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Encadré par :
Mme SOLHI Sanae
Réalisé par :
o CHERKAOUI Essalih
o BHIRI Nadia
o SEMMAR Zineb
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Table des matières
Introduction 3
Définition : 3
Utilité DE CMPC: 3
CMPC : finalité, enjeux et objectifs 4
Axe 1 : Cout du fond propre 5
Approche par les dividendes : 5
Approche par le MEDAF : 7
Axe 2 : Cout de la dette : 10
Cout de Crédit-Bail : 11
Cas Pratique: 12
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Introduction
Le CMPC, comme son nom l’indique, est le coût moyen de toutes les
sources de fonds de l’entreprise. En évaluation de projets, on dira que
tous les projets qui offriront à l’entreprise un rendement supérieur au
taux exigé par l’ensemble de ses bailleurs de fonds, feront augmenter
la valeur de l’entreprise et devraient donc être acceptés par
l’entreprise. À l’inverse, tous les projets qui offriront à l’entreprise un
rendement inférieur à celui exigé par ses bailleurs de fonds (CMPC)
devraient faire diminuer la valeur de l’entreprise.
Dans le monde des entreprises, le coût moyen pondéré du capital
(CMPC) est un indicateur clé à la fois pour les actionnaires et pour les
créanciers de la société.
Utilisé pour définir la politique d'investissement de l'entreprise, le
CMPC permet également aux créanciers d'évaluer la fiabilité d'une
société. Le point maintenant
Définition :
Utilité DE CMPC:
Le CMPC est à la fois utile pour les associés de l'entreprise et pour ses
créanciers.
Pour les associés :
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Il offre une information importante sur la rentabilité d'un
investissement dans l'entreprise.
Pour les créanciers :
Il permet d'analyser le risque susceptible de générer l'accord d'un
crédit à cette entreprise.
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Toutefois, il est complexe de déterminer au préalable le montant du
retour sur investissement lors d'une acquisition.
Le CMPC, en tant qu'indicateur de référence, est ainsi utilisé pour
définir les sources de revenus à utiliser pour un retour sur
investissement optimal.
Avec :
Po : cours boursier en t=0 ;
Dt : dividende anticipé de la période t ;
Pn : cours boursier anticipé en période n ;
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kc : le rendement espéré par l’actionnaire ;
Un cas particulier important est celui où les dividendes Dt sont
constants et égaux à D sur une durée longue. Si N tend vers l’infini, on
obtient :
On en déduit que le coût k associé à l’action est :
Do
P=
t
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Approche par le MEDAF :
Dans ce modèle, on considère que le marché n'a pas à rémunérer un
risque qui peut disparaître dans les portefeuilles bien diversifiés. Il ne
rémunère que le risque qui ne peut être évité : le risque systématique.
Hypothèses du modèle :
- les investisseurs ont de l'aversion pour le risque ;
- ils
ont le même horizon de prévision et formulent les mêmes
anticipations ;
- Les taux de prêt et d'emprunt sont les mêmes ;
- il n'existe ni impôt ni coûts de transaction ;
- les investisseurs sont rationnels et cherchent à détenir des
portefeuilles efficaces au sens de Markowitz.
La formule du MEDAF est comme suit :
E(ri) = rf + βi[ E(Rm) -
rf]
Avec :
E(ri) : rendement exigible sur le titre i (compte tenu de son risque)
Βi : La sensibilité de la rentabilité d’une action aux fluctuations du
marché
rf : taux sans risque è rendement du taux
sans risque Rm rentabilité du marché
[E(Rm) - rf] : prime du risque du marché
βi[ E(Rm) - rf] : prime de risque
du titre risqué Signification.
- La prime de risque d’un titre quelconque est liée linéairement à
la prime de risque du portefeuille de marché par le coefficient β
- Le β est donc la mesure caractéristique propre au rendement
d’une valeur.
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- Le β est une mesure du risque du titre i en unités de risque de
marché. Il indique la volatilité relative du rendement de la valeur
par rapport au rendement du marché.
- Un β ˃ 1 indique donc une valeur plus risquée que le marché
(qui amplifiera les variations du marché).
- Inversement, une valeur au β < 1 variera dans des proportions
plus faibles que le marché.
On peut apprécier la rémunération à la lumière de l’analyse du risque, à
savoir son éclatement en risque économique (risque lié à la nature de
l’activité de l’entreprise) et risque financier (lié à la nature de ses
moyens de financement)
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Si l’entreprise n’est pas endettée, le β représentera le seul risque
économique, appelons-le bêta dans dette (βsd) ; il est de ce fait
représentatif du risque des actifs de l’entreprise ; aussi l’appelle-t-on
également bêta de l’actif ou bêta économique.
Si l’entreprise est endettée, le béta représentera le risque
économique et le risque financier qui affectent les capitaux propres.
Le risque peut donc se décomposer en :
- Risque économique (lié à la nature de l’activité)
- Risque financier (lié à la structure financière de l’entreprise)
Dans certains cas, le fait d’investir va introduire une modification de
la structure financière, donc un nouveau risque financier. Le risque
global est donc modifié.
De même, une modification du risque économique va entraîner une
modification du risque global : il faudra recalculer un nouveau β.
Pour modifier le béta, on utilise la relation entre le β d’une
entreprise qui n’aurait que du risque économique (entreprise sans
dette) et le β d’une entreprise du même secteur (même risque
économique), mais endettée (donc avec aussi du risque financier).
D
Βd= βsd [1+
C
(1-Ϯ)]
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De la même façon, si l’on veut rechercher le bêta sans prise en
compte du risque financier, on peut calculer le bêta économique de la
société à partir de la relation précédente.
d
Βsd =
[1+C(1-Ϯ)
Avec
Io : montant d’investissement
Lt : loyers du période t
At : amortissement perdu du période t
OA : option achat y compris incidence fiscale
r : le taux de revient
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Cas Pratique :
Une entreprise est spécialisée dans la fabrication et la vente
d’équipements électriques. A la fin de l’exercice N, les responsables
de la société envisagent de réaliser un nouvel investissement qui
permettrait d’accroître la capaciter de production de l’entreprise pour
les 5 années à venir. L’investissement concerne :
• Bâtiment d’une valeur de 300.000 amortissable sur 15 ans.
• Mobilier de valeur de 100.000 amortissable sur 5 ans
Pour réaliser ce projet l’entreprise à les options de financement
suivantes :
• Un emprunt de 60.000 contracté à la fin de l’année N au taux de
10%, remboursé sur 5 ans par amortissements constants,
• Une augmentation de capital 200.000 à la fin de l’année : le taux
de distribution est de 10%.
• Un crédit-bail pour le mobilier :
o Loyer annuel de 23.000 versé pendant 5ans en fin de période,
o Rachat du matériel prévu fin de l’année 5 pour un montant de
10.000, ce montant étant amorti sur une seule année.
Autres informations :
• Le taux sans risque est de 3% et la rentabilité de l’indice marché
est de 11%. La sensibilité de l’action de l’entreprise est de 1,6.
• IS est de 30%
TAF :
1. Calculer le CMPC.
Solution :
La relation du CMPC:
Vérification :
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E(ri) = rf + βi[ E(Rm) - rf]= 0,03+ 1,6*(0,11 –0,03) = 15,8%
Le coût de revient des fonds propres est de 15,8%.
- La dette :
Tableau d’amortissement de l’emprunt (Amortissement constants) :
Capital
début Capital
de fin de
Période période Intérêt Amortissement Annuité période
1 60000 6000 12000 18000 48000
2 48000 4800 12000 16800 36000
3 36000 3600 12000 15600 24000
4 24000 2400 12000 14400 12000
5 12000 1200 12000 13200 0
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Par interpolation linéaire :
Taux de revient de l’emprunt est de 7%
Le crédit-bail
0 1 2 3 4 5
Mobilier 100000
Loyer -23000 -23000 -23000 -23000 -23000
Eco/IS
loyer 6900 6900 6900 6900 6900
Rachat -10000
Perte
d'IS/DAP -6000 -6000 -6000 -6000 -6000
FNT 100000 -22100 -22100 -22100 -22100 -32100
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Interprétation : Les actionnaires de l’entreprise espère 8% du
rendement sur leurs capitaux investis dans cette entreprise, la
rémunération des créanciers après impôt est de 7%. Compte tenu du
fait que l’entreprise va se financer 55% par capitaux propres et 45%
par dettes, le cout moyen de ses financements est de 11,6%.
11,6% est le taux de rentabilité annuel moyen attendu par les
créanciers et les actionnaires en retour de leurs capitaux investis.
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