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INTRODUCTION
Objectifs de la stratégie :
1) Répondre au « quoi » avant le comment
Origine du mot : stratos (armée), agein (conduire) : capacité à faire évoluer une armée, avant le combat
2) Donner cap : donner la destination par laquelle l’entreprise prend le large
ð Aucun rapport avec la stratégie de production, de commercialisation etc... il s’agit d’abus de
langage..
CHAPITRE 1 : La stratégie
La stratégie elle se fait parce qu’on a créé/ on a les conditions d’un choix : le management va permettre
de mettre en œuvre ce choix. Le processus de décisions qui en découle est séquentiel et itératif. Il est
tellement itératif que ce n’est jamais fini. La stratégie est pluridisciplinaire. La résolution de cette
problématique est rapide cependant cela peut être insuffisant. Il faudra avoir une vision plus fine. L’analyse
stratégique appartient au domaine de la complexité.
La problématique (rapide) est bâtie sur l’image du vol de l’aigle (vision du Généraliste) pour affiner on pourra
zoomer... (outils du Spécialiste). Attention alors à la composante de Temps (malade.. guéri mais... mort).
ð Terme technique pour résoudre une problématique complexe en mobilisant la systémique : approche
globale (à connaitre)
ð Vision généraliste
La complexité : Système interconnecté et interdépendant (exemple de la vie de tous les jours : bulletin météo,
évolue avec le temps, pleins de paramètres à prendre en considération, et le résultat est incertain).
ð Résultat de la complexité : problématique
Objectif de l’entreprise :
L’objectif principal d’une entreprise est de créer de la valeur (pas forcément en termes d’argent). Il faut donc
dégager du profit pour rémunérer les actionnaires, investir, embaucher, payer des impôts...
- Moyen ? vendre à un prix supérieur aux coûts (analyse de coûts).
- Comment (source) ? 4 items. Il faudra convaincre le client de la valeur de l’offre (prix accepté par le client
= valeur du bien cf marketing). En d’autres termes, il faudra promouvoir un avantage concurrentiel (un écart
avec l’autre entreprise, la valeur perçue/perception de cet écart par le client). Cette perception est la clé.
Cet écart doit être perçu par le client ET par l’entreprise. Cet écart doit ensuite être mesurable (part de
marché, valeur, volume). Idéalement difficile à imiter. Il faut innover pour conserver son écart avec les
autres.
Le business c’est répondre à un besoin, en proposant une offre perçue comme supérieure et doit être
différentes des autres. En fonction de l’analyse stratégique on répond aux besoins de l’entreprise.
La création de valeur :
Entrée : créer du Chiffre d’Affaires (CA) grâce à des ressources, en allant sur un marché, en étant reconnu.
Sortie : Résultat Net de l’entreprise, c’est ce qui reste comme valeur financière après la soustraction des
coûts
Chiffre d’affaires (CA)
= résultats d’une transaction commerciale (ce n’est pas le résultat
de l’efficacité commerciale car on peut vendre à perte).
- Coûts opérationnels (hors investissements)
ce qu’on a mis en œuvre pour produire les produits et services
(couts achats, RH, commerciaux etc...)
= EBE (excédent brut d’exploitation) *1
- Amortissements (chaque année on enlève de la valeur)
= EBIT (gain avant impôts et taxes)*2
- Frais Financiers : liés à l’emprunt
- Impôts
= Résultats NET (richesse de l’entreprise)
*1EBE n’est pas le même selon le secteur d’activité
*2derrière l’EBIT on a le dirigeant
Au début on a un bien ou au service, on le vend, on obtient le CA, on enlève les couts opérationnels et on
obtient le EBE et sert à comparer l’efficacité de production entre 2 entreprises. On retire les amortissements
et provision (= argent qu’on met de côté), on a les gains avant les impôts et les taxes : EBIT. Il permet
d’apprécier la manière dont l’entreprise voit son futur, c’est une projection. On retire les frais financier et les
impôts et on obtient la valeur nette.
NB : On compare deux entreprises par l’EBE (leur efficacité).
La stratégie consiste à déterminer comment une organisation peut ajouter de la valeur pour créer un
avantage concurrentiel par rapport à des rivaux.
La chaîne de valeur
Chaine de valeur : Michael Porter dit que l’entreprise a des activité primaire (logistique interne, production,
logistique externe, commercialisation et vente, service) et des activités secondaire (pour faire les activités
primaires, il faut des activités de soutient : infrastructure de l’entreprise, gestion des RH...).
Entreprise : concourir pour gagner, pas détruire l’adversaire (la coopération est possible), c’est un process
continu. Une association d’entreprises est possible pour remporter le marché.
Étapes
1) Définir la chaîne de valeur.
2) Analyser les coûts en les affectant à la
chaîne de valeur.
3) Analyser les facteurs de coût déterminés
par Porter, notamment : les économies d'échelle,
l'effet d'apprentissage, les liaisons entre activités
créatrices de valeur, les politiques de coût ou de
différenciation, les facteurs institutionnels
(réglementations, impôts).
Activités principales : achat de matière première que je transforme que je stock que je commercialise et
dont j’ajoute des services. Pour soutenir ça il faut de la logistique et de la réflexion (activité secondaires).
Strategizing : capacité à construire et faire évoluer la réflexion stratégie. C’est un processus séquentiel
itératif, qui consiste à évaluer l’environnement macro et micro puis établir des scénarios possibles, scénarios
ouverts. Puis passage dans un système d'autocontraintes = on filtre les scénarios et on choisit le scénario
qualifié. Le processus de l’environnement au scénario qualifié est itératif.
Le projet d’entreprise vient supporter la vision d’où nous allons : il déploie une vision cohérente et
partagée pour donner du sens et structurer l’action/ provoquer l’engagement. La ressource humaine
se mobilise et se laisse accompagner et accompagne si elle a saisi le sens pour mobiliser et agir.
Le résultat de la stratégie est le projet de l’entreprise. Une fois que le scénario est construit, on va pouvoir
communiquer avec les collaborateurs avec l’extérieur de l’entreprise : le projet d’entreprise.
L’ensemble de ces trois leviers constituent le sens. Au-dessus c’est la raison d’être de l’entreprise (RSE),
c’est ce qui va transformer l’entreprise = on accole une responsabilité sociétale à l’entreprise. Permet
d’entretenir le sens dans l’esprit des gens.
« une stratégie vise une performance financière. Mais ne peut s’y limiter. La notion de raison d’être constitue
en fait un retour de l’objet social au sens premier du terme » – CEO MICHELIN
Définition : Intention stratégique, structure et actifs stratégiques et parties prenantes et travail aux frontières.
L’enjeu de la stratégie in fine est de donner du sens. Le sens va faire passer l’entreprise à la vitesse
supérieure, il va motiver les collaborateurs. La motivation va permettre chez le collaborateur d’évoluer d’un
état vers un autre état. La motivation permet de passer de l’implication (contrat de travail, qui contrôle qu’on
fait bien les tâches ? c’est le manageur, il s’assure que ces subordonne font ce qu’ils doivent faire) à
l’engagement.
Implication = c’est le contrat de travail, c’est le strict minimum. Le manager entretient l’implication ≠
Engagement = c’est ce qui va au-delà du contrat de travail. Le leader suscite l’engagement, il donne du
sens, capacité à réfléchir au-delà des frontières.
L’environnement est une source de valeur, on va parler de produit potentiel. C’est de la valeur que
potentiellement on peut aller chercher. Pour aller chercher cette valeur, on va mettre l’entreprise en
mouvement ce qui va permettre de générer des charges potentielles. Pour aller capturer cette valeur il va
falloir que me je déplace, que je produise. C’est un ensemble de charge. La mise en œuvre de la dimension
opérationnel du scénario stratégique c’est le modèle économique, business modèle. Les entrées et les
sorties en fonction du temps c’est le business plan.
Un stade ultime : la quête incessante de la rupture par l’innovation/l’originalité du modèle Economique. Une
exigence : permettre à son organisation d’apprendre et plus vite que les autres.
La stratégie consiste finalement non plus dans le choix d’un modèle dominant à suivre sur une longue période
de temps, mais dans l’arbitrage et l’alternance entre des postures et des modes de pensées différents.
Aujourd’hui, l’innovation est au centre des préoccupation car le monde est en perpétuel évolution. On a une
transformation digitale couplée à une transition écologique touchant tous les secteurs d’activités. Cela fait
bouger à la fois les pratiques et les usages. Les modèles économiques qui en découlent sont donc innovants.
ð Quête incessante de la rupture par l’innovation/ l’originalité du modèle économique
Entreprise
BP
Environnement : permet de comprendre :
- les évolutions du secteur d’activité,
- le jeu concurrentiel,
- les gisements de gains potentiels.
En fonction de l’étude de l’environnement, j’oriente l’entreprise.
Intention stratégique : j’ai des compétences et des ressources distinctives que j’essaye de porter sur des
espaces libres de concurrence, pour répondre à un besoin. La stratégie est donc une combinaison des deux
méthodes avec une approche dynamique.
En 2005, l’Océan Bleu reprend cette notion (2005).
On fait une analyse de l’environnement (80% d’une analyse stratégique) : macro ou micro.
A partir de cette analyse, on aboutit à n des scénarios possibles (ii) qui seront ensuite filtrés (système
d’autocontrainte). Ces filtres permettent in fine de qualifier un scénario : scénarios qualifiés.
Macro-environnement : analyse sectorielle (évolution globale), étude rapide car documentaire, bcp d’outils
aide à les réaliser (ex : la presse, internet...)
o 8 facteurs (PESTEL) pour apprécier le secteur qui évolue selon les tendances actulles/
structurelles : Politique, Economique, Socioculturel, Technologique, Ecologique, Légale,
Stratégie Amont/ Fournisseurs, et Stratégies Aval/ Clients
o Systèmes qui évoluent selon les « tendances actuelles »
Nouveaux entrants
négo négo
Fournisseur Concurrents Clients
Etat
Produits de substitution
§ Principaux concurrents ou intensité concurrentielle qui opèrent sur le marché et qui vont peser
sur l’attractivité. S’il y a bcp de concurrents et une guerre de prix majeure, l’attractivité est faible. Bcp
d’offreurs => attractivité faible. L’intensité concurrentielle dépend de la croissance de l’activité, nbre
de concurrents, taille du marché, proximité des services ou offres des concurrents, produits sont-ils
en différenciation ou en substitution, quelle est la taille du leader, quelle est la capacité financière des
concurrents.
Barrières à l’entrée : le brevet est la pire car elle donne les contours de la protection de l’entreprise. Le brevet
est l’officialisation d’une découverte, ce fait avant la publication. On donne les limites de la technologie.
Un brevet n’a de valeur qui si on a la capacité de le défendre.
- Facteurs contrôlables : financières, technologiques, commerciales, humaines, relationnelles...
- Facteurs indépendants : brevets qui tombent dans le domaine public, le savoir-faire qui se banalise,
les évolutions réglementaires.
Ce n’est pas la hauteur de la barrière qui compte mais le nombre de barrière (c’est la largeur des barrières
qui vontdécourager les concurrents à venir sur le marché).
Barrières d’entrée :
- Barrières technologiques : savoir-faire à maitriser, brevets protégés ou procédés secrets
(isocinétisme)
- Barrières financières : intensité capitalistiques (investissement/CA), économies d’échelle (gros
volumes : amortissement des coûts fixes et en effet d’expérience), accès au financement
- Barrières commerciales : création d’une image, d’une notoriété (implants), accès au réseau de
distribution, accès aux clients (KOL)
- Barrières de ressources : accès aux matières premières (ex : ampoules DIN), MO hyper spécialisée
(instruments de bloc opératoire), agréments, autorisation (molécules de pharma)
§ Produits de substitution : permet de remplacer des produits existants par des produits nouveaux
présentant un avantage coût ou fonctionnalités.
Ce n’est pas un produit existant, il vient sur le marché parce que le besoin a changé. C’est le moteur de
l’économie. Ex : argentique /numérique, lunettes / opération chirurgicales de l’œil. Accélérateur de la force
de substitution : la technologie. Ce sont les facteurs clés de succès qui permettent de définir si une
innovation est incrémentale ou radicale : est-ce que les facteurs clés de succès sont identiques ou
différents ? Il est nécessaire de suivre l’évolution du besoin et la manière dont réagissent les concurrents.
Nécessite de réaliser une veille.
L’étude de l’environnement : c’est 70% de l’étude stratégique, elle va permettre de faire émerger des
produits potentiels (sources de valeurs potentielles).
Rôle de la stratégie : orienter l’entreprise de telle sorte qu’elle puisse capter cette valeur = Business Model.
Dès qu’on bouge dans l’entreprise, on génère des charges. Le BM : modèle économique.
Évolution en fonction du temps des entrées et des sorties = c’est le business plan.
On n’étudie jamais l’entreprise dans sa globalité mais plutôt via son DAS.
DAS (domaine d’activité stratégique) = espace homogène et évolutif sur lequel l’entreprise fournit avec
plus ou moins de succès des produits ou prestations.
Si on a deux types de clients, avec plusieurs utilités, ce n’est plus homogène = il va y avoir plusieurs DAS.
Chaque usage, chaque segmentation de clientèle, chaque technologie définissent des nouveaux DAS. On
peut segmenter quasiment à l’infini = sur-segmentation (Qualité en stratégie). On peut évaluer la
granularité de la segmentation = « grosseur » des DAS. La bonne granularité est celle dont on peut se servir
en fonction de notre position dans l’entreprise. On commence par une sur-segmentation pour établir la
stratégie puis quand on décide d’allouer les mêmes ressources à deux DAS, on les regroupe.
Une entreprise peut avoir différents DAS, Abell Hammond Strategic Market Plannning Recommandation :
étude de la segmentation pour chaque concurrent = étudier le portefeuille de chaque concurrent. Réaliser
un tri-axe par espace géographique différent = la segmentation peut être différente en fonction d’où on se
trouve.
Granularité : on utilise une certaine granularité en fonction des situations. Elle doit être très fine en début
d’étude, et chaque grain doit appartenir à un DAS, et à la fin on obtient un regroupement de DAS.
L’entreprise peut être représenté sous formes de cubes, constitués de plusieurs DAS. Ce cube nous permet
de repérer les parties que remplies l’entreprise. L’ensemble des DAS que comportent une entreprise
s’appelle le portefeuille d’activité. Il est donc important d’étudier le portefeuille de chaque concurrent. Ces
DAS évoluent selon les zones géographiques.
Ligne de Force
Recherche et Outil de Qualificaation du Après Circuit de
produits de Image Synergie
développement production personnel vente distribution
ou famille vente
Exemple :
On représente la chaine de valeur de l’entreprise
en fonction de la gamme.
On rentre par le produit et on regarde comment la
production est réalisé.
On est donc face à une matrice qui vient du marketing, on est sur un environnement interne et on doit essayer de trouver de la
segmentation stratégique dans cet environnement.
C’est donc trop fin comme granularité, il y a 6 segments, alors qu’il pourrait y en avoir 4.
En dessous de différent segment stratégique il peut y avoir des segments marketing.
Si un DAS est un espace homogène et évolutif, il répond de la même manière à l’étude d’attractivité ou
concurrenciel de l’outil de Porter. Dès que l’homogénéité est perturbée, un nouveau segment est créé.
(3) Porter : si un espace est homogène, il est soumis à la même pression concurrentielle = même FCS
communs. Les facteurs clés de succès communs (FCS) : ensemble de facteurs permettant d’être
le leader commercial sur un marché.
Si le DAS est homogène, il est souvent au même facteur clé de succès (FCS). Si le segment est homogène,
il a une attractivité, une pression homogène.
è En étude de cas, toujours réaliser une analyse micro par segment. Il faut réaliser une étude macro, puis
micro de l’entreprise dans son environnement, on réalise l’étude de segmentation puis par segment identifié,
on fait une étude micro. Cheminement d’analyse : Porter + analyse de l’environnement macro et micro +
analyse par segment via Deve + caractérisation du marché
En termes de volume, l’effet d’expérience : on augmente les volumes = on prend des habitudes/gagne de
l’expérience qui permettent de réduire les coûts. Temps long de vie du produit.
= on produit de grand volume, avec des prix bas, sur un marché mature.
= nombre de concurrents élevés car on produit des choses communes.
Pour avoir des prix bas, on a le prix de revient (= ensemble des coûts qui sont associé à la production). Ces
couts de revient décroissent en fonction du prix de volume. On a un effet de volume qui fait que le prix de
revient s’écroule. Marché de prix : VOLUME ⬄ Part de Marché ⬄ Productivité
Courbe d’expérience : représente les volumes cumulés en fonction des coûts de revient
Étude de cas :
2) Marché différencié
C’est un marché qui est piloté par la valeur/qui mesure de la valeur. Généralement la différenciation est
temporaire donc le marché différencié est très rare.
Usage : lié à la technicité et technologie. Chaque produit ou service coutent très cher.
Le marketing associé : il n’y en a pas (inexistant ou très peu cher). Le bouche à oreille
Valeur est suffisant.
Estime : lié à la psychologie (« Snob value »). On paye car cela nous élève psychologique.
Lié à notre propre estime de soi. Le marketing associé : un petit peu mais pas beaucoup.
Marketing d’un produit différencié pas cher. Tout produit différencié devient banalisé à un moment donné
car il va être copié. Pas besoin de faire du volume car marge très intéressante.
3) Niche stratégique
= peut-être l’entièreté d’un marché. Au départ, c’est un marché banalisé dans lequel il est possible de créer
une offre qui me permet de vendre plus cher que le marché banalisé (PrixNiche > PrixBanalisé)
Marché en yoyo / Marché mixte : on peut lever les prix quand on innove jusqu’à ce qu’on soit copié = retour
au prix du marché puis on ré-innove. On a sur crée quelque chose de tel sorte que le prix est supérieur à ce
que l’on trouve dans la majorité du marché.
- Marché en yoyo : exemple avec volvo. Marché qui monte et qui descend : est le cycle de vie d’une
niche.
- Marché à client intermédiaire : fournisseur (coca), client intermédiaire (carrefour...), client final (nous)
Couple produit + service = solution. C’est ce qu’on appellera finalement une niche stratégique. La niche
apparait très souvent par rapport au service associé au produit.
Cette matrice est à réservé pour les marchés BANALISÉS. On croise la croissance du marché avec la part
de marché (Croissance du marché VS la part du marché). La croissance du marché moyenne des années
60 était d’environ 10%.
PMR : part de marché relative
PMR à 0,5 : je suis suiveur et je fais la moitié du part de marché du leader.
C’est la part de marché par rapport aux principaux concurrents.
- Vedettes ou stars : forte pénétration du marché et fort taux de croissance du marché. Peut faire un
autofinancement, il est dominant sur le marché porteur. Le graal est d’être dominant sur un marché
en croissance. Manager type : « Conquérant » (homme de combat, leader et meneur d’hommes,
enthousiaste). Je me bats pour de la part de marché
- Vaches à lait : forte pénétration du marché et faible taux de croissance du marché. On produit des
liquidités et on parle de marché stable. L’entreprise est leader et ne rencontre que peu d’opposition
puisque le marché n’est plus en croissance. Générateur de liquidités, stabilité = leader sur un marché
mature, c’est la référence = il fixe les prix marchés.
- Dilemmes : faible pénétration du marché dans un marché à forte croissance. On lance un produit
(consomme les liquidités), marginal par rapport au leader. Le manager a deux issus : soit il devient
produit vedette, soit il devient un poids mort = manager type « gladiateur » (vaincre ou périr, fonceur,
analyste de la concurrence). Grande analyse de la concurrence. Consomme les liquidités, marginal
par rapport au leader.
- Poids morts : faible pénétration du marché dans un marché en faible croissance. Nécessité de retrait,
fragilité par rapport aux aléas, situation concurrentielle stable et défavorable. Manager type « Tape
dur » (courageux, homme de terrain, sait opérer au bord du gouffre).
Avantage BCG1 : permet de mener une analyse synthétique des activités de l’entreprise, outil de
communication, simple d’utilisation, caractère quantitatif.
Limites : matrice à deux axes, photographie du secteur d’activité, elle ne prend pas en compte des données
plus dynamiques comme le cycle vie du produit, ou l’évolution de l’activité, basée sur le principe que la
rentabilité d’une entreprise est proportionnelle à sa part de marché. Ex : Puma a une niche, PDM ridicule
mais bien plus rentable car prix élevé sur une niche qui a ses adeptes. Mieux vaut être un suiveur rentable
qu’un leader à bout de souffle. Basée sur le principe que la rentabilité d’une entreprise est proportionnelle à
sa part (de marché : contre-exemple PUMA)
Poids mort
Dilemme
Star
Vache à lait
2) Est-ce que l’activité de l’entreprise est équilibrée ?
Autrement dit :
La vache à lait a une PMR de 2, elle est récente, elle descend doucement sur la matrice et opère sur un
marché encore en croissance. C’est une entreprise qui prépare l’avenir : le produit B est lancé et commence
à faire du bruit = il fait la moitié de la part de marché du leader dès le lancement = c’est une succès story.
D’un point de vue stratégique, c’est une entreprise qui lance des produits avec d’énormes succès et une
vache à lait. D’un point de vue financier, elle est équilibrée car jeune vache à lait qui permet d’avoir des
liquidités pour soutenir ses nouveaux produits. On voit le chiffre d’affaires grâce à la taille des ronds. Le
produit C’est encore mieux, il fait moins de CA mais il fait quasiment la même part de marché quele leader
et il est sur un marché en croissance.
3) Analyser le tableau
L’entreprise Daviet alors qu’elle est
particulièrement performante, se met sur le
marché ayant les plus petits volumes.
Il ne se positionne pas sur les marchés de
volumes. Les gros volumes sont pourtant sources
de prix bas.
Autrement dit :
Le DAS n’est pas homogène : taux de croissance du marché différent pour les gammes. Aucun concurrent
n’est présent sur toutes les gammes. Daviet : il ignore les marchés à plus fort volume c’est qu’il a passé un
accord avec quelqu’un qui ignore les petits volumes. Il ya une alliance probable entre Ménard et Daviet :
alliance de performance commerciale et performance de production.
Jault MOUNIR : on innove suite à une secousse.
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30/09/2022 - Rappel cours d’avant :
Approche sectorielle = secteur industriel où l’entreprise émet son activité
Attractivité = pression concurrentielle (attention au partiel l’an dernier)
3 outils de segmentation : (1) qui, quoi comment, (2) tableau de recherche Devé et (3) DAS : espace
homogène et évolutif
3 types de marché :
- Marché banalisé : marché des prix bas
- Marché différencié : lié à la technologie et sa valeur (marché à marge)
- Marché de niche : au départ c’est un marché banalisé dont on fait sortir une innovation par un effet
technologique ou de valeur d’estime => émergence de la différenciation
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Analyse de segment :
1) Identifier les DAS
2) Caractériser les marchés
3) Positionnement par rapport aux segments
(2) TPS (Toyota Production System) est à l’origine du Lean Manufacturing. Il s’agit d’une méthode
d’organisation visant à faire progresser l’entreprise, en s’appuyant notamment sur l’humain.
ð C’est un outil polyvalent que l’on peut utiliser en substitue du BCG1.
Exercice d’application :
Concernant la décision stratégique : il faut de la croissance car on s’est assuré en amont qu’il n’y avait pas
de réelle concurrence sur notre segment, le marché est sensible à notre différenciation, et ce segment croit
(voir croit de façon plus importante que la croissance moyenne du marché).
Q° ultime : êä
ð Stratégie d’activité
On peut établir une ligne sur un DAS potentiel : potentiellement il nous faudrait un DAS Béta + sur un marché
de niche avec un savoir-faire différenciateur face auxquels les concurrents ne pourrait pas répondre, on
aurait un léger avantage et on pourrait croître ou se maintenir. On émet une hypothèse grâce au DAS
potentiel : on n’a pas encore le SFD. Au moment où on fait l’étude c’est de l’ordre du souhait ou du rêve.
Pour le futur on inclut les DAS potentiels. Ici l’avantage est léger car dans ce cas la niche va un jour devenir
banalisé.
2. Carte stratégique
Une fois qu’on a réalisé le tableau de positionnement stratégique, on établit la carte stratégique. Elle est utile
si on a de l’opposition : tension. C’est un outil de communication puissant. C’est la dernière étape du
positionnement avec le TPS.
➔ Axe des abscisses : Avantage stratégique : intérêt du DAS pour l’entreprise. On peut avoir un DAS très
fort si on est en différenciation majeur. Mais on ne peut pas avoir un DAS très fort sur un marché en
banalisation.
➔ Axe des ordonnées : part du CA de l’activité dans le CA total. C’est un chiffre d’affaires relatif par rapport
au CA total. De l’autre côté c’est la part du résultat ou du profit dans le résultat total ou dans le profit total
de l’entreprise. Profit ça peut être la marge commerciale ou on résonne en résultat = il faut que ce soit
homogène pour tous les DAS.
➔ Flèches en traits plein : tendance globale du marché dans lequel opère le segment. Ex : Le DAS 1 opère
globalement sur un marché qui se maintient = marché mature (banalisé, stable).
➔ Flèches en traits fins : flèches issues du tableau de positionnement stratégiques c’est les FTL.
abscisse :
Positionnement du DAS en fonction de son intérêt
ordonnées :
% CA : part du CA de l’activité dans le CA global
% Résultats : part du résultat de l’activité dans le
résultat global
DAS 1 :
H° : marché banalisé mature. La part du résultat est bien inférieur à la part du CA = quand il vend, il baisse
ses prix voire au-dessous de ses prix de revient car il y a surement un gros concurrent en face de lui donc il
baisse sa marge. Le résultat est bien plus faible que l’effort qu’on met dans le CA. La part du résultat est en
retrait par rapport au CA, ce qui signifie qu’on fait beaucoup + d’effort que l’on a de résultat, on se fatigue
pour rien en d’autres termes. Après une étude, on décide arrêt donc äà.
DAS 4 :
A l’opposé du DAS 1, le DAS 4 possède une même activité de marché global mais il y a une croissance
importante avec une marge énorme. En effet, ce DAS opère sur un marché ou l’avantage stratégique est
majeur, On doit être différencié et on vend cher d’où le résultat très important. A chaque fois qu’il vend, la
contribution de valeur est très grande.
DAS 5 :
On pousse un produit en forte différenciation : c’est un DAS potentiel. La décision stratégique est de croître
+ rapidement que la croissance du marché car on a un SFD (pente de la flèche + pentue).
DAS 2 :
On est soit un gros d’un marché banalisé, soit un DAS en égalité, on est sur un marché en croissance : on
produit un gros CA et une bonne contribution au résultat. Le marché n’est pas stable mais il est plus mature
que le DAS4. L’activité dans l’entreprise semble importante vue la part du CA dans le marché et les résultats
avec de hautes marges.
ð On fait partie des leaders
DAS 3 :
Piégeux !! Attention, il faut revenir aux fondamentaux, car le marché est stable et donc banalisé (à). De plus,
on fait un grand CA, donc on a une impression de VAL (vache à lait).
Or si on est une vache à lait, c’est moi qui fais les prix, je devrais alors avoir un résultat très haut, ce qui n’est pas
le cas ici donc en réalité je ne suis pas une VAL : FAUSSE VAL.
Il n’y a pas de production de richesse même s’il y a beaucoup de ventes ? En effet, la contribution du résultat est
inférieure aux ressources nécessaires pour dégager le CA. Il faut aller voir qu’elle est la cause de la fuite
structurelle (stock, salaire, achat) ou un problème avec l’interface commerciale (problème commerciale : ils
vendent mais mal vu qu’il y a une perte d’€).
ex : tel fixe vs tel mobile. Pour continuer à vendre bcp de fixe après l’apparition des mobiles, l’entreprises va
baisser ce prix pour vendre bcp, donc peu de marges sont réalisées.
On peut donc représenter une courbe de tendance en encadrant les CA (témoins de l’effort de l’entreprise) :
Carte stratégique
Correction Carte Stratégique Cas SSD : la tendance générale est une tendance d’échec (encadrement des
CA pour visualiser l’effort réalisé par l’entreprise). Il faut allouer les ressources mises sur PRO sur les DAS
Capt et RE. Il semblerait que l’entreprise ne soit pas performante sur les marchés banalisés. Il s’agirait
d’une entreprise de technologie qui n’est pas assez armée pour les marchés banalisés.
A partir des scénarios ouverts, on cherche à apprécier le CA en devenir pour l’année N+1 : G « Grow », D «
Décline », L « Launch » (dans le cas d'une FTL GO/NoGo). Parmi ces scénarios, certains donnent un CA
max et d’autres un CA min. On peut ainsi encadrer l’ensemble des scénarios entre un CA max et un CA min.
Estimation des CA sur l’année N+1 pour les 8 scénarios : on pose le champ des possibles = combinaisons
de scénarios. Puis on qualifie un scénario : on qualifie un scénario en justifiant ? prise de décisions sur 4
piliers. L’encadrement de tous les scénarios entre un CA max et un CA min = * Fourchette stratégique.
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! (&'(): +,-./01/2,0 -13ℎé-13/678 982 &'(
CA max
Dans une entreprise à 3 DAS : äà + ä + îê
2 x 1 x 2 =4=C
En combinant toutes les options par segment pour obtenir tous les
scénarios possibles.
Il faut définir les différents scénarios et en fonction des fonds, on pourra
en réaliser plutôt un que l’autre.
CA min è Le scénario est choisi par le DGE.
Exemple étude de cas SSD :
Méthode d’estimation du CA : on note sur la 1ère ligne les CA de l’année N puis on applique un coefficient
de variation du marché sur ces CA. Ces coefficients sont donnés dans le Cas.
à On applique un coefficient de croissance de 15% sur Capt.
à Le 0,75 de Re export : c’est une pure estimation, on a aucune information. Ici : on a pris 10% du CA de
RE. C’est l’inertie d’accès au marché.
La durée de vie d’un business plan est liée à la durée de vie du produit.
L’encadrement de tous les scénarii entre le CA max et le CA min s’appelle la fourchette stratégique.
Options potentielles ou scénari = ensemble des scénarios qui vont permettre d’obtenir le meilleur scénario.
4. La fourchette stratégique
On a 4 scénarios possible :
- Croissance, croissance, décroissance : il produit le CA max : le chiffre d’affaires maximal qu’on peut espérer
- Croissance croissance arrêt
- Croissance maintient décroissance
- Croissance maintient arrêt : va produire le CA minimal
On a donc 4 scénarios possible à jouer.
Si le CA maxi est égal ou en dessous du CA actuel : ce sont les scénarios de régression. Ces derniers ont
des impacts sur la ressource humaine (impact sur l’activité). L’entreprise est en régression d’activité : il y a –
de CA, le résultat associé à cette activité va aussi décroitre, - d’€ pour payer les charges : l’entreprise risque
de ne plus être rentable (+ de charge que de liquidités).
ETUDE DE CAS « Sécurité-détection » - SSD 2023
Caractéristique
DAS Cibles Besoins Techno
du marché
Matériels très
techniques, ex : Tradi France Détection Particulière Différentié
Capteurs (CAPT)
Produits de
reconnaissance Tradi France Inviolabilité Sophistiquée Différentié
empreinte (RE)
Banalisé avec
Centrales Composant avantage
Tradi France Standard
éléctiques (CE) principal technologique
(niche)
Industriels à Modulaire à partir
Professionnels Détection cas par En train de se
l’échelle de la d’éléments
(PRO) cas banaliser
planète standards
Allemagne, GB,
RE Import/Export Inviolabilité Sophistiqué Différenciation
Italie, Bénélux
Produits annexes est un piège car le décideur ne compte pas sur les produits annexes dans sa stratégie.
ð 5 DAS dont 4 rééls et 1 potentiels
Cette entreprise couvre des marchés traditionnels et se posent la question de partir à l’export.
Stratégies
Majorité des Constats idéales à priori
DAS Caractéristiques SSD
concurrents conséquences (futur tendance
lourde)
Avantage Croissance
CAPT Différentié OK SFD Non
concurrentiel majeur
Avantage Croissance
RE Différentié OK SFD Non
concurrentiel majeur
Maintien ou
Ok avec croissance
Avantage
CE Banalisé avantage Oui
concurentiel mineur
technologique
Arrêt
Ok placé dans Ok avec un leader Désavantage
PRO Banalisé
les leaders + gros concurrentiel
Croissance ou
arrêt (go/no go)
Avantage
RE imp/exp Différentié Ok Potentiel
concurrentiel
Pour ce faire, il faut se référer au compte de résultat donné en annexe de l’étude de cas :
TO (CA chq
DAS Résultats (marge) %CA (Année N) % Résultat
produit)
(12,2 *100)/61 = (1,4*100)/4,3 =
CAPT 12,2 1,4
20% 32,56%
RE 2,3 0,5 3,77% 11,6%
CE 18,3 0,9 30% 20,9%
PRO 28,2 1,5 46,23% 34,9%
= 61 M € = 4,3 M€
Avec ces nouveaux résultats, on va pouvoir procéder au traçage de notre carte stratégique :
(1) Capteurs : croissance ; (2) RE : croissance ; (3) CE : croissance ou maintien ; (4) PRO : maintien ou arrêt ;
(5) RE Exp : lancement ou non
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14/11/2022 – Rappel cours précédent
Quand les stratégies sont recoupées en segment, on fait les scnéarios possibles via une combinaison
mathématique Cmn. En combinant les options par segments pour obtenir les scénarios.
Quand on fait le tableau des scénarios : le 1er scénario permet d’obtenir le meilleur CA (CAmax). Le CAmax et
le CAmin définisse ce qu’on appelle la fourchette stratégique. Cette fourchette encadre tous les scénarios
possibles.
Scénario de continuation (dangereux) = quand la fourchette strat nous amène au-delà du CA actuel =
Scénario de régression = quand l’ensemble de scénarios compris dans la fourchette stratégique est en
dessous du CA actuel. Il y a trop de ressources par rapport à la richesse créée.
1. Leviers d’auto-contraintes
4 leviers essentiels pour décider : les Piliers, les FCS, la Finance et le Cadre de référence
Marché en différenciation :
- Capacité : à produire, à faire évoluer. C’est un pilier capital de l’investissement dans les start-ups.
- Vigie : évolution du besoin client et de la réponse des éventuels concurrents. Marketing de veille.
- Motivation des garants du SFD (savoir-faire différenciateur) : l’argent borne l’ambition. L’argent est
le moyen le + cher et le moins pérenne pour susciter de l’engagement. Les garants sont qualifiés, il
faut maintenir leur motivation.
Les FCS se transforment en objectifs opérationnels. Comprendre les FCS, permet de définir des objectifs
opérationnels surtout si on ne les possède pas tous. Ex : pour lancer RE Export.
(3) La finance
On regarde l’effet de levier : CA au
point mort et CA limite.
Pour assurer la croissance de mon CA, il faut pouvoir payer la croissance des stocks, les encours clients,
et manager avec les managers. La croissance du BFR va finir par arriver au niveau du FR : on n’assume
plus la croissance.
NB : Il faut lever des fonds quand on a encore de l’argent. Il ne faut pas attendre le dernier moment pour
faire un prêt.
Les charges fixes (CF) ne varient pas et les charges variables (CV) évoluent en fonction du CA :
➔ CF + CV = CT Charges Totales.
Au croisement des charges totales et du CA total, c’est le * CA point mort = en dessous de ce point,
l’entreprise n’est pas rentable. La marge générée par le CA ne permet plus à l’entreprise de payer ses
charges totales.
● Si le CA diminue, il faut réduire les CF pour redonner de la rentabilité à l’entreprise : 1er poste dans les
CF c’est les salaires. Donc réduction de la masse salariale. Tout scénario qui rentre au-dessous au CA
point mort va potentiellement nécessiter une réduction de la charge salariale.
● Si on est en progression de CA : on a besoin d’un fonds de roulement (capitaux). Quand BFR = CA,
c’est le * Chiffre d’affaires limite. Tout CA qui va être au-dessus de CA limite, va nécessiter de récolter de
l’argent. Lorsque l’entreprise grossit, le BFR augmente, il faut donc augmenter le fonds de roulement. Pour
cela, trois moyens :
- Autofinancement : augmentation naturelle des produits par rapport aux charges
- Augmentation de capital par apports en numéraire
- Emprunt : il faudra le rembourser + montants d’intérêts.
* Fonds de roulement (richesse disponible pour l’entreprise, circulant) = Capital versé + réserves +
résultat net de l’année non distribué (sans les dividendes qui sont versés aux actionnaires) + emprunts à
moyen et long terme + comptes courants bloqués à + d’un an - immobilisations nettes.
* BFR = Stocks + créances clients – dettes fournisseurs, dettes fiscales et sociales
* Trésorerie = Fonds de roulement – BFR
2ème cas : Face à une fluctuation ponctuelle d’activité, il faut avoir des ressources
3ème cas : faut de gestion, gros investissements sans augmentation des produits
4ème cas : accroissement du compte client : les délais de paiements des clients. Pour éviter l’accident de
trésorerie, il faut augmenter le fonds de capitalisation.
Quand l’entreprise vend de plus en plus, le BFR augmente => autofinancement (les ventes suffisent pour
payer les dépenses)
Quand l’entreprise augmente son capital par rapports au numéraire
è Outil 1 : BCG 2 : on croise l’expérience (temps relatif, au sein de l’entreprise. Ex : lancement d’un produit
par rapport à un autre) avec le degré de différenciation.
● Finalités des hommes clés en charge de la stratégie : que voulons-nous ? On regarde les acteurs
physiques et moraux (banques) et on regarde leur pouvoirs (part sur l’entreprise).
● Culture, éthique, mode de réaction : d’où venons-nous ? quelle est la culture de l’entreprise ? mode de
réaction agile ou bureaucratique ? La morale est partagée, l’éthique est personnelle. Capacité de l’entreprise
à rentrer dans des schémas complexes ?
2. Synthèse
Tableau on a défini le scénario qualifié, quelle est la conséquence du scénario pour l’état des piliers. Pour
chaque pilier, on met l’état actuel et l’état futur proche.
Exemple : Si entreprise en marché banalisé et son système de contrôle des flux est défaillants. On ne veut
pas orienter l’entreprise car il y a une défaillance majeure. Tous les scénarios de l’entreprise sont disqualifiés.
Solution : mettez à niveau vos systèmes de contrôle. Et après on peut se rediriger vers de la requalification.
Une fois que le scénario stratégique est qualifié, on va conclure en 2 temps :
*État futur proche = état dans lequel vont se retrouver les piliers du fait de la poursuite de la stratégie du
scénario qualifié
Exemple :
Piliers (3 ou 6) ETAT ACTUEL ETAT FUTUR PROCHE
Paix social OK Est-ce qu’on a les collaborateurs pour ?
Outils et Compétences OK !
Contrôle financier OK !
A) Piliers
L’analyse se fait aussi ici par segment.
PILIERS DE LA STRATEGIE
Paix Tools and Motivation
Marché DAS Contrôle financier Capacité Vigie
sociale skills des garants
CE ! Sous réserve
Banalisé Ok Ok et Ok
PRO d’amélioration !
CAPT
Différencié RE Ok Ok Ok
RE Exp
Le contrôle financier est ici à améliorer.
On n’a pas ici de filtre très puissant, pour choisir un scénario parmi les 8, notamment car ils sont déjà
leader sur 3 DAS
C) Finances
1. CA limite
CAlimite tel que Fonds de roulement (FR) = Besoins en fonds de roulement pour le CAlimite (BFRCAL)
C'est-à-dire que on cherche le point, le CA, où le fonds de roulement, ie le cash, est égal aux besoins en
cash nécessaire pour ce point. Ce CA est le CA limite (CAL).
Le CA limite est donc de 33 millions, en dessous de ce CA, il faudra rajouter des fonds.
2. CA point mort
Frais financiers : 1,5 = Dettes fixe + variables
è Tout les ans, SSD donne à la banque chaque année 1,5 millions d’euros.
Charges variable (CV) = Achats consommés + Charges externes + Autres frais financiers (part
variable) – Stock
= 24,7+ 11 +1,12 -1,8= 35,02
1) La vocation
2) Les Finalités
La technologie RE est détenu par Léon, qui n’a aucun intérêt dans l’entreprise. Si on ne met pas l’export,
comment peut-on dire qu’on croit dans sa technologie. On a besoin de lui dans l’entreprise. Ce filtre est
ultra puissant, il permet de mettre en lumière Leon !
Finalité :
- Pas de licenciement
- Pas d’apport en capital
- Importance des RE
SYNTHESE
Scénario qualifié
CAPM = 50 millions euros, c'est-à-dire que si les CA est en dessous de 50 millions on n’est pas rentable
>>> LICENCIEMENT baisser les CF et être rentable à nouveau.
è Les 4 scénarios avec un CA inférieur 50 millions d’euros ne peuvent être choisi car notre patron ne
veut pas licencier d’employés, les scénarios 5, 6, 7 et 8 sont disqualifiés.
è Pour garder Léon et sa motivation on doit lancer RE à l’export. Les scénarios 2 et 4 sont
disqualifiés car celui ne lance pas RE à l’export.
Thème stratégique :
On peut donc qualifier le scénario suivant pour l’entreprise SSD : CAPT croissance, RE croissance,
CE maintient, PRO décroissance, RE exp launch. Le CA à N+1 est estimé à 66 millions d’euros.
RE Exp Vigie OK OK
Motivation OK OK
Thèmes opérationnels :
- Capacité de l’entreprise à améliorer son contrôle financier => avoir un gestionnaire : avenir M.
Peri ?
- Trouver 8 millions d’euros minimum (trésorerie), sachant que la rentabilité est de 20%
actuellement
- Pro se dégrade donc le risque c(‘est que CAPT décroisse donc besoin d’un plan marketinf
pour recentrer l’image de l’entreprise : action Commerciale et Marketing forte + aussi pour
lancer comme il faut le RE à l’export
- Production de PRO pour laisser diminuer naturellement l’activité même si le marché baisse de
20% an => Alerte au service RH : veiller à garder la paix sociale car on va perdre l’activité pro,
ça peut en gêner certain
- Innovation R&D pour suivre la différenciation sur RE et CAPT : production à augmenter pour
le RE et Capt en croissance
L’entreprise a fini par se recentrer sur RE et est devenu leader mondial.
M. Péri est passé au conseil de surveillance et des pilotes sont installés à chaque structure.