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Définition
Un Entrepôt est une installation aménagée couverte ou ouverte dont le but est de recevoir,
stocker, traiter, expédier des produits (Matières premières, Produits semi-finis, Produits finis).
Les produits expédiés peuvent être destinés au consommateur final, à l’usine ou à une
entreprise de sous-traitance. L’entrepôt est une étape importante de la chaine logistique. Si les
couts de stockage sont maitrisés et le choix de la localisation et du type d’entrepôt sont
justifiés alors l’entreprise aurait un avantage concurrentiel. Une distinction doit être faite
entre :
En matière douanière, on peut distinguer les entrepôts réels (entrepôts publics) qui
appartiennent à des organismes publics, l’entrepôt spécial (entrepôt privés) qui appartiennent
à des sociétés, l’entrepôt fictif.
Choix de l’entrepôt
Plusieurs critères entrent dans le choix d’un entrepôt
Le statut juridique de la marchandise
La localisation
La nature de la marchandise stockée (le volume, température dirigée ou
pas, sensibilité ou importance, dangerosité)
Durée de stockage
Capacité de stockage
Outillage d’entrepôt
Les palettes (grandes, moyennes, petites)
Les conteneurs
Les cartons
Les racks (simples, dynamiques, double)
Les équipements de stockage mobile
Les pic- face (simples, dynamiques)
Le convoyeur
Mezzanine
Palettiser
Porte-fourche
Entrepôt-magasin-plateforme-cross docking
On parle d’entrepôt, magasin et de plate-forme sans toujours être capable de
les différencier.si la confusion est si bête c’est parce qu’il est très rare de
disposer d’une surface dédiée à une seule activité. La majorité des entrepôts de
stockage joue un rôle de plate-forme ou d’entrepôt.
Entrepôt ou magasin
Il désigne habituellement le lieu où sont stocker les marchandises dans
un but bien précis : pour un reconditionnement ou fractionnement des
marchandises, pour groupage et réexpédition
Plate-forme ou cross docking ou hub
Il désigne l’entrepôt ou l’on reçoit des marchandises pour leur
réexpédition dans un délai très court. Il est rare de pratiquer des
opérations de reconditionnement sur une plate-forme puisqu’ici le but
est de rediriger les flux vers une autre destination.
Parler de manutention dans ce cours revient à montrer son lien avec les entrepôts. La
manutention représente un cout, il faut optimiser et non minimiser au sein d’un entrepôt. La
manutention assure une bonne fin des opérations dans la gestion des entrepôts et plateformes.
Nous verrons dans la suite du cours l’impact et le rôle de la manutention.
CHAPITRE 1 : ROLES ET PARTIES D’UN ENTREPOT
L’entrepôt ou le magasin est un bâtiment composé d’une salle aménagée destinée à recevoir
des marchandises, à accueillir des moyens de manutentions ou de transport.
Selon l’envergure de l’entrepôt, ses différentes parties peuvent être regroupées ou séparées.
Entre autre, on peut retrouver dans certains cas des zones de chargement ou de déchargement,
des zones de crossdocking (zone ou on stock temporairement des produits afin de les
réexpédier dans un délai très court sans passer par la zone de stockage)
Les enjeux de la gestion des stocks et approvisionnement(GSA) sont importantes. Il est donc
crucial de mettre en place une politique d’approvisionnement qui optimise le cout total de
stockage. Cela suppose d’avoir une bonne visibilité sur les stocks et les outils pour mieux les
appréhender. Une production sans stock est inconcevable vu le rôle que jouele stock dans le
processus de production et de vente. La constitution d’un stock se justifie par :
La non-coïncidence dans le temps ou dans l’espace de la production : le stock est
indispensable car on n peut pas produire uniquement quand il y’a une demande
L’incertitude sur le prix et sur la demande : s’il y’a ambiguïté sur la demande, on va
constituer un stock de sécurité pour faire face à la demande supplémentaire ; s’il y’a
incertitude sur le prix à la hausse, on va stocker pour spéculer (pratique interdite par la loi
camerounaise) ; s’il y’a incertitude sur le prix à la baisse, on stock pour réduire les pertes.
Le risque lié à la chaine logistique (retard de livraison, pénurie du produit chez les
fournisseurs, avaries, inflations, autres goulots d’étranglements)
La présence des couts de lancement de commande (les couts de lancement peuvent être
diverses et variés qui sont des frais fixes de commandes, des frais administratifs comme la
légalisation des bons de commande, des appels à l’international.
Le stock virtuel
SV= SD + Commandes fournisseur en cours
Le stock moyen représente la quantité moyenne qui séjourne à l’entrepôt durant une période
définie
SM= (Sinitial + Sfinal) /2
Le Si est le stock en début de période bien définie
Le Sfest le stock en fin de période bien définie
Le Sf d’une période peut être le Si d’une autre période
Méthode FIFO
Méthode CMUP
Le gestionnaire doit être capable de renseigner sur l’origine des stocks, les dates d’entrée sur
l’origine des stocks, les différentes manipulations et déplacement du produit en magasin, les
personnes qui ont exécutées ces mouvements, la destination finale des stocks ou encore les
dates éventuelles de péremption.
Le gestionnaire doit connaitre les valeurs d’entrée et de sortie des produits en stocks. A ces 2
pôles on peut retrouver la gestion des fiches d’articles et les planifications du
réapprovisionnement
i. Le gestionnaire de stock
Les responsabilités des gestionnaires de stock portent sur les principaux points
suivants :
Maintenir la fiabilité du fichier article : pour cela il doit s’assurer que les articles sont
convenablement renseignés dans le système d’information
Maintenir un meilleur équilibre entre les coûts, les délais d’approvisionnement et les
stocks
Optimiser le gout global de gestion et minimiser les manutentions du produit
Faire régulièrement le calcul des besoins et piloter les opérations d’inventaire
Il est le support à la fonction d’achat dans la détermination et le choix des moyens de
transport
Il supervise les flux d’entré et de sortie des produits par un contrôle régulier des
écritures
Il peut entre autre surveiller la disponibilité des produits à leur emplacement de
stockage
ii. Les autres métiers liés à la gestion des stocks
Le gestionnaire d’article : il est en charge du maintien de la base de données
« article ». Il s’occupe de la création, modification des fiches d’articles et met sur pied
un système de classification ou de nomenclature des articles. Il veille à la mise à jour
des fiches articles.
Le responsable de fret ou expédition : il s’occupe de la préparation des commandes
(prélèvement, emballage, marquage, étiquetage des expéditions).
B. Les métiers liés à la gestion des entrepôts
Alors que l’activité de gestion des stocks est axée sur le produit, la gestion de l’entrepôt est
orientée vers la gestion des infrastructures ou des installations de stockage. Elle intègre en
plus quelques activités d’accompagnement :
La gestion des emplacements : le gestionnaire des emplacements doit avoir en
permanence une liste d’emplacement disponible. Il doit aussi connaitre dans quel
emplacement on doit ranger les produits
Le gestionnaire des moyens de manutentions : celui qui a cette charge doit superviser
et planifier le travail des équipes de manutention, s’assurer que les véhicules de manutention
sont en bon état.
La gestion de l’entrepôt, intègre la notion de sécurit il est donc convenable d’avoir une
politique HSE, de respecter la législation en matière de chargement et de déchargement des
véhicules ainsi que le droit du travail.
i. Le gestionnaire d’entrepôt
Ses responsabilités portent principalement sur :
L’exploitation optimale de l’entrepôt : il définit le dimensionnement des
emplacements de stockage
Relation avec les transporteurs : le gestionnaire d’entrepôt entretient une relation
directe avec a les clients et les fournisseurs
Il supervise ou assiste aux opérations de manutention
Il doit obligatoirement veiller au respect des normes d’hygiènes et de sécurité dans
l’entrepôt
ii. Les métiers connexes à la gestion de l’entrepôt
En plus des métiers précédemment cités, on peut retrouver un responsable de quai qui planifie
et supervise les opérations de chargement et de déchargement. Il doit respecter les normes
d’arrimage, de gerbage, de dépassement des gabarits et les charges utiles.
CHAPITRE 3 : GESTION DES ARTICLES
Le rôle logistique du magasin consiste à maintenir disponible les articles à proximité du lieu
de consommation. De ce fait, avoir un stock d’articles en quantité et en qualité suffisante est
primordial. Le suivi de stock nécessite une bonne codification des produits et un contrôle
régulé des quantités. De même, pour un bon déroulement des opérations, il faut avoir un
registre de procédures qu’on suit régulièrement et qu’on met à jour.
FAMILLE
SOUS FAMILLE 3
SOUS FAMILLE 1 SOUS FAMILLE 2
Article 1 Taille 1
Taille 2
Article 2 Taille 3
-La famille d’articles : elle répertorie un ensemble contenant des sous familles d’articles, elle
regroupe des articles ayant un trait général commun en fonction d’un critère bien défini.
-Les sous-familles : elles peuvent regrouper des articles ayant soit une provenance commune,
un même fournisseur ou des caractéristiques très proches. Une sous-famille est reliée
directement à une famille unique.
La nomenclature d’un article est définie par le système d’information. C’est un ensemble de
chiffres ou de lettres qui caractérisent l’article. On parle de la nomenclature de l’article, du
code de l’article, du numéro de série de l’article.
Exemples :
La création d’un article donne lieu automatiquement à la création à la création d’une fiche
article. C’est dans la fiche article qu’on va renseigner certains éléments suivants : la
désignation de l’article, le code article, les références du fabriquant, les différents aspects de
stockage ou de manutention, les données sur la planification telles que le stock d’achat, le
stock de sécurité et délais d’approvisionnement.
Autres nomenclatures
On peut aussi classer des articles selon les critères suivants :
-Les familles logistiques : ce sont des groupes d’articles qui nécessitent les mêmes moyens de
manutention, le regroupement au même endroit permet de faire des gains de temps.
-Par sélection d’article critique : dans la gestion industrielle, on distingue les articles X qui
sont fortement demandés et peuvent provoquer un arrêt de production et les articles Y qui sont
demandés et qui ont un faible impact sur la production.
-Les articles A, B, C (Confère TD)
Le registre de procédures
Pour une organisation qui souhaite évoluer dans l’excellence, de s’améliorer continuellement,
il faut mettre sur pieds un registre de procédure. C’est un livre, un dossier dans lequel on
répertorie toutes les étapes d’exécution d’une tache, la manière d’exécuter, le moment
opportun d’exécution ainsi que les erreurs à éviter. Le registre est ouvert à tous les opérateurs
qui travaillent dans l’entrepôt. Si une tache ne figure pas dans la procédure, on doit demander
la conduite à suivre. Par la suite, le manuel devra être mis à jour. Pour s’assurer du bon
déroulement des opérations, un audit ponctuel doit être réalisé pour être certain que les
consignes sont scrupuleusement respectées. Le danger avec le non-respect des procédures est
qu’à chaque fois qu’on saute une étape, on emploi le risque d’incidents ou d’accidents et cela
nous rend responsable lors des enquêtes.
Les inventaires
Afin d’assurer une bonne gestion des stocks et garantir la fiabilité du fichier de suivi des
articles, il faut connaitre régulièrement son stock réel. Ceci passe par une bonne planification
et maitrise des inventaires.
L’inventaire est le décompte manuel des quantités stockées. Le but de l’inventaire est de faire
une comparaison entre les stocks théoriques en machine et les stocks physiques. A l’issu des
inventaires, on décerne les erreurs d’écriture, les avaries, des écarts injustifiés (vols). On peut
avoir 3 types d’inventaires :
- La zone de stockage ;
- La zone de livraison.
Dans toutes ces zones, il y a un certain nombre d’opérations susceptibles d’être effectuées,
c’est pourquoi il est important avant de dimensionner, d’évaluer les opérations réalisées dans
chacune des zones ; ensuite seulement et en fonction des caractéristiques des flux (nombre de
colis par jour ; nombre de camions par jour ; poids réceptionné etc ;). Ces zones pourront être
dimensionnées de manière optimale.
I- Dimensionnement de la zone de réception
- La zone de dédouanement
Exemple : A partir des données suivantes, nous recevons 50 palettes standards de dimension
1000 mm x 1200 mm.
Le délai d’attente en zone de déchargement est de 4 heures ;
Une fois par semaine, un camion complet de 26 palettes arrive dans la zone douane et
les marchandises doivent attendre dans une aire fermée prévue à cet effet ;
TAF : Identifiez les sous zones et dimensionnez chaque zone en fonction des informations ci-
dessus.
Solution
Identification des sous zones :
Zone de déchargement des camion – zone de contrôle de réceptions – zone de dédouanement
– zone de mise en quarantaine.
Calcul de la surface de la palette
1 x 1,2 = 1,2 m2
Nombre de palettes déchargées
50 x4/8 = 25 palettes
Surface 25 x 1,2 = 30m2
Zone de contrôle
0,1 x 50
5 x 1,2 m = 6m2
Zone de la surface de dédouanement
26 x 1,2 = 31,2 m2
S stockage = Surface totale – Somme des sous zones
Ss = ST – 67,2 m2
II- Dimensionnement de la zone de stockage
La première étape de dimensionnement nécessaire à la zone de stockage des produits consiste
à définir la règle d’affectation de l’emplacement ; ensuite seulement, il est possible d’estimer
le volume en fonction du stock moyen de la saisonnalité des volumes de l’entreprise. Il existe
deux règles d’affectation.
- La banalisation : Elle consiste à affecter un colis en stock de façon aléatoire en
fonction des emplacements disponibles. Les emplacements ne sont pas alors affectés à
un type de produits identifiés.
- Les silos et citernes : c’est un système de cuve alimenté par le haut et vider par le bas
permettant de stocker les produits liquide ou en poudre.
- Les produits dangereux ou inflammables sont stockés dans les zones bien précises en
application de la règlementation en vigueur et souvent les procédés agréés par des
compagnies d’assurance. Un certain nombre de consignes doivent être respectées au
niveau des moyens de stockage. Il existe de nombreuses règles de sécurité à respecter
dans un entrepôt car les risques sont nombreux. Le gestionnaire en charge de ces
questions doit impérativement suivre régulièrement les informations permettant la
mise à jour de ses connaissances.
- Transpalette électrique
Le stockage est la partie la plus visible et lui mieux connue du magasinage. Nous
venons plus loin qu’au-delà du stockage pour de nombres. On trouve un certain nombre de
forme qui on flue également sur l’activité d’un entrepôt de stockage.
1) Stockage de masse
Il consiste à gerber les charges unitaires les unes sur les autres en utilisant au
maximum l’espace disponible (en surface et en hauteur). Le stockage de masse revient donc à
réaliser les piles de charges unitaires. La disposition de ces piles sera différente suivant les
impératifs particuliers à chaque activité. Elle varie selon que l’on stocke un produit en grosse
quantité ou plusieurs produits en faible quantité et selon qu’il s’agit des produits en cour de
fabrication ou de produit fini en attente d’expédition. Le stockage de masse est à la fois le
plus économique et celui qui offre la meilleure utilisation du volume En revanche il pénalise
l’accessibilité des produits et n’est possible que dans la mesure où les charges sont uniformes
et ne s’écrasent pas facilement. De manière générale, ce type de stockage est le plus pratique
et le plus efficace quand le produit est stocké en grande quantité sur des périodes courtes où
quand ce ne doit pas respecter la loi du FIFO (produit non périssable ou évacuation dans un
délai court).
2) Stockage par casier
Le stockage par casier à palette aussi à stockage par recherche ou par rayonnage est la
méthode la plus courante car toutes les palettes sont d’un accès facile (stock réel = stock
physique en entrepôt + comparaison, stock machine, transfert des zones de charges : d’un
emplacement à un autre et l’investissement demande reste relativement faible selon que l’on
utilise les chariots frontaux les chariots à du volume à grande hauteur permet de rentabiliser la
surface au sol. Dans les deux deniers cas l’investissement de base devient beaucoup plus
élève.
On a trouvé l’espace compris entre deux échelles, une tracé peut contenir 1, 2,3 palettes
côte à côte sur un même niveau et comporté plusieurs niveaux (chariot à gauche
indirectionnel : de 3 coté capable de prendre à sa gauche et mettre à sa droite) (chariot à mât
rétractable: qui se tord vers l’arrière lors du soulèvement pour que la charge ne tombe pas)
(système de film : code qui passe pour sécuriser les charges sur la palette) dimension
palette : 200m x 800m) ( logiciel ERP{SAP gestion logiciel).
Quand un produit est stocké en grasse quantité, le stockage par casier est peu intéressant
car une allée de gerbage ne dessert que deux allées de charge (un de chaque côté de l’allée) et
l’avantage d’accessibilité n’est pas exploité. Investissement l’occupation du volume est très
faible.
Le stockage dit par accumulation permet de constituer des tracés comprenant non
seulement plusieurs niveaux en hauteur, mais plusieurs palettes accumulées l’une devant
l’autre. L’utilisation de la surface disponible est ainsi considérablement augmentée et le
problème d’écrasement des charges que l’on rencontrait dans le stockage de masse est
supprimé.
Chaque tracé ne recevra donc qu’une seule palette en largeur. Il y a deux sortes de
stockages par accumulation :
Dans le stockage à deux face les casiers constituent des couloirs c’est à plusieurs
niveau, débouchant à chaque bout sur une allé de gerbage. On introduit les charges par un
coté et on les sort par l’autre côté. Ce dispositif permet de respecter la méthode FIFO.
La zone de réserve
La zone de prélèvement
Ces zones, peuvent être séparés ou confondus. Dans le cas d’article stocké en grosse
quantité les deux zones sont généralement séparées. A l’inverse lorsque le nombre de
référence stockées est élevées et le nombre d’article par référence faibles, elles peuvent êtres
confondues. Dans ce dernier cas, la préparation de commande s’effectue à tous les niveaux et
nécessite l’usage d’un préparateur de commande à poste de conduite relevable.
Les entrepôts séparant leur zone de réserves et leurs zones de prélèvement peuvent être
organisés de deux manières soit les deux zones sont séparées horizontalement, soit
verticalement un entrepôt dans lequel les deux zones sont séparés horizontalement affecte une
partie de sa surface au sol aux produits en réserves et une autre partie au xts être prélèvement
chacun des produits pouvant être stockés sur un ou plusieurs niveaux. Ce type de séparation
correspond aux entrepôts stockant un nombre limité de référence avec beaucoup d’articles
part référence, quand les commandes sont numériquement nombreuses mais que chaque
commande soit peu volumineux.
La présence d’un seul allé de gerbage optimise l’utilisation du volume tout en offrant
l’accessibilité à chaque palette. Le casier mobile à palette n’est donc utilisable pour un
stockage à faible rotation avec un nombre de multiple réduit.
Avec des chariots à mât rétractables la hauteur de gerbage se situe entre 6 et 9m. Elle
est de 10 à 12m pour des chariots à gauche tridirectionnel. Elle peut atteindre jusqu’à 30m
avec des ponts roulon gerbeur et des transstockeurs. Au-delà de 6 ou 7m les chariots utilisés
se déplacent dans des allés de gerbage étroit de 2,50 à 2,80m. Pour les chariots à mât
rétractables.
Ce dispositif permet de respecter la méthode FIFO et quand les casiers ne sont pas
remplis le chariot élévateur peut rouler au travers du clavier. L’inconvénient majeur de cette
méthode de stockage réside dans la mobilisation de toute une tracée dès que celle-ci est
emplie et ceci jusqu’à sa totale libération. Une telle méthode n’est que justifie dans les cas très
spécifique.
Le stockage par accessoire à une face : Comporte une face unique pour entrer et sortie
les palettes. Le principe du FIFO ne peut donc par être respecté. On parle ici du principe LIFO
NB : Cette méthode est appliquée non périssable stockés en grosse quantité.
Selon les produits stockés la vitesse de leur rotation et les types de stockage employés,
il existe plusieurs règles de circulation à l’intérieur d’un entrepôt. On distingue de la sorte, des
systèmes avec :
La PDC nécessite des prélèvements, des regroupements et occupant une main d’œuvre
nombreuse car le prélèvement d’article dans un stock représente une opération manuelle par
excellence.
Définition
Articles : C’est une référence, un produit donné par exemple ; le kilo de sucre en morceau, le
litre d’huile d’arachide, le pack de 3 yaourts. En générale un article est conditionné en
plusieurs unités indivisibles.
Ligne de commande
Manon Richeleux 44 verte 5 900 4500
Allée de circulation parallèle aux zones de réception expédition avec des marchandises
perpendiculaires à ces mêmes zones.
Les mêmes racks et les mêmes allées qu’en A et B avec une zone unique réception expédition.
La PDC est la fonction la plus complexe de l’entrepôt la plus coûteuse, souvent la moins bien
organise alors qu’en réception stockage et expédition, le choix des méthodes est relativement
restreint. En préparation de commande les combinaisons sont multiples et peuvent variées
considérablement d’un secteur à un autre, d’un mode de distribution à l’autre, d’une gamme
de produit à l’autre approche le seuil minimum de réapprovisionnement.
V- Préparation DC poste
Dans cette méthode, à l’inverse des méthodes précédentes ou le magasinier se déplaçant
vers la marchandise, la marchandise se déplace vers les magasiniers sur tapis roulant les
marchandises sont prélevées article par article dans le stock central en fin de la demande
globale quotidienne pour chaque produit. Ces marchandises sont déposées sur un tapis roulant
et des magasiniers installé à des endroits fixes le long de ces tapis se situent progressivement
à des leurs commandes ou leurs lignes de commandes. Cette méthode peut être rentable dans
le cas des commandes nombreux avec peu d’articles par commande.
Février
Temps : ((30x60) + (10x20)) = 2000s / commandes
200
Soit = 100s/art
20
Ĉ : 36+ (0,20x20) = 40F / commandes
40 F
Soit : = 2F / art
20 art
Les chariots préparateurs de commandes
- La disposition du stockage
- La hauteur du stockage
- La distance zone de prélèvement zone d’expédition à parcourir
Le principe FIFO
3) Le principe LIFO
4) Le principe par usage l’ordre du catalogue ou n’importe qui doit retrouver n’importe
quoi.
5) Le principe par fréquence de rotation ou méthode ABC
I- Problématique
Parmi les méthodes qui peuvent aider à trouver ces solutions ; nous avons :
- La méthode du barycentre
- La méthode de centration
Les nombres réels a1 ; a2 ….. ; an situent les coefficients de pondération ; G est donc un point
d’équilibre qui dépend des coefficients de pondération
Définition :
Soient un point A1 de coordonnées (X 1 ; Y1 et A2 (X2 ; Y2) on ae distance entre les points A 1
et A2 d (A1 A2) le nombre réel positif d(A1 ; A2)
¿
D (A1 ; A2) ¿ √ ( x 2−x 1 ) 2+ y 2− y 1 ¿ 2 ❑
b- application de la distribution
la détermination du barycentre d’1 points de livraison (ramassage) consiste à repérer sur une
carte géographique d’une région, d’une ville ou d’un pays chacun de ces points et en relever
les coordonné (X,Y) correspondants puis à pondérer ces coordonnés par des coefficients
d’importances, de manière à déterminer un centre de gravité pour cet ensemble de points. Ce
centre de gravité correspond à la localisation du dépôt ou de l’entrepôt à partir duquel les
…… seront d…….
Les coefficients de pondérations les plus fréquemment utilisés sont :
- Le tonnage à livrer ou à ramasser
Demande de A : 2t
Demande de B : 5t
Amélioration
La solution
Demandeobtenue
de C : 3tprécédemment peut être améliorée en prenant pour coefficient de
pondération le rapport ai = Qi ainsi les coordonnées du nouveau point G sont …. Di par
Demande de D : 4t
XA + XB+ XC + XD
- xG=
4
2+3+6 +5 2+5+4 +1
- xG= YG=
4 4
- XG=4 km YG= 3 km
2e cas
( 2 x 2 ) + ( 5 x 3 ) +(3 x 6)+( 4 x 5) ( 2 x 2 ) + ( 5 x 5 ) + ( 3 x 4 ) +(4 x 1)
XG= YG=
2 x 5+3+ 4 2+5+3+ 4
XG = 4,07 km YG = 3,24 km
Représentation Graphique
- - - - - - - - - - - - -B
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -C
G2
-------------------
G1
- - - - - - - -A
-
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - --
0 Amélioration 4,07
S’il faut tenir compte des quantités à livrer et dans ce cas l’emplacement de dépôt sera
celui du point pour lequel la somme suivante sera la plus petite possible
S = Q1 d1 + Q2 d2 +……………..+Qn dn
Q= quantité à livrer
d1= distance entre le dépôt et 1 point Ai à desservir
Cas de l’exemple précédent
Les quantités à livrer sont :
QA = 300t QB = 400t QC = 500t QD =120t
Si l’entrepôt
A : SA =QB (A,B) + QC d(A,C) + QD d (A,D) = (400 x 200) + (500 x 100) + (120 x
150) = 148000t km
B : SB = QAd(A,B) + Qd(B,C) + Qd(B,D) = (300 x 200) + ( 500 x 300) + (120 x 90) =
220800t km
C : SC = QA( A,C) + Qd (B,C) + Qd (C,D) = (500 x 100 + 1400 x 300) +( 120x 90) =
188000 t km
L’optimisation des coûts de transport est un enjeu pour les entreprises. Etant le dernier
maillon de la chaîne logistique allé et retour très souvent cette étape récupère les perturbations
générées en amont et manque de temps pour réaliser un plan de transport performant.
Le plan de transport est le circuit que vont emprunter (les camions, les moyens
logistiques en fonction des commandes à livrer).
Le coût, car les frais variables (gasoil, carburant) ou fixes (salaires des chauffeurs, frais
liés aux camions) représentent des masses financières importantes.
Les temps regroupent à la fois les temps de manutention aux pts de livraison et les temps
de conduite entre 2 points.
Ils sont de nombreux logiciels permettant d’estimer les temps de conduite en respectant
les limitations de vitesse en fonction d’une ville de départ, et d’une ville d’arrivée.
Au niveau des coûts, les trois composants que sont les frais fixes liés aux véhicules, les
frais variables du carburant, les salaires et charges représentant chacun un tiers du coût total.
Tous les composants ont donc la même importance.
Le plan transport va donc être l’organisation du flux des moyens de transport optimisant
au maximum ces différents contraint.
La livraison des clients s’effectue suivant deux schémas, soit directement de l’usine
fournisseur à l’usine cliente (B to B), soit sous forme de tournées (B to C).
Une tournée s’impose lorsque plusieurs clients d’une même zone doivent livrés le même
jour et que le retour au dépôt systématique est consommateur de kilomètres.
Il existe une méthode mathématique sur laquelle repose les outils informatiques de calcul
des tournées optimales. Il s’agit de la méthode des écartements. Elle consiste à recherche le
scenario optimisant les distances à parcourir.
Dans le scénario 2 elles sont de 270km, en effectuant une tournée entre (D) et les 2
clients x et y livraison et les temps de conduite entre 2 points.
Au niveau des coûts, les 3 composantes sont : les frais fixes liés aux véhicules, les
frais variables de carburant, les salaires et charges représentent chacun 1/3 du coût total.
Toutes ces composantes ont donc la même importance.
Une tournée s’impose lorsque plusieurs clients d’une même zone doivent être livrés le
même jour et que le retour au dépôt systématique est consommateur de km.
On représente les pts points à livrer sur le terrain comme sur le carré ci-dessous :
Sachant d’un camion peut contenir seulement 23t. On fait tourner les balaie
progressivement en comptabilisant les tournées à tracer.
Le principe consiste à évoluer le balaie dans le sens contraire des aiguilles d’une
montre C ≤ 23t.
Solution
64,5
=2,8 3tournées
23
1er tournée
3 t+ 8 t +9 t +0,9 t=20,5<23 t
2e tournée
3ème tournée
Son objectif est la minimisation des distances à parcourir où du temps correspondant, il est
basé sur la notion d’écartements de couple (A, B) par au centre O le dépôt.
On démontre que pour une localisation de dépôt minimiser la, lorsque de la tournée
revient à maximiser la somme des écartements.
ALGORITHME
4) Arrêter la procédure lorsque (n-2) couple ont été retenu (ou plutôt si s’y rajoutent des
contraintes d »e tournage de temps…)
0 A B C D E F
0 16 15 29 18 15 26
A 27 43 34 24 18
B 18 17 27 40
C 16 35 53
D 19 41
E 23
Résolution
Relation A
e (AB) = 16 + 15 + 27 = 4
e (AC) = 16 + 29 - 43 = 2
e (AD) = 16 + 18 - 34 = 0
e (AE) = 16 + 15 – 24 = 0
e (AF) = 16 + 26 – 18 = 24
Relation B
e (BC) = 15 + 26 – 18 = 26
e (BD) = 15 + 18 – 17 = 16
e (BE) = 15 + 15 – 27 = 3
e (BF) = 15 + 26 – 40 = 1
Relation C
e (CD) = 29 + 18 – 16 = 31
e (CE) = 29 + 15 – 35 = 9
e (CF) = 29 + 26 – 53 = 2
Relation D
e (DE) = 18 + 15 – 19 = 14
e (DF) = 18 + 26 – 41 = 3
Relation E
e (EF) = 15 + 26 – 23 = 18
A B C D E F
A 4 2 0 7 24
B 26 16 3 1
C 31 9 2
D 14 3
E 18
CD Sélection
BC 1er Sélection CD
AF C-D
EF 2ème sélection BC
BD B-C-D
DF 3ème sélection AF
CE A -F
AE 4e sélection EF
AB A -F -E
BE 5e sélection BD
DF B- C - D boucle
AC 6e sélection DE
CF A- E - D - C - B
BF
AD
PLAN
16 18 23 19 16 18 15
O A F E D C B 0
❑ ❑ ❑ ❑ ❑ ❑