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OBJECTIF DU COURS
• Alazard Claude, Sépari Sabine, DECF, Epreuve n°7. Contrôle de gestion. Corrigés du
• Bouquin Henri, Le contrôle de gestion, PUF, Paris, 8ème édition, revue et mise à jour
en 2008
la performance.
MANAGEMENT DE L’ENTREPRISE
Le contrôle de gestion est un domaine en constante évolution. Ses définitions varient selon les
auteurs et les périodes au rythme de l'avancée des savoirs, des techniques et des pratiques. Le
contrôle de gestion répond à plusieurs objectifs stratégiques et organisationnels.
En tant que fonction de l’entreprise, le contrôle de gestion remplit ses missions en s'appuyant
sur plusieurs dispositifs, instruments et systèmes de gestion, tels que par exemple la
comptabilité analytique ou le système budgétaire. Au sein de l’organisation, la fonction de
contrôle de gestion occupe un positionnement particulier.
Pour définir de manière simple le contrôle de gestion en tant que fonction au sein de l’entreprise,
nous partons d’abord d’une approche conceptuelle qui permet de définir les deux concepts clés
qui composent cette expression. Il s’agit des mots contrôle et gestion.
En effet, contrôler n’est pas vérifier, même s’il faut vérifier à temps. Ainsi le contrôle est donc
une fonction managériale qui se concentre sur le suivi des activités, afin de garantir leur
conformité aux préconisations de départ. Il vise également à corriger tout écart important entre
les objectifs et les performances réalisées.
une idée de vérification qui signifie rapprocher des actions, des décisions ou des
informations par rapport à un référentiel qui peut être un plan comptable, un budget
approuvé par le conseil d’administration ou un manuel de procédures. Cette forme de
contrôle débouche généralement sur une sanction négative. Il est le plus souvent utilisé
par l’audit financier.
et une idée de maîtrise d’une situation dans le sens anglo-saxon qui peut être interpréter
comme le fait de fixer des objectifs et de diriger l’organisation vers l’atteinte de ceux-ci.
C’est un contrôle qui met l’accent sur la maîtrise ou le pilotage, ce qui permet de concevoir
le contrôle comme une activité qui anticipe sur les dysfonctionnements. C’est un contrôle
Au niveau stratégique, gérer signifie mettre en place des objectifs et œuvrer pour les atteindre :
c’est le domaine des plans stratégiques.
En 1965, Anthony propose une première définition du contrôle de gestion axée sur les finalités
directe de la fonction : « le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers
s’assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et efficience pour réaliser
les objectifs de l’entreprise ».
Ainsi, il redéfinit en 1988 le contrôle de gestion comme étant « le processus par lequel les
dirigeants influencent les membres de l’organisation pour mettre en œuvre leurs stratégies de
manière efficace et efficience.»
Les objectifs ont disparu pour faire place à la stratégie de l’entreprise. Le contrôle ne vise plus
à maîtriser des ressources mais plus largement à induire des comportements chez les autres
membres de l’organisation (subordonnés ou pairs). C’est une façon de renforcer la nature
managériale du contrôle de gestion peut-être un peu oubliée derrière les présupposés
comptables de la première définition.
Henri Bouquin, (2008) pour sa part définit le contrôle de gestion comme « l'ensemble des
dispositifs et processus qui garantissent la cohérence entre la stratégie et les actions concrètes
et quotidiennes ».
En effet, le contrôle de gestion doit répondre aux objectifs économiques de l’entreprise définis
par sa stratégie en termes de rentabilité.
Ceci l’amène à répondre à des questions comme : quelles sont les compétences à acquérir ? Les
technologies à maitriser et les stratégies à retenir avec un processus de sélection ?
En somme, le contrôle de gestion s’intègre dans l’entreprise en s’adaptant aussi bien aux
apparences formelles qu’aux réalités informelles.
C’est la raison pour laquelle, on doit le mettre en place avec la collaboration des responsables
opérationnels qui vont animer deux composantes à savoir le processus de contrôle et le système
budgétaire.
effet, dans ce processus les responsables opérationnels en fonction des orientations choisies par
les directeurs généraux, décident, agissent et interprètent leurs résultats partiels pour décider et
agir encore. Ce processus de contrôle les aide à prévoir les effets de leurs décisions, à mesurer
Le contrôle de gestion dans l’entreprise est mis en œuvre selon un processus qui organise de
manière séquentielle un ensemble d’activité pouvant être prise en charge par le contrôleur de
gestion. Ainsi, le processus de contrôle de gestion peut être décomposé en phases d’étapes
-organisation et ressources
Programme humaines
pluriannuel
-plan d’investissement
d’action
Budget
Objectifs de
l’année -fonction commerciale
Budgétisation -fonction de production et des approvisionnements
-fonction GRH
-budget des investissements et son financement
Plan
d’action
annuel
Mesure des
résultats
partiels
- modifier l’exécution
-les plans d’action s’il y a lieu
Actions
correctives
abord une phase de planification au cours de laquelle on définit les objectifs à long terme c'est-
à-dire le plan stratégique. Ces objectifs sont ensuite traduits en actes opérationnels à travers des
gestion financière.
La phase budgétaire qui mobilise le plus le contrôleur de gestion s’articule au plan opérationnel
qui permet d’induire les objectifs à court terme en tenant compte des contraintes.
Le budget est ainsi établi sur la base du plan d’action qui a été discuté et retenu durant l’année
à venir.
La phase d’action qui correspond l’exécution des plans d’action et le contrôleur de gestion de
La dernière phase du processus de contrôle est celle de mesure des résultats partiels qui
correspond aussi à la phase de contrôle budgétaire. Cette étape permet d’analyser les écarts pour
déceler les causes profondes et identifier les leviers sur lesquels s’appuyer dans le cadre de la
Le contrôle de gestion dispose d’un certain nombre d’outils structurés en deux sous-ensembles :
les outils de calcul des coûts et les outils de pilotage.
Dans ce chapitre, il s’agira de revenir sur les outils de calculs de coûts (prix de cession interne
et comptabilité de gestion) d’une part et d’autre part les outils de pilotage de la performance
(gestion budgétaire et tableau de bord).
Les entreprises multinationales adoptent généralement des structures par divisions ou par
centres de responsabilité. Les divisions ou les centres de responsabilité où sont localisées à des
En conséquence le système de contrôle de gestion mis en place utilise le plus souvent les prix
de cession interne pour assurer la coordination des divisions et évaluer leur performance.
C’est un exercice complexe et il n’est pas toujours facile de trouver une méthode adéquate pour
fixer les prix de cession entre divisions se fournissant des prestations réciproques.
C’est pourquoi, il important de connaitre le prix de cession interne avant de voir son utilité et
1. Définition
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Il s’agit en effet d’aménager un système de prix pour les échanges intra-entreprises qui
permettent d’une part d’informer aux centres utilisateurs que les prestations ne sont pas
gratuites et d’autre part de pousser les centres prestataires à maitriser leurs coûts et la qualité de
leur service.
Le prix de cession interne peut faire l’objet de négociation entre chefs de centre de
l’indépendance de chaque centre pour la fixation des PCI peut induire des situations
à l’extérieur, même si certains d’entre eux produisent les œuvres recherchées (matières,
services, etc.).
Cependant, les dirigeants doivent veiller à éviter ces effets pervers du prix de cession interne
qui exacerbent l’égoïsme des chefs de centre en leur faisant oublier l’intérêt global de
l’entreprise.
La structure en centres de responsabilité oblige à définir des règles pour valoriser les échanges
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se traduira par une recette pour le centre prestataire et un coût pour le centre récepteur c’est -
Le prix de cession interne influence donc le niveau de performance des centres de responsabilité
Les prix de cessions internes orientent également les choix faits par le responsable budgétaire
Dans les entreprises recourant à une forte décentralisation de la décision, il est nécessaire de
veiller à ce que le mode de détermination de ces prix de cessions internes ne remet pas en cause
l’autonomie conférée au département. Il en résulte que la fixation d’un prix de cession interne
responsabilité ;
faire en sorte que les buts poursuivis par les centres restent compatibles avec ceux de
l’entreprise ;
décentralisées.
La fixation de prix de cession interne entre divisions se fournissant des prestations réciproques
ne déroule pas souvent des difficultés. Un prix fixé à un niveau élevé peut entraîner la
performance du vendeur mais aussi peut provoquer une absence de performance chez
l’acheteur.
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Il s’agit ici d’un prix fixé par référence au prix d’un produit similaire qui est vendu sur le
Dans le cas où, la division prestataire vend une certaine quantité du produit concerné à des
clients externes alors qu’elle décide de vendre le reste à une autre division, le prix de cession
Cette méthode de référence au marché ne peut être utilisée que lorsque le marché existe.
Elle a le mérite de l’objectivité mais les tentions du marché entrent dans l’entreprise. Dans cette
même logique d’objectivité, on laisse les filiales la possibilité d’acheter à l’extérieur.
C’est un prix qui se réfère au coût de production complet ou au coût variable ou au prix de
revient. Il peut s’agir aussi de coûts réels ou de coûts budgétés.
L’inconvénient de ce procédé est que le vendeur ne fait pas de bénéfices mais en plus, il
pénalise l’acheteur s’il existe des concurrents qui vendent le même produit à un prix plus bas.
C’est lorsqu’il est laissé la possibilité aux divisions de négocier librement les prix de cession
entre elles. Elles peuvent choisir entre d’acheter ou de vendre en interne ou de traiter avec les
tiers.
Dans ces négociations les divisions peuvent s’appuyer sur leur connaissance de la structure des
coûts et des prix du marché mais ne sont pas obligés d’établir des relations explicites entre le
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constantes.
Le prix de cession interne est ici l’expression concentrée du processus de négociation entre
En conclusion, la méthode adoptée doit être choisie de manière à ce que chaque responsable
réalisation des objectifs. Pour cela, la méthode doit être adaptée à la structure organisationnelle,
Les divisions fournisseurs doivent être incitées à baisser les coûts et celles vendeuses à une
Application
Les ventes de la période à l’extérieur sont de 4 000 unités X et à l’établissement B 1000 unités
X. Le prix du marché est 2150 F l’unité et le prix de cession interne est de 1850 F l’unité.
Outre le produit Y, l’établissement B a par ailleurs eu une commande extérieure de 1000 unités
Z au cours du mois. Chaque unité Z nécessite :
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Cette commande correspond à la capacité de production maximale par mois du produit Z. Son
prix de vente est de 2350 F l’unité.
TAF :
Elle permet de modéliser les relations existant entre les ressources consommées par l’entreprise
et sa production de biens ou de service. Plusieurs concepts de coûts existent et semblent se
concurrencer.
Nous verrons que, bien au contraire, ils se complètent car ils ne doivent pas être utilisés dans
les mêmes contextes.
Parmi ces outils de calcul de coûts, la méthode des coûts complets est sans doute la méthode
reine.
Elle consiste à rattacher aux objets de coûts qui peuvent être des produits et des services mais
également bien d’autres choses (clients, processus…) l’ensemble des charges consommées.
Cela conduit systématiquement à faire un certain nombre d’hypothèses de calcul plus ou moins
contestables.
De ce fait, il existe plusieurs méthodes de calcul en coûts complets (méthode des sections
homogènes et activity based costing par exemple).
Deux autres méthodes existent qui permettent d’éviter ces trop nombreuses hypothèses mais ne
produisent alors que des coûts partiels dont l’emploi est soumis à des conditions très strictes.
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Cette méthode sert à mesurer la rentabilité des produits ou services de l’entreprise. Elle donne
des indications précieuses sur les choix à effectuer (produits à lancer, marchés à prospecter,
investissements à réaliser, etc.).
Les problèmes que posent notamment les hypothèses utilisées pour l’obtention des coûts
complets se trouvent exacerbés.
De fait, d’autres outils du contrôle de gestion sont peut-être mieux adaptés au pilotage : les
budgets et les tableaux de bord.
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Comme le disait Fayol, gérer c’est administrer qui peut signifier prévoir et « prévoir, c’est déjà
supputer l’avenir et le préparer : prévoir c’est agir ».
Le budget est un outil essentiel de gestion prévisionnelle qui permet de repérer à l’avance
les difficultés de choisir les programmes d’activité à partir de l’analyse de l’environnement
pour assurer à l’entreprise la rentabilité souhaitée.
Le système budgétaire ou processus budgétaire est fondé sur l’idée d’une mise à la disposition
des opérationnels d’un certain nombre d’outils utiles au processus de management. Il s’agit :
Le budget est défini comme l’ensemble coordonné des prévisions d’une entreprise exprimées
en unités physiques concernant son prochain exercice. Il est donc la traduction chiffrée des
plans d’action. Il est alors comme le note H. Bouquin l’embryon de la planification et permet
la mise en place d’une gestion prévisionnelle plus complète.
En d’autres termes, le budget est la traduction comptable et financière des plans d’actions
retenus pour que les objectifs visés et les moyens disponibles sur le court terme convergent vers
la réalisation des plans opérationnels.
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2. La construction budgétaire.
L’élaboration du budget se déroule en quatre phases qui se présentent comme suit :
le plan stratégique ;
le plan opérationnel et pré- budgets;
les plans d’action;
et les budgets spécifiques par centre de responsabilité.
2.1. Le plan stratégique :
La stratégie c’est la manière dont l’entreprise investit des ressources au mieux de ses avantages
compétitifs et de la finalité qu’elle poursuit compte tenu des changements attendus dans son
environnement.
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les dirigeants d’une entreprise déterminent les objectifs globaux à atteindre pour une période
de cinq ans et plus ainsi les que stratégies qui permettent l ‘acquisition, l’utilisation et
Le plan stratégique résulte de la confrontation entre le résultat des activités et le diagnostic des
comptable ou le plus souvent par le service de planification et contrôle. C’est à l’aide du plan
L’objet de la planification est d’analyser et de prévoir l’événement pour identifier les besoins
de l’entreprise à terme et choisir la manière de les satisfaire. Autrement dit, il s’agit d’étudier
et de choisir une stratégie puis de fournir des réponses concrètes à des questions opérationnelles
suivants :
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La procédure de planification peut être donc décomposée en deux phases permettant de définir
d’une part le plan stratégique et d’autre part le plan opérationnel et plan d’action qui sont
traduits en budget.
C’est un outil qui permet d’articuler le court terme et le long terme. Le diagnostic à court terme
commercialisation ou de la logistique.
La définition des axes de travail pour résoudre ces problèmes se fait par rapport à la réflexion
stratégique et débouche sur des programmes pluriannuels d’actions qui peuvent être considérés
La sélection entre ces programmes est opérée en fonction de la stratégie pour servir de point de
départ au chiffrage des résultats prévisionnels pour les trois années considérées. Le plan
opérationnel est un outil qui articule le plan stratégique et les plans annuels (budgets). Il doit
être établi à partir des centres de responsabilité suivant une démarche analogue à celle du
budget :
commençant par les plans de vente. Ces plans d’action permettent de mettre en évidence
les objectifs à atteindre, les hypothèses d’environnement, les actions et les plans de
rechange en cas d’écarts sur les hypothèses, les moyens nécessaires, le calendrier et les
responsabilités en jeu.
la synthèse sous forme de compte prévisionnel par les services chargés du budget ou du
plan.
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la description détaillée des différents plans d’actions (plan d’action commerciale, plan de
production, plan des autres activités, plan d’investissement, plan de financement et plan
des effectifs).
planification opérationnelle. Ainsi chaque année elles déplacent l’horizon du plan antérieur en
Une fois les plans d’action déterminés, ils fixent les objectifs à atteindre pour chaque cadre ou
Le centre de responsabilité procède ensuite à la synthèse budgétaire de ses plans d’action qu’il
rapproche au pré- budget avant de transmettre les plans d’action et les propositions budgétaires
à la Direction générale par l’intermédiaire du service planification /contrôle pour étude et avis.
Les budgets jouent un rôle central dans la gestion prévisionnelle. Ils constituent la courroie de
transmission qui assure le couplage de l’activité courante avec les plans opérationnels.
Les budgets sont alors l’embryon de la planification qui permet la mise en place d’une gestion
de l’entreprise. Ainsi, les budgets suivants sont abordés successivement dans les structures :
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Etabli par Norton et Kaplan dans la première moitié des années 90, le tableau de bord
stratégique est construit en :
Résultats Financiers
Processus Internes
Apprentissage Organisationnel
les bons résultats financiers s’obtiennent par une satisfaction client accrue ;
les clients seront satisfaits si les processus de l’entreprise fonctionnent correctement
(d’où l’intérêt des normes de qualité par exemple) ;
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Les entreprises ont cherché, durant les années quatre-vingt-dix, à améliorer la mesure de leur
performance, soit en utilisant de nouveaux outils d’évaluation de la performance financière, soit
en élargissant la performance à des mesures non financières. Ceux constituent les indicateurs
financiers et non financiers.
Cette section aura pour objet de revenir sur les indicateurs attribués aux différents tableaux de
bord.
La construction d’un tableau de bord de gestion est assez aisée en pratique. En effet,
contrairement aux autres tableaux de bord qui nécessitent de définir des indicateurs particuliers
selon la nature de l’entreprise ainsi que son secteur d’activité, les indicateurs d’un tableau de
bord de gestion sont souvent les mêmes d’une entreprise à une autre.
La réussite d’un tel tableau est, non seulement, conditionnée à la définition d’indicateurs
réalistes mais également à une mise à jour régulière, quasiment en temps réel.
Un certain nombre d’indicateurs financiers sont utiles à la mise en œuvre du tableau de bord
de gestion :
La mise en œuvre du tableau d’un tableau de bord opérationnel nécessite un travail de réflexion
assez simple mais indispensable.
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Ces indicateurs sont choisis par les opérationnels en concertation et sous la supervision de leur
direction. Ceux-ci sont ensuite validés par les dirigeants insérés dans le tableau de bord.
Le tableau de bord opérationnel est alors rempli selon la périodicité choisie par le responsable
(tous les jours, toutes les semaines ou, dans le pire des cas tous les mois)
Axe financier
Axe clients
Les managers sont invités à réfléchir à la valeur apportée aux clients en termes de :
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L’entreprise a plusieurs leviers de compétitivité sur lesquels elle peut s’appuyer. Il s’agit
notamment :
Des indicateurs spécifiques vont alors correspondre à ces différents leviers de compétitivité.
Enfin, l’entreprise peut s’appuyer sur des ressources immatérielles pour soutenir durablement
sa compétitivité.
Afin d’être correctement pilotée, l’entreprise doit disposer de tableaux de bord stratégiques
réunissant des indicateurs choisis sur chacun de ces différents niveaux.
En somme, le pilotage de la performance d’une entreprise obéit à une mise en œuvre de tableaux
de bord qu’il soit de gestion, ou opérationnel ou encore stratégique.
Chaque type de tableau de bord est établit en fonction du type de gestion auquel le responsable
est chargé d’effectuer et en fonction des objectifs à atteindre.
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