Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CONTRÔLE DE GESTION
Plan du cours
1 Introduction Générale
4 Conclusion Générale
L’accent est mis sur une dimension managériale essentielle du contrôle de gestion :
il s’agit alors d’orienter le comportement des membres de l’organisation vers les
buts stratégiques.
Pr. MAROUANE IKIRA ikira.m@ucd.ac.ma CONTRÔLE DE GESTION
Introduction Générale
Partie I : La gestion budgétaire
Partie II : Le contrôle budgétaire
Conclusion Générale
Dimension managériale
le contrôle de gestion a pour objectifs d’aligner la stratégie, de favoriser l’exercice
des responsabilités, et d’orienter les comportements.
Dimension managériale
le contrôle de gestion a pour objectifs d’aligner la stratégie, de favoriser l’exercice
des responsabilités, et d’orienter les comportements.
Le tableau de bord est considéré comme l’indicateur le plus utilisé par les
contrôleurs de gestion. C’est un outil de pilotage comportant un ensemble
d’indicateurs, organisé en système, suivi par la même équipe ou le même
responsable pour aider à décider, à coordonner, à contrôler les actions d’un
service.
Le tableau de bord est un instrument de communication, et de décision qui
permet au contrôleur de gestion d’attirer l’attention du responsable sur les
points clés de sa gestion afin de l’améliorer.
Objectifs du cours
Références bibliographiques
Introduction
Principe général
Principe général : il s’agit de trouver une droite y = ax+b qui permet le mieux
possible de refléter l’évolution des ventes (y) en fonction du temps (x).
L’historique est donc constitué par un ensemble de couples (xi , yi).
Travail à faire :
1 Procéder à un ajustement linéaire de cette série de ventes par la méthode des
moindres carrés.
2 Utiliser les résultats pour prévoir les ventes des mois de septembre de l’année
N, et de janvier de l’année N+1.
2. Les prévisions des ventes pour les mois de septembre N et janvier N+1 sont :
Pour le mois de septembre X=9, donc : Y9=(8,28*9)+21,02=95,54
Pour le moins de Janvier(N+1) X=13, donc Y13=(8,28*13)+21,02=128,66
Mois (x) janvier fevrier mars avril mai juin juillet août
Quantité (y) 3000 3900 5000 5800 7400 7800 8400 9000
Travail à faire :
1 Procéder à un ajustement linéaire de cette série de ventes par la méthode des
moindres carrés.
2 Utiliser les résultats pour prévoir les ventes des mois de septembre et octobre
de la même année.
Avec : X = 36
8 = 4, 5 et Y =
50300
8 = 6287, 5
37250
donc β1 = 42 = 886, 9 et β0 = 6287, 5 − (886, 9 ∗ 4, 5) = 2296, 42
Pr. MAROUANE IKIRA ikira.m@ucd.ac.ma CONTRÔLE DE GESTION
Introduction Générale
Partie I : La gestion budgétaire
Partie II : Le contrôle budgétaire
Conclusion Générale
2. Les prévisions des ventes pour les mois de septembre et octobre de l’année N
sont :
Pour le mois de septembre X=9, donc : Y9=(886,9*9)+2296,42=10278,57
Pour le moins d’octobre X=10, donc Y10=(886,9*10)+2296,42=11165,47
Principe général :
La méthode des moyennes mobiles centrées consiste à représenter la série
statistique en remplaçant chaque observation (yi) par une valeur ajustée ŷ ,
calculée de la manière suivante :
Pour un historique de ventes trimestrielles, la moyenne mobile centrée est :
Les ventes sont trimestrielles, donc chaque valeur yi est remplacée par sa valeur ajustée, ainsi :
On fait de même pour toutes les périodes (sauf pour les deux premiers trimestres
de l’année N-3, et les deux derniers trimestres de l’année N, pour lesquels, il
nous manque des données).
On obtient le tableau suivant des valeurs ajustées ŷ qui représentent les ventes
prévisionnelles futures :
L’examen d’une série chronologique des ventes portant sur une période de temps longue
permet de dégager des variations saisonnières liées aux fluctuations périodiques (phénomènes
de mode de vie, facteurs climatiques, congés annuels, etc.).
Ces fluctuations obligent le calcul des coefficients saisonniers, afin de les éliminer. La
désaisonnalisation d’une chronique est un préalable nécessaire à la prévision de tout
phénomène soumis à des fluctuations saisonnières. La méthode la plus utilisée pour cela
est celle du rapport au trend
Etape 1 : on recherche la tendance générale (le trend) des ventes par ajustement
linéaire. On détermine pour cela la droite d’ajustement : y = ax+b.
Etape 2 : on calcule les valeurs ajustées , grâce à l’équation précédente du trend, en
remplaçant toutes les observations des périodes passées y par leurs valeurs ŷ .
Etape 3 : on détermine pour chaque observation (i), les rapports yi /ŷ . Pour chaque
période (mois ou trimestre), le rapport moyen des observations sera considéré comme
le coefficient saisonnier (CSi) à prendre
Etape 4 : on détermine les ventes ajustées prévisionnelles à l’aide de la droite du
trend ŷ = ax+b.
Etape 5 : on saisonnalise les ventes ajustées prévisionnelles par les coefficients
saisonniers correspondants afin de déterminer les ventes futures : yi = ŷ x CSi. De
ce fait, la série désaisonnalisée peut etre obtenue comme suit : ŷ = Yi/Csi
Pr. MAROUANE IKIRA ikira.m@ucd.ac.ma CONTRÔLE DE GESTION
Introduction Générale
Partie I : La gestion budgétaire
Partie II : Le contrôle budgétaire
Conclusion Générale
Travail à faire :
1 L’ajustement par la méthode des moindres carrés donne une droite dont les
paramètres sont les suivants : β1 = 35,5882 ; β0 = 1 066,25. Calculer les
coefficients saisonniers (arrondir les ventes et les coefficients à 2 chiffres, les
rapports des valeurs des ventes à 4 chiffres).
2 En utilisant les coefficients saisonniers, établir les prévisions des ventes de l’année
2014 (arrondir les prévisions).
Pr. MAROUANE IKIRA ikira.m@ucd.ac.ma CONTRÔLE DE GESTION
Introduction Générale
Partie I : La gestion budgétaire
Partie II : Le contrôle budgétaire
Conclusion Générale
Les coefficients saisonniers sont obtenus en calculant la moyenne des rapports de chaque
trimestre.
Pour T1 : 0,84 = (0,9076 + 0,8439 + 0,7933 + 0,8176) /4
Pour T4 : 0,95 = (0,9515 + 0,9623 + 0,9375 + 0,9476)/4
Pour vérification, il faut que la somme des coefficients saisonniers soit proche où égal à 4
(la périodicité de la série chronologique) : 4= 0,84+0,95+1,05+1,16
Pr. MAROUANE IKIRA ikira.m@ucd.ac.ma CONTRÔLE DE GESTION
Introduction Générale
Partie I : La gestion budgétaire
Partie II : Le contrôle budgétaire
Conclusion Générale
Étape 3 :
Les rapports entre valeurs réelles et valeurs ajustées (y/ŷ ) sont donnés par le tableau
suivant :
Trimestres 2021 2022 2023
1 0,70 0,70 0,66
2 1,27 1,24 1,19
3 1,15 1,08 1,04
4 1,01 0,97 0,98
Étape 4 :
Les coefficients saisonniers de chaque trimestre sont donnés dans le tableau suivant :
Trimestres 2021 2022 2023 C.S
1 0,70 0,70 0,66 0,69
2 1,27 1,24 1,19 1,23
3 1,15 1,08 1,04 1,09
4 1,01 0,97 0,98 0,99
Les coefficients saisonniers sont obtenus en calculant la moyenne des rapports de
chaque trimestre.
Pour T1 : 0,69 = (0,70 + 0,70 + 0,66) /3
Pour T4 : 1,09 = (1,15 + 1,08 + 1,04)/3
Pour vérification, il faut que la somme des coefficients saisonniers soit proche où
égal à 4 (la périodicité de la série chronologique) : 4= 0,69+1,23+1,09+0,99
Principe général
La programmation linéaire est une méthode de recherche opérationnelle qui permet de déterminer
l’optimum d’une fonction économique en tenant compte d’un ensemble de contraintes.
La fonction économique
La fonction économique est matérialisée par une équation représentative d’une valeur que l’on
cherche à optimiser (chiffre d’affaires, marge sur coûts variables...).
Contraintes commerciales :
S < 1000(4)
L < 700(5)
Contraintes logiques :
S > 0 et L > 0
Algorithme du simplexe
l’optimum est atteint lorsque toutes les valeurs de la dernière ligne sont
négatives ou nulles.
On retrouve sur la dernière colonne la combinaison optimale : 700 pour le
modèle L et 900 pour le modèle S.
Cela donne une marge sur coût variable de : (700*200) + (900* 150)= 275
000
Pr. MAROUANE IKIRA ikira.m@ucd.ac.ma CONTRÔLE DE GESTION
Introduction Générale
Partie I : La gestion budgétaire
Partie II : Le contrôle budgétaire
Conclusion Générale
La gestion des stocks consiste essentiellement à éviter, une rupture des stocks, ou
un surstockage. Elle doit conduire l’entreprise à :
déterminer le nombre des commandes dans l’année.
fixer le calendrier des commandes et des livraisons.
Or, constituer et conserver un stock entraı̂ne inévitablement des coûts dont la
minimisation doit être un objectif prioritaire.
Quels sont alors les différents coûts engendrés par la gestion des stocks ?
Comment peut-on minimiser ces coûts ?
Dans cet exemple, il convient de gérer avec rigueur (par un contrôle très précis, une gestion
approfondie, et un calcul régulier du stock disponible) le groupe 1 (20 % des articles représentants
80% de la valeur) et de manière plus souple (en évitant juste la rupture de stock) le groupe 2 (80
% des articles présentent 20 % de la valeur).
Pr. MAROUANE IKIRA ikira.m@ucd.ac.ma CONTRÔLE DE GESTION
Introduction Générale
Partie I : La gestion budgétaire
Partie II : Le contrôle budgétaire
Conclusion Générale
1) Les pièces détachées de la première catégorie sont les références AI, AO et AB.
Approximativement, 20% des produits (19,90%) présentent 80%(78,05%) de la
valeur globale des produits.
2) Les pièces détachées de la deuxième catégorie sont les références AK, AZ, AE
et AF. Approximativement, 80% des produits présentent 20% de la valeur globale
des produits.
Il faut alors gérer avec rigueur les références AI, AO et AB.
Pr. MAROUANE IKIRA ikira.m@ucd.ac.ma CONTRÔLE DE GESTION
Introduction Générale
Partie I : La gestion budgétaire
Partie II : Le contrôle budgétaire
Conclusion Générale
2. La méthode ABC
Cette méthode constitue un prolongement de la loi 20/80, elle procède à une
classification des références en stock, en trois groupes.
Selon le tableau ci-dessous, Le groupe A fera l’objet d’un suivi rigoureux, le
groupe B d’une attention particulière et le groupe C de manière très sommaire.
Une fois repérés les articles qui doivent faire l’objet d’un suivi rigoureux, il faut
déterminer le volume optimal de leurs stocks, c’est le but du modèle de Wilson.
Quelques relations :
Le nombre de commandes N est égal à la consommation annuelle (C) divisée
par la quantité économique Q, soit : N = C/Q
De ce fait, le coût de passation K1 = f x N devient K1 = f x (C/Q).
Si la consommation est constante : le Stock final est considéré nul, alors que
le Stock initial correspond à la quantité commandée en début de période.
Donc le stock moyen est : SM = (SF+SI)/2 = Q/2.
De ce fait, le coût de possession K2 = SM x t devient K2 = (Q/2) x t.
L’expression en valeur du coût de possession est : K2 = (Q/2) x t x P
avec P : le prix d’achat unitaire ; t : le taux de possession du stock moyen.
Le coût total de la gestion du stock est :
K= K1 + K2 = [f x (C/Q)] + [(Q/2) x t x P]
Mois J F M A M J J A S O N D
Quantité 400 600 500 700 700 400 400 200 600 600 400 500
Informations complémentaires :
Le prix d’achat unitaire de M est de 12 DH.
Le coût de passation d’une seule commande est de 100 DH.
Le taux de possession du stock représente 10 % du stock moyen.
TAF :
Déterminer la quantité économique et la cadence optimale des approvisionnements.
En déduire le coût minimal de la gestion du stock.