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Introduction (suite) : La problématique de l’évaluation

Un capital, c’est un stock de ressources.


Un revenu est déterminé par des flux de produits et de charges qui se traduiront par un
enrichissement ou un appauvrissement du stock de ressources.

En tant qu’évaluateur, on va estimer l’entreprise en proposant une fourchette de valeur donc


on ne peut pas évaluer une entreprise au centime près.
Seul le marché fixe le prix donc on ne peut pas proposer qu’une seule valeur.

On va approcher l’entreprise à partir de critères quantitatifs donnés par nos documents


comptables mais aussi par des critères qualitatifs.
Il est nécessaire de travailler sur des documents de synthèse certifiés c’est à dire visés sans
réserve par un commissaire aux comptes.

Il ne faut pas s’en tenir au dernier bilan parce qu’on peut le maquiller pour une meilleure
présentation de l’entreprise ce qui peut donner une idée irréelle de l’entreprise.
Il est nécessaire de prendre 5 ans ou 3 ans minimum pour faire une juste évaluation de
l’entreprise.

Les informations qualitatives sont obtenues par un diagnostic stratégique qui va permettre
de mieux apprécier les informations quantitatives.
On s’intéresse au :
. management,
. marché,
. concept de money (endettement de l’entreprise, relation avec les banquiers et les créanciers
de l’entreprise),
. concept de machine (savoir-faire),
. men (bilan social).

Les forces et faiblesses de l’entreprise nous permettrons de nous placer en fonction des chiffres sur
une évaluation forte ou faible.

Il faut qu’on puisse faire la différence entre les valeurs qui sont attribués à des biens patrimoniaux
ou à des titres.

II- Les valeurs qualifiant les biens :

A. La valeur utilité :
C’est la valeur d’usage c’est à dire la référence à l’usage que l’on peut faire de ce bien. Plus
précisément c’est ce qu’un chef d’entreprise prudent et avisé accepterait de décaisser pour obtenir
ce même bien dans les conditions actuelles d’exploitation.

B. La valeur vénale :
C’est la valeur à laquelle un bien peut être vendu par l’entreprise dans des conditions normales de
négociation c’est à dire du marché.
C. La valeur liquidative :
C’est la valeur à la casse c’est à dire la valeur la plus basse dans une hypothèse où vous ne pouvez
pas peser dans la négociation.

D. Conclusion :
L’ensemble de ces trois valeurs correspond aux valeurs actuelles du bien.

III- Les valeurs qualifiant les titres :

Selon que l’entreprise est évaluée à partir des éléments comptables ou à partir des données
économiques, la qualification des valeurs sera différente :
. la valeur mathématique comptable, lorsque l’entreprise est évaluée à partir des seuls
éléments comptables (actif net comptable/nombre d’actions) ;
. la valeur mathématique intrinsèque, lorsque l’entreprise est évaluée à partir des données
économiques c’est à dire des données comptables retraitées (actif net comptable corrigé /
nombre d’actions).

Lorsqu’on a une approche économique de l’entreprise, sa valeur sera fonction des revenus
engendrés par l’outil de production c’est à dire que l’on va s’attacher au potentiel de l’entreprise
(méthode dynamique).
Mais on va envisager à un moment donné que la valeur de l’entreprise est également liée à
son stock de richesse c’est à dire à son patrimoine (méthode statique).

Lorsqu’on a une approche comptable, on peut :


. soit envisager un flux de revenus qui nous sera donné par le compte de résultat (méthode
dynamique),
. soit envisager des ressources accumulées données par le bilan (méthode statique).

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