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NIVEAU 2
CLASSE : GLT2
SEMESTRE 1
1
SOMMAIRE
FICHE DE PROGRESSION DU COURS
SOURCES DOCUMENTAIRES
OBJECTIFS GENERAUX :
2
FICHE DE PROGRESSION DU COURS
4H
Séance Séance de travaux dirigés N°1
N°06
Séance 4H
N°07 Séance de travaux dirigés N°2
4H
Séance
Séance de travaux dirigés N°3
N°08
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Chapitre I : PROBLEMATIQUES DEFINITIONS ET OBJETS DE CONTROLE DE
GESTION
I- Problématique du contrôle :
Quand on évoque la notion de contrôle, on pense souvent aux aspects répressifs des
contrôleurs et du côté quelque peut fraudeur des contrôlés. Cette perception caricaturale
dissimule une définition précise du mot. Contrôler signifie en effet : vérifier, surveiller,
évaluer et maitriser.
Le contrôle de gestion est l’ensemble des dispositions pour fournir aux dirigeants et divers
responsables des données chiffrées périodiques caractérisant la marche de l’entreprise.
Leur comparaison avec les données passées ou prévues peut le cas échéant inciter les
dirigeants à déclencher directement les mesures correctives appropriées.
Gérer une entreprise, c’est la conduire vers les objectifs qui ont été assignés dans le cadre
d’une politique concertée en faisant mettre en œuvre par les responsables les ressources qui
leurs sont confiées. Contrôler la gestion de cette entreprise, c’est maîtriser sa conduite, en
s’efforçant de préciser les événements pour s’y préparer avec équipe et s’adapter à une
situation évolutive. Il faut à cet effet :
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1- La politique des coûts
Le calcul des coûts est indispensable au contrôle de gestion et à l’analyse économique selon
les buts poursuivis dans ces deux domaines. Les coûts seront :
Le contrôle de gestion utilise les différents aspects des calculs des coûts, il peut s’exercer de
différentes manières :
Il contribue à la définition des objectifs et s’assurent que les ressources nécessaires sont
affectées pour la réalisation de ses objectifs.
De cette approche apriori, il s’en suit une approche a postériori qui veut par là-même que le
contrôle s’assure de ce que les objectifs en terme quantitatif sont bien atteints dans les délais
et dans les respects des normes budgétaires. Ceci passe par une évaluation quantitative des
écarts aboutissants le cas échéant à une mise en œuvre des mesures correctives.
Il apparaît d’autant plus comme le processus par lequel les ressources sont utilisées et
obtenues avec efficacité et efficience pour réaliser les objectifs de l’organisation.
Les plans à moyen et court terme, les CAE, la gestion budgétaire, les tableaux de bord
financiers et ceux de gestion.
Le contrôle de gestion doit aider et motiver. Pour ce faire, il doit être indépendant de la
fonction administrative, comptable et financière et directement rattaché à la direction
générale.
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- Les fonctions du contrôle de gestion doivent être pleinement assumées au plus haut
niveau du comité directeur.
- Le contrôle de gestion n’a toute son efficacité que si la direction et le comité de
direction sont décidés à créer un climat psychologique et une structure fondée sur la
délégation et les participations.
Suivre les résultats réels et les comparer aux prévisions, analyser les écarts significatifs et le
cas échéant, inviter les responsables opérationnels à prendre des mesures correctives.
3- Informer
4- Aider
1- processus
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Le processus du contrôle de gestion commence par l’élaboration des plans à court
terme (1 à 3 ans) traduits dans des budgets annuels. Ces derniers fixant des buts
quantitatifs et qualitatifs et allouant des moyens.
Dans certaines situations en cas d’écarts élevés, les budgets voir la stratégie de l’entreprise
peuvent être modifiées.
- L’environnement
- Les moyens à la disposition de l’entreprise et son potentiel
- Les objectifs eux-mêmes (suivis d’une politique de croissance du bénéfice après avoir
réussi une politique de croissance du C A).
Environnement
Information des dirigeants et des
hostile ou
responsables opérationnels
favorable
Croissance
Stratégie globale
du CA du Analyse
Plan à court Budgets Exécution
bénéfice, Et option à long et terme des écarts
emploi moyens termes
Moyens et
potentiels
de
Feed-back
l’entreprise
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La planification est le processus par lequel la direction d’une entreprise arrête les
objectifs, prend les décisions stratégiques, on prévoit le mieux possible les conséquences,
formule les plans à long terme et s’occupe de l’obtention des ressources externes.
La planification est un processus à long terme qui prévoit des ventes et des coûts estimés
de manière indicative alors que le contrôle est en processus à court terme qui prend en
compte des prévisions de vente et des coûts très peu éloignés des résultats qui seront
probablement obtenus.
La direction par objectif nécessite un mode de direction où les objectifs sont déterminés
pour tous les services de l’entreprise où ils sont négociés et non imposés et où la
responsabilité est liée aux résultats obtenus. C’est en ce sens que la direction par objectif
est un mode de direction nécessaire d’un contrôle pris dans ses aspects motivation des
individus et mesure des résultats.
Signalons d’emblé que le BBZ n’a rien à voir avec la théorie de base zéro de la trésorerie
tirée de la gestion financière, ou avec la théorie de zéro par défaut, tiré du contrôle qualité.
Le BBZ consiste à enchaîner les prévisions à long, moyen et court terme remise chaque
année à jouer en fonction des résultats réellement atteints.
Le budget base zéro est du contrôle de gestion, mais un contrôle de gestion qui insiste
particulièrement sur la nécessité de repenser à chaque nouvel exercice les anciens plans et
budgets en les adaptant aux nouvelles données. La devise reine est : « remettre en cause »
Au-delà d’une évidence, (le contrôle de gestion dans les PME doit être légé et peu
coûteux en un mot adapté à la taille et aux besoins de l’entreprise). Le principal problème
est celui de l’efficacité des informations en amont : la comptabilité générale donne-t-elle
rapidement les informations ?
Le mot « contrôle » est souvent associé à celui de vérification. Lorsqu’au cours d’une
vérification, il apparaît que les règles ne sont pas respectées, il s’en suit généralement une
sanction.
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Limiter le terme contrôle à un processus de vérification-sanction conduirait à réduire
considérablement le champ de cette discipline.
B- MAITRISE DE LA PERFORMANCE
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CONTROLE DE GESTION ET ANALYSE DES COUTS
Chapitre II :
Pour piloter la performance de l’entreprise et pour prendre des décisions à court terme
et à long terme, le Gestionnaire élabore et utilise de nombreux outils d’aide à la décision.
Dans bon nombre de cas, il prend ses décisions sur des démarches d’analyse des coûts. Il est
donc indispensable de comprendre des conditions de validité des démarches mises en œuvre
pour juger de la pertinence des coûts obtenus et des contextes dans lesquels ils représentent un
réel éclairage pour la prise de décision. Pour se faire, il sera question d’étudier :
Les charges prisent en compte par la comptabilité analytique pour le calcul des coûts
et coût de revient sont appelées charges incorporables. elles charges se caractérisent par :
Leur appartenance à la période de calcul des coûts
Leur caractère normal.
Cependant, à côté des charges incorporables, nous avons :
des charges non incorporables qui sont celles prises en compte par la comptabilité
générale mais refusées par la comptabilité analytique compte tenu de leur caractère
anormal ;
des charges supplétives qui sont celles ignorées par la comptabilité générale mais
pries en compte par la comptabilité analytique du fait de leur caractère normal ;
les différences d’incorporation : Ce sont des écarts constatés entre les charges
prévues par la comptabilité générale et celles constatées par la comptabilité analytique. Ces
écarts peuvent naître des éléments suivants :
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II- LES CHARGES DIRECTES ET LES CHARGES INDIRECTES
Les charges incorporables dans les coûts et coût de revient en CAE sont divisées en
deux grandes rubriques :
Ce sont celles qui concernent la fabrication d’un seul produit, la réalisation d’un
ouvrage, la prestation d’un service et par conséquent elles sont directement affectées au coût
de cet ouvrage, de ce produit ou de ce service sans calculs intermédiaires.
Exemple : pour la fabrication d’une table, les frais de transport pour l’achat des planches et la
main d’œuvre directe pour la fabrication de la table constituent des charges directes.
Contrairement aux précédentes, les charges indirectes sont celles qui concernent la
fabrication de plusieurs articles et par conséquent, elles font l’objet d’une répartition au
préalable avant leur imputation aux différents coûts et coût de revient de ces articles.
Exemple : la consommation d’énergie électrique dans une usine fabriquant plusieurs articles.
Un centre d’analyse est une division comptable qui enregistre les charges indirectes
avant leur imputation aux coûts et coûts de revient.
Les centres d’analyse peuvent être constitués par les fonctions de l’entreprise
(approvisionnement, production, distribution, administration), des divisons ou des services de
l’entreprise.
Ils sont caractérisés par l’homogénéité des charges qui y sont enregistrées (les charges
qui y sont regroupées sont identiques).
Les centres principaux : ce sont les centres de base de l’activité de l’entreprise sans
lesquels il n’y pas d’activité.
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Exemple : approvisionnement, production, distribution, administration.
Les centres de structures : ce sont ceux dont l’activité est mesurée par les taux de
frais.
Présentation du tableau de répartition des charges indirectes
La répartition primaire : elle consiste à ventiler les charges indirectes dans les
différents centres d’analyse d’après les clés de répartition. A la fin de la répartition
primaire, l’on doit calculer les totaux des différents centres appelés totaux
primaires.
La répartition secondaire : c’est le transfert des charges des centres auxiliaires au
profit des centres principaux. La fin de la répartition secondaire est sanctionnée par
le calcul des totaux appelés totaux secondaires.
Le calcul des coûts d’unité d’œuvre
L’unité d’œuvre est une unité physique qui mesure l’activité dans un centre
principal.
Le coût d’unité d’œuvre est dont la valeur monétaire que coûte une unité d’œuvre.
répartition primaire xx xx xx xx xx xx xx
Répartition secondaire
Centre 1 - -T1 - - xx xx xx
Centre 2 - - -T2 - xx xx xx
Centre 3 - - -T3 xx xx xx
Totaux secondaires xxxx 0 0 0 T’4 T’5 T’6
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Tableau de répartition des charges indirectes avec prestation réciproque
Eléments PC GB GM Centres
ppciaux
Totaux T1 T2 T3 ----
primaires
PC -T1 10%T1 5% T1 85% T1
GB 20%T2 -T2 10% T2 70% T2
GM ---- ----- -(T3+5%+10%) 100%
Mise en équations
T1 T2 Y=T2+0,1X
0,2Y 0,1X
X Y
Le montant des charges diverses d’imputation aux coûts peut dépendre du niveau
d’activité de l’entreprise comme il peut en être indépendant, ainsi l’on est amené à faire une
distinction entre les charges fixes et charges variables.
Les charges fixes sont celles dont le montant reste stable ou à peu près stable quelle que soit
le niveau d’activité de l’entreprise.
NB : Ces charges ne restent pas toujours fixes, elles peuvent changer en cas de changement de
structure de l’entreprise d’où le nom charge de structure.
Y1 = f(x) = b
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Avec Y1 la fonction des charges fixes et b la constant
Y (charges)
b Y=b
( x)
Contrairement aux précédentes, les charges variables sont celles qui évoluent en
fonction du niveau d’activité de l’entreprise. On les appelle encore les charges
proportionnelles ou charges opérationnelles.
Y2=f(x) = ax
Y2=ax
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Y
Y = ax+b
(x)
Application :
Pour un mois, le chiffre d’affaires d’un grand magasin était de 16000000 F et le salaire de la
vendeuse à 112000 F. Pour un autre mois le chiffre d’affaires il était de 20000000 F et le
salaire de la vendeuse à 120000 F. Il est dit que le salaire de la vendeuse comporte deux
parties, une fixe appelée salaire de base et une autre variable en fonction des commissions
appelée la guelte.
TAF :
Solution proposée
X=0,2% b=80000
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C – LE SEUIL DE RENTABILITE
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaire ou le niveau d’activité que l’entreprise doit
réaliser pour couvrir l’ensemble des charges variables et fixes et pour lequel elle ne réalise ni
bénéfice ni perte.
On a :
𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 = 𝑀𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐶𝑜û𝑡𝑠 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 − 𝐶𝑜û𝑡𝑠 𝐹𝑖𝑥𝑒𝑠
Puisque, par définition, au seuil de rentabilité, le résultat est nul. Alors, on a :
0 = 𝑀𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐶𝑜û𝑡𝑠 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 − 𝐶𝑜û𝑡𝑠 𝐹𝑖𝑥𝑒𝑠
𝑪𝒐û𝒕𝒔 𝑭𝒊𝒙𝒆𝒔 = 𝑴𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑪𝒐û𝒕𝒔 𝑽𝒂𝒓𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔
Par conséquent, l’équation suivante :
𝐶𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 = 𝐶𝑜û𝑡𝑠 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 + 𝑀𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜û𝑡𝑠 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
Se transforme :
𝑪𝒉𝒊𝒇𝒇𝒓𝒆 𝒅′ 𝒂𝒇𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 = 𝑪𝒐û𝒕𝒔 𝑽𝒂𝒓𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔 + 𝑪𝒐û𝒕𝒔 𝑭𝒊𝒙𝒆𝒔
Le seuil de rentabilité se calcul donc :
𝐶𝐹 × 𝐶𝐴
𝑆𝑒𝑢𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é =
𝑀𝐶𝑉
Ou bien :
𝐶𝐹 𝐶𝐹
𝑆𝑒𝑢𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑅𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é = =
𝑀𝐶𝑉 𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑀𝐶𝑉
𝐶𝐴
EXEMPLE D’APPLICATION :
L’entreprise « ZOAS » réalise la fabrication et la vente d’un article donné dans les
conditions suivantes :
Prix de vente unitaire : 200 F
Charges variables unitaires : 120 F
Charges fixes globales : 80 000 F
Ventes de l’exercice : 3000 articles
Travail à faire :
1) Calculer le résultat global à partir d’un tableau d’exploitation différentiel.
2) Déterminer par calcul le seuil de rentabilité en valeur et en quantité.
Solution :
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Eléments Charges Produits %
Chiffre d’affaires - 600 000 100%
-Charges variables 360 000 -360 000
Marge sur coûts variables 240 000 40%
-charges fixes 80 000 -80 000
Résultat 160 000 26,66%
1er méthode :
𝐶𝐴 × 𝐶𝐹 600000 × 80000
𝑆𝑅 = = = 200000 𝐹
𝑀𝐶𝑉 240000
2ème méthode :
𝐶𝐹 80000
𝑆𝑅 = = = 200000 𝐹
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑀𝑎𝑟𝑔𝑒 0,4
1er méthode :
𝐶𝐹 80000
𝑆𝑅 = = = 1000 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒𝑠
𝑀𝐶𝑉 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 80
2ème méthode :
𝑆𝑅 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 200000
𝑆𝑅 = = = 1000 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒𝑠
𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 200
REPRESENTATION GRAPHIQUE :
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CT
CA :
Zone de
p
bénéfice CT :
Zone de
Perte
SR CA
Zone de
P bénéfice
CF :
Zone de
Perte
SR CA = x
R= =0
Résultat
R:=
Zone de
bénéfice
Zone de SR CA = x
Perte
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- MARGE DE SECURITE (MS) :
Toute entreprise cherche à atteindre et dépasser son SR. Cet objectif est mesuré par la
marge de sécurité dont l’expression est :
𝑴𝑺 = 𝑪𝑨 – 𝑺𝑹
- INDICE DE SECURITE :
𝑴𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝑺é𝒄𝒖𝒓𝒊𝒕é
𝑰𝑺 = × 𝟏𝟎𝟎
𝑪𝑨
𝑺𝑹 × 𝟏𝟐
𝑷𝒐𝒊𝒏𝒕 𝑴𝒐𝒓𝒕 = ; 𝒔𝒊 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒂𝒏𝒏𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔
𝑪𝑨
Ces variations saisonnières en cours de l’exercice n’ont pas d’incidence sur les conditions
d’exploitation de l’entreprise et n’influencent pas la valeur du CA critique, mais par contre
elles modifient la date à laquelle il sera atteint. On décompose période par période le CA et
on procède comme suit :
Calcul du SR.
Cumuler les CA.
Calcul du PM par interpolation linéaire.
Exemple d’application :
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Eléménts Charges Produits %
Solution :
Période CA cumulé
er
1 trimestre 220 000
2ème trimestre 420 000 Le SR se situe dans cette tranche
3ème trimestre 540 000
4ème trimestre 650 000
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3) La marge de sécurité et l’indice de sécurité :
L’entreprise PADOV peut supporter une baisse d CA de 30% avant d’être en perte.
Δ𝑅
𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑣𝑖𝑒𝑟 𝑑 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = R
′
Δ𝐶𝐴
CA
Exemple d’application :
Pour un chiffre d’affaire de 500 000 F le résultat est de 50 000 F. Quelle est la variation du
résultat pour une variation de CA de 10 000 F et quel est le coefficient de levier
d’exploitation sachant que le taux de MCV est de 40% et le montant des coûts fixes est de
150 000 F.
Solution :
4000
′
𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑣𝑖𝑒𝑟 𝑑 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 50 000 = 0,08 × 50 = 4
10 000
500 000
8.1 Avantages :
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Cette technique constitue un instrument de prévision à court terme, ce qui facilite la
recherche des solutions.
Inconvénients :
Le modèle suppose qu’il existe une relation linéaire entre les coûts et le CA.
Le modèle suppose que les charges de structure restent fixes.
On suppose une demande illimitée à un prix fixe.
Le modèle considère le CA comme représentant le niveau d’activité, alors que le CA
peut varier.
Une autre difficulté tient à l’exclusion des entreprises multi-productives.
A : LE COÛT D’ACHAT
Définition
Le coût d’achat est constitué par l’ensemble des charges supportées lors de l’acquisition des
biens. Il est composé des charges directes et charges indirectes d’achat.
Ce sont celles qui concernent l’achat d’un seul bien et par conséquent elles sont rattachées
directement à ces biens. Les éléments des charges directes sont les suivantes : le prix d’achat
après déduction des RRR sauf l’escompte de règlement, les frais accessoires directs d’achat
(transport, commission, manutention, courtage)
Ce sont celles qui concernent l’achat de plusieurs biens et qui ont subies au préalable une
répartition. On les récupère dans le tableau des charges indirectes et plus précisément dans le
centre approvisionnement.
Les charges indirectes d’achat sont évaluées au nombre d’unité d’œuvre multipliées par le
coût d’unité d’œuvre.
Charges directes
prix d'achat Achat C.U XXXXXXX
Charges indirectes
approvisionnement N.U.O C.U.O XXXXXXX
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En principe les marchandises entrent en stock ou matière première au coût d’achat et
doivent sortir au même coût. Il peut arriver que les même marchandises entrent en stock à des
coûts différents ceci rend difficile l’application du même principe.
Les gestionnaires, pour résoudre ce problème ont opté pour l’utilisation de plusieurs méthodes
d’évaluation de sortie de stock. Parmi celles-ci nous allons utiliser : la méthode du Coût
Moyen Unitaire Pondéré
C’est la moyenne arithmétique de toutes les entrées par rapport aux quantités. Cette méthode a
pour avantage qu’elle procure un nivellement de coûts de sortie.
Elle a comme inconvénient le retard au niveau de la production ainsi que sur la fabrication de
prix de vente des produits fabriqués. Pour corriger cet inconvénient, l’on a mis sur pied sur
CMUP après chaque entrée.
Application
Les opérations suivantes ont été réalisées par une entreprise au cours du mois
de Novembre N.
Solution
CMUP= 1242,10
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Elts Qtés P.U Mts Elts Qtés P.U Mts
C : COÛT DE PRODUCTION
A - Définition
Le coût de production est l’ensemble des charges supportées lors de la transformation des
matières premières en produits finis ou semi-finis ou semi-ouvrés.
Il est composé des charges directes de production et des charges indirectes de production.
Ce sont celles qui sont affectées directement à la fabrication d’un produit. Parmi celles-ci on
distingue :
Ce sont celles qui concernent la fabrication de plusieurs produits et par conséquent elle
subisse d’abord une répartition avant leur imputation aux différents coûts de production.
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Les charges indirectes de production sont récupérées dans le tableau de répartition et plus
précisément dans les centres de production : ateliers, usines, ou fonction de production elle-
même. Elles sont évaluées au nombre d’unité d’œuvre associé au coût de l’unité d’œuvre.
C’est un produit impropre à la consommation en d’autres termes les déchets sont des produits
résiduels suite à la fabrication d’un produit principal.
Les déchets utilisent qui font suite à une vente. Leur prix de vente vient en diminution
du coût de production.
Les déchets et rebuts ce sont des déchets inutilisables ceux-ci entrainent des charges
qu’il faut ajouter au coût de production.
Il représente l’ensemble des charges supportées lors de la vente des produits finis sur le
marché. C’est un coût hors hiérarchique parce qu’il ne tient pas compte ni du coût d’achat ni
du coût de production. Il est distribution (transport sur vente, les emballages, les frais de
manutention, les commissions, courtage...) et des charges indirectes de distribution récupérées
dans le tableau de répartition et plus précisément des le centre distribution. Les charges
indirectes de distribution sont évaluées au nombre d’unité d’œuvre X par le coût de l’unité
d’œuvre.
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Coût de distribution qté vendue xx xxxx
E - Coût de revient
Encore appelé coût historique. C’est l’ensemble de tous les coûts c’est-à-dire
l’ensemble des charges supportées depuis la création des matières premières jusqu’à la vente
du produit.
Le coût de revient est obtenu après évaluation de stock des produits finis. Il est composé du
coût de production des seuls produits vendus évalués au coût de sortie mais aussi du coût de
distribution.
F- Résultat analytique
C’est la différence entre le prix de vente des produits finis et le coût de revient de ce produit.
R=PVHT-CR
Définition
Le coût de revient ou coût complet constaté absorbe toutes les charges de l’entreprise quel que
soit le niveau d’activité. De ce fait, les charges de structures restantes constantes, les coûts
unitaires diminuent lorsque le niveau d’activité augmente.
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L’imputation rationnelle est dont une technique qui permet à l’entreprise d’incorporer les
charges fixes aux coûts d’après le niveau d’activité.
Principe
L’imputation rationnelle des charges fixes aux coûts de revient est une imputation des charges
de structures selon le rapport AR/AN.
Ce rapport est encore appelé le taux d’imputation rationnelle des charges fixes.
B - Calcul du coût d’imputation rationnelle
Ce sont des écarts entre les charges fixes réelles et les charges fixes imputées.
= F (1-AR/AN)
La différence d’imputation positive : elle indique une augmentation de coût. Elle est
encore appelée Malis de sous-activité (perte).
La différence d’imputation négative : elle indique une diminution de coût. elle est
encore appelée Bonis de suractivité (gain).
I. Pratique de l’imputation rationnelle
Soit un produit A fabriqué par un atelier prévu pour produire 1000 unités (unité
mesurant l’activité de l’atelier) et pour lequel la comptabilité a enregistré les charges
suivantes pour trois périodes consécutives.
Charges variables
90000 72000 99000
Charges fixes
60000 60000 60000
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TAF
Solution proposée
CIR= AR/AN
Période P1 P2 P3
Activité
1000 U 800 U 1100 U
Charges variables
90000 72000 99000
Eléments P1 P2 P3
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