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Etude des contrôles de la dépense publique

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : Définition, les principes de la comptabilité publique
et les différents agents d’exécution du budget publics
SECTION 1 : Définition et les principes de la comptabilité publique
Paragraphe 1-1 : Définition et champs d’application
a/ Définition
b/ Champs d’application
Paragraphe 1-2 : - Les principes de la comptabilité publique
a/ : La règle de la séparation des ordonnateurs
et des comptables
b/ La distinction entre l’opportunité et la régularité
c/ La responsabilité particulière des comptables publics
d/ Le principe de non affectation des recettes aux dépenses
SECTION 2 : les agents d’exécution des opération financières
Paragraphe 2-1 : Les Ordonnateurs
a/ Les fonctions d’ordonnateur
b/ Les différents ordonnateurs
c/ Leurs responsabilités
Paragraphe 2-2 : Les comptables
a/ Les divers comptables
b/ Leurs responsabilités
CHAPITRE II : L’exécution du budget
SECTION 1 : Les opérations de recettes
Paragraphe 1-1 : Constatation
Paragraphe 1-2 : La liquidation
Paragraphe 1-3 : Le recouvrement
SECTION 2 : Les opérations de dépenses
Paragraphe 2-1 : L’engagement
Paragraphe 2-2 : La liquidation
Paragraphe 2 -3 : L’ordonnancement ou le mandatement
Paragraphe 2-4 : Le paiement

CHAPITRE III : Le contrôle d’exécution du budget


SECTION 1 : Contrôle administratif des dépenses publiques, les contrôles
Internes
Paragraphe 1-1 : Le contrôle sur les ordonnateurs
a/ Le contrôleur financier
b/ Les comptables publiques
Paragraphe 1-2 : Le contrôle sur les comptables
a/ L’inspection générale des finances IGF
SECTION 2 : Le contrôle externe
Paragraphe 2-1 : Le contrôle juridictionnel
a/ La cour des comptes
Paragraphe 2-2 : Le contrôle parlementaire
CHAPITRE IV : cas pratique Université de Boumerdès
En raison de l’importance des deniers détenus par l’état, le contrôle de la dépense publique
occupe une place primordiale dans les finance publique, le souci de tout état, est de mener une
gestion financière saine à l’abri de toute irrégularité, qui assure une protection à l’argent de
l’état des détournements et dilapidation.

A cet égard, l’instauration d’un système de contrôle de la dépense s’impose dans la


politique financière de l’état, ce système de contrôle de la dépense publique doit veiller à la
régularité de l’opération de dépense à partir de l’autorisation budgétaire voté par le
parlement, Les auteurs de la de la dépense « ordonnateur et comptable » doivent être soumis à
ce contrôle exercé par les différents organes crées pour cet objectif.

Dans notre pays, le législateur à mis en œuvre des disposition législatives et réglementaire
pour renforcer l’efficience de l’exécution des opération financière et de leur contrôle, telle est
l’objectif réel de la création des organes de contrôle, le contrôle exercer par le parlement, du
comptable, du contrôleur financier, de l’inspection générale des finance, et a la cour des
comptes sont la pyramide du contrôle de la dépense publique en Algérie ;

Mais est ce que ce système dans ses différentes formes est crédible et efficace ?

Est-ce que les organes de contrôle mis en place répondent au souci de protéger et
sauvegarder les deniers publics de la dilapidation et du détournement ?

Pour répondre à ces interrogation il est nécessaire de passer en revue les différents types de
contrôle à travers leur organisation, leurs attributions et leurs fonctionnement ainsi que les
conséquences de se contrôle exercé par chaque organe.

Ainsi, notre travail sera réparti en Quatre chapitres :

Le premier chapitre et le deuxième traiteront des concepts et principes généraux de la


comptabilité publique, du budget et des différents agents d’exécution et ainsi que de la
procédure d’exécution de la dépense publique.

Le quatrième chapitre sera consacré à l’étude des différents types de contrôle interne et
externe de la dépense publique, le contrôle sur les ordonnateurs, l sur les comptable, de
l’Inspection Générale des Finances, le contrôle exercé par la Cour des Comptes, et le contrôle
parlementaire.

Le cinquième chapitre étude de cas université de Boumerdès.


CHAPITRE I : Définition, les principes de la comptabilité publique
et les différents agents d’exécution du budget publics
section I : Définition, champs d’application et les principes de la comptabilité
publique
Paragraphe 1 : Définition et champs d’application
a/ Définition
Au plan Technique : les règles de la comptabilité publique sont les règles de la présentation des
comptes publics (nomenclature et plan comptable).1

Au Plan Administratif : les règles de la comptabilité publique ont pour but de fixer l’organisation
des services des comptables publics.2

Au Plan Juridique : les règles de la comptabilité publique s’imposent aux Ordonnateurs et aux
Comptables publics pour q’une opération financière d’encaissement ou décaissement soit valide.3

Enfin les règles de la comptabilité publique ont pour objet de déterminer les obligations et les
responsabilités des ordonnateurs et des comptables publics.

b/ champs d’application

les établissement publics

L’Etat, les Wilayas, les Communes et les Etablissements Publics à caractère Administratif

Les opérations

***********************

Paragraphe 2 : les principes de la comptabilité publique4

a/ : La règle de la séparation des ordonnateurs et des comptables


L’exécution des opérations financières des organismes publics nécessité la collaboration de deux
ordres d’agents distincts et séparés : les ordonnateurs et les comptables. Ce principe a été
expressément consacré par la loi n° 90-21 (art.14).
La dualité des agents d’exécution des opérations financières est un principe élémentaire de sécurité
applicable aux organismes publics comme aux entreprises privées. Mais en comptabilité publique,
la distinction des fonctions est complétée par l’exercice d’un contrôle réciproque qui nécessite
l’incompatibilité entre les deux ordres. En effet les fonctions d’ordonnateur et celles de comptable
sont incompatibles. Les conjoints des ordonnateurs ne peuvent être, en aucun cas, leurs comptables
publics assignataires5.
Il découle, plus particulièrement de la division des taches, de l’unité de caisse, de la faciliter du
contrôle et surtout d’éviter les fraudes.

1
Séminaire sur la comptabilité publique et finances publiques i.n.p.e.d page 24
2
//
3
//
4
Ali BISSAAD, Droit de la comptabilité publique, page 15
5
Article 56 de la loi 84-17 relatives à la loi des finances
a-1 : La division des taches
Toute opération de recettes ou de dépenses comportes deux séries d’actes : certains sont à l’origine
des créances sur l’Etat (nomination d’un agent, marchés) ou de l’Etat (émission d’un titre de
recettes), ce sont des actes juridique, administratifs, techniques (vérification des travaux).les autres
impliquent une manipulation matérielle de fonds, ce sont des actes comptables. Les premiers sont
très divers, les seconds plus homogènes, d’où l’idée de les confier à des agents différents.
Cette distinction entre les taches administratives et les taches comptables, constitue l’armature du
système financier publics et implique que le domaine d’ordre ne soient pas ceux qui les exécutent.
Sa justification n’est pas fondée uniquement sur une simple division de travail, comme c’est le cas
dans les entreprises publiques et privées, mais sur une véritable répartition des compétences. Les
deux fonctions correspondent à des aptitudes professionnelles différentes. La tâche du comptable
plus particulièrement exige une simple spécialisation et une certaine compétence d’ordre financier
et comptable.
a-2 :L’Unité de caisse
Tous les fond publics étant déposés dans une caisse unique sous le contrôle du ministre des
finances, il est apparu naturel que tous les comptables soient soumis à son autorité et dépendent de
lui pour leur nomination, avancement….Article (34) de la loi N° 90-21du 15 Aôut1990 relative à la
comptabilité publique « les comptable publics sont nommés par le ministre chargé des finances.
Ils relèvent exclusivement de son autorité. ». Afin d’exercer un contrôle permanent sur
l’exécution des opérations financières publiques.
a-3 : l’aisance de contrôle
Les ordonnateurs tiennent des comptes administratifs (engagement, ordonnancement en matière de
dépenses et des droits constatés en matière des dépenses), les comptables des comptes de gestion
(entrées et sorties de fond)6. Le contrôle de la cour des comptes est facilité, par un simple
rapprochement des deux comptes pour déceler les irrégularités. De plus, en raison de la nature
différente de leurs taches, les ordonnateurs et les comptables seront soumis à des juridictions
différentes : cours de discipline budgétaire et financière pour les ordonnateurs, cour des comptes
pour les comptes des comptables.
a-4 : la lutte contre les fraudes
En interdisant que le même agent puisse engager une dépense et la payer (ou décider d’une recette
et la recouvrer), le principe de la séparation rend plus difficiles les malversations.l’
b/ La distinction entre l’opportunité et la régularité
c/ La responsabilité particulière des comptables publics
d/ Le principe de non affectation des recettes aux dépenses

6
-décret exécutif n°91-313 du 07 septembre 1993, fixant les procédure, les modalités et le contenu de la comptabilité
des ordonnateurs et des comptable publics.

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