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Finances Publiques : Chapitre 1

Types de besoins
Les Besoins Personnels Ils sont satisfaits et commandés par les mécanismes
du a h o e la ou itu e et loge e t…
Les Besoins collectifs Ils ne peuvent pas être satisfait individuellement tel
ue la justi e et l’ du atio seul l’ tat peut les
satisfai e et l’ tat joue u ôle i po ta t de la
satisfaction de ses besoins en utilisant des
procédures techniques, légales, et des stratégies
politico-économiques.

Distinction entre les finances publiques et les finances privées:

Les finances publiques + L’ tude des e ettes et d pe ses de l’Etat.


+ elles so t gies pa l’i te ve tio de l’Etat.
+ Ils o t pou o jet la satisfa tio de l’i t t et
l’utilit pu li ue.
Les finances privées + L’ tude de i hesse i diate t a sfo a le des
acteurs privés.
+ elles so t gies pa les lois de l’ o o ie et du
marché.
+ ils ont pour objet de maximiser le profit ou
satisfaire des besoins personnels.
Le carré magique :
+ Il e iste de t s o eu o je tifs ais o su e souve t e o je tifs à l’aide du a agi ue de
l’ o o iste ita i ue Nicholas Kaldor

Les contradictions de ce carré magique :


- Le recherche de la pleine utilisation de tous les facteurs (capital et travail) rentrent en conflit avec les
o je tifs de sta ilit des p i et d’ uili e e t ieu .
- Les priorités peuvent être très différentes suivant les Etats et suivant les moments en fonction de
l’o je tif de ie o u assig .
Les différents types de politiques économiques:
Les politiques conjoncturelles : est u e a tio des pouvoi s pu li s afi d’i flue e la oissa e à ou t
terme dans la perspective de rétablir les grands équilibres du carré magique. Elles peuvent être
expansionnistes (de relance) en cas de croissance faible et de chômage élevé, ou de rigueur (de
sta ilisatio ) e as d’i flatio et de d s uili e des ha ges e t ieu s. La ou e de Philips et e
vide e l’e iste e d’u e elatio statisti ue i ve se e t e l’i flatio et le hô age.

Les politiques structurelles : elles prennent une orientation durable « Long terme », dans le but de corriger
les ou lis ou les e eu s du a h , elle he he à a lio e les st u tu es et les ases de l’ o o ie
comme la politique de recherche.
Finances Publiques : Chapitre 2
a) Courbe de Laffer :

L'idée de base dans le lien entre taux d'imposition et recettes fiscales est que les changements des taux
d'imposition ont deux effets sur les recettes : un effet arithmétique et un effet économique.
Un effet arithmétique : Si les taux d'imposition baissent, les recettes budgétaires seront réduites dans la
même proportion, et l'inverse est vrai.
Un effet économique : Le taux d'imposition a un effet sur l'offre de travail, donc le produit et l'emploi en
considération d'hypothèses sur le comportement des agents et, en particulier, sur le régime des
incitations.
Quelques théories développées sur les dépenses publiques :
La loi Wagner :
La « loi d'Adolf Wagner » Cette loi exprime la progression plus rapide des dépenses publiques que la
richesse produite au cours du temps. Il convient de noter que plusieurs variantes de cette loi furent mises
en exergue24(*). Cette loi est expliquée par trois raisons
- la complexité croissante de la société, qui exige des formes développées ou de nouvelles organisations de
la vie collective
- l'accroissement de la demande de certains biens publics dû à l'élévation du niveau de vie : éducation,
santé, culture ; qui sont tous des biens « supérieurs » puisque leur demande progresse plus vite que
n'augmente le revenu par tête (élasticité revenu des dépenses publiques serait supérieur à l'unité 26(*))
- le développement des activités de recherche est l'augmentation de la taille des investissements dus à la
poursuite de l'industrialisation imposent une intervention de l'Etat ; de même que l'apparition de la
division du travail qui favorise la concentration, les monopoles devant être contrôlés par les pouvoirs
publics.
L’effet de d pla e e t de Pea o k et Wise a :
La théorie des effets de déplacement : Peacock et Wiseman montrent que la progression des dépenses
pu li ues se fait pa palie s à l’o asio des gue es et des ises, ave u effet de li uet. Cela pe et de
penser que les dépenses publiques peuvent contribuer à retrouver la croissance perdue, mais sont rigides
à la baisse. À terme, cela peut être source de problèmes.
La th se de l’ le teu dia :
Cette th se esti e ue les lasses o e es ui ti e t le plus d’ava tage de l’aug e tatio des d pe ses
publiques, le prélèvement fiscal frappe plus les couches les plus aisées et les couches les plus défavorisées,
la e he he de la di i utio des i galit s so iales et l’ la gisse e t de la lasse o e e se ait u
facteur de croissance des dépenses publiques puis ue es lasses o e es o espo de t à l’ le teu
médian qui fait la décision sur le plan politique.

Les recettes fiscales Les recettes fiscales sont les recettes provenant des
impôts : il s'agit donc de l'ensemble des recettes
résultant des prélèvements obligatoires opérés par
l'État, elles représentent plus de 90% de l'ensemble
des recettes de l'État.
Les recettes non fiscales représentent toutes les recettes qui ne sont liées
ni à un impôt ni à une taxe.
Dépenses de fonctionnement Dépenses liées au fonctionnement courant de la
collectivité comme
- les frais de rémunération des personnels ;
- les dépenses d'entretien et de fourniture ;
D pe ses d’i vestisse e t Les dépenses d'investissement concernent des
opérations en capital.
Elles comprennent :
- les remboursements d'emprunts ;
- les prêts et avances accordés par la collectivité ;
D pe ses d’i te ve tio c'est à dire la contribution de l'État et des
collectivités locales (essentiellement les
départements) au système de protection sociale
afin d'aider les plus démunis.
Dépenses de la dette + La dette amortissable correspond aux titres à
long terme contre lesquels le Trésor propose aux
créanciers d'échanger leurs titres à court terme
+ La dette flottante correspond aux emprunts à
court terme (bons du Trésor) émis par l'État, dont le
montant fluctue au gré des émissions et des
remboursements.
Les budgets annexes un budget annexe retrace des opérations de
services de l'État non dotés de la personnalité
morale qui fournissent à titre principal des biens
des services donnant lieu au paiement de
redevances.
les services de l'Etat gérés de manière autonome Ces se vi es ’o t pas de pe so alit o ale.
(SEGMA) Toutefois, ils disposent de leurs ressources propres.
En cas de déficit d’e ploitatio d’u se vi e, l’Etat
p voit u e su ve tio d’ uili e à so p ofit.
Les comptes spéciaux du trésor (CST) Ils constituent aux côtés du BGE, du BA et des
SEGMA des o posa ts du udget de l’Etat et ils
so t dot s d’u e i dividualit udg taire et une
mise hors budget de certains services justifiés par
l’id e u’il est i utile de les fai e appa aît e da s le
budget annuel, ils se constituent de Comptes
d'affectation spéciale, Comptes d'adhésion aux
organismes internationaux, Comptes d'opérations
monétaires, 4- Comptes de prêts, Comptes
d’ava es, Comptes de dépenses sur dotations
P i ipe de l’a ualit Le p i ipe de l’a ualit vise à o lige le
gouvernement à se présenter devant le Parlement
de façon périodique afin de confirmer les
autorisations qui lui sont accordées pour lever des
fo ds pu li s et e d e o pte de l’usage ui e a
été fait.
• Entre 1913 et 1917 : 1er Mai – 30 Avril ;
• Entre 1931 et 1932 : 1er Avril – 31 Mars ;
• Entre 1996 et 2000 : 1er Juillet – 30 Juin.
Principe de l’a t io it de l’auto isatio Ce p i ipe o siste da s l’o ligatio faite à
l’appa eil e utif de ’e ta e la ise e œuv e
du udget u’ap s so app o atio pa le pouvoi
législatif, ce qui revient évidemment à conférer à la
loi la force qui doit lui revenir.
P i ipe de l’u it Le p i ipe de l’u it du udget po d à l’e ige e
de l’appa eil l gislatif de voi l’e se le des
e ettes et des d pe ses de l’Etat g oup es da s u
do u e t u i ue de faço à lui pe ett e d’avoi
une vision précise et globale de la situation des
finances publiques.
P i ipe de l’u ive salit Ce principe ne diffère pas beaucoup, en ce qui
concerne ses obje tifs, du p i ipe de l’u it , E
effet, si les deux principes procèdent du souci de
voir la loi de finances intégre l’e se le des
ha ges et essou es de l’Etat, Il faut ue les
ressources et les charges soient comptabilisées
ha u e de so ôt de faço à e u’il ’ ait pas
de compensation entre les recettes et les dépenses.
Ainsi, le budget ne doit pas se limiter à faire
ressortir simplement le solde des opérations de
recettes et de dépenses.
Principe du non affectation des recettes Le principe du non affectation des recettes sont des
recettes définies ne devraient pas être affectées à
la couverture de dépenses déterminées. Ainsi,
l’e se le des e ettes dev ait se vi à la
ouve tu e de l’e se le des d pe ses.
Principe de la spécialité des crédits Ce principe procède du souci du Parlement de ne
pas o f e à l’auto isatio de d pe se o se tie
au Gouvernement un caractère absolu, permettant
à ce dernier de disposer des crédits ouverts en
toute liberté. Cette autorisation est liée à
l’o ligatio d’affe te es fo ds à la ouve tu e de
dépenses déterminées. A cet effet, les différents
départements ministériels sont tenus de soumettre
leurs projets de budgets sectoriels respectifs au
Parlement pour approbation.
P i ipe de l’ uili e le volume des charges doit être équivalent à celui
des ressources.
Et e d’auta t plus ue les gouve e e ts, pou
des raisons souvent électorales, ont toujours hésité
à prendre les mesures nécessairement impopulaires
pour le renforcement des recettes, notamment les
recettes fiscales, pour accompagner cet
accroissement des charges ou pour réduire ces
charges avec les répercussions possibles de cette
du tio su l’ te due et la ualit des p estatio s
publiques en faveur des populations.
la sincérité budgétaire Les lois de finances doivent présenter de façon
sincère l'ensemble des ressources et des charges de
l'État et ce compte tenu des informations
disponibles au moment de leur établissement et
des prévisions qui peuvent en découler.
la sincérité comptable Les comptes de l'État doivent être réguliers,
sincères et donner une image fidèle de son
patrimoine et de sa situation financière et seront
certifiés par la Cour des comptes.
Nouveau système comptable Un nouveau système comptable à trois dimensions:
Consécration de la comptabilité budgétaire.
Institution de la comptabilité générale qui permet
de fournir la situation financière et patrimoniale de
l’Etat.
Institution de la comptabilité d'analyse des coûts
qui permet de renseigner sur la performance de
l’a tio pu li ue.
Le déficit budgétaire la notion de déficit budgétaire s'utilise lorsque le
budget de l'État est en déficit : les e ettes de l’État
(hors emprunt) sont inférieures à ses dépenses
(hors remboursement d'emprunt) d'où un solde
budgétaire négatif
Un déficit public un déficit public lorsque les dépenses publiques
pour une année sont supérieures aux recettes
publiques ; le solde des finances publiques est alors
négatif

Le solde conjoncturel Le solde conjoncturel est traditionnellement calculé


à partir des sensibilités moyennes des dépenses et
des e ettes pu li ues à la positio de l’ o o ie
dans le cycle économique
Gestion du déficit + par l'emprunt (ce qui déplace le problème dans le
temps, suppose la confiance des créanciers, et a de
toute façon un coût puisqu'il faut payer des
intérêts) ;
+ par le recours à des réserves préalablement
accumulées à partir d'excédents budgétaires
réalisés les années antérieures ;
+ par des hausses d'impôts,
+ par une émission monétaire (« planche à
billets »), qui ne déplace pas la difficulté dans le
temps,
+ par une réduction des dépenses publiques.
Le solde structurel Le solde structurel est alors obtenu en retranchant
du solde public le solde conjoncturel ainsi construit.
Ainsi, le déficit public structurel est le solde négatif
des finances publiques sans tenir compte de
l’i pa t de la o jo tu e su la situatio des
finances publiques
L’effet d’ vi tio L'effet d'éviction est un phénomène qui conduit
l'activité du secteur public à supplanter celle du
secteur privé.
Dette publique Se compose de deux parties la dette intérieure qui
correspond aux montant empruntés par le Maroc à
ses propres résidents et la dette extérieure qui
correspond aux montants emprunté par le Maroc
des créanciers du reste du monde.
L’effet oule de eige de l’endettement publique

est un cercle vicieux qui accumule aux événements considérés déjà présents de nouveaux faits
en quantité de plus en plus grande, à la manière d'une série géométrique ou même
d'une fonction exponentielle. Cet effet tire son nom de l'exemple d'une boule de neige roulant le long
d'une pente couverte de neige : on imagine alors que la boule va grossir de plus en plus au fur et à
mesure de son parcours, et ceci de plus en plus vite.

La politique fiscale correspond à la manière dont le gouvernement


décide de distribuer les dépenses publiques suivant
la pérennité financière de l'État.
Cette politique peut favoriser l'augmentation des
impôts et des taxes au profit des services publics ou
au contraire, réduire ces dépenses afin de baisser
les impôts des contribuables et suggérer une
relance de la consommation des ménages avec
l'argent disponible non affecté aux impôts.
L’i pôt constitue un prélèvement obligatoire effectué par
voie d’auto it pa la puissa e pu li ue su les
ressources des personnes vivant sur son territoire
ou y possédant des intérêts
Trois paramètres essentiels permettent de
caractériser un impôt : L'assiette, le taux et les
modalités de recouvrement
La taxe la taxe est un prélèvement obligatoire perçu
d'autorité à l'occasion d'un service rendu
Les fonctions de la fiscalité
1) Financement des dépenses publiques Est habituellement considéré comme la principale
fonction des prélèvements obligatoires, la
protection de la propriété est la principale fonction
d volue à l’ tat, e o s ue e, l’i pôt doit
correspondre aux services rendus.
2) Redistribution Rep se te l’e se le des op atio s de
pa titio se o dai e pa l’i te diai e
desquelles une partie des revenus est prélevée sur
certains agents économiques. Il existe deux
dimensions de redistribution :
+ Redistribution horizontale : elle opère des
transferts qui ne sont pas motivés par la hiérarchie
des revenus comme la protection sociale
+ Redistribution verticale : La redistribution
verticale se fait par des transferts monétaires ou en
nature vers les ménages méritants
3) R gulatio de l’a tivit o o i ue et La fiscalité pourrait constituer un facteur de soutien
stabilisation ou de ela e de l’a tivit o o i ue.
4) Incitations fiscales et manipulation des Vise à manipuler les comportements des agents
comportements économiques ainsi utilisé pour décourager les
activités nuisibles ou encourager les activités
socialement appréciés de manière positive.

Les comportements des agents économiques Sont traditionnellement considérés comme un


o sta le pote tiel à l’effi a it de l’i pôt e
a ipula t les va ia les o o i ues u’ils
contrôlent.
La fraude fiscale Elle comprend tous les procédés visant
intentionnellement à vite l’impôt par des
procédés irréguliers. Le contribuable est donc de
mauvaise foi.
L’ vasio fis ale comprend tous les procédés légaux visant à éviter
l’i pôt. Le o t i ua le est do de auvaise foi.
L’opti isatio fiscale L'optimisation fiscale est un moyen de réduire la
charge fiscale et donc permettre de mieux gérer les
intérêts. elle aura pour objectif d'appliquer
pertinemment les règles fiscales sans se mettre en
infraction avec les lois fiscales en vigueur.

le théorème d'équivalence de Ricardo-Barro La théorie de l'équivalence de Ricardo repose sur


les hypothèses de comportement suivantes
1. En cas de financement par emprunt, les agents
anticipent le surcroît d'impôt qui sera prélevé
ultérieurement pour rembourser. En conséquence,
ils épargnent le montant actualisé correspondant.
Leur richesse globale comme leur consommation
restent donc inchangées.
2. En cas de financement monétaire, les agents
prévoient l'émission régulière de nouvelle monnaie
et partant anticipent rationnellement l'érosion de
leurs encaisses par l'inflation. Dès lors, ils épargnent
pour reconstituer la valeur réelle de leurs encaisses.
Il n'y a donc aucun effet multiplicateur sur la
demande globale
Finances Publiques : Chapitre 3

La diversité des lois de finances + La loi de finances de l’a e : prévoit et évalue


pou ha ue a e udg tai e l’e se le des
essou es et des ha ges de l’ tat da s les li ites
de l’ uili e o o i ue, l’a e udg tai e
er
commence le 1 janvier jusqu’au d e e
+ Les lois rectificatives : ces lois interviennent pour
o ige au ou s de l’a e les valuatio s des
charges et des ressources établies par la loi des
fi a es de l’a e.
+ La loi de règlement : ces lois qui constate le
montant défini des encaissements des recettes et
d’o do a e e t de d pe ses e se appo ta t à
une même année budgétaire et arrête le compte de
sultat de l’a e et il est a o pag d’u
appo t de la ou des o ptes su l’e utio de la
loi des finances.
Les o ga es i pli u s da s l’ la o atio des LOF + le gouvernement : cette prépondérance
s’e pli ue pa plusieu s aiso s d’o d e ju idi ue,
informationnel et technique. Les prérogatives du
gouvernement sont clairement exposées dans la
phase préparatoire de la loi des finances.
+ Le parlement : vote la loi des finances en tant que
commission permanente, elle demeure le seul
interlocuteur valable du gouvernement dans le
domaine économique et financier et elle chargée
d’u e issio d’i fo atio pou appo te tous les
éclaircissements nécessaires au parlement.
- elle est chargée de préparer la discussion en
séance du projet de loi de finances.
- elle assu e le o t ôle su l’e utio de la loi de
finances au nom du parlement.
L’o do ateu toute personne ayant qualit au o d’u
organisme public pour engager, constater, liquider,
o do e soit le e ouv e e t d’u e e ette soit le
paie e t d’u e dette.
Principales phases préparatoires de la loi de finances
Phase exploratoire Des différentes directions entre da s l’ la o atio de et e pos .
+ La direction des études et des prévisions financières : s’o upe du suivi des
principales tendances de la conjoncture économique.
+ L’ad i ist atio des doua es et i pôts i di e ts et la di e tio g ale
des impôts : traitent les recettes dont des charges.
+ La direction des entreprises publiques et de la privatisation : se charge de
l’ ta lisse e t des p visio s de e ettes et de d pe ses pou le udget de
l’ tat.
+ La direction du budget : s’o upe des p visio s de dépenses et des
e ettes li es au udgets de fo tio e e t et de l’i vestisse e t
+ La direction du trésor et des finances extérieures
+ Cadre de référence : se base sur différents cadres :
- Le discours et messages de sa majesté le Roi
- Les orientations générales du plan de développement économique et social.
- les déclarations du chef du gouvernement devant le parlement .
+ Les d li atio s gouve e e tales et la lett e d’o ie tatio du hef du
gouvernement : cette phase de préparation a été renforcé par le projet de
LOF où la préparation par le Ministre chargé des finances des projets de lois
de fi a es sous l’auto it du hef de gouve e e t est deve ue i t g e
dans le projet.

Phase de la préparation + Elaboration des propositions au sein des Ministères.


administrative et de + Les conférences budgétaires entre la direction du budget et les ministères.
l’a it age + L’a it age : entre le ministre de finances et le ministre concerné.
+ La mise en forme du projet de LOF : La centralisation des informations
dispo i les au fu et à esu e de l’ava e e t des t avau .
Phase de l’app o atio + L’app o atio du o seil de gouve e e t
gouvernementale + L’app o atio du o seil des i ist es
+ Le nouveau projet de la loi organique des finances stipule comme
nouveauté que le ministre chargé des finances est censé effectuer un
exposé aux commissions des finances du parlement avant le 31 juillet de
chaque année du cadre général de préparation du projet de loi des finances
de l’a e suiva te :
- L’ volutio de l’ o o ie atio ale.
- L’ tat d’ava e e t de l’e utio de LOF e ou s à date du jui .
- Les grandes orientations de la politique économique et financière.
- la p og a atio udg tai e t ie ale glo ale de l’Etat.
Phase parlementaire Le projet de LF doit être accompagné des documents suivants :
+ Note de présentation du projet de la Loi de Finances 2015
+ Rapport économique et financier
+ Rapport sur les dépenses fiscales
+ Rapport sur les Comptes Spéciaux du Trésor
+ Rapport sur le secteur des Etablissements et Entreprises Public
+ Rapport sur les services de l'Etat Gérés de Manière Autonome (SEGMA)
+ Rapport sur le Budget Genre
+ Rapport sur la Dette
+ Rapport sur les ressources humaines
+ Rapport sur la Compensation
+ Note d'Orientation du Chef du Gouvernement au sujet du Projet de Loi de
Finances
+ Le p ojet de LF est sou is à l’exa e de la o issio ha g e des
finances de la chambre des représentants dans un délai 35 jours.
+ Le p ojet de LF est sou is à l’exa e à la chambre des conseillers dans le
délai de 25 jours.
+ Le p ojet de LF est sou is à l’exa e pa la ha e des ep se ta ts
des amendements éventuels votés par la chambre des conseillers dans un
délai de 10 jours.
+ Le délai maximal de la validation de LF rectificatives est de 15 jours après
son dépôt par le gouvernement sur le bureau de la chambre des
représentants.
Phases de o t ôle de l’ex utio du udget :
e o t ôle est effe tu au sei e de l’ad i ist atio pu li ue, ev t de fo e p i ipales :
- Le contrôle à priori
- Le contrôle à posteriori
- Le contrôle parlementaire
I) Le contrôle à priori :
il est effectué à trois niveaux :
+ au iveau de l’o do ateu
+ au niveau du contrôle général des engagements de dépenses
+ Au niveau comptable
II)Le contrôle à posteriori :
1) Inspection Générale des Finances (IGF) est un corps supérieur d'inspection des finances publiques créé
par un texte de loi du 14 avril 1960 qui fixe de manière précise ses attributions, missions et
prérogatives. A cet effet, l'I.G.F a pour pouvoir :
 Effectuer les vérifications des services de caisse et de comptabilité, deniers et matières, des comptables
publics et, de façon générale, des agents de l'Etat, des collectivités locales, des établissements et
entreprises publics et de tout organisme public ;
 Contrôler la gestion des comptables publics, des ordonnateurs, des contrôleurs et de tout administrateur
pour s'assurer de la régularité, de la sincérité, et de la matérialité des opérations enregistrées dans leurs
comptes ;
 ils apprécient, par ailleurs, la qualité de leur gestion, la réalisation des objectifs assignés, les moyens
utilisés, les coûts des biens et services produits et leurs performances économiques et financières ;
 Contrôler la gestion des entreprises et des établissements publics.
 Contrôler la gestion des sociétés concessionnaires ou gérantes d'un service public de l'Etat ou d'une
collectivité publique ;
 Contrôler la gestion des sociétés, syndicats, associations ou entreprises de toute nature et d'une façon
générale les personnes morales qui bénéficient du concours financier de l'Etat, des collectivités publiques ;
 Auditer et émettre une opinion sur les comptes des projets financés par les Gouvernements étrangers ou
par des organismes financiers internationaux ou régionaux dans le cadre de la coopération bilatérale ou
multilatérale ;
 Procéder, à la demande du Gouvernement ou du Ministre des Finances, à l'évaluation de politiques
publiques à caractère financier ou budgétaire ;
2) Contrôle de la cour des comptes :
elle a pour objectif le o t ôle d’e utio des lois de fi a es tout en poursuivant son objectif
fo da e tal visa t à pa ti ipe a tive e t à la atio alisatio et l’opti isatio de la gestio des de ie s
publics, dans un contexte économique et fi a ie e u te de la pe fo a e ta t à l’ helo atio al
u’i te atio al, e o t ôle s’est la gi à de ouvelles issio s po ta t ota e t su le o t ôle des
dépenses des partis politiques, le financement des campagnes électorales et la déclaration obligatoire de
patrimoine. Cet élargissement va sans aucun doute renforcer la transparence et la moralisation de la vie
publique.
3) Les cours régionales des comptes : vérifie, instruit et juge, dans la limite de son ressort, les comptes des
collectivités locales et de leurs groupements ainsi que ceux des établissements publics placés sous leur
tutelle.
III)Le contrôle parlementaire: Ap s l’e utio du udget, le Pa le e t doit t e e esu e de v ifie si
le budget initial éventuellement amendé par des lois rectificatives a été exécuté selon ses décisions, par
l’appli atio d’u e loi de gle e t o sid o e u a te de o statatio et d’ajuste e t des
sultats d’u e e i e udg tai e Il s'agit e so e du o e le plus effi a e e o u pa le d oit positif
marocain à la chambre des représentants pour contrôler la manière dont sont dépensés les deniers
publics, ainsi que les projets exécutés par voie de marchés dont la réalisation doit être conforme aux
prévisions de la loi de finances. La discussion du projet de loi de règlement est l'occasion pour le Parlement
d'apprécier la portée des autorisations budgétaires face aux réalisations. A travers le vote de la loi de
règlement et au-delà de l'aspect du contrôle budgétaire, le Parlement exerce aussi son pouvoir de contrôle
politique.
Les questions orales ou écrites des parlementaires. Les parlementaires peuvent demander des
éclaircissements sur l'exécution du budget par la voie de questions d'actualité, orales ou écrites.  Les
pouvoirs des rapporteurs des commissions des finances.
Les rapporteurs des commissions des finances peuvent contrôler, sur pièces et sur place, l'emploi des
crédits dont ils ont la charge de présenter le rapport.
Mohammed El farjani Chapitre 2 : le cadre de la loi finance

Lo loi rectificative : ces lois interviennent pour corriger au cours de l’année ,les évulation des
charges et des ressources établis .

Les phases de la loi finances :

Phase de programmation : par circulaire le chef du gouvenment adressée aux départments


ministériels (avant le 15 mars de l’année N-1) et ce en vue de l’élaboration des propestions de
programmation budgétaire triennals.

Phase de l’élaboration et d’arbitrage : cette phase s’étale entre septembre et octobre de l’année
( N-1) les propistions sont formulées par les différentes départment minstériels en tant compte
del’imperatif de la compression des dépensés et de l’augmentation des recettes en vue reduir le
gap de financment.

Phase de consultation : selon les disposotions de un exposé devant les comissions des finances des
deux chambre du parlement(avant le juillet de l’année N-1) du cadre génerale de préparation du
projet la loi finances .

Phase d’adaptation :

1) L’étape d’adaptation gouvermental :

(Octobre N_1) passe successivement par l’approbation du conseil des ministres présidé par sa
majesté le roi (délibération des orientation générale de PLF par le conseil de ministre et par
approbation du conseil du Gouvernement.

2) L’étape d’adaptation parlementaire : cette étape débute au moment ou le PLF est dépose
au bureau de la chambre des représente au plus tard 60 jours avant la fin de l’année
budgétaire .

Phase d’exécution du budget : s’effectué confortements aux réglés de la compta publiques .

Principe de la compta publques :

Les ordannateurs : sont des administrateurs câd des ministres ou de fonctionnaires d’autorité qui
ont un pouvoir des décisions dans le domaine financière. On distingue trois type :

Les ordonnateurs principaux ou de droit : les ministres sont de droit des ordonnateurs de recettes
et de dépenses de leur départment ainsi que des budgets annexes et des CST .

Les ordonnateurs délègues : les ordonnateurs peuvent déléguer leurs signatures en vertu de
l’article 2 destinés à l’information du ministères des finances.

Les sous ordonnateurs : le sous ordonnateurs est une autorité de concentrés qui est chargé de
réaliser certain opération financières sur le plan locale dans le cadre géographique et institionelles
des ses pouvoirs .

- La mise des opérations financières : sous la responsabilité de deux ordres d’agents : les
ordonnateurs et les comptables .

Processus d’éxucation des recettes publiques :


La liquidation : a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le montant de la dépense
correspond la liquidation, constitue une opération de la fois matérielle et juridique , la materlite
consiste a s’assurer de la réalité des situations .

L’émission de l’ordre de recette : s’effectué sur la base des résultats des opérations de constations
et de liquidation.

Le recouvrement des créances public : est opéré au vu comprise entre la date de mise en
recouvrement ou d’émission et celles d’éxegiblites.

Processus d’exécuation des dépnses publiques ;

L’engagement : est l’acte par lequele l’organisme public crée ou constate une obligation de nature
à entrainer une charge .

La liquidation :

L’ordonnancement : est l’acte administratif donnant,confrement aux résultats de la liquidation


l’ordre de payer la dette de l’organisme public .

Le paiement : est l’acte par lequel l’organisme public se libéré de sa dette .

Phase de contrôle de l’exécution du budget :

Ce contrôle effectué au sein même de l’administration publique ,revêt deux formes principales

Contrôle à priori :selon l’article 2 relative à la responsabilité des ordonnateurs des contrôleurs et
des comptable publics ,tout fonctionnaire ou agent chargé en vertu la législation et de la
réglementation en vigueur soit :

- Du contrôle des engagements des dépenses de l’Etat ,d’une collectivité territoriale.


- Ou de contrôle financier de l’Etat exercé par des E/se publiques.
- Selon l’article 55 .《toute contrôleur des engagements de dépenses et tout contrôleur
financier ainsi que tout fonctionnaire ou agent placé sous les ordres d’un contrôleurs des
engagements dépenses ou d’un contrôleur financier ou agissent pour leur compte ,sont
effectué sur les actes d’engagements des dépenses et sur l’actes relatifs aux recettes
lorsque les desdits actes relèvent de leur compétence pour s’assurer :
De la disponibilité des crédits ,de la disponibilité du poste budgétaire et du respect des
règles statutaires régissent les recrutements.
Contrôle Postiorier :

Contrôle Inspection Générale des Finances (IGF) : est un corps supérieur d'inspection des finances
publiques créé par un texte de loi du 14 avril 1960 parmi les parmi les principlaes attributions :

• Effectuer les vérifications des services de caisse et de comptabilité


• Contrôler la gestion des comptables publics, des ordonnateurs, des contrôleurs et de tout
administrateur pour s'assurer de la régularité, de la sincérité
• Contrôler la gestion des entreprises et des établissements publics.
Contrôle de leur compte : composé de magistrats ,la cour des comptes est chargée
d’assurer le contrôle supérieure de l’exécution des lois de finances ,cet organe dispose de
plusieurs attribution et de compétence dont notamment le jugement des comptes des
comptables publics la vielle sur la discipline budgétaire et financière (pouvoir de sanction
en cas d’irrégularité des opérations de recette et de dépense ),elle contrôle et assure
également le suivi des déclarations du patrimoine.
Le contrôle parlementaire : le contrôle parlementaire peut prendre la forme d’une action
permanente et répétitive qui précède ou accompagne l’exécution des lois de finances
comme c’est le cas pour le vote de la loi finances y compris la loi règlement dans les
conditions prévues par la constitution et la loi organique des finances ainsi qu’à travers les
questions écrites et orale soumises au Gouvernement .
Les organes impliqués dans l’élaboration et l’adaptation des loi finances
+ le gouvernement : cette prépondérance s’explique par plusieurs raisons d’ordre juridique
,informationnel et technique. Les prérogatives du gouvernement sont clairement exposées
dans la phase préparatoire de la loi des finances.
Le parlement : vote la loi des finances en tant que commission permanente, elle demeure le
seul interlocuteur valable du gouvernement dans le domaine économique et financier et
elle chargée d’une mission d’information pour apporter tous les éclaircissement
nécessaires au parlement.
- elle est chargée de préparer la discussion en séance du projet de loi de finances.
- elle assure le contrôle sur l’exécution de la lois de finances au nom du parlement.
Principaux apports de la nouvelle loi organique de finance n°130-13 :

La loi organique n°130 -13 relative la loi de finance représente l’un des principaux leviers d’une
gestion publiques moderne .pris sur le fondements de l’article 75 de la constitution,se situent trois
nivaux :

Le renforcement de la performance de la gestion publique : dans la quête d’un budget axé sur la
performance, chaque programme est désormais établie sur la base d’objectifs définie en fonction
des finalités d’intérêt général et axes sur les indicateurs chiffrés permettant de mesurer les
résultats atteints ,cette démarche introduit plus de souplesse à travers la simplification des règles
en matière de redéploiement des crédits aux ordonnateurs pour l’atteints d’objectifs définis ,en
plus les rapports de performance consolidé est présente au parlement à l’occasion de la
préparation du projet de la loi de règlement.

La mise en place d’un nouveau système comptable a trous dimension : ce nouveau système se veut
une consécration de la comptabilité budgétaire ,tout en instituant la comptabilité générale qui
permet de fournir la situation financière et patrimoniale de l’Etat ,ce système s’appuie aussi sur la
comptabilité d’analyse des coûts qui permet de renseigner sur la performance de l’action publique .

L’ancrage aux principes et règles de la transparence des finances publiques : ce principes visent à
instaurer autant la sincérité budgétaire au niveau des ressources et des charges de l’Etat qui
structurent la loi de finance que la sincérité comptable en veillant à ce que les comptes de l’Etat
une image fidèle de son patrimoine .

La révision des CST et des SEGMA : cette révision est perceptible à travers la réducation du nombre
des CST via la fusion des comptes d’avances et de prêts (comptes de financements la création
conditionnée des SEGMA et des comptes d’affecatation spéciale et l’interdiction de versment a
partir d’un SEGMA OU d’un CST

Le renforcement de l’équilibre financière : la nouvelle LOF a privilégie l’adaptation du caractère


limitatif des crédits du personnel ,l’interdiction d’inscrire les dépenses de fonctionnement ou
personnel au niveau des chapitres d’investissements au même titre que le report des crédits
d’investissements
La politique fiscale :

L’impot :est par définition un versement monétaire requis des personnes physiques ou morales par
voie d’autorité à titre obligatoire et définitif sans contrepartie spécifiée .

Les taxes : sont intimement liées à une prestation de service( public) elles sont perçues lors de la
fonctionnement d’un service public ou de l’utilisation d’un ouvrage public .

Fonctions de la fiscalité :

1) Financement des dépenses publiques : Est habituellement considéré comme la principale


fonction des prélèvements obligatoires, la protection de la propriété est la principale
fonction dévolue à l’Etat en conséquence l’impôt doit correspondre aux services rendus.
2) Redistribution : Représente l’ensemble des opération de répartition secondaire par
l’intermédiaire desquelles une partie des revenus est prélevée sur certains agents
économiques. Il existe deux dimensions de redistribution :
+ Redistribution horizontale : elle opère des transferts qui ne sont pas motivés par la
hiérarchie des revenus comme la protection sociale

+ Redistribution verticale : La redistribution verticale se fait par des transferts monétaires


ou en nature vers les ménages méritants

3) Régulation de l’activité économique et stabilisation : La fiscalité pourrait constituer un


facteur de soutien ou la relancer l’activité économique .
4) Incitations fiscales et manipulation des comportements : Vise à manipuler les
comportements des agents économiques ainsi utilisé pour décourager les activités
nuisibles (la pollution) ou encourager les activités socialement appréciés de manière
positive.

Les comportements des agents économique : Sont traditionnellement considérés comme un


obstacle potentielle a l’efficacité de l’impôt en manipulent les variables économiques (salir ou
prix) qu’ils contrôlent ,cette situation est qualifiée de phénomène de la translation dont l’impact
sur le prix ou le revenu se diffuse progressivement ,distorsions apparaissent dans le mécanisme
économique selon les choix des agents ,c’est la raison pour laquelle une seconde condition fiscalité
efficace est que l’impôt ne doit pas pouvoir être translaté ou son poids doit reposer effectivement
sur le redevable légal sans possibilité de manipulation ,la capacité des contribuables à reporter la
charge fiscal est aussi un obstacle à une politique fiscal visant à améliorer le système d’incitations
La fraude fiscale : Elle comprend tous les procédés visant intentionnellement à éviter l’impôt par
des procédés irréguliers. Le contribuable est donc de mauvaise foi.

L’évasion fiscale : comprend tous les procédés légaux visant à éviter l’impôt. Le contribuable est
donc de mauvaise foi.

L’optimisation fiscale : L'optimisation fiscale est un moyen de réduire la charge fiscale et donc
permettre de mieux gérer les intérêts. elle aura pour objectif d'appliquer pertinemment les règles
fiscales sans se mettre en infraction avec les lois fiscales en vigueur.

La délocalisation :peut s’apparenter à une stratégie d’évitement fiscal les E/ses recherchent à
profiter de la concurrence fiscale entre nations .
Le budget de l’Etat .

La courbe lafter : est une modélisation économique développe par des économiste de l’offre en
particulière Arthur lafter fondée sur l’idée que la relation positive entre croissance de taux
d’imposition et croissance des recettes de l’Etat .

La loi Wagner : La « loi Wagner » Cette loi exprime la progression plus rapide des dépenses
publiques que la richesse produite au cours du temps. Il convient de noter que plusieurs variantes
de cette loi furent mises en exergue24(*). Cette loi est expliquée par trois raisons

- la complexité croissante de la société, qui exige des formes développées ou de nouvelles


organisations de la vie collective .

- le développement économique s’accompagne l'accroissement de la demande de certains biens


publics dû à l'élévation du niveau de vie : (éducation, santé, culture )

l'industrialisation imposent une intervention de l'Etat .

L’effet de déplacement de peacoke wismane :

Les effets de déplacement : Peacok et Wiseman montrent que la progression des dépenses
publiques se fait par paillers à l’occasion des guerres et des crises ,avec un effet de cliquet . Cela
permet de penser que les dépenses publiques peuvent contribuer à retrouver la croissance perdue,
mais sont rigides à la baisse. À terme, cela peut être source de problèmes.

Principales cacterstiques du budget de l’État .

Le budget constitue l’instrument principal par le biais duquel l’Etat finance ses interventions dans
les différentes domaines et lui permet en conséquence d’exercer effectivement ses prérogatives.
Ces prérogatives qui en rapport avec l’évulation du rôle de l’Etat .

Le budget ,en raison de son importance ,se trouve balisé ,aux différentes étapes de son élaboration
et de son exécution par un cadre juridique à la fois dense et complexe .ce cadre touche l’ensemble
de l’arsenal (constitution, loi organique,ordanire, les décret (est un acte réglementaire ou
individuel pris le président de la République ou le premier ministre), la circulaire (est un texte qui
permet aux autorités administrative d’informer leurs services )

Le budget reflète l’équilibre des forces entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif ,notamment
à travers l’étendue de la marge de manœuvre dont disposer le parlement pour amender le PLF .

Le budget en sa qualité d’instrument de la politique gouvermentale induit des répercussions


directes et indirectes dur la situation économique financière .

Structure de budget général .

Les recettes fiscales : Les recettes fiscales sont les recettes provenant des impôts : il s'agit donc de
l'ensemble des recettes résultant des prélèvements obligatoires opérés par l'État, elles
représentent plus de 90% de l'ensemble des recettes de l'État.

Les recettes Non fisclaes : représentent toutes les recettes qui ne sont liées ni à un impôt ni à une
taxe.

Dépenses de fonctionnement : Dépenses liées au fonctionnement courant de la collectivité comme

- les frais de rémunération des personnels ; - les dépenses d'entretien et de fourniture ;


Dépenses d’investissement : Les dépenses d'investissement concernent des opérations en Capital
Elles comprennent :

- les remboursements d'emprunts ; - les prêts et avances accordés par la collectivité ;

Budget annexes : un budget annexe retrace des opérations de services de l'État non dotés de la
personnalité morale qui fournissent à titre principal des biens des services donnant lieu au
paiement de redevances.

SEGMA : constituent des services de l’Etat gérés des manière autonomes ,les service de l’Etat non
dôtes de la personnalite moral jouent un rôle prépondérant dans l’améliorations du service de
proximité .

CST : ce sont des comptes budgétisés dans LOF mais dôtes d’une individulle budgétaire

Les principes CST :

Les comptes d’affection spéciale : retracent des opérations de dépensés par nature(taxe
,versement) par suit d’une dispostion de loi de finance (fonds IDH…)

Les comptes d’adhésion aux organisme internationaux : décrivent les versements et les
remboursements au titre de la participation du Maroc aux organisme internationaux (FMI ,SFI )

Les comptes d’opérations monétaires : enrgistrent les opérations de recettes et de dépenses à


caractère monétaire(la différence de change de devises.)

Les comptes de prêts : decrivent les versements sous forme de prêts faits par l’Etat (》2ans et
productifs d)’intérêt ) sur les ressources du trésor

Les comptes d’avance : decrivent les avances que le Ministre des finances est autorisé à consentir
dans la limite des credits ouverts. Ces avances sont productives d’intérêt (《2 ans )

Les comptes de dépenses sur dotation : des dépenses qui retracent des opération relatives à une
Catégorie spéciale de dépense dont le financements est assuré par dotation budgétaires .

Principe de l’Annualité : Le Principe de l’annualité vise à obliger le gouvernement à se présenter


devant le Parlement de façon périodique afin de confirmer les autorisations qui lui sont accordées
pour lever des fonds publics et rendre Le compte de l’usage qui en à été fait.

Principe de l’antériorite de l’autorisastion : Ce principe e consiste dans l’obligation faite à


l’appareil exécutif de n’entamer la mise en ouvre du budget qui après son approbation par le
parlement , ce qui revient évidemment à conférer à la loi la force qui doit lui revenir. L’ensemble
des ressources et des charges de l’etat par référence la programmation budgétaire.

Principe de l’unité : Le principe de l’unité du budget répond à l’exigence de l’apperille légeslatif


de voir ensemble des recettes et des dépenses de l’etat groupées dans un document unique de
façon à lui permettre d’avoir une vision précise et globale de la situation des finances

Principe de l’universalité : la somme des charges et des ressources soit regroupé dans un seul
document sans compensation.

Principe du non affectation des recettes : Le principe du non affectation des recettes sont des

recettes définies ne devraient pas être affectées à la couverture de dépenses. Ainsi l’ensemble des
recettes devrait servir à la couverture de l’ensemble des dépenses .
Principe de la Spécialsiation des credits : Ce principe procède du souci du Parlement de ne

Pas conféré à l’autorisation des dépenses consenties au Gouvernement un caractère absolu au


Gouvernement un caractère absolu, permettant à ce dernier de disposer des crédits ouverts en
toute liberté. Cette autorisation est liée à l’obligation d’affecter ces fonds à la couverture de
dépenses déterminées.

Principe de l’équilibre : ch= res le Gouvernement peut apposer a tout propestion ou amendent
formulé par les mêmbres du parlement qui peut soit baisse de ressource augmentation des charges
=déséquilibre entre ch et Re .

Principe de la sincerite : consisté ne pas sous estimer les charges ou de surestimes les ressources
présentées dans la loi organique de finance.

La sincérité des ressources et des charges : s’apprécie des information disponibles au moment dz
leur établissement et des prévisions découler .

la sincérité budgétaire : Les lois de finances doivent présenter de façon sincère l'ensemble des
ressources et des charges de l'État et ce compte tenu des informations disponibles au moment de
leur établissement et des prévisions qui peuvent en découler.

la sincérité comptable : Les comptes de l'État doivent être réguliers, sincères et donner une image
fidèle de son patrimoine et de sa situation financière et seront certifiés par la Cour des comptes.

Un déficit public : un déficit public lorsque les dépenses publiques pour une année sont supérieures
aux recettes publiques ; le solde des finances publiques est alors négatif.

Dette publique : Se compose de deux parties la dette intérieure qui correspond aux montant
empruntés par le Maroc à ses propres résidents et la dette extérieure qui correspond aux montants
emprunté par le Maroc des créanciers du reste du monde.

Mode de Gestion du déficit : + par l'emprunt (ce qui déplace le problème dans le temps, suppose la
confiance des créanciers, et a de toute façon un coût puisqu'il faut payer des intérêts) ;

+ par le recours à des réserves préalablement accumulées à partir d'excédents budgétaires réalisés
les années antérieures ;

+ par des hausses d'impôts,

+ par une émission monétaire (« planche à billets »), qui ne déplace pas la difficulté dans le temps,

+ par une réduction des dépenses publiques.


Finances Publiques

Chapitre II : Budget principal Instrument politique budgétaire


1. Notion du budget : principaux fondements théoriques
• Ecole libérale et neutralité budgétaire : les économistes libéraux tels que Smith,
considèrent que le budget de l’Etat doit conserver sa neutralité et cela afin de ne pas
entraver la main invisible qui consiste au libre fonctionnement du marché. En
opposition les économistes de l’offre (thèses keynésiennes) encouragent
l’intervention de l’Etat dans une certaine limite, l’Etat doit intervenir à travers la
réduction des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques en particulier la
redistribution des revenus afin de laisser s’exprimer les incitations à travailler à
épargner à investir dans le but redynamiser l’activité économique.
• Les Keynésiens et l’utilisation du budget comme instrument d’intervention : l’école
keynésienne recommande l’utilisation du budget de l’Etat comme instrument
d’intervention pour compenser les insuffisances du marché et surtout rechercher le
plein-emploi. L’augmentation des dépenses publiques ou diminution des impôts
entraîne l’augmentation de la demande effective qui entraîne l’augmentation de la
production et de la création d’emplois. Cette régulation peut jouer dans les deux
sens : → Sens expansionniste : Lorsqu’on cherche à soutenir l’activité économique
(Situations où le chômage est important)
→ Sens restrictif : Lorsqu’on cherche à réduire la demande des agents
économiques (Situations inflationnistes ou déficits extérieurs importants)
2. Théories développées sur les dépenses publiques :
• La Loi Wagner : d’après Wagner les dépenses publiques croissent plus rapidement
que l’activité économique dans les pays en voie de développement et
d’industrialisation qui connaissent une croissance des revenus et de la production par
habitant, il justifie cela par :
→ Des dépenses publiques supplémentaires liées à l’administration générale résultent
de la complexité croissante de l’activité économique due à l’industrie et qui nécessite
de nouvelles formes de la vie collective.
→ L’Etat devrait mieux répondre à l’accroissement de la demande des services
spécifiques (exemple : l’éducation) due au développement économique.
→ L’industrialisation exigent des investissements importants que seule l’Etat en est
capable. Cependant la croissance des dépenses publiques est liée au développement
des activités de l’Etat qui est lui-même conditionné par le développement
économique.

• L’effet de déplacement de Alan Peacock et Wiseman : la part des dépenses des


dépenses publiques augmente mais par palier et cela en cas de guerre ou de crise
économique, une fois que la crise surmontée ou la guerre finie le niveau de la
dépense publique de réduit mais n’atteint jamais son niveau initial car c’est difficile
de revenir en arrière du fait que les agents économiques s’adaptent au niveau de
seuil de la pression fiscale. Cependant une nouvelle conception de la charge fiscale
maximale tolérable permet aux dépenses de se maintenir mais à un niveau supérieur
à hauteur d’un nouveau palier.
• La thèse de l’électeur médiane : l’importance de la classe moyenne comme moteur
de croissance : la recherche de la diminution des inégalités sociales et l’élargissement
de la classe moyenne serait un facteur de croissance des dépenses publiques puisque
ces classes moyennes correspondent à l’électeur médiane qui fait la décision sur le
plan politique.
3. Budget de l’Etat : caractères, structure et principes
Caractères ▪ Le budget est l’instrument principal par lequel l’Etat finance ses
interventions dans les différents domaines et lui permet en
conséquence d’exercer effectivement ses prérogatives.
▪ Le budget est balisé aux multiples étapes de son de son élaboration et
de son exécution par un cadre juridique extrêmement dense.
▪ Le budget constitue un miroir qui reflète l’équilibre des forces entre
le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.
▪ Le budget comporte des conséquence directes et indirectes sur la
situation économique, financière, social et l’équilibre spatial.
→ Sur le plan social : le budget constitue un instrument de
redistribution des richesses (1) et un moyen de
traduction effective de la solidarité nationale sur le
terrain (2).
→ Sur le plan économique et spatial : l’encouragement de
certaines activités à travers des ajustements tarifaires et
les réductions des coûts des facteurs et l’orientation des
investissement (1). Etablir un certain équilibre sectoriel
et spatial (2). L’atténuation de répercussions des
variations économiques à caractère conjoncturel ou
cyclique (3).
→ Sur le plan du financement de l’économie : un recours
excessif du Trésor à l’endettement sur le marché
financier intérieur accentue la pression sur les ressources
financières disponible (1), et réduit les possibilités de
financement laissées à la disposition du secteur privé (2),
ce qui favorise la hausse des taux t’intérêt.
Structure • Dépenses et recettes :
→ Recettes budgétaires : deux types de recettes :
▪ Recettes fiscales : les impôts à la consommation (TVA) ; des
taxes spécifiques sur certains produits (Taxe sur Tabac)
▪ Recettes non-fiscales : les revenus du patrimoine de l’Etat ; le
produit de diverses redevances d’usage du domaine public ;
produit des amendes ; contribution des collectivités locales ; les
recettes exceptionnelles et les recettes d’emprunts ; les fonds de
concours et les recettes d’ordre.
→ Dépenses budgétaires : quatre types de dépenses :
▪ Dépenses de fonctionnement : couvrent essentiellement les
rémunérations des fonctionnaires.
▪ Dépenses d’investissement : le budget de l’Etat soutient la
demande grâce aux dépenses d’infrastructures. Ils comprennent
aussi les dotations des dépenses de l’exécution des plans de
développement ainsi que des dépenses non prévues pour ces
plans.
▪ Dépenses d’intervention dans les domaines social, économique
et international : tel que la redistribution en faveur des couches
défavorisées et le soutien des prix.
▪ Dépenses de la dette : deux types :
- Dette amortissable : englobe les amortissements, les
intérêts et les commissions des emprunts contractés à
long terme par le Maroc.
- Dette flottante : se caractérise par la courte période des
titres qui la composent et par le caractère continuel des
opérations d’émission et de remboursement
• Budgets annexes :
Ils décrivent les activités des services de l’Etat ayant un caractère industriel et
commercial dotés de l’autonomie financière mais pas de personnalité
morale. Les budgets annexes ont été supprimés en vertu de la loi de finance
de 2007.
• Services d’Etat Gérés de manière autonome (SEGMA) :
Ils constituent un support pour la mise en œuvre de nouvelle approche
budgétaire basée sur les résultats, ils bénéficient de l’autonomie et de la
souplesse des procédure budgétaires leur permettant l’amélioration de la
qualité de leurs prestations. Ils assurent le recouvrement partiel des coûts et
génèrent des ressources additionnelles au budget de l’Etat grâce à la
tarification de leurs services.
• Comptes spéciaux du Trésor (CST) :
Ce sont des comptes budgétisés dans la loi organique de finance mais dotés
d’une individualité budgétaire. Le financement s’opère sur la base des
recettes fiscales ou parafiscales ou sur un soutien direct du budget général.
Ces comptes spéciaux sont au nombre de six :
→ Les comptes d’affectation spéciale : retracent des opérations de
dépenses par nature mais financées au moyen de ressources
particulières par suite d’une disposition de loi de finances.
→ Les comptes d’adhésion aux organismes internationaux :
décrivent les versements et les remboursements au titre de la
participation du Maroc aux organismes internationaux.
→ Les comptes d’opérations monétaires : enregistrent les
opérations de recettes et de dépenses à caractère monétaire
(Exemple :la différence de change sur les ventes et les achats de
devises).
→ Les comptes de prêts : décrivent les versements sous forme de
prêts faits par l’Etat (> à 2ans et productifs d’intérêts) sur les
ressources du Trésor et accordés et accordés pour des raisons
d’intérêt public ex : ONCF.
→ Les comptes d’avance : décrivent les avances que le Ministre des
finances est autorisé à consentir dans la limite des crédits
ouverts. Ces avances sont productives d’intérêt.
→ Les comptes de dépenses sur dotation : des dépenses qui
retracent des opérations relatives à une catégorie spéciale de
dépense dont le financement est assuré par des dotations
budgétaires.
De nos jours, les CST ont passés de 6 à 5 comptes. Les comptes de prêts et les
comptes d’avance sont regroupés dans un seul compte qui se nomme les
comptes de financement.
Principes • Principe de l’annualité : ce principe oblige le gouvernement à se
présenter périodiquement devant le parlement afin de confirmer les
autorisations qui lui sont accordées pour lever les fonds publics et
rendre compte de l’usage qui en a été fait. Généralement, la période
couverte par le budget est d’une année.
• Principe de l’antériorité l’autorisation : consiste dans l’obligation
faite à l’appareil exécutif de n’entamer la mise en œuvre du budget
qu’après son approbation par le pouvoir législatif, ce qui revient
évidemment à conférer à la loi la force qui doit lui revenir.
• Principe de l’unité : répond à l’exigence de l’appareil législatif de voir
l’ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat groupées dans un
document unique de façon à lui permettre d’avoir une vision précise
et globale de la situation des finances publiques.
• Principe de l’universalité : il faut que les ressources et les charges
soient comptabilisées chacune de son côté de façon à ce qu’il n’y ait
pas de compensation entre les recettes et les dépenses. Les
exceptions à ce principe consistent principalement pour les SEGMA et
les CST.
• Principe de la non affectation des recettes : ce principe est lié au
précédent, les recettes définies ne devraient pas être affectées à la
couverture de dépenses déterminées. Ainsi l’ensemble des recettes
devrait servir à la couverture de l’ensemble des dépenses.
• Principes de la spécialisation des crédits : ce principe procède du
souci du Parlement de ne pas conférer à l’autorisation de dépense
consentie au Gouvernement un caractère absolu, permettant à ce
dernier de disposer des crédits ouverts en toute liberté. Cette
autorisation est liée à l’obligation d’affecter ces fonds à la couverture
de dépenses déterminées.
• Principe de l’équilibre : le volume des charges doit être équivalent à
celui des ressources. Ce principe trouve son fondement à la fois dans
la constitution 2011 que dans la loi organique des finances de 1998 et
2015.
• Principe de sincérité : sincérité budgétaire consiste à ne pas sous-
estimer les charges ou de surestimer les ressources présentées dans
la loi organiques des finances.
Sincérité comptable : les comptes de l’Etat doivent être réguliers, sincères
et donner une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière
et seront certifiés par la Cour des comptes.

4. Solde budgétaire :
• Déficit budgétaire :
Autrefois lorsqu’un déficit budgétaire se présentait, les pouvoirs publics devaient tout
mettre en œuvre pour rétablir l’équilibre budgétaire. Mais avec la théorie keynésienne, ce
problème fut contesté car Keynes démontrait les effets bénéfiques d’un déficit. Grâce aux
dépenses publiques supplémentaires permises par ce déficit, l’activité économique se
développait et les nouvelles richesses produites permettaient alors de combler le déficit,
car le surcroît de richesses créait de nouvelles ressources fiscales.
Différence entre déficit budgétaire et dette publique :
-Déficit budgétaire : correspond à un excès de dépenses que le gouvernement finance à
l’aide d’emprunts.
-Dette publique : la somme des emprunts successifs à rembourser.
→Dette intérieure : montants empruntés par le Maroc à ses propres résidents.
→Dette extérieure : ensemble des montants empruntés par le Maroc à des créanciers du
reste du monde

• Les différents soldes budgétaires :


❖ Solde budgétaire de l’Etat : deux éléments :
→ Solde conjoncturel : calculé à partir des sensibilités moyennes des dépenses
et des recettes publiques à la position de l’économie dans le cycle
économique.
→ Solde structurel : obtenu en retranchant du solde public le solde
conjoncturel. Ainsi le déficit public structurel est le solde négatif des finances
publiques sans tenir compte de l’impact de la conjoncture sur la situation des
finances publiques.
❖ Solde primaire :
On qualifie de solde primaire la situation budgétaire d’un Etat endetté avant le paiement de
la charge de la dette (intérêts). Ce solde est utilisé comme révélateur de l’équilibre
budgétaire réel de l’Etat à un moment donné, en lui retranchant le poids de ses déficits
passés qu’incarne la dette.

❖ Solde ordinaire :
Il constitue la différence entre les recettes et les dépenses ordinaires compris les intérêts de
la dette.

• Modes de gestion d’un déficit budgétaire :


➢ Par l’emprunt : Déplaçant le problème dans le temps, suppose la confiance des
créanciers, et a un coût puisqu’il faut payer des intérêts.
➢ Par le recours à des réserves accumulés à partir d’excédents budgétaires réalisés
les années antérieure.
➢ Par des hausses d’impôts mais sans qu’elles atteignent le point de rupture où
elles détruisent le gisement fiscal ou par des baisses d’impôts qui peuvent
éventuellement les rentrées fiscales.
➢ Par une émission monétaire « planche à billets » qui ne déplace pas la difficulté
dans le temps mais change la nature en modifiant la valeur de la monnaie.
➢ Par la réduction des dépenses publiques
➢ Par la gestion active de la dette par un certain nombre de techniques
principalement :
→ La reconversion de la dette en investissement : consiste à prendre une
créance d’in pays donné sur le pays endetté et de la vendre à une
entreprise du pays créancier concerné qui investit dans le pays endetté.
→ Le refinancement des dettes onéreuses

5. Les effets de la politique budgétaire :


• Effets positifs :
L’effet positif du budget correspond au mécanisme du multiplicateur développé par Keynes, qui
permet de compenser la faiblesse des dépenses privés par un accroissement des dépenses publiques.
Grâce au mécanisme en chaîne du multiplicateur, une augmentation des dépenses publiques produit
un accroissement important de la production nationale. C e mécanismes joue favorablement dans
deux circonstances, lors d’un déficit structurel et lors d’un déficit conjoncturel).

• Effets négatifs :
-Une politique de relance économique fondée sur un déficit budgétaire risque de favoriser les
entreprises étrangères, les agents économiques étrangers profitent du mécanisme de multiplicateur
déclenché par les nouveaux revenus distribués.
-Si le financement du déficit budgétaire s’effectue grâce à des emprunts auprès des agents
économiques, se pose le problème d’effet d’éviction.
-Plusieurs années de déficits budgétaires peuvent conduire à une accumulation de la dette publique
(cas de financement par l’emprunt). Un risque important apparaît alors celui d’un effet de boule de
neige.
6. Politique fiscale composante essentielle de la politique budgétaire :
Si la politique budgétaire peut se définir comme l’ensemble des actions menées par les pouvoirs
publics ayant un support financier, qu’il s’agisse des dépenses ou de recettes, alors la politique fiscale
n’est que l’une des dimensions de cet ensemble. Concrètement, elle est le produit de choix explicites
ou implicites des décideurs publics dans des domaines économiques et extra-économiques, et
déterminent les caractéristiques générales des prélèvements obligatoires.
7. Un financement des dépenses publiques : emprunts ou impôts ?
Selon l’analyse keynésienne, financer aujourd’hui les dépenses publiques destinées à faire face au
sous-emploi ou au besoin d’infrastructures par l’endettement est susceptible de créer, demain une
situation meilleure ; de surcroît ; l’amélioration de l’emploi et des infrastructures nouvelles
permettaient d’accroître mécaniquement les recettes publiques et donc de financer en priorité les
dépenses initiales.
Les contradicteurs des keynésiens s’appuient sur le théorème d’équivalence de Ricardo Barro, et
considèrent que l’émission d’emprunts ne procure aucune richesse supplémentaire en provenance
des générations futures, mais a un impact équivalent à celui de l’impôt.
Chapitre III : Loi des finances

1 Notion de la loi de finances :


La loi de finance constitue le cadre dans lequel sont inscrites les autorisations budgétaires
qui déterminent à la fois, la nature ; le montant ; et l’affectation des charges et ressources
de l’Etat.

1.1 La diversité des lois de finances :


• Loi de finances de l’année : elle prévoit, évalue, énonce, et autorise pour chaque
année budgétaire l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat dans les limites
d’un équilibre économique et financier qu’elle définit.
• Lois rectificatives : elles interviennent pour corriger au cours de l’année les
évaluations des charges et des ressources établies par la loi des finances de l’année
et les adapter aux nécessités de la conjoncture.
• Loi de règlement : elle constate le montant défini des encaissements des recettes et
d’ordonnancement des dépenses en se rapportant à une même année budgétaire et
arrête le compte de résultat de l’année.

2 Procédure d’élaboration et de présentation de la loi finances :


Toute loi de finance passe essentiellement par 3 phrases principales :
- Phase d’élaboration et d’adoption
- Phase d’exécution
- Phase de contrôle

2.1 Processus d’élaboration et d’adoption :


Il existe quatre phases principales :

Phase de programmation - Diffusion aux ministères de la circulaire du chef


de gouvernement relatives à l’élaboration des
propositions de programmations budgétaires.
- Examen des propositions
- Exposé du ministre chargé des finances en
conseil du gouvernement sur l’état
d’avancement de la Loi de Finances.
Phase de consultation Des consultations sont effectuées auprès du parlement
ainsi que des délibérations au sein du gouvernement
pour aboutir à un accord sur les orientations à insérer
dans la lettre d’orientation que le chef du
gouvernement aura diffuser.
Phase d’élaboration et - Elaboration des propositions au sein des
d’arbitrage ministères
- Les conférences budgétaires entre direction du
budget et les ministères.
- L’arbitrage
Phase d’adoption - Phase d’adoption gouvernementale
- Phase d’adoption parlementaire
Organes impliqués dans l’élaboration et l’adoption :
- Le gouvernement :
- La direction des études et des prévisions financières : s’occupe du suivi des
principales tendances de la conjoncture économique nationale et internationale et
de ses perspectives d’évolution.
- L’administration des douanes et impôts indirectes et la direction générale des
impôts : ils traitent des recettes dont elles ont respectivement la charge.
- La direction des entreprises publiques et de la privatisation : se charge de
l’établissement des prévisions de recettes et de dépenses découlant pour le budget
de l’Etat de l’activité des établissements et entreprises publics ainsi que des
opérations éventuelles de privation.
- La direction du budget : s’occupe des prévisions de dépenses liées aux budgets de
fonctionnement et d’investissement ainsi que des prévisions de recettes ne relevant
pas de la compétence des autres directions.

2.2 Phase d’exécution du budget :


L’exécution du budget au niveau des recettes passe en général par trois phases :
• La liquidation : ayant pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le
montant de la dépense correspondante.
• L’émission de l’ordre de recettes : les ordres de recettes sont émis sur la base des
résultats des opérations de constatation et de liquidation.
• Le recouvrement : les créances publiques sont recouvrées au vu d’ordres de recette,
soit à l’amiable, soit par voie de recouvrement forcé.

L’exécution du budget au niveau des dépenses passe par deux phases principales :
• La mise des crédits à la disposition des ordonnateurs et sous-ordonnateurs au
niveaux central et déconcentré.
• L’utilisation effective des crédits.

2.2.1 Fondement juridique :


L’exécution du budget s’effectue conformément aux règles de la comptabilité publique
définies actuellement dans le Décret Royal n 330-66 du 10 Moharrem 1387 (21 Avril 1967).
La comptabilité publique repose sur deux principes fondamentaux :
❖ La mise des opérations financières sous la responsabilité de deux ordres d’agents : les
ordonnateurs et comptables.
❖ La séparation des ordonnateurs et des comptables dont les fonctions sont
incompatibles.
2.2.2 Principaux acteurs :
• L’ordonnateur public : toute personne ayant la qualité au nom d’un organisme
public pour engager, constater, liquider ou ordonner soit le recouvrement d’une
recette, soit le paiement d’une dette, on distingue :
→ Les ordonnateurs principaux : les ministres sont de droit, ordonnateurs de
recettes et de dépenses de leur département ainsi que des budgets annexes et
des comptes spéciaux qui leur sont rattachés.
→ Les ordonnateurs délégués : sont investis d’une simple délégation de signature,
remplacent les ordonnateurs principaux ou secondaires en cas d’absence ou
d’empêchements.
• Le comptable public : tout fonctionnaire ou agent ayant qualité pour exécuter au
nom d’un organisme public des opérations de recettes, de dépenses ou de
maniement de titres, soit au moyen de fonds et valeurs dont il a la garde, soit par
virement interne d’écritures, etc…

2.3 Phase de contrôle de l’exécution du budget :


Ce contrôle est effectué au sein de l’administration publique et il existe trois formes
principales :
• Le contrôle a priori : il s’effectue à trois niveaux :
→ Au niveau de l’ordonnateur
→ Au niveau des trésoreries ministérielles
→ Au niveau du comptable

• Le contrôle a posteriori :
→ Contrôle de l’inspection générale des finances
→ Contrôle de la cour des comptes
→ Les cours régionales des comptes

• Le contrôle parlementaire : peut prendre la forme d’une action permanente et


répétitive qui précède ou accompagne l’exécution des lois de finances comme le cas
pour :
→ Le vote de la loi des finances y compris la loi de règlement dans les
conditions prévues par la constitution et la loi organique des finances
→ Les questions écrites et orales soumises au gouvernement et auxquelles ce
dernier est tenu de répondre.
3 Structure de la loi de finance :
La première partie arrête les données générales de l’équilibre financier et comporte :
▪ L’autorisation de perception des recettes publiques et d’émission des emprunts.
▪ Les dispositions relatives aux ressources publiques que la loi de finances peut créer,
modifier ou supprimer
▪ Les dispositions relatives aux charges de l'État et aux comptes spéciaux du Trésor
ainsi qu'au contrôle de l'emploi des fonds publics ;
▪ L’évaluation globale des recettes du budget général, des budgets des services de
l’État gérés de manière autonome et des catégories des comptes spéciaux du Trésor
▪ La répartition des plafonds des charges du budget général, par titre, celle de
l'ensemble des services de l'État géré de manière autonome groupés par les
dépenses d'exploitation et des dépenses d'investissement et celle des comptes très
spécifiques.
La deuxième partie arrête :
▪ Par chapitre, les dépenses du budget général ;
▪ Par service, les dépenses des budgets des services de l’État géré de manière
autonome, par compte, les dépenses des comptes spéciaux du Trésor.

4 Principaux apports de la nouvelle loi organique n 130-13 :


Les apports du nouveau projet de la loi organique des finances se situent à trois niveaux :
▪ Le renforcement de la performance de la gestion publique

▪ L'édiction des principes et règles financières concernant l'équilibre financier de la loi de


finances et la mise en place et d’un ensemble de règles visant l'amélioration de la
transparence des finances publiques,

▪ L’accroissement du rôle du parlement dans le débat budgétaire et dans le contrôle des


finances publiques.

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