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RAPPORT: VISITE AU CABINET

PANAUDIT -BURKINA

NOM: ZONGO
PRENOM: P MARIE FLORA
ETUDIANTE EN FINANCE COMPTABILITE
LICENCE 2

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PLAN
INTRODUCTION

I.L’INTERET DE LA VISITE
II.PRESENTATION GENERALE DU CABINET
PANAUDIT-BURKINA
1.STATUT JURIDIQUE
2.AFFILIATION
3.DOMAINE DE COMPETENCE

III.ORGANISATION COMPTABLE
IV. REMERCIEMENTS
CONCLUSION

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INTRODUCTION
Un cabinet d'expert-comptable est un professionnel qui aide les
entreprises à tenir leur comptabilité, à respecter leurs obligations
fiscales et à optimiser leur gestion.
Cabinets d'expertise comptable offrent des services variés selon les
profils et les secteurs de leurs clients.
Certains cabinets d'expertise comptable sont pluridisciplinaires, c'est-
à-dire qu'ils offrent aussi des missions d'audit, de conseil, de
juridique, de social, de formation ou de gestion de patrimoine.
Certains cabinets comptables se spécialisent par secteur, clientèle ou
problème.
Les cabinets d'expertise comptable sont soumis à des règles
déontologiques strictes, qui garantissent leur indépendance, leur
compétence, leur secret professionnel et leur responsabilité.
Les cabinets d'expertise comptable sont également soumis à
un contrôle de qualité périodique, qui vérifie le respect des normes
professionnelles, la qualité des prestations et la satisfaction des
clients.

I.L’INTERET DE LA VISITE
L'étude revêt trois centres d'intérêts d'une grande importance :

- Au plan personnel, elle nous permet de compléter notre formation


théorique et d'enrichir nos connaissances par la pratique en milieu
professionnel ;

- Pour l'Institut Supérieur de Technologies ce rapport pourra guider


les générations futures et apporter un plus à la bibliothèque de
l'établissement dans le domaine de la gestion des entreprises ;

- Pour le cabinet, ce rapport sera une contribution à l'amélioration de


son approche en matière d'assistance comptable.

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II.PRESENTATION GENERALE DU CABINET
PANAUDIT-BURKINA
1.STATUT JURIDIQUE

Créée en 1992, la Panafricaine d'Audit du Burkina est une société à


responsabilité limitée (SARL) de droit burkinabé, d'expertise
comptable, d'audit et de conseils. Elle est inscrite dans la section
SOCIETE D'EXPERTISE COMPTABLE du tableau de l'ordre. Elle est
dirigée par M. Souleymane SERE, expert comptable inscrit au tableau
de l'Ordre et commissaire aux comptes de la société agrée par la
Cour d'Appel. Depuis début 2001, PANAUDIT-BURKINA a créé une
filiale (SARL) à Niamey en République du Niger (BUDEC).

2.AFFILIATION
Le groupe PANAUDIT-BURKINA (Burkina, Niger, Sénégal) collabore
étroitement avec ARTHUR ANDERSEN (Réseau de l'Afrique de
l'Ouest) depuis 1999 et applique les normes du cabinet international.

Arthur Andersen était une organisation professionnelle


interdisciplinaire et internationale. Elle réunit des cabinets proposant
des prestations de services à forte valeur ajoutée intellectuelle et
humaine ayant en commun l'exigence méthodologique de l'audit.
Dès sa création, le principe fut établi : priorité à la réalité
économique sur l'académisme financier.

PANAUDIT-BURKINA, qui a pour ambition d'apporter dans notre


environnement des services à haute valeur ajoutée a été conduit
dans sa stratégie de développement à adapter avec tous les cabinets
du groupe PANAUDIT, les normes de l'Organisation Mondiale Arthur
Andersen à travers notamment :

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- La formation que nos collaborateurs doivent obligatoirement suivre
dans les séminaires organisés dans les quatre centres de formation
Arthur Andersen situés à Chicago, Ségovie, Veldhoven et Manille ;

- Le contrôle qualité auquel nous devons obligatoirement nous


soumettre ;

- Le libre accès à l'ensemble des outils techniques et


méthodologiques développés au sein du réseau.

La structure de taille humaine est composée de collaborateurs


impliqués qui sont :

• Souleymane SERE : Expert comptable, gérant associé ;


• Sylvain YEREMGANGA : Expert comptable, co-gérant ;
• Moïse ZAGRE : Chef du département audit ;
• Nouhoun KEÏTA : Chef du département assistance juridique et
fiscal et du centre de formation et de consultation ;
• Noman SANDWIDI : Chef du département administratif et
financier ;
• Cyrille KAMBOU : Chef du département assistance comptable ;
• Mouzakir MARCOS : Co-chef du département assistance
comptable ;
• ASSANE KOUSSOUBE : Chef du département informatique ;
• Lydie OUEDRAOGO : Secrétaire de direction.

3.DOMAINE DE COMPETENCE

La gamme des produits que PANAUDIT est en mesure d'offrir,


compte tenu de ses domaines de compétence sont :

- Audit contractuel et commissariat aux comptes ;

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- Aide et assistance comptable ;

- Conseil juridique et fiscal ;

- Conseil en organisation, gestion et informatique ;

- Plan de formation et formation ;

- Projets de développement ;

- Diagnostics et études sectorielles ;

- Publication en gestion.

III.ORGANISATION COMPTABLE
➢ DEFINITION
L'organisation comptable est un ensemble de procédures
administratives comptables mises en place dans l'entreprise pour
satisfaire aux exigences de régularité, de sincérité, assurer
l'authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité puisse
servir à la fois d'instrument de mesure des droits et obligations des
partenaires de l'entreprise, d'instrument de preuve et d'information
des tiers.

Pour ce faire, l'organisation comptable doit assurer :

· Un enregistrement exhaustif au jour le jour et sans retard des


informations de base ;

· Le traitement en temps opportun des données enregistrées ;

· La mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans


les délais légaux fixés pour leur délivrance.

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➢ ORGANISATION COMPTABLE
• CREATION DES JOURNAUX
Le journal est un livre coté et paraphé par les autorités compétentes
dans chaque Etat dont la loi impose la tenue à tout commerçant. Il
est destiné à enregistrer sans blanc, ni altération, dans un ordre
chronologique, tous les mouvements affectant le patrimoine de
l'entreprise.

Selon son organisation comptable propre, l'entreprise peut utiliser


des journaux auxiliaires ; elle peut aussi créer plusieurs journaux. On
distingue:

- Le journal de banque qui enregistre au jour le jour les opérations


bancaires de l'entreprise ;

- Le journal de caisse qui enregistre au jour le jour les encaissements


et les décaissements de l'entreprise ;

- Le journal des achats, quant à lui, constate les mouvements


d'entrée des biens ;

- Le journal des ventes enregistre les mouvements de sortie des


biens ;

- Le journal des opérations diverses qui constate les opérations non


prises en compte ailleurs

• Elaboration du plan comptable


Toutes les entreprises font recours au plan de comptes normalisés
dont la liste figure dans le SYSCOA. Les comptes sont identifiés par un
numéro et un intitulé. Le plan comptable de chaque entreprise doit
être suffisamment détaillé pour permettre l'enregistrement des
opérations. Le SYSCOA distingue trois (03) types de comptes à savoir

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les comptes de bilan, les comptes de gestion et les comptes des
engagements hors bilan.

Lorsque les comptes prévus par le SYSCOA ne suffisent pas à


l'entreprise pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle
peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.

Inversement, si les comptes prévus par le SYSCOA s'avéraient trop


détaillés par rapport aux besoins de l'entreprise, elle peut les
regrouper dans un compte global de façon à permettre
l'établissement des états financiers annuels.

• Etapes de traitements comptables


✓ Contrôle des pièces justificative
✓ Imputation des pièces comptables
• Contrôle des saisies
A partir des brouillards des journaux, le comptable procède au
contrôle des saisies en faisant le rapprochement avec les PIC. Les
éventuelles erreurs de saisie constatées seront corrigées avant
l'édition des journaux définitifs.

• Classement des pièces justificatives


Les pièces justificatives auxquelles sont agrafées les pièces
d'imputations comptables ayant fait l'objet de saisie doivent être
classées dans des chronos, par ordre chronologique et en raison d'un
chrono par journal. A l'intérieur de chaque chrono, le classement se
fait à partir du numéro de la pièce comptable, lequel tient compte du
mois et de l'ordre d'arrivée de la pièce justificative.

IV. REMERCIEMENTS
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Ce rapport ne saurait être élaboré sans le soutien et les conseils des
personnes qui n'ont ménagé aucun effort pour nous guider jusqu'à sa
réalisation.

Nous leur adressons nos sincères remerciements et


particulièrement :

Ø A Monsieur KABORE ISSOUFOU (Auditeur et ancien etudiant de IST


tampui) et Monsieur KASSIE PADOK ;

Ø A tous les chefs de département ;

Ø A tout le personnel de PANAUDIT-BURKINA auprès duquel nous


avons trouvé un climat très social et ambiant qui nous a permis de
disposer des informations indispensables à notre visite.

Nos remerciements vont également à l'endroit :

Ø Du Directeur de l'IST tampui

Ø De tout le corps enseignant et tout le personnel de l'IST

CONCLUSION
Bien que le SYSCOA soit un référentiel comptable assez performant,
sa mise en oeuvre pose un certain nombre de difficultés au niveau de
certaines entreprises burkinabé. Au cours de notre visite au cabinet
PANAUDIT, nous avons participé à une mise en place de comptabilité
qui nous ont permis de faire les constats suivants dans certaines
entreprises burkinabés :

- la non existence d'un plan comptable SYSCOA,

- la non maîtrise par le personnel comptable des écritures pour


chaque cycle d'activité,

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- la non maîtrise des principes comptables,

- l'inexistence d'un outil de traitement de l'information comptable,

Pour les entreprises n'ayant pas mis en place le nouveau système


comptable et une organisation comptable n'auront pas des états
financiers fiables et risquent des redressements sur le plan fiscal, et
la non certification de leurs états financiers par les commissaires aux
comptes.

En effet, il serait souhaitable que l'administration fiscale prenne en


compte les difficultés de mise en oeuvre réellement éprouvées par
les entreprises burkinabé en étant par exemple plus tolérante quant
au respect des délais de dépôt des états financiers et aussi, en jouant
pleinement son rôle de conseil par l'information et la sensibilisation
des contribuables en général et des entreprises en particulier.

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