Sommaire :
Introduction
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Elaboré par : Encadré par :
Année universitaire : 2019/2020
Derwich Oussama Mme Benamer
Liker Asmae
1. La prise de connaissance
Conclusion
INTRODUCTION :
Tout d’abord, l’évaluateur doit garder à son esprit que l’évaluation d’entreprise n’est pas une
finalité mais un moyen qui permet de réaliser un autre objectif. Dans cette perspective, il faut
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Toujours situer l’évaluation dans un cadre bien définit. Ainsi, en déterminant le cadre de
l’évaluation on peut préciser la méthode à suivre. Ensuite il faut noter que l’évaluation
d’entreprise vient toujours après une étape de diagnostic financier qui demeure cruciale et
commune quelle que soit la méthode utilisée.
L'évaluation des entreprises présente un grand intérêt pour l'activité économique et le
fonctionnement du marché financier, de ce fait la valeur de l'entreprise peut être dégager
selon différentes méthodes basées aussi bien sur le passé faisant essentiellement références
aux donnée comptables ainsi que sur des approches axée sur le devenir de l'entreprise
considérant que la valeur d'une action et avant tout liée a sa rentabilité futur, c'est-à-dire aux
dividendes.
Dans la poursuite de leurs objectifs de croissance et de compétitivité les entreprises font face
à d’importants besoins de financement, les établissements de crédit ne pouvant satisfaire
pleinement ces besoins. A ce titre le marché financier offre plusieurs solutions. En effet, de
nombreuses entreprises procèdent à des levées de fons, à travers l’augmentation de leur
capital social ou par des offres obligataires. La réussite de ce type d’opération est
conditionnée par la présentation d’une information fiable et pertinente aux investisseurs
potentiels.
Pour bien cerner le sujet, d’abord, on va commencer par la définition des concepts clés de
l’évaluation des entreprises, ainsi que les étapes préalables à l’évaluation.
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qui précède des évènements qui décident de la performance, la survie et la prospérité de
L’entreprise. Généralement, les entreprises ont tendance à adopter cette
pratique pour prendre des décisions concernant soit, le long terme comme les investissements
et lefinancement. Soit le court terme touchant ainsi le cycle de l’exploitation.
Par conséquent on déduit que l’évaluation d’entreprises intervient pour faciliter la décision
concernant les trois cycles de la firme investissement, financement et exploitation.
La valorisation est aussi un outil de gestion important, qui permet de contrôler des
variables comme la rentabilité, l’environnement de l’entreprise, l’évolution prévisible
de l’activité, la compétitivité qui reflète la croissance de l’entreprise et sa santé
financière
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A caractère industriel : un investisseur possède un investissement de longue durée
dans une entreprise où il détient la majorité ou un pourcentage du capital qui
lui permet d’intervenir dans la gestion de la société. Dans ce cadre, un
tel investissement nécessite des méthodes d’évaluation approfondies. Ce cas demeure
le plus classique d’acquisition.
1. La prise de connaissance :
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La fonction administrative : le cadre administratif, l’organisation administrative et
comptable, la fiabilisation des informations comptables, le tableau de bord de gestion,
la pérennité financière
Les informations qui permettent la prise de connaissance externes, sont souvent plus difficiles
à trouver et à analyser.
Il faut donc analyser le macro-environnement de l’entreprise, et ainsi procéder par une
analyse SWOT et une analyse PESTEL.
Comme il est crucial d’analyser l’environnement immédiat de l’entreprise, par conséquent il
faut procéder à une analyse de marché, ses évolutions et sa répartition, s’intéresser aux
concurrents, apprécier la part réelle du marché de l’entreprise, rechercher les éventuels
produits de substitution qui pourraient faire leur entrée, étudier l’environnement de proximité,
régional ou national et enfin international, et les risques liés non seulement à l’activité mais
aussi aux normes industrielles et réglementaires.
Les meilleurs moyens pour accéder aux informations sectorielles consistent à consulter des
études qui présentent l’évolution du marché concerné, prendre contact avec les syndicats
professionnels de la branche d’activité, et ne pas hésiter à appeler des compétences
spécifiques dans la mesure où l’expert-comptable ne les détient pas toujours.
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Etat du matériel et état des locaux : comparaison de leur dépréciation réelle avec les
amortissements pratiqués
Matériel mis gracieusement à la disposition de l’entreprise,
Stocks concernant une activité qui ne serait pas poursuivie par le repreneur, et
qui sont de ce fait à exclure pour non-valeur.
La finalité est de pouvoir déterminer la position de l’entreprise sur son secteur d’activité par
rapport à la concurrence, son segment, sa cible sa niche...C’est ainsi qu’une appréciation
différente sera portée à un marché segmenté ou non, concentré ou atomisé.
Par ailleurs, on doit étudier la clientèle de l’entreprise, c’est-à-dire le nombre absolu de ses
clients, l’importance de la récurrence du chiffre d’affaires, la possibilité de le développer…si
l’entreprise dispose d’un nombre restreint de gros clients, elle en est fortement dépendante.
Elle présente donc un risque élevé. Ceci doit être noté et intégré dans l’évaluation finale de
l’entreprise en appliquant si besoin une décote forfaitaire. En outre, il convient d’étudier les
DAS de l’entreprise, ses produits leurs
positionnements, leurs niveaux de technicité, ainsi que l’existence ou pas d’un avantage
concurrentiel. Ensuite de situer chaque produit dans sa courbe de vie. Si les produits sont
en phase de maturité, voire de déclin, il faut non seulement en tirer des conclusions sur les
résultats futurs, mais aussi s’assurer que l’entreprise a prévu des stratégies de renouvellement
de ces produits. Sinon, le risque élevé de non pérennité imposera d’opérer une forte décote.
Pour avoir une vision globale de l’entreprise, il est judicieux d’entamer un diagnostic des
ressources humaines. Ce diagnostic permettra de détecter les risques sociaux possibles.
La première étape consiste à se renseigner sur les éventuels conflits passés et présents, et à en
expliquer les causes. L’évaluateur pourra également se procurer la pyramide des âges de
l’entreprise pour apprécier les risques de passif social latent (départ à la retraite…). Ce
chiffrage peut entraîner une décote de la valeur.
Enfin, il faut comparer la situation de l’entreprise à celles de ses concurrents de même taille
afin de collecter des informations sur les points suivants : politique de rémunération, niveau
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de qualification, taux d’absentéisme… C’est ainsi qu’une décote pourrait être effectuée si des
réajustements de rémunération devaient être effectués (temps de travail, qualification).
Au terme de son audit des ressources humaines, l’évaluateur dev ra être capable de mesurer
le climat social de l’entreprise, l’atmosphère de travail, son incidence sur la pérennité
possible, sur le rendement des salaries, ses capacités d’adaptation aux mutations à venir et les
risques pour l’entreprise.
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2.3.2 Analyse de compte de résultat :
Les ratios de marge
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3. Choisir une méthode d’évaluation
L’approche patrimoniale regroupe l’ensemble des méthodes ayant un caractère historique, ces
méthodes sont les plus anciennement utilisées pour la valorisation des entreprises.
Les méthodes patrimoniales se basent sur la valorisation des éléments constituant l’actif et le
passif de l’entreprise, elles visent à dégager une valeur de marché pour le patrimoine de
l’entreprise à partir de ses comptes annuels. Selon ces méthodes la valeur de l’entreprise est
limitée à ce qu’elle possède.
On distingue deux types de la méthode :
La méthode de l’actif net comptable (ANC)
La méthode de l’actif net comptable corrigé (ANCC)
1- La méthode de l’actif net comptable (ANC) :
a- Présentation :
L’expression la plus simple de la valeur patrimoniale est celle de l’actif net comptable.
Selon cette méthode la valeur de l’entreprise est égale à son actif net comptable. Ce dernier se
définie comme étant la différence entre le total des actifs et le total des dettes. Il est calculé
sur la base du dernier bilan disponible, dans ce calcul les actifs et les dettes sont retenus pour
leurs valeurs comptables.
𝐕=𝐀𝐜𝐭𝐢𝐟𝐧𝐞𝐭𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞
𝐕=𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥𝐚𝐜𝐭𝐢𝐟𝐬−𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥𝐝𝐞𝐭𝐭𝐞𝐬
V: valeur de l’entreprise
b- Intérêt et limites:
L’actif net comptable est une donnée facile et rapide à déterminer. Cependant elle ne reflète
pas la valeur réelle de l’entreprise car elle se base uniquement sur les valeurs du bilan.
Ces derniers enregistrés à leur coût historique, donnent une vision comptable de l’entreprise
parfois éloignée de la réalité économique.
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comptables des éléments du bilan afin de les porter à leurs valeurs de marché faisant ainsi
apparaitre les plus ou moins values qui sont à l’origine de l’écart entre la valeur comptable et
la valeur réelle de l’entreprise.
Ces évaluations sont nécessaires dans la mesure où elles permettent de passer d’une lecture
comptable à une lecture économique du bilan d’une entreprise.
C’est par l’examen attentif des comptes annuels de l’entreprise (bilan, compte de résultat,
annexe) que l’évaluation est menée.
b- La valeur de l’entreprise :
La valeur patrimoniale de l'entreprise est égale à son actif net comptable corrigé ANCC
V= ANCC
V : valeur d’entreprise.
Avec :
Malgré que cette méthode est très utilisé et se caractérise par la simplicité elle présente
plusieurs limites. L'ANCC n'entre pas en jeu, dans la détermination de la valeur de
l'entreprise, la capacité bénéficière actuelle et futures en oubliant un grand article de l'élément
incorporel.
De plus, tous les éléments non quantifiables comme le savoir faire, la performance des
personnels, l'environnement social...ne sont pas pris en considération dans la valeur de
l'entreprise.
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D'autre part, l'ANCC ne prend pas en considérations le potentiel de croissance de société et
donc de réaliser une valorisation réaliste
L’approche d’évaluation par les comparables a été élaboré plutôt par les praticiens de la
finance dans l’objectif de simplifier d’avantage le processus d’évaluation des entreprises en
général. La méthode est également connue sous le nom de la méthode des multiples ou la
méthode relative. L’idée de départ de cette méthode repose sur le fait que la valeur de la
firme pourrait être déterminée sur la base des transactions récentes portants sur des firmes
similaires. La méthode consiste à comparer certains critères de résultat ou d’activité de la
société à évaluer à ceux des sociétés similaires, cotées ou ayant fait l’objet de transactions
récentes.et d’en déduire des valeurs applicables à la première. Une telle démarche fournit des
indications de la valeur qu’atteindrait la société analysée si elle était cotée ou effectivement
cédée.
Cette pratique sera essentiellement utilisée pour l’évaluation de sociétés cotées en
bourse. Elle pourra également être adaptée par la pratique de décotes à des sociétés non
cotées. Selon Simon PARIENTE, Analyse financière et Evaluation d’entreprise (2013),
« Cette référence à des comparables boursiers n’est pas pertinente en situation de forte
volatilité, de faible liquidité, de maigre flottant ou encore quand la valeur en question n’est
Pas suivie par des analystes financiers ».
Cette méthode va principalement s’appuyer sur une analyse et une comparaison de
ratios financiers, pour des entreprises d’un secteur comparable. Lorsque l’on prend le
Résultat Net ou bénéfice résiduel comme base, l’application d’un coefficient donnera un prix
direct, qui sera basé sur le retour réel sur l’investissement de l’acquéreur au regard des
bénéfices. Cependant, appliquer un coefficient au chiffre d’affaire implique que la valeur
d’entreprise obtenue par cette méthode sera ensuite à répartir entre les propriétaires et les
créanciers.
On calculera en général plusieurs multiples afin d’obtenir plusieurs valeurs et
d’identifier une valeur « moyenne » des capitaux propres de l’entreprises.
Multiple du résultat net : Communément désigné par l’abréviation PER, il rapporte la
capitalisation boursière à la date de l’évaluation au résultat net de l’entreprise. « Il valorise
indirectement la structure financière de l’entreprise ce qui crée des distorsions si les niveaux
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d’endettements ont différents »35. Il exprime le nombre d’année de bénéfice qu’un
investisseur est prêt à payer pour acquérir cette entreprise, si le PER d’une société X et de 10
par exemple, cela signifie que les investisseurs sont disposés à payer cette société 10 fois son
résultat net. Cependant ce multiple s’avère inapplicable pour les entreprises qui présentent
des résultats déficitaires. Le calcul de ce multiple s’effectue comme suit :
Capitalisation bouriser
PER= Resultat net
Avec :
Capitalisation boursière = cours de l’action × le nombre d’action
V=ANCC + GW
V : Valeur de l’entreprise.
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GW : Goodwill.
L’actif net comptable corrigé doit être pris hors éléments incorporels afin d’éviter qu’ils ne
soient comptabilisé deux fois, puisque, ce sont ces derniers que l’on calcule à traversle
Goodwill.
Le calcul du Goodwill :
i : année.
Donc L’évaluateur doit sélectionner parmi les différentes méthodes d’évaluation celles à
retenir pour valoriser l’entreprise et justifier également les méthodes d’évaluation à écarter.
Le choix des méthodes est fonction de certains éléments tels que :
– L’information disponible
– L’objectif de la valorisation
– La taille de l’entreprise
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L’ensemble des prévisions financières d’une entreprise est souvent dénommé business plan.
Le travail de l’évaluateur consiste à prendre en compte ces informations pour construire des
états financiers prévisionnelles de la société à valoriser.
L’objectif de toute évaluation d’entreprise n’est pas de donner une valeur unique à une
entreprise, car celle-ci n’existe pas. L’évaluateur ou l’analyste doit au contraire chercher à
construire une fourchette de valeurs en identifiant les valeurs minimales et maximales.
Les méthodes d’évaluation ne doivent être considérées que comme des outils d’aide à la
décision à destination des dirigeants et des investisseurs. À ce stade, des audits
d’acquisition peuvent être diligentés par les deux parties (acheteurs et vendeurs) afin de
vérifier la valeur de certains éléments de l’actif et du passif.
Conclusion :
L’évaluation des entreprises est devenue un domaine important et nécessaire à maitriser. Tout
d’abord, le travail d’évaluation requiert de la part de l’évaluateur, une démarche précise et
une information exhaustive sur le contexte dans lequel il doit opérer ; D’autre part, il n'existe
pas de méthode d'évaluation d'entreprise « optimale », il convient de choisir selon le cas posé
celles qui correspondent le mieux aux caractéristiques de l'entreprise à évaluer, aux
informations disponibles ainsi qu’aux objectifs de l’évaluation (transmission, partenariat,
prise de participation, etc.). Aussi, faut’ il citer que le recours aux approches prospectives
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nécessite l’existence d’une vision permettant la projection dans le futur. Ainsi, la contribution
offerte par le business plan constitue un apport indéniable à l'appréciation de la valeur de
l’entreprise dans le cadre de telles approches. Par ailleurs, l'utilisation des approches
patrimoniales (actifs net, Goodwill, etc.) requiert la disponibilité d’une information
comptable fiable, pertinente et précise (des comptes certifiés), afin de protéger les intérêts des
parties concernées en approchant la juste valeur de l’entité.
Bibliographie :
Ouvrage :
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Chabab amal « Evaluation des entreprises La méthode des options réelles »
ESCAE rabat
Webliograohie :
https://www.memoireonline.com/05/10/3514/m_Evaluation-des-entreprises-et-introduction-
en-bourse5
SOMMAIRE :.................................................................................................................................2
INTRODUCTION :........................................................................................................................3
I- CONTEXTE DE L’ÉVALUATION D’ENTREPRISE :.........................................................................4
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1. LA PRISE DE CONNAISSANCE :.........................................................................................5
CONCLUSION :...........................................................................................................................17
BIBLIOGRAPHIE :......................................................................................................................18
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