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BOUFARRA Ismail
2020/2021
Table des matières
Introduction ……………………………………………………………………………………………………………………………………. 3
Conclusion ……………………………………………………………………………………………………………………………………...35
Références …………………………………………………………………………………………………………………………… 40
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Introduction
Tout au long de leur existence, d'abord lors de leur création, puis pour assurer leur
fonctionnement et leur développement, les entreprises ont besoin de fonds. L'entreprise
doit acquérir des équipements de production et financer son cycle d'exploitation, y compris
ses stocks et ses créances commerciales. Le financement des entreprises désigne l'ensemble
des ressources que les entreprises doivent obtenir pour répondre à leurs besoins. Ces
ressources, très diverses, peuvent être regroupées en deux catégories : les capitaux propres
et les capitaux d'emprunt. La manière dont les différents moyens de financement sont
combinés est un élément de la stratégie financière qui a un impact direct sur la situation
économique de l'entreprise, y compris sa valeur, sa solvabilité, sa rentabilité et son risque.
Le financement des entreprises a beaucoup évolué ces dernières années. Il y a eu des
changements majeurs : de nouveaux instruments financiers sont apparus ; nous sommes
passés d'une "économie de la dette" à une "économie de marché des capitaux" ; des
« business Angels » sont apparus pour financer la "nouvelle économie".
Malgré ces changements, les outils traditionnels d'évaluation des besoins de financement et
les méthodes de financement traditionnelles sont toujours les plus utilisés, de sorte que leur
examen reste pertinent. Elle permettra de mieux comprendre les causes et les
caractéristiques des nouvelles orientations.
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Le financement se fait soit par les capitaux propres soit par endettement.
La 1ère stratégie (des capitaux propres), il existe trois moyens :
▪ En premier lieu, nous avons l’autofinancement, qui est le financement des
investissements par les moyens propres de l’entreprise.
Autofinancement = CAF – Dividendes
C’est une ressource interne disponible après rémunération des associés.
Il y’a deux méthodes pour calculer la Capacité d’Auto Financement : la méthode
soustractive et la méthode additive.
▪ En deuxième lieu, l’augmentation de capital, ce mode de financement est plus rare
car il est plus difficile de trouver de nouveaux apporteurs de fonds que de puiser
dans ses propres ressources. Il y a trois types d’augmentation de capital :
On a pu observer que l’augmentation de capital est faite soit pour maintenir l’équilibre
financier, soit pour l’augmentation de la capacité de fonctionnement de l’entreprise.
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Pour la 2ème stratégie de financement qui est l’endettement, on peut classer les
endettements en 2 formes :
▪ Emprunt par appel direct à l’épargne, ce mode de financement se traduit par deux
types d’opérations :
Les crédits bancaires à court terme Les crédits bancaires à moyen et long terme
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L’évaluation d’une entreprise est un exercice délicat. Science non exacte et complexe de par
la multitude d’éléments à considérer, cette analyse financière est souvent associée à de
rudes négociations entre l’acheteur et le cédant de par l’asymétrie d’informations entre ces
deux acteurs, ainsi que par la dichotomie entre leurs attentes et leurs compréhensions
respectives de l’entreprise et de son avenir. Le but d’une valorisation est de déterminer la
Valeur de l’Entreprise, indépendamment de la structure de financement choisie par le
dirigeant. L’objectif est ainsi de se rapprocher de la valeur intrinsèque de l’entreprise, c’est-
à-dire la valeur qu’un acquéreur serait prêt à payer en ayant connaissance de l’ensemble des
informations disponibles sur la société.
1. L’évaluation par l’actif net corrigé pour valoriser une entreprise selon l’approche
patrimoniale :
Cette méthode consiste à évaluer la valeur patrimoniale d′une entreprise. Sur base du bilan
comptable le plus récent de l′entreprise, il convient de reprendre tous les postes de l′Actif et
du Passif, de les analyser et d′apporter les corrections nécessaires afin d′avoir une image la
plus fiable possible de la réalité économique du bilan. La différence entre l′Actif corrigé et le
Passif corrigé correspondra à l′Actif Net Corrigé.
On considère qu′une entreprise vaut par sa rentabilité, sur la base d′un multiple de ses
résultats (résultat net, résultat d′exploitation, marge brute d′autofinancement ou autre).
Le résultat pris comme référence :
Certains experts fondent leurs calculs sur le bénéfice net, approche qui a le mérite de la
simplicité mais qui peut être faussée par le jeu des charges et profits exceptionnels.
D′autres préfèrent se focaliser sur le résultat brut d′exploitation ou sur le résultat courant
(résultat d′exploitation + résultat financier).
D′autres, encore, sur la marge brute d′autofinancement.
De même, on se réfère, suivant les cas, aux performances du dernier exercice, aux prévisions
de l′année en cours, ou encore à la moyenne des résultats de plusieurs exercices.
Le coefficient multiplicateur :
Quant au coefficient multiplicateur, il dépend en premier lieu du secteur d′activité : plus ce
dernier est considéré comme risqué, plus le multiple est faible. Et surtout, une société est
d′autant mieux valorisée qu′elle possède un fort potentiel de croissance.
Néanmoins, la méthode des coefficients multiplicateurs doit être employée avec prudence,
notamment lorsque la fourchette des multiples est large.
Veillez à choisir la base d′évaluation servant le mieux vos intérêts : si les derniers résultats
n′ont pas été fameux mais les précédents meilleurs, défendez une estimation sur la
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moyenne des trois derniers exercices. A l′inverse, si les résultats progressent régulièrement
depuis plusieurs années, argumentez pour que les bénéfices de référence soient ceux du
dernier exercice ou, mieux, les prévisionnels de l′année en cours.
3. L’évaluation par les flux de trésorerie prévisionnels pour valoriser une entreprise
selon ses perspectives d’avenir :
Dans cette approche, on considère que la valeur de l’entreprise est égale à la somme des
flux de trésorerie (cash-flows) prévisionnels susceptibles d′être dégagés au cours des cinq à
dix prochaines années.
Comment calculer les flux de trésorerie ?
Le moins que l′on puisse dire est que les pratiques diffèrent selon les experts. Toutefois,
beaucoup s′accordent sur le fait que, pour calculer le cash généré par un exercice, le mieux
est :
– d′additionner le résultat d′exploitation net d′impôts et les dotations aux amortissements et
provisions,
– puis de déduire du montant obtenu les amortissements d′exploitation, l′augmentation du
besoin en fonds de roulement et les investissements.
La projection de ces flux dans le temps :
Après s′être entendus sur la définition exacte des cash-flows, le vendeur et l′acheteur
doivent se livrer à un exercice aussi ardu que subtil : imaginer comment évolueront, sur
l′horizon de temps retenu (le plus souvent compris entre cinq et sept ans), le résultat
d′exploitation, les amortissements et provisions ainsi que le besoin en fonds de roulement.
Leur travail prospectif doit aussi permettre de chiffrer quels investissements (incorporels,
corporels et financiers) seront nécessaires pour assurer la pérennité et le développement de
l′entreprise !
Et ce n′est pas tout : une fois calculés les cash-flows résultant de ces projections, il reste à les
actualiser, c′est-à-dire à estimer combien ces sommes que le repreneur percevra dans un,
trois ou sept ans représentent en francs actuels.
C′est ce qui finit de donner au dispositif sa cohérence. En effet, de l′argent à venir vaut
moins que de l′argent disponible aujourd′hui : d′une part, on n′est pas certain de le percevoir
et, d′autre part, on est privé de la possibilité de le placer.
Pour tenir compte de ce phénomène, il est nécessaire de déterminer ce que les spécialistes
appellent un taux d′actualisation. Ce dernier est fonction des anticipations en matière de
taux d′intérêt et d′inflation, ainsi que du risque que représente l′entreprise rachetée. Autant
dire que l′exercice tient de la haute voltige !
La valorisation par les flux de trésorerie a été, pendant un temps, favorable aux entreprises
affichant des pertes mais supposées dotées d′un très fort potentiel de développement. C′est
elle qui a permis aux start-ups de drainer d′énormes montants de capital-risque. Mais cette
époque a vécu : les investisseurs sont devenus très prudents dans leurs estimations de cash-
flows prévisionnels…
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Qui peut réaliser une évaluation ?
Il n'existe pas de méthode « miracle » d'évaluation. Chaque méthode apporte une vision de
l'entreprise, plus ou moins pertinente selon sa taille, son secteur d’activité, sa situation
financière, sa rentabilité, ses perspectives d'évolution, et le poids de l'équipe et du cédant
dans ses performances. Les experts s'accordent sur l'utilisation couplée de plusieurs
méthodes de manière à obtenir non pas un prix moyen mais plutôt une vision multifacette
de l'entreprise et préparer ainsi la négociation du prix.
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L’évaluation des actions se rapporte à l’évaluation d’une entreprise. En effet, la valeur d’une
entreprise dépend étroitement de la valeur de marché de ses actions. Pour évaluer les
niveaux des valorisations boursières, les praticiens et académiciens de la finance font
souvent référence à trois méthodes :
Le PER (ou Price Earning Ratio) est un ratio boursier correspondant au rapport entre la valeur en
Bourse d'une entreprise et ses profits. Il peut être calculé sur la base des données du dernier
exercice d'une société, sur des données trimestrielles (PER glissant) ou encore sur des données
prévisionnelles (PER projeté). Le PER est destiné à évaluer la cherté d'une action. Lorsqu'il se situe
entre 10 et 17, on considère généralement que son prix est bon. En dessous de 10, il signale la
sous-évaluation du titre, ou suppose de futurs déficits pour la société. Au-dessus de 17, il tend à
souligner la surévaluation de l'action ou à annoncer de futurs bénéfices. Quand il est supérieur à
25, il est souvent synonyme de bulle spéculative ou de forts profits attendus.
Calcul :
PER = cours d'une action / bénéfice net par action
ou PER = capitalisation boursière / résultat net
Un modèle d'actualisation des actions particulièrement connu est celui de Gordon et Shapiro,
il porte le nom de ses auteurs et a été mis au point en 1956.
Ce modèle, dit aussi de "croissance perpétuelle", ne tient pas compte des plus-values. En effet,
il considère que lorsque le flux de dividendes est perpétuel (c'est à dire qu'il tend vers l'infini),
la plus-value n'a pas d'incidence sur l'évaluation de l'action.
Le calcul de "g" :
Pour déterminer le taux de croissance des dividendes, nous utiliserons deux observations :
Remarque : "Kc" doit être supérieur à "g" pour que le modèle fonctionne. Autrement dit, le
taux de rendement attendu par les actionnaires doit être supérieur aux taux de croissance des
dividendes.
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3. Le MEDAF (Le modèle d’équilibre des actifs financiers)
Le MEDAF, également appelé CAPM (Capital Asset Pricing Model), qui est une évolution de
la théorie moderne du portefeuille de Markowitz. C'est le modèle d'évaluation le plus utilisé
aujourd'hui. Comme pour Markowitz, le MEDAF compare la notion de risque par rapport à
un rendement donné. Toutefois, dans ce modèle financier, le risque est représenté par
le coefficient Beta, rapport historique entre la volatilité de l'actif et celle du marché. Une
valeur temps de l'argent est également introduite, représentée par le taux sans risque (actif
avec le plus faible risque et rentabilité). Le modèle du MEDAF estime donc que seul un
facteur influe sur le rendement de l'actif, le marché. C'est un modèle concurrent
du modèle d'évaluation par arbitrage - APT.
Hypothèses du MEDAF :
Formule du MEDAF :
avec :
E(R actif) : rentabilité espérée de l'actif financier
Rf : taux sans risque = Obligation d'Etat ou Livret A
B actif : Beta de l'actif financier = C'est le rapport de la covariance de la rentabilité de
l'actif avec celle du marché à la variance de la rentabilité du marché. Il est également
possible de prendre le Beta historique de la valeur ce qui permettra d'avoir la rentabilité
historique de l'actif.
E(RM) : rentabilité espérée du marché : Rentabilité historique du marché de référence
(l'indice par exemple).
Représentation graphique :
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donné le portefeuille ayant la rentabilité la plus forte. Markowitz propose de calculer ceux
qui ont le rendement le plus élevé pour un risque donné. On obtient alors la frontière de
Markowitz A-B. Les portefeuilles efficients se trouvent sur cette courbe qui est la même pour
tous les investisseurs (mêmes anticipations des rendements et des risques). Voici le
graphique :
Tous les investisseurs doivent posséder le portefeuille M dans des proportions différentes
selon leur tolérance au risque. Le portefeuille H comprend par exemple autant d'actifs sans
risque (Rf) que de portefeuille M. Les portefeuilles ne se situant pas sur la droite de marchés
des capitaux (Rf - M) ne doivent pas être considérés par les investisseurs
Pour évaluer un titre, on peut également utiliser la droite de marché de capitaux comme le
montre le graphique ci-dessous :
Critiques du MEDAF :
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Les ratios financiers sont utilisés pour évaluer la rentabilité, la structure financière, la
trésorerie et l’activité d’une entreprise. Ces outils sont notamment utilisés dans la phase
d’évaluation menée avant de racheter une entreprise ou pour comparer ses performances
avec les autres entreprises du même secteur.
Compte tenu de la multitude de ratios financiers existants, il est nécessaire de sélectionner
les plus pertinents en fonction de votre entreprise et de votre activité. Une fois calculés,
les ratios financiers permettent d’obtenir des informations simples à analyser qui
permettront de détecter facilement les points forts et les points faibles de l’entreprise.
Ratios de liquidité
Les ratios de liquidité établissent une relation entre deux éléments du bilan afin
de quantifier (en pourcentage) les liquidités dont une entreprise dispose à un moment
donné. Ils sont utilisés par les analystes pour savoir si une entreprise est capable de faire
face à ses échéances à court terme et donc de maintenir son exploitation.
La liquidité ne doit pas être assimilée à la solvabilité qui exprime la capacité d’une entreprise
à honorer ses engagements en cas de cessation d’activité (arrêt d’exploitation).
Trois ratios sont utilisés pour estimer la liquidité d’une entreprise : le ratio de liquidité
générale, de liquidité restreinte et de liquidité immédiate.
Assimilable au fonds de roulement, ce ratio permet de savoir si une entreprise est capable
d’assumer (ou pas) ses dettes à court terme en les mettant au regard de ses actifs à court
terme.
Ce ratio doit toujours être supérieur à 1. Plus il est élevé, plus la latitude dont dispose une
société pour développer ses activités est grande. Sauf circonstances particulières, un ratio
inférieur à 1 signifie que le fonds de roulement est négatif.
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• Ratio de liquidité restreinte :
Actifs à court terme - stocks ÷ dettes à court terme = ratio de liquidité restreinte
Une entreprise dont le ratio est inférieur à 1 se trouvera en difficulté si ses créanciers
demandent à être payés sans attendre.
Le ratio de liquidité immédiate permet d'apprécier la capacité dont une entreprise dispose
pour affronter ses obligations financières à court terme grâce à la mobilisation de ses actifs
de placement. Bien qu’il n’y ait pas de norme stricte pour l’établir, ce ratio est généralement
établi à partir de la formule suivante :
Bon à savoir : la réglementation Bâle III impose aux banques de disposer d’un matelas de
liquidité suffisant pour couvrir leurs besoins durant 30 jours en cas de graves difficultés de
financement comme ce fut le cas durant la crise de 2007/2008. Leur ratio de liquidité doit
être au minimum de 60 %.
Le ratio structurel de liquidité à long terme (Net Stable Funding Ratio) complète les ratios
de liquidité à court terme.
Ce ratio n’est jugé acceptable que s’il est supérieur à 1 (100 %).
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II. Ratio de capacité de remboursement
Le ratio d'autonomie financière est un indicateur utilisé par l'analyse financière pour
déterminer le niveau de dépendance d'une entreprise vis-à-vis des financements
extérieurs, notamment les emprunts bancaires. Plus ce ratio est élevé, plus une
entreprise est indépendante des banques.
Il existe deux modes de calcul utilisés par les analystes financiers pour déterminer
l'autonomie financière d'une entreprise.
Bon à savoir : comme pour les particuliers, le niveau d'autonomie financière est étudié par
les banques avant d'accorder un nouveau prêt bancaire.
Formule 1 :
Le ratio d'autonomie financière peut se calculer en faisant le rapport entre les capitaux
propres et l'ensemble des dettes d'une entreprise vis-à-vis des établissements
bancaires.
▪ Le capital social ;
▪ Les réserves (dont la réserve légale) ;
▪ Le report à nouveau ;
▪ Le résultat de l'exercice.
À noter : les dettes comprennent seulement les dettes supérieures à 1 an. Les découverts,
qui font partie de la trésorerie, ne sont pas considérés dans ce calcul.
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Le ratio d'autonomie financière d'une entreprise calculé à partir des dettes doit être
supérieur à 1. Cela signifie que les capitaux propres de la société sont plus importants
que les dettes financières. La société peut donc couvrir ses emprunts bancaires avec
ses capitaux propres.
Si le ratio d'autonomie financière est inférieur à 1, les capitaux propres ne couvrent pas
l'ensemble des dettes contractées auprès des établissements bancaires. La santé
financière de l'entreprise est alors en danger, l'entreprise est trop endettée.
Formule 2 :
Les capitaux permanents comprennent les capitaux propres et les dettes à long terme (donc
supérieures à 1 an).
Le ratio d'autonomie financière, calculé avec les capitaux propres et les capitaux
permanents doit être supérieur à 0,5.
Si les capitaux propres représentent plus de la moitié des capitaux permanents, cela
signifie que les dettes forment moins de la moitié des capitaux permanents. L'entreprise
peut ainsi couvrir ses dettes avec ses capitaux propres. La solidité financière de
l'entreprise n'est pas ébranlée.
IV. Ratio de couverture de la dette à court terme par les flux de trésorerie :
Mesure la capacité de rembourser la dette à court terme (comptabilité de caisse).
Formule :
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Les créances clients ont un impact direct sur la santé de l’entreprise. D’une certaine façon,
plus les créances octroyées sont importantes, plus l’entreprise a tendance à financer ses
créanciers à taux zéro, et plus elle s’expose, par conséquent, au risque de crédit de ses
partenaires.
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Ratios de Rentabilité
Plus le ratio est élevé, plus l’entreprise dispose de fonds à distribuer aux actionnaires ou à
investir dans de nouvelles occasions.
Plus le pourcentage est élevé, plus les investisseurs reçoivent de l’argent. Ce ratio aide les
propriétaires d’entreprises et les professionnels du financement à évaluer la santé financière
d’une entreprise.
On utilise généralement le ratio du rendement de l’avoir des actionnaires pour suivre les
performances d’une entreprise au fil du temps ou pour comparer des entreprises d’un
même secteur.
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On calcule la marge bénéficiaire brute en soustrayant les coûts directs du revenu net, en
divisant le résultat par le revenu net, puis en le multipliant par 100 %.
((Revenu net – coûts directs) ÷ Revenu net) x 100 % = Ratio de la marge bénéficiaire brute
Une marge bénéficiaire brute plus élevée signifie que l’entreprise dispose d’une encaisse
plus élevée pour payer ses coûts indirects et ces autres frais, comme les frais d’intérêts et
les dépenses ponctuelles.
Flux de trésorerie provenant de l’exploitation / Ventes nettes = Ratio des flux de trésorerie
sur les ventes
Pour connaître la rotation de l’actif, exprimée sous forme de ratio, il faut diviser le revenu de
l’entreprise par le total de ses actifs. Ce ratio indique la capacité d’une entreprise à produire
des revenus à partir de ses actifs. Une entreprise dont le ratio est de 2,5 génère des revenus
de 2,50 $ pour chaque dollar d’actif.
La rotation de l’actif est plus élevée dans certaines industries que dans d’autres. Par
exemple, les commerces de détail auront un ratio supérieur aux entreprises de services
publics. Ainsi, quand vous essayez de déterminer le rendement de votre entreprise, vous
obtenez de meilleurs résultats si vous comparez son ratio de rotation de l’actif avec celui
d’une entreprise de votre industrie.
Formule :
RATIO DE ROTATION DE L’ACTIF = VENTES TOTALES / ACTIF TOTAL
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VI. Taux de rendement de l’actif :
Le ratio du rendement de l’actif total compare l’actif total d’une entreprise avec le montant
qu’elle remet à ses actionnaires.
Le ratio du rendement de l’actif total indique dans quelle mesure les placements d’une
entreprise génèrent une valeur, ce qui en fait une mesure importante de la productivité
d’une entreprise. On le calcule en divisant le bénéfice net (revenu après impôt) de
l’entreprise par son actif total, et en multipliant le résultat par 100 %.
Taux de rendement de l’actif = Bénéfice nette / Moyenne du total de l’actif
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IX. Taux de rendement des actions en dividendes :
Le rendement du dividende désigne le taux de rendement des actions. Ce rendement
correspond au montant du dividende versé annuellement aux actionnaires de l'entreprise.
Il est exprimé en pourcentage du prix de l'action, par exemple 5 %, ou 8 %. Le rendement du
dividende est donc le prix de rendement brut (hors frais) d'une action par rapport à son prix
d'achat. Le calcul du rendement du dividende ne tient pas compte de l'éventuelle plus-value
ou moins-value qui sera réalisée lors de sa vente.
Ratios de Solvabilité
I. Le ratio d’endettement :
Le ratio d’endettement est un indicateur permettant de mesurer le niveau de dettes
supporté par une entreprise en comparaison à ses actifs. Il va permettre d’apprécier
la dépendance financière de l’entreprise vis-à-vis des tiers et de calculer sa solvabilité.
Le taux d’endettement est un indicateur décisif pour les partenaires financiers, tels que les
banques, pour décider de l’octroi, ou non, d’un prêt. En effet, cela va prouver la capacité de
l’entreprise à emprunter, et donc à s’endetter. En d’autres termes, si elle sera capable de
faire face à ses engagements.
Calcul et interprétation :
Un faible ratio d’endettement signifie une faible dépendance de l’entreprise à l’égard de la
dette qui possède donc la capacité d’investir. En d’autres termes, une entreprise avec
un taux d’endettement faible fait appel à ses propres capitaux pour fonctionner. Attention
toutefois, si le ratio est trop faible, cela peut donner l’image d’une entreprise peu
compétitive réalisant trop peu d’investissements.
À contrario, un ratio d’endettement élevé va signifier que l’entreprise est endettée ; elle est
dépendante de capitaux extérieurs. S’il est trop élevé, cela peut représenter un risque pour
l’entreprise et mettre en péril sa solvabilité. En effet, en cas de difficultés, l’entreprise
pourrait se retrouver dans l’incapacité de rembourser ses dettes.
Pour se donner une idée, on peut dire que quand il est de 0.5, il est acceptable. Cela signifie
que les dettes représentent 50% des actifs (ou encore qu’il y ait deux fois plus d’actifs que de
dettes).
Notez toutefois, que certains critères (secteur d’activité, âge de l’entreprise, etc.) Peuvent
peser sur le fait de dire qu’un ratio est trop ou pas assez élevé.
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II. Ratio de couverture des intérêts
Le ratio de couverture des intérêts cherche à mesurer dans quelle proportion les revenus
d’une entreprise sont supérieurs au remboursement des intérêts de la dette. Ce ratio est
donc exprimé par le rapport entre l’excédent brut d’exploitation (EBE) et les intérêts subis :
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IV. Ratio de couverture de la dette totale par les flux de trésorerie ou ratio de
couverture du service de la dette
Dans la finance d'entreprise, DSCR fait référence à la quantité de flux de trésorerie
disponible pour payer les intérêts annuels et les paiements de capital sur la dette, y compris
les paiements d'amortissement des fonds.
Flux de trésorerie Exploitation / Moyenne du total du passif
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Conclusion
L’évaluation des actifs en général, et des entreprises en particulier, est une tâche
extrêmement importante et constitue la variable clé de toute politique financière. L’étude
de la valeur d’une entreprise consiste dans sa valorisation ainsi que dans l’identification des
éléments susceptibles de l’influencer, et en particulier des sources de création de valeur. La
recherche des déterminants de la valeur, de même que la valorisation à proprement parler,
ont fait l’objet depuis une cinquantaine d’année de très nombreuses recherches, qui
permettent aujourd’hui d’appréhender les différents problèmes en se fondant sur des
concepts théoriques solides.
La valorisation d’une entreprise est nécessaire lors de différentes opérations qu’il s’agisse
d’une acquisition ou cession de titres, d’une fusion/acquisition, … Il est fondamental de
connaître avec le plus de fiabilité possible l’élément en question. Le but n’est pas d’arriver
au prix de l’entreprise, qui n’est fixé qu’une fois les négociations achevées, mais de fixer une
fourchette de prix dans laquelle la transaction peut être considérée comme raisonnable.
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Référence :
• bdc.ca
• disnat.com
• Encyclopédie « Universalis »
• manager-go.com
• leboncomptable.com
• tifawt.com
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