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DE GESTION D’ENTREPRISE 3
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Formation comptabilité – Formations pratiques aux métiers de la Finance
Infoline : (+225) 44 13 07 98 – Email : ohada.finance@gmail.com
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CHAPITRE1 : LE CONTROLE DE GESTION
1) Qu’est ce que le contrôle de gestion ?
On peut retenir deux définitions du contrôle de gestion qui sont complémentaires
l’une de l’autre.
a) 1ère définition
On peut définir le contrôle de gestion comme « un processus qui permet aux
managers ou dirigeants de s’assurer que les ressources humaines, matérielles et
financières sont utilisées efficacement pour atteindre les objectifs à court terme de
l’entreprise dans le cadre de sa stratégie à long terme.
Le contrôleur de gestion est celui qui anime ce processus.
b) 2ème définition
Le contrôle de gestion est un processus destiné à motiver les responsables et à les
inciter à exécuter des activités contribuant à l’atteinte des objectifs de l’organisation.
c) Analyse du contenu de ces deux définitions
Ces deux définitions insistent sur trois caractéristiques ou composantes essentielles
du contrôle de gestion, en tant que maîtrise de gestion par les opérationnels :
- Toutes deux soulignent que le contrôle de gestion n’est pas une action isolée
mais qu’il s’agit d’un processus ;
- Elles rappellent le caractère finalisé de ce processus en mentionnant
explicitement la notion d’objectifs ;
- Enfin la deuxième définition met en valeur la dimension incitative du contrôle
de gestion, sa relation étroite avec la motivation des responsables, abordant
ainsi de façon implicite le thème majeur de la convergence des buts.
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c) Le contrôle opérationnel.
La mission du contrôleur de gestion
Le rôle que joue le contrôleur de gestion comme technicien a pour but de fournir aux
responsables opérationnels des outils qui les aident à maîtriser leur gestion.
Le système de contrôle de gestion est destiné à les aider à atteindre ensemble les
buts visés par l’entreprise, dans de bonnes conditions de délai et d’efficacité.
Pour ce faire, le contrôle de gestion poursuit cinq buts, qui sont naturellement liés les
uns aux autres :
- Permettre la centralisation des responsabilités ;
- Favoriser la coordination entre les responsables opérationnels ;
- Inciter les opérationnels à penser au futur de l’entreprise ;
- Les motiver à agir dans le sens des intérêts de l’entreprise ;
- Favoriser leur apprentissage pour améliorer leurs perfectionnements.
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- Les résultats obtenus ; et qui donnent naissance à trois critères d’évaluation
pour le responsable ;
- La pertinence (des moyens mis en œuvre par rapport aux objectifs) ;
- L’efficacité (la capacité à atteindre l’objectif, c'est-à-dire à atteindre un résultat
conforme à l’objectif) ;
- L’efficience (la mise en œuvre du minimum de ressources nécessaires pour le
résultat obtenu).
a) Définition d’un centre de responsabilité
Un centre de responsabilité peut être défini comme « un sous-ensemble de
l’entreprise, correspondant à la structure, au « découpage » défini pour celle-ci et :
- Possédant une délégation réelle d’autorité, assortie de moyens humains, financiers,
matériels… ;
- Pour atteindre des objectifs quantifiés et datés ;
- Dont on procède à un suivi périodique à travers un contrôle budgétaire, un reporting, des rapports
spécifiques.
Les principes fondamentaux qui gouvernent la création des centres de
responsabilité :
Principe de délégation qui octroie au subordonné latitude et pouvoir
décisionnels assortis de ressources (moyens), en contrepartie de son
engagement à atteindre des objectifs négociés avec son supérieur
hiérarchique, la délégation implique le contrôle, la responsabilité implique le
compte rendu.
Principe de contrôlabilité qui garantit au subordonné mandaté qu’il ne sera
évalué par son supérieur que sur les éléments dont il a la maîtrise.
Principe de responsabilité qui matérialise précisément l’emboîtement des
différents niveaux hiérarchiques dans la structure. Par exemple un manager
reçoit une délégation de son supérieur et délègue à son tour à ses
subordonnés mais il a des droits et devoirs qui alimentent le contrat
délégataire.
Principe d’exhaustivité : Il consiste à s’assurer que, au niveau des résultats
comptables et critères financières de performance, chaque poste du bilan et
du compte de résultat est affecté à un centre de responsabilité au minimum.
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Les centres de coûts discrétionnaires : difficulté d’établir un lien entre
ces coûts et un niveau de production. Ce sont par exemple la
comptabilité, le contrôle de gestion, l’informatique, etc, en somme les
prestataires de services.
Les centres de revenus qui, par délégation n’ont une maîtrise principale que
du chiffre d’affaires ou, des volumes de vente qu’ils génèrent.
Ce sont par exemple : la division commerciale, le directeur commercial d’une
concession automobile. Les coûts ne sont pas des coûts de fonctionnement.
Les centres de profits : Les responsables d’un centre de profit maîtrise, à la
fois les recettes et les coûts. Sa mesure de performance est donc fondée sur
le résultat. Cela suppose que le responsable contrôle :
- Le chiffre d’affaires : volume, composition des ventes, prix ;
- Les coûts de distribution ;
- Les coûts de fonctionnement. Ce sont par exemple des directions, des
divisions ou des succursales qui comportent à la fois de la fabrication et de la
commercialisation.
Les centres d’investissement : Par exemple la direction générale. Le tableau
suivant récapitule les types d’objectifs et les critères de performance
correspondant à chaque centre de responsabilité :
Centres de Objectif Critère de performance
responsabilité
Centre de coût Coût budgété pour une Coût réel entraîné par
activité donnée l’activité du centre
Centre de profit Profit budgété pour une Profit réel dégagé par
activité donnée l’activité du centre
Centre de revenu Budgété pour une activité Revenu réel dégagé par
donnée l’activité du centre
b) Le Reporting
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Le reporting s’appuie sur une vision purement comptable de l’organisation. Il s’agit
de reporter. Le reporting a une mission de compte rendu. Il peut s’agir de simples
situations intermédiaires des unités responsabilisées.
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Le Contrôle de Gestion a donc comme mission, une maîtrise de la politique de
gestion, améliorer la qualité des décisions ; il se fait en portant un regard critique sur
d’une part le système d’information et d’autre part les hommes responsables des
décisions au sein de chacune des principales fonction de l’entreprise.
Cette évaluation suppose souvent, une remise en question des habitudes, de
procédures, technique et relations personnelles. Tout s’articule autour de la notion de
système d’information dont on contrôlera tout d’abord latence, puis l’efficacité
l’aptitude à favoriser la réalisation des objectifs. Les responsables qui ont à exercer à
chaque niveau de décision se caractérisent par 8 points :
1) Le domaine de compétence
2) Le degré de complexité
3) Le degré d’incertitude
4) La nature des procédures
5) La nature des personnes concernées
6) La forme de l’activité intellectuelle
7) L’horizon
8) Les résultats attendus par l’exercice de ses responsabilités.
Une responsabilité ne peut s’exercer quelque soit son niveau sans un système
d’information efficace qui doit pour cela tout d’abord exister, ensuite répondre aux
besoins de la planification stratégique de l’entreprise, puis faire face aux besoins de
la gestion courante et enfin permettre l’appréciation de l’efficacité des principales
fonctions de l’entreprise.
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Un modèle de contrôle est généralement composé d’un ensemble de mesure ce qui
explique l’existence d’étalon, de test et de seuil de tolérance. Les variables de sortie
du système de contrôle montre si les décisions prises ou envisagées satisferont aux
objectifs et complément ainsi les informations initialement saisies.
b) Les principes du Contrôle de Gestion
Le premier principe : cherche à répondre à deux types de préoccupation :
- S’assurer de l’efficience c’est-à-dire de la productivité est fonction
spécialisée
- Réunir les conditions de l’efficacité c’est- à- dire de la pertinence de leur
gestion par rapport aux objectifs de l’entreprise.
Le deuxième principe : pour cela le Contrôle de Gestion va définir :
a) des règles, des critères de gestion, critères de mesure de
performance.
b) des outils : budget, tableau de bord…
c) des procédures de prévision, budgétisation, correction…
Le troisième principe : La qualité de l’efficience l’utilisation productive des
ressources disponibles est une condition de production nécessaire mais non
suffisante pour que l’entreprise se comporte dans le sens de la stratégie établie et
des objectifs généraux définis. Il faut en plus que l’organisation agisse conformément
à des caractéristiques permanentes de survie et de croissance. C’est le rôle du
Contrôle de Gestion que d’aboutir à la réunion de ses conditions.
Le quatrième principe condition d’efficacité de gestion.
- Le Contrôle de Gestion ne doit pas être un simple système de surveillance.
- L’articulation entre choix à CT et de décision à MT doit présider à l’élaboration
des outils, règles et procédures sinon le Contrôle de Gestion se réduit à un
système de pilotage à C T.
- Les critères de gestion et mesure de performance doivent être acceptés par
les responsables concernés.
- Il est souhaitable de pratiquer un audit périodique du système de contrôle
pour palier à l’évolution des hypothèses sur l’environnement et la remise en
caisse des systèmes d’information.
- Il faut éviter les procédures trop lourdes, concevoir un système décisionnel qui
favorise la délégation.
Pour situer le Contrôle de Gestion dans la perspective d’analyse de système, un
système se compose par définition.
Des variables en interaction :
- les ensembles d’entrée ou intrants, données extérieures au système.
- Les variables de sorties ou extrant = résultats sur l’extérieur produit par le
fonctionnement du système.
Dans les intrants, on distingue les variables d’action sur lesquelles on peut agir. Dans
les extrants, on isole les variables essentielles qui servent d’appréciation des objectifs
fixés.
* Processus de transformation
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Ce sont les règles et procédures opératoires qui à partir des intrants et en particulier
les variables d’action, génèrent des extrants dont les variables essentielles.
*Les pilotes qui fixent les objectifs c’est-à-dire déterminent l’axe des valeurs
admissibles pour les variables essentielles et précisent la trajectoire à employer pour
atteindre ces valeurs. Le pilote détermine encore les variables d’actions possibles et
contrôle enfin l’évolution du système.
* Les systèmes peuvent être placés en fonction de 4 critères :
- Le degré de complexité de variété
- Le degré d’ouverture sur l’environnement externe
- Le degré d’adaptabilité en ce qui concerne soit les modifications de
l’environnement soit les modifications de la structure interne
- Le degré de détermination c’est-à-dire, de la possibilité de repère tous les
états de toutes les variables.
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CHAPITRE 3 : PROCESSUS DE MISE EN PLACE DU SYSTEME DE
CONTROLE DE GESTION
Lorsqu’une personne est nouvellement affectée à une fonction il lui faut un certain
temps pour s’habituer à son métier, s’il n’en a pas une première expérience pour
s’habituer à ses collègues et à la structure de son entreprise.
Le nouveau contrôleur de gestion ressent ce besoin avec plus d’acuité que n’importe
qui puisse son rôle l’amène à provoquer les changements de la structure permettant
de réussir la modification des comportements des responsables de l’entreprise qui
ne manque pas souvent de lui manifester de l’hospitalité.
Le climat social ou le « moral » est alors déterminant. Il est défini par
D. LAGACHE comme connotant « la motivation et les émotions des membres d’un
groupe à l’égard du groupe lui-même, de ses buts et de ses valeurs » il évoque les
difficultés qu’il y a à travailler avec les autres et à les diriger.
Ces difficultés peuvent être telle que le désir de quitter se manifeste chez le nouveau
contrôleur de gestion ; notamment lorsqu’il se rend compte que l’implantation du
système de Contrôle de Gestion rencontre beaucoup d’obstacles au niveau de la
transformation des structures, de la disponibilité des outils, de l’attitude des cadres et
surtout du directeur général ; car il découvre alors qu’il ne pourra presque jamais
mettre en place le système dont il rêve. Il se sent sous-utilisé, et presque condamné
à le rester.
L’installation du Contrôle de Gestion dépend donc de l’attitude et du comportement
des responsables opérationnels (R.O) puisque l’une des tâches essentielles du
contrôleur de gestion est de leur apporter son assistance. La réussite de sa mission
dépend en grande partie de la qualité de ses relations avec ses collègues et en
général des communications dans l’entreprise.
D’où la nécessité d’une préparation psychologique.
La préparation psychologique est d’ailleurs nécessaire dans tous les cas de
démarrer une nouvelle fonction, mais dans celui d’installation de contrôleur de
gestion elle l’est encore plus car celui entraîne des changements profonds dans le
type de relation et les formes d’autorités qui existaient dans l’entreprise.
La préparation psychologique peut prendre plusieurs formes :
- séminaire avec les responsables opérationnels
- réunion d’information avec les cadres.
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- le Contrôleur de Gestion anime une séance de travail destinée à
informer les responsables opérationnels sur les objectifs et la démarche
du Contrôle de Gestion.
De toutes les formes de préparation psychologique énumérées ci-dessus la publicité
interne orchestrée par le Directeur Général semble être la plus efficace. La raison
principale en est qu’elle marque clairement l’implication de la Direction qui est une
condition nécessaire pour faciliter le changement de comportement des travailleurs.
A savoir :
Des directeurs compétents :
La compétence d’un directeur ne résulte pas seulement dans les aspects techniques
de la fonction qu’il rempli mais aussi dans son style de direction.
Car même avec un bon contrôleur de gestion il est difficile d’obtenir des résultats si
les directeurs ne suivent pas. Mais de bons directeurs au contraire, peuvent palier
les inconvénients d’un système de Contrôle de Gestion défectueux.
A la limite le système peut exister sans contrôleur de gestion.
Une bonne atmosphère :
Il est nécessaire que dans l’organisation règne un climat favorisant la conviction que
l’efficacité est une question à laquelle on doit apporter une attention : cette mentalité
devant être répandue dans toute l’entreprise.
C’est pourquoi une préparation du personnel à l’introduction du contrôle de gestion
est nécessaire en prenant soin d’adopter à chaque niveau de responsabilité un
langage simple et compréhensible pour l’interlocuteur.
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4- Il formule avis et recommandations sur les opérations projetées et réalisées.
Il ressort de cette définition que le contrôleur de gestion adopte la démarche idéale
préconisée en marketing.
* Il part de l’étude des besoins en contrôle de gestion de son entreprise, pour bâtir un
système de contrôle qu’il s’emploiera en permanence à adopter à ces besoins en
constance évolution.
* Ensuite, il fait la promotion de ce système auprès des responsables de l’entreprise
pour les amener à l’utiliser, les convaincre de l’intérêt qu’il présente pour leur propre
centre et pour l’entreprise entière.
3. Les centres d’investissement qui sont des centres de profit dont le chef
dispose de l’autonomie pour investir ou désinvestir sous sa propre
responsabilité, agissant ainsi, sur le montant d’actifs utilisés pour produire son
profit.
IV. LES OUTILS DU SYSTEME CONTROLE DE GESTION ET BUDGETAIRE
Ensemble des outils et procédures qui formalisent les phases du processus de
contrôle (= logistique) :
a) Techniques
b) Documents
c) Calendrier
d) Procédures
Définir notamment :
e) Les facteurs clés de performance,
f) Les indicateurs permettant leur suivi.
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(1) –J .L APDOIN & JORDAN : LE CONTROLEUR DE GESTION
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PHASE OUTILS
2) TABLEAU DE BORD
CENTRES DE CRITERE DE
OBJECTIFS
RESPONSABILITE PERFORMANCE
Coût budgété pour une Coût réel entraîné par
Centre de coût
activité donnée l’activité du centre
Profit budgété pour une Profit réel dégagé par
Centre de profit
activité donnée l’activité du centre
Profit budgété rapporté
Ratio réel profit/actif pour
Centre d’investissement au montant d’actif qu’il est
la période
prévu d’utiliser
Revenu budgété pour une Revenu réel dégagé par
Centre de revenu
activité donnée l’activité du centre
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CHAPITRE 4 : OUTILS DU CONTROLE DE GESTION : COMPTABILITE ANALYTIQUE
Ces objectifs sont principalement (la direction de l’entreprise doit s’en inspirer) :
Bien évidemment, il faut que les résultats par produit soient pertinents, c'est-à-dire
que l’on soit capable d’analyser les ventes et les charges par produit. La comptabilité
analytique devra nous permettre d’établir un tableau du type suivant :
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Dans la pratique, il peut être très difficile d’établir un tel tableau. En particulier
certaines charges peuvent être des charges de structure communes à plusieurs
activités, et peuvent avoir été réparties de façon plus ou moins arbitraire. Dans notre
exemple, est-on véritablement certain de perdre de l’argent sur le produit A ? Tout
dépend de la masse de frais de structure qu’on lui aura fait supporter !
Il importe donc que le gestionnaire connaisse parfaitement les procédures
comptables utilisées pour dégager les résultats par produit. S’il veut éviter les erreurs
d’interprétation et les mauvaises décisions.
Pour atteindre ces objectifs, il faut prendre des décisions, et veiller à ce que la mise
en œuvre de ces décisions donne les résultats escomptés, ce que nous pouvons
représenter par la séquence suivante :
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environnement, c'est-à-dire un ensemble d’autres agents socio-économiques qui eux
aussi poursuivent leurs propres objectifs. Bien évidemment, on essaie d’anticiper les
décisions de ces autres agents (les firmes concurrentes par exemple) en établissant
des prévisions qui se traduisent par des budgets. Mais il est nécessaire, si l’on veut
garder la maîtrise de la situation, de mettre en place un système de contrôle
permettant de déclencher une alerte quand des écarts importants apparaissent entre
prévisions et réalisations, afin de prendre les décisions correctives qui s’imposent
selon le schéma suivant :
PREVISIONS ENVIRONNEMENT
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Par exemple, faut-il continuer la fabrication directe d’un produit, ou bien au contraire
sous-traiter ? Faut-il acheter et entretenir les camions de livraison, ou au contraire
les louer ? Toutes ces études dites d’opportunité passent par une analyse
comparative des coûts. Dans cette optique, la comptabilité analytique doit s’organiser
pour être en mesure de fournir certains éléments chiffrés nécessaires au décideur.
A- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE.
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Dans le cadre de la détermination des coûts de revient des produits fabriqués, ces
charges sont considérées comme incorporables.
Direction Générale
Division
achats
Division Division
ventes achats
- La Division des achats est chargée des achats des trois matières premières
utilisées pour la fabrication : le bois, les tubes destinés à fabriquer les
structures des chaises, la peinture et des articles divers de quincaillerie
destinés au montage (visserie) ou à la finition (poignées, clefs et serrures).
- La Division des ventes est chargée du suivi des commandes, de l’organisation
des livraisons et de la politique des ventes (publicité, formation et suivi des
représentants).
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- Le service administratif et financier centralise les travaux de logistique
(entretien et gestion des bâtiments, gestion du personnel, tenue de la
comptabilité, gestion financière, contrôle de gestion).
Des procédures et des documents spécifiques ont été mis en place dans l’entreprise
afin de connaître périodiquement le nombre d’unités d’œuvre consommées par
chaque type de produit –chaise, bureau, armoire) en relation avec le montant
d’unités d’œuvre rattaché à chaque section :
- Un tableau de bord est associé à chacune des deux machines de l’atelier de
fabrication ; ces tableaux de bord permettent de déterminer chaque jour le
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nombre d’heures de fonctionnement de ces machines consacrées à la
fabrication d’éléments correspondant respectivement à des chaises, à des
bureaux, ou à des armoires ;
Pour le mois M, le nombre d’heures de fonctionnement des machines s’élève à
2 000, se répartissant de la façon suivante : armoires 660 heures, bureaux 540
heures, chaises 800 heures ;
- Dans l’atelier de montage et au niveau de la division entretien, des fiches de
temps sont remplies quotidiennement par chaque ouvrier ; un état récapitulatif
journalier de ces fiches de tems permet de connaître le nombre d’heures
consacrées à chaque type de produits au niveau de l’atelier montage et à
chaque atelier au niveau de la division entretien.
Pour le mois M, les temps passés imputables au montage s’élèvent à 1 600 heures
se répartissant de la façon suivante : armoires 560 heures, bureaux 320 heures,
chaises 720 heures.
Les temps imputés par les agents d’entretien pour chaque atelier sont les suivants :
atelier découpage 175 heures, atelier montage 25 heures, atelier finition 100 heures
(soit un total imputable aux ateliers de 300 heures) ;
- Les peintures et les vernis utilisés lors des travaux de finition sont différents
suivant les trois types de fabrication (chaises, bureaux ou armoires). Lors du
transfert des peintures ou des vernis du magasin à l’atelier de peinture, il es
établi des bons de sortie sur lesquels figurent la quantité sortie en
kilogrammes, ainsi que le type de peinture ; un état récapitulatif de ces bons,
effectué chaque fin de semaine, permet donc de connaître les quantités de
peinture ou de vernis utilisées pour chaque type de produits au cours d’une
période. Pour le mois M, la quantité de peintures ou de vernis sortie du
magasin s’élève à 840 kilos se répartissant de la façon suivante : armoires
320 kilos, bureaux 300 kilos, chaises 220 kilos.
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référence correspondant à un type de produits finis ; ainsi, il est possible
d’affecter directement chaque bon de sortie valorisé aux coûts d’achats d’un
type de produits.
Remarque :
Ce système d’affectation directe des charges aux produits finis concerné permet de
répondre aux besoins exprimés, mais ne va pas permettre de déterminer, par
exemple, les coûts des produits à chaque stade de la fabrication (après découpage,
après montage…).
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REPARTITION DES CHARGES INDIRECTES
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IMPUTATION DES CHARGES INDIRECTES ET AFFECTATION DES CHARGES
DIRECTES
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Détermination des résultats analytiques par catégorie de produits
Ce dernier tableau fait apparaître une perte importante au niveau des ventes de
chaises qui nécessite un examen approfondi pouvant aboutir à la décision
d’abandonner cette ligne de production, si une augmentation des prix de vente n’est
pas envisageable.
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CAS 1 : SARI Résidence Emlys-Analyse par centre d’Activité (Données exprimés
en milliers de FCFA).
La SARL Résidence Emlys exploite un hôtel restaurant comprenant un immeuble
acheté 2 400 000 F et les immobilisations suivantes :
Matériel et Mobilier : Hôtel : 625 000
Restaurant : 675 000
Bar : 200 000
Installations : Hôtel : 1 500 000
Restaurant : 400 000
Bar : 100 000
A la fin du premier exercice, le compte « Résultat » se présente comme suit :
Compte résultat
Différents services
Eléments
Hôtel Restaurant Bar
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3) Les amortissements pratiqués sont linéaires et au taux de :
- Immeubles : 3%
- Matériel : 10%
- Installations : 20%
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CHAPITRE 5 : CHARGES DE MAIN-D’ŒUVRE DANS LE CONTRÔLE DE
GESTION
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après déduction du temps non directement imputable à des activités de
production : temps de formation, temps consacré à l’administration de
l’entreprise et à la préparation des travaux (réponse à des appels d’offre,
réunions à caractère professionnel, travaux de recherche et d’amélioration
des moyens de production).
Début opération :
Fin opération :
Temps passé :
Visa atelier Visa contrôle Visa comptabilité
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Il peut exister plusieurs bons de travail pour une même commande. Chaque bon de
travail se rapporte à une commande et une seule.
Un contrôle de séquence des numéros de bon de travail permet de s’assurer
qu’aucun bon n’a été égaré.
Ces bons de travail sont valorisés au niveau du service comptable sur la base du
taux horaire attaché à la qualification ou au numéro matricule, ou éventuellement au
type d’opération effectuée.
Dans certaines entreprises importantes, un bon de travail est établi non pas au
niveau de chaque agent, mais au niveau de chaque équipe dirigée par un agent de
maîtrise.
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Coût horaire = Coût total main-d’œuvre / Nombre d’heures productives
III- APPLICATION
Une analyse des temps de travail de chacun des huit consultants portant sur 12
mois a permis d’élaborer le schéma suivant :
Le coût complet moyen de l’heure productive pour cette période peut donc
être estimé à :
187 300 FCFA
=16 080 FCFA /heure
11648 heures
Ce coût correspond à un coût de production qui peut être utilisé au niveau comptable
pour estimer la valeur des travaux en cours devant figurer à l’actif du Bilan en fin
d’exercice ; il ne tient pas compte de la marge bénéficiaire à laquelle le bureau
d’étude peut normalement prétendre.
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CHAPITRE 6 : NOUVELLES APPROCHES DE LA COMPTABILITE DE GESTION
Dans une vingtaine d’année, les mutations profondes du contexte économique ont
conduit de nombreux auteurs à dénoncer les limites des méthodes traditionnelles de
la comptabilité analytique. Ce mouvement s’est accompagné d’un certain nombre de
propositions pour une nouvelle approche de la comptabilité de gestion.
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Gestion des références, gestion des lignes de fabrication, gestion des ventes,
gestion du personnel.
CHAPITRE 7: LES COÛTS COMPLETS
La méthode des coûts complets peut laisser l’impression que toute chose (un
produit, une opération, une fonction, une commande) n’a qu’un seul coût : l’illusion
d’un coût réel et unique. Cette méthode ne fait pas références au volume de
production ou de vente, l’activité, et cette dernière caractérise l’occupation d’un
moyen, d’un potentiel : personnel machine, usine, etc.
Or la prise en considération du niveau d’activité montre que les coûts varient aussi
bien de façon globale que de façon unitaire. Bien que simplificatrice l’approche par la
variabilité des charges offre de nombreuses possibilités en matière de prévisions et
d’analyses de gestion.
Il s’agit des charges qui varient avec le volume d’activité sans qu’il y ait nécessairement une
exacte proportionnalité entre variation des charges et variation du volume des produits obtenus.
Coût variable (CV) est le coût constitué par les seules charges qui varient
avec le volume d’activité.
CA x FF FF 12 mois x SR
SR= ou SR= ; Pn=
MSCV TMSCV Chiffre d ' affaires
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12mois x 11200 000
=3 , 84 soit 3 mois+0 , 84 mois ; Soit de 30 j¿
35 000 000
Arrondi à 4mois.
Commentaire :
Plus un seuil de rentabilité est atteint tôt dans l’année civile, plus l’entreprise est à
l’abri d’un retournement de tendance qui ferait chuter ses ventes. Elle est donc plus
tôt en sécurité. La marge du point mort est donc un 1er indice de sécurité.
Elle représente le montant de CA annuel qui peut être supprimé par une conjoncture
défavorable sans entrainer de perte pour l’entreprise. Cette MS est souvent
rapportée au CA annuel ; on parle alors d’indice de sécurité (IS).
CA−SR MS 35 000 000−11200 000
IS= ou ; Ex : =0 , 68
CA CA 35 000 000
3) L’indice de prélèvement
CF 8 000 000
IP= x 100 ; Ex : x 100=22 , 86 %
CA 35 000 000
Plus la valeur de cet indice est faible plus l’entreprise peut facilement atteindre son SR.
4) Le coefficient de volatilité
Il représente aussi l’élasticité du résultat par rapport au CA d’où son nom de coefficient de
volatilité.
ΔR
SR R ΔR CA ΔR CA
Il s’écrit : = ; x = =
CA ΔCA R ΔCA ΔCA R
CA
CA 35000000
Soit = = 2,05882
R 17000000
Or on sait que : ΔCA = CA’ – CA
1
Levier opérationnel : e=
IS
MSCV 25 000 000
Soit : ΔR = R’ – CA d’où la définition : Lo= = = 1,47
R 17 000 000
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NB : Commentaire :
5- Le risque d’exploitation
a) Définition
b) Mesure
Ecart type du résultat d’exploitation et de la rentabilité économique (sachant
que le CA est une variable aléatoire).
σRE = a. σCA (où a = taux de marge sur coûts variables)
σ RE
σte =
K +D
APPLICATIONS
1) On dispose des renseignements suivants :
- CAHT = 10 000 000 (10 000 unités à 1 000 F),
- Charges variables unitaires : 300 F,
- Charges fixes : 3 500 000 F.
Calculer le seuil de rentabilité (en valeur et en quantité).
ELEMENTS E1 E2
CAHT (en milliers de F) 12 000 12 000
Charges fixes (en milliers F) 8 000 8 000
Taux de marge sur coût variable 0,7 0,8
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a) Dans l’hypothèse où le CAHT chuterait de 5%, calculer la variation du résultat
(avant impôt) qui en résulterait. En déduire l’élasticité de ce résultat par
rapport au CAHT.
b) Retrouver cette élasticité à partir du CAHT et du seuil de rentabilité.
c) Laquelle des deux entreprises présente le risque le plus élevé ?
TAF :
CAS 1
Les données relatives à l’entreprise Miniwa sont les suivantes pour l’exercice N+2 :
- Achat de marchandises : 62 500 000
- Réductions obtenues : 2 500 000
- Charges variables d’achat : 12 600 000
- Charges variables de vente : 26 000 000
- Charges de structure : 16 000 000
- Produits financiers fixes : 2 000 000
- Réductions accordées : 3 200 000
- Stock initial de marchandises : 27 000 000
- Stock final de marchandises : 23 875 000
- Vente de marchandises : 128 200 000
TAF : 1) Présenter le tableau d’exploitation différentiel
2) Déterminer le seuil de rentabilité et la date à laquelle il est atteint sachant
que les ventes sont régulières et que l’entreprise à une fermeture annuelle en
Juillet.
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CAS 2
L’entreprise Bami a enregistré les éléments suivants :
- Coût de production unitaire : 150 F dont :
Matières premières : 52 F
Frais de fabrication 7 mn à 240 F l’heure
Charges fixes 66 F
- Coût de distribution unitaire 45 F dont :
Charges fixes 25 F.
- Vente de 30 000 unités au prix unitaire de 220 F.
TAF :
1) Déterminer le seuil de rentabilité
2) Calculer le résultat de la période
3) Calculer le nombre d’unités à vendre pour atteindre le seuil de rentabilité.
CORRECTION 1
1) Tableau d’exploitation différentiel
Seuil de rentabilité
14 000 000 x 125 000 000
SR = CF x CA
M/CV 23 275 000
SR = 75 187 969,92
Le point mort (PM)
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CORRECTION 2
1) Seuil de rentabilité
Production
Matière première = 52 x 30 000 = 1 560 000
240 x 7
Frais variables = x 30 000 = 840 000
60
Charges fixes = 60 x 30 000 = 1 980 000
Distribution
Frais variables = 20 x 30 000 = 600 000
Frais fixes = 25 x 30 000 = 750 000
Total charges
Charges variables = 1 560 000 + 840 000 + 600 000 = 3 000 000
Charges fixes = 1 980 000 + 750 000 = 2 730 000
Charges totales = 5 730 000
CAS 3 ABT 53
Les informations du 2ème semestre N relatives à la société LEBSON sont les suivantes :
- Achat de marchandises : 41 250 000
- Réduction obtenue : 1 250 000
- Chiffre d’affaires : 81 000 000(pour 400 articles vendus)
- Réduction accordée : 1 000 000
- Frais de vente : 8 100 000
- Produits financiers : 100 000 (fixes)
- Coût fixe : 5 100 000
Stocks Marchandises Emballages
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Stock initial 8 000 000 1 200 000
Stock final 7 500 000 1 800 000
TAF :
1) Présenter le tableau différentiel
2) Déterminer le seuil de rentabilité en valeur en quantité et en date.
3) Représenter le seuil de rentabilité graphiquement.
4) Au prochain semestre, l’entreprise envisage augmenter son chiffre d’affaires de 40%
ce qui va entraîner une hausse des frais fixes de 20%.
Calculer le seuil de rentabilité prévisionnel.
CAS 4 ABT 60
La comptabilité des établissements LAFIA vous donne des renseignements suivants :
Achats bruts 300 000 000
Stock initial 7 500 000
Stock final 12 500 000
Ventes brutes 625 000 000
RRR obtenus 7 500 000
RRR accordés 62 500 000
Autres charges 237 500 000
TAF :
1) Présenter le tableau d’exploitation différentiel sachant que les autres charges
comprennent 75 000 000 F de charges fixes.
2) Déterminer le seuil de rentabilité.
3) Déterminer la date où il est atteint dans l’hypothèse où les ventes sont :
- Régulièrement étalées sur l’année
Tous les jours de l’année sont ouvrables
Il y a une fermeture annuelle de 45 jours à partir du 1er juillet.
- Irrégulièrement réparties dans l’année.
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6) Quel est le chiffre d’affaires que l’entreprise doit réaliser pour obtenir un
résultat de 56 250 000 ?
7) Représenter graphiquement le seuil de rentabilité.
I- INTRODUCTION
Le budget Base Zéro (BBZ) a été conçu en 1969 à USA par Peter PYHR chez
TEXAS instrument. Le BBZ ne cherche pas à se substituer au budget classique mais
vise à la compléter dans ses points faibles.
C’est un outil puissant pour la maîtrise et la réduction des frais généraux. Toute
l’organisation est analysée à partir de zéro comme si elle n’avait jamais existé ; toute
référence de dépenses passées est exclue.
Selon le Professeur DRUKER « Se débarrasser d’hier est aussi important
que de faire les plans pour demain ».
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La meilleure option celle qui, à un moment T optimise l’utilisation des ressources en
vue d’un objectif donné.
La BBZ ne s’applique pas aux coûts directs de production qui disposent d’autres
méthodes performantes (Méthodes standards, analyse de la valeur, cercle de qualité).
Son domaine d’intervention concerne les coûts indirects, en particulier les frais fixes
d’administration et de direction.
VI- CONCLUSION
En bref, malgré ses limitations l’apport de la méthode est intéressant surtout pour les
entreprises qui ont conservé des méthodes archaïques malgré les sévères
avertissements que peut leur apporter la société moderne. Cette méthode peut aider les
entreprises, d’une façon générale à prendre une plus nette conscience de la nécessité.
- D’orienter rationnellement l’emploi de ressources coûteuses et rares vers des
objectifs prioritaires.
- D’introduire dans le processus budgétaire décentralisé des possibilités de
concertation qui accroissent l’intérêt pris par le personnel, et surtout par les
cadres au bon fonctionnement de l’entreprise.
I- DIRECT-COSTING SIMPLE
La méthode du direct-costing simple retient le fait que le coût est formé des seules
charges qui varient avec les quantités produites. La marge sur coût variable ou
marge brute se détermine par produit.
Libellé Total Produit A Produit B Produit C Produit D
Chiffre d’affaires
-Charges variables
Marges/Coût variable
-Charges fixes communes
Résultat
II- DIRECT-CONSTING EVOLUE
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Cette méthode conduit au calcul de deux types de marges :
- Une marge sur coût variable ou marge brut qui exprime la rentabilité réelle de
la vente du produit.
- Une marge semi brute ou marge de contribution ou marge sur coûts
spécifiques qui est l’apport de chaque produit ou de chaque type d’activité à la
couverture des charges de structure commune.
En direct-costing, le stock final ne comprend que les coûts variables. Les charges
fixes ne sont imputées qu’au compte de résultat et non à ceux des coûts.
En coût complet le stock final comprend les charges variables et les charges de structures. Lorsque
la production est supérieure aux ventes Surévaluation du stock final. Cela entraîne une
majoration du résultat.
Exemple :
Production de la période : 120 unités dont 60 stockées
Chiffre d’affaires : 90 000
Charges variables de distribution : 10 000
Charges variables de production : 36 000
Charges de structure de production : 15 000
Charges de structure de distribution et d’administration : 13 000.
TAF :
1) Evaluer le stock final en coût complet et en direct-costing.
2) Calculer le résultat en coût complet et en direct-costing.
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2) Différents formules du coefficient de rotation (CR)
a) Stock moyen
Stock initial+ Stock final
Stock moyen=
2
b) Coefficient de rotation des stocks (CR)
A partir du coût d’achat, des marchandises vendues
'
Coût d achat variable des marchandises vendues
CR 1=
Stock moyen
A B C D
Charges variables unitaires 100 95 150 210
Les charges fixes s’élèvent à 1 050 000 dont 300 000 de charges communes aux 4
produits et 750 000 relatives aux loyers des ateliers dans lesquels les produits sont
fabriqués.
Il est estimé que les loyers total est imputable sur chacun des produits au prorata du
chiffre d’affaires dégagé par chacun d’eux. Il est également estimé que toutes les
charges variables peuvent être considérées comme des charges directes.
TAF :
1) Calculer les marges sur coût variable également appelé direct-costing
simple.
2) Calculer les marges dans le cas du direct-costing évolué.
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CHAPITRE 1 : PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE LA METHODE DES
COÛTS PREETABLIS
Les autres coûts préétablis, auxquels il peut quelquefois être fait référence, ne
présentent pas le même caractère normatif que les coûts standards, il s’agit, par
exemple :
B. Des coûts établis par référence au passé (coûts constatés de la période
comptable précédente, moyenne des coûts constatés, coûts passés
actualisés…) ;
C. Des coûts établis à partir d’informations externes (normes professionnelles,
tarif des concurrents…) ;
D. Des coûts prévisionnels calculés sur la base d’un budget d’exploitation
prévisionnel (coûts budgétisés).
Cependant, sur le plan pratique, les coûts désignés sous le vocable « coûts
standards » constituent le plus souvent un compromis entre coûts standards
normatifs, coûts standards historiques, coûts standards analogiques et coûts
standards prévisionnels.
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De même, la notion de coût standard peut s’appliquer à toutes les méthodes de
coûts partiels ou de coûts complets.
Ainsi, le coût standard variable d’un produit est élaboré selon la méthode décrite
précédemment du coût variable, ou « direct costing », en prenant en compte :
I. Un coût standard des matières consommées ;
J. Un coût standard des autres charges variables directes ;
K. Un coût standard des charges variables indirectes. Ces charges variables
indirectes sont déterminées sur la base de données technique et économique
d’exploitation et sont réparties sur les produits par le biais d’unités d’œuvre.
Ces charges variables directes sont uniquement constituées des coûts des matières
premières. Les consommations d’acier par unité sont déterminées pour chaque
modèle en tenant compte d’un de déchet et d’un taux de rebut.
Le coût unitaire standard de cette matière première est déterminé sur la base des
tarifs fournisseurs, des frais d’approche et des frais de transport. Il est tenu compte
d’un taux de remise calculé sur la base d’un volume d’achat correspondant à une
activité considérée comme optimale compte tenu des conditions techniques et
économiques d’exploitation.
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et leur imputation par unité produite est basée sur une hypothèse de production
annuelle.
Ainsi la fiche de coût standard d’un des modèles fabriqués se présente de la façon
suivante :
Charges indirectes
Frais administratifs Nbre pièces 1,0 4 000 4 000
Sciage Heures 0,1 15 000 1 500
Tournage Heures 0,4 25 000 10 000
Fraisage Heures 0,3 45 000 13 500
Rectification Nbre pièce 1,0 3 000 3 000
Les standards techniques qui permettent d’établir par produit ces fiches de coût
standard de production doivent être régulièrement revus afin de tenir compte
d’éventuels gains de productivité ou de modifications de structure.
Remarque : Les coûts standards sont élaborés à partir d’un volume d’activité
préalablement défini, et considéré comme normal. Ainsi, le coût horaire de l’atelier a
été déterminé sur la base d’un budget des frais indirects d’atelier correspondant à ce
niveau normal d’activité.
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l’incidence éventuelle d’une sous-activité ou d’une suractivité par rapport à l’activité
normale.
Les coûts standards ont également un rôle essentiel dans le domaine de l’aide
à la décision dans la mesure où les écarts standards/réalisations constatés a
posteriori peuvent être associés a une fonction précise de l’entreprise et donc
à un responsable.
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Désignation Quantité Quantité Coût unitaire Coût total
utilisée standard standard
Matières premières Kg 2,0 2 000 4 000
Main-d’œuvre Heure 1,5 15 000 22 500
Frais d’atelier Heure mach. 0,4 20 000 8 000
Au cours du mois M :
T. L’entreprise a fabriqué 250 articles, le coût réel de production de ces articles
s’élevant globalement à 8 627 000 FCFA ;
U. Les sorties de stock de matières premières se sont élevées à 530 kg, au prix
de 1 900 FCFA le kg ;
V. Le nombre d’heures de main-d’œuvre consacré à cette production se monte à
400, au coût de 15 000 FCFA l’heure ;
W. L’atelier a travaillé pour cette production durant 90 heures, revenant à 18 000
FCFA l’heure.
L’écart global sur coûts de production pour cette période est donc :
8 627 000 – (250 x 34 500) = +2 000 FCFA ; Soit 0,02%
Les coûts de production sont donc supérieurs de 0,02% aux coûts standards. Il serait
erroné de conclure que cet écart global d’un montant négligeable ne nécessite
aucune analyse ; en effet, la seule connaissance d’un écart global ne permet pas de
renseigner les responsables sur les performances d’exploitation dela période, ni
même de savoir si cet écart doit être considéré comme significatif au niveau du
contrôle de gestion. Il est donc nécessaire d’analyser cet écart global en déterminant
l’incidence de chaque élément pris en compte dans le coût de production.
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Standard 375 15 000 5 625 000
Ecarts 25 0 375 000
Ecarts en % 6,5% 0,0% 6,7%
Ecarts sur atelier
Réel 90 18 000 1 620 000
Standard 100 20 000 2 000 000
Ecarts -10 -2 000 -380 000
Ecarts en % -10,0% -10,0% -19,0%
Ecarts globaux 2 000
Au niveau contrôle de gestion, chacun de ces écarts est significatif, et devra donc
faire l’objet d’une analyse plus approfondie, afin que les responsables puissent
éventuellement prendre les mesures correctives qui s’imposent.
Cette méthode simple et facile à mettre en œuvre est celle qui est le plus souvent
rencontrée dans les entreprises. Elle nécessite cependant une grande rigueur. Des
recoupements globaux entre la comptabilité, les coûts standards et les différents
écarts constatés sont indispensables afin de contrôler à la fois l’exhaustivité et
l’exactitude des écarts analysés. Le recours à un logiciel de gestion couvrant à la fois
la comptabilité générale, la comptabilité analytique et le suivi budgétaire permet
d’assurer ces recoupements.
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Ces comptes doivent être utilisés par les entreprises qui comptabilisent en
comptabilité analytique certaines opérations à partir de coûts préétablis et qui,
conformément aux règles comptables, doivent alors enregistrer également les écarts
résultant de la différence entre les valeurs réelles, constatées a posteriori, et les
valeurs préétablies comptabilisées initialement.
L’enregistrement de ces écarts permet d’assurer la concordance entre la comptabilité
analytique et la comptabilité générale.
Dans les deux cas le solde du compte 96 met en évidence le montant des écarts.
Ces comptes d’écart sont soldés en fin de période par virement dans un compte 98
de résultat analytique ; cette opération permet de maintenir la concordance entre le
résultat dégagé par la comptabilité générale et celui dégagé par la comptabilité
analytique.
Il est également possible d’imputer chacun des écarts enregistrés en compte 96 sur
des comptes 94, utilisés en comptabilité analytique pour déterminer les coûts des
produits ou activités. Ainsi, les coûts des produits qui figuraient en comptabilité
analytique aux comptes 94 à un coût standard se trouvent corrigés en fin de période
du montant des écarts pour obtenir des coûts réels. Cette solution est généralement
complexe à mettre en œuvre et, de plus, présente le plus souvent peu d’intérêt. En
effet, le contrôle de gestion se base sur une analyse d’écarts qui ne nécessite pas un
rapprochement a posteriori des coûts réels et des coûts standards des produits.
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Désignations Montants Montants Ecarts
préétablis réels
1 PRIX DE VENTE des produits vendus
pendant la période ……………………………….
ELEMENTS DU COÛT DE REVIENT
2 COÛT GLOBAB PREETABLI DE PRODUCTION
des produits vendus pendant la période …………
ECARTS :
Ecart sur matière directe
3 DD. Sur coût
…………………………………
4 EE.Sur quantité ……………………………..
Ecart sur main-d’œuvre directe
5 FF. Sur coût ………………………………….
6 GG. Sur quantité (temps)
……………………
Ecart sur coût de centre d’analyse :
7 HH. Sur coût (budget)
……………………….
8 II. Sur activité ………………………………
9 JJ. Sur rendement ………………………….
10 COÛT GLOBAL DE PRODUCTION
des produits vendus ………………………………...
11 COÛT GLOBAL HORS PRODUCTION
Relatif aux produits vendus ………………………...
12 COÛT DE REVIENT TOTAL ………………………
13 RESULTAT D’EXPLOITATION
Bénéfice (1 – 12)
Perte (12 – 1)
Le même compte d’exploitation peut être établi au titre d’une période pour une
entreprise, une famille de produits, ou un produit déterminé.
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Il est également possible de concevoir, selon les mêmes principes, un compte
d’exploitation analytique en coûts préétablis variables ; ce compte d’exploitation fait
apparaitre en valeurs préétablies, en valeurs réelles en écarts la marge globale sur
coûts variables de production et les frais fixes.
Exemple
Supposons que l’on ait prévu de fabriquer 10 000 articles A et que chacun nécessite
en principe 3 kg de matière première X à 100 F le kg. Le coût standard unitaire est
de 300 F à ce niveau et le coût global prévisionnel de 30 000 kg à 100 F soit
3 000 000 F.
Si on a réellement fait 9 000 articles A et qu’on a utilisé 28 000 kg de matière X à
105F, soit 2 940 000 F, il ne faudrait pas en conclure qu’on a gagné 60 000 F par
rapport aux prévisions et que c’est bien. A la limite, si on n’avait fait aucun article A,
cela n’aurait rien coûté !
1) Exemple simplifié 1
a) Enoncé
Une entreprise fabrique plusieurs produits. La fiche de coût standard de production de
A, calculée sur la base de 10 000 produits, s’établit ainsi. Notez dès à présent que le
centre Atelier regroupe des charges indirectes concernant également d’autres articles.
Eléments Coût de production d’un Montants
article A
Matière première X 3 kg à 100 F 300
Main-d’œuvre directe 2,5 H à 200 F 500
Centre Atelier 2,5H unités d’œuvre à 180 F 450
Coût standard 1 250
L’unité d’œuvre retenue est l’heure de main-d’œuvre directe
La production réelle s’élève à 9 000 unités et a entraîné les charges suivantes :
Matière première X : 28 000 kg à 105 F = 2 940 000 F
Main-d’œuvre directe : 22 000 H à 196 F = 4 312 000 F
Centre Atelier : on a travaillé 50 000 H au total (on n’y fabrique que l’article A) et le
coût global a été de 9 200 000 F.
c) Commentaires
Les quantités standards ont été obtenues en multipliant les quantités unitaires
figurant sur la fiche par 9 000.
Pour les charges réelles indirectes, on a d’abord calculé le coût de l’unité d’œuvre
qui est de 184 F (9 200 000/50 000) et on a tenu compte du nombre d’unités d’œuvre
consommées par le produit A. On remarquera immédiatement que si le nombre
d’unités d’œuvre pris en compte est caractéristique du rendement pour le nombre
d’unités d’œuvre dépend du fonctionnement d’ensemble de l’atelier. Nous verrons
donc que l’analyse des écarts sur charges directes se fait par produit, mais que
l’analyse des écarts sur charges indirectes doit se faire au niveau du centre
d’analyse (tous produits confondus).
Nous avons choisi de calculer l’écart global en faisant la différence :
coût standard-coût réel. Dans ces conditions, un écart positif est favorable. Il est
nécessaire de préciser l’interprétation du signe de l’écart car la convention inverse
est également possible et, si on fait la soustraction dans le sens : coût réel-coût
standard, c’est un écart négatif qui est favorable.
Il est indispensable de préciser la quantité et le prix unitaire de chaque élément de
coût pour préparer les analyses qui seront exposées dans le prochain chapitre.
L’essentiel
L’élaboration de coûts standards nécessite :
- Une prévision de l’activité puisque les charges variables globales et les
charges fixes unitaires en dépendent ;
- Une estimation des dérives de prix.
La comparaison avec les coûts réels n’a d’intérêt pour la gestion que si elle se fait
sur le même nombre de produits. Le coût réel global est donc comparé au coût
standard de la production réelle (obtenu en multipliant le coût standard unitaire par le
nombre de produits réalisés). La différence entre les deux, qui peut être calculée
pour chaque élément de coût est l’écart sur la production constatée que nous
appellerons écart global.
Les coûts standards étant établis, la comparaison de ces standards avec les coûts
réels de la période va faire apparaître des écarts. L’écart global fourni par différence
entre un « standard » et un réel » (Ecart global = coût réel – coût standard ou coût
préétabli) devra d’abord être analysé en :
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- Ecart de rendement (ou de quantité) qui révèle les différences entre
consommations rationnelles et consommations réelles ;
- Ecart de valeur qui ressorti à la variable prix (matières) ou tarif ;
- Ecart sur degré d’activité qui intéresse principalement les charges fixes, mais
peut aussi résulter de la non-proportionnalité des charges variables.
Ces analyses étant faites, il est possible d’expliquer les causes des différences
constatées entre coûts standards et coûts réels. Les écarts seront présentés et
commentés aux différents niveaux hiérarchiques en tenant compte des
responsabilités de chaque gestionnaire. Au niveau de la direction générale, il ne sera
fait état que des écarts d’une certaine importance appelant une intervention de l’état-
major. Les dirigeants n’auront ainsi qu’à connaître que des faits exceptionnels
révélés par des écarts exceptionnels. C’est pourquoi la méthode dont il s’agit, a été
dénommée méthode d’exception.
L’analyse des écarts est une opération fondamentale pour orienter et contrôler
la gestion. Elle peut être aussi importante que la connaissance des coûts réels.
Celle-ci peut s’appliquer à chacun des postes, chacune des composantes du compte
de résultat (du chiffre d’affaires par produit aux coûts indirects variables ou fixes) et
permet ainsi de reconstituer pour chaque élément (du chiffre d’affaires ou coût) du
compte de résultat, la nature et le montant de la « déviation » par rapport au budget.
Nous traiterons ainsi la première et la troisième méthode.
- Ecarts sur autres charges par Ecart sur quantités des façons extérieures,
nature, par exemple Ecart sur prix de façons extérieures
E/Q = Qp x Cp – Qr x Cp ; E/P = Qr x Cp – Qr x Cr
E/Q = (Qp – Qr) x Cp ; E/P = (Cp – Cr) Qr
E/Q = ΔQ x Cp
E/P = ΔC x Qr
Réel = r Budget = b
Q = Quantité de matière 50 40
Coût total 400 000 268 000
Solution
Convention de signe : E = Coût réel - Coût prévu
Ecart total = Coût réel – Coût prévu
E/G = Pr x Qr Pb x Qb
Produits
L’écart total de 132 000 semble défavorable puisque le coût réel des matières
consommées est supérieur au coût prévu. Cependant, faute de connaître les
quantités de produit obtenues grâce à la mise en œuvre des matières, une
qualification définitive de l’écart est impossible.
L’objectif du calcul des écarts est de parvenir à en identifier l’origine et à attribuer les
responsabilités.
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E/P = (8 000 – 6 700) x 50 E/P = 65 000 (Défavorable)
E/G = E/P + E/Q soit : 65 000 + 67 000 = 132 000 E/G = 132 000
Dans un atelier A, on avait prévu pour la période de Mai de fabriquer 1 000 produits
P, en consommant 100 kilos de matière première M, que l’on pensait acheter à 6 700
FCFA. Or, à la fin du mois, on constate les réalisations suivantes : on a fabriqué
1 200 produits, en utilisant 130 kilos à 8 000 F CFA.
Solution
Nous savons :
- Quantité de matière M prévue = Qp = 100
- Prix prévu = Pp = 6 700
- Production prévue = Np = 1 000
- Quantité réelle de matière M = Qr = 130
- Prix réel = Pr = 8 000
- Production réelle = Nr = 1 200
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Ici, numériquement nous avons :
D’où :
Ecart total
Il faut tout d’abord isoler au sein de l’écart total un écart sur volume d’activité, en
partant de l’idée qu’on ne peut comparer que ce qui est comparable. Or on avait
prévu de consommer 100 kilos pour fabriquer 1 000 produits. A partir du moment où
la production est de 1 200 produits au lieu de 1 000, il est tout à fait normal de
consommer plus de matières.
' Nr 1 200
Q p=Qp x 100 x =120 kilos
Np 1 000
Nous avons là une application de la notion de « budget flexible ».
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Cet écart n’est ni favorable, ni défavorable, il ne fait que refléter l’effet mécanique de
la variation du niveau de production sur la consommation.
Les écarts véritables significatifs doivent donc maintenant être calculés par référence
à la consommation ajustée Q’p. Il s’agit d’un écart sur prix et d’un écart sur quantité
dont la somme algébrique représente l’écart relatif à la matière consommée, qui vaut
1 040 000 – 804 000 = 236 000
C'est-à-dire : Coût constaté – coût prévu ajusté à la consommation réelle
Soit : Qr x Pr – Q’p x Pp = 130 x 8 000 – 120 x 6 700 = 1 040 000 – 804 000
E/Matière = 236 000
Il faut maintenant analyser cet écart en écart sur quantité et écart sur prix.
Calcul de l’écart sur quantité E/Q
Il peut être défini ainsi :
E/Q = Qr x Pp – Q’p x Pp = (130 x 6 700) – (120 x 6 700) = 871 000 – 804 000
E/Q = +67 000
E/Q = (Qr – Q’r) x Pp = (130 – 120) x 6 700
E/Q = +67 000
C’est ici un écart défavorable qui mesure l’impact du non respect du standard
technique de 0,1 kilo de matière prévue par produit. Pour une production de 1 200
produits, on aurait dû consommer 120 kilos et ne dépenser que 804 000. Or on a
consommé 130 kg. D’où un « dérapage » de 10 kilos qui représente un dépassement
de 67 000 F CFA par rapport au budget, et qui mesure le gaspillage de matière
dans l’atelier.
Calcul de l’écart sur prix E/P
Il peut être défini ainsi : E/P = Coût constaté – Coût préétabli de la consommation constatées
= Qr x Pr – Qr x Pp = (130 x 8 000) – (130 x 6 700) = (8 000 – 6 700) x 130
E/P = 169 000
Cet écart est défavorable et mesure l’impact de la hausse du prix de la matière par
rapport à ce qui était prévu dans le budget.
Récapitulation
On vérifie que :
Ecart total=E /VA+ E /Q+ E /P=¿67 000 + 169 000 + 134 000 = 370 000
Représentation graphique de l’analyse de l’écart total
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Δ = 20 (3)
Après application des formules qui précèdent aux différentes catégories de charges
ou de frais, il s’agit de connaître les causes des divers écarts détectés pour faire
apparaître la responsabilité des gestionnaires et appliquer des mesures correctives
si elles sont nécessaires.
Les causes sont soit d’ordre technique (variations dans les prix ou tarifs) ; elles peuvent
intéresser une seule unité de gestion ou plusieurs solidairement, ou les relations de
l’entreprise avec l’environnement. L’analyse et l’interprétation des écarts est donc une
tâche complexe, mais elle est fondamentale du point de vue du contrôle de gestion.
b) Ecart de valeur
La cause la plus importante des variations de valeur est généralement la variation
des prix unitaires qui reflètent la conjoncture externe. Mais d’autres éléments
peuvent jouer qui ont des causes internes relevant de plusieurs responsabilités.
Par exemple :
- Le fait que la politique d’approvisionnement n’ait pas été bien définie sur la
base d’un optimum quantité fraîche (notion de série économique) ;
- Le fait que les coûts d’achats des matières aient été grevés de frais de service
d’approvisionnement excessifs ;
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- Le fait que des variations importantes dans le volume des ventes aient
entraîné des perturbations dans le rythme des approvisionnements et des
fabrications.
B- METHODE DU CONTROLE BUDGETAIRE
Parfois appelé aussi écart de quantité (ΔQ), il s’agit d’un écart sur les quantités de
ressources consommées par les divers départements « producteurs ». La question
est de savoir si les ressources ont été utilisées avec la productivité prévue au
budget : a-t-on consommé la quantité standard de matières premières, de main-
d’œuvre, etc, prévue pour un niveau d’activité donné ? La consommation de
ressources pour produire une unité a-t-elle augmenté ou diminué ? On mesure entre
autres ici le respect ou non de la gamme ou de la nomenclature
Il existe parfois un quatrième type d’écart, qui apparaît en général dans les entreprises
en multiproduction, vendant à des tarifs différents, des produits différents : il s’agit de
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l’écart sur mix (ΔM). Celle-ci transforme la méthode VRP en VMRP : l’écart sur mix est
en effet une décomposition de l’écart sur volume par type de produit.
Réalisations :
A : 2 000 + 30% pour A 2 600
B : 3 000 – 20% pour B 2 400
C : 5 000 – 10% pour C 4 500
9 500
L’augmentation de A et la diminution de B se neutralisent
La diminution globale vient donc de C.
C- AUTRES ECARTS
1) Ecarts de composition sur ventes
Lorsque les ventes sont composées de plusieurs produits différents, la modification
de la composition des ventes induit une modification du prix moyen, même en
absence de variation des prix. Par exemple, on avait prévu de rendre 50 produits A à
6 500 et 50 produits B à 9 800, alors qu’en réalité on a vendu 54 produits A à 7 200
et 66 produits B à 11 800.
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L’écart total sur le chiffre d’affaires de 352 600 (7 200 x 54 + 11 800 x 66 – 6 500 x
50 – 9 800 x 50) peut s’analyser en trois sous-écarts, en tenant compte du prix
moyen prévu.
(6 500 x 120
54
)+(9 800 x 120
66
)= 6 500 x 54+1209800 x 66 =8 315
Nous avons :
- Ecart sur volume global : (120 – 100) x 8 150 = + 163 000
- Ecart sur prix : (9 730 – 8 315) x 120 = + 169 800
- Ecart de décomposition : (8 315 – 8 150) x 120 = + 19 800
Ecart total 352 600
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Les services techniques ne sont responsables que de ces écarts défavorables de
120 000. Par contre, la performance des services commerciaux peut être appréciée
par un écart sur volume de marge obtenu en retranchant l’écart de volume de l’écart
de quantité du CA (Chiffre d’affaires) :
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2) L’organisation générale du système de contrôle
Le principe du contrôle par exception, induisant une action correctrice si besoin est
peut être appliqué aux différents niveaux de responsabilité de l’entreprise.
CAS PRATIQUE
Les services de comptabilité analytique de l’Entreprise DAFANI utilisent des
données prévisionnelles. Dans l’Atelier B, où l’on fabrique la pièce B, les prévisions
pour le mois de juillet étaient les suivantes :
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- Production prévue : 10 000 pièces
- Cadence prévue : 2 pièces à l’heure.
Ce qui nécessite :
- Matière première : 10 000 kg à 200 F le kg
- Main-d’œuvre directe : 20 000 000 F
- Charge d’atelier : 2 500 000 F (dont 1 000 000 F fixes), l’heure de main-
d’œuvre mesure l’activité de l’atelier A.
En réalité l’atelier a produit en juillet 9 800 pièces terminées et 200 pièces en cours
ayant nécessité :
Matière première :
10 000
RS= =1 ; RS=1
10 000
MOD
2 Pièces è 1 H
10 000 Pièces è X
10 000
X= =5000 ; An=5 000 H
2
5 000
RS= =0 ,5 ; RS=0 ,5
10 000
Charges indirectes :
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5 000 H è 20 000 000 ; 1 Hè X
20 000 000
X =th= =4 000 ; th=4 000
5 000
Charges indirectes
CFS 1000 000
CF US= = =200
An 5 000
CVS = 2 500 000 – 1 000 000 = 1 500 000 ; CVS = 1 500 000
2) Tableau de comparaison
a) Tableau d’équivalence :
Eléments PT ΣF Production réelle
Calcul + équivalente
Matières premières 9 800 200 x 100% 200 10 000
MOD 9 800 200 x 60% 120 9 920
Charges indirectes 9 800 200 x 60% 120 9 920
b) Présentation du tableau
Eléments Coût réel Coût préétabli Ecart
Q P.U Mt Q P.U Mt Fav. Défav.
ère
Mat 1 9 900 210 2 079 000 10 000 200 2 000 000 79 000
MOD 4 640 4 000 18 560 000 4 960 4 000 19 840 000 1 280 000
Charg. Ind. - - 2 800 000 4 960 500 2 480 000 320 000
Coût total 23 439 000 24 320 000 1 280 000 399 000
881 000 (Fav.)
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3) Analyse des écarts
Sur charges directes : Ecart sur matières premières
E E E
EG= + ; =( Q R−Q P ) x PUV =( 9 900−10 000 ) X 200=−20 000 (Fav .)
Q P Q
E
=( PU R −PU P ) x QR =( 210−200 ) x 9 900=99 000( Défav .)
P
Vérification EG/Mat.
E E E E EG
+ =99000−20 000=79000 ( Défav . ) ; + =
Q P Q P Mat
Ecart sur MOD :
E E E E
EG= + ; =( Th R−Th P ) x T R =( 4 000−4 000 ) x 4 640=0 ; =0
T Th Th Th
E E
=( T R −T P ) x Th P=( 4 640−4 960 ) x 4 000 ; =1 280 000 ( Fav . )
T T
Vérification :
EG E E E E EG
; + =0−1280 000=−1 280 000; + =
MOD Th T Th T MOD
BF(AR) = CVUS x AR + CFS ; BF(AR) = 300 x 4 640 + 1 000 000 = 2 392 000
BF(AR) = 2 392 000
E E
=2 800 000−2 392 000=408 000 ; =408 000 ( Défav . )
B B
E CP
=BF ( A R )−CP ( A R ) ou BF ( A R )−BS ( A R ) ; CP ( A R ) = x AR
A U
E CP
=CP ( A R )−CP ( A P ) ou BS ( A R ) −BS ( A P ) avec CP ( A P )= x AP
R U
E E
=2 320 000−2 480 000=−160 000 ( Fav . ) ; =−160 000(Fav .)
R R
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E E E E
+ + =
B A R Charges indirectes
La connaissance des écarts globaux est, certes, intéressante : mais elle est
insuffisante pour apprécier la performance de l’entreprise. On va donc les analyser
en différenciant en fonction des deux composantes du coût : le « prix » unitaire et la
quantité. Cependant, pour que l’analyse soit pertinente, il faut tenir compte de la
nature des charges.
Les écarts sur charges directes doivent être analysés au niveau de chacun des
produits ; ceux qui concernent les charges indirectes doivent l’être au niveau de
chaque centre d’analyse, ce qui suppose un regroupement préalable des écarts
globaux concernant chaque produit utilisant les services de ce centre.
On ne peut pas analyser les écarts sur charges variables et sur charges fixes de la
même façon. En effet, le « prix » unitaire standard que l’on a choisi pour les charges
variables n’a pas à être remis en cause puisqu’il est censé être indépendant de
l’activité. Pour les charges fixes par contre, le prix unitaire n’a pu être établi qu’en
fixant une activité prévisionnelle ; si l’activité réelle est différente, il serait logique de
considérer qu’on a commis une erreur dans le choix du prix unitaire standard.
Comme cela n’aurait aucun sens de recalculer un prix standard a postériori, on
tiendra compte dans l’analyse de cette particularité en isolant l’incidence de cette
différence d’activité.
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En voici l’interprétation graphique
Charges prévisibles
Coût standard retenu
Coût prévisible
Activité Activité Activité Activité
Prévue prévue
Charges variables Charges fixes
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Malheureusement, la somme de ces deux écarts partiels ne redonnerait pas l’écart
global ; en effet :
E = PsQs – PrQr = (Pr + ΔP) (Qr + ΔQ) – PrQr
E = PrQr + PrΔA + ΔP ΔQ - PrQr
E = Pr ΔQ + ΔPQr + ΔP ΔQ
Il resterait donc une partie de l’écart global, égale à P Q, qui resterait inexpliquée et
c’est gênant. En outre, on ne pourrait pas contrôler l’exactitude des calculs puisque
la somme des deux écarts partiels ne donnerait pas l’écart global. Pour éviter ces
deux inconvénients et compte tenu du fait que P Q est faible par rapport aux deux
autres composantes de l’écart global, on le regroupe avec l’une d’entre elles. Cette
façon de procéder ne change pas l’ordre de grandeur des écarts partiels et donc leur
interprétation.
Pr Ps
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Qr Qs Qr Qs
Pr Ps
Qr Qs Qr Qs
c) Application
- Exemple classique
Il arrive que, pour une période donnée, on ait recours à des heures supplémentaires.
L’analyse de l’écart sur taux peut alors se faire de façon plus détaillée.
Exemple :
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Soit 3 000 heures pour 58 800 000 F
Analyse classique
On pourrait calculer le taux moyen de l’heure (1 960 F) pour présenter le tableau de
comparaison et analyser l’écart. Cela donnerait :
Analyse proposée
Il serait préférable d’isoler l’incidence des heures supplémentaires pour l’écart sur
taux en procédant ainsi :
d) Interprétation
L’intérêt sera surtout d’étudier les écarts défavorables qui traduisent une réalisation
moins bonne que celle qui état prévue. On pourra même se limiter aux écarts
importants en valeur absolue ou en valeur relative. C’est pourquoi on parle parfois de
gestion par exception.
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Ecarts sur prix
Ils sont dus en général à la conjoncture externe, c'est-à-dire un changement dans les
tarifs ou les charges d’approvisionnement. Il faut alors vérifier que le rapport qualité-
prix reste bien le meilleur avec les fournisseurs habituels. Il arrive cependant que
cela soit dû à des petites commandes exceptionnelles nécessitées par un retard de
livraison ou par des commandes trop tardives auprès des fournisseurs habituels ; ce
qui peut traduire une mauvaise gestion des stocks.
Ecarts sur quantité
La surconsommation peut provenir d’une trop grande importance des déchets ou des
rebuts, d’un manque de surveillance entrainant le gaspillage, d’une formation
insuffisante du personnel, d’un entretien insuffisant des machines ou de réglages
défectueux, voire de la mauvaise qualité des matières premières achetées par le
service Approvisionnement par rapport aux normes techniques.
- Prévisions
Dans un centre Usinage où l’unité d’œuvre retenue est l’heure de main-d’œuvre
directe, on a déterminé les charges prévisionnelles indirectes sur la base d’une
activité de 5 000 heures et d’une production de 25 000 pièces. Le montant global est
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de 10 000 000 F pour les charges fixes et 30 000 000 F pour les charges variables,
soit 40 000 000 F au total.
Ces renseignements permettent de déterminer le coût prévisionnel de l’heure
d’usinage (40 000 000/5 000 = 8 000) et surtout le coût standard d’une pièce au
niveau de l’usinage (40 000 000/25 000 = 1 600 F). En fait, puisqu’il faut 0,2 H pour
faire une pièce, la fiche de coût standard unitaire fera apparaître :
La démarche est donc, jusqu’ici, tout à fait comparable à celle suivie pour l’étude des
charges variables directes. Cependant la distinction entre charges fixes et charges
variables nous oblige à introduire une nouvelle notion, celle de budget flexible ; il
s’agit de rectifier la prévision des charges en fonction de l’activité réelle de l’atelier.
Autrement dit, on peut se poser à posteriori la question de savoir quel aurait dû être,
sur la base des prévisions initiales le niveau normal des charges compte tenu de
l’activité observée.
B = 60X’ + 100 000
Retenez donc bien que le coût standard est fonction de la production réelle alors que
le budget flexible dépend de l’activité réelle, mesurée en nombre d’unités d’œuvre.
Pour traduire cela sur un graphique, il faut représenter en abscisses à la fois la
production et l’activité. Nous présentons ici un graphique complet mais la partie utile
se situe dans une zone proche de la prévision initiale.
40 000 000
10 000 000
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Pour interpréter l’écart global, il faudra tenir compte du fait que, contrairement à ce
qui se passe pour les charges variables directes, le coût standard de la production
réelle n’est égal au budget flexible correspondant à l’activité réelle que si on a atteint
la production prévue et respecté le rendement normal.
Si, par exemple, on a travaillé 4 000 heures et effectué 20 000 produits, le
rendement normal est respecté mais le coût standard de la production réelle est
1 600 F x 20 000 = 3 200 000 F alors que le budget sera ramené à :
(6 000 F x 4 000) + 10 000 000 = 3 400 000 F
Cette différence de 2 000 000 F représenter le coût de la sous-activité et le calcul
pourrait se faire par un raisonnement d’imputation rationnelle : on a travaillé à 80%
de l’activité prévue. Le coût de sous-activité s’élève donc à :
10 000 000 x 20% = 2 000 000 F
40 000 000
34 000 000
10 000 000
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On remarquera que si on présente le tableau de comparaison, les quantités devront
être exprimées en unités d’œuvre, c'est-à-dire en nombre d’heures d’activité, ce qui
donnerait :
Comparaison pour 21 000 pièces
Coût standard Coût réel Ecart
Eléments Qs Ps QsPs Qr Pr QrPr +(FAV.) -(DEF.)
Centre Usinage 4 200 800 33 600 000 40 000 9 2502 37 000 000 -3 400
000
Ecart sur rendement (ou sur productivité) : pour faire les 21 000 pièces, on aurait dû
mettre 4 200 heures si le rendement avait été normal. Comme on n’a mis que 4 000
heures, on a économisé 200 heures, ce qui conduit à un écart favorable de :
Ecart sur activité : par rapport aux prévisions initiales, nous nous sommes trouvés en
sous-activité de 1 000 heures, soit 20%. Il y a donc sous-absorption des frais fixes
prévisionnels de : EA = 10 000 000 x (-20%) = -2 000 000 (Défavorable)
On aurait pu dire aussi que l’activité réelle ne permet d’absorber que 8 000 000 F
des charges fixes prévues dans le coût standard (sur la base d’un rendement
normal) et que, par conséquent, les 2 000 000 F restants représentent le coût dû à la
sous utilisation de la structure.
Ecart sur budget (ou sur coût) : sur la base des prévisions, les charges auraient dû
s’élever pour une activité de 4 000 heures à :
B = (60 x 4 000) + 10 000 000 = 3 400 000 F
Les charges réelles ayant été de 370 000 F, il y a un dépassement de :
EB = 3 400 000 – 3 700 000 = -3 000 000 F (Défavorable)
Vérification : ER + EA + EB = E
1 600 000 – 2 000 000 – 3 000 000 – 3 400 000
- Interprétation graphique
Pour plus de clarté nous avons brisé les axes et n’avons représenté que la partie
utile du graphique, correspondant à une activité comprise entre 4 000 et 5 000
heures.
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NB : On a mis entre parenthèse les valeurs qu’on pourrait déduire (en fonction du
rendement normal) de l’activité réelle ou de la production réelle. Ceci permettrait de
se contenter d’une seule échelle.
les indicateurs économiques : les plus couramment utilisés, ils mesurent les
résultats et les coûts,
les indicateurs physiques : ils traduisent physiquement l'activité et mesurent la
qualité, le traitement des commandes, l'approvisionnement, la logistique, etc.
Les indicateurs humains : ils mesurent la performance des salariés productifs
(consultants, ouvriers, etc.),
les indicateurs de suivi de projets : ils mesurent l'avancée d'un projet.
En fonction de ce qu'il souhaite mesurer, le chef d'entreprise choisit avec soin ses
indicateurs.
Les prévisions financières réalisées en amont de la création de l'entreprise délivrent
le cadre et les repères pour la suite.
Sur ce schéma sera construit un ou des tableaux de bord (en fonction de la taille de
l'entreprise) dont l'objectif est de mettre en lumière les écarts entre les prévisions et
la réalité.
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II- Schéma simplifié :
Mois : .............................................................................
Indicateurs Ecart
Prévu Réel Action correctrice
économiques (Réel-Prévu)
CA par client
Marge commerciale
Frais commerciaux
Frais de déplacements
Achats marchandises
Niveau de stock
marchandises
Coût de transport …
Ecart
Indicateurs physiques Prévu Réel Action correctrice
(Réel-Prévu)
Délais de livraison
Satisfaction client...
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Le tableau de bord est un outil de mesure, cette mesure permettra de prendre des décisions rapides
en tenant compte d'éléments tangibles.
L'analyse des écarts
Le tableau de bord met en relief les écarts entre les prévisions et le niveau d'activité
réel de l'entreprise.
Dans un premier temps, le chef d'entreprise doit procéder à un diagnostic de ces
écarts :
Pourquoi le niveau d'activité de l'entreprise diffère-t-il des objectifs ?
Quelles en sont les raisons ?
Les objectifs sont-ils trop élevés par rapport à l'environnement dans lequel
l'entreprise évolue ?
Des problèmes internes sont-ils apparus ?
La conjoncture est-elle mauvaise ?
Le diagnostic achevé, il sera temps de mettre en œuvre des actions correctrices afin
d'améliorer les performances de l'entreprise et de remédier aux mauvais résultats.
Pour les très jeunes entreprises ne possédant pas encore d'historique, l'analyse
hebdomadaire ou mensuelle des écarts permet de mieux connaître l'évolution de son
entreprise et de formuler des objectifs précis et réalistes.
A qui s'adresser ?
Un expert comptable peut vous aider dans la mise en place de votre contrôle de
gestion.
La liste des experts-comptables est accessible sur le site du Conseil Supérieur de
l'Ordre.
Les associations agréées (AG) et centres de gestion agréés (CGA) dont la mission
consiste à assister le chef d'entreprise en matière de gestion.
Les organismes d'accompagnement et de suivi de jeunes entreprises.
Trouvez l'opérateur situé près de chez vous en consultant la rubrique : Qui peut vous
aider ?
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CHAPITRE 3
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compréhension des causes à travers le pouvoir explicatif de l’information ainsi que
l’orientation vers l’action, dans la proximité des besoins des opérationnels et de leurs
plans d’action.
d) Caractéristiques essentielles d’un tableau de bord de gestion
Le tableau de bord doit être :
- très synthétique : il ne doit comporter que quelques indicateurs essentiels
permettant au manager de suivre les variables essentielles dont il a la
maîtrise ;
- très rapide : il doit être établi quelques jours seulement (cinq à dix après la
fin d’un mois, un jour après la fin d’une semaine) ;
- très fréquent : il doit être mis à jour souvent, de manière à éclairer en
permanence les décisions des gestionnaires ;
- contenant quelques pages au plus, un tableau de bord peut être élaboré
pour chaque centre de responsabilité en fonction de ses objectifs et des
points clefs de sa réussite.
4) Finalité du Tableau de bord : Mission de pilotage
Le tableau de bord a une mission de pilotage :
- par l’obtention d’informations dans un délai très court ;
- par la mise en évidence de certains paramètres de la compétitivité de
l’entreprise.
a) L’obtention d’informations dans un délai très court permet de réagir très
rapidement en cas de déviation.
C’est le pilotage en temps réel. Comme un pilote ou un automobiliste.
b) Mettre en évidence certains paramètres de la compétitivité de
l’entreprise
En général, les acteurs ne raisonnent que sur des valeurs (quantité ou nombre) et
non sur la qualité alors que celle-ci est devenue un élément essentiel de la
compétitivité.
Exemple : La comparaison entre la qualité des services rendus par CI-TELECOM
(ONATEL) et les sociétés de téléphonie mobile.
Le tableau de bord intégrera des indicateurs portant sur la qualité, des éléments non
monétaires. On parle alors d’indicateurs physiques.
5) Principes d’élaboration du tableau de bord de gestion
a) Démarche de mise en place d’un tableau de bord
1ère étape : Fixation des objectifs :
Exemples :
- Rentabilité ;
- Qualité service après vente.
2ème étape : Détermination des variables d’action : que faire pour atteindre ces
objectifs : par exemple former les agents de recouvrement.
3ème étape : Choix d’indicateurs calqués sur les objectifs, variables d’action.
Exemple d’indicateurs :
Objectifs Indicateurs associés
Objectif rentabilité : Compte de résultat analytique, Ratio,
Bénéfice/vente
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4ème étape : Détermination des sources d’informations : où trouver l’information
nécessaire à l’établissement de l’indicateur ?
Exemples :
1er exemple :
Objectif : Rentabilité
Indicateur associé : Ratio Bénéfice/Actifs
Source d’information : Service comptable
2ème exemple :
Objectif : Qualité de service
Indicateur associé : Pourcentage de commandes livrées à temps et
complètes.
Source d’information : Service livraison.
5ème étape : Confrontation aux données disponibles : Les données disponibles dans
notre système d’informations permettent-elles d’élaborer les indicateurs que nous
avons choisis ?
6ème étape : Présentation maquette des tableaux de bord
Sous quelles formes vont se présenter nos tableaux de bord ? Tableau à double
entrée, graphique, etc ?
b) Détermination des indicateurs. Démarche d’identification des
indicateurs ;
Cette démarche d’identification se fait en plusieurs étapes :
1- Répertorier toutes les composantes de l’activité à partir des objectifs globaux
de l’entreprise ;
2- Identifier les facteurs clés des succès de l’entreprise ou du service étudié ;
3- Pour chaque élément clé, rechercher une liste d’indicateurs possibles en
prenant soin de définir :
- le critère retenu, le niveau à atteindre ou le seuil critique ;
- la modalité de calcul ;
- les sources d’information : internes ou externes, les moyens de collecte ;
- la fréquence des mesures.
4- Le mode de présentation : valeur absolue, relative, représentation graphique, etc.
5- Sélectionner une batterie d’indicateurs synthétiques, pertinents et les plus
représentatifs.
6- Exposer les indicateurs aux acteurs concernés afin de s’assurer de leur
compréhension et de leur caractère équitable.
Caractéristiques des tableaux de bord de gestion par rapport aux outils comptables
des suivis.
Le tableau ci-dessous schématise les principales caractéristiques des tableaux de
bord, en ce qu’ils ont de différent des outils comptables de suivi de la performance.
On voit sur ce tableau apparaître clairement quel est l’apport complémentaire
substantiel des tableaux de bord de gestion par rapport au contrôle budgétaire ou au
reporting classiques.
Objectif
Réalisation
Mesurer,
Analyser,
Mettre en œuvre des ACTIONS correctives
Il ne s’agit pas de modifier les objectifs
Il s’agit de modifier la TRAJECTOIRE pour atteindre ses objectifs.
Cinq principes de conception
1- Cohérence,
2- Pertinence,
3- Urgence,
4- Efficience,
5- Référence,
1) COHERENCE
* Cohérence avec l’organigramme
Tableau de bord
Tableau de bord direction commerciale Tableau de bord direction
direction exploitation administrative
Le réseau de tableaux de bord épouse l’organisation.
2) URGENCE
3) EFFICIENCE
* Conduire à l’action
La finalité du tableau de bord n’est pas de permettre « la contemplation béates
des chiffres », mais d’alerter le responsable sur sa gestion et l’amener à …
- Analyser les écarts,
- Concevoir des actions correctives,
- En référer à sa hiérarchie (si cela est nécessaire),
- Mettre en œuvre les décisions prises.
… pour revenir sur ses objectifs.
S’assurer de l’exploitation du tableau de bord
* Organiser l’action
L’organisation des réunions d’examen des tableaux de bord, au cours
desquelles chaque gestionnaire commente ses résultats et présente ses
actions correctives, assure …
- Un plus grand succès de la procédure tableau de bord.
- Une plus grande cohérence des actions correctives
(Optimisations partielles ≠ Optimum global)
Animer la procédure d’examen des tableaux de bord
5) REFFERENCE
* Contenu du tableau de bord
Les indicateurs,
Les résultats réels (mensuels, cumulés),
Les références (objectifs, résultats antérieurs, hypothèses),
Les commentaires (analyses d’écart, propositions d’action, comptes rendus
d’action),
Mais aussi :
Les prévisions de fin d’année,
Les résultats glissants et leurs écarts :
- En valeur,
- Sous forme de ratios.
-
Faciliter l’analyse mais se limiter exclusivement aux rubriques essentielles.
* Mettre en valeur les écarts référence / réel
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Ne pas négliger la qualité de la présentation d’un tableau de bord,
Ce qui est important, urgent, décisif, peut être mis en valeur par le recours aux
couleurs, graphiques, jeux de polices de caractères…
Tout en respectant une présentation homogène à la société, la
personnalisation du tableau de bord renforce son efficacité.
L’entreprise est une collectivité humaine et à ce titre elle doit apporter des réponses
aux besoins de ses membres, même si leur expression apparaît, souvent comme
contradictoire ou confuse. Une typologie bien connue, due au psycho-sociologue
Maslow, permet de repérer et de classer les motivations des individus au travail :
Réalisation
personnelle
autres
Appartenance Estime de soi
Estime des au groupe
Sécurité
Besoins physiologiques
1) La description du modèle
Le modèle bureaucratique est dépeint par Max Weber sous les traits suivants :
- Division du travail : les fonctions sont nettement divisées et les compétences
rigoureusement décrites par le règlement ainsi que les pouvoirs de décision
nécessaires à l’accomplissement des tâches ; Système A B C
- Hiérarchie des fonctions : la structure est centralisée, les ordres et les
informations circulent en respectant le canal de la voie hiérarchique ;
- Rémunération : elle est fixée suivant des règles impersonnelles, elle dépend
du niveau hiérarchique, de l’ancienneté et faiblement du mérite ;
Séparation entre la fonction et l’homme qui l’occupe, car l’individu doit
appliquer le règlement et ne peut se comporter en propriétaire de son emploi
ni faire prévaloir ses préférences personnelles.
Les avantages de ce modèle sont indéniables et son implantation sur toute la planète
est une preuve de son adéquation au développement industriel. Les avantages du
modèle de la bureaucratie mécaniste sont les suivants :
- La science remplace l’arbitraire ou la routine, les ingénieurs appliquent une
démarche scientifique rigoureuse pour résoudre des problèmes de production.
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- Les relations du travail deviennent impersonnelles et chacun peut se référer à
des règles du jeu transparentes.
- Le changement des méthodes de travail, si le besoin s’en fait sentir, est
facilité puisqu’il suffit de changer la règle écrite.
- La communication entre structures de pays différents est aisée, chacun
reconnaissant les mêmes modalités de fonctionnement chez le voisin.
Le contrôleur de gestion est directement visé par ce second point et il est important
d’en préciser la portée.
Les réponses à ces disfonctionnements furent données dès les années 1930 aux
États-Unis dans le domaine des relations humaines et se poursuivent jusqu’à nos
jours dans de nombreuses études ou propositions qu’accordent une attention toute
particulière au comportement psychologique de l’homme au travail.
L’expérience fondatrice du mouvement des relations humaines date des années 1930
à la Western Electric Company où des sociologues étudièrent auprès d’ouvrières les
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100
effets d’une amélioration dans leurs conditions de travail (le montage de combinés
téléphoniques) et constatèrent avec surprise que plus que les améliorations
matérielles (éclairage, couleur des murs, bruit…) c’est le fait de s’intéresser à leur
travail qui provoque une amélioration du rendement des ouvrières. La mise en
évidence de ce facteur humain correspond à celui de l’estime des autres, de la
considération (voir plus haut la classification de A. Maslow). Ainsi l’importance de la
motivation dans le travail est reconnue, sans que l’on sache très bien comment la
susciter. L’autre élément révélé est l’importance du groupe, de l’intégration ou de
l’affiliation selon Maslow, qui impose un comportement, un conformisme favorable ou
défavorable à la production (dans le cas étudié c’est la coopération avec des
observateurs extérieurs à l’usine qui est recherchée par les ouvrières).
Poursuivant sur cette voie, Mac Gregor oppose dans les années 1960 la théorie X
qui traite le travailleur comme un pion sans personnalité et l’enserre dans un réseau
de contraintes et de surveillance, à la théorie Y qui met l’accent sur les capacités
d’initiatives, de responsabilité et de création des individus.
W. Ouchi est ainsi amené (en 1980) à proposer à partir de l’étude des entreprises
japonaises une théorie qu’il appelle Z et qui vise à mieux intégrer l’individu dans
l’entreprise. Ouchi prône trois qualités fondamentales dans les relations de travail :
- Confiance : pour la développer il faut reconnaître la valeur des apports des
salariés et favoriser l’existence d’un langage commun ;
- Subtilité : pour éviter la lourdeur des règles formelles il faut développer une
dimension implicite dans les relations entre collègues ;
- Proximité, c'est-à-dire la réduction des lignes hiérarchiques au commun.
Dans le même sens Peters et Waterman dans leur célèbre ouvrage « le prix de
l’excellence » (1983) ont identifié comme condition de la réussite le fait de savoir
motiver le personnel. La liste des points essentiels recoupe celle d’Ouchi :
- Traiter les gens en adultes (respect de l’individu) ;
- Leur faire confiance (le meilleur contrôle sur un individu est celui qui émane
de ses pairs) ;
- Eviter un respect rigide de la hiérarchie ;
- Partager l’information à tous les niveaux ;
- Instituer un système de récompenses qui ne soient pas réservées à une
petite minorité mais prévues pour la majorité ;
- Donner aux unités opérationnelles une taille à dimension humaine.
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101
Mais toutes ces recommandations ne débouchent-elles pas sur ce qui semble être
au centre des préoccupations de Peters à Waterman, l’adhésion du salarié aux
valeurs clés de l’entreprise où le rôle des histoires, mythes ou légendes dont ils nous
disent l’importance pour fonder un esprit d’entreprise. En voulant imprégner les
membres de l’entreprise d’un tel sentiment d’appartenance n’y a-t-il pas le risque de
déraper vers l’entreprise-secte ? Les risques de manipulation des personnalités les
plus faibles existent et le recours à l’irrationnel (numérologie, astrologie) dans le
recrutement des nouveaux membres de certaines entreprises se réclamant de ce
type d’analyse peut légitimement inquiéter.
CONCLUSION
Les budgets ne sont ni bons ni mauvais en soi, ils sont, comme toute activité
humaine, ce qu’en feront les individus qui les mettent en œuvre.
Le comportement, aussi bien celui du travailleur de base que celui du dirigeant, est le
résultat d’un grand nombre de causes, de natures très diverses, et il faut considérer
le budget comme un stimulus parmi d’autres. La réponse sera favorable, si l’individu
est persuadé que son adhésion à la procédure lui sera bénéfique. En revanche les
chances de voir la réussite d’une procédure budgétaire dans un climat de méfiance
sont négligeables.
La manière dont le budget est perçu dépend en grande partie du style de direction.
Les théoriciens de l’organisation en identifient deux extrêmes :
- Le premier contraint les gens et les contrôle de près pour s’assurer que leur
comportement est bien en accord avec les besoins de l’organisation.
- Le second met l’accent sur la motivation personnelle et sur le rôle de la
direction de tout faire pour mettre en accord les buts individuels et les besoins
de l’organisation, le concept de convergence des objectifs entre le salarié et
son entreprise est au centre de ses préoccupations.
Dans une situation de travail on doit reconnaître que les buts recherchés par les
individus sont multiples : récompense financière, sécurité devant l’incertitude du
futur, satisfaction intellectuelle, reconnaissance des pairs, protection familiale, fierté
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d’appartenir à une entreprise qui dispose d’une bonne image. Il faut donc tenter un
équilibre qui offre à chacun les moyens de les atteindre.
Il convient de s’assurer que toute évaluation des performances est réalisée dans une
perspective qui tient compte des aspects qualitatifs aussi bien que quantitatifs.
Les responsables doivent être jugés à partir de l’étendue des tâches et des
responsabilités qu’ils assument dans le court et le long terme. Tous doivent être des
acteurs à par entière dans le processus de prévision des budgets et être motivés,
non pressurés, pour atteindre leurs objectifs budgétaires.
« Ensemble des propriétés et caractéristiques d’un produit ou d’un service qui lui
confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites ».
Ainsi la qualité d’un produit, c’est la qualité des matières premières provenant du
fournisseur, la qualité de l’usinage dans les ateliers, la rapidité dans la livraison du
client, mais celle-ci n’est rien sans la fiabilité de la prise de commande, sans parler
de la facturation ou du service après-vente. Bref, la qualité dépend de toute la chaîne
qui va de l’intention de commande du client jusqu’à la fin de vie du bien ou du
service. En particulier, ce serait une grave erreur de croire en avoir fini avec le client
une fois la vente conclue : le renouvellement de l’achat, la notoriété de la marque,
sont devenus des objectifs stratégiques pour assurer la pérennité de l’entreprise.
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103
travail, de recherche et développement, de formation pour aboutir à des normes de
qualité satisfaisantes.
A- LA MESURE DE LA QUALITE
Pour mesurer la qualité il est indispensable dans un premier temps de comprendre
pour un phénomène élémentaire les causes des écarts entre la norme et le réel.
Dans le domaine industriel quatre raisons sont souvent avancées par les spécialistes :
- Les fluctuations aléatoires des observations qui ne remettent pas en cause
l’acceptation des produits ;
- Les erreurs de mesure qui proviennent souvent de défaillances dans la
collecte des données ;
- L’inadéquation des standards, que ce soit par excès d’optimisme, par
utilisation d’un mauvais modèle d’estimation ou par la non prise en compte de
changements, le résultat étant identique : des écarts sont observés ;
- Les erreurs humaines dans le processus productif.
Les écarts constatés sont interprétés suivant leur signification :
- Aucune signification, si les écarts sont interprétés comme des phénomènes
dus au hasard et qui ont peu de chance de se reproduire ;
- Ils remettent en cause la planification de la production (les méthodes
d’élaboration des standards ne sont pas pertinentes, la production est mal
équilibrée). Il faut reprendre les procédures de fixation du plan de production ;
- Ils ressortent du domaine du contrôle (mauvais approvisionnement en matière
première, négligence du personnel, défaillance de l’encadrement). Les
mesures correctrices doivent être immédiates.
Mais encore faut-il que soient définis les seuils de signification. Deux méthodes y concourent :
- Les bornes d’acceptation ;
- La maîtrise statistique des procédés.
1) Les bornes d’acceptation
Ce critère est basé sur une règle de décision simple du type « la pièce produite doit
peser 2 kg avec une tolérance de 1% en plus ou en moins ». Si un écart supérieur
est constaté sur un échantillon prélevé, alors des investigations plus complètes vont
essayer d’en déterminer la cause, sinon à l’intérieur des bornes le seul hasard est
supposé être la cause des fluctuations. Le caractère arbitraire du seuil de
signification empêche de mener une réelle politique de qualité. La méthode suivante
se veut une réponse satisfaisante à ce problème.
2) La maîtrise statistique des procédés
Cette méthode repose sur la comparaison entre des données observées au cours du
processus de production et des données de référence correspondant à une
production dans de bonnes conditions. Pour en faciliter l’exploitation quotidienne ces
données sont établies sur un graphique qui représente sur une ligne centrale la
moyenne espérée du processus et avec deux lignes, une inférieure et une
supérieure, la matérialisation des bornes d’acceptabilité.
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En fait, le processus sera dit sous contrôle si deux paramètres représentant l’un la
tendance centrale du phénomène (la moyenne), l’autre la dispersion (l’étendue), le
sont. (Voir cours statistique).
Figure 1
APRES-VENTE MARKETING
Besoin exprimé
VENTE RECHERCHE-DEVELOPPEMENT
FABRICATION
CONFORMITE SPECIFICATION
Cette représentation a le mérite d’insister sur le caractère disjonctif et non additif de la qualité :
- Il suffit qu’un seul maillon de la chaîne se rompe pour que l’objectif de qualité
ne soit pas atteint ;
- Il n’est pas possible de compenser la non-qualité d’une étape par la sur-
qualité d’une autre.
EXEMPLE
Pour vérifier la qualité des composants provenant des fournisseurs il vaut mieux
étudier la manière dont le fournisseur fabrique et contrôle sa production plutôt que
d’attendre la livraison et d’en tester un échantillon.
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La recherche du zéro-défaut découle de cette logique : mettre en place un système
productif allergique à la non-qualité, qui par la mobilisation de tous les acteurs, à tous
les niveaux hiérarchiques, est capable de détecter puis de traiter toutes les causes
de défaillances qui nuisent à la qualité du produit.
Le facteur humain
Comprendre la démarche qualité ne peut aboutir qu’à conclure sur le caractère
décisif du facteur humain, c'est-à-dire de la motivation des acteurs du processus
productif. Sans cette motivation, les techniques évoquées plus haut se vident de tout
contenu pour n’être que des recettes à usage de propagande, dont les clients auront
vite fait de percer l’inanité.
Pour motiver et impliquer le personnel dans les actions qualité il n’y a pas de recettes
miracles, mais un ajustement des méthodes de management aux aspirations et aux
potentialités des salariés de l’entreprise. Dans ce cadre, le cercle de qualité peut être
un outil efficace.
Les cercles de qualité : on peut définir cette méthode comme étant la réunion
d’un petit groupe de salariés travaillant ensemble et concernés par les mêmes
problèmes, se réunissant avec un agent de maîtrise pour étudier les
améliorations à apporter au travail quotidien.
La relation client-fournisseur : il s’agit de mettre systématiquement en relation
le « fournisseur interne » avec son « client interne » d’un autre atelier ou
service en aval, afin qu’ils se rencontrent, améliorent les spécifications et
coopèrent étroitement. Il est à souligner que ces relations ne se substituent
pas aux relations hiérarchiques mais viennent les compléter utilement.
V- FORMATION DU PERSONNEL ET EFFETS D’APPRENTISSAGE
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de nouveaux domaines (hôpitaux, administration…), ou dans les travaux des
chercheurs.
Que cette vitalité se perpétue pour le plus grand bien des agents économiques qui
font confiance aux méthodes rationnelles de gestion sera notre souhait.
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CHAPITRE 1 : LES PRINCIPES DE LA METHODE BUDGETAIRE
I- Définition et principales caractéristiques
a) Définition
La pratique des budgets a tout d’abord existé au niveau des finances publiques : les
budgets constituaient à la fois un acte de prévision et un acte d’autorisation, aussi
bien pour les recettes que pour les dépenses.
Encore maintenant en comptabilité publique, les budgets ont un caractère impératif :
ils fixent la nature et le montant de chaque type de dépenses et ils constituent des
prévisions de recettes également par nature et par montant. Ces budgets en
finances publiques sont le plus souvent considérés au niveau de leur conception et
au niveau de leur suivi comme une autorisation d’engager des dépenses, et non
comme une méthode de gestion par objectifs.
Les budgets d’entreprise revêtent également un aspect prévision et, à un degré
moindre, un aspect autorisation ; mais ils sont avant tout conçus pour être des
instruments de gestion couvrant tous les aspects de l’entreprise. Ainsi :
La méthode budgétaire doit couvrir l’ensemble des activités de l’entreprise ; le
budget de l’entreprise est généralement la synthèse de plusieurs budgets
distincts ;
Les différents budgets qui constituent le budget de l’entreprise doivent être
parfaitement cohérents et faire l’objet d’une coordination aussi bien au
moment de leur conception que lors de leur suivi ;
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La méthode budgétaire appliquée à l’entreprise revêt obligatoirement trois
phases :
- Une phase de prévision, qui repose sur la détermination d’objectifs, des
moyens pour atteindre ces objectifs, et sur la valorisation de ces moyens ; ces
prévisions peuvent reposer sur des hypothèses uniques (budget unique), ou
sur des hypothèses multiples (budget flexible) ;
- Une phase de réalisation ;
- Une phase de contrôle, les contrôles portant sur une analyse des écarts des
réalisations par rapport aux prévisions, aussi bien au niveau des objectifs que
des moyens utilisés (contrôles concomitants ou a posteriori, contrôles par
exception ou systématiques).
2) La gestion budgétaire
a) Les objectifs de la gestion budgétaire
La mise en place d’un système de gestion budgétaire vise avant tout à l’amélioration
des performances économiques de l’entreprise par une amélioration de la
communication interne. Le budget doit constituer une aide à la compréhension
globale de l’entreprise.
La gestion budgétaire comme base du contrôle de gestion se caractérise par :
- Un découpage budgétaire de l’entreprise, en priorité par centre de
responsabilité, et éventuellement par fonction ou par activité ; ainsi une
comptabilité analytique de coûts de revient est généralement centrée sur les
produits, alors qu’une comptabilité analytique de contrôle de gestion est
centrée sur la notion de centre de responsabilité ;
- Une volonté de faire participer les responsables à la gestion de l’entreprise ; le
budget est un moyen de formation et d’information de chaque responsable ;
- Une analyse des coûts par centre de responsabilité ; le budget doit permettre
de suivre les performances de chacun.
La gestion budgétaire est l’instrument privilégié du contrôle de gestion dans des
structures décentralisées : les délégations de responsabilité s’effectuent par les
budgets.
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b) Les préalables à la mise en place d’une gestion budgétaire
Découpage de l’entreprise en centre de responsabilité
Dans le cadre d’un système de gestion budgétaire, les centres budgétaires doivent
correspondre à des centres de responsabilité ; chaque centre budgétaire doit être
rattaché à un responsable et un seul (plusieurs centres peuvent cependant être
rattachés à un même responsable).
Un centre de responsabilité se caractérise généralement :
- Par des objectifs particuliers ; ces objectifs correspondent soit à des éléments
quantitatifs (prendre 10% du marché), soit à des éléments qualitatifs (atteindre
le « zéro défaut ») ; par ailleurs, ces objectifs, fixés annuellement, sont
généralement basés sur des programmes pluriannuels (2 à 5 ans) ;
- Par des moyens propres ;
- Par un certain degré d’indépendance dans l’utilisation de ces moyens pour
atteindre les objectifs fixés.
Mise en place d’une organisation interne et de procédure adaptées
La mise en place d’une gestion budgétaire nécessite au préalable de clarifier les
responsabilités, les objectifs, les moyens et les plans d’action de chaque
responsable ; en ce sens, elle contribue à la définition d’une organisation interne
cohérente.
Par ailleurs, des procédures fiables et connues de tous doivent être mises en place à
chaque stade du processus budgétaire :
- Définition des objectifs, élaboration des prévisions et des budgets ;
- Suivi des réalisations budgétaires ;
- Ajustement des objectifs et des moyens en fonction des réalisations.
Ainsi aucune charge ne doit être imputée à un centre budgétaire si l’initiative de
l’opération qui a généré cette charge n’a pas été prise par le responsable de ce
centre.
Mise en place d’outils comptables et d’outils statistiques adaptés
La méthode budgétaire utilise de nombreuses techniques :
- Technique économique, en matière de prévision (prévision des marchés
futurs, évolution technique, paramètres d’environnement politique, social,
juridique…) ;
- Techniques statistiques au service de la prévision économique (indices,
études de corrélation, séries chronologiques…) ;
- Techniques d’actualisation (études de rentabilité, choix des
investissements…) ;
- Techniques comptables ; un système de gestion budgétaire ne peut pas être
conçu en dehors d’un système global de gestion comptable ; il n’est pas
envisageable dans une entreprise de faire fonctionner un système budgétaire
fiable sans avoir recours aux informations issues d’une comptabilité régulière.
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II- LES PROCEDURES BUDGETAIRES
Dans le cadre d’un système budgétaire, il est généralement possible de distinguer
trois domaines correspondant à trois phases du processus budgétaire :
- Le domaine de la conception et de l’élaboration du budget ;
- Le domaine du traitement (procédures de saisi des informations, traitement de
ces informations et établissement des tableaux de synthèse) ;
- Le domaine du contrôle.
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- Phase 3 : Détermination du coût des moyens définis lors de la phase
précédente :
- Phase 4 : Coordination et mise en forme des différents budgets à partir des
budgets établis au niveau de chaque centre ; établissement d’un budget de
trésorerie ;
- Phase 5 : Arrêté du budget définitif par la direction générale, et
éventuellement approbation de ce budget par les autorités compétentes
(conseil d’administration, actionnaires…).
Chacune de ces phases fait l’objet d’un développement dans l’exemple ci-dessous.
c) Exemple d’élaboration d’un budget
Dans une entreprise, l’élaboration du budget annuel couvrant l’année civile se
déroule en cinq phases, accomplies au cours du deuxième semestre de chaque
exercice, selon le schéma suivant :
TOUTES DIRECTIONS
SOUS-OBJECTIFS
RESPONSABLES
TOUTES DIRECTIONS
PREMIER ARBITRAGE
COMMENTAIRES
Phase 1 : Fixation des objectifs
Période : 1/08 au 15/09
La direction générale, après consultation des directeurs de chaque service, fixe des
objectifs quantitatifs pour le prochain exercice : volume de production,
investissement prévus, travaux de maintenance et d’amélioration envisagés…
Sur la base de ces objectifs généraux, chaque direction définit ses propres objectifs,
et son plan d’actions.
A ce niveau, un premier arbitrage de la direction générale permet d’harmoniser et
éventuellement de corriger ces objectifs et plans d’action.
Phase 2 : Détermination des moyens
Période : 15/09 au 15/10
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Les responsables des centres budgétaires déterminent les moyens quantitatifs qui
leur seront nécessaires pour atteindre les objectifs définis au cours de la phase
précédente :
- Moyens humains : effectif par catégorie ;
- Moyens de fonctionnement : besoins en pièces détachées, nombre de
véhicules à entretenir, consommation en énergie… ;
- Moyens en investissements : investissements à réaliser pour atteindre
les objectifs ;
- Volume des ressources.
Dans cette phase, la concertation entre les différents responsables des centres
budgétaires est constante. Chaque responsable doit informer et consulter les autres
responsables des moyens dont il a besoin, de façon qu’ils en tirent les conséquences
sur les fonctionnements de leur propre structure.
Ainsi :
- Le service du personnel aura à répondre aux besoins en effectif dans les
qualifications nécessaires, ce qui peut avoir pour conséquence la mise en
place d’un plan d’embauche, d’un plan de formation, ou d’un plan
d’ajustement (réduction d’effectif par départ programmé, mutation, transfert,
ou compression d’effectif) ;
- Les besoins en fonctionnement doivent être déterminés en tenant compte
des existants en stock, des possibilités d’approvisionnement, et de la
nécessité de conserver un stock minimal ;
- Les besoins en investissements sont déterminés après consultation des
fournisseurs, en tenant compte des délais de commande et de livraison.
Durant toute cette phase, des arbitrages peuvent avoir lieu, allant jusqu’à une
éventuelle remise en cause des objectifs s’il s’avère que les moyens nécessaires ne
sont pas mobilisables.
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responsables des centres budgétaires, afin de vérifier que le processus général
d’établissement des budgets est respecté.
Il est en particulier nécessaire de s’assurer :
- De l’adéquation en terme quantitatif des moyens retenus avec les objectifs
fixés par la direction générale ;
- De la sincérité des méthodes utilisées pour l’évaluation des coûts de ces
moyens ;
- De l’exercice de termes quantitatifs pour tous les éléments du budget.
A partir de l’ensemble de ces projets de budget, éventuellement révisés en accord
avec les responsables concernés, il est établi un plan de trésorerie pour l’exercice.
Ce plan correspond à une prévision effectuée sur la base du budget global des
encaissements et des décaissements mois par mois. Il doit être cohérent avec le
modèle de projection financière à moyen terme établi par ailleurs.
Le budget ainsi établi doit répondre à deux critères :
- Le budget de trésorerie doit être équilibré (les prévisions de ressources
doivent équilibrer les prévisions d’emplois) ;
- Le budget doit permettre de respecter les objectifs fixés par la direction
générale.
Phase 5 : Arrêté et approbation du budget
Période : 1/12 au 15/12
L’ensemble du budget, qui recouvre le fonctionnement, les investissements et la
trésorerie, doit être soumis à la direction générale pour que celle-ci effectue
éventuellement les derniers arbitrages et l’arrête définitivement, sous réserve de
l’approbation du conseil d’administration.
2) Le traitement des opérations au niveau du budget
Généralement, dans les entreprises, l’imputation d’une opération sur une ligne
budgétaire s’effectue au moment où cette opération est constatée en comptabilité
générale : chaque opération correspondant à un produit, une charge ou un
investissement fait l’objet, au moment de sa saisie dans le système comptable, d’une
imputation sur un compte budgétaire approprié. Aussi les agents chargés de
l’enregistrement des opérations comptables doivent-t-ils pouvoir imputer chaque
opération sur un centre budgétaire sans avoir à procéder à des ventilations ou à des
recherches laborieuses : la référence du centre budgétaire concerné doit être
mentionnée sur chaque pièce comptable correspondant à une charge d’exploitation,
à un investissement ou à un produit.
Cependant, dans certaines entreprises, comme en comptabilité publique, le suivi des
budgets s’effectue sur la base des engagements et non sur la base des réalisations.
Dans ce cas, la situation d’un budget à une date donnée doit tenir compte non
seulement des opérations réalisées, facturées ou en attente de facturation, mais
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également des engagements en cours : marchés signés ou commandes émises
correspondant à des livraisons ou à des prestations non encore effectuées.
Sur un plan pratique, la mise en place d’un système de suivi des budgets sur la base
des engagements doit toujours être effectuée en interface avec le système de
comptabilité générale.
Aussi, un tel système doit permettre de suivre en permanence par des procédés
comptables ou extra-comptables chacune des opérations correspondant à un
engagement pour la société à prendre en compte au niveau du suivi budgétaire,
mais ne faisant pas encore l’objet d’un enregistrement en comptabilité générale.
Dans tous les cas, le cadre d’analyse et de calcul doit être rigoureusement le même
pour l’élaboration des budgets et pour la constatation comptable des résultats.
3) Le contrôle budgétaire
Dans le cadre du contrôle de gestion, le concept de contrôle implique deux notions :
- La notion de vérification, qui correspond à un aspect statique ;
- La notion d’action corrective, qui correspond à un aspect dynamique.
a) La comparaison réalisation/budget
La comparaison réalisation/budget correspond à l’aspect statique du contrôle
budgétaire qui consiste en un contrôle mensuel, a posteriori, par une analyse des
écarts entre les prévisions budgétaires et les réalisations.
Ces analyses d’écarts doivent porter simultanément :
- Sur les écarts entre les objectifs poursuivis et les objectifs atteints ;
- Sur les écarts entre les moyens prévus et les moyens mis en œuvre, en
quantité d’une part et en valeur unitaire d’autre part.
Les budgets étant annuels et décomposés en périodes mensuelles, ces analyses
sont généralement mensuelles, ou exceptionnellement trimestrielles.
Par ailleurs, ces contrôles sont le plus souvent basés sur la méthode par exception :
seuls les écarts d’un montant significatif en valeur absolue ou en valeur relative
doivent faire l’objet d’une analyse approfondie.
Contrairement aux procédures existant dans les organismes relevant de la
comptabilité publique, il n’existe généralement pas dans les entreprises un contrôle a
priori du budget, avec un rejet systématique des dépenses ou des engagements
auxquels ne correspondrait pas un disponible budgétaire.
b) Les actions correctives
Les états de suivi budgétaire établis le plus souvent mensuellement doivent faire
l’objet d’une diffusion au niveau des responsables de chaque centre budgétaire ;
cette diffusion est généralement effectuée sous forme de tableaux de bord, qui
reprennent des informations de différents types : qualitatives, quantitatives,
financières, comptables.
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Il appartient, en premier lieu, à chaque responsable concerné d’analyser et
d’expliquer ces écarts, et de prendre éventuellement les mesures de correction
nécessaires.
Par ailleurs, les écarts constatés entre les prévisions budgétaires et les états de
réalisations peuvent amener la direction générale ou les responsables des centres
budgétaires à proposer une modification des objectifs, ou un ajustement des
moyens.
Ces modifications se traduisent parfois par l’établissement d’un nouveau budget, en
cours de période, appelé budget révisé.
Chapitre 2
LE CONTROLE BUDGÉTAIRE
Rappelons rapidement une notion que nous avons déjà apprise. Il s'agit du compte
d’exploitation. Nous avons cherché à séparer, dans l'exemple d'une petite
exploitation agricole, le compte d'exploitation du compte de la famille :
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1. Qu'est-ce que l'exploitation a produit cette année ? :
b) la valeur des aliments et produits consommés sur place calculée comme s'ils
étaient vendus également.
2. Qu'est-ce que l'agriculteur a apporté à l'exploitation pour produire ainsi cette année ?
b) les charges réelles : dépenses d'argent pour : engrais, semis, location ou impôt
de la terre, etc.
A. LES BUDGETS
Les questions posées ci-dessus et qui trouvent leurs réponses dans le compte
d'exploitation sont des questions relatives au passé. Mais de même qu'on peut
établir un compte d'exploitation du passé, on peut envisager également un compte
d'exploitation du futur et qui s'appelle le compte d'exploitation prévisionnel, où on
prévoit ce que l'entreprise produira au cours du prochain exercice, et ce que le chef
d'entreprise y apportera pour réaliser cette production.
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1- II y a beaucoup d'enthousiasme pour votre projet et vous pouvez compter sur
un grand nombre d'élèves ;
Si vous voulez préparer d'avance les repas à emporter, vous pouvez dans le premier
cas fixer d’abord le montant des dépenses puis réclamer ensuite à chaque
participant de payer sa part, sachant que parmi les nombreux candidats vous
choisirez les 15 premiers qui n'hésiteront pas à payer. Tandis que dans le deuxième
cas, vous chercherez à fixer d'abord le nombre des participants les plus sûrs et ce
sera en fonction de leur nombre que vous fixerez ensuite le budget de l'excursion
après avoir pris connaissance de l'argent que vous pourrez ramasser.
Il en sera de même pour une entreprise ; si vous faites un produit dont les
consommateurs ont grand besoin, il vous faut d'abord faire votre budget de
production, car si ce produit est tellement demandé, c'est souvent parce que les
moyens pour le produire sont limités par rapport à l'importance des besoins.
Beaucoup de producteurs l'ont peut-être déjà essayé avant vous, mais leur effort
s'est trouvé paralysé, étrange par la réduction des moyens ou par l’étroitesse des
possibilités. Il y a ce qu'on appelle un goulot d’étranglement. Si, par contre, les
moyens de production sont abondants, ce sera souvent les possibilités de vente qui
seront réduites, sachant que beaucoup de producteurs se partagent déjà les clients.
II faut donc faire d'abord votre budget de ventes, savoir quelle quantité vous pouvez
vendre et, par conséquent, produire.
Reprenons l'exemple de l'excursion ci-dessus. Si, après avoir ramassé les sommes
versées par vos camarades, qui ont également vu et approuvé le menu que vous
leur avez proposé, vous avez, par exemple, acheté des bananes ou des oranges
dont la peau est si épaisse qu'il ne reste pas grand chose à manger à l'intérieur, vos
camarades peuvent vous accuser d'avoir mal utilisé l'argent.
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Par exemple, à la suite d'une bonne résolution, vous décidez d'atteindre en moyenne
le 3e rang dans les classements mensuels au cours de l'année scolaire. Vous tenez
alors une petite comptabilité de vos rangs, pour contrôler les écarts successifs où
vous pourriez vous trouver par rapport au rang moyen de troisième, que vous voulez
obtenir. Supposons, au départ, que vous êtes souvent 1 er ou 2e, alors vous pouvez
relâcher légèrement votre effort par la suite, et vous permettre même d'être classé 4 e
pu 5e Par contre, si vous commencez par être 5e ou 6e, il vous faudra par la suite être
souvent 1er ou 2e, pour combler les écarts.
l'écart entre les ventes prévues, et les ventes vraiment réalisées, doit être tenu dans
une limite convenable, sinon le programme de production serait en danger : un stock
considérable de produits invendus vous forcerait à vendre à un prix inférieur, non
prévu ; ou encore, vous seriez obligé de ralentir la production.
Si vous achetez quelque chose à crédit, il est rare que le vendeur ne vous demande
pas une garantie : peut-être un objet de valeur qui vous appartient, peut-être un
bulletin assurant que vous touchez régulièrement un salaire, ou encore peut-être un
papier attestant que vous exécutez en ce moment une commande d'un client, si vous
êtes, par exemple, un artisan et que ce client doit vous payer à la livraison.
II est normal à l'homme de faire une estimation préalable de l'effort que lui coûtera tel ou
tel projet dans sa vie. Quelqu'un qui veut se marier envisage les dépenses exigées à
cette occasion. Il fait ses prévisions et se donnera comme règles, qu'on appelle aussi
normes, de chercher, par exemple, une épouse dont la dot s'élèvera à un montant
donné, de faire un festin dont les dépenses se fixeront à un chiffre donné, etc.
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Dans une entreprise, les prévisions sont souvent aussi des normes, dont on doit
s'écarter le moins possible : ainsi, par exemple, un menuisier peut prendre pour
norme telle qualité de bois et non telle autre, et la qualité qu'il aura choisie lui coûtera
donc tel prix et non tel autre. Les normes choisies permettent ainsi d'établir des prix
choisis qu'on appelle coûts standards (standard est un mot anglais qui veut dire :
modèle, type) et dont on s'efforcera de ne pas s'écarter.
Voici quelques cas d'écarts par rapport aux prix de revient standard :
Nous avons déjà vu plus haut les dépenses anormales d'approvisionnement dues à une
quantité anormale — c'est-à-dire non conforme à la norme — de matière première. Il en
résulte un écart par rapport au coût standard. Il faut ajouter également, à cet écart de quantité,
un écart de prix éventuel au cours de l'exercice et qui résulterait de l'augmentation du prix.
Ces deux écarts constituent ensemble ce qu'on appelle l'écart global de matière première.
Votre père ou votre oncle vous propose, par exemple, de vous payer 100 F pour une
heure de travail qui consiste à déplacer à 200 mètres de la maison un tas d'ordures
accumulées dans la cour. Vous avez travaillé pendant une heure, mais en réalité
vous avez seulement mis les ordures à 150 m au lieu de 200, sous prétexte d'aller
plus vite.
Or, par rapport à la norme de rendement convenue entre vous, vous n'avez fait que
le travail équivalent
Supposons maintenant que quelque temps plus tard il y a un nouveau tas d'ordures
dans votre cour. Votre père vous redemande de le mettre au loin mais, cette fois,
après la précédente expérience, vous voua entendez d'une manière plus détaillée.
Après en avoir discuté, vous établissez d'un commun accord les normes suivantes :
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121
Transport à 200 m exigeant 60’ de travail 100 F,
Parce que vous avez réussi à convaincre votre père que votre fatigue ne diminue
pas nécessairement de moitié lorsque vous ne faites que 100 mètres au lieu de 200.
« En général, lui avez-vous dit, que ce soit pour 100 mètres ou pour 200 mètres, il y
a le fait que je me fatigue, et le fait que j'y perds mon temps. »
Dans les entreprises, l'activité peut être très peu proportionnelle au coût lorsqu'il faut
tenir compte de frais fixes considérables. Si, par exemple, un menuisier engage
beaucoup d'ouvriers pour peu de travail dans son petit atelier, il aura à payer des
salaires mensuels fixes dont le total dépassera peut-être celui des ventes
mensuelles de meubles.
Pour fixer cela dans une image pittoresque, on pourrait dire qu'une mouche attrapée
avec la main coûte bien moins cher que celle pour laquelle on aurait construit exprès
une attrapeuse mécanique. Toutefois si on doit tuer des millions de mouches parce
qu'elles provoquent des maladies dont le traitement coûte très cher à la nation, alors
on pourrait peut être se servir d'un équipement moderne, car son prix semblera
raisonnable pour le travail considérable qu'on lui demandera.
Mais, lui aussi, il vous dira : « Que ce soit pour 100 m ou pour 200 m, il y a le fait que
je me fatigue et que j'y perde mon temps.» Vous lui accordez donc autant de salaire
qu'à vous-même, ce qui fera pour les deux 60 + 60 = 120 F. Or, le budget prévu était
de 100 F. En acceptant de vous payer ainsi, votre père vous fera remarquer qu'il a
un écart de budget de 20 F pour le travail demandé.
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122
III – DEMARCHE A SUIVRE DU CONTRÖLEUR DE BUDGET
Le contrôleur du budget, son rôle consiste à analyser, vérifier les comptes ayant
servi à la confection des différents budgets, à une date donnée ; en vue de formuler
une opinion sur les écarts dégagés selon les principes des pratiques comptables et
budgétaires afin de les analyser et d’en faire un jugement.
- des lettres de confirmation des soldes des différents clients, des comptes
701 vente de marchandises et les comptes de TVA facturées.
* autres dépenses (factures à vérifier, si la charge est effective pour l’exercice en question
* de vérifier aussi les provisions pour dépréciation au bilan pour ajuster la VNC de
l’ensemble des créances douteuses ; de vérifier que ces provisions sont sincères et
fondées, etc.
IV. CONCLUSION
Un bon contrôle budgétaire s’impose à toute entreprise si elle veut sa survie sur le plan :
- compétitivité
- économique
- rendement
- financier
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123
L'entreprise doit contrôler son budget, c'est-à-dire son projet de dépenses et de
recettes.
Le compte d'exploitation prévisionnel prévoit :
- un budget de ventes ;
- un budget de production ;
- un budget d’approvisionnement ;
- un budget de frais généraux ;
- un budget de trésorerie.
Les écarts en cours d'année par rapport à un budget prévu peuvent être de nature diverse :
- dépenses anormales dans l'approvisionnement ;
- écart entre le résultat attendu et le résultat obtenu ;
- écart entre l'argent des achats et l'argent des ventes.
On surveille en particulier les écarts par rapport aux prix de revient standards :
- écart en quantité et en prix de matière première ;
- écart de rendement ;
- écart d'activité ;
- écart de budget.
Chapitre 3
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124
BUDGET DE TRESORERIE
ETUDE DE CAS
I - LE BUDGET DE TRESOREIE
Processus d’élaboration du budget de trésorerie
Tableau général
Des décaissements
Budget
De trésorerie
2. Plan de trésorerie
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125
Le plan de trésorerie est la version du budget de trésorerie obtenue après
intervention des opérations d'escompte et de placement qui peuvent être déduites du
budget de trésorerie première version, l'objectif étant d'avoir une trésorerie
(disponibilités) très voisine de 0. Le plan de trésorerie donne une idée «globale» des
problèmes éventuels qui seront à résoudre et permet de prendre des dispositions en
temps opportun.
3. Suivi de trésorerie
Il s'agit de prévisions faites au jour le jour, portant sur de courtes périodes (quelques
semaines), et permettant au trésorier de prendre les décisions qui s'imposent.
A ce stade, les sommes en jeu sont connues avec la maximum de précision ainsi
que leurs dates de valeur.
TEST : AUTO-CONTRÔLE
1) Dans le budget de trésorerie les encaissements et les décaissements doivent être
portés.
a) en TTC (Toute Taxe Comprise)
b) en HT (Hors Taxe)
2) Les DAP (Dotations Amortissements Provisions) figurent elles dans le budget de
trésorerie ?
3) L'objectif du trésorier est d'avoir un montant de disponibilités :
a) le plus élevé possible ?
b) proche de 0 ?
4) Les modalités de paiement à 30 jours de date et à 30 jours fin de mois sont-elles
équivalentes ?
5) Une vente a lieu le 15 janvier. Les conditions de règlement étant « 30 jours fin de
mois, le 5 du mois suivant » ; à quelle date aura lieu le règlement ?
Cette date sera-t-elle portée sur la facture ?
6) du 5 au 15 juin, la S.A UNILEVER a un compte débiteur de 13.000.000 F.CFA à
la SGBCI et un compte créditeur de 8.000.000 F.CFA à la SIB ;
Que doit faire le trésorier de la S A UNILEVER ?
7) A partir des informations suivantes :
TVA à décaisser figurant au bilan au 31/12/N-1 ………………..2.000.000
JANV. N FEV. N
TVA collectée 7.000.000 6.000.000
TVA déductible 4.000.000 3.500.000
1) a) TTC
2) Non
3) b) Proche de 0.
5) Date de règlement : 5 mars. Cette date sera portée sur la facture (c’est
réglementaire depuis 1993).
6) Le trésorier doit procéder à la compensation : il doit virer les 8 000 000 du compte
SIB sur le compte du SGBCI. Cela permettra de ramener le découvert à 5 000 000
(13 000 000 – 8 000 000), ce qui se traduira par une diminution des intérêts
débiteurs. (En principe, les soldes créditeurs ne sont pas rémunérés).
7) TVA décaissée en janvier : 2 000 000. C’est la TVA figurant au bilan.
TVA décaissée en février : 7 000 000 – 4 000 000 = 3 000 000.
20 000 000
8) Amortissement annuel : = 4 000 000
5
a) Dans le budget de trésorerie du mois de mai N, l’entreprise doit porter : 5 600 000.
b) Au 31/12/N, l’échéance sera toujours la même qu’au 31 Mai N, comme l’exercice
s’achève au 31/12/N, le budget de trésorerie prend toujours en compte le montant de
5 600 000.
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127
DEUXIEME PARTIE : Cas pratique
NB:
1) La totalité de la production est susceptible d'être vendue avec un prix de vente
unitaire de 1800 F HT TVA 18 %. On considère qu'il augmente régulièrement
de 1,50 % chaque mois et que les clients règlent au comptant.
2) Les dépenses d'exploitation relatives aux ventes sont estimées à 600 F TVA 18
% par unité de produit vendu ; et on supposera que ces charges augmentent
suivant une suite géométrique de raison 1,2.
T.A.F :
1) Etablir le budget des ventes (encaissements)
2) Etablir le budget de décaissement, de TVA.
3) Etablir le budget de trésorerie. Sachant que la trésorerie initiale est de
215.000.000 F.
4) analyse les écarts et apporter des solutions
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128
TABLEAU DE DEFENSE ET DU SUIVI DU BUDGET
1) Mon unité
dispose, pour Suffisantes Insuffisantes Très insuffisantes
contrôler ses
activités
d’informations :
2) Mon unité
dispose, sur Nombreuses Peu nombreuses Sans
l’environnement de
l’entreprise,
d’informations :
3) Cette Régulièrement, de Régulièrement de Nous sommes
information est façon synthétique façon détaillée obligés d’aller aux
fournie : renseignements
4) L’information Est définie Fait parfois l’objet N’est pas définie
utilisée dans précisément de controverses
l’entreprise : (dictionnaire)
5) Les tableaux de
bord de mon unité Parfaitement Moyennant des Difficilement
se raccordent à corrections
ceux du niveau
supérieur (ou
niveau inférieur)
6) L’information du Avant J+7, sous Avant J+15, sous Après J+15
mois antérieur forme de flash forme complète
parvient :
7) Mon unité
dispose OUI NON
d’indicateurs
physiques
8) L’information de
synthèse est Systématiquemen Parfois Rarement
rapprochée d’un t
objectif
9) Les tableaux de A date fixe Pas Jamais, sauf si
bord sont discutés : systématiquement problème
10) Les tableaux Un outil puissant de Un outil Une procédure de
de bord maîtrise et de d’information faible intérêt
constituent : progrès des surtout
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129
activités
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130
CORRECTION BUDGET DE TRESORERIE : SOCIETE CHERCHE POUR TOI
Mois
JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET
Eléments
Qtés Produites et 80 000 100 000 120 000 50 000 150 000 45 000
Vendues
VENTE TTC 169 920 000 215 600 000 262 560 000 111 050 000 338 100 000 102 960 000
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BUDGET DES ACHATS
Mois
JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET
Eléments
Qtés Vendues 80 000 100 000 120 000 50 000 150 000 45 000
Achats TTC 56 640 000 84 960 000 122 342 400 61 171 200 220 216 320 79 290 000
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MOIS
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet
ELEMENTS
TVA/Vente de M/ses 25 920 000 32 888 136 40 051 525 16 939 831 51 574 576 15 705 763 -
TVA/Cession
- - 2 160 000 - - - -
Total TVA Collectée 25 920 000 32 888 136 42 211 525 16 939 831 51 574 576 15 705 763 -
TVA/Achats 14 040 000 12 960 000 18 662 400 9 331 200 33 592 320 12 095 085 -
TVA due 11 880 000 19 928 136 23 549 125 7 608 631 17 982 256 3 610 678
Règlement TVA - 11 880 000 19 928 136 23 549 125 7 608 631 17 982 256 3 610 678
BUDGET DE TVA
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BUDGET DE DECAISSEMENT
MOIS
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet
ELEMENTS
Achats TTC/Mses 56 640 000 84 960 000 122 342 400 61 171 200 220 216 320 79 290 000 -
Autres Charges 2 000 000 2 000 000 2 500 000 2 500 000 3 125 000 3 125 000 -
Salaires 22 000 000 30 000 000 35 000 000 35 000 000 45 000 000 150 000 000 -
Règlement TVA - 11 880 000 19 928 136 23 549 125 7 608 631 17 982 256 -
-
Total Charges 116 040 000 129 640 000 180 770 536 122 220 325 275 949 951 250 397 256
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A CAS PRATIQUES BUDGET DE TRESORERIE : Ventes, Achats, TVA, Frais
généraux
Pour une bonne gestion de sa trésorerie, le Restaurant AKWABA décide de faire
une étude prévisionnelle de trésorerie par trimestre. Ainsi pour le 3 ème trimestre de
l’exercice, on vous remet les informations suivantes en vue de mener à bien ces
prévisions.
A/ Les informations relatives aux prévisions de ventes du 3 ème trimestre sont les
suivantes :
Le directeur du Restaurant Mr AYEBOUA dont la capacité normale est de 400 repas
par jour prévoit que pendant le mois de juillet, Août, septembre, le coefficient
d’activité sera de 60%, 80%, 90% et le prix moyen de vente HT d’un repas sera
3 000 ; 3 300 ; et 11 000. La TVA est au taux de 18%.
Les ventes TTC sont encaissées selon les modalités suivantes :
- 50% au comptant
- 30% à 30 jours fin du mois
- 20% à 60 jours fin du mois.
B/ Les prévisions concernant les achats de matières premières sont ainsi établies :
Juillet 6 000 000 HT
Août 5 000 000 HT
Septembre 7 000 000 HT
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D/ Les frais généraux prévisionnels établis de la façon suivante sont payés au cours
du mois.
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CORRECTION CAS PRATIQUES BUDGET DE TRESORERIE :
Ventes, Achats, TVA, Frais généraux
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4) BUDGET DES ACHATS ET FRAIS GENERAUX SOUMIS A LA TVA
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7) BUDGET DE TRESORERIE
Eléments
Commentaire
Ce déséquilibre financier des mois de Juillet et Août est dû au prix de vente très bas
des repas à cause des vacances ou congés, mais les charges fixes restent stables.
Par contre la trésorerie finale est largement positive car les PV d’Août ont connu une
progression de 3 300 à 11 000 soit 7 700 F représentant 70% de hausse ; et ce mois
de Septembre caractérise la reprise exhaustive des activités du restaurant AKWABA
d’où une trésorerie finale positive.
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La plupart des disparitions d’entreprises nouvelles intervenant la première année
sont le fait de problèmes de trésorerie. Il faudra donc peut-être prévoir des crédits
bancaires de fonctionnement (comme l’escompte de papier commercial, la
mobilisation de créances professionnelles dans le cadre de la loi DAILLY, le
découvert, etc.) et tenir compte de leur coût dans le compte de résultat.
Conditions de réussite :
Le budget de trésorerie doit être construit méticuleusement, il permet de mettre en
évidence les éventuelles impasses de trésorerie et de prévoir impérativement avant
le démarrage de l’activité les solutions à apporter à ce problème.
Par exemple : négocier des crédits à court terme en même temps que le crédit
d’investissement.
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Période
Eléments
1. SOLDE EN DEBUT DE MOIS
2. ENCAISSEMENTS
2A. D’EXPLOITATION
Chiffre d’affaires encaissé
2B. HORS EXPLOITATION
Apport en capital
Apportscomptes courants d’associés
Emprunts à moyen et long terme
A. TOTAL ENCAISSEMENTS
3. DECAISSEMENTS
3A. D’EXPLOITATION
Paiement achats et sous-traitance
Loyer
Assurances
Fournitures, eau, énergie
Autres charges externes
Salaires bruts
Charges sociales
Impôts,taxes versements assimilés
Impôts sur les bénéfices
TVA versée ….
Charges financières
………..
3B. HORS EXPLOITATION
Immobilisation (investissements)
Remboursement d’emprunts
B. TOTAL DECAISSEMENTS
4. SOLDE DU MOIS = A – B
5. SOLDE FIN DE MOIS = 1+4
APPLICATION
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Vous êtes stagiaire dans le Cabinet du Vieux Père Idées Consulting International
et votre travail consiste dès le début de l’exercice à établir le Budget de trésorerie du
client Port Autonome de LOME (TOGO).
A/ LES ENCAISSEMENTS
1) Les ventes encaissées 15 000 000 F augmentent de 1,5 tous les deux mois à
partir de Janvier.
2) Autres encaissements Loyers 1 200 000 F représentant une partie de Bâtiment
commercial.
3) Hors exploitation :
- Apport en augmentation du capital en Mars 20 000 000.
- Apport en compte courant d’un Associé 10 000 000 F en Avril.
- Encaissement d’un emprunt 20 000 000 en Avril.
B/ LES DECAISSEMENTS
1) Achat matière première en Janvier 7 000 000 avec une progression de 1,2
tous les 2 mois.
2) Loyer 2 000 000 F tous les mois.
3) Assurances 500 000 F payable à la fin de chaque trimestre.
4) Fournitures, eau, énergie : 400 000 F par mois avec une augmentation de 1,2
tous les 2 mois.
5) Autres charges externes : 200 000 F Janvier ; 300 000 Février ; 350 000 F en
Mars 400 000 F ; 400 000F Avril et Mai ; 600 000 F en Juin.
6) Salaires bruts mensuels 10 000 000 F.
7) Charges sociales 5% du salaire mensuel payé.
8) Impôts et Taxes et versements assimilés : Février 1 000 000 F, Mai 1 200 000 F.
9) Impôts sur les bénéfices 12 000 000 en Mars.
10)TVA versée : Janvier 1 750 000 F ; Février 1 450 000 F ; Mars 3 000 000 F ;
Avril 3 000 000 F ; Mai 1 300 000 F ; Juin 3 000 000 F.
11)Charge financière intérêt de l’emprunt : 3 500 000 F en Mars.
12)Hors exploitation :
- Acquisition d’un véhicule de livraison : 12 000 000 ; mois de mars
- Remboursement de l’emprunt 35 000 000 en Mars.
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GF/P173N°1
Les prévisions d’activité de la SA RUMBA, pour les trois premiers mois de l’exercice
N sont données ci-dessous :
Autres informations :
TAF :
CORRECTION
1) a) Durée moyenne du crédit accordé aux clients
Dans le mode de règlement à 30 jours fin de mois, le client qui achète au
début du mois bénéficie d’un crédit de 60 jours, celui qui achète à la fin du
mois bénéficie d’un crédit de 30 jours.
60+30
Donc cr é dit moyen: =45 jours
2
a) Durée moyenne de crédit obtenu des fournisseurs :
0 x 50% + 45j x 50% = 22,5 jours.
2) Budget de trésorerie
Nous adoptons la démarche préconisée.
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Montant TTC Janvier Février Mars
Créances clients (bilan) (1) 144 720 144 720 - -
Ventes janvier 119 600 - 119 600 -
Ventes février 107 640 - - 107 640
Cessions élément. d'actif 5 980 5 980 - -
Totaux 150 700 119 600 107 640
(1)
Les clients réglant à 30 jours fin de mois, les ventes réalisées au cours d’un mois
donné sont réglées à la fin du mois suivant. Ainsi les créances clients au 31
décembre (N-1) représentent les ventes de décembre (N-1)… qui sont réglés en
janvier N.
Remarque : Les ventes de mars seront réglées en avril : c’est pourquoi elles ne
figurent pas dans le tableau.
b) Tableau de décaissements sur achats en KF
Montant TTC Janvier Février Mars
Dettes fournisseurs 30 150 30 150 - -
Achats janvier 47 840 23 920 23 920 -
Achats février 71 760 - 35 880 35 880
Achats mars 59 800 - - 29 900
Totaux - 54 070 59 800 65 780
(1)
Seule la fraction des achats de mars réglée au comptant entre dans le champ du
budget trimestriel.
c) Tableau de la TVA en KF
Janvier Février Mars
TVA collectée sur ventes 19 600 17 640 23 520
TVA collectée sur cession 980 - -
TVA récupérée sur achats 7 840 11 760 9 800
TVA récupérée sur autres charges 392 392 392
TVA récupérée sur investissements - 3 920 -
TVA à décaisser 12 348 1 568 13 328
(1)
Décaissement de TVA 10 300 12 348 1 568
(1)
En janvier sera décaissée la TVA figurant au bilan ; en février sera décaissée la
TVA à décaisser calculée en janvier… et ainsi de suite.
Tableau général des décaissements en KF
Janvier Février Mars
Salaires 50 000 50 000 53 000
(1)
Charges sociales 20 000 20 000 20 000
Autres charges HT soumises à la TVA 2 392 2 392 2 392
(1)
Autres charges HT non soumises à la TVA 1 000 1 000 1 200
Investissement - 23 920 -
Décaissements sur achats 54 070 59 800 65 780
Décaissements sur TVA 10 300 12 348 1 568
TOTAUX 137 762 169 460 143 940
1)
Les charges sociales sont réglées le mois suivant. En janvier, sont réglées les
charges sociales figurant au bilan.
d) Budget de trésorerie en KF
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Janvier Février Mars
(1)
Trésorerie au début du mois 1 230 14 168(2) -35 692
Encaissements 150 700 119 600 107 640
Décaissements 137 762 169 460 143 940
Trésorerie à la fin du mois 14 168(2) -35 692 -71 992
(1)
Trésorerie au 31 décembre N-1 (bilan).
(2)
Le solde à la fin d’un mois donné est le solde au début du mois suivant.
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Suite TABLEAU DE BORD
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B- UNE AIDE A LA DIRECTION GENERALE
DECENTRALISER ET DELEGUER AUGMENTE LA
NECESSITE DE COODONNER
C- CONSEQUENCE :
- DYNAMISME
- PROJECTION DANS LE FUTUR
- AIDE A L’ACTION
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D- LES TROIS COMPOSANTS DU CONTROLE DE GESTION
- LE PROCESSUS DE CONTRÔLE,
- LE SYSTEME DE CONTRÔLE,
- L’ORGANISATION EN CENTRE DE RESPONSABILITES
E- LE PROCESSUS DE CONTRÔLE
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IAS/IFRS – Tel +225 07 67 53 65 - Abj Rci / e-mail : gbenou.victor@yahoo.fr - Expert Comptable 150
F- LES PHASES DU PROCESSUS DE CONTRÔLE
G- LE SYSTHEME DE CONTRÔLE
- TECHNIQUES
- DOCUMENTS
- CALENDRIER
- PROCEDURES
NOTAMMENT :
PHASE OUTILS
- TECHNIQUES (HORIZON, PLAN
PLANIFICATION GLISSANT, …)
- DOCUMENTS (DEFINISSANT LE
CONTENU)
- PROCEDURES, L’UTILISATION
DES DOCUMENTS)
- INTERVENANTS, L’UTILISATION
DES DOCUMENTS)
- ANALYSES ECONOMIQUES
(AIDE A LA DECISION)
- TECHNIQUES
BUDGETISATION (MENSUALISATION, BUDGET
FLEXIBLE, REVISION, BUDGET
BASE ZERO,…)
- DOCUMENTS
- CALENDRIER
- PROCEDURES
- ANALYSES ECONOMIQUES
PHASE OUTILS
SUIVI DES REALISATIONS - TECHNIQUE DE SUIVI
(DONNEES COMPTABLES OU
EXTRA-COMPTABLES, CHOIX
DES TECHNIQUES DE
COMPTABILITE ANALYTIQUE,
…)
- DOCUMENTS (DEFINITION DU
TABLEAU DE BORD),
- CALENDRIER (OBJECTIF :
DIFFUSION RAPIDE AUX
OPERATIONNELS : CYCLE DE
GESTION A COURT TERME)
DECISIONS CORRECTIVES - DOCUMENTS (AJUSTEMENT
DES PREVISIONS)
- ANALYSES ECONOMIQUES.
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J- LA STRUCTURE EN CENTRES DE RESPONSABILITE
CENTRE DE RESPONSABILITE
- MISSION,
- DELEGATION D’AUTORITE,
- DELEGATION DE MOYEN
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L- CONSEQUENCE : LE CONTRÔLE DE GESTION IDEAL
INEFFICACITE
OU
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- DIRECTION FINANCIERE ?
AVANTAGES :
- CONTRÔLEUR MIEUX ACCEPTE PAR LES OPERATIONNELS,
- INTERLOCUTEUR « REPRESENTATIFS » DES
PREOCCUPATIONS DE SA DIVISION
- ADAPTATION DES OUTILS DE CONTRÔLE AUX SPECIFICITES
DE LA DIRECTION
INCONVENTENTS :
- RISQUE D’ABSENCE DE PHILOSOPHIE COMMUNE,
- RISQUE DE MANQUE D’HOMOGENEITE TECHNIQUE DU
SYSTEME DE CONTROLE
- MOINDRE TRANSPARENCE
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P- SPECIFICITES AUX DIFERENTS NIVEAUX DE LA HIERARCHIE
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PLANIFICATION : RÔLE DIFFERENT (REFLEXION STRATEGIQUE ET
MACRO-ECONOMIQUE)
LIENS FONCTIONNELS :
- CHIFFRAGE DU PLAN
- BASE DE LA BUDGETISATION (OBJECTIFS)
T- QUELQUES ORIENTATIONS
- MAITRISE TECHNIQUE
- DIPLOMATE ET VENDEUR
- REALISME
- SENS DU « TIMING »
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- CAPACITE TECHNIQUE
- CAPACITE DE COMMUNICATION
- SENS DE LA SYNTHESE.
U- PLUS GENERALEMENT
S’ADAPTER A SES INTERLOCUTEURS :
- COMPRENDRE LEURS PREOCCUPATIONS
- COMMUNIQUER DANS LEUR LANGAGE
- NEUTRALITE
LA PLANIFICATION STRATEGIQUE
LA GESTION PAR OBJECTIF
LA DECONCENTRATION DES RESPONSABILITES
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LES FINALITES DU CONTRÔLE DE GESTION.
LA PLANIFICATION
LA NEGOCIATION BUDGETAIRE
LES TABLEAUX DE BORD
LE CONTRÔLE A POSTERIORI
L’ANALYSE DE GESTION
ANALYSE
Documents de suivi
DIAGNOSTIC
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Nature des causes
ACTIONS CORRECTRICES
Décisions.
CORRECTION
ALPHA E1 OMEGA E2
Résultat avant chute du 12 000 x 0,7 – 8 000 12 000x0,8 – 8 000 =
CAHT = 400 1 600
Résultat après chute du 12 000 x 0,95 x 0,7 – 12 000x0,95x0,8 – 8 000
CAHT 8 000 = - 420 = 1 120
Variation du résultat ΔR −420 - 480
=−1 , 05
ΔR 400 −480
=−0 ,30
R 1 600
Elasticité du résultat par
rapport au CAHT
ΔR −1 , 05 −0 , 30
=21 =6
R −0 , 05 −0 , 05
Δ CAHT
.
CAHT
Plus le rapport :
ΔR
R
Δ CAHT
est plusé lé v é plus grand est≤risque .
CAHT
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