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SOMMAIRE
BUDGETAIRES
PLAN DU LA LEÇON :
II-NOTIONS DE BUDGET
1. Définition du budget
2. Définition du droit budgétaire
3. Définition des lois de finances
4. Les dépenses publiques
5. Les ressources publiques
Ces règles déterminent les conditions dans lesquelles sont prévues et autorisées les recettes
et les dépenses publiques, elle prévoit les modalités d’exécution d’enregistrement et de
justifications des recettes et des dépenses ainsi que les agents qui sont habilités à exécuter
ces opérations et précisent les contrôles à mettre en œuvre pour assurer la bonne gestion et
la garde des deniers publics.
-L’ordonnateur ;
-Le comptable public.
Cependant, le comptable n’est pas considéré comme un agent subordonné qui exécute les
ordres de l’ordonnateur mais c’est un contrôleur chargé de vérifier la régularité des
opérations il peut refuser le paiement si l’opération n’est pas règlementaire, ne rentre pas
dans le budget ou bien manque de pièces justificatives.
b.la responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables : Étant donné que les
comptables publics sont chargés de l’exécution des opérations financières alors ils ont une
responsabilité pécuniaire concernant les faits générateurs suivants :
opérations de recettes, dépenses, opérations de trésorerie, préjudice causé à des tiers,
conservation des fonds et valeurs, tenue de la comptabilité et conservation des pièces
justificatives, conservation des biens et droits non pécuniaires.
Cette responsabilité est fondée sur la constatation des faits tels que : omission de recette,
déficit de caisse, paiement d’une dépense à tort.
3-3.Le principe de non –affectation des recettes aux dépenses : Certes les
dépenses et les recettes sont regroupées dans un seul document mais ils forment deux blocs
séparés. Il n’y a pas une affectation spéciale d’une ressource à une dépense bien déterminée,
l’objectif visé à travers ce principe c’est limiter les gaspillages, et rendre l’autorisation
budgétaire plus claire.
Ce principe est appliqué dans toutes opérations budgétaires sauf les exceptions suivantes : les
budgets annexes, les comptes spéciaux du Trésor, la procédure de rétablissement de crédits
et les fonds de concours, il n’est pas possible d’affecter une recette à une dépense.
Ce principe présente deux aspects :
-Partie administrative ;
-Partie financière.
Chaque opération est enregistrée dans deux comptes différents : un compte est débité l’autre
compte est crédité avec le même montant.
-Le budget est un document comptable prévisionnel sur lequel figure d’une part l’ensemble
des ressources publiques et d’autre part l’ensemble des dépenses à exécuter pendant une
année arrêtée par la loi des finances annuelle, laquelle constitue l’acte juridique des
opérations financières ;
-L’article 03 de la loi N°90-21 du 15/08/1990 relative à la comptabilité publique définit le
budget comme suit : (le budget est l’acte qui prévoit et autorise pour l’année civile
l’ensemble des recettes, des dépenses de fonctionnement et des dépenses d’investissement.)
On distingue :
1.2. Le budget supplémentaire : Comme il n’est pas toujours possible de prévoir avec
exactitude les dépenses et les recettes, le budget supplémentaire permet de rééquilibrer, en
cours d’exercice, les prévisions du budget, alors on peut le considérer comme un budget
d’ajustement qui permet d’équilibrer les prévisions du budget initial.
Le budget supplémentaire représente la première décision adoptée après l’établissement du
compte administratif qui intervient au plus tard le 30 juin.
Le budget supplémentaire intègre les résultats de l’exercice précédent. A ce titre, il
présente la même structure que le budget primitif.
Un budget est composé de deux parties :
-Titre I : recettes
-Titre II : dépenses
Total recette =total dépenses
I SUBVENTION DE L'ETAT
TECHNIQUE ET PÉDAGOGIQUE
FORMATION A LA CARTE
X AUTRES RECETTES
RECETTES PROVENANT DES ACTIVITÉS DE LA FORMATION –
XI PRODUCTION
Titre II : Dépenses
Le titre II est composé par deux sections :
-Section 1 : Dépenses de personnel
-Section 2 : Autres dépenses de fonctionnement
3.1. La loi de finances de l’année : Elle prévoit et autorise pour chaque année civile
l’ensemble Des ressources et des charges de l’Etat et autres moyens financiers destinés au
fonctionnement des services publics.
3.3. La loi de règlement budgétaire : c’est l’acte par lequel, le gouvernement rend
compte à l’institution législative (A.P.N) des conditions d’exécution de loi de finances de
l’année et le cas échéant des lois de finances complémentaires
La loi de règlement budgétaire fait apparaitre :
4.1. Classification administrative : C’est un classement qui est fait en fonction des
départements ministériels et à l’intérieur de chaque ministère par service ou par nature.
a. Les recettes à caractère fiscal : constituées par les produits des contributions
directes et indirectes, de l’enregistrement et du timbre, et des douanes ainsi que par les
produits de la fiscalité pétrolière.
b. Les recettes à caractère non fiscal : englobant les produits et revenus des
domaines et les produits divers du budget. Dans cette seconde catégorie de recettes, il y
a lieu de distinguer :
a. D’une part, les créances domaniales constituées par les revenus que l’Etat tire de la
gestion des biens et des droits mobiliers et immobiliers de son domaine public et privé,
b. Et d’autre part, les créances étrangères à l’impôt et au domaine qui ont leur source dans
les obligations définies par le droit commun et constituées par les recettes ci-après :
Les recettes temporaires : Les émissions d’emprunts, les bons du trésor les comptes de
dépôts ; les emprunts des organismes étatiques ou internationaux.
Les recettes définitives : Elles représentent les ressources qui ne font pas l’objet d’un
remboursement « les recettes à caractère fiscal et non fiscal ».
PLAN DU LA LEÇON :
1. La règle de l’unité :
Toutes les recettes et toutes les dépenses sont présentées dans un document unique,
exception faite relative aux budgets annexes et les comptes spéciaux du trésor :
1.1. Les budgets annexes : Les budgets annexes représentent des budgets établis pour
certains services publics qui sont autorisés à fonctionner comme des entreprises industrielles
et commerciales dans le cadre des établissements publics à caractère industriel et
commercial « EPIC ».
1.2. Les comptes spéciaux du trésor : Ils représentent des comptes ouverts dans les
écritures du trésor pour retracer des dépenses et des recettes effectuées en dehors Du
budget par les services d’Etat.
3.2. Les reports de crédits : qui représente la possibilité qui a été donnée aux EPA
d’utiliser les reliquats sur exercices antérieurs constatés à la fin de chaque exercice ainsi que
le solde dégagé ne tombe pas en exercice clos.
Signifie que les crédits ouverts par la loi de finances sont affectés à une dépenses bien
déterminée, elle concerne les dépenses autorisées par le budget : celles-ci sont spécialisées,
selon une nomenclature budgétaire, ce qui signifie que l’exécutif doit utiliser les crédits
ouverts, de manière en principe limitative, selon leur destination telle qu’elle résulte du
budget voté par le Parlement.
4.1. Les charges communes : Les dépenses correspondantes sont inscrites dans des
chapitres de crédits globaux, parce que la répartition ne peut être faite au moment du vote.
Exemple : Le remboursement de la dette publique, et le paiement des pensions des
moudjahidines, le soutien des prix.
b. Les virements de crédits : Ils modifient la nature de la dépense prévue au titre du budget
d’un même ministère.
Le virement de chapitre à chapitre doit être autorisé par décret pris sur rapport du ministère
des finances.
MINISTERE DES
FINANCES
DIRECTION GENERALE
DU BUDJET
LE
SERVICES DOMAINE LA ADMINISTRATION
D'ENREGISTREMENT PUBLIC DOUANE DES IMPOTS
Une fois que le ministère dépensier est en possession de l’ensemble des éléments chiffrés, il
transmet le document budgétaire au ministère des finances conformément à la circulaire
méthodologique de ce dernier.
Après discussion et vote, le projet de la loi de finances y compris le budget général de l’Etat,
il sera transmet au bureau du président de la république pour signature avant le 31/12.
Le 01/01/N+1, il sera publié dans le journal officiel.
PLAN DU LA LEÇON :
INTRODUCTION
I. LES ORDONNATEURS
1. Définition
2. Les différents ordonnateurs
3. L’accréditation des ordonnateurs
-La deuxième phase est comptable : au cours de laquelle, le comptable public assure le
paiement de la dépense ou le recouvrement de la recette.
Ces deux phases fondamentalement différentes sont confiées à deux corps d’agents publics
indépendants l’un de l’autre, que sont les ordonnateurs et les comptables selon le principe de
séparation entre les ordonnateurs et les comptables publics.
I.LES ORDONNATEURS :
1. Définition :
On peut définir les ordonnateurs comme les personnes chargées de l’exécution du budget
dans sa phase administrative, ils ont les tâches suivantes :
-Les opérations de constatation, (pour les recettes) et les opérations d’engagement (pour les
dépenses),
-Les opérations de liquidation
-Et les opérations d’ordonnancement.
Au plan administratif Les ordonnateurs représentent les chefs des différents services ou
organismes publics.
Ils exercent La fonction financière en plus des attributions administratives.
L’ordonnateur épuise sa compétence en donnant au comptable l’ordre d’encaisser la recette
ou de payer la dépense.
2.3. Les ordonnateurs uniques : Les seules personnes qui sont considérées comme
ordonnateurs uniques sont Les walis sont, lorsqu’ils exécutent les programmes d’équipements
publics déconcentrés prévus annuellement par voie réglementaire et inscrits à leur indicatif.
Le comptable public manie les deniers publics au nom de l'organisme public qu'il représente.
Il a une double fonction :
- Le trésorier central ;
- Le trésorier principal ;
- Les trésoriers de wilaya ;
- L’agent comptable central du trésor ;
- Les comptables des collectivités locales (wilaya, commune, EPA.
b. Les comptables mandataires : Ce sont des comptables qui ne peuvent pas faire une
imputation définitive pour les opérations de recettes ou de dépenses qu’ils exécutent pour le
compte des comptables assignataires. Ils sont tenus d’effectuer leur transfert à ces derniers.
c. Les comptables de fait : Ce sont des comptables qui réalisent des opérations
d’encaissement ou de décaissement de fonds sans titre légal.
Même un comptable légalement désigné, peut être déclaré comptable de fait, s’il dépasse ses
compétences.
d. Les comptables d’ordre : Ce sont des comptables publics qui centralisent les écritures
correspondantes aux opérations effectuées par d’autres comptables, alors ils ne manient pas
les deniers publics.
A titre d’exemple on peut citer L’agent comptable central du Trésor qui agit comme
comptable d’ordre lorsqu’il centralise les opérations budgétaires exécutées par les
comptables principaux et secondaires de l’Etat.
e. Les comptables en matière : Ce sont des comptables qui sont responsables sur la garde, la
conservation et à la manutention des objets mobiliers appartenant à l’Etat, aux collectivités
locales et E.P.A.
TAG0714/P COMPTABILITE PUBLIQUE « PROPRIETE CNFEPD » PAGE 19
Malgré il y a une distinction entre les comptables en deniers et les comptables en matière, il
existe des comptables en deniers sont également chargés de la garde des objets mobiliers. Le
cas le plus visible est celui des agents comptables des postes diplomatiques et consulaires.
PLAN DU LA LEÇON :
L’engagement juridique est le résultat des actes juridiques suivants : nomination d’un
fonctionnaire, passation d’un bon de commande, passation d’un marché public ….
Les actes juridiques donnant lieu La naissance de l’engagement peuvent être classés comme
suit :
Acte volontaire : C’est l’engagement qui résulte d’un contrat, un accord de volonté,
générateur d’obligations réciproques : comme une commande, un marché public, etc.
Acte obligatoire : C’est l’engagement qui résulte d’un recrutement comme les salaires, les
présalaires.
Acte non volontaire : C’est l’engagement qui résulte d’une obligation juridique résultant de
faits indépendants de la volonté de l’administration publique comme les pensions de retraite,
dépense supplémentaire provoquée par une hausse de prix dans un marché comportant une
clause de révision.
b.L’engagement comptable : C’est l’opération qui consiste à réserver les crédits nécessaires
à l’acquittement de ces dépenses « l’établissement de la fiche d’engagement ».
Comme les actes d’engagement sont soumis au contrôle des dépenses engagées, tous les
engagements donnent lieu à l’établissement par l’ordonnateur d’une fiche d’engagement
appropriée. Elle doit être accompagnée des pièces justificatives de la dépense et si
nécessaire les précisions utiles dans la partie réservée aux observations des services.
Travail à faire :
ETABLISSEMENT PUBLIC
BUDGET DE L'ETAT
VISA DU CONTROLEUR FINANCIER ANNEE 2020
N°:1054 N° D'ENGAGEMENT N°4
DATE 25/05/2020
OBJET :DEPENSE
SECTION ;2
MONTANT DE LA
CHAPITRE ARTICLE ANCIEN SOLDE NOUVEAU SOLDE
DEPENSE
II 2 688 980,00 596 780,00 92 200,00
REMARQUE DE L'ETABLISSEMNT
CHAPITRE II :ACQUISITION DE MOBILIERS
ARTICLE :2
20/05/2020
NATURE DE LA DEPENSE
CONVENTION N°5 DU 10/05/2020AVEC L’ENTREPRISE DE VENTEDES EQUIPEMENTSET MATERIELS BUREAUTIQUES
MONTANT : 596 780 DA
Cinq cent
quatre vingt seize
mille ,sept cent
Le montant en lettre quatre vingt DA
Remarque : L’engagement des salaires « l’instruction N°10 datée du 09/04/1995 relative à l’établissement des état -matrice
La 1ére feuillet « page de garde » : est globale, elle doit indiquer les points suivants :
Selon décret présidentiel du 07/304 daté du 29/09/2007 relatif aux points indiciaire des
salaires fonctionnaires de l’état :
La 2ème feuille : Elle est réservée aux rémunérations principales qui veulent dire salaire de
base +les primes liées à l’expérience, elle est nominative
Ce feuillet doit recevoir un nombre de salaries classés dans l’ordre ci –après :
- Fonctions supérieures ;
- Emplois ou poste supérieurs ;
- Grades énumérés dans le sens descendant.
Toutes fois selon l’importance des effectifs de l’organisme employeur, il sera établi autant
des états matrices initiaux que cela est nécessaire pour chacune des catégories afin de
faciliter les opérations de contrôle.
Nom et prénom, fonction occupée, situation administrative, situation familiale, salaire de
base, IEP, bonification indiciaire Montants annuels Montants mensuels.
La 3 ème feuille : Elle est réservée aux différentes primes et indemnités que le fonctionnaire
peut avoir selon la réglementation en vigueur
La colonne 4 est réservée à la résidence administrative pour indiquer les salaries ouvrant
droit à l’indemnité de zone
La colonne 5 mentionne pour mémoire est réservée à l’indication du salaire de base du grade
d’origine des titulaires d’emplois ou poste supérieurs
Prime =% *salaire principal
La 4 ème feuille : Elle est réservée aux primes familiales « les allocations, salaire
unique ;allocation 300 DA ,salaire unique ;800 DA
Plus de + de 10ans 11,25 DA limite 3 enfants
La 5 ème feuille : Ce feuillet récapitule par ligne les rémunérations et indemnités à louer
annuellement et mensuellement
Le total annuel fait l’objet d’un visa.
ADMINISTRATION
TYPE DE
FONNCTIONNAIRE
BUDGET DE
FONCTIONNEMENT METHODE DE PAIEMENT : CCP
MONTANTS DES
CHAPITRES
CHAPITRE Total
CHAPITRE I II CHAPITRE V annuel
Total mensuel
SIGNATURE
ADMINISTRATION
TYPE DE
FONNCTIONNAIRE
BUDGET DE
FONCTIONNEMENT METHODE DE PAIEMENT : CCP
MONTANTS DES
CHAPITRES
total au
mois
CHAPITRE précèdent les engagements du mois total au
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CHAPITREV
total annuel
total mensuel
ETABLI A : LE
SIGNATURE
CHAPITRE I
Rémunérations principales Montants
Salaire de base 1 607 040,00
IEP 201 216,96
IEP2 81 419,88
BON/INDICIAIRE 75 600,00
Total 1 965 276,84
Chapitre II
INDEMNITES ET PRIMES MONTANTS
2-3 INDEMNITES DE SERVICES ADMNISTRATIFS COMMUN 1 245 600.00
2-4 INDEMNITES DE SERVICES TECHNIQUES COMMUN 180 825.70
2-7 INDEMNITES DE NUISANCE 114 240,24
2-8 INDEMNITES FORFAITAIRE DE SERVICE 337 824,00
TOTAL 1 878 489,94
CHAPITRE V
CHARGES SOCIALES MONTANTS
V-1 LES ALLOCATIONS FAMILIALES 88 290,00
V-5 SALAIRE UNIQUE 76 866,00
TOTAL 165 156,00
PERSONNEL
ADMINISTRATION ADMINISTRATIFS
TYPE DE PERSONNELS
FONNCTIONNAIRE TITULAIRES
BUDGET DE
FONCTIONNEMENT MODE DE PAIEMENT :CCP
MONTANTS DES
CHAPITRES
ETABLI A :ALGER LE
SIGNATURE
1 607 040,00 201 216,96 81 419,88 75 600,00 1 965 276,84 163 773,07
N° N/P F S DE BASE ISAC 2-3 2-4 ISTC 2-7 IN 2-8IFS T/annuel T/mensuel
SALAIRE
N° N/P F SF IFR V-1 AF/10ANS SALAIRE UNIQUEV-5 TOTAL ANNUEL MENSUEL
MONTANTS DES
CHAPITRES
N° DE FEUILLES ACCOMPANEES
Etabli
à….. Le ……..
N/ Caté/point SALAIRE DE
N° P F in S/F BASE0101
BON, TOTAL TOTAL
1607040.00 IEP0101 IEP2 IND0102 ANNUEL MENSUEL
1
201216.96 81419.88 75600 965276.84 163773.07
81 000,00
1 526 111
040,00 12 474,00 9 900,00 8 100,00 474,00 12 386
Salaire
N/ de Total Salaire
N° P Fonction base ISAC ISTC IN IFS annuel mensuel
1245600 180825.7 114240.24 337824 1878489.94 156540.83
ETAT MATRICE
< complémentaire
DU
01/04/2020AU31/12/2020
TABLEAU N°4 avr-20
Etablissement
CHAPITRE
Administration V PRIMES FAMILIALES
type de fonctionnaire
N/ SALAIRE TOTAL
N° P FONCTION S/F IFR AF/10ANS UNIQUE ANNUEL SALAIRE MENSUEL
-De déterminer le montant des rattachements de charges et produits qui influent sur le
résultat de fonctionnement ;
- De dresser l’état détaillé des restes à réaliser ou état des dépenses engagées non
mandatées qui correspondent aux dépenses engagées au 31 décembre non mandatées et
n’ayant pas fait l’objet d’un rattachement ;
FICHE
Opération D'ENGAGEMENT CHAPITRE CHAPITRE VISA CF OBSERVATIONS
Date N° LIBELLE N° DATE MONTANT ART ART ART ART ART ART N° DATE
1.4. Contrôle des engagements : Sont soumis préalablement à leur signature, au visa
du contrôleur des dépenses engagées, les actes comportant un engagement de dépenses ci-
après énumérés :
- La qualité de l’ordonnateur telle que définie par la loi n° 90-21 du 15 août 1990, relative à
la comptabilité publique, notamment son article (23) ;
- La stricte conformité avec les lois et règlements en vigueur ;
- La disponibilité des crédits ou des postes budgétaires ;
- L’imputation régulière de la dépense ;
2. La liquidation :
La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le montant exact de
la dépense. La liquidation réunit deux opérations distinctes mais complémentaires : la
constatation du service fait et le calcul du montant de la dépense.
Pour ce qui est de la constatation de la dette, elle consiste à s’assurer de la réalité des faits
sur lesquels sont fondés les droits des créanciers, mais aussi de leur conformité aux actes
d’engagement. Ainsi, la liquidation des créances des entrepreneurs et fournisseurs résultent
de la constatation de l’exécution des travaux ou de la livraison des fournitures, mais aussi de
leur conformité aux stipulations des marchés.
La constatation du service fait est un moment clé de la comptabilité des dépenses engagées,
elle est complexe à mettre en œuvre.
Il convient de relever la date de livraison des fournitures, la date d’exécution des prestations
; Pour les biens et marchandises livrées, l’enregistrement s’effectue à partir du bon de
livraison ou du document en tenant lieu.
Il faut, dans la mesure du possible, éviter de constater le service fait au moment de la
réception de la facture.
Ne peuvent être liquidées que des dépenses pour lesquelles il y a eu service fait sauf pour les
charges constatées d’avance (primes d’assurance, documentation, commande par internet…).
Pour liquider une dette, on utilise des procédés techniques complexes afin de déterminer le
montant à payer. Il s’agit donc d’une opération qui consiste, en règle générale, à appliquer
des méthodes de détermination du montant exact de la dette publique notamment par :
b. Enfin, la liquidation exécutée par les ordonnateurs peut être remise en cause si les
créanciers contestent devant les tribunaux les fondements de la liquidation. Dans ce cas. Le
juge devient le liquidateur de la dette contestée par le créancier.
c. En dernier lieu, l’administration peut procéder à une liquidation unilatérale à la base des
documents qui sont en sa possession. C’est une procédure appliquée notamment en matière
des dépenses de personnel.
-Chef du magasin ;
-Chef de service des moyens généraux ;
-Directeur de l’administration et des finances ;
-L’ordonnateur ;
-L’intendant.
ALGER 30/09/2020
DOIT : Y
FACTURE N°18/2020
Solution C : Gardien
3. L’ordonnancement :
L’ordonnancement est l’acte par lequel est donné l’ordre de payer la dépense publique. Si la
liquidation rend la dette publique certaine, elle n’a pas force exécutoire. C’est la raison pour
laquelle, la liquidation doit être expressément suivie par un acte administratif appelé
ordonnancement. C’est un acte qui établit la liaison entre l’ordonnateur et le comptable
public dans la procédure d’exécution des dépenses publiques, en permettant de passer du
stade des opérations administratives au stade des opérations comptables.
Par ailleurs, en cas où les ordonnateurs secondaires refusent d’ordonnancer des dettes
exigibles des organismes dont ils sont ordonnateurs secondaires, l’autorité supérieure peut
ordonnancer d’office ces dépenses, après vérification de leur exigibilité. Cette compétence
reconnue à l’autorité supérieure découle directement de la notion même du pouvoir
hiérarchique et du pouvoir de tutelle.
MANDATEMENT DE
PAIEMENT
POUR DEPENSES INSCRITES SUR LE BUDGET
DEL'ETAT
ETABLISSEMENT
Année :2020
2 N° DU
ORDONNATEUR SECTION F/ENGAGEMENT:
N° DU
MANDATEMENT CHAPITRE 14
DATE : ARTICLE 01
N° DE prélèvement référence et
N° BENEFICIAIRE COMPTE Montant du comptable net à payer observations
Pour payer votre
facture
N°18/2020du
14 560,00 30/09/2020
Total du
mandat 14 560.00
Arrêté le présent mandat à : quatorze mille, cinq cent soixante dinars algériens
Sachant que l’IRG est égal à : 628 737.00 DA, les retenues des absences est égales à : 124
271.65 DA
Remarque :
1-Le mandatement : doit être établi en trois exemplaires : blanc et jaune pour l’agent
comptable, la bleue pour l’administration preuve de paiement.
2.2-Pour le paiement des salaires : L’état de paiement, fiche de recette pour les 9%, fiche
de recette pour 25%, fiche de recette pour l’IRG, décision d’absence et avis de virement G50.
Le délai de paiement est de 10 jours à compter de la réception du mandat.
En cas de non-conformité du mandat avec les dispositions législatives et règlementaires en
vigueur les comptables publics signifient aux ordonnateurs par écrit dans un délai de 20 jours
à compter de la date de réception du mandat.
4. Le paiement :
L’article 22 de la loi relative à la comptabilité publique définit le paiement comme l’acte par
lequel un organisme public se libère de sa dette. Il est du ressort exclusif des comptables
conformément au principe de séparation des tâches administratives des tâches comptables.
Le paiement se fait en deux étapes :
C’est cette raison on dit que le paiement n’est pas une simple opération de caisse, le
comptable exerce un rôle important en matière de contrôle de la régularité de la dépense. En
tant qu’agent payeur, le comptable doit s’assurer avant d’admettre une dépense au
paiement :
Après vérification de l’ordre de paiement ainsi que les pièces justificatives le comptable
procède au paiement de la dépense.
Le règlement doit libérer l’administration publique de sa dette, c’est pour ça le comptable
doit s’assurer que le paiement sera effectué au véritable créancier de l’organisme public ou à
son représentant légalement désigné.
Le règlement de la dépense peut intervenir suivant les modes de règlement prévus par la
réglementation :
En cas de rejet motivé le comptable public doit le signaler à l’ordonnateur par écrit et sous
forme d’une note dans un délai maximum de vingt jours à compter de la date de réception du
mandat.
4. La réquisition :
En cas de rejet définitif l’ordonnateur peut passer outre par écrit et sous sa responsabilité.
Cependant, le comptable public ne doit en aucun cas répondre à une réquisition en cas de
rejet définitif fondé
Selon l’article 2 du décret exécutif N°91-314du 07 septembre 1991 relatif à la procédure de
réquisition des comptables publics par les ordonnateurs, l’ordre de réquisition doit comporter
pour chaque dépense rejetée outre les motifs le justifiant, la mention « le comptable est
requis de payer ».
Les comptables publics qui défèrent à une réquisition doivent en rendre compte dans un délai
de 15 jours au ministre chargé des finances le compte rendu accompagné d’une copie des
documents comptables qui retrace de façon détaillée les motifs du refus de paiement.
L’opération passe par quatre étapes : la constatation-la liquidation- l’émission des ordres de
recettes ou titres de recettes et le recouvrement des droits constatés.
Selon le principe de séparation des ordonnateurs et des comptables publics. Les trois
premières opérations relèvent de l’ordonnateur par contre la dernière c’est la
responsabilité des comptables publics.
1. La constatation :
La constatation des droits est une opération qui consiste à s’assurer de la réalité des faits
générateurs des créances publiques. C’est à dire la vérification de l’existence d’une créance
de l’Etat, L’opération diffère des recettes fiscales et domaniales des autres recettes.
Cette étape varie selon le type ou la nature de ce droit. Il peut être fiscal et soumis aux
règles fiscales connues comme l’acte imposable, et peut consister en un acte légal comme la
vente d’un terrain pour les citoyens et autres droits créés pour le trésor.
Les opérations de constatation et de liquidation des recettes publiques peuvent être faites
par les collaborateurs de l’ordonnateur, alors que les titres de recette correspondants à ces
droits ne peuvent être émis que par les ordonnateurs.
4. Le recouvrement :
C’est l’ensemble des opérations faites par le comptable public pour collecter les créances
publiques, le recouvrement permet d’intégrer les créances de l’administration au Trésor
public.
b. La prescription : Elle est opposable aux droits et actions des organismes publics comme à
ceux des particuliers. Pour le débiteur, la prescription est un mode de libération de sa dette.
-La première consiste pour le comptable à accuser réception du titre de recette (extrait de
jugement ou d’arrêt, titre de propriété, bail, testament) ou de l’ordre de recette émis par
l’ordonnateur ;
-La troisième c’est le contrôle de L’autorisation de percevoir la recette par une disposition
légale ou réglementaire et la régularité au plan matériel, des annulations et des réductions
des titres de recettes.
b. Le recouvrement forcé : Cette méthode est utilisé lorsque le comptable public possède un
état ou titre exécutoire, dans ce cas, il est habilité par la loi à utiliser les procédures
d’exécution forcée lorsque le débiteur ne se libère pas à l’échéance. Il s’agit de :
Procédure particulière aux créances fiscales, (l’avis à tiers détenteur) : L’avis à tiers
détenteur est un acte de procédure qui permet au comptable, sur une simple demande
d’obliger un tiers à lui verser, sur les fonds dont il est dépositaire, détenteur ou débiteur à
l’égard d’un redevable, les impôts dus par ce dernier.
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
2.2. Comptable : Il tient une comptabilité des engagements de dépense et des effectifs
budgétaires.
Les opérations suivantes sont soumises préalablement à leur signature, au visa du contrôleur
des dépenses engagées :
- La qualité de l’ordonnateur telle que définie par la loi n° 90-21 du 15 août 1990, relative à
la comptabilité publique, notamment son article (23) ;
- La stricte affinité avec les lois et règlements en vigueur ;
- la disponibilité des crédits ou des postes budgétaires ;
-Visa accordé ;
-Rejet provisoire : demande de rectification, demande des pièces manquantes ;
-Rejet définitif.
Remarque
L’ordonnateur ne peut passer outre dans le cas de rejet définitif prononcé en raison de :
-la qualité de l’ordonnateur ;
-L’indisponibilité ou l’absence de crédits ;
-L’absences des visas ou des avis prévus par la règlementation en vigueur ;
-L’absence des pièces justificatives relatives à l’engagement ;
-L’imputation irrégulière d’un engagement dans le but de dissimuler soit un dépassement de
crédits, soit une modification de crédits.
En tant qu’agent payeur, le comptable public doit s’assurer avant d’admettre une dépense au
paiement :
Le comptable public peut rejeter le paiement d’une dépense s’il détecte une illégalité.
Les attributions de l’inspection Générale des Finances sont actuellement, fixées par le décret
exécutif n°08-272 du 6 septembre 2008 ; l’organisation centrale et celle de ses Inspections
régionales sont régies par les décrets exécutifs n°08-273 et 08-274 du 6 septembre2008.
2. Organisation de l’IGF :
Selon les décrets exécutifs n°08-273 et 08-274 du 6 septembre 2008, L’Inspection Générale
des Finances est dirigée par un chef de l’Inspection Générale des Finances, assisté de deux
directeurs d’études chargés des dossiers non rattachés directement à l’activité de contrôle ;
L’Inspection Générale des Finances est composée de quatre (04) organes fonctionnels
(Contrôleurs Généraux) ayant une compétence sectorielle, s’appuyant sur des unités
opérationnelles (brigades et missions).
Les unités opérationnelles qui sont placées sous la direction des Contrôleurs Généraux des
Finances sont chargées de diriger, d’encadrer et de superviser les missions de contrôle,
d’audit, d’évaluation et d’expertise au sein des secteurs d’activité dont ils ont la charge.
Les activités de contrôle sont dirigées par les directeurs de missions et les responsables des
structures régionales ; les brigades de contrôle quant à elles, sont dirigées par des Chargés
d’Inspection ayant la qualité de fonction supérieure.
- L’IGF assure également une mission vis-à-vis du secteur économique. Ainsi, le décret
exécutif n° 09-96 du 22 février 2009 a fixé un champ très étendu de contrôle et d’audit de
gestion des entreprises publiques économiques (EPE).
Le champ de contrôle de l’IGF est donc très large et ses interventions sont de différentes
natures :
–Evaluation des performances des systèmes budgétaires ;
– Evaluation économique et financière d’une activité globale, sectorielle ou de branche ou
d’une entité économique ;
– Audit, études, enquêtes ou expertises à caractère économique, financier et comptable ;
– Evaluation des conditions de gestion et d’exploitation des services publics par les
entreprises gestionnaires, quel que soit leur statut ;
– Evaluation des conditions de mise en œuvre des politiques publiques ainsi que des résultats
y afférents.
La Cour des comptes comporte également des services administratifs dont l’animation, le
suivi et la coordination des activités sont garantis par le président de la Cour ou par le
secrétaire général.
-Le contrôle des différentes comptabilités dont elle vérifie l’exactitude, la régularité et la
sincérité.
-Contrôle des gestions des ordonnateurs et des comptables.
-Des investigations sur pièces et sur place d’une façon inopinée ou à la suite d’une
notification
-Des propositions ou recommandations pour améliorer la gestion financière et comptable et
pour accroitre le rendement du service public
-Des notifications des résultats de vérifications, enquêtes aux autorités concernées.
-Les conseils en matière d’organisation, de gestion et de contrôle des comptes, de
restructuration financière des entreprises publiques.
-L’élaboration des rapports qu’elle transmet à l’APN et aux autorités compétentes.
-L’établissement d’un rapport annuel qu’elle adresse au président de la république.