherche d’un taux d’intérêt
On souhaite placer 5 000€ pour obtenir une valeur acquise de 6 000€ dans
4ans. A quel taux devra-t-on effectuer l’opération ?
Cn = Co x (1+i)n
6 000 = 5 000 x (1+i)4
(1+i)4 = 6 000 / 5 000
4
√(1+i)4=4√(6 000 / 5 000 )
i = 4√( 6 000 / 5 000 ) -1
i = n√ (Cn /
Co) -1
- Recherche d’une durée
Pendant combien de temps devra-t-on placer 8 000€ au taux de 6% pour
obtenir une valeur acquise de 10 000€ ?
Cn = Co x (1+i)n
(1+i)n = Cn / Co
ln (1+i)n = ln (Cn / Co)
n ln (1+i) = ln (Cn / Co)
n = ln (Cn /
Co) / ln (1+i)
- Taux proportionnel / taux équivalents
Une entreprise emprunte 10 000€ à un taux de 12% annuel et rembourse
chaque mois.
- Le taux mensuel proportionnel est de 1% (12%/12) : intérêts simples
- Intérêts composés :
Le taux mensuel équivalent est tel que 10 000 x 12% = 10 000 x (1+tm) 12
Avec tm = 12√ (1+Ta) -1
Chapitre 2 : crédits bancaires et non bancaires
INTRODUCTION :
Beaucoup d’entreprises doivent faire face à des difficultés passagères de
trésorerie.
Ces difficultés sont dues à la saisonnalité de l’activité, et au décalage de flux
du cycle d’exploitation.
Des difficultés temporaires (quelques jours) vont donc parfois apparaître. Les
entreprises pourront donc faire appel :
- aux banques (I-)
- à d’autres organismes (II-)
Les crédits sont destinés à faire face à des déséquilibres de très court
terme (quelques jours à quelques semaines), et sont enregistrés en concours
bancaires courant en comptabilité.
Au bilan, il figure dans le poste d’emprunts et dettes.
Pour faire des calculs, la banque utilise une méthode qui lui est propre, la
méthode des nombres :
- Calcul selon la méthode des nombres, sur une année « commerciale »
de 360 jours.
- calcul d’un TEG (Taux effectif Global) afin de faciliter les
comparaisons.
LES DATES
3- Application :
OPÉRATION DATE
Remise du 15/09 (échéance 16 jours (30-
au 30/09) 15)+1
Remise du 16/09 (échéance 10 jours 5 à 10
au 20/09 (minimum)
DÉCOUVERTS :
OPÉRATION DATE
Du 05/09 inclus au 12/09 9 jours (8 jours
inclus + 1 JDB)
Du 17/09 inclus au 21/09 5 jours (4 jours
inclus + 1 JDB)
Du 24/09 inclus au 26/09 4 jours (3 jours
inclus + 1 JDB)
NOMBRES DÉCOUVERTS
COMMISSIONS DÉCOUVERTS :
AGIOS ESCOMPTE :
1- L’escompte :
2- Le CMCC :
A/ Le crédit inter-entreprises :
Correspond au délai de paiement que les entreprises s’accordent entre elles.
Génère des comptes clients - fournisseurs et pèse sur le BFRE.
Mode de financement relativement risqué et couteux, qui nécessite la mise
en place d’une bonne gestion du poste « clients »
B/ L’affacturage :
L’adhérent transfert tout ou partie de ses créances commerciales à un
« factor », société d’affacturage (subrogation conventionnelle).
Avantages :
- transfert du risque de non-paiement sur le factor
- réduction du cout de la gestion du poste « client »
- financement de montants élevés. (Supérieur au CMCC ou Dailly)
Inconvénients :
Cout d’agios constitués :
- d’une commission d’affacturage
(De 0,5 à 2%) exonéré de TVA mais imposable sur option
- et d’un cout de financement (prorata-temporis) en cas de mobilisation
avant l’échéance.
- Perte de la maitrise des relations avec les clients.
La commission d’affacturage rémunère le service de la gestion des comptes
clients.
Chapitre 3 : le placement des excédents de
trésorerie
INTRODUCTION :
La saisonnalité de l’activité entraine l’apparition de déficits (ch.2) mais aussi
parfois d’excédents de trésorerie.
Ces derniers devront être placés, sur des échéances souvent courtes. De
l’ordre de quelques jours.
Le solde de trésorerie fera l’objet d’un suivi quotidien en dates de valeur : le
but du trésorier est d’obtenir un solde de trésorerie proche de zéro.
Fiscalité :
Prélèvement libératoire au taux de 60% sur les bons anonymes.
Intérêts soumis à l’IS ou prélèvement libératoire au taux de 29% pour les
bons nominatifs.
Cette fiscalité rend les SICAV monétaires plus avantageuses dans la majeure
partie des cas.
12/11/N
511 Effet à l’escompte 1
400 000,00
1
413 Client effet à recevoir 000,00
000
Remise à l’escompte LCR
16/11/N
512 Banque 976,72
000
627 Services bancaires 5,00
000
445 TVA déductible 0,98
660
661 Charges d’intérêts 17,30
000
511 Effet à l’escompte 1
400 000,00
Réception de l’avis de crédit
12/11/N
512 Banque 976,72
000
627 Services bancaire 5,00
000
445 TVA déductible 0,98
660
661 Charges d’intérêts 17,30
000
519 Effets à l’escompte 1
200 000,00
Remise à l’escompte
15/09/N
512 Banque 34
000 344,12
627 Services bancaires 30,00
000
445 TVA déductible 5,88
660
661 Charges d’intérêt 620,00
000
411 Client, créance cédées 35
600 000,00
Cession des créances
31/10/N
512 Banque 35
000 000,00
411 Client 35
000 000,00
Règlement du client
31/10/N
411 Client, créances cédées 35
600 000,00
512 Banque 35
000 000,00
Reversement du règlement à la banque
Si pas de nantissement :
15/09/N
512 Banque 34
000 344,12
627 Services bancaires 30,00
000
445 TVA déductible 5,88
660
661 Charges d’intérêt 620,00
000
411 Client 35
000 000,00
Cession des créances
C/ L’affacturage :
Envoi le 02/09 d’une quittance subrogative à un factor.
Montant total : 100 000€.
Avis d’achat reçu le 05/09 : commission de financement : 2 500€,
commission d’affacturage : 1 800€ , TVA sur commission d’affacturage :
352,80€.
Virement des fonds par le factor reçu le 06/09
05/09/N
467 Société xxx- compte courant 95
010 347,20
622 Rémunération d’intermédiaires et 1
000 honoraires 800,00
445 TVA déductible 352,80
660
668 Autres charges financières 2
000 500,00
411 Client 100
000 000,00
Avis d’achat
06/09/N
512 Banque 95
000 347,20
467 Société xxx – compte courant 95
010 347,20
Virement des fonds
20/12/N
411 Client 1
000 990,00
707 Vente de marchandises 1
000 990,00
Facture client
31/12/N
411 Client 10,00
000
477 Ecart de conversion - passif 10,00
000
Ecart de conversion inventaire
01/01/N+1
477 Ecart de conversion - passif 10,00
000
411 Client 10,00
000
Extourne – écart de conversion
12/01/N+1
512 Banque 1
000 970,00
666 Perte de change 20,00
000
411 Client 1
000 990,00
Règlement client
B/ Comptabilisation :
Création le 02/02/N d’une entreprise par apport d’un immeuble d’une valeur
de 120 000€ et de trésorerie déposée sur un compte bancaire 15000€.
L’entreprise prend à sa charge le solde de l’emprunt souscrit par l’exploitant
pour l’achat de l’immeuble : 35 000€
02/02/N
213 Construction 120
000 000,00
512 Banque 15
000 000,00
101 Capital individuel 100
000 000,00
160 Emprunts 35
000 000,00
Création Entreprise
B/ Comptabilisation :
Le 01/10/N, trois personnes créent une SARL.
M. Louche apporte 70 000€ en numéraire, et du matériel pour une valeur de
20 000€. M. Peluche apporte un bien immobilier personnel d’une valeur de
160 000€ sur lequel un emprunt reste à rembourser pour une valeur de 50
000€. M. Pelisse apporte 50 000€ en numéraire.
Les apports en numéraire sont libérés du minimum légal à la constitution.
Les frais de constitution, d’un montant de 2 000€ HT, sont réglés le 10/10
par chèque bancaire.
1. Promesses d’apports :
01/10/N
456 Associés, apports en nature 130
110 000
456 Associés, apports en numéraire 120
150 000
101 Capital souscrit non versé 250
200 000
Promesse d’apport
1. Réalisation des apports :
Apports en nature :
01/10/N
213 Construction 160
000 000
215 Matériel industriel 20 000
000
160 Emprunt 50 000
000
456 Associés, apports en nature 130
110 000
Apport en nature
01/10/N
101 Capital souscrit appelé, non versé 130
200 000
101 Capital souscrit, appelé versé 130
300 000
Apport en nature
Apports en numéraire :
01/10/N
512 Banque 24 000
000
456 Associé, emprunt en numéraire 24 000
150
Apport en numéraire
01/10/N
101 Capital souscrit appelé non versé 24 000
200
101 Capital souscrit appelé versé 24 000
300
Apport en numéraire
1. Frais de constitution :
01/10/N
622 Frais d’actes 2 000
700
445 TVA déductible 392
660
512 Banque 2 392
000
Frais de constitution
1. Promesse d’apport :
Apport en nature :
01/03/N
456 Associés, apports en nature 100
110 000
101 Capital souscrit non versé 100
200 000
Apport en nature
Apport en numéraire :
01/10/N
456 Associés, apports en numéraire 200
150 000
101 Capital souscrit non versé 200
200 000
Apport en numéraire
01/10/N
109 Actionnaires, capital souscrit non 200
000 appelé 000
101 Capital souscrit non appelé 200
100 000
Apport numéraire
15/03/N
215 Matériel 50 000
000
370 Stock de marchandise 70 000
000
401 Fournisseur 20 000
000
456 Associé, apports en nature 100
110 000
Réalisation des apports
15/03/N
101 Capital souscrit non versé 100
200 000
101 Capital souscrit appelé versé 100
300 000
Réalisation
des apports
Apport en numéraire :
20/03/N
512 Banque 200
000 000
456 Associé, apport en numéraire 200
500 000
Apport en numéraire
20/03/N
101 Capital souscrit appelé non versé 200
200 000
101 Capital souscrit appelé versé 200
300 000
Apport en numéraire
01/09/N
456 Associé, apport en numéraire 100
150 000
109 Associé, capital souscrit non 100
000 appelé 000
Appel du 3ème quart
01/09/N
101 Capital souscrit non appelé 100
100 000
101 Capital souscrit appelé non versé 100
200 000
Appel du 3ème quart
30/09/N
512 Banque 100
000 000
456 Associé, apport en numéraire 100
150 000
Appel du 3ème quart
Principe : la valeur du patrimoine est représentée par les actifs, nets des
dettes.
On réalise le bilan pour les valeurs comptables.
On règle les dettes.
Actif net = montant obtenu après la vente des actifs et le règlement des dettes
A/ La valeur mathématique comptable :
VMC (valeur mathématique comptable) = Actif net comptable / nombre de
titres
Actif net comptable = actif réel – dettes
1. 1. L’actif réel :
L’actif réel correspond à la valeur comptable des éléments d’actifs
qui peuvent être cédés.
L’actif réel exclut les actifs fictifs : éléments inscrit à l’actif pour des raison
de technique comptable. On parle aussi de non-valeur. (On ne peut pas
réaliser ces éléments, leurs valeurs vénales est nulle).
Les actifs fictifs sont essentiellement :
- les frais d’établissement
- les primes de remboursement des obligations
- les écarts de conversion – actif (partie non provisionnée)
L‘actif réel peut alors se calculer de deux façons :
- somme des actifs ayant une valeur vénale
- total des actifs – actifs fictifs
1. 2. Les dettes :
Il s’agit :
- des provisions pour risques (sauf provisions pour perte de change sui
font partie des capitaux propres)
- des dettes auprès des tiers
- et des produits constatés d’avance
1. 3. Actif net comptable (ANC) :
ANC = actif réel – dettes
Ou
ANC = capitaux propres – actif fictif
Calcul des capitaux propres : tous les éléments de passif qui ne sont pas des
dettes.
CAPITAUX PROPRES
B/ La valeur intrinsèque :
La valeur mathématique intrinsèque est calculée en tenant compte
des valeurs réelles des actifs et passifs.
On calculera en particulier un actif net comptable corrigé (ANCC).
Valeur Valeur PV / MV
vénale comptable
Construction 75 000 50 000 + 25 000
Titres de 7 000 7 500 - 500
participation
Plus-values + 24 500
latentes
Autre méthode :
Plus le PER est élevé plus le titre sera considéré comme cher.
Exemple :
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé
- immobilisations 8 000 Capitaux propres
(3)
incorporelles (1) 125 - capital social 100
- immobilisations 000 000
- réserves
corporelles 52 16 500
000 - résultat (4)
5 000
- immobilisations Subvention
financières 2 000
5 000 d’investissement (5)
1 200
Actif circulant Provision pour R&C
85 110
- stocks 000 Dettes auprès des 000
- créances 5 000 établissements de crédit
- disponibilités Dettes fournisseurs et 45 000
900 diverses 1 200
Ecarts de conversion – Ecart de conversion -
actif (2) passif
Total 280
900
280
Total 900
Informations complémentaires :
Le résultat de Youpla ne comprend aucun élément exceptionnel.
Le taux de rendement souhaité par un investisseur éventuel est estimé à 8,5%
Le cours moyen de l’action sur la période est de 12,25€
Le cours de l’action au 31/12 est de 12€
La valeur réelle d’un immeuble, inscrit au bilan pour un montant net de 50
000€ est de 75 000€.
Les immobilisations financières comprennent un portefeuille de titres d’une
valeur de 7 500€.
Il semble réaliste d’estimer la valeur de revente de ce portefeuille à 7 000€.
200€ de provisions pour R&C sont injustifiés.
Le taux d’IS est estimé à 30% par simplification.
On tiendra compte de la fiscalité latente sur frais d’établissement et
subvention d’investissement.
Exemple introductif :
Compte de résultat société X au 31/12/N (en K€)
CHARGES PRODUITS
Achats de marchandises 822 Ventes de marchandises 1 870
Services extérieurs 264
Charges de personnel 550
Dotation aux 24
amortissements
Total charges 1 660 Total produit 1 870
d’exploitation d’exploitation
Charges d’intérêts 82
Total charges 82 Total produits 0
financières financiers
Charges exceptionnelles 20 Produits exceptionnels 45
sur opérations de gestion 51 sur opérations de gestion
Dotation aux provisions
71 45
Total charges Total produits
exceptionnelles exceptionnels
IS 45
Résultat net comptable 57
Total 1 915
Total 1 915
Autres informations extraites des bilans (montant brut) :
Créances clients et autres créances d’exploitation
- 01/01/N : 312,00
- 31/12/N : 250,00
Dettes d’exploitation :
- 01/01/N : 190,00
- 31/12/N : 210,00
Dettes d’IS :
- 01/01/N : 15,00
- 31/12/N : 19,00
Ventes 1 870
Créances au + 312
01/01/N
Créances au - 250
31/12/N
1 932
Achats 822
Dettes au 01/01/N + 190
Dettes au 31/12/N - 210
802
Soit : décaissement = 822 + (190 – 210) = 802
La variation du décalage de flux est en fait la variation d’un poste de bilan,
qui est lui-même un élément constitutif du BFR.
Question 2 : Calculer et qualifier l’EBE :
EBE = (VA + subvention d’exploitation) – (impôt et taxes + charges de
personnel)
74 63 64
- tous les comptes de produits 70 à 74
- toutes les charges 60 à 64
L’EBE est un bon indicateur de la rentabilité de l’exploitation. Pertinent
pour les comparaisons interentreprises.
Flux de trésorerie potentiel :
EBE 234
- Autres charges décaissées ou -147
décaissables
+ Autres produits encaissé ou +45
encaissable
= CAF 132
Question 4 : Déterminer le flux de trésorerie effectif généré par l’activité :
Résultat 57
EBE 234
CAF 132
FTA 218
- les indicateurs comptables « traditionnels » cernent mal l’aptitude de
l’entreprise à générer de la trésorerie effective.
- On passe d’un flux potentiel à un flux effectif en « corrigeant » le
premier d’une variation de BFR qui sera techniquement soustrait.
A/ Principe :
Dans le cadre de ses opérations d’exploitation courantes (achats, production,
vente), l’entreprise doit normalement dégager un excédent de liquidité.
Cet excédent (ou insuffisance ITE) peut se calculer de la façon suivante :
B/ Mode de calcul :
1. 1. Informations nécessaires :
Compte de résultat : flux nés au cours de la période
Bilan d’ouverture et de clôture : décalage de flux
Méthode « directe » :
Produits 1 870
d’exploitation -
encaissable (-62)
- variation des
créances
d’exploitation
(Client clôture -
client ouverture)
= recettes générées 1 932
par l’exploitation
Charges 1 636
d’exploitation - 20
décaissables
- variation des dettes
d’exploitation
(Dettes clôture -
dettes ouverture)
= dépenses générées 1 616
par l’exploitation
Excédent de 316
Trésorerie
d’Exploitation
1. Calcul de l’ETE :
EBE 234
- - (-82)
Variation 316
BFRE
ETE
Il est essentiel à ce stade de pouvoir indiquer dans quel sens évoluent les
éléments constitutifs du BFRE.
CONCLUSION :
Les flux de trésorerie sont des indicateurs très pertinent pour des analyses
comparatives : ils ne sont pas influencés par les choix comptables (évaluation
des provisions, méthode d’amortissement…).
A terme, le tableau des flux de trésorerie devrait devenir un document de
synthèse obligatoire au même titre que le bilan et le compte de résultat.
Chapitre 8 : La prévision du BFRE
INTRODUCTION : limite du calcul du BFRE au bilan
BFRE = actif circulant d’exploitation – passif circulant d’exploitation
La société Ricoloo S.A.R.L. achète des articles de plage, (Ballons, bouées, parasols,
Etc.) qu'elle revend ensuite à un réseau de boutiques situées sur l'ensemble du littoral
français. Elle applique à son coût d'achat un coefficient moyen de 1.2, afin de
déterminer son prix de vente.
Les principales caractéristiques des opérations commerciales courantes sont les
suivantes :
a) Achats et ventes :
C.A.H.T. annuel : 120 000 €. (On fera abstraction de la TVA)
Délai moyen de règlement des clients : 60 jours.
Délai moyen de règlement aux fournisseurs : 30 jours.
b) Activité :
Elle est fortement saisonnière, comme le montre le tableau suivant :
Mois Coefficient
Mai 1.6
Juin 3.5
Novembre 0.3
Décembre 0.2
c) Stocks :
On considérera que l'entreprise travaille autant que possible en flux tendus, ses stocks
peuvent être considérés comme négligeables.
Calculons les besoins de financement au 30 juin et au 31 décembre.
Exploitation Bilan
Ventes Besoin de
(120 Achats
Clients Fournisseurs financement
Mois Coefficient 000/12) (Ventes
(1) (2)
x / 1,2)
Coeff.
7 5
Avril 0,7 000,00 833,33
16 13
Mai 1,6 000,00 333,33
35 29
Juin 3,5 000,00 166,67 51 000 29 166,67 21 833,33
2 1
Octobre 0,2 000,00 666,67
3 2
Novembre 0,3 000,00 500,00
2 1
Déc 0,2 000,00 666,67 5 000 1 666,67 3 333,33
(1) Doivent deux mois de vente. (m et m-1)
(2) On leur doit un mois d'achats (m)
(3) Clients (Besoin) – Fournisseurs (Ressource)
On trouve un BFR différent selon le mois. Le BFR est rarement stable, son
calcul par le bilan, à un instant donné manque de pertinence.
On utilise un modèle permettant de déterminer un BFR moyen à BFR
Normatif (BFR par la méthode des EC).
Il repose sur l’existence d’une relation de proportionnalité entre BFRE et
CAHT.
I- Relation entre BFR et CA:
On raisonnera sur un compte client (les résultats peuvent être transposés sur
tous autres éléments constitutifs du BFR)
A/ Analyse de l’évolution du compte client :
Solde du
compte
Dates Débit Crédit
(Cumuls
soldes)
Jour 1 72 (1) 0 72
Jour 2 72 0 144
Jour 3 72 0 216
Jour 4 72 0 288
Jour 5 72 0 360
Jour 6 72 0 432
Jour 7 72 72 432
Jour 8 72 72 432
… 432
(1) : créances TTC : 100 x 60% x 20%
C/Généralisation :
Dans l’exemple on aura :
Besoin de financement pour 1€ de CA HT / jour :
(100 x 6 x 0,72) / 100 = 6 x 0,72 = TE x CS
On peut obtenir la valeur de tout élément du BFRE pour 1€ de CA HT/jour
par CS x TE
Durée d’écoulement (TE) : durée moyenne en jour durant laquelle 1€
« séjourne » dans un poste de bilan générateur d’emploi ou de ressource du
BFRE
La société Viralis a effectué, pour l'année à venir, des prévisions d'activité résumées ci-ap
Production et ventes :
Elles représentent 10 000 unités, produites et écoulées à un rythme régulier sur 360 jours
ð Production :
Coûts fixes de production : 1 000 000 € (Dont amortissement linéaire 600 000 €. Pas de T
à Distribution :
Coût proportionnel (Hors TVA déductible) pour un article : Main d'œuvre directe : 1O€
fournitures diverses : 40 € (TVA déductible à 19,6 % sur l'intégralité) Coûts fixes
000 €) Pas de TVA déductible.
Autres informations :
Produits finis : Coût de production moyen décaissé. - Produits en cours : Estimés à 100 %
premières, et 50 % pour les frais proportionnels de fabrication
Eléments constitutifs du besoin en fonds de roulement
I - BESOINS FINANCIERS
D'EXPLOITATION
Matières
Produits en cours
Produits finis
Clients
TVA déductible
TOTAL
II - RESSOURCES FINANCIERES
D'EXPLOITATION
Fournisseurs de matières
Fournisseurs (Autres)
TVA Collectée
TOTAL
Mettre cette idée en relation avec l’analyse des flux de trésorerie et le tableau
des flux de l’OEC.
B/ Maitrise / réduction du BFR :
Toute chose égale par ailleurs, elle peut passer par une action sur les délais
d’écoulement :
- action sur les stocks
- gestion des délais clients
- gestion des délais fournisseurs
Sous contraintes techniques et commerciales : nature des stocks, délais de
règlements « moyens » du secteur.
Complément : paiement périodique
Calcul des TE :
- TVA réglée le 22 du mois
- Clients : 60 jours fin de mois
TVA : (52 + 22) / 2 = 37 jours de décalage moyen
CLIENTS : (90 + 60) / 2 = 75 de décalage moyen
SALAIRES réglés le 25 du mois : (25 + (-5)) / 2 = 10 jours de décalage
Chapitre 9 : Le financement par emprunt
indivis
Les emprunts figurent au passif du bilan, et peuvent être :
- indivis, souscrits auprès d’un unique prêteur
- obligataires (pas au programme de CGO)
Appelons :
- Vo : le capital emprunté
- I : le taux d’intérêt par période
- N : la durée en période
- A : l’annuité constante
3- Remboursement par annuité constante :
On pose le principe que la somme des annuités actualisées est égale
(équivalente) au capital emprunté.
A = ( Vo x ( i / (1 –
(1+i)-n) )
5- Traitement comptable :
A chaque échéance on enregistre l’annuité en débitant 661 et 1xxx, et en
créditant le 512.
A l’inventaire on constate des intérêts courus, non échus : 661 (D) et 1688
(C)
1. 2. Exemple :
La SA Valfruit augmente son capital au 01/09 selon les modalités suivantes :
- nominale de l’action : 20€
- nombre de titres avant l’émission : 10 000
- valeur des capitaux propres avant l’émission : 450 000€
- nombre de titres émis : 5 000
- prix d’émission : 36€ (prime d’émission = 36 – 20 = 16€)
Modalité de libération : par quart le solde sous 5 ans
Les versements sont réalisés dans le courant du mois de septembre sur le
compte de Mr. Laurent, notaire.
La totalité des fonds sont virés le 30/09 au compte bancaire de l’entreprise,
déduction faite de 1 725€ HT de frais :
- droits d’enregistrement et de timbre : 350€
- frais de publicité légale : 450€
- honoraires : 700
- TVA : 225
01/09/N
109 Actionnaires, KSNA 75 000(1)
000
456 Actionnaires, versement reçu sur 105 000(2)
300 augmentation de capital
101 KSNA 75
100 000(3)
101 KSANV 25
200 000(4)
104 Prime d’émission 80
100 000(5)
Selon décision AG n°x
30/09/N
467 Mr. Laurent, notaire 105
005 000
456 Actionnaires, versement reçu sur 105
300 augmentation de K 000
30/09/N
101 KSANV 25 000
200
101 KSAV 25 000
300
30/09/N
512 Banque 103
000 275
635 Droit d’enregistrement et de 350
400 timbre
623 Annonces et insertions 450
100
445 TVA déductible 225
660
622 Honoraires 700
600
467 Mr. Laurent - notaire 105
005 000
2ème option : IMPUTATION SUR LA PRIME D’ÉMISSION
30/09/N
104 Primes d’émission (HT) 1 500
100
791 Transfert de charge d’exploitation 1 500
000
2. Méthode directe :
30/09/N
512 Banque 103
000 275
104 Primes d’émission 1 500
100
445 TVA déductible 225
660
467 M. Laurent - notaire 105
005 000
Mécanisme du DS :
On va alors déterminer un rapport de souscription :
Nombre d’actions anciennes / nombre d’actions nouvelles
Ici : 10 000 / 5 000 = 2 (1 nouvelle pour 2 anciennes)
B/ Incorporation de réserves :
1. 1. Généralité :
Cette opération ne modifie pas la valeur des capitaux propres.
Elle prend généralement la forme de distributions d’actions gratuites.
Elle renforce la garantie des créanciers, qui ont un droit sur le capital mais
pas sur les réserves.
L’existence d’un droit d’attribution (DA) répond aux mêmes impératifs que
dans le cas d’une augmentation au numéraire.
15/10/N
106 Réserve statutaire 100
300 000
101 KSAV 100
300 000
Calcul de la valeur du DA :
1. 1. Analyse de l’opération :
Nombre de titre émis : 31 500 / 31,5 = 1 000
Nominale : 1 000 x 20 = 20 000
Prime d’émission : 1 000 x 11,5 = 11 500
1. 2. Traitement comptable :
01/11/N
455 Actionnaires 31 500
100(1)
101 KSAV 20 000
300
104 Prime d’émission 11 500
100
1. 1. Analyse de l’opération :
Nombre de titres émis : 200 000 / 80 = 2 500 titres
Nominale : 2 500 x 50 = 125 000€
Prime d’apport 2 500 x 30 = 75 000€
1. 2. Traitement comptable :
N
213 Construction 200
000 000
101 KSAV 125
300 000
104 Prime d’apport 75 000
300
II- Les subventions d’investissement :
Exemple : l’entreprise Valfruit reçoit le 15/03/N une subvention
d’investissement de 20 000€ destinée à financer l’acquisition d’un matériel
amortissable sur 10 ans. La notification de la subvention a été reçue le
01/02/N
01/02/N
441 Etat, subvention à recevoir 20 000
000
131 Subvention d’équipement 20 000
000
15/03/N
512 Banque 20 000
000
441 Etat, subvention à recevoir 20 000
000
B/ Inscription au résultat :
Cf : cours de P4-ch.3
C/ Cession de l’immobilisation :
Cf : cours de P4-ch.3
N
139 Subvention d’investissement X
inscrite au résultat
777 Quote-part des subventions X
000 d’investissement virées au résultat
Virement du solde du compte de subvention au
résultat
N
131 Subvention d’équipement 20 000
000
139 Subvention d’investissement 20 000
000 inscrite au résultat
Solde des comptes de subvention
III- Le crédit-bail :
A/ Terminologie :
Le crédit-bail, ou location financement se distingue de la location simple.
Une location financement présente un ou plusieurs des caractéristiques
suivantes :
- transfert de propriété au locataire au terme du contrat
- option d’achat en fin de location
- bail non résiliable sauf au prix de lourdes pénalités
- la durée du bail couvre la majeure partie de la durée d’utilisation du
bien
Le crédit-bail est donc un contrat de location assortit d’une option de rachat
du bien en fin de contrat.
B/ Technique comptable :
Exemple : l’entreprise Valfruit souscrit le 15/06/N un contrat de crédit-bail
d’un montant de 50 000€. Le prix de levée d’option est de 4 000€ et le
paiement s’effectuera par 5 redevances annuelles de 12 000€. Un dépôt de
garantie de 2 000€ sera versé le jour de la souscription.
15/06/N
275 Dépôt de cautionnement versés 2 000
000
512 Banque 2 000
000
Versement du dépôt de garantie
N
612 Redevance de crédit-bail 10
000 033,45
445 TVA déductible sur ABS 1
660 966,55
512 Banque 12
000 000
Redevance de crédit-bail
1. 3. Fin de contrat :
L’entreprise ne lève pas l’option d’achat :
N
512 Banque 2 000
000
275 Dépôt de cautionnement versé 2 000
000
N
21xxxx Compte d’immobilisation 3
344,48
445 TVA déductible sur 655,52
620 immobilisation
275 Dépôt de cautionnement 2 000
000
512 Banque 2 000
000
C/ Avantages et inconvénients :
Avantages :
- il n’affecte pas la capacité d’endettement
- utile pour des biens sujets à une obsolescence rapide
Inconvénients :
- souvent plus couteux qu’un financement par emprunt
- rend les comparaisons inter entreprise délicates
- image « faussée » des emplois stables
1. 2. Crédit-bail :
0 1 2 3 4
01/01/N 31/12/N 31/12/N+1 31/12/N+2 31/12/N+3 31/12/N+4
FLUX
(I) décaissements
- loyers - 100 - 100 - 100 - 100 - 100
- perte sur 000,00 000,00 000,00 000,00 000,00
économie d’IS (dot.) - 26 - 26 - 26 - 26
- dépôt de 666,67(1) 666,67 666,67 666,67 666,67
garantie
B/ Exemple :
Trois personnes A, B et C décident de s’associer pour créer une
SARL au capital de 50 000€.
Apports en espèces :
- A : 24 500€
- B : 15 500€
- C : 10 000€
Le démarrage de l’activité s’effectuera progressivement sur 3
ans, avec le programme d’investissement suivant :
Année 1 :
- terrains : 25 600€
- constructions : 25 600€
- installations et agencement : 32 510€
- véhicule (occasion) : 39 300€
- matériel et outillage : 58 400€
Année 2 :
- matériel et outillage : 30 000€
Année 3 :
- véhicule (occasion) : 40 000€
- matériel et outillage : 20 000€
1. 1. Calcul de la CAF :
Eléments Année 1 Année Année 3
2
Résultat net 60 000 50 000 80 000
+ Dotation
Frais 5 000(5) 5 000 5 000
d’établissement
Constructions 2 560(4) 2 560 2 560
Agencements 3 251(3) 3 251 3 251
Véhicule année 7 860(1) 7 860 7 860
1
Matériel Année 11 680(2) 11 680 11 680
1
Matériel année 6 000 6 000
2
Matériel année 4 000
3
Véhicules 8 000
année 3
CAF 90 351(6) 86 351 128 351
(1) : 39 300 / 5
(2) : 58 400 / 5
(3) : 32 510 / 10
(4) : 25 600 / 10
(5) : 15 000 / 3
(6) : résultat + dotations
1. 3. Remboursement de l’emprunt :
Capital du
Exercice début de Intérêts Amortissement Annuité
période
Fin 1 80 000 12 000 11 865 23 865
Fin 2 68 135 10 220 13 645 23 865
Fin 3 54 490 8 173 15 692 23 865
Fin 4 38 798 5 820 18 046 23 865
Fin 5 20 752 3 113 20 752 23 865
1. 4. Plan « initial » :
A/ La rentabilité économique :
1. 1. Mesurée par les ratios :
Ratio de rentabilité économique : résultat économique / actif économique
Elle peut être brute ou nette.
Brute : EBE / Actif économique brut
Nette : RExp / actif économique net
(Actif économique : immobilisation d’exploitation + BFRE)
Le ratio de rentabilité économique brute :
- exprime l’aptitude du capital économique à générer des ressources
potentielles de trésorerie
- est utile pour comparer les entreprises car il ne tient pas compte de la
politique d’amortissement, de la politique de provision, des choix de
financement.
- Il est cependant influencé par l’évolution de l’intensité capitalistique.
Re = R.Exploitation (1) /
(capitaux propres + dettes
financières)
(1) résultat avant charges d’intérêts et IS.
C’est l’expression la plus courante de la rentabilité économique. Utilisée dans
la démonstration de l’effet de levier.
(1)
: exprime la profitabilité d’exploitation, ce taux est généralement faible : 1
à 5%
(2)
: mesure l’efficacité du capital économique, c’est à dire son aptitude à
générer du CA. (taux de rotation de l’actif économique)
(La rentabilité dépend en partie de la profitabilité)
B/ La rentabilité financière :
1. 1. Mesure par les ratios :
La rentabilité des capitaux propres : RF = résultat net / capitaux propres
Cette rentabilité intéresse particulièrement les apporteurs de capitaux (les
actionnaires)
Taux 7% 7% 9%
d’emprunt (i)
D/K (bras de 1 2,33 2,33
levier)
Levier 0,13 0,30 -0,012
Rf 22% 33,6% 4,89%
(1) : 200 000 – (200 000 x 33%)
(2) : (200 000 – 35 000) x 66%
Le CMPC mesure ce que l’entreprise doit à tous ceux qui lui ont apporté
des capitaux.
- pour l’entreprise, c’est une aide au choix du mode de financement (sert
de taux d’actualisation).
- pour les associés, il apporte une information sur l’opportunité
d’investir dans une entreprise.
- Pour les créanciers, c’est une mesure du risque qu’ils prennent en
faisant crédit à une entreprise.
Exemple : soit une entreprise dont le capital est composé à 60%de fonds
propres et à 40% de dettes financières (en valeur de marché). Si le
rendement exigé par les actionnaires est de 9% et l’intérêt de l’emprunt de
6%, alors le cout du capital est de 9% x 60% + 6% x 40% = 7,80%
I- Définitions et notions :
A/ Les différents couts préétablis :
COUTS PRÉVISIONNELS : calculés directement par référence au
passé – moyenne des périodes antérieures.
COUTS STANDARDS : normes techniques (nombre d’heure de
MO…). Un coût préétabli à la fois par une analyse technique et
économique est dit standards.
COUTS BUDGETES : estimation des dépenses dans des centres
d’analyse (budget flexible)
B/ Le contrôle de gestion :
- calcul de couts à priori (prévisionnels), à postériori (réel, constatés)
- calcul d’écarts = réalisations - prévisions
- analyse (numérique)
- recherche de causes, mise en place d’actions correctives.
CHARGES
INDIRECTES
- centre d’analyse
1
- centre d’analyse
n
Totaux
COUT
COUT PRÉÉTABLI
DE LA PRÉÉTABLI
PRODUCTION UNITAIRE (fiche
Elément UO PRÉVUE de coût préétabli
unitaire)
Coût Nb Coût Nb
UO UO Montant UO UO Montant
Charges
directes
Matières Kg 12,00 20 000 240 000,00 12,00 2,00 24,00
Main
d'œuvre H/MOD 80,00 5 000 400 000,00 80,00 0,50 40,00
Charges
indirectes
Atelier 1 :
Fixes H/M 10,00 5 000 50 000,00 10,00 0,50 5,00
Variables H/M 5,00 5 000 25 000,00 5,00 0,50 2,50
Atelier 2 :
Fixes H/M 8,00 2 000 16 000,00 8,00 0,20 1,60
Variables H/M 32,00 2 000 64 000,00 32,00 0,20 6,40
Coût de
production 795 000,00 79,50
COUT DE
PRODUCTION
PRÉÉTABLI (pour
Elément UO 9000 articles)
Coût
UO Nb UO Montant
Charges
directes
Matières Kg 12,00 (1)18 000 216 000,00
Main
d'œuvre H/MOD 80,00 (2) 4 500 360 000,00
Charges
indirectes
Atelier 1 : H/M 15,00 4 500 67 500,00
Atelier 2 : H/M 40,00 1 800 72 000,00
Coût de
production 715 500,00
(1) : 9 000 x 2
(2) : 9 000 x 0,5
ÉCART TOTAL = COUT COMPLET CONSTATÉ - COUT
PRÉÉTABLI DE LA PRODUCTION PRÉVUE
ÉCART GLOBAL = COUT COMPLET CONSTATÉ - COUT
PRÉÉTABLI DE LA PRODUCTION RÉELLE
On ne peut pas comparer une prévision sur 10 000 articles et une réalisation
sur 9 000 articles.
On doit donc calculer ce qu’aurait dû couter la production des 9 000 article :
cout préétablis de la production réelle. (9 000 * 7,95)
CONCLUSION :
On devra comparer le cout réel (cout complet constaté) au cout préétablis
de la production réelle pour obtenir un ECART GLOBAL (écart
économique).
Chapitre 2 : La prévision des ventes
INTRODUCTION :
Afin de prévoir la demande future, on utilise trois outils : l’ajustement
linéaire, l’étude des séries chronologiques et les lois de probabilité, loi
normale en particulier.
I- Ajustement linéaire :
A/ Rappel des principaux résultats :
Soit deux séries statistiques, nommées X et Y :
Y représente la demande ou les ventes
X est le facteur que l’on pense lier aux ventes
Le coefficient de corrélation linéaire (r) est une valeur comprise entre -1 et
1
L’ajustement linéaire est pertinent si r est proche de 1 (>0,8)
La droite d’ajustement de Y en X a pour expression : Y = a X + b
A est la pente, B est l’ordonné à l’origine
On obtiendra r, a et b grâce à la calculatrice ou au tableur
Fonction Excel :
Pente (Y ; X) donne a
Ordonnée. Origine (Y ; Y) donne b
Coefficient. Corrélation (X ; Y) donne r
B/ Application :
La société BASIC cherche à prévoir les ventes de l’un de ses produits Y. les
dirigeants pensent que les ventes de Y sont en corrélation avec un certain
indice de consommation. Il s’agit de déterminer la corrélation entre l’indice et
les ventes de Y, puis de procéder à un ajustement linéaire. On appliquera
ensuite à la prévision des ventes de Y.
Données année N
Mois Indice Vente
Xi Yi
Janvier 140 4 400
Février 113 4 000
Mars 150 4 600
Avril 160 4 700
Mai 115 4 070
Juin 103 3 800
Juillet 101 3 810
Aout 90 3 680
Septembre 110 4 000
Octobre 115 4 070
Novembre 112 4 020
Décembre 179 5 250
Totaux 1 488 50
4000
Récapitulatif :
1- calcul de l’équation de la droite d’ajustement sur les valeurs brutes
2- on recherche l’ordre des moyennes mobiles
3- on applique le filtre (moyennes mobiles)
On calcul parfois des moyennes mobiles centrées : pour éviter des « centres »
ne correspondant pas aux valeurs de X d’origine.
Saisons Repas Moyennes
(X) mobiles
3 2 900 3 062,5
4 950 3 175
(½ + 2 + 3 + 4 + 5/2) / 4
2. Analyse de la tendance :
On calcul r (centre, moyennes mobiles)
r = 0,96 : la tendance est linéaire
Equation : Y = 87,92 X + 2 849,33
Chapitre 3 : La démarche budgétaire
I- Généralités :
La méthode s’inscrit dans le cadre d’une gestion prévisionnelle à court
terme. Il s’agit de mettre en regard les moyens dont on dispose et les
prévisions d’action souhaitées, afin d’établir un programme d’action. Ce
dernier fera l’objet d’un contrôle pendant et après son exécution.
Le contrôle permet de mieux établir les prévisions suivantes. (Régulation par
rétroaction)
L’entreprise applique ces principes dans le cadre de budgets : expression
quantitatives et financières d’un programme d’action envisagé pour une
période donnée.
A/ La prévision :
Elle s’appuie sur des données internes (capacité, rendement)
et externe (marché, prix des matières…).
Elle nécessite l’étude des données antérieures à des fins d’extrapolation, et
l’étude de nouvelles hypothèses (mise en œuvre d’outils mathématiques de
gestion).
B/ La budgétisation :
Les budgets se présente sous la forme de tableaux de chiffres. Ils sont établis
selon le cadre organisationnel de l’entreprise. (Centres de coûts, de recettes,
de profit, d’investissement). Ils traduisent l’engagement de chaque
responsable devant la direction de l’entreprise.
La période budgétaire est généralement de 6 mois à un an au plus tard. Un
découpage en périodes plus courtes est souvent opéré.
C/ Le contrôle :
Schématiquement, il s’agit :
1. De dégager des écarts prévisions – réalisations
2. D’utiliser ces connaissances pour corriger la gestion et éventuellement
ajuster les prévisions antérieures.
3. De dégager des responsabilités, ce qui entraine les nécessités suivantes :
- associer les responsables aux prévisions
- vérifier l’adéquation des moyens accordés
- obtenir l’adhésion des hommes
- adapter le cadre de l’étude à la structure par fonctions de l’entreprise.
NB : gestion par exception : seuls les écarts jugés significatifs sont analysés.
ENCAISSEMENTS
Clients au bilan N-1 948 800
DÉCAISSEMENTS
BUDGETS GÉNÉRAL
COMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISONNEL
Compte de résultat au 31/01/N
CHARGES PRODUITS
Achats 600 000 Ventes 1 000 000
Autres achats et 80 000
charges externes 100 000
Charges de personnel 35 000
Dotations
IS 185 000
Résultat (bénéfice)
BILAN PRÉVISIONNEL
Bilan au 31/01/N
ACTIF PASSIF
Immobilisations 1 Capital 2 160,00
Amortissements 200,00 Fournisseur 1 186,00
Clients -240,00 TVA à 100,00
Disponibilités 948,80 décaisser
1
537,20
Total 3 Total 3 446,00
446,00
NB : attention au passage HT/TTC entre budget de trésorerie, compte de
résultat et bilan.
Chapitre 4 : Le budget de production
INTRODUCTION :
Exemple introductif :
2. Les contraintes :
Elles traduisent la limitation des ressources, ici les fleurs de chaque type
disponible.
On dispose de 470 fleurs iris au maximum :
5x + 2y ≤ 470 (C1)
On dispose de 320 fleurs Tokyo au maximum
2x + 3y ≤ 320 (C2)
x,y ≥ O
5x + 2y ≤ 470
2x + 3y ≤ 320
x,y ≥ 0
B/ Résolution graphique :
5x + 2y ≤ 470
Pour X = 0 Y = 235 (0 ; 235)
Pour Y = 0 X = 94 (94 ; 0)
2x + 3y ≤ 320
Pour X = 0 Y = 106,66 (0 ; 106,66)
Pour Y = 0 X = 160 (160 ; 0)
Z = 39x + 31y
39x + 31y = 0
y = -39/31x = -1,26x
Points et A B C
coordonnée x y x y x y
Valeurs 0 106,66 70 60 94 0
CA = 39x + 3 306,66 4 590 3 666
31y
E/ Limites de la méthode :
- imprécision du graphique
- impossible à utiliser dès qu’on a plus de deux produits
- lourd dès que le nombre de contraintes augmente
Chapitre 5 : Le budget des approvisionnements
INTRODUCTION :
Le budget des approvisionnements découle directement des budgets des
ventes et de production.
Ces éléments connus, il s’agira de déterminer au moindre cout :
- la périodicité des commandes
- ou les quantités à commander
De façon à minimiser les risques de rupture.
La problématique est donc la suivante : minimiser les coûts liés à la gestion
du stock en arbitrant entre un certain nombre de paramètres.
N CT
9 2
413
10 2
400
11 2
410
Calculons :
Le coût de possession : 0,12 x 200 000 / 20 = 1 200
Le coût de passation : 120 x 10 = 1 200
à CT’ = 0
ou
à 120 N = 12 000/N
2. Structurelles :
Dans ce type de situation on devra étudier :
- structure du financement (adéquation entre le FRNG et le BFR) :
Diminuer le BFR et augmenter le FRNG
- rentabilité
Processus 9 : Mesure et analyse de la
performance
Chapitre 1 : Contrôle budgétaire des coûts de
production
INTRODUCTION :
La méthode doit permettre d’évaluer la performance des centres de
production en comparant les couts réels et les couts préétablis de la
production réelle.
Le but de la démarche est :
- de mettre en évidence des causes internes et externe (de la performance)
- d’isoler des responsabilités (motivation des hommes au travail :
management)
- de réguler par rétroaction sur les objectifs, les prévisions
- de contrôler les conséquences et la mise en œuvre des décisions prises.
1- Formules d’analyse :
On notera :
- Qr à quantités réellement consommées
- Qp à quantités préétablis (normalement nécessaires pour obtenir la
production réelle)
- Cr à cout unitaire réel
- Cp à cout unitaire préétabli
- ∆q = Qr – Qp et ∆c = Cr – Cp
EG = ∆c x Qr +
∆q x Cp
EG =
E/C + E/Q
E/C = (Cr –
Cp) x Qr
E/Q = (Qr –
Qp) x Cp
2- Illustration :
Pour le sucre on a :
Qr = 27 300 kg Cr = 1,98€/kg
Qp = 27 200 kg Cp = 2€/kg
EG = (27 300 x 1,98) – (27 200 x 2) = - 346
Analyse :
Le rendement a été plus faible que prévu. On recherchera des causes auprès
du responsable du centre de fabrication.
Le cout unitaire a été plus faible que prévu. On procédera à une recherche
auprès du responsable des approvisionnements.
3- Compléments :
Pourquoi valoriser E/C et E/Q respectivement avec Qr et Cp ?
- Ce point est en rapport avec la nécessité d’individualiser les
responsabilités.
- L’amont (qualité des matières) influe sur l’aval (rendement dans les
centres de production)
L’écart sur écart à très souvent une très faible valeur. Son interprétation est
délicate.
2- Calcul de E/G :
(Rappel) E/G = cout réel – cout préétabli de la production réelle
Seul le calcul du cout préétabli pose véritablement problème :
Il se définit comme le produit du nombre d’UO normalement nécessaire
pour obtenir la production réelle par le cout préétabli de l’UO.
On a bien E/G = 2 560€
E/B = ∆C
X Qr
Avec :
- C : cout variable de l’UO
- Qr : quantités d’UO réellement consommées
Analyse :
Les cause de cet écart sont à rechercher dans les différents éléments de
charges par nature figurant dans le tableau de répartition… ce n’est pas
toujours simple.
L’écart sur budget (autre mode de calcul) :
On peut remarquer que :
E/B = (9,11 – 9) x 900 = 9,11 x 900 – 9 x 900
= 9,11 x 900 + 27 000 – 9 x 900 + 27 000
= 35 200 - (9 x 900 + 27 000)
E/B = cout réel – budget pour l’activité réelle
(ax + b avec x = 900)
Qr = 900
Qp = 906,1/3
Cp = 36€
E/R = (900 – 906,1/3) x 36 = -240 (D)
Les causes de cet écart sont à rechercher auprès son responsable du centre de
fabrication.
Responsabilités :
- Quantités : performance commerciale insuffisantes, ou mauvaises
prévisions. Services commerciaux en cause.
Indicateurs d’efficience :
- productivité (production / quantités de facteur)
- profitabilité (résultat / CA ou résultat d’exploitation / production
vendue)
La profitabilité d’exploitation est intéressante parce qu’elle ne dépend pas
des choix d’exploitation
- rentabilité (revenu / capital ou résultat net / capitaux propres) Cf : P6-
ch.12
Indicateurs d’efficacité :
- respect des délais de fabrication, de livraison…
- respect des normes de qualité
- fabrication, vente de quantités prévues.
- …
C’est donc le résultat sur B qui devrait être considérer comme faible : il y
a transfert de résultat (transfert de performance) de A vers B.
Le prix de cession interne de A vers B justifie le phénomène : il faut
rechercher un prix de cession plus pertinent (entre 10,8 et 15€), ou mesurer la
performance de A différemment. Ce qui revient à renoncer à faire de A centre
de profit.
Résultat du centre A :
Résultat du centre B :
1. 2. Absence de marché :
Dans ce cas, on peut utiliser le coût complet préétabli majoré d’une marge.
Ce choix présente plusieurs avantages :
- le PCI est stable
- une bonne individualisation des performances
Déléguer signifie :
- donner des moyens
- fixer des objectifs
- en suivre et contrôler la réalisation
Objectif :
- obtenir une information rapide
- contrôler (écarts)
- faciliter la communication entre les niveaux hiérarchiques.
B/ Structure et contenu :
1. 1. Le contenu : les indicateurs
Monétaires : CA, coût, marge, etc. (tous les indicateurs de performance
calculés en comptabilité de gestion) (indicateurs d’efficience)
Physiques : jours de délai, heures, nombre de pannes, nombre de
rebuts, nombre de produits fabriqués… (Indicateurs d’efficacité)
1. 2. Structure :
Le document doit faire apparaître de façon systématique :
- le facteur clé de succès à mesurer (FCS)
- une référence à un objectif, ainsi que des écarts
- une évolution dans le temps (mois / mois précédent)
ou
- une évolution par rapport à une période comparable (N-1)
- éventuellement une tendance.
C/ Méthodologie d’élaboration :
1. 1. Définir la nature des centres de responsabilité :
Centre de coût : la performance sera mesurée par des indicateurs
monétaires (coûts), physiques (production/temps de travail, délai moyen de
fabrication), sociaux (taux d’absentéisme ou de turn-over).
Centre de profit : performance mesurée par l’activité et une marge (CA,
quantités livrées, nombre de prestations, MSCV, résultat, etc.).
Centre d’investissement : taux de rentabilité (revenu/ montant investi).
Créteil (SAV)
Nature Centre de coût
Renseigner et « réparer »
Missions au moindre coût
- technicité
FCS - rapidité
- maîtrise des frais de
réparation
- durée moyenne d’un
appel en minute
- temps moyen passé
Indicateurs sur une intervention
de mesure - nbr d’heure de
de formation du personnel
performance (heure de formation /
effectif)
- nombre de pièces
changées par intervention