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ANNEXE AU REGLEMENT N°12/CM/2000/UEMOA….

Programmes des études et des épreuves des examens


EPECFA ; DESCOGEF ; DECOFI

I-/ EPREUVE DE L’EPECFA


1° Nature
Les cinq épreuves de l’examen préliminaire comportent :
- trois épreuves portant sur les disciplines majeures de la formation comptable et financière
- deux épreuves portant sur des disciplines « transverse » indispensables à cette formation
Les trois premières épreuves de l’examen préliminaire sont destinées à apporter la preuve que le
candidat, dont l’axe de formation principal de son diplôme de 2ème cycle n’est pas « comptable et
financier » - sinon il bénéficierait de l’une des dispenses de l’examen prévues à l’article 5 – a
une bonne connaissance des fondements conceptuels du droit de l’entreprise, de l’économie et de
la gestion, de l’analyse comptable et financière, et de leurs principales implications
méthodologiques et applications techniques.
Les épreuves numéros 4 et 5 portent sur les mathématiques et l’Informatique (épreuve 4) et sur
l’Anglais (épreuve.5).
Le volume horaire mentionné dans les programmes est indicatif puisqu’il s’agit d’un examen
« préliminaire » et non d’un cycle de formation.
Il n’est pas prévu de dispenses partielles de l’examen, pouvant porter sur une ou deux épreuves,
dans l’intérêt même des candidats : leurs acquis hérités de leur formation de 2ème cycle dans l’un
ou l’autre des pôles disciplinaires doivent normalement leur permettre d’obtenir, dans une voire
deux épreuves, des points « d’avance » susceptibles de venir compenser une insuffisance de
points dans une ou deux autres.
Le seuil d’élimination par épreuve n°1 à 4 est relativement bas puisque fixé à un niveau de note
inférieure à 6 sur 20 ; il permet de retenir des candidats éventuellement moyens dans une des
disciplines mais solides dans les autres. Les programmes du cycle de formation théorique et
technique, figurant au DESCOGEF, tiennent compte de ces relatives insuffisances et comportent
d’importants compléments et approfondissements dans six épreuves « mono disciplinaires ».
L’épreuve n°5, d’Anglais, ne comporte pas de note éliminatoire.
La durée uniforme des quatre premières épreuves, 4 heures, permet d’obtenir un bon test du
niveau des candidats ; L’épreuve n°5 est d’une durée de 3 heures.
Le même « poids » est accordé à chaque épreuve (coeff.1).
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Les épreuves étant destinées à tester des « pré-requis » indispensables à un suivi efficace, de la
part des étudiants, des enseignements du cycle de « Formation théorique et technique »
conduisant au DESCOGEF, présentent le caractère commun de porter, chacune, sur plusieurs
points différents du champ des connaissances prévues dans le programme. Il s’agit en effet
d’éviter que le succès à l’EPECFA puisse relever d’une quelconque loterie résultant de la nature
des sujets proposés. C’est pourquoi dans chaque épreuve 1 à 4 les thèmes proposés doivent
porter sur au moins deux zones distinctes du programme, avec indépendance des questions ou
problèmes à traiter.
Par ailleurs la poursuite d’études supérieures dans le domaine comptable et financier suppose
une maîtrise convenable de la langue anglaise ; d’où l’épreuve n°5 ; l’absence de note
éliminatoire est destinée à permettre l’accès aux études comptables et financières approfondies à
des candidats faibles en la matière (mais très bons dans les autres) qui disposent des quatre
années d’études et du stage menant au DEXCF pour se perfectionner dans cette langue.
.2. Programme de l’épreuve 1 ; (volume horaire indicatif 150 heures)
COMPTABILITE GENERALE – ANALYSE FINANCIERE
. Objectifs :
Les candidats doivent apporter la preuve d’une bonne connaissance des principes de base de la
comptabilité générale (dite aussi « financière »), de l’enregistrement de toutes les opérations
courantes, des travaux de fin d’exercice et des principaux problèmes qu’ils soulèvent, des
principales opérations caractéristiques de la vie des sociétés (création, variation du capital,
répartition des bénéfices, emprunts,…) Ils montrent également une bonne compréhension du rôle
économique et financier des états financiers, en étant aptes à fournir une étude critique de la
structure et des performances de la firme, de leur évolution, à partir des états financiers et de
données sur l’environnement économique général et professionnel.
Le « modèle » comptable de référence est le « Système Comptable Ouest Africain » (SYSCOA)
correspondant au Système OHADA.
Les thèmes proposés peuvent impliquer un minimum de connaissances en « droit des affaires »
(entreprise individuelle ; sociétés ; droit social ; droit du crédit…), en fiscalité (T.V.A ;
imposition des sociétés ; liasse fiscale…) et en mathématiques appliquées.
▪ . Forme de l’épreuve :
Epreuve écrite de 4 heures, comportant au moins deux parties indépendantes :
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▪ .Programme : volume horaire indicatif : 150 heures.


1. Comptabilité générale (ou financière)
- Fondamentaux :
- Histoire et rôle de la Comptabilité ;
- Sources internationales du droit comptable (IASC ; Directives européennes ; OCAM ;
UEMOA ; OHADA..)
- Le « système comptable Ouest africain » (SYSCOA-OHADA) ;
- Principes comptables fondamentaux et cadre conceptuel
- Modélisation comptable ;
- Cycle ; flux ; stocks ; partie double ; comptabilité des flux
- Mécanismes comptables et contrôles ; balance à six items ;
- Etats financiers annuels ;
- Enregistrement des opérations courantes :
- Cycle d’exploitation : fournisseurs ; clients ; personnel et organismes sociaux ; impôts et
Etat…
- Flux et opérations de trésorerie
- Investissement, désinvestissement,
- Financement
- Opérations en devises
- Travaux de fin d’exercice et de début d’exercice
- inventaire
- ajustement des charges et des produits de la période
- amortissements ; provisions
- charges provisionnées
- impôts sur les résultats
- établissement des états financiers
- clôture et réouverture des comptes
- affectation du résultat
- Particularités des trois « systèmes » : normal, allégé et de trésorerie (l’enregistrement des
opérations étant supposé effectué dans le système « normal » le plus complet)
- Organisation des travaux comptables :
- Pièces et « livres » comptables
- Systèmes de tenue des comptes : système classique, système centralisateur, journaux
divisionnaires ou partiels, comptes de liaison
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- Contrôles comptables : balances, états de rapprochement et réciprocité comptable,


vraisemblance…
- Comptabilité et informatique
2. Comptabilité et analyse financière
- Représentation économique et représentation financière de l’entité (structure « économique »
et structure financière)
- Circuit financier
- Techniques de financement et de crédit
- Valeur comptable et évaluation financière
- Valeur actuelle ; valeur de marché
- Actualisation à intérêts simples ; à intérêts composés
- Notion de structure financière ; équilibre financier
- Besoin de financement de l’exploitation, besoin global
- Fonds de roulement, trésorerie
- Tableau de financement : construction, lecture, utilisation
- Analyse financière comparative ; ratios
- Evolution dans le temps et dans l’espace
- Centrales des « bilans ».
3. Programme de l’épreuve 2 ; (volume horaire indicatif 150 heures)
ECONOMIE ET GESTION D’ENTREPRISE
▪ Objectifs :
Le libellé volontairement « large », du titre de cette épreuve, a été choisi pour permettre
d’inclure dans son programme aussi bien des éléments d’environnement économique de
l’entreprise que des éléments liés à l’entreprise elle-même : politique et stratégie ; organisation ;
modes de gestion ; comptabilité de gestion ; coûts, marges, résultats analytiques…
Cette épreuve comporte une dimension qualitative (exposé des réponses aux questions ou
problèmes présentés) mais aussi quantitative (par l’élaboration ou l’utilisation de calculs
comptables ou économiques ; exemples : calculs de coûts unitaires ; recherche de seuils de
rentabilité ..)
▪ Forme de l’épreuve :
Epreuve écrite de 4 heures, comportant au moins deux parties indépendantes.
Une de ces parties consiste en un commentaire de texte, ou une dissertation permettant
d’apprécier la qualité de l’expression écrite du candidat ;
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La note attribuée par les examinateurs tient compte du « fond » des copies, mais aussi de la
forme.
▪ Programme : Volume horaire indicatif : 150 heures.
1. Principes et mécanismes économiques fondamentaux
- Notions d’histoire des faits économiques (aspect mondial)
- Notions d’histoire de la pensée économique
- Aspects économiques, opérations, comptabilité nationale
- Branches d’activité ; secteurs ; tableau d’entrées- sorties
- Production, coûts, formation des prix, typologie des marchés
- Répartition des revenus ; marché du travail
- Monnaie : fonction ; mécanismes ; masse monétaire
- Inflation, déflation
- Système financier et bancaire (Etats de l’Union)
- Echanges internationaux – Rapports Nord-Sud
- Système monétaire international ; change ; balance des paiements
- Unions économiques et monétaires : Europe ; UEMOA…
- Intervention de l’Etat : budget ; aspect économique ; aspect social ; politique économique
- Croissance et développement ; les facteurs ; investissement, consommation, épargne
2. L’entreprise
- Définitions ; entreprises et organisations ; secteur marchand et non marchand
- Combinaison des facteurs de production : nature des facteurs ; rôle rémunération
- Economie de marché, mondialisation
- Particularités des pays en développement ; secteur formel ; secteur informel
- Entreprise et marché du travail ; relations sociales
- Entreprise et marché des capitaux : financement propre : financement externe ; relations avec
les banques et les marchés financiers
- Entreprise et marché commercial : marché ; concurrence ; élasticité ; croissance ; risques ;
horizon économique
- Entreprise et Etat, collectivités publiques
- Les grandes fonctions de l’entreprise ; formes et déterminants de la structure
- Notions de stratégie d’entreprise ; rentabilité ; sécurité ; croissance ; décisions
d’investissement.
3. Comptabilité de gestion
- Analyse des coûts et décisions de gestion
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- Comptabilité analytique ; charges et coûts ; rentabilités partielles


- Liaison comptabilité analytique – comptabilité financière
- Coût de courte période : coût moyen ; coût marginal ; charges fixes ;
charges variables ; optimisation
- Coût en longue période ; coûts de structure ; relation avec l’investissement
- Méthodes des coûts complets : charges directes, indirectes ; centres
d’analyse ; structure des coûts ; résultats analytiques
- Méthodes des coûts partiels : coûts variables ; coûts directs (charges variables
et charges fixes) ; marges et contributions ou apports ; coût marginal.
- Coûts complets avec imputation rationnelle
- Coûts préétablis ; standards
- Ecarts sur coûts et résultats
4.Programme de l’épreuve 3 ; (volume horaire indicatif 150 heures) :
DROIT
Commentaire d’un texte (ou dossier) ou réponses à des questions.
▪ . Objectifs :
Dans cette épreuve n°3, le candidat doit montrer tout à la fois une bonne connaissance des
concepts juridiques de base nécessaires à la compréhension des problématiques d’entreprise,
ainsi qu’une réelle capacité d’expression et de communication écrite.
L’épreuve donne lieu à des développements qui doivent permettre au jury d’apprécier chez le
candidat :
- la culture générale et l’aptitude à l’expression
- une bonne connaissance des principes, structures et mécanismes juridiques appliqués aux
situations d’entreprise : droit « général » des personnes et des biens ; statut des
commerçants ; contrats ; responsabilités ; contrat de société ; droit des relations sociales et du
travail ; fiscalité.
▪ . Forme de l’épreuve :
Epreuve écrite de 4 heures, comportant au moins deux parties indépendantes.
La note attribuée par les examinateurs tient compte du « fond » de la copie, mais aussi, pour
environ 40 % de la qualité de l’expression.
Le texte pour le dossier constituant le principal support des questions peut être :
- un arrêt ou une décision de justice ;
- un article de presse ;
- un extrait de loi ou de règlement ;
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- une interview d’un chef d’entreprise ou de toute autre personne…


Un commentaire est demandé au candidat ou des questions lui sont posées sur (ou à partir de ) ce
texte.
En plus de ce texte ou dossier, le sujet doit comporter au moins une autre question indépendante.
▪ . Programme : Volume horaire indicatif : 150 heures.
1. Droit civil général
- Notion de Droit ; les droits
Source du droit ; grandes décisions ; sources nationales ; sources internationales ; institutions
communautaires.
- Application du droit ; organisation judiciaire
- Personnalité juridique ; droits extra-patrimoniaux
- Droit du patrimoine ; droits réels ; droits personnels
- Incapacités
- Biens ; classifications ; droits
- Acquisitions, transmission des droits
- Théorie générale des contrats ; formation du contrat ; effets ; exécution, paiement
- Responsabilité contractuelle ; sûretés
2. Droit commercial général
Référentiel : Acte uniforme relatif au droit commercial général de l’Organisation pour
l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) :
- Statut du commerçant, actes de commerce
- Capacité d’exercer ; obligations comptables ; prescription
- Registre du commerce et du crédit mobilier : conditions d’immatriculation, effets
- Inscription des sûretés mobilières
- Bail commercial
- Fonds de commerce, définition, modes d’exploitation, cession et protection des parties
- Intermédiaires du commerce : commissionnaire, courtier, agents commerciaux
- Vente commerciale, formation du contrat, obligation des parties, sanctions d’inexécution,
transfert de propriété et des risques
3. Droit des sociétés : dispositions générales
Référentiel : Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt
économique de l’OHADA
- Constitution de la société commerciale : société, associés, statuts, apports, titres sociaux,
capital social
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- Modifications du capital
- Immatriculation, personnalité juridique ; succursale
- Fonctionnement : dirigeants sociaux ; états financiers annuels, affectation du résultat
- Groupes de sociétés, mère, filiale
- Transformation, fusion, scission
- Dissolution, liquidation
- Formalités de publicité
- Typologie des sociétés commerciales* : société en nom collectif ; commandite simple ;
société à responsabilité limitée ; société anonyme ; société en participation. *(caractéristiques
générales de ces sociétés)
4. Droit du travail et droit social (1)
- Caractères du droit du travail
- Contrat de travail, formation, effets, rupture
- Conventions collectives
- Durée du travail, salaires
5. Fiscalité (1)
- Principes généraux du droit fiscal
- Classification des impôts et des taxes
- Imposition des bénéfices : champ d’application (individus, sociétés), notion de résultat fiscal,
passage du résultat comptable au résultat fiscal, régimes d’imposition
- Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
- Fiscalité locale (1)
(1) Connaissance du « tronc commun » aux législations fiscales des différents Etats de l’Union
(donc hors particularismes nationaux).
5.Programme de l’épreuve 4 ; (volume horaire indicatif 150 heures) :
Mathématique Appliquées – Informatique
▪ Objectifs :
Les candidats doivent montrer qu’ils ont une connaissance satisfaisante des méthodes
quantitatives utilisées dans la gestion :
- Mathématiques appliquées (pour la moitié de l’épreuve) :
Algèbre et analyse ; statistique descriptive ; mathématiques financières.
- Informatique (pour l’autre moitié) outils informatiques de base et traitements, présentés
dans le cadre du système d’information de l’entreprise.
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▪ Forme de l’épreuve (durée 4 heures)


- Mathématiques appliquées : (durée 2 heures ; coefficient 0,5.
Problèmes ou questions portant sur le programme.
- Informatique : Durée 2 heures, coefficient 0,5.
Questions et applications portant sur le programme.
La note éliminatoire (de moins de 6 sur 20) est calculée sur le total des deux notes partielles
ramenées à la base 10.
▪ Programmes : Volume horaire indicatif : 150 heures
A. Mathématiques appliquées
Mathématique : Algèbre et analyse
▪ Dérivée d’une fonction ; notion de primitive
- Fonctions : exponentielle ; logarithme ; puissance ; fonctions voisines des précédentes
- Equations et inéquations linéaires
- Suites arithmétiques ; suites géométriques
Statistique descriptive :
- Séries statistiques à une variable, caractéristiques de position, de dispersion
- Séries statistiques à deux variables, nuage de points, corrélation linéaire
- Séries chronologiques
- Indices usuels
▪ Mathématiques financières :
- Intérêts simples
- Intérêts composés ; valeur actuelle ; évaluation d’une suite d’annuités temporaires ou
perpétuelles
- Application aux emprunts
- Emprunts indivis ; emprunts obligataires
- Application à l’étude de rentabilité des investissements ; taux de rentabilité « interne »
B. Informatique
1. Méthodologie générale du traitement de l’informatique ; outils techniques.

2. Configuration informatique :
Ordinateur ; structure ; fonction
Unité centrale ; périphériques
Rôle, fonctions et commandes d’un système d’exploitation et d’une interface graphique
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3. Dossiers :
Notion, description, type, entité, association structuration, identification, propriété,
codification
Modèles simples ; schéma conceptuel ; schéma relationnel ;
4. Traitements
Algorithmes et structures de base : itération, alternative, séquence
Traitements par logiciels : traitement de textes, tableur, grapheur, gestion des bases de
données, intégration ;
Elément d’application aux traitements comptables et de gestion : logiciels de gestion, de paie,
de comptabilité, logiciels comptables et organisation du système d’information.
5. Programme de l’épreuve 5 ; (volume horaire indicatif 150 heures):
ANGLAIS
▪ Objectif :
Il s’agit de tester chez les candidats, le niveau des connaissances de la langue anglaise écrite par
la traduction d’un texte de vingt à trente lignes, par la rédaction de réponses à des questions (ou
d’une lettre simple) d’un volume du même ordre (vingt à trente lignes), et par la réponse à des
tests standards de connaissances grammaticales ou idiomatiques.
Par l’absence de note éliminatoire dans cette épreuve, est offerte la possibilité à des candidats
très faibles dans la matière, mais très solides par ailleurs (puisque admis à l’Examen), de
consolider leur handicap au cours des quatre années suivantes (année du cycle de formation
théorique et technique approfondie et trois années du stage) ; l’autre test de langue anglaise se
situe en effet au stade de l’examen final du DEXCF.
▪ Forme de l’épreuve :
D’une durée de 3 heures, cette épreuve écrite comporte trois volets d’un volume et d’un
« poids » équivalent :
- La traduction d’un texte axé sur la vie des affaires ; ce texte, rédigé en anglais courant,
exempt de termes très spécifiques (sinon leur signification est mentionnée), peut être sur
l’économie et la vie des entreprises, sur des évènements (ou sur la conjoncture) socio-
économiques récents ou d’actualité, sur les institutions économiques et juridiques nationales
ou internationales…
- La réponse à des questions (posées en anglais) ou la rédaction d’une lettre courante
- La réponse à des questions de structure grammaticale ou idiomatique.
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Le candidat est jugé non sur sa connaissance technique du sujet, mais sur sa compréhension
de la langue anglaise et sur son aptitude à s’exprimer correctement, par écrit, dans cette
langue.
▪ Programme : Volume horaire indicatif : 150 heures
Le programme est celui d’une bonne formation à la langue anglaise : vocabulaire, synthèse,
grammaire, anglicismes…
II-/ Epreuves du DESCOGEF
A la différence des précédents (EPECFA), les programmes de ces épreuves font l’objet d’un
enseignement spécialement organisé avec l’objectif du DESCOGEF : ils comportent donc
mention d’un volume horaire d’enseignement minimum impératif soit, pour l’ensemble des 9
épreuves 900 heures de cours et travaux d’application.
1. Nature
Le DESCOGEF comporte deux séries d’épreuve :
▪ Une première série de 6 épreuves dites « monodisciplinaires » bien que certaines
associent deux ou plusieurs disciplines voisines ou complémentaires : ces épreuves
comportent un programme précis de connaissances théoriques et techniques qui seront
vérifiées et sanctionnées à l’examen. Elles correspondent à un enseignement « académique »
de 780 heures au total.
Dans les six axes disciplinaires, il s’agit de dispenser un enseignement aux contenus denses
et précis, car formé de connaissances considérées comme indispensables au futur expert
comptable et financier ; ces contenus correspondent en effet aux normes internationales de
l’IFAC (International Federation of Accountants) et de la CNUCED (Conférence des
Nations Unies sur le Commerce et le Développement).
Ce volume global de 780 heures est un minimum impératif ; il ne peut être réduit, compte
tenu de l’importance des programmes. La répartition souhaitable des interventions dans le
cadre de l’horaire est comme suit : 40% de cours ; 60% application (« travaux dirigés »).
Programmes des 6 épreuves :
Ils figurent dans les pages suivantes ; pour chacun d’eux, les contenus indiqués s’ajoutent
aux connaissances exigées à l’examen préliminaire (EPECFA) dans la matière considérée ;
ces « programmes » (ou pré-requis) de l’EPECFA ne sont pas rappelés dans les textes qui
suivent mais ils sont supposés être connus des candidats.
▪ Une deuxième série de 3 épreuves dites « de synthèse » qui ont pour objet de s’assurer que
les candidats ont bien assimilé les enseignements « disciplinaires » des six épreuves
antérieures, et sont capables d’en mobiliser simultanément les méthodes et les outils dans la
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résolution de questions ou de cas plus proches de la réalité professionnelle qui est, par
essence, pluri ou multidisciplinaire. Chacune des épreuves doit ainsi permettre au candidat :
- de montrer son aptitude à discerner et à analyser les diverses faces d’un problème de
gestion,
- de manifester sa maîtrise des outils techniques qui lui ont été fournis dans leur
application pertinente au cas proposé et aux problèmes détectés.
Néanmoins cette « synthèse » reste partielle : la synthèse complète s’opérera dans la phase
finale de la formation professionnelle, en fin de stage. C’est pourquoi sont prévues deux
épreuves écrites de synthèse :
- la première à l’interface Techniques comptables et financières/Droit.
- La seconde à l’interface Techniques comptables et financières/Gestion
Par ailleurs il importe, à ce niveau, de vérifier aussi que le candidat peut, oralement,
montrer son aptitude à la synthèse, exposer clairement son raisonnement et ses idées, et les
« défendre » dans un échange avec les examinateurs. D’où la troisième épreuve de synthèse,
le « grand oral ».
En raison de leur nature même, ces trois épreuves n’ont pas de « programme » au sens
habituel du terme, tel qu’utilisé notamment pour les six épreuves mono-disciplinaires :
elles trouvent en effet leurs éléments dans les programmes de la formation théorique et
technique qui a précédé, et leur « matière première » dans les cas, les thèmes, les situations
ou les problèmes proposés par le jury. C’est pourquoi les « programmes » des épreuves 7, 8
et 9 exposent non des contenus disciplinaires, mais les cas, thèmes, situations ou problèmes
qui sont l’occasion de ces synthèses. Les volumes horaires associés à ces « programmes »
120 heures au total correspondent donc à des enseignements de méthodologie de l’analyse et
de la synthèse appliquée à un certain nombre de thèmes (épreuves 7 et 8) ou d’entraînement
à la communication orale (épreuve 9), avec des compléments de formation en matière
d’expression et de psychosociologie appliquée à la vie sociale et à l’entreprise.
▪ Calendrier des deux séries
En raison de leur nature les épreuves de synthèse sont, bien entendu, placées après les six
épreuves « disciplinaires ».
Pour laisser un temps de « révision » et de maturation suffisant aux candidats, en fin de cycle, la
période des examens est placée en septembre/octobre : d’abord les six épreuves de la première
série, puis les épreuves de la deuxième série 7 et 8 (ces huit épreuves sur 2 semaines), enfin,
l’épreuve 9 du grand oral.
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2. Modalités d’obtention du Diplôme et reports de notes


La moyenne minimale de 10 sur 20 est nécessaire à l’obtention du DESCOGEF. Elle est calculée
sur l’ensemble des 9 épreuves.
Interviennent avec un poids égal dans cette moyenne, les 6 épreuves de la première série
(coefficient 1 x 6 soit 6) et les 3 épreuves de synthèse (coefficient 2 x 3 soit 6). La moyenne
minimale de 10 sur l’ensemble des 9 épreuves doit être obtenue sans note éliminatoire dans
l’une quelconque des épreuves (inférieure à 6 pour la première série, inférieure à 8 pour la
seconde).
Il n’est donc pas nécessaire d’obtenir une moyenne de 10 au moins, à la première série
d’épreuves pour subir les épreuves de synthèse.
Sauf cas de « note (s) reportable (s) », toutes les épreuves doivent être subies au cours d’une
même session ; on ne peut les fractionner sur plusieurs sessions.
En cas d’échec (non-obtention de la moyenne générale de 10 aux neuf épreuves ou existence
d’au moins une note éliminatoire) les notes égales ou supérieures à 10 sont reportées sur les 4
sessions suivantes (cf article 12 du règlement) ; le candidat peut renoncer à ce bénéfice du report,
épreuve par épreuve, et de façon définitive. A la session suivante, il est tenu de se présenter à
toutes les épreuves ne bénéficiant pas de report de note, sans fractionnement possible de ces
épreuves.
3. Programme de l’épreuve 1 : Comptabilité financière approfondie (Volume
horaire 120 heures)
 Objectifs :
le candidat doit apporter la preuve de sa maîtrise de la « comptabilité financière » (ou générale)
de l’entreprise, indépendamment de la forme juridique de cette dernière.
Par la connaissance des « principes comptables » et des techniques d’analyse et d’enregistrement
des opérations de l’entreprise, par celle des méthodes d’évaluation et des normes du Système
comptable Ouest Africain (SYSCOA), il doit être capable de résoudre les difficultés comptables
rencontrées et d’établir des états financiers pertinents et fiables.
 Forme de l’épreuve : étude de cas ou questions indépendantes portant sur le domaine du
programme
Durée : 4 heures Coefficient : 1
 Programme : Volume horaire 120 heures.
1. Théorie comptable
- Objectifs de la comptabilité
- Principes et conventions comptables
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- Cadre conceptuel
2. Normalisation comptable et harmonisation internationale
- Système Comptable Ouest Africain (SYSCOA), OHADA
- Plan français – Comptabilité anglo-saxonnes : vue d’ensemble
- Harmonisation internationale, normes de l’IASC
3. Organisation comptable
- Obligations comptables
- Système comptable
- Procédures de traitement
- Contrôle interne
4. Evaluation et comptabilité
- Evaluation à l’entrée du patrimoine : prix, coût, valeur d’entrée
- Valeur actuelle ; valeur d’inventaire
- Amortissements ; plan d’amortissement
- Provisions pour dépréciation ; dépréciations
- Evaluation des risques ; provisions pour risques ; risques provisionnés
- Evaluation à la sortie du patrimoine ; plus-values et moins-values
- Application aux divers éléments du patrimoine : immobilisations corporelles, incorporelles
financières ; stocks ; créances et dettes, ...
- Eléments actifs et passifs dont la valeur dépend des fluctuations des cours du change.
5. Rattachement des charges et des produits au résultat de l’exercice
- La séparation des exercices
- Charges à payer, produits constatés d’avance
- Charges constatées d’avance, produits à recevoir
- Charges immobilisées ; frais d’établissement
6. Applications des problématiques de rattachement et d’évaluation
- Frais de recherche et de développement
- Logiciels acquis et créés
- Contrats et opérations à long terme
- Subventions d’investissement
- Engagements de retraite
- Charges d’emprunt
- Sous activité
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7. Comptabilité des emprunts et ressources assimilées


- Emprunt indivis
- Emprunt obligataires ; primes de remboursement
- Titres participatifs et avances conditionnées
- Financement par crédit bail
- Autres emprunts, billets de trésorerie ; billets de fonds
8. Comptabilité, fiscalité et législation sociale
- Incidences de la TVA en matière comptable
- Comptabilité de régime des « BIC » (bénéfices industriels et commerciaux)
- Imposition des plus-values
- Impôts sur les bénéfices des sociétés ; déficits fiscaux ; passage du résultat comptable au
résultat fiscal
- Provisions réglementées ; amortissement dérogatoire ; provisions liées aux stocks, aux
investissements, à certains crédits
- Législation sociale et comptabilité.
9. Comptabilité et trésorerie
- Effets de commerce
- Comptabilité en dates de valeur bancaire
- Cartes de crédit
- Découverts et crédits de trésorerie
10. Opérations et problèmes comptables spécifiques
- Changements de méthodes comptables
- Evènements survenus après la clôture de l’exercice
- Réévaluations
- Participation des salariés aux résultats de l’entreprise
- Indemnités d’assurance
- Opérations faites en commun
- Rentes viagères
- Abandons de créances
- Opérations à terme sur marché financier
- Application du principe d’importance significative
- Eléments de comptabilités dites « spéciales » : association, ONG, banques, assurances,
agriculture……
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11. Comptabilité des sociétés


- Constitution des sociétés
- Répartition des bénéfices
- Augmentation du capital
- Réduction du capital
- Amortissement du capital
- Droits d’attribution et de souscription
- Titres en portefeuille
- Dissolution, liquidation
12. Etats financiers annuels
- Bilan ; compte de résultat
- Tableau de financement, TAFIRE
- Autres tableaux de flux (flux de trésorerie)
- Etat annexé
- Etats financiers et importance significative
4. Programme de l’épreuve 2 : Comptabilité des groupes ; audit (Volume horaire 140 heures)
 Objectifs :
La preuve des acquis du candidat doit ici être apportée en matière de :
a) comptabilité des groupes : comptes consolidés, comptes combinés ;
b) techniques d’audit . application au contrôle contractuel et au contrôle légal (notions)
Le niveau des connaissances théoriques et techniques doit être avéré, et il est vérifié non sur des
cas pratiques ou réels (qui ne peuvent intervenir dans la formation et les examens qu’après
acquis d’une certaine expérience professionnelle) mais sur des thèmes « construits » permettant
d’apprécier la réflexion théorique, la bonne utilisation des principes généraux d’une part, et,
d’autre part, la connaissance qu’a le candidat des solutions techniques des problèmes rencontrés.
Ces thèmes portent principalement sur la comptabilité des groupes ; mais ils comportent aussi
une dimension de « comptabilité générale approfondie » qui n’est pas totalement dissociable de
l’aspect « sociétés » ou « groupes » du sujet (exemple : le traitement en consolidation des impôts
différés suppose la parfaite connaissance du régime des BIC).
En ce qui concerne la partie « Audit » du programme, l’épreuve porte essentiellement sur le
contrôle des connaissances générales et des acquis techniques des candidats (méthodologie de
l’audit, outils de l’audit) et non sur la mise en œuvre de ces outils à l’occasion d’une « étude de
cas », qui supposait un minimum d’expérience professionnelle et le recours à une « synthèse »
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qui peut être l’objet de l’épreuve 7 mais surtout qui sera faite dans le DEXCF, après
accomplissement du stage.
 Forme de l’épreuve : (durée 4 heures ; coefficient 1)
La partie « comptable » du sujet consiste en une étude de cas, un problème ou des questions.
La partie « audit » est faite de thèmes de contrôle des connaissances ou de questions.
Les poids de la partie « Comptable » et de la partie « Audit » dans cette épreuve doivent être
sensiblement équivalents.
 Programme Volume horaire 140 heures
1. Compléments de Comptabilité des sociétés
- Evaluation des actions ou parts (en coordination avec le programme de l’épreuve 4)
- Fusions de société, scissions, apports partiels d’actifs
2. Comptabilité des groupes
- Groupes, comptes de groupe
- Méthodes de consolidation : intégration globale, intégration proportionnelle, mise en
équivalence
- Périmètre de consolidation
- Retraitements obligatoires
- Retraitements optionnels
- Comptabilisation des impôts différés
- Conversion des comptes libellés en devises
- Elimination des comptes et des opérations réciproques
- Ecart de première consolidation, écarts d’évaluation, écart d’acquisition
- Variations du pourcentage d’intérêts et du périmètre de consolidation
- Comptes combinés, démarche générale et retraitements
- Etats financiers consolidés, tableau de variation des capitaux propres consolidés
- Etats financiers combinés.
3. Méthodologie de l’Audit
- Définitions et formes de l’audit
- Objectifs et démarche générale ; appréciation du contrôle interne
- Normes nationales (régionales) et internationales
- Mission d’audit contractuel et de contrôle légal (commissariat aux comptes, etc.) : démarche
générale, organisation de la mission, diligences professionnelles et légales
- Missions d’Audit interne
- Rapport d’audit
18

4. Outils de l’Audit
- Documents de travail
- Techniques de contrôle des éléments probants
- Techniques de contrôle des comptes et des états financiers
- Outils informatiques (en coordination avec le programme de l’épreuve 6)
- Audit du système d’information
5. Champ d’application de l’Audit
- Audit interne : audit de management, audit opérationnel, audit des projets, audit des états
financiers prévisionnels…
- Audit externe des états financiers, de l’information financière…
- Audit et contrôle légal (en coordination avec épreuve 5) : réglementation professionnelle du
commissariat aux comptes, pouvoirs d’investigation, responsabilités, missions de
certification et missions de vérifications spécifiques; interventions connexes; missions
particulières (commissariat aux apports, à la fusion…
5. Programme de l’épreuve 3 : Management et Contrôle de gestion (Volume horaire 120
heures)
 Objectifs :
L’épreuve sert à vérifier chez le candidat, sa bonne connaissance :
- de l’entreprise et des problématiques d’entreprise au plan stratégique comme au plan de la
gestion
- des outils comptables de la gestion, et de leur utilisation pertinente, après diagnostic de la
situation.
 Forme de l’épreuve
Dissertation plus questions, ou étude de cas plus questions réservant une part sensiblement égale
au management et au contrôle de gestion.
Durée: 4 heures Coefficient :1
 Programme ; (volume horaire 120 heures)
1. Management
- Théorie des organisations
- Typologie des structures d’entreprise
- Politique et stratégie ; analyse et action stratégiques ; liens entre stratégie et structure
- Théories de la décision
- Systèmes d’information et modèles de prise de décision
19

- Etude fonctionnelle de l’entreprise : fonctions commerciale, production, recherche et


développement, approvisionnements, logistique, qualité, fonctions de support : personnel,
comptabilité, finance, maintenance/sécurité, administration
- Organisation du travail, analyse, évaluation, contrôle, système d’information.
2. Contrôle de gestion
- Définition, objectifs
- Liens avec disciplines connexes : stratégie, organisation, sociologie, théorie des systèmes,
audit
- Outils du contrôle : mathématiques et statistiques appliquées, optimisation, probabilités,
comptabilité analytique de gestion :
- Planification, budgétisation
- Analyse d’écarts et gestion par les écarts
- Reporting, tableaux de bord fonctionnels, tableau de bord équilibré (balanced scorecard)
- Analyse des « surplus »
- Application du contrôle de gestion aux fonctions stocks/approvisionnements, production
(gestion par les flux, analyse de la valeur, gestion de la qualité…), ressources humaines
(direction par objectifs, évaluation des performances, analyse démographique et financière,
rotation du personnel…), gestion commerciale (politiques de réseaux, de prix et de marges,
élasticités, …), gestion des investissements
- Application du contrôle de gestion aux centres de responsabilité (prix de cession interne,
budget base zéro), aux « projets », aux « coûts cachés »
- Applications sectorielles et par tailles d’entreprises (cas des petites et moyennes entreprises),
application à la profession d’expert comptable
- Contrôle de gestion basée sur les activités et les processus (ABC, ABM)
- Théorie des contraintes (TOC) ; Target costing
6. Programme de l’épreuve 4 : Techniques et gestion financières (Volume horaire 140
heures)
 Objectifs : l’épreuve doit permettre d’évaluer la capacité des candidats à :
- Maîtriser les concepts et les techniques de la finance
- Appliquer le raisonnement financier et les techniques financières aux décisions de gestion au
sens large (investissement, financement, optimisation de l’exploitation) ainsi qu’au
diagnostic et à l’évaluation de l’entreprise
- Exercer un rôle de conseil en matière de gestion d’actifs financiers
20

 Forme de l’épreuve
Questions indépendantes ou étude de cas
Durée: 4 heures Coefficient : 1
 Programme ; (volume horaire minimum 140 heures)
1. Concepts fondamentaux
- L’approche financière des problèmes, le temps, le risque, comparaison avec l’approche
« économique » et l’approche « comptable »
- Valeur et temps, actualisation, valeur actuelle nette (étude critique)
- Stocks et flux, circuit et cycle d’opérations : investissement/financement, exploitation
- Aspect « financier » des états financiers annuels
2. Décisions d’investissement financement
- Méthodes de choix des investissements en avenir certain (rappels et compléments) et
incertain
- Modèle d’équilibre des actifs financiers (MEDAF)
- Le coût du capital, structure financière et effet de levier financier
- Structure financière et valeur de l’entreprise ; théorie des options appliquée aux décisions
d’investissement.
3. Diagnostic financier
- Le risque d’exploitation, effet de levier d’exploitation, seuils de rentabilité et
d’autofinancement
- Rentabilité et financement, levier financier
- Analyse du risque de faillite, levier d’autofinancement, tableau de flux, méthode des scores
- Application du diagnostic au secteur non marchand.
4. Evaluation de l’entreprise
- Approche patrimoniale, valeur mathématique, valeur substantielle
- Approche par les flux : valeurs de rendement, capitalisation, actualisation, horizon temporel
- Synthèse : valeur globale, goodwill et « superbénéfices », rente de goodwill
- Méthodes boursières ; multiples du résultat, de la capacité d’autofinancement, approche par
les dividendes
5. Gestion financière
- Planification et gestion à court terme :
- Gestion du besoin de financement (ou « besoin en fonds de roulement ») gestion de la
trésorerie
- Planification et gestion à long terme : plan d’investissement/financement
21

- Politique financière de la firme, rôle des dirigeants et théorie de l’agence, gouvernement


d’entreprise et finance
- Gestion financière internationale
6. Finance de marché
- Théorie du marché financier, marchés « efficients »
- Mondialisation et déréglementation ; bulle financière
- Marchés financiers internationaux ; valeurs mobilières et titres négociables ; notation
- Bourse régionale des valeurs (BRVM)
- Marchés dérivés, marchés organisés, marchés de gré à gré ; opérations de couverture,
opérations de spéculation
- Gestion de portefeuille d’actifs financiers
7. Programme de l’épreuve 5 : Droit des affaires - Fiscalité (Volume horaire 140 heures)
 Objectifs :
L’épreuve doit servir à tester le niveau de compétence du candidat dans les disciplines
juridiques, indispensables à sa future activité :
- droit commercial et droit des sociétés
- droit social, droit du crédit, droit des procédures collectives, droit des contentieux
- droit fiscal
Certes le candidat a déjà fait la preuve d’un certain niveau en droit commercial, droit des sociétés
et droit fiscal dans le cadre des épreuves 1 (droit fiscal) et 3 (droit commercial, droit des
sociétés) de l’examen préliminaire, ou dans le cadre des diplômes qui l’ont dispensé de ces
épreuves. Mais il s’agit de compléter le contrôle (et, en amont, la formation) sur de nombreux
points non encore abordés, ou à approfondir.
 Forme de l’épreuve :
Trois à cinq questions (ou « problèmes ») dont une sur le droit des sociétés et une sur le droit
fiscal.
Durée : 4 heures Coefficient :1
Dans la note de l’épreuve, le thème de droit fiscal intervient avec un « poids » de 40 à 50 %
 Programme ; (volume horaire 140 heures):
– Droit des sociétés (référentiel OHADA) et associations
• Restructurations de sociétés
- Transformations
- Fusions, scissions, apports partiels d’actifs
22

• Groupement d’intérêt économique


• Liens de droit entre les sociétés :
- Groupes
- Participations
- Société mère et filiale
- Groupes contractuels, unions et accords d’entreprises
- Associations : typologie, constitution, personnalité morale, fonctionnement, contrôle,
dissolution
B - Droit des procédures collectives (OHADA)
- Prévention des difficultés
- Procédures d’alerte : intervenants, déclenchement, processus, conséquences
- Règlement amiable
- Règlement judiciaire
- Liquidation judiciaire
- Protection du patrimoine de l’entreprise ; période suspecte, nullités, revendication
- Sanctions patrimoniales, personnelles, pénales
C - Droit du crédit
- Réglementation et mécanismes du crédit
- Chèques, virements, cartes de paiement et de crédit, compte courant bancaire
- Effets de commerce, circulation, mobilisation
- Mobilisation de créances commerciales
- Crédit à long et moyen terme
- Sûretés; réserve de propriété
- Crédit à l’exportation
D - Droit social
- Représentation des salariés
- Participation des salariés
- Régimes sociaux
- Conflits collectifs du travail
E – Droit Pénal des affaires
- Notions de droit pénal général : infraction, peine, action publique et action civile, juridictions
- Escroquerie, abus de confiance, faux en écriture, recel
- Banqueroute, interdictions professionnelles
23

- Délits en matière de sociétés : abus de biens, abus de crédits, distribution de dividendes


fictifs, délits comptables, présentation de comptes ne donnant pas une image fidèle
- Droit pénal économique : ventes, chèques, publicité mensongère, usure…
- Droit pénal social
- Responsabilité pénale des professionnels comptables et des auditeurs légaux.
F – Droit du Contentieux
- Juridictions
- Procédure civile
- Procédure administrative
- Procédures communautaires : UEMOA ; OHADA
- Arbitrage
G – Droit fiscal approfondi (Dispositions Communes aux Etats de l’Union)
- Fiscalité des particuliers
- Le résultat fiscal de l’entreprise : charges déductibles et exclusions ; plus-values
professionnelles ; régime des déficits ; aides fiscales ; provisions ; amortissements
exceptionnels, amortissements dérogatoires
- Territorialité de la T.V.A ; opérations internationales
- Régularisations de T.V.A
- T.V.A immobilière
- Autres taxes sur le chiffre d’affaires
- Taxe professionnelle
- Droits d’enregistrement
- Contrôle fiscal
- Contentieux fiscal
- Droit pénal fiscal ; application aux professionnels comptables
- Eléments de Droit fiscal comparé (Etats de la région)
8. Programme de l’épreuve 6 : Mathématiques Appliquées– Informatique (Volume horaire
120 heures)
• Objectifs : L’épreuve a pour objet la vérification de l’aptitude du candidat à :
- utiliser les outils mathématiques pour formaliser et résoudre des problèmes de gestion,
d’organisation ou de contrôle
- concevoir, utiliser, contrôler, évaluer des systèmes d’information au service de la
Comptabilité et de la gestion
24

• Forme de l’épreuve : Etude de cas, questions ou problèmes


- Durée 4 heures ; coefficient 1 (soit 0.5 pour Mathématiques appliquées et 0.5 pour
Informatique)
• Programme ; (volume horaire minimum 120 heures)
Mathématiques appliquées ; (60 heures)
- Probabilités, axiomes, théorèmes de base, Probabilités et Prise de Décision
- Variable aléatoire : fonction de répartition ; espérance mathématique (variable discrète ;
variable continue)
- Loi binômiale ; loi exponentielle, loi normale, loi de Poisson
- Variance et écart type de ces lois ; utilisation de tables
- Eléments de statistique inductive : estimation ponctuelle ; estimation par intervalle de
confiance d’une fréquence, d’une moyenne (cas gaussien)
- Tests d’hypothèses ; test du khideux
- Comparaison d’une fréquence ou d’une moyenne à une valeur théorique entre deux
échantillons
- Applications au contrôle de qualité, aux contrôles d’inventaire, à celui des pièces et écritures
comptables
- Lecture des résultats d’une analyse de données
- Matrices : notion de présentation matricielle
- Programmation linéaire : résolution graphique et méthode du simplexe ; application aux
problèmes d’optimisation (trois variables au maximum) ; interprétation des résultats
- Théorie des graphes : initiation au langage ; application de la méthode des potentiels et du
PERT à des problèmes d’ordonnancement et de transport
- Gestion de la logistique, choix de la location d’une usine et configuration des l’installation
des équipements dans un lieu de travail
- Gestion de la Production, Gestion des Stocks et des Approvisionnements
- Simulation ; file d’attente, Analyse markovienne, Programmation dynamique.
INFORMATIQUE ; (60 heures)
- Analyse du système d’information
- Modèles, niveau, articulation analyse des données/traitements
- Applications en matière de comptabilité et de gestion
- Les « données » ; caractéristiques générales : /formes, volumes, actualité, fiabilité, non
redondance
- Notions de valeur, d’entité, de propriété, d’association
25

- Elaboration d’un modèle simple de schéma conceptuel de données


- Modèle relationnel ; modèle fichiers
- Traitements en temps réel, en temps différé
- Notions d’événement, d’opération, de résultat, de procédure
- Schémas de traitement ; opérations de création, tri, indexation, mise à jour, consultation
- Logiciels de gestion :
- Spécifiques : comptabilité, facturation, paie
- D’aide à la décision : tableurs, grapheurs, outils intégrés et outils d’intégration
- Gestionnaires de base de données ; gestionnaires de fichiers
- Dialogue homme / machine : interface, écrans, états
- Outils informatiques pour l’Audit, logiciels d’Audit (Audit assisté par ordinateur)
- Audit des systèmes d’Information automatisés
- Logiciels de comptabilité, finance et gestion usuels
- Audit des Risques et de la Sécurité des Systèmes d’Information
- échange de données informatisées (EDI)
- Matériels :
- informatique centralisée
- micro informatique
- Réseaux
- Mise en œuvre en comptabilité et gestion
- Analyse, cahier des charges
- Sécurités : protection physique ; protection contre les virus ; accès aux données, aux
programmes ; contrôle des procédures ; plans de conservation, de reconstitution
- sauvegardes ; archivage ; assurances
- obligations et protections juridiques : système comptable africain et droit comptable ;
informatique et libertés ; droit des logiciels.
9. Programme de l’épreuve 7 (Epreuve de synthèse, Volume horaire 30 heures)
TECHNIQUES COMPTABLES ET FINANCIERES ET PROBLEMES JURIDIQUES
▪ Objectifs :
Dans cette épreuve écrite le candidat doit faire la preuve de son aptitude à :
- analyser les aspects juridiques et fiscaux d’une situation d’entreprise
- choisir et proposer les solutions ou les traitements comptables appropriés, dans le
respect des contraintes juridiques et fiscales.
26

Il trouve dans cette épreuve de synthèse, qui mobilise simultanément ses connaissances
juridiques, fiscales et comptables, l’occasion de montrer sa maîtrise de la gestion juridique et
comptable de l’entreprise dans son fonctionnement courant, comme dans des opérations plus
exceptionnelles de développement, de transformation juridique ou de restructuration et de
regroupement.
Il peut aussi, dans cette épreuve, être appelé à montrer qu’il a assimilé la démarche générale de
l’audit et qu’il en connaît les principaux outils.
• Forme de l’épreuve (Ecrit)
Etude de cas portant sur plusieurs zones du programme, et de caractère pluridisciplinaire.
Durée 5 heures : coefficient 2.
• Programme ; (volume horaire 30 heures )
Le programme est celui de l’ensemble de la formation précédant cette épreuve dans l’axe
comptable et juridique ; il figure donc dans celui des épreuves du DESCOGEF (et, bien
entendu, dans celui des épreuves ou de la formation sises en amont du DESCOGEF) :
1. Comptabilité financière approfondie
2. Comptabilité des sociétés et des groupes ; audit
3. Droit des Affaires ; fiscalité
Toutefois les sujets peuvent comporter, de façon accessoire ou marginale, des points relevant du
programme des autres épreuves 3, 4 et 6 (exemple : calcul d’actualisation).
Liste indicative et non exhaustive des thèmes et questions susceptibles d’être proposés à
l’examen (aspects comptables, juridiques et fiscaux) :
- Création d’entreprise, constitution de sociétés
- Augmentation de capital
- Fusion de sociétés, restructurations
- Liquidation d’entreprise (individuelle ; société…)
- Répartition de bénéfices
- Opérations de consolidation
- Comptes combinés
- Investissements
- Immobilisations incorporelles
- Valeurs mobilières
- Provisions sur stocks
- Cessions de créances
- Cessions d’actions
27

- Emprunts, conversions d’emprunts


- Subventions obtenues
- Contrats et opérations à long terme
- Abandons de créance entre sociétés liées
- Réévaluation
- Clauses d’indexation
- Réduction du capital
- Charges de personnel
- Contrôle interne
- Engagements et cotisations de retraite
- Frais d’établissement
- Dépenses de recherche et de développement
- Logiciels
- Cartes de paiement et de crédit
- Rentes viagères
- Crédit-bail
- Location
- Assurances incendie
- Créances et dettes en monnaies étrangères
- Dévaluation du F CFA de 1994
- Résultat fiscal
- Importance significative et Etat annexé
- Participation des salariés aux bénéfices
- Sociétés en participation
- Opération faites en commun
- Audit légal
- Licenciement
- Redressement fiscal
- Distribution de dividendes fictifs
- Image non fidèle et états financiers
- Amortissement comptable, amortissement fiscal
- Abus de biens sociaux
- Groupement d’intérêt économique
- Capitaux propres
28

- Indépendance des exercices


- Principe de non compensation
- Principe de prudence
- Permanence des méthodes, changements
- Droit comptable de traitement des informations
- Cessions d’actifs immobilisés
- Revenus de capitaux mobiliers
- Sous activité
- Titres en portefeuille
- Difficultés des entreprises
- Contrôle fiscal
- Primes de remboursement des obligations et obligations à coupon zéro
- Infractions comptables pénales
- Vente du fonds de commerce etc…
• Volume horaire de la préparation
Le volume horaire prévu pour cette préparation, de 30 heures, n’est évidemment pas destiné
à traiter le fond de tous les sujets potentiels, qui a fait l’objet des enseignements des épreuves
1, 2, 5.
Les 30 heures correspondent à l’entraînement à cet écrit de synthèse, à partir d’un certain
nombre de cas ou de thèmes choisis comme exemples.
10. Programme de l’épreuve 8 (Epreuve de synthèse, Volume horaire 30 heures)
TECHNIQUES COMPTABLES ET FINANCIERES ET PROBLEMES DE GESTION
• Objectifs :
Cette épreuve écrite a pour objet de tester l’aptitude du candidat à utiliser les divers outils de
gestion, financiers et comptables, dans la résolution de problèmes de gestion comportant une
dimension pluridisciplinaire, aux interfaces du management, de la stratégie et de la décision
économique et financière à court ou à long terme.
L’existence des deux épreuves 7 et 8 cantonne le champ principal de la réflexion, dans
l’épreuve 8, dans les domaines économiques, financiers et de gestion, les aspects juridiques
étant analysés au niveau de l’épreuve 7
Mais ce champ est suffisamment vaste pour permettre au candidat de montrer sa compétence
en matière de « gestion » au sens le plus large du terme.
29

• Forme de l’épreuve
Etude de cas portant sur plusieurs zones du programme, et de caractère pluridisciplinaire.
Durée 5 heures Coefficient 2
• Programme ; (volume horaire 30 heures)
Le programme est celui de l’ensemble de la formation précédant cette épreuve, dans l’axe de
la gestion, de la politique et de la stratégie, du contrôle de gestion ; il figure donc dans les
programmes de préparation aux épreuves de la première série (et de celles situées en amont) :
1. Management et Contrôle de gestion
2 Techniques et gestion financières
3. Mathématiques appliquées ; informatique
Toutefois les sujets proposés peuvent comporter, de façon accessoire ou marginale, des aspects
relevant du programme des autres épreuves 1, 2 et 5 (exemple : augmentation de capital,
fusion… vues sous l’angle juridique et fiscal).
Exemples indicatifs et non exhaustifs de thèmes entrant dans ce champ :
- Création d’entreprise (individuelle ou en société)
- Augmentation de capital
- Emprunts et choix de financement (politique de financement)
- Croissance externe ou croissance interne de la firme
- Fusion d’entreprises
- Filialisation, scission, apport partiel d’actif
- Prise de participations
- Choix d’investissements
- Politique de production, sous-traitance
- Mise en commun d’activités dans un GIE
- Joint ventures
- Evaluation d’entreprises
- Analyse de performances
- Politique et gestion d’approvisionnements
- Gestion des stocks
- Gestion de la qualité
- Gestion des ressources humaines
- Délocalisation
- Etudes de marchés et développement
- Politique de prix, gestion commerciale
30

- Gestion de projets
- Conception du contrôle de gestion dans différents contextes d’entreprises et d’organisations
- Tableaux de bord ; reporting
- Contrôle de gestion et structure d’entreprise etc…
- Etudes de restructuration d’entreprises
Le volume horaire prévu pour cette préparation (30 heures) doit permettre l’acquisition d’une
méthode d’analyse et de synthèse et l’entraînement, à partir d’un certain nombre de cas ou
thèmes pris comme exemples.
11. Programme de l’épreuve 9 (Epreuve de synthèse, Volume horaire 60 heures)
GRAND ORAL
• Objectifs
Cette épreuve (la seule orale dans le cursus du DESCOGEF) a pour objet de faire la
démonstration de l’aptitude du candidat à développer oralement la synthèse qu’il aura su
faire d’une question ou d’un sujet pluridisciplinaire qui lui a été proposé deux heures
auparavant, dans le large champ de l’ensemble des disciplines étudiées au cours de sa
formation.
Le candidat sera jugé sur :
- sa culture générale en gestion
- sa capacité à dégager une problématique
- son aptitude à la synthèse des aspects pluridimensionnels du sujet : économique,
juridique, financier, comptable, social etc.
- la rigueur de son raisonnement
- la structure de son exposé
- son aptitude à la communication et à l’échange
• Forme de l’épreuve
Oral d’une durée d’environ 45 minutes précédé d’une préparation de 2 heures d’un sujet tiré
au sort.
Coefficient 2
a) L’oral, entretien avec trois examinateurs (dont un expert-comptable et un enseignant) se
décompose en deux temps :
- Exposé du candidat d’un quart d’heure environ, sans intervention des examinateurs, sauf cas
exceptionnel ;
- Discussion et échange entre les examinateurs et le candidat, en relation avec le sujet et avec
l’exposé, afin de vérifier certaines connaissances du candidat, la rigueur de son raisonnement
31

et la pertinence de ses idées et afin d’apprécier sa culture générale dans les disciplines
étudiées.
b) La préparation de 2 heures s’effectue en loge ; le candidat, ayant tiré au sort un thème
ou un sujet, l’analyse sous ses diverses faces, en dégage une problématique et construit le
plan de son exposé. Il ne dispose d’aucune documentation.
La note attribuée par les examinateurs tient compte du fond et de la forme, sensiblement à
parité.
• Programme ; (volume horaire 60 heures)
Le programme du Grand oral est encore plus large que celui des épreuves 7 et 8, dans la
mesure où toutes les matières définies dans le programme du DESCOGEF, développées et
actualisées au jour de l’épreuve, peuvent être l’objet de l’exposé-discussion. La préparation
au Grand Oral est aidée par les enseignements suivis en techniques de communication écrites
et orales dans le programme de formation théorique et technique approfondie.
L’énoncé du sujet est normalement très bref, en quelques mots, il ne s’agit nullement d’un
commentaire de texte, hormis le cas exceptionnel d’un extrait « lapidaire » d’un ouvrage,
d’un article ou d’une étude.
Exemples indicatifs et non exhaustifs de sujets possibles
- Stratégie et investissements
- Fiscalité et incitation à la production
- La rémunération des dirigeants de sociétés
- Le comptable et la P.M.E : conseiller ou censeur ?
- L’adaptation de l’entreprise à la mondialisation
- L’investissement est-il créateur d’emplois ?
- L’endettement des entreprises et la croissance
- Qualité, délais et compétitivité
- La gestion des créances
- La transmission de l’entreprise
- L’entreprise et la gestion du risque
- Le redressement des entreprises en difficultés
- Le projet d’entreprise
- Les P.M.E et la gestion de trésorerie
- Peut-on produire avec zéro défaut, zéro panne, zéro stock, zéro délai, zéro papier ?
- Investissements et productivité
- L’influence des banques sur la gestion de l’entreprise
32

- Créer ou reprendre une entreprise


- Contrôle du capital et pouvoir dans l’entreprise
- Faut-il favoriser la distribution des dividendes ?
- La politique sociale de l’entreprise
- Formation et emploi
- Investissements et productivité
- L’entreprise et le change
- Audit interne, audit externe
- L’autofinancement
- L’entreprise et la détermination des prix
- Motivation et rémunération
- Les responsabilités du dirigeant d’entreprise
- L’ouverture du capital des entreprises
- Dynamisme économique et fiscalité etc…
La nature même de l’épreuve tend à privilégier des sujets larges, concernant la vie de
l’entreprise, l’économie générale et la société, la fonction ou les institutions financières, le
contrôle de gestion et l’audit ; les sujets très techniques et ponctuels en sont pratiquement exclus.
Programme d’enseignement complémentaire :
La préparation de cette unique épreuve orale du cursus conduisant au DESCOGEF est l’occasion
de compléter la formation des aspirants au diplôme en matière de techniques d’expression et de
psychosociologie des organisations(volume horaire 60 heures)
. Expression :
- Expression, communication, langage
- Lecture et compréhension de l’information ; bruits
- Utilisation de la documentation
- Organisation de la pensée, argumentation
2. Psychosociologie Appliquée aux entreprises :
- Eléments de théories psychosociologiques
- Interactions sociales : pouvoirs, conflits, influences, groupes, préjugés et opinions
3. Communication et entreprise
- Communication interne : réseaux et structure ; conduite de réunion ; gestion du temps,
comportement et culture d’entreprise
- Communications externes : Techniques de communication, de négociation ; image de
l’entreprise…
33

III-/ EPREUVES du DECOFI


(DIPLOME D’EXPERTISE COMPTABLE ET FINANCIERE)
1. Epreuve 1 : Rédaction et soutenance d’un mémoire
a) Objectif :
Rappel : Article 28 du règlement « La rédaction et la soutenance du mémoire
doivent faire la démonstration que le candidat a acquis une aptitude à analyser
et à traiter des situations et des cas professionnels avec méthode, rigueur et
esprit critique et qu’il est capable de présenter et de défendre son approche et
ses conclusions devant un jury »
Ce travail, sur un sujet librement choisi par le candidat (sous réserve d’obtention de
l’agrément du projet par le jury), sa soutenance, doit donc montrer, avec les deux autres
épreuves 2 et 3, que le candidat a acquis une méthode et une approche professionnelle
- que l’expérience acquise au cours du stage professionnel l’autorise à aborder et à traiter des
missions et des travaux de haut niveau, en apportant une réflexion personnelle, originale et
novatrice, qu’il est capable de soutenir devant un jury ;
- que ses études et ses acquis professionnels le rendent apte à comprendre une situation réelle
complexe et à porter un jugement sur les comptes et états financiers
b) Forme de l’épreuve
• Rédaction d’un texte d’une centaine de pages, hors annexes
Préalablement – au moins huit mois avant la date d’ouverture de la session de sa
soutenance – le sujet doit être soumis à l’approbation ou agrément du jury
• Soutenance orale devant deux examinateurs dont un expert comptable. Durée une
heure environ
Une note globale (sur 20) correspondant à la rédaction du mémoire et à sa soutenance
est attribuée par le jury. Coefficient 2
c) Caractéristiques de l’épreuve 1
Cette épreuve n’a évidemment pas de « programme » ou, plutôt, elle a comme
programme l’ensemble du champ des activités de l’expert comptable et financier.
• Sujet du mémoire
Il peut porter sur toutes les questions concernant la gestion, au sens large, des
entreprises et autres organisations finalisées ; son objet ou son axe principal est
souvent d’ordre comptable ou financier ; mais il peu être juridique, économique,
sociologique, informatique s’il est traité du point de vue du gestionnaire d’entreprise
(ou organisation).
34

Seuls sont à exclure des thèmes macro-économiques, ou de science politique, de droit


public, de droit civil, de sociologie… sans intersection avec des problématiques de
gestion d’entreprise ou d’organisation. Exemple : un sujet sur « Etude statistique de
la demande de soins dentaires» serait sans doute refusé… à moins que le candidat ne
se place du point de vue d’une entreprise de fabrication de prothèses dentaires
cherchant à cibler et développer sa production ; mais dans ce cas le titre serait
normalement différent.
Le stage est, très souvent, l’occasion de la découverte de sujets possibles de mémoire ; les
monographies relatives à un secteur, une profession, ne sont pas exclues… à condition
qu’elles apportent une réflexion critique, des propositions ou des novations pertinentes.
L’objet de l’étude doit être raisonnablement limité, de façon à pouvoir être correctement
traité en une centaine de pages.
Le titre du sujet doit être court. Il faut bannir des titres tels que « Particularités
économiques, juridiques, fiscales, sociales, comptables et financières des entreprises
d’élevage de volailles » au profit de « Les entreprises d’élevage de volailles, guide
d’audit », par exemple.
• Plan de mémoire
L’élaboration du plan du mémoire représente une part très importante du travail à
réaliser. Elle doit être opérée avant présentation du projet à l’agrément du jury
• Présentation écrite du mémoire
Le mémoire doit être présenté dactylographié sur format A4, en une centaine de pages
« normées » à 2000 signes par page et imprimées en recto et verso.
Les pages sont numérotées. Une table des matières figure en début du mémoire.
Tout tableau ou document de plus d’une page est porté en annexe (au delà des 100 pages
du mémoire).
Une synthèse du mémoire d’une page est à porter sur la « quatrième de couverture » (dos
du mémoire).
• Soutenance orale du mémoire
D’une durée d’une heure environ, elle a pour but de montrer :
- que le candidat est bien l’auteur du travail
- qu’il est capable de défendre les idées et conclusions exposées
Les examinateurs posent au candidat toutes questions et font toutes remarques qu’ils
jugent opportunes, après l’avoir entendu 10 à 15 minutes présenter son travail
35

La note globale sanctionne tout à la fois le mémoire écrit (conception, plan, idées,
mais aussi présentation, rédaction) et la qualité de la soutenance ; sans être
formellement l’objet d’une pondération, on doit considérer que cette soutenance
correspond à environ 20 à 25 % de la note globale. Une note inférieure à 8 sur 20 est
éliminatoire.
▪ Procédure de l’épreuve du mémoire
Elle doit être ici explicitée car relativement longue et complexe. Les étapes en sont les
suivantes :
1. Fixation officielle de la date de session de soutenance (et des trois autres épreuves de
l’examen final) par la Commission de l’UEMOA, après avis de la Commission pour
la Formation des Experts comptables et financiers, environ un an avant la dite session
2. Huit mois avant la date de la session (au plus tard) dépôt de la demande d’agrément
du sujet, avec son titre, accompagné :
- du plan détaillé du mémoire
- d’une bibliographie prévisionnelle (15 références correctement ciblées, au
maximum)
l’ensemble représentant quatre à cinq pages normées
- d’une notice de présentation du projet, d’environ trois pages, exposant les raisons
du choix du sujet, les idées (ou l’idée) principales qu’il compte y apporter, et
l’accès à l’information dont il dispose
3. La réponse à la demande d’agrément intervient dans les trois mois qui suivent sous
forme :
- d’une acceptation pure et simple
- d’un accord sous réserve du respect d’un certain nombre de modifications ou de
compléments
- d’un rejet
L’agrément du sujet promet la soutenance à la prochaine session ou à l’une des deux
suivantes :
4. Le dépôt du mémoire rédigé doit être opéré au plus tard trois mois avant la date
d’ouverture de la session de soutenance.
5. L’épreuve de soutenance est subie dans la même session d’examen final que les trois
autres épreuves (écrit d’Audit Contractuel et d’audit légal, Grand oral professionnel et
Anglais) sauf cas de report de notes ou de disjonction de la soutenance (cf. article 28,
alinéa 4).
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2. Epreuve 2 – Audit et contrôle légal des comptes


▪ Objectif
Cette épreuve écrite met en application, dans une étude de cas complétée, le cas
échéant, par des thèmes ou des questions indépendants du cas, l’ensemble des
connaissances théoriques, techniques et pratiques acquises par le candidat pendant ses
études et son stage. Elle permet de tester son niveau de compétence professionnelle
en matière d’audit contractuel (externe ou interne) et de Commissariat aux comptes et
d’évaluer son aptitude à porter un jugement sur les états financiers.
▪ Forme de l’épreuve
Epreuve écrite, de 5 heures ; coefficient 2
Note éliminatoire inférieure à 8 sur 20
Documentation autorisée : à la différence de toutes les autres épreuves du cursus, les
candidats ont la possibilité d’apporter avec eux toute la documentation dont ils pensent
avoir besoin. Cette disposition doit être utilisée raisonnablement, voire avec modération,
par les candidats, l’excès de documentation risquant de leur être plus dommageable que
l’insuffisance documentaire.
▪ Programme de l’épreuve
De par sa nature cette épreuve peut mobiliser les connaissances théoriques et techniques
des candidats dans l’intégralité du champ couvert par les diverses disciplines du cursus ;
elle n’a donc, en principe, d’autre programme que celui des 9 épreuves du DESCOGEF.
Toutefois le titre même de l’épreuve indique qu’elle est axée sur le contrôle des comptes
et des états financiers ; ce n’est pas nécessairement vrai pour l’audit contractuel qui peut
être orienté vers d’autres investigations ; mais cela l’est incontestablement pour l’audit
légal ou Commissariat aux comptes qui débouche sur la certification des états financiers
annuels.
C’est pourquoi un programme additionnel à celui des épreuves « comptables » 1, 2, 7, et
8 du DESCOGEF vient compléter la formation technique des candidats. Ce programme
additionnel est à forte connotation professionnelle et correspond aux éléments de
formation dispensés pendant le stage dans les « modules d’appui professionnel » et à
ceux acquis par la pratique du stage.
Programme additionnel
1° Audit légal, Commissariat aux comptes
- Réglementation professionnelle et exercice des missions :
- statut général du Commissaire aux Comptes
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- conditions d’inscription
- nomination
- fin de mandat
- pluralité de Commissaires
- pouvoirs d’investigation
- permanence de la mission
- Normes relatives à l’exercice des missions
- comportement professionnel
- mission générale
- interventions connexes à la mission générale
- missions particulières
- Normes internationales.
- Démarche générale
- acceptation de la mission
- orientation et planification
- appréciation du contrôle interne
- analyse préliminaire des opérations ponctuelles ou exceptionnelles
- contrôle des comptes, collecte des éléments probants
- vérifications spécifiques
- examen des états financiers annuels
- travaux de fin de mission ; rapports
- Missions
- mission générale : mission d’audit conduisant à la certification, et missions de
vérification spécifiques
- interventions connexes à la mission générale (dont procédure d’alerte ; révélation au
Procureur de la République)
- missions particulières, dont commissariat aux apports et commissariat à la fusion
- Responsabilités du Commissaire aux Comptes
- responsabilité civile
- responsabilité pénale
- responsabilité disciplinaire
3. Organisation professionnelle et déontologie des experts comptables
- L’Ordre des experts comptables
- organisation, fonctionnement
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- le comité du tableau
- la chambre de discipline
- les Organes du contrôle : Commissaire du gouvernement ; le Congrès annuel ; les Censeurs
- L’expert –comptable
- le Tableau de l’Ordre
- les sociétés reconnues par l’Ordre : formes sociales, dénomination, locaux, droits et
obligations
- l’inscription au tableau ; droits conférés
- la radiation
- l’exercice illégal de la profession
- La formation de l’expert comptable
- examens et diplômes ; formations
- le stage : inscription, durée, modalités, formation pendant le stage, contrôle du stage,
obligations du maître de stage et obligations du stagiaire
- Règles d’éthique
- comportement personnel ; publicités interdites ; autorisées
- comportement vis-à-vis de la clientèle : obligations morales, obligations techniques, secret
professionnel, honoraires
- comportement avec les confrères : confraternité, remplacement, présentation de clientèle
- rapports avec l’Ordre
- rapport avec les Administrations
- Responsabilité professionnelle
- responsabilité disciplinaire
- responsabilité civile ; assurance
- responsabilité fiscale
- responsabilité pénale
4. Les Comptables salariés
- fonctions comptables
- contrat de travail
- secret professionnel
- responsabilité professionnelle (disciplinaire, civile, fiscale, pénale)
39

5. Normes professionnelles et missions de l’expert comptable


- Normes générales
- normes de comportement
- normes de travail
- normes de rapport
- Normes spécifiques (de comportement, de travail, de rapport)
- Mission de présentation des états financiers et des comptes
L’attestation de cohérence et de vraisemblance
- Mission d’examen des états financiers et des comptes
L’attestation sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle
- Mission d’audit des états financiers et des comptes
- La certification
6. Aspects internationaux du droit et de la comptabilité
- Fiscalité internationale
- territorialité de l’impôt
- transferts de revenus
- conventions
- Harmonisation comptable mondiale
- normes de l’I.A.S.C
- Comptes anglo-saxons (Etats-Unis ; Royaume-Uni)
- Organismes de normalisation
- Principes comptables utilisés
- Etats financiers ; différences avec le système africain
- Comptes français
- Normalisation française
- Plan comptable général : méthodes, évaluations
- Comptes annuels ; différences avec le système africain
- Audit légal « international »
- Contrôle légal dans les principaux pays européens et aux Etats-Unis : professionnels ;
missions
3. Epreuve 3 – Grand oral professionnel
Entretien avec le jury de deux examinateurs (un expert comptable et un enseignant) d’une heure
environ. Coefficient 2
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Cette épreuve orale vise au contrôle des connaissances et des aptitudes du candidat, nécessaires
pour l’exercice de la profession d’expert comptable et financier.
Elle présente trois aspects distincts :
- elle est d’abord, pour partie, un contrôle de l’expérience acquise (et assimilée) pendant le
stage : le candidat présente au jury la liasse de ses rapports de stages semestriels, ainsi qu’une
liste des missions effectuées durant le stage ; il est interrogé sur ces travaux.
- est aussi, pour une autre partie, une épreuve de contrôle des connaissances du candidat dans
le domaine des missions professionnelles d’audit contractuel et légal, de l’organisation
professionnelle et de la déontologie ;
- est enfin une dernière occasion, après le grand oral du DESCOGEF et la soutenance du
mémoire, d’apprécier les facultés d’expression et de communication du candidat.
▪ Programme : Comme pour l’épreuve 2 du DEXCF, le programme, très large, de cette
épreuve porte sur celui de l’ensemble des épreuves du cursus, y compris le « programme
additionnel » figurant dans l’épreuve 2 précédente.
4. Epreuve 4. Oral d’Anglais
Cette épreuve orale, subie devant deux examinateurs dont un professeur d’anglais, est d’ordre
très général bien qu’axée sur des problèmes de gestion au sens le plus large du terme. Elle est
destinée à vérifier non des connaissances techniques, mais la bonne maîtrise à l’oral, de la langue
anglaise par le candidat : compréhension de ses interlocuteurs, expression correcte et
intelligible…Elle revêt la forme d’un « entretien » entre les examinateurs et le candidat, d’une
durée de 30 minutes environ. Affectée du coefficient 1, elle ne comporte pas de note
éliminatoire.
DISPOSITION COMMUNE A TOUTES LES EPREUVES :
USAGE, à l’examen, de CALCULATRICES
1) Cet usage n’est permis que dans les conditions suivantes :
- l’utilisation de ces machines doit être prévue dans le programme de l’épreuve
- un candidat ne peut utiliser qu’une machine, identifiée au nom de son possesseur
- la calculatrice doit être autonome et sans imprimante et sa dimension est limitée au format 21
cm x 15 cm
2) L’utilisation de calculatrices est autorisée pour les épreuves :
1 2 et 4 de l’EPECFA ;
1 à 8 du DESCOGEF ;
2 du DEXCF.
41

fin

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