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Les Besoins Personnels Ils sont satisfaits et commandés par les mécanismes
du a h o e la ou itu e et loge e t…
Les Besoins collectifs Ils ne peuvent pas être satisfait individuellement tel
ue la justi e et l’ du atio seul l’ tat peut les
satisfai e et l’ tat joue u ôle i po ta t de la
satisfaction de ses besoins en utilisant des
procédures techniques, légales, et des stratégies
politico-économiques.
Les politiques structurelles : elles prennent une orientation durable « Long terme », dans le but de corriger
les ou lis ou les e eu s du a h , elle he he à a lio e les st u tu es et les ases de l’ o o ie
comme la politique de recherche.
Finances Publiques : Chapitre 2
a) Courbe de Laffer :
L'idée de base dans le lien entre taux d'imposition et recettes fiscales est que les changements des taux
d'imposition ont deux effets sur les recettes : un effet arithmétique et un effet économique.
Un effet arithmétique : Si les taux d'imposition baissent, les recettes budgétaires seront réduites dans la
même proportion, et l'inverse est vrai.
Un effet économique : Le taux d'imposition a un effet sur l'offre de travail, donc le produit et l'emploi en
considération d'hypothèses sur le comportement des agents et, en particulier, sur le régime des
incitations.
Quelques théories développées sur les dépenses publiques :
La loi Wagner :
La « loi d'Adolf Wagner » Cette loi exprime la progression plus rapide des dépenses publiques que la
richesse produite au cours du temps. Il convient de noter que plusieurs variantes de cette loi furent mises
en exergue24(*). Cette loi est expliquée par trois raisons
- la complexité croissante de la société, qui exige des formes développées ou de nouvelles organisations de
la vie collective
- l'accroissement de la demande de certains biens publics dû à l'élévation du niveau de vie : éducation,
santé, culture ; qui sont tous des biens « supérieurs » puisque leur demande progresse plus vite que
n'augmente le revenu par tête (élasticité revenu des dépenses publiques serait supérieur à l'unité 26(*))
- le développement des activités de recherche est l'augmentation de la taille des investissements dus à la
poursuite de l'industrialisation imposent une intervention de l'Etat ; de même que l'apparition de la
division du travail qui favorise la concentration, les monopoles devant être contrôlés par les pouvoirs
publics.
L’effet de d pla e e t de Pea o k et Wise a :
La théorie des effets de déplacement : Peacock et Wiseman montrent que la progression des dépenses
pu li ues se fait pa palie s à l’o asio des gue es et des ises, ave u effet de li uet. Cela pe et de
penser que les dépenses publiques peuvent contribuer à retrouver la croissance perdue, mais sont rigides
à la baisse. À terme, cela peut être source de problèmes.
La th se de l’ le teu dia :
Cette th se esti e ue les lasses o e es ui ti e t le plus d’ava tage de l’aug e tatio des d pe ses
publiques, le prélèvement fiscal frappe plus les couches les plus aisées et les couches les plus défavorisées,
la e he he de la di i utio des i galit s so iales et l’ la gisse e t de la lasse o e e se ait u
facteur de croissance des dépenses publiques puis ue es lasses o e es o espo de t à l’ le teu
médian qui fait la décision sur le plan politique.
Les recettes fiscales Les recettes fiscales sont les recettes provenant des
impôts : il s'agit donc de l'ensemble des recettes
résultant des prélèvements obligatoires opérés par
l'État, elles représentent plus de 90% de l'ensemble
des recettes de l'État.
Les recettes non fiscales représentent toutes les recettes qui ne sont liées
ni à un impôt ni à une taxe.
Dépenses de fonctionnement Dépenses liées au fonctionnement courant de la
collectivité comme
- les frais de rémunération des personnels ;
- les dépenses d'entretien et de fourniture ;
D pe ses d’i vestisse e t Les dépenses d'investissement concernent des
opérations en capital.
Elles comprennent :
- les remboursements d'emprunts ;
- les prêts et avances accordés par la collectivité ;
D pe ses d’i te ve tio c'est à dire la contribution de l'État et des
collectivités locales (essentiellement les
départements) au système de protection sociale
afin d'aider les plus démunis.
Dépenses de la dette + La dette amortissable correspond aux titres à
long terme contre lesquels le Trésor propose aux
créanciers d'échanger leurs titres à court terme
+ La dette flottante correspond aux emprunts à
court terme (bons du Trésor) émis par l'État, dont le
montant fluctue au gré des émissions et des
remboursements.
Les budgets annexes un budget annexe retrace des opérations de
services de l'État non dotés de la personnalité
morale qui fournissent à titre principal des biens
des services donnant lieu au paiement de
redevances.
les services de l'Etat gérés de manière autonome Ces se vi es ’o t pas de pe so alit o ale.
(SEGMA) Toutefois, ils disposent de leurs ressources propres.
En cas de déficit d’e ploitatio d’u se vi e, l’Etat
p voit u e su ve tio d’ uili e à so p ofit.
Les comptes spéciaux du trésor (CST) Ils constituent aux côtés du BGE, du BA et des
SEGMA des o posa ts du udget de l’Etat et ils
so t dot s d’u e i dividualit udg taire et une
mise hors budget de certains services justifiés par
l’id e u’il est i utile de les fai e appa aît e da s le
budget annuel, ils se constituent de Comptes
d'affectation spéciale, Comptes d'adhésion aux
organismes internationaux, Comptes d'opérations
monétaires, 4- Comptes de prêts, Comptes
d’ava es, Comptes de dépenses sur dotations
P i ipe de l’a ualit Le p i ipe de l’a ualit vise à o lige le
gouvernement à se présenter devant le Parlement
de façon périodique afin de confirmer les
autorisations qui lui sont accordées pour lever des
fo ds pu li s et e d e o pte de l’usage ui e a
été fait.
• Entre 1913 et 1917 : 1er Mai – 30 Avril ;
• Entre 1931 et 1932 : 1er Avril – 31 Mars ;
• Entre 1996 et 2000 : 1er Juillet – 30 Juin.
Principe de l’a t io it de l’auto isatio Ce p i ipe o siste da s l’o ligatio faite à
l’appa eil e utif de ’e ta e la ise e œuv e
du udget u’ap s so app o atio pa le pouvoi
législatif, ce qui revient évidemment à conférer à la
loi la force qui doit lui revenir.
P i ipe de l’u it Le p i ipe de l’u it du udget po d à l’e ige e
de l’appa eil l gislatif de voi l’e se le des
e ettes et des d pe ses de l’Etat g oup es da s u
do u e t u i ue de faço à lui pe ett e d’avoi
une vision précise et globale de la situation des
finances publiques.
P i ipe de l’u ive salit Ce principe ne diffère pas beaucoup, en ce qui
concerne ses obje tifs, du p i ipe de l’u it , E
effet, si les deux principes procèdent du souci de
voir la loi de finances intégre l’e se le des
ha ges et essou es de l’Etat, Il faut ue les
ressources et les charges soient comptabilisées
ha u e de so ôt de faço à e u’il ’ ait pas
de compensation entre les recettes et les dépenses.
Ainsi, le budget ne doit pas se limiter à faire
ressortir simplement le solde des opérations de
recettes et de dépenses.
Principe du non affectation des recettes Le principe du non affectation des recettes sont des
recettes définies ne devraient pas être affectées à
la couverture de dépenses déterminées. Ainsi,
l’e se le des e ettes dev ait se vi à la
ouve tu e de l’e se le des d pe ses.
Principe de la spécialité des crédits Ce principe procède du souci du Parlement de ne
pas o f e à l’auto isatio de d pe se o se tie
au Gouvernement un caractère absolu, permettant
à ce dernier de disposer des crédits ouverts en
toute liberté. Cette autorisation est liée à
l’o ligatio d’affe te es fo ds à la ouve tu e de
dépenses déterminées. A cet effet, les différents
départements ministériels sont tenus de soumettre
leurs projets de budgets sectoriels respectifs au
Parlement pour approbation.
P i ipe de l’ uili e le volume des charges doit être équivalent à celui
des ressources.
Et e d’auta t plus ue les gouve e e ts, pou
des raisons souvent électorales, ont toujours hésité
à prendre les mesures nécessairement impopulaires
pour le renforcement des recettes, notamment les
recettes fiscales, pour accompagner cet
accroissement des charges ou pour réduire ces
charges avec les répercussions possibles de cette
du tio su l’ te due et la ualit des p estatio s
publiques en faveur des populations.
la sincérité budgétaire Les lois de finances doivent présenter de façon
sincère l'ensemble des ressources et des charges de
l'État et ce compte tenu des informations
disponibles au moment de leur établissement et
des prévisions qui peuvent en découler.
la sincérité comptable Les comptes de l'État doivent être réguliers,
sincères et donner une image fidèle de son
patrimoine et de sa situation financière et seront
certifiés par la Cour des comptes.
Nouveau système comptable Un nouveau système comptable à trois dimensions:
Consécration de la comptabilité budgétaire.
Institution de la comptabilité générale qui permet
de fournir la situation financière et patrimoniale de
l’Etat.
Institution de la comptabilité d'analyse des coûts
qui permet de renseigner sur la performance de
l’a tio pu li ue.
Le déficit budgétaire la notion de déficit budgétaire s'utilise lorsque le
budget de l'État est en déficit : les e ettes de l’État
(hors emprunt) sont inférieures à ses dépenses
(hors remboursement d'emprunt) d'où un solde
budgétaire négatif
Un déficit public un déficit public lorsque les dépenses publiques
pour une année sont supérieures aux recettes
publiques ; le solde des finances publiques est alors
négatif
est un cercle vicieux qui accumule aux événements considérés déjà présents de nouveaux faits
en quantité de plus en plus grande, à la manière d'une série géométrique ou même
d'une fonction exponentielle. Cet effet tire son nom de l'exemple d'une boule de neige roulant le long
d'une pente couverte de neige : on imagine alors que la boule va grossir de plus en plus au fur et à
mesure de son parcours, et ceci de plus en plus vite.
Lo loi rectificative : ces lois interviennent pour corriger au cours de l’année ,les évulation des
charges et des ressources établis .
Phase de l’élaboration et d’arbitrage : cette phase s’étale entre septembre et octobre de l’année
( N-1) les propistions sont formulées par les différentes départment minstériels en tant compte
del’imperatif de la compression des dépensés et de l’augmentation des recettes en vue reduir le
gap de financment.
Phase de consultation : selon les disposotions de un exposé devant les comissions des finances des
deux chambre du parlement(avant le juillet de l’année N-1) du cadre génerale de préparation du
projet la loi finances .
Phase d’adaptation :
(Octobre N_1) passe successivement par l’approbation du conseil des ministres présidé par sa
majesté le roi (délibération des orientation générale de PLF par le conseil de ministre et par
approbation du conseil du Gouvernement.
2) L’étape d’adaptation parlementaire : cette étape débute au moment ou le PLF est dépose
au bureau de la chambre des représente au plus tard 60 jours avant la fin de l’année
budgétaire .
Les ordannateurs : sont des administrateurs câd des ministres ou de fonctionnaires d’autorité qui
ont un pouvoir des décisions dans le domaine financière. On distingue trois type :
Les ordonnateurs principaux ou de droit : les ministres sont de droit des ordonnateurs de recettes
et de dépenses de leur départment ainsi que des budgets annexes et des CST .
Les ordonnateurs délègues : les ordonnateurs peuvent déléguer leurs signatures en vertu de
l’article 2 destinés à l’information du ministères des finances.
Les sous ordonnateurs : le sous ordonnateurs est une autorité de concentrés qui est chargé de
réaliser certain opération financières sur le plan locale dans le cadre géographique et institionelles
des ses pouvoirs .
- La mise des opérations financières : sous la responsabilité de deux ordres d’agents : les
ordonnateurs et les comptables .
L’émission de l’ordre de recette : s’effectué sur la base des résultats des opérations de constations
et de liquidation.
Le recouvrement des créances public : est opéré au vu comprise entre la date de mise en
recouvrement ou d’émission et celles d’éxegiblites.
L’engagement : est l’acte par lequele l’organisme public crée ou constate une obligation de nature
à entrainer une charge .
La liquidation :
Ce contrôle effectué au sein même de l’administration publique ,revêt deux formes principales
Contrôle à priori :selon l’article 2 relative à la responsabilité des ordonnateurs des contrôleurs et
des comptable publics ,tout fonctionnaire ou agent chargé en vertu la législation et de la
réglementation en vigueur soit :
Contrôle Inspection Générale des Finances (IGF) : est un corps supérieur d'inspection des finances
publiques créé par un texte de loi du 14 avril 1960 parmi les parmi les principlaes attributions :
La loi organique n°130 -13 relative la loi de finance représente l’un des principaux leviers d’une
gestion publiques moderne .pris sur le fondements de l’article 75 de la constitution,se situent trois
nivaux :
Le renforcement de la performance de la gestion publique : dans la quête d’un budget axé sur la
performance, chaque programme est désormais établie sur la base d’objectifs définie en fonction
des finalités d’intérêt général et axes sur les indicateurs chiffrés permettant de mesurer les
résultats atteints ,cette démarche introduit plus de souplesse à travers la simplification des règles
en matière de redéploiement des crédits aux ordonnateurs pour l’atteints d’objectifs définis ,en
plus les rapports de performance consolidé est présente au parlement à l’occasion de la
préparation du projet de la loi de règlement.
La mise en place d’un nouveau système comptable a trous dimension : ce nouveau système se veut
une consécration de la comptabilité budgétaire ,tout en instituant la comptabilité générale qui
permet de fournir la situation financière et patrimoniale de l’Etat ,ce système s’appuie aussi sur la
comptabilité d’analyse des coûts qui permet de renseigner sur la performance de l’action publique .
L’ancrage aux principes et règles de la transparence des finances publiques : ce principes visent à
instaurer autant la sincérité budgétaire au niveau des ressources et des charges de l’Etat qui
structurent la loi de finance que la sincérité comptable en veillant à ce que les comptes de l’Etat
une image fidèle de son patrimoine .
La révision des CST et des SEGMA : cette révision est perceptible à travers la réducation du nombre
des CST via la fusion des comptes d’avances et de prêts (comptes de financements la création
conditionnée des SEGMA et des comptes d’affecatation spéciale et l’interdiction de versment a
partir d’un SEGMA OU d’un CST
L’impot :est par définition un versement monétaire requis des personnes physiques ou morales par
voie d’autorité à titre obligatoire et définitif sans contrepartie spécifiée .
Les taxes : sont intimement liées à une prestation de service( public) elles sont perçues lors de la
fonctionnement d’un service public ou de l’utilisation d’un ouvrage public .
Fonctions de la fiscalité :
L’évasion fiscale : comprend tous les procédés légaux visant à éviter l’impôt. Le contribuable est
donc de mauvaise foi.
L’optimisation fiscale : L'optimisation fiscale est un moyen de réduire la charge fiscale et donc
permettre de mieux gérer les intérêts. elle aura pour objectif d'appliquer pertinemment les règles
fiscales sans se mettre en infraction avec les lois fiscales en vigueur.
La délocalisation :peut s’apparenter à une stratégie d’évitement fiscal les E/ses recherchent à
profiter de la concurrence fiscale entre nations .
Le budget de l’Etat .
La courbe lafter : est une modélisation économique développe par des économiste de l’offre en
particulière Arthur lafter fondée sur l’idée que la relation positive entre croissance de taux
d’imposition et croissance des recettes de l’Etat .
La loi Wagner : La « loi Wagner » Cette loi exprime la progression plus rapide des dépenses
publiques que la richesse produite au cours du temps. Il convient de noter que plusieurs variantes
de cette loi furent mises en exergue24(*). Cette loi est expliquée par trois raisons
Les effets de déplacement : Peacok et Wiseman montrent que la progression des dépenses
publiques se fait par paillers à l’occasion des guerres et des crises ,avec un effet de cliquet . Cela
permet de penser que les dépenses publiques peuvent contribuer à retrouver la croissance perdue,
mais sont rigides à la baisse. À terme, cela peut être source de problèmes.
Le budget constitue l’instrument principal par le biais duquel l’Etat finance ses interventions dans
les différentes domaines et lui permet en conséquence d’exercer effectivement ses prérogatives.
Ces prérogatives qui en rapport avec l’évulation du rôle de l’Etat .
Le budget ,en raison de son importance ,se trouve balisé ,aux différentes étapes de son élaboration
et de son exécution par un cadre juridique à la fois dense et complexe .ce cadre touche l’ensemble
de l’arsenal (constitution, loi organique,ordanire, les décret (est un acte réglementaire ou
individuel pris le président de la République ou le premier ministre), la circulaire (est un texte qui
permet aux autorités administrative d’informer leurs services )
Le budget reflète l’équilibre des forces entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif ,notamment
à travers l’étendue de la marge de manœuvre dont disposer le parlement pour amender le PLF .
Les recettes fiscales : Les recettes fiscales sont les recettes provenant des impôts : il s'agit donc de
l'ensemble des recettes résultant des prélèvements obligatoires opérés par l'État, elles
représentent plus de 90% de l'ensemble des recettes de l'État.
Les recettes Non fisclaes : représentent toutes les recettes qui ne sont liées ni à un impôt ni à une
taxe.
Budget annexes : un budget annexe retrace des opérations de services de l'État non dotés de la
personnalité morale qui fournissent à titre principal des biens des services donnant lieu au
paiement de redevances.
SEGMA : constituent des services de l’Etat gérés des manière autonomes ,les service de l’Etat non
dôtes de la personnalite moral jouent un rôle prépondérant dans l’améliorations du service de
proximité .
CST : ce sont des comptes budgétisés dans LOF mais dôtes d’une individulle budgétaire
Les comptes d’affection spéciale : retracent des opérations de dépensés par nature(taxe
,versement) par suit d’une dispostion de loi de finance (fonds IDH…)
Les comptes d’adhésion aux organisme internationaux : décrivent les versements et les
remboursements au titre de la participation du Maroc aux organisme internationaux (FMI ,SFI )
Les comptes de prêts : decrivent les versements sous forme de prêts faits par l’Etat (》2ans et
productifs d)’intérêt ) sur les ressources du trésor
Les comptes d’avance : decrivent les avances que le Ministre des finances est autorisé à consentir
dans la limite des credits ouverts. Ces avances sont productives d’intérêt (《2 ans )
Les comptes de dépenses sur dotation : des dépenses qui retracent des opération relatives à une
Catégorie spéciale de dépense dont le financements est assuré par dotation budgétaires .
Principe de l’universalité : la somme des charges et des ressources soit regroupé dans un seul
document sans compensation.
Principe du non affectation des recettes : Le principe du non affectation des recettes sont des
recettes définies ne devraient pas être affectées à la couverture de dépenses. Ainsi l’ensemble des
recettes devrait servir à la couverture de l’ensemble des dépenses .
Principe de la Spécialsiation des credits : Ce principe procède du souci du Parlement de ne
Principe de l’équilibre : ch= res le Gouvernement peut apposer a tout propestion ou amendent
formulé par les mêmbres du parlement qui peut soit baisse de ressource augmentation des charges
=déséquilibre entre ch et Re .
Principe de la sincerite : consisté ne pas sous estimer les charges ou de surestimes les ressources
présentées dans la loi organique de finance.
La sincérité des ressources et des charges : s’apprécie des information disponibles au moment dz
leur établissement et des prévisions découler .
la sincérité budgétaire : Les lois de finances doivent présenter de façon sincère l'ensemble des
ressources et des charges de l'État et ce compte tenu des informations disponibles au moment de
leur établissement et des prévisions qui peuvent en découler.
la sincérité comptable : Les comptes de l'État doivent être réguliers, sincères et donner une image
fidèle de son patrimoine et de sa situation financière et seront certifiés par la Cour des comptes.
Un déficit public : un déficit public lorsque les dépenses publiques pour une année sont supérieures
aux recettes publiques ; le solde des finances publiques est alors négatif.
Dette publique : Se compose de deux parties la dette intérieure qui correspond aux montant
empruntés par le Maroc à ses propres résidents et la dette extérieure qui correspond aux montants
emprunté par le Maroc des créanciers du reste du monde.
Mode de Gestion du déficit : + par l'emprunt (ce qui déplace le problème dans le temps, suppose la
confiance des créanciers, et a de toute façon un coût puisqu'il faut payer des intérêts) ;
+ par le recours à des réserves préalablement accumulées à partir d'excédents budgétaires réalisés
les années antérieures ;
+ par une émission monétaire (« planche à billets »), qui ne déplace pas la difficulté dans le temps,
4. Solde budgétaire :
• Déficit budgétaire :
Autrefois lorsqu’un déficit budgétaire se présentait, les pouvoirs publics devaient tout
mettre en œuvre pour rétablir l’équilibre budgétaire. Mais avec la théorie keynésienne, ce
problème fut contesté car Keynes démontrait les effets bénéfiques d’un déficit. Grâce aux
dépenses publiques supplémentaires permises par ce déficit, l’activité économique se
développait et les nouvelles richesses produites permettaient alors de combler le déficit,
car le surcroît de richesses créait de nouvelles ressources fiscales.
Différence entre déficit budgétaire et dette publique :
-Déficit budgétaire : correspond à un excès de dépenses que le gouvernement finance à
l’aide d’emprunts.
-Dette publique : la somme des emprunts successifs à rembourser.
→Dette intérieure : montants empruntés par le Maroc à ses propres résidents.
→Dette extérieure : ensemble des montants empruntés par le Maroc à des créanciers du
reste du monde
❖ Solde ordinaire :
Il constitue la différence entre les recettes et les dépenses ordinaires compris les intérêts de
la dette.
• Effets négatifs :
-Une politique de relance économique fondée sur un déficit budgétaire risque de favoriser les
entreprises étrangères, les agents économiques étrangers profitent du mécanisme de multiplicateur
déclenché par les nouveaux revenus distribués.
-Si le financement du déficit budgétaire s’effectue grâce à des emprunts auprès des agents
économiques, se pose le problème d’effet d’éviction.
-Plusieurs années de déficits budgétaires peuvent conduire à une accumulation de la dette publique
(cas de financement par l’emprunt). Un risque important apparaît alors celui d’un effet de boule de
neige.
6. Politique fiscale composante essentielle de la politique budgétaire :
Si la politique budgétaire peut se définir comme l’ensemble des actions menées par les pouvoirs
publics ayant un support financier, qu’il s’agisse des dépenses ou de recettes, alors la politique fiscale
n’est que l’une des dimensions de cet ensemble. Concrètement, elle est le produit de choix explicites
ou implicites des décideurs publics dans des domaines économiques et extra-économiques, et
déterminent les caractéristiques générales des prélèvements obligatoires.
7. Un financement des dépenses publiques : emprunts ou impôts ?
Selon l’analyse keynésienne, financer aujourd’hui les dépenses publiques destinées à faire face au
sous-emploi ou au besoin d’infrastructures par l’endettement est susceptible de créer, demain une
situation meilleure ; de surcroît ; l’amélioration de l’emploi et des infrastructures nouvelles
permettaient d’accroître mécaniquement les recettes publiques et donc de financer en priorité les
dépenses initiales.
Les contradicteurs des keynésiens s’appuient sur le théorème d’équivalence de Ricardo Barro, et
considèrent que l’émission d’emprunts ne procure aucune richesse supplémentaire en provenance
des générations futures, mais a un impact équivalent à celui de l’impôt.
Chapitre III : Loi des finances
L’exécution du budget au niveau des dépenses passe par deux phases principales :
• La mise des crédits à la disposition des ordonnateurs et sous-ordonnateurs au
niveaux central et déconcentré.
• L’utilisation effective des crédits.
• Le contrôle a posteriori :
→ Contrôle de l’inspection générale des finances
→ Contrôle de la cour des comptes
→ Les cours régionales des comptes