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Technicien en Comptabilité
COURS COMMERCIAUX
COMPTABILITE
(4H/SEM)
E. CENNERAZZO
2014-2015
Préambule
L’évaluation sera permanente. L’élève veillera à revoir la matière vue régulièrement. Au dernier cours de la
semaine, un test peut être organisé ! Le sigle ci-dessous présent dans le syllabus informe qu’un thème est
clôturé et donc une évaluation est envisagée.
• PCMN
• calculatrice
• matériel élémentaire (feuilles, bics,…)
• le cours (syllabus complet)
• le répertoire des contrôles et travaux tenus à jour (chemise à rabats plastifiée)
Communication
Une inscription par adresse e-mail est obligatoire. L’étudiant s’engage à respecter le bon usage de cet outil,
tout utilisation non conforme sera sanctionnée.
En classe
Afin d’assurer un apprentissage dans le calme, les élèves se répartiront à chaque cours selon la règle «un
élève par banc».
L’élève veillera à atteindre les compétences requises et liées au profil de formation. Ces compétences sont
évaluées lors des épreuves intégrées en Décembre et en Juin.
L’ensemble des fonctions suivantes doivent être acquises en vue de l’obtention du diplôme.
L’ensemble de ces fonctions sont évaluées, principalement, lors de l’épreuve intégrée de juin qui comprend :
comptabilité générale
section 1
les écritures courantes
La ressource correspond à l’origine de l’opération comptable ; elle permet l’opération. Quant à l’emploi, il
correspond à l’utilisation de la ressource ; il est l’aboutissement de l’opération.
Ainsi, tout mouvement ou variation est représenté par une écriture établissant l’équivalence entre le débit et
le crédit des différents comptes affectés.
Il s’agit d’une véritable personnification comptable de l’entreprise, alors perçue comme une personne
morale (et non physique), ainsi que la création d’un véritable patrimoine d’affectation comptable différent de
celui du (des) propriétaire(s).
Principe de séparation des exercices qui conduit à découper la vie de l’entreprise en périodes successives
appelées exercices comptables.
L’exercice est une période d’une durée d’un an (correspondant souvent à l’année civile), au terme de laquelle
l’entreprise doit procéder à la clôture de ses livres de comptes et à l’établissement de ses états financiers ou
comptes annuels, ainsi que le calcul du résultat de l’entreprise. Notons que ce découpage est arbitraire car il
ne correspond pas à la durée d’influence des forces économiques dans l’entreprise (ex. les effets de
saisonnalité).
Les produits d’une vente de biens et services sont rattachés à l’exercice pendant lequel s’est opéré le
transfert de propriété du vendeur vers l’acheteur. Dans le même temps, les charges correspondant aux biens
et services vendus sont imputées au même exercice. La pratique évoque ainsi la correspondance des
charges et des produits sur un même exercice.
Ce principe considère qu’à la fin de l’exercice comptable, les états financiers de l’entreprises sont élaborés
en présumant du maintien (de la poursuite) de l’activité de l’entreprise les années suivantes.
la seule et unique unité habilitée à appréhender et mesurer des phénomènes comptable est l’unité
monétaire. Celle-ci est supposée conserver une valeur stable dans le temps, afin de pouvoir faire l’objet
d’opérations arithmétiques sur plusieurs exercices.
Ce principe prévoit qu’à leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les biens acquis à titre onéreux
sont enregistrés à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition (prix d’achat + frais accessoires - déduction des
taxes récupérables), tandis que les biens produits le sont à leur coût de production (coût des matières
consommées + coûts engagés dans la production). De plus, les biens acquis à titre gratuit sont comptabilités
suivant leur valeur vénale (prix d’acquisition dans les conditions normales du marché).
De la même façon, les dettes sont enregistrées ou valorisées au passif du bilan suivant le montant de
liquidités nécessaires à les régler au moment de leur contraction.
Le principe de prudence reflète le souci d’apprécier raisonnablement et prudemment les faits comptables
afin d’éviter le transfert, sur des périodes ultérieures, d’incertitudes existantes susceptibles de grever le
patrimoine et le résultat de l’entreprise afin d’éviter de dégager une image plus favorable de l’entreprise.
Pour ce faire, les diminutions probables de valeur sont prises en compte de manière systématique, tandis
que les augmentations ne sont enregistrées que lorsqu’elles sont réellement concrétisées.
L’information comptable fournie par les documents de synthèse et autres doit être vérifiable et aussi
objective que possible. De sorte que différentes personnes analysant séparément les mêmes pièces
comptables puissent parvenir à des conclusions similaires.
Ce principe prescrit la constance dans l’application des méthodes de traitement comptable (présentation et
évaluation) qui doivent être identiques d’un exercice à un autre. Ceci afin d’assurer une comparabilité
temporelle et spatiale des états financiers.
Aucune compensation ne peut être opérée entre les postes du bilan (actif et passif) ou entre ceux du compte
de résultat (charges et produits). Ceci afin de diffuser une information complète et objective suivant l’objectif
de fourniture d’une image fidèle de l’entreprise.
Pièces justificatives
(factures, chèques, déclarations, fiche de paie,...)
Journal
Grand-livre
Balance
Etats financiers
(bilan, compte de résultat, annexe, financement)
2.2.1. Le journal
Le journal, ou Livre-Journal est un document obligatoire servant à enregistrer au jour le jour, et suivant un
ordre chronologique, toutes les opérations comptables réalisées par l’entreprise.
- Date -
Libellé-Références pièce(s)
justificative(s)
TOTAUX
A la fin de chaque page du journal, les colonnes Débit et Crédit doivent être totalisées et strictement égales
(suivant le principe de la partie double) et les montants sont reportés en haut de la page suivante.
2.2.2. Le Grand-Livre
Au bilan
Les comptes d’Actif Les comptes de Passif
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
Au compte de résultat
Les comptes de Charges Les comptes de Produit
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
• si total débit > total crédit : solde débiteur (SD) inscrit au crédit
• si total débit > total crédit : solde créditeur (SC) inscrit au débit
• si total débit = total crédit : solde nul
Exemple :
........................
D( ) C( )
2.2.3. La balance
TOTAUX
Pour chaque compte, le total des débits doit être strictement égal au total des crédits, et le total des soldes
débiteurs égal au total des soldes créditeurs. De par ces deux égalités fondamentales, la balance apparaît
comme un outil de vérification incontournable à partir duquel sont établis le bilan, le compte de résultat et
l’annexe.
A côté du système de base, les praticiens utilisent une comptabilité auxiliaire dont le but est d’améliorer
l’organisation du travail comptable. Ce système, qualifié de centralisateur, tient dans la multiplication des
journaux qui deviennent alors spécialisés en fonction des grandes opérations réalisées par l’entreprise.
Ces journaux sont centralisés dans deux grands-livres auxiliaires (grand-livre clients et grand-livre
fournisseurs) récapitulés ensuite sous la forme de deux balances auxiliaires (balance clients et balance
fournisseurs)
Pièces justificatives
(factures, chèques, déclarations, fiche de paie,...)
Journaux auxilaires
journal des ventes / journal des achats / journal financier / OD / ...
Journal Général
Grands-Livres Auxilaires
Grand-Livre Général
GL clients / GL fournisseurs
Balances Auxilaires
Balance Générale
balance clients / balance fournisseurs
Etats financiers
(bilan, compte de résultat, annexe, tableau de financement
3.1. Définition
On entend par plan comptable la nomenclature ordonnée des comptes nécessaires à l’enregistrement de
tous les mouvements de valeurs d’une entreprise.
C’est à cette acceptation que correspond le cadre organisationnel, défini par l’arrêté royal du 12 septembre
1893, pour le classement systématique des comptes et qui porte le nom de plan comptable minimum
normalisé (PCMN)
les COMPTES DE BILAN (classes de 1 à 5) sont destinés à enregistrer les mouvements des emplois et des
ressources patrimoniaux : leur solde donne la description du patrimoine de l’entreprise
les COMPTES DE RESULTATS (classes 6 et 7 sauf 69 et 79) sont destinés à enregistrer les mouvements des
emplois et des ressources d’activités: leur solde donne l’analyse du résultats en fonction de leur nature.
les COMPTES D’AFFECTATION ET DE PRELEVEMENT (69 et 79 avec leurs subdivisions) sont destinés à
assurer une relation organique nécessaire entre le résultat (= éléments d’activité) et le bilan (= éléments du
patrimoine) :
les comptes de prélèvement sont utilisés pour introduire dans le résultat à affecter, des éléments
patrimoniaux, tels que le résultat reporté, des réserve du capital ou des primes d’émission ;
les comptes d’affectation sont utilisés pour convertir le résultat à affecter en termes bilantaires.
les COMPTES DE DROITS ET ENGAGEMENTS HORS BILAN (classe 0) sont destinés à enregistrer les droits et
engagements qui n’ont, au moment où ils sont contractés, aucune incidence sur le patrimoine de l’entreprise
mais qui pourraient en avoir ultérieurement; le solde de ces comptes est repris en annexe.
CLASSE DE 1 A 5
COMPTES DE BILAN
classe 1 -
FONDS PROPRES, PROVISIONS ET IMPÔTS DIFFERES ET DETTEs A PLUS D’UN AN
10 à 14 capital et ses prolongements
15 subsides en capital
16 dettes à plus d’un an
classe 2 -
FRAIS D’ETABLISSEMENTS, ACTIFS IMMOBILISES ET CREANCES A PLUS D’UN AN
20 frais d’établissement
21
immobilisations incorporelles
•
•
•
•
22 à 27
immobilisations corporelles
•
•
•
•
•
•
28 immobilisations financières
29 créances à plus d’un an
COMPTES DE RESUTATS
60 à 64 résultats d’exploitation 70 à 74
65 résultats financiers 75
66 résultats exceptionnels 76
680 transferts aux impôts différés / prélèvments sur impôts différés 780
60:
61:
62:
63:
64:
1. Chaque classe du plan comptable peut être subdivisée en 10 comptes principaux ayant comme symbole
un nombre de deux chiffres, le premier étant celui de la classe et le second l’indication du rang occupé
par le compte dans le classe.
2. Chaque compte principal peut comprendre lui-même 10 comptes divisionnaires portant un indice de
trois chiffres : les deux premiers sont l’indice du compte principal et le troisième indique la place du
compte divisionnaire de ce compte.
3. Tout compte d’un niveau de subdivision donné est susceptible d’être divisé en 10 comptes du niveau
immédiatement inférieur, et ainsi de suite. On appelle affinage des comptes ce processus d’extension
maximale du plan comptable.
Exemple.
Sur base des écritures suivantes, établissez la balance de vérification et par soldes après avoir effectué les
reports appropriés au Grand-Livre.
Le Livre-Journal
2. 34 Marchandises 30.000
440 à Founisseurs 30.000
8. 10 Capital 1.000
400 Clients 15.000
240 à Mobilier et matériel 16.000
D C D C
T. T. T. T.
D C D C
T. T. T. T.
D C D C
T. T. T. T.
D C D C
T. T. T. T.
TOTAUX
4.1. Définitions
La valeur ajoutée exprime la création de valeur ou l’accroissement de valeur que l’entreprise apporte aux
biens et services en provenance d’un tiers dans l’exercice de ses activités professionnelles courantes. Elle
est mesurée par la différence entre la production de la période et les consommations de biens et services
fournis par des tiers pour cette production.
4.1.2. TVA
La TVA est un impôt sur la consommation proportionnel au prix des biens et services qu’il frappe perçu par
les assujettis et versé par ceux-ci de façon fractionnée à l’administration.
1. les livraisons de biens et les prestations de services effectuées à titre onéreux par un assujetti à la TVA
lorsque ces livraisons et ces prestations ont lieu en Belgique;
2. les importations de biens faites par tout personne quelconque en Belgique
3. les acquisitions intracommunautaires de biens qui ont lieu en Belgique et qui sont effectuées à titre
onéreux.
Est assujetti à la TVA quiconque effectue dans l’exercice d’une activité économique
des livraisons de biens ou des prestations de services visées par le code TVA, quel que soit le lieu où s’exerce
l’activité économique.
• Droits
Parmi les droits essentiels de l’assujetti figure celui consistant à pouvoir récupérer, en principe, toutes les
TVA payées sur ses achats de biens et de services ( = TVA en amont) dans le cadre de son activité
professionnelle.
• Obligations
Les taux appliqués sont les suivants : 0%, 6%, 12% et 21%. Depuis la loi-programme du 27/12/2006, une
hiérarchie existe entre les taux. Le taux de 21% est devenu le taux normal et les autres taux constituent des
exceptions.
Taux
0%
6%
12 %
21 %
Le gouvernement Di Rupo serait en train d'explorer la piste d'une hausse de la TVA pour boucler le budget
2013, lit-on vendredi dans L'Echo et De Tijd. Cette hausse d'1% pourrait rapporter 1 milliard d'euros.
L'Union des classes moyennes (UCM) craint les effets inflationnistes et les conséquences négatives pour
les PME et indépendants que pourrait avoir une telle mesure.
La piste d'une hausse de la TVA va atterrir sur la table des discussions aux côtés de la réforme du système
d'indexation, voire d'un saut d'index, indique L'Echo.
Une hausse de la TVA permettrait notamment de "clouer le bec" à la N-VA qui avait plaidé pour cette hausse dans
son "pacte de croissance". Mais, le relèvement de la TVA s'accompagnerait d'une hausse de l'inflation et donc
d'une accélération de l'indexation des salaires. Elle pourrait se coupler à un saut d'index.
Un gel partiel des prix pourrait atténuer quelque peu l'impact de la mesure pour les consommateurs, c'est du
moins la piste que propose Johan Vande Lanotte.
Le gouvernement fédéral doit trouver 3,7 milliards d'euros pour boucler le budget 2013.
Lors du dernier contrôle budgétaire pour 2012, le comité ministériel restreint avait décidé de bloquer une série de
dépenses pour le reste de l'année. Ces mesures étaient nécessaires pour respecter le déficit de 2,8% du PIB
réclamé par l'Europe. Une des victimes collatérales est la coopération au développement. "Selon nos calculs, 420
millions d'euros ne seront pas dépensés pour la coopération", explique dans De Morgen Bogdan Vande Berghe,
directeur général de 11.11.11. Selon les chiffres du gouvernement, il ne s'agirait "que" de 200 millions d'euros.
L'Union des classes moyennes (UCM) s'inquiète d'une éventuelle hausse de la TVA, pointant du doigt ses effets
inflationnistes et ses conséquences négatives pour les PME et indépendants. "Il est difficile d'imaginer une
mesure plus négative pour les indépendants et les PME, donc pour l'économie", estime l'organisation de classes
moyennes.
Dans un communiqué, l'UCM souligne que la TVA est "déjà nettement plus élevée en Belgique que dans les pays
voisins (21% aux Pays-Bas, mais 19,6% en France, 19% en Allemagne et 15% au Luxembourg)", ce qui risque de
favoriser les achats transfrontaliers, sauf si les commerçants et autres fournisseurs de biens et de services en
Belgique réduisent leurs marges. "Au vu du nombre de faillites et de l'accroissement de la précarité des
indépendants, ce n'est pas une option raisonnable", ajoute l'organisation de classes moyennes.
L'UCM souligne également qu'une augmentation de la TVA aurait un effet inflationniste et donc augmenterait le
coût du travail, conduisant à des pertes d'emplois ce qui aurait, in fine, des conséquences à moyen terme sur les
finances publiques "plus que discutables". L'UCM appelle plutôt le gouvernement à opter pour la voie d'une
réduction des dépenses publiques. "Elles atteignent 53,3% du PIB en Belgique selon Eurostat, pour une moyenne
de 49,5 % dans la zone euro (45,3% en Allemagne). On est loin d'être à l'os", conclut-elle.
Dans le but de simplifier les formalités, le code de la TVA a prévu des régimes particuliers pour certaines
catégories d’entreprises. Il s’agit principalement
• d’un régime de franchise de la taxe pour les entreprises qui ont un chiffre d’affaires annuel ne dépassant
pas 5 580 €. Ces entreprises ne peuvent toutefois pas récupérer la TVA sur leurs achats. Ce régime de
franchise ne n’applique pas à certaines opérations immobilières ni aux opérations réalisées à l’aide de
moyens de transport neufs.
• d’un régime forfaitaire pour les petites entreprises qui s’applique uniquement aux entreprises
• personne physiques, SNC ou SPRL
• qui traitent principalement avec des particuliers
• dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 750.000 €
• qui exercent leurs activités dans certains secteurs (ex. boulangerie, coiffeurs, bouchers,...)
Le principe de ce régime est que le chiffre d’affaires réalisé est déterminé sur la base forfaitaire telle que la
marge brute appliquée au prix d’achat des biens vendus. C’est sur la base de ce chiffre d’affaires que sera
déterminé le montant de la TVA à verser à l’administration, sous déduction des TVA récupérables.
Tous ces régimes sont facultatifs, les entreprises pouvant toujours opter pour le régime normal.
- importation :
- exportation :
= achats et ventes de biens ou services entre assujettis d’Etats membres de l’Union européenne.
1. les écritures en cours de période comptable (càd mois ou trimestre) à l’issue de laquelle l’entreprise est
tenue d’établir une déclaration à l’administration.
2. les écritures de regroupement des comptes de TVA conduisant à l’établissement de la position finale
(créditrice ou débitrice) à la date de clôture de la période.
Dans le cadre d’importations, le paiement de la TVA se fait dans le bureau de douane où la marchandise est
déclarée à la consommation, soit par le transporteur, soit le destinataire de la marchandise, soit l’agence en
douane. Sous certaines conditions, l’assujetti peut être autorisé à reporter le paiement de la TVA.
Lorsque la TVA n’est pas récupérable, elle fait partie de la valeur d’acquisition des biens et services
concernés (et donc comptabilisé dans le même compte).
Dans le cas d’une facture avec la mention de TVA cocontractant, la TVA est enregistrée à la fois comme dette
et comme créance. Dans l’hypothèse où les travaux immobiliers ne concernent que partiellement des
activités professionnelles, la TVA totale est enregistrée comme dette et la partie récupérable comme créance
; la TVA non récupérable est imputée dans les comptes de charges et ou d’actif concernés.
Au livre journal
TOTAUX
Au Grand-Livre
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
........................
D( ) C( )
Au livre journal
TOTAUX
- pièces justificatives :
- objet de la vente :
- montant de la vente :
- montant de la taxe :
Au livre journal
TOTAUX
Au livre journal
TOTAUX
Au livre journal
TOTAUX
Au livre journal
TOTAUX
ensuite à la réception de la déclaration en douane validée (si le dédouanement est effectué par l’assujetti)
Au livre journal
TOTAUX
Au livre journal
TOTAUX
Au livre journal
TOTAUX
Au Grand-Livre
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
TOTAUX
b. d’un service
Au livre journal
TOTAUX
c. travaux immobiliers
Au livre journal
TOTAUX
TOTAUX
3. Exportation
Au livre journal
TOTAUX
TOTAUX
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
TOTAUX
TOTAUX
TOTAUX
2a. classique
Au livre journal
TOTAUX
TOTAUX
Au Grand-Livre
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
1a. sur l’ensemble des opérations, l’assujetti est débiteur à l’égard de l’Administration de la TVA.
(= )
TOTAUX
TOTAUX
TOTAUX
TOTAUX
- règlement
Au livre journal
TOTAUX
1a. Règles : L’assujetti qui ne remet qu’une déclaration trimestrielle est tenu d’acquitter, au plus tard le
20ième jour des deuxième et troisième mois de chaque trimestre civil, un acompte sur les taxes dont cette
déclaration constatera l’exigibilité.
Le montant de chacun des acomptes est égal au 1/3 des taxes qui étaient dues par cet assujetti pour le
trimestre civil précédent.
TOTAUX
TOTAUX
TOTAUX
Lorsque la TVA n’est pas récupérable, elle fait partie de la valeur d’acquisition des biens et services
concernés et est comptabilisée dans le même compte que celui dans lequel ont été imputés les autres
éléments de la valeur d’acquisition de ces biens et services
Le prix d’acquisition comprend, outre le pro d’achat, les frais accessoires tels que les impôts non
récupérables et les frais de transports
Les montants à imputer dans cette rubrique doivent s’entendre déduction faite des réductions commerciales
obtenues, et de la TVA dans la mesure où elle est déductible.
Prenons le cas d’un véhicule « mixte » acheté pour une valeur de 19.500 € HTVA
TOTAUX
exercice 1.
La TVA sur les travaux de réparations automobiles s’élève à 21. Le montant de la réparation s’élève à 350 €
hTVA. Le montant de la TVA sera donc de ………………… €.
exercice 2.
exercice 3.
L’entreprise achète à son fournisseur Budois des marchandises, payables à 3 mois, pour un montant de
2000€ grevé d’une TVA de 21%. Passez l’écriture au journal de l’acheteur.
TOTAUX
exercice 4.
L’entreprise doit payer par banque le montant dû à l’administration de la TVA. Les comptes TVA sur achats et
TVA sur ventes se présentent comme suit :
TOTAUX
L’entreprise Le Berre a adressé et reçu, durant le mois de septembre, les factures suivantes :
• 3/9 Reçu la facture n° 4875 du fournisseur Lierre. Marchandises 1570 € hTVA (21%). Frais de transport
150 €. Paiement ce jour par chèque.
• 10/9 Envoyé au client Lanède la facture n° B201. Marchandises pour 380 € hors taxe. 2% escompte si
paiement dans la huitaine.
• 18/9 Envoyé au client Lemaître la facture n° B202. Marchandises pour 1250 € hors taxe. Remise 10%.
• 25/9 Reçu la facture n° 775 du fournisseur Blanco. Produits d’entretien stockés pour 340 € hTVA.
Escompte ferme 10 €.
a.
document du 3/9 document du 10/9
b.
TOTAUX
Votre responsable vous demande de préparer les imputations comptables pour les documents en lien au
3ième trimestre de l’année.
• 1/7 vente de marchandises à une société située à Bali pour une valeur de 1.000 € hTVA (la TVA applicable à
Bali est de 5,5%)
• 2/7 achat de matières premières à une société située à Arlon pour une valeur de 4.200 € hTVA (21%)
• 4/7 vente de marchandises à une société située à Bruxelles pour une valeur 450 € hTVA (21%).
• 5/7 note de crédit pour retour de marchandises d’une société basée à Oslo pour une valeur de 300 € hTVA
(TVA à Oslo : 19%)
• 19/7 Vente à un client situé à Bouillon pour 2.400 € hTVA
• 20/7 paiement de la TVA du 2nd trimestre. La déclaration TVA mentionne un TVA trimestrielle de 1200 €,
vous avez payé des acomptes de 250 €.
• 1/8 le gérant de l’entreprise a emporté une armoire (qui était au préalable dans votre stock de
marchandises) pour l’utiliser à son domicile - valeurs hTVA 250 €.
• 4/8 facture de vente à une société située à Rome pour une valeur de 400 €
• 5/8 facture d’achat à une société située à Rome pour une valeur de 500 € (TVA 19,5%)
• 20/8 ... devez-vous passer une écriture particulière ?
• 1/9 achat de fourniture de bureau pour une valeur de 420 € hTVA, les frais d’emballage s’élèvent à 10 €.
• 5/9 Vente de marchandises pour 5.000 € à un client situé à Wavre.
• 2/9 facture de vente à une société située à Dunkerque (... France !) pour 1.500 € hTVA (20% en France).
Escompte conditionnel de 2% si paiement dans les 8 jours
• Nous sommes déjà le 30/9 ! préparez les écritures TVA.
Au livre journal
TOTAUX
REPORT
TOTAUX
Depuis le 1er avril 2009, la déclaration de TVA doit se faire en ligne par l’intermédiaire de l’application
INTERVAT, il ne faut donc pas de logiciel spécifique. La connexion se passe uniquement par l’intermédiaire
d’une carte d’identité électronique. La déclaration peut se faire par le transfert de fichiers XML créés par
votre logiciel comptable.
Achats
• marchandises 44.633,05 € (hTVA 6%)
10.216,58 € (hTVA 21%)
• services et biens divers 1.518,88 € (hTVA 21%)
• moyens d’entreprise 310,10 € (hTVA (21%)
Ventes
• vente repas 65.012,29 € (hTVA 12%)
• vente boissons 21.673,76 € (hTVA 21%)
• note de crédit sortantes 216,18 € (hTVA 21%)
5.1. Définitions
Appointements : Rémunération, à périodicité généralement mensuelle attribuée à un employé, même s’il est
administrateur sous contrat de travail.
Rémunération nette : Montant perçu par le travailleur, correspondant à la rémunération brute amputée des
retenues légales et autres.
• ________________ :
• ________________ :
• ________________ :
ONSS : L’Office national de sécurité sociale est l’organisme collecteur (et répartiteur) des cotisations sociales
patronales et des travailleurs salariés.
Cotisations patronales d’assurances sociales :Charges sociales supportées par l’employeur sur les
rémunérations brutes et certains avantages sociaux directs.
5.2. O.N.S.S.
Sur base des éléments suivants, détermine les éléments constitutifs d’un salaire
A des fins didactiques, nous nous limiterons au cas où le montant des cotisations du trimestre précédent est
inférieur à 6.197,34 €, par conséquent, l’entreprise n’est pas tenue de verser des acomptes ou provisions à
l’ONSS.
Données à utiliser :
Appointements bruts : 100
Précompte professionnel : 26
Cotisations ONSS des employés : 13 et de l’employeur : 35
1. Prise en charge des rémunérations brutes et constatation des dettes qui en constituent la contrepartie.
(Cette constatation se fait à la date suivante : ____________________________ )
TOTAUX
2. Prise en charge des cotisations patronales à l’ONSS (Cette constatation se fait à la date suivante :
____________________________ )
TOTAUX
TOTAUX
4. Paiement des précomptes professionnels retenus (Cette constatation se fait à la date suivante :
____________________________ )
TOTAUX
5. Règlement des cotisations ONSS du trimestre (Cette constatation se fait à la date suivante :
____________________________)
TOTAUX
Définition : Organisme indépendant, agréé par l’Etat, réalisant pour le compte des entreprise une série
d’opérations de gestion administrative de paie des travailleurs.
Selon le type de convention passée entre les affiliés et le secrétariat social, le service assuré peut
comprendre les prestations ci-après :
• ( = module 1) => réalisation de tous les calculs et l’établissement de tous les documents sociaux
et fiscaux relatifs aux rémunérations, cotisations sociales et retenues fiscales.
La rétribution (facturation des services du secrétariat social) augmente évidemment en fonction du nombre
de services assurés.
TOTAUX
modules 2 et 3
TOTAUX
b. Prise en charge des rémunérations brutes et des cotisations patronales à l’ONSS, suivant l’état des
rémunérations établi par le secrétariat social
TOTAUX
TOTAUX
d. Décompte du secrétariat social qui a payé le précompte professionnel et l’ONSS pour le compte de
l’entreprise
TOTAUX
TOTAUX
1. Déterminez le salaire pour les travailleurs suivants en précisant votre calcul. Taux d’impôt : 30%
A. Mr Dupont effectue du travail de bureau pour la société Atalante. Le contrat négocié lors de la signature
de contrat est de 1.850 €.
B. Mr Tournesol a été engagé par la société Boulot s.a. pour un montant de 1.490 € (contractuellement
défini). Mr Tournesol participera à la chaîne de production.
3. Après mûres réflexions, votre directeur vous informe que vous devez désormais effectuer les prestations
salariales par l’intermédiaire d’un secrétariat social. Ce dernier réalisera pour vous tous les documents
nécessaires et s’occupera des paiements à effectuer auprès de l’ONSS et du Précompte Professionnel.
Mensuellement, ce service vous coûtera 85 € hTVA.
4. Evidement, votre directeur souhaite alléger votre travail... Le secrétariat social à qui vous avez confié la
gestion de vos prestations salariales va également prendre en charge le versement des salaires aux
membres de votre personnel.
5*. Pourquoi le calcul de la part ONSS ouvrier majore-t-il le salaire brut de 8%?
9*1. Le salarié coûte-t-il plus cher à l’entreprise que le montant convenu par contrat ?
1
Pour les questions 5* à 9*, fais une recherche sur internet
COURS COMMERCIAUX - COMPTABILITE - 6 TQC - p. 56 -
Indices Indices Intitulés des comptes Débit Crédit
TOTAUX
TOTAUX
TOTAUX
11. Passe les écritures comptables suivantes (certaines écritures peuvent être regroupées)
a. Ta société fait désormais appel à un secrétariat social, tu reçois le note pour une caution de 1.500 €
b. tu reçois le décompte du salaire de tes salariés (voir exercice 10)
c. tu reçois la facture du secrétariat social : 54 € + 21% de TVA
d. tu reçois la facture du secrétariat social percevant l’ ONSS de tes salariés
e. tu reçois la facture du secrétariat social percevant le précompte professionnel de tes salariés.
f. tu reçois l’extrait de compte bancaire pour la caution
g. tu reçois l’extrait de compte bancaire pour le paiement des salaires à tes salariés
h. tu reçois l’extrait de compte pour le paiement au secrétariat social des frais de gestion et du
précompte professionnel
i. tu reçois l’extrait de compte bancaire pour le paiement au secrétariat social de l’ONSS.
j. tu reçois la facture d’achat d’une machine aux Etats-Unis pour une valeur de 15.400 € hTVA (12%
aux USA). Tu bénéficies du report de TVA.
k. tu reçois la facture de vente de marchandises pour une valeur de 1.000 € à un client situé à Paris
(TVA en France 19%)
l. tu reçois l’extrait de compte pour le paiement à ton fournisseur américain.
TOTAUX
REPORT
TOTAUX
BILAN FINAL
ACTIF PASSIF
Au cours de l’exercice N, elle vend au comptant pour 360.000 € de prestations de services. Les charges
décaissées pour réaliser ces prestations s’élèvent à 60.000 €. Les ordinateurs se déprécient de 90.000 € par
année d’utilisation (par hypothèse). Par mesure de simplification, faites abstraction de la TVA.
Quel est l’impact de la présence des ordinateurs sur la résultat de l’entreprise, et sur sa trésorerie.
= =
Montant pris en charge par le compte de résultat relatifs aux frais d’établissement et aux immobilisations
incorporelles et corporelles dont l’utilisation est limitée dans le temps, en vue soit de répartir le montant de
ces frais d’établissement et le coût d’acquisition, éventuellement réévalué, de ces immobilisations sur leur
durée d’utilité ou d’utilisation probable, soit de prendre en charge ces frais et ces coûts au moment où ils
sont exposés. (Art. 45. al 1er, AR/C.SOC)
En d’autres termes, les sommes consacrées aux investissements ne sont pas déductibles, pour leur totalité,
l’année même de leur décaissement mais font l’objet d’amortissements dont la durée dépend de la durée de
vie économique du bien et de sa dépréciation.
L’amortissement contribue à donner une image fidèle, à respecter les principes comptables d’indépendances
des exercices et de prudence. Il est donc obligatoire !
L’amortissement d’un actif est la répartition systématique de son montant amortissable en fonction de sa
durée d’utilisation. Le fait de le comptabiliser permet notamment de ne pas oublier d’en tenir compte lors du
calcul des coûts de production.
On entend par amortissement exceptionnel toute dotation d’amortissement non prévue au plant
d’amortissement établi au début de la vie d’une immobilisation.
Les amortissements actés sur les immobilisations corporelles et incorporelles ne peuvent faire l’objet d’une
reprise que si, à raison de modifications des circonstances économiques ou technologiques, le plan
d’amortissement antérieurement pratiqué s’avère avoir été trop rapide.
Les amortissements actés, qui s’avèrent ne plus être justifiés, font l’objet d’une reprise à concurrence de
leur excédent par rapport aux amortissements planifiés.
Exemple :
un véhicule utilitaire acheté 15.000 € est amorti en 5 ans, soit un taux d’amortissement de 20 %. L’année de
l’acquisition, un amortissement de 3.000 € est déductible. Les quatre années suivantes, la même annuité
d’amortissement est déduite des revenus.
Exemple :
mobilier de bureau acheté 4.000 € amorti en 10 ans, soit un taux d’amortissement linéaire de 10 %.
L’amortissement dégressif permet de doubler le taux, soit 20 %.
Attention : les amortissements doivent être calculé sur la durée de vie des biens
concernés et il faut donc considérer cette période comme débutant à ...
et non au début de ...
Il faudra donc calculer l’amortissement au prorata temporis, sachant qu’une année comptable compte ...
10
Le taux d’amortissement varie en fonction de la nature de l’investissement : un véhicule neuf s’amortit sur 5
ans tandis qu’un véhicule d’occasion peut s’amortir sur 3 ans. Mais, il ne s’agit pas d’une règle immuable :
en effet, l’achat d’un nouveau véhicule très robuste, qui roule peu, risque d’être amorti sur une période plus
longue que 5 ans. Il existe toutefois des règles usuelles :
Pour l’amortissement d’un bâtiment acheté, il faut déduire la valeur du terrain de la valeur à amortir
(souvent estimée à 10% de la valeur totale)
Ces frais accessoires peuvent être directement pris en charge l’année de leur paiement soit faire l’objet d’un
amortissement spécifique (exemple : 5 ans pour les droits d’enregistrement dus sur l’achat d’un immeuble)
ou encore être amortis au même rythme que l’investissement lui-même.
Les frais accessoires à l’achat d’un véhicule (TVA non déductible, taxe à l’immatriculation) doivent par contre
être amortis au même rythme que le véhicule lui-même.
1.7. Exercices
Réalise les tableaux d’amortissement pour les achats suivants sur base des éléments communiqués.
a. véhicule utilitaire neuf acheté le 1er avril. Valeur facturée 22.990,00 €. Taxe d’immatriculation
550,00 €. Amortissement linéaire.
b. véhicule mixte d’occasion acheté le 6 juin, Valeur d’acquisition 19.000 €. Ce véhicule est utilisé à
50% par la société. Amortissement dégressif.
c. achat d’un immeuble d’une valeur de 330.000 €. Les frais de notaire et d’enregistrement s’élèvent
à 12,5% de la valeur d’acquisition. Cet immeuble sera amorti en 20 ans afin de constater la perte de valeur
constante de ce bien. Date d’acquisition : le 1er janvier.
d. achat par un médecin d’un ordinateur d’une valeur de 3.299,00 € hTVA. L’amortissement de ce
bien respecte les prescriptions légales (quant à la durée) et constate une perte de valeur plus rapide du bien
au début de son utilisation. L’achat a eu lieu le 13 septembre.
e. votre société ouvre un magasin en franchise et a dû payer un droit de 125.000 €. Le contrat porte
sur une durée de 5 ans.
Valeur d’acquisition :
Durée d’utilisation :
Taux d’amortissement :
annuité (constante ou dégressive)
Exercice b
Valeur d’acquisition :
Durée d’utilisation :
Taux d’amortissement :
annuité (constante ou dégressive)
Exercice c
Valeur d’acquisition :
Durée d’utilisation :
Taux d’amortissement :
annuité (constante ou dégressive)
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
Valeur d’acquisition :
Durée d’utilisation :
Taux d’amortissement :
annuité (constante ou dégressive)
Exercice e
Valeur d’acquisition :
Durée d’utilisation :
Taux d’amortissement :
annuité (constante ou dégressive)
TOTAUX
TOTAUX
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
........................ ........................
D( ) C( ) D( ) C( )
Au bilan, les comptes d’amortissement viennent à l’actif, en diminution de la valeur du biens amortis. Les
biens soumis à l’amortissement figurent au bilan pour leur valeur nette (prix d’acquisition moins les
amortissements cumulées.
TOTAUX
TOTAUX
TOTAUX
TOTAUX
TOTAUX
TOTAUX
Que feriez-vous ?
a. Un terrain acquis il y a 8 ans au prix de 100.000 € est estimé, le 31/12/N, 175.000 € par un expert.
d. Un salarié a été licencié sans justes motifs en début d’exercice. Persuadé de son bon droit, il a engagé une
procédure judiciaire. Le 31/12, l’avocat de l’entreprise « employeur » estime que celle-ci risque d’être
condamnée à payer des dommages et intérêts d’environ 20.000 €. Le tribunal donnera sa décision en mars N
+1.
Montant pris en charge par le compte de résultats, représentant les abattements apportés au prix
d’acquisition des éléments de l’actif autres que ceux pouvant faire l’objet d’amortissements et destinés à
tenir compte de la dépréciation, définitive ou non, desdits actifs à la date de clôture de l’exercice.
2.3. Règles
2.4.1. Les réductions de valeurs sur immobilisations incorporelles (dont la durée de vie n’est pas limitée dans le
temps :
• dotation courante
TOTAUX
• dotation exceptionnelle
TOTAUX
• reprise de dotation
TOTAUX
• dotation courante
TOTAUX
• dotation exceptionnelle
TOTAUX
• reprise de dotation
TOTAUX
• dotation courante
TOTAUX
• dotation exceptionnelle
TOTAUX
• reprise de dotation
TOTAUX
• dotation courante
TOTAUX
• reprise de dotation
TOTAUX
• dotation courante
TOTAUX
TOTAUX
• dotation courante
TOTAUX
• reprise de dotation
TOTAUX
• dotation courante
TOTAUX
• reprise de dotation
TOTAUX
• dotation courante
TOTAUX
TOTAUX
• dotation courante
TOTAUX
• reprise de dotation
TOTAUX
si OUI =
2. Votre actif n’a pas de durée de vie limitée dans le temps mais vous constatez une perte de valeurs alors =
4. AMORTISSEMENTS (les comptes d’actifs sont à titre d’exemple) (durée de vie limitée dans le temps)
La société TSA a mis en service le 1er avril N un matériel informatique d’une valeur de 6900 € hors taxes. La
durée d’utilisation prévue est de six ans. Le mode d’amortissement le mieux adapté est le mode linéaire.
N+1
N+2
N+3
N+4
N+5
N+6
A la fin de N+2, la réalisation du test de dépréciation permet de calculer une valeur actuelle du matériel de
2.990 €. La durée et le rythme d’utilisation sont identiques.
2.5.2. Le terrain non bâti acquis en N-5 pour une valeur de 78.000 € tout frais compris, vaut actuellement
une valeur «marché» de 35.000 € suite à une modification de la structure globale du marché de l’immobilier
dans la région où se situe le terrain. Quelle écriture devez-vous passer en fin d’année N ?
2.5.3. Votre entreprise, spécialisée dans l’informatique, dispose d’un stock de 400 smartphone d’une valeur
unitaire de 300 € hTVA. Ce stock, acheté en année N-2, est «obsolète» par rapport à l’évolution
technologique. La valeur d’un smartphone de ce modèle est estimée à 120 € hTVA. Quelle écriture devez-
vous passer en cette fin d’année ?
2.5.5. L’extrait de la balance de la société AVENE est le suivant au 31 décembre N avant inventaire
Mouvements
COMPTES
Débit Crédit
Constructions 180.000
Les frais d’établissements ont été engagés à la création de l’entreprise et sont amortis sur 4 ans.
Les constructions ont été acquises à la date de création et sont amorties en système linéaire.
La durée d’usage du matériel est de 5 ans et l’amortissement retenu est le mode dégressif.
Modes d’amortissement
Eléments Amortissable
linéaire dégressif
Terrain
Titres de participation
Droit de bail
Bâtiments commerciaux
Matériel informatique
Frais d’établissement
Mobilier
Titres immobilisés
Camion
Licences
2.4.7. Vous recevez ce jour un courrier d’un avocat vous informant que client XYZ (créance 12.000 € hTVA) est
mis en faillite. Ce courrier précise également que le client s’engage à payer 25% de sa dette. Passez les
écritures nécessaires à ce jour.
Une cession d’immobilisation corporelle entraînant sa disparition du patrimoine de la société, tous les
comptes ouverts relatifs à la dite immobilisation doivent être soldés. L’écriture de cession est équilibrée par
l’imputation du résultat de l’opération (c’est à dire la moins-value ou la plus value de réalisation).
TOTAUX
TOTAUX
Définition :
Changement de la destination première qui consiste à retirer l’immobilisation de l’exploitation, tout en la
conservant dans le patrimoine de l’entreprise (ex. mise hors service)
Evaluation :
Les immobilisations corporelles désaffectées ou qui ont cessé d’être affectées durablement à l’activité de la
société font, le cas échéant, l’objet d’un amortissement exceptionnel pour en aligner l’évaluation sur la
valeur probable de réalisation.
TOTAUX
TOTAUX
1. Votre entreprise a acheté un bâtiment sur un terrain en année N-5 pour une valeur totale de 185.000 €
(achat le 1er juin). Vous avez décidé d’amortir ce bien sur 20 ans en linéaire. Quelle est l’écriture si à ce jour
vous
2. Votre entreprise a acheté une machine en année N-2 pour une valeur de 15.000 € (amortissement
dégressif en 5 ans - date d’achat le 1er septembre). Cette année, suite à une modification de la technologie,
vous déclassez cette machine (tout en la gardant dans l’entreprise). L’expert-comptable estime que vous
pourrez réaliser ultérieurement ce bien pour une valeur de 1.000 €. Passez les écritures nécessaire.
4.1. Définitions :
Variation de stock
Différence entre le montant du stock de fin d’exercice et celui du stock du début de l’exercice.
Elle intervient dans la détermination du résultat d’exploitation :
• soit en correction de charge, s’il s’agit de la variation de stock de biens achetés par l’entreprise
(approvisionnements et marchandises, immeubles achetés destinés à la vente).
• soit en correction de produit, s’il s’agit de variation de stock de biens résultant de la fabrication de
l’entreprise (en-cous de fabrication, produits finis, immeubles construits destinés à la vente, commandes
en cours d’exécution).
1er cas : la valeur du stock final est supérieure à celle du stock initial
( = constatation d’une ________________ des charges)
TOTAUX
TOTAUX
1er cas : la valeur du stock final est supérieur à celle du stock initial
( = constatation d’une ____________ de produit)
TOTAUX
2ième cas : la valeur du stock final est inférieure à celle du stock initial
( = constatation d’une réduction de produit)
TOTAUX
2. La méthode FIFO ( = )
3. La méthode LIFO ( = )
Exercices.
1. Votre entreprise a un stock initial d’une valeur de 3.400 € (correspondant à 200 articles). Les achats de
l’année (présentés dans l’ordre chronologique) sont :
a. 230 articles à 20,00 €
b. 200 articles à 19,50 €
c. 400 articles à 15,00 €
d. 250 articles à 17,00 €
2. Votre entreprise présente un stock initial de 1.000.000 € correspondant à 5.000 articles (votre entreprise
vend le même produit). Les achats de l’année sont
a. 3.000 articles à 250 €
b. 3.000 articles à 350 €
c. 2.500 articles à 450 €
d. 5.000 articles à 400 €
En fin d’année, vous avez vendus 9.900 articles. Déterminez la variation du stock en prenant comme
hypothèse A une valorisation selon la méthode FIFO, et hypothèse B une valorisation selon la méthode LIFO.
4. Vous travaillez en tant que comptable pour la société Leonidas. Au moment de son inventaire, le stock de
pralines «dans le processus de production» est évalué 334.400 € alors que l’an dernier, il était à 329.053.
Passez l’écriture de variation de stock.
Les soldes suivants, au 31/12/N avant inventaire de l’entreprise commerciale MAUPAS vous sont
communiqués :
D’autre part, l’inventaire physique des marchandises a permis d’évaluer le stock final à 16.300 € ; le montant
des escomptes de règlement correspondant s’élève à 780 €.
nature des stocks stocks initiaux net d’escompte stocks finaux net d’escompte
Définitions :
INVENTAIRE : relevé détaillant en quantité et en valeur de tous les éléments du patrimoine ainsi que les
droits et engagements.
1. une opération d’ordre matériel souvent appelée «inventaire physique» : le recensement exhaustif
des existants, porte par poste, article par article.
2. une opération d’ordre monétaire : il s’agit de l’évaluation des éléments relevés; cette dernière
opération implique que l’organe compétent d’administration ait préalablement déterminé les règles
d’évaluation.
ECRITURES DE REGULARISATION
Toutes les écritures passées, lors des travaux de fin d’exercice, en vue de mettre en concordance les soldes
des comptes de la balance provisoire avec les données de l’inventaire, d’où leur appellation «écritures
d’inventaire».
• Une fois l’an au moins avec bonne foi et prudence (relevé / vérification / évaluation) d’un inventaire
complet de ses avoirs et droits de toute nature, de ses dettes, obligations et engagements de toute
nature, moyens affectés.
• L’inventaire est ordonné de la même manière que le plan comptable de l’entreprise
• Les comptes annuels et les pièces de l’inventaire qui les appuient sont transcrits dans un livre, les
pièces dont le volume rend la transcription difficile sont résumées dans le livre auquel elles sont
annexées.
• Les règles d’évaluations sont actées dans le livre d’inventaire
• Le livre d’inventaire est tenu sous forme manuscrite, coté et identifié.
Définitions :
Ecriture de reclassement : Ecriture consistant à transférer un montant d’un compte dans un autre lorsque
l’élément qu’il représente ne correspond pas à l’intitulé ou à la définition du contenu du compte.
a. Transfert d’un compte de créances ou de dettes à plus d’un an à un compte de créances ou de dettes à un
an au plus, de la totalité ou de la partie d’une créance ou d’une dette dont l’échéance, originellement à
plus d’un an, est désormais à un au au plus.
b. Transfert du solde des comptes qui, à la clôture de l’exercice, est de sens opposé à la nature du compte
qui a été utilisé en cours d’exercice ; cette opération concerne principalement :
• le compte de l’exploitant (dans le cas où un seul compte de l’exploitant a été ouvert càd soit le 4160,
soit le 4890)
• les comptes courants, notamment ceux ouverts à l’associé gérant d’une SPRLU, aux administrateurs
ou gérants, auprès d’établissements de crédit.
Ces transferts constituent une application de l’interdiction de compensation entre les dettes et les
créances.
d. Transfert du montant des dividendes et tantièmes attribués pour l’exercice précédent qui n’ont pas été
réglés au cours de l’exercice.
D’autres reclassements doivent normalement intervenir au cours d’exercice. S’il est constaté qu’ils n’ont pas
été effectués, l’instance chargée du contrôle des comptes doit les prescrire avant la clôture de l’exercice.
• soit dans la nature et la motivation de l’investissement (actions détenues comme placement de trésorerie
qui deviennent des immobilisations financières)
• soit dans le type de lien avec les sociétés émettrices.
5.4. JOURNALISATION
5.5. Exercices
Pour chaque cas énoncé au 5.4., déterminez une situation de départ, et le fait qui nécessite l’écriture
présentée. Illustrez (sur base de documents) et présentez l’écriture nécessaire à la situation.
Définitions :
En tant qu’éléments du résultat, une dotation est un montant consacré en fin d’exercice à la consultation
d’un amortissement, d’une réduction de valeur ou d’une provision. Il s’agit d’une charge calculée qui procède
de l’estimation
• soit d’une dépréciation jugée irréversible (amortissement), ou pas nécessairement irréversible
(réduction de valeur)
• soit d’une charge à payer potentielle (provision)
5.5.1. Amortissement
Définitions :
Montants pris en charge par le compte de résultats, représentant les abattements apportés au prix
d’acquisition des éléments de l’actif autre que ceux pouvant faire l’objet d’amortissements et destinés à tenir
compte de la dépréciation, définitive ou non, desdits actifs à la date de clôture de l’exercice.
Règles :
Définitions
Les provisions pour risques et charges ont pour objet de couvrir des pertes et charges nettement
circonscrites quant à leur nature, mais qui, à la date de clôture de l’exercice, sont ou probables ou certaines,
mais indéterminées quant à leur montant.
Les provisions pour risques et charges ne peuvent être maintenues dans la mesure où elles excèdent, en fin
d’exercice, une appréciation actuelle des charges et risques en considération desquelles elles ont été
constituées.
A l’inventaire, l’entreprise constate qu’elle doit A l’inventaire, l’entreprise constate qu’elle doit
faire face à des risques probables faire face à des charges probables
dont le paiement incombe en vertu d’engagement stipulés en faveur des membres ou anciens membres du
personnel.
a. Constitution de la provision
Définitions :
Provisions constituées pour couvrir les charges fiscales pouvant résulter de la rectification de la base
imposable ou du calcul de l’impôt.
La mesure dans laquelle une provision devra être formée dépendra de l’appréciation du conseil
d’administration quant à l’ampleur de la charge fiscale à prévoir, compte tenu des recours introduits. Par
conséquent, la provision à constituer à la date de clôture ne doit pas être égale au montant de l’enrôlement
reçu ou prévu mais au montant estimé de la charge qui, en définitive, incombera à l’entreprise.
Journalisation :
Définitions
Provision destinée à couvrir les travaux de réparation et d’entretien dont la réalisation a normalement lieu à
l’expiration d’au moins deux exercices comptables et dont l’importance du montant interdit, en application du
principe de spécialisation de l’exercice, l’imputation de leur coût au résultat du seul exercice au cours duquel
ils ont été exécutés.
Journalisation
b. utilisation de la provision
Le taux d'imposition des sociétés s'élève à 33,99 % (en incluant la contribution complémentaire de crise de 3
%).
Pour les sociétés dont le revenu imposable ne dépasse pas 322 500 euros, il existe un tarif réduit progressif.
• Le dividende distribué par la société ne peut pas dépasser 13 % du capital libéré au début la période
imposable.
• Les actions ou parts détenues par la société ne peuvent pas représenter plus de 50 % soit de la
valeur réévaluée de son capital libéré soit de son capital libéré augmenté des réserves taxées et des
plus-values comptabilisées. La valeur des actions ou parts et le montant du capital libéré, des
réserves et des plus-values sont à envisager à la date de clôture des comptes annuels de la société
détentrice.
• La société doit attribuer à au moins un de ses dirigeants d’entreprise une rémunération à charge du
résultat de la période imposable de 36 000 euros minimum (exercice d'imposition 2008). Lorsque le
revenu imposable de la société est inférieur à 36 000 euros, la société doit attribuer à au moins un de
ses dirigeants d’entreprise une rémunération qui ne peut être inférieure à son revenu imposable.
• La société ne peut faire partie d'un groupe auquel appartient un centre de coordination.
• Les actions ou parts représentatives du capital social de la société ne peuvent être détenues à
concurrence de 50% ou plus par d’autres sociétés
Les sociétés doivent également effectuer des versements anticipés sous peine de majoration d'impôt.
452 55000
La société Xavier arrête ses exercices au 31/12. A l’issue de l’inventaire, on relève les faits suivants au 31/12
année N.
• L’entreprise est en litige avec le salarié NEKER pour un licenciement abusif : elle décide de créer une
provision pour 3.500 €.
• une provision de 1.230 € a été constituée à l’inventaire précédent pour une amende fiscale qui a été payée
le 15 avril N pour une somme de 1.200 €.
• le compte « 496 écarts de conversion - actif » a été débité lors de l’inventaire pour 740 € à la suite de
l’actualisation aux taux de change de fin d’exercice d’une créance libellée en monnaie étrangère. Aucune
autre écriture n’a été enregistrée pour cette opération
La société QuikNet a acquis au cours de l’exercice N un matériel industriel de repassage qui nécessite des
travaux de révision tous les 3 ans. Le coût prévisible des travaux est évalué à 1.140 € hTVA (21%).
La première révision sera réalisée en juin N+3.
Q1. Calculez le montant de la provision à constituer pour chacun des exercices concernés.
Q2. Comptabilisez les opérations nécessaires au 31/12/N et pour l’exercice N+3.
Au cours de l’exercice N, la société TIP, assujetti à la TVA, constate les cessions suivantes :
• le 15 octobre N: un terrai à bâtir a été vendu 32.000 €. Cette cession est soumise à la TVA de 21% sur le
prix total. La société a réalisé une plus-value de 5000 € sur le prix total. Le terrai afait l’objet au 31/12/N-1
d’une dépréciation de 4050 €.
• Le 10 décembre N : la société a cédé 150 actions au prix de 325 € sur les 300 qu’elle a acquises en mai N-2
au prix de 285 €. Le 31/12/N-2, le titre valait 295 € ; au 31/12/N-1 il valait 270 €.
La société TSA a cédé au 1er juillet N+4 un matériel informatique d’une valeur de 6900 €hTVA, amorti en six
ans en mode linéaire et ayant subi une dépréciation d’un montant de 747,50 € en N+2.
Dans la vie d’une entreprise, les charges qu’elle supporte et les produits qu’elle perçoit peuvent parfois
concerner plusieurs exercices.
• l’achat de mazout de chauffage est une charge d’exploitation. L’entreprise fait remplir la citerne mais tout
le mazout ne sera probablement pas consommé durant l’exercice en cours, une partie de la charge devra
donc être reportée à l’exercice suivant
• L’entreprise met des locaux en location, les loyers perçus sont des produits d’exploitation. Supposons que
ces loyers soient payables d’avance et trimestriellement (le locataire doit payer trois mois d’avance), si le
paiement a lieu début décembre, deux mois de loyer perçus seront des produits à reporter à l’exercice
suivant.
• La facture de téléphone du mois de décembre, non reçue à la fin du mois et donc pour la clôture de
l’exercice, ne peut donc pas être imputée mais elle est toutefois une charge à imputer à l’exercice en cours.
• Les intérêts à percevoir annuellement sur une somme d’argent placée le 1er juin de l’année en cours ne
seront effectivement perçus qu’au 1er juin de l’exercice suivant. Pourtant, des intérêts portant sur la
période du 1er juin au 31 décembre sont bien des produits à imputer à l’exercice en cours.
Les rattachements à l’exercice des charges et produits sont des écritures de régularisation dont l’objet est
d’imputer à l’exercice comptable toutes les charges et tous les produits le concernant, mais uniquement
ceux le concernant du fait que :
• l’enregistrement comptable des charges et produits est réalisé à la réception de la pièce comptable
• suivant le principe d’indépendant des exercices, les charges et produits ne peuvent être imputés qu’à
l’exercice qu’ils concernent.
De ce fait,
• des charges et des produits peuvent être enregistrés dans l’exercice en cours et ne pas le concerner
(charges et produits à reporter)
ex. le loyer trimestriel payé d’avance
• des charges et des produits peuvent être imputables à l’exercice en cours mais non comptabilisés au 31/12
: charges à imputer et produits acquis (à recevoir)
ex. la facture de téléphone du mois de décembre.
Le rattachement au résultat de l’exercice de la part des charges et produits qui lui incombent, se fait en fin
d’exercice, par le biais des comptes de régularisation.
A l’ouverture de l’exercice suivant, les écritures de régularisation des charges et des produits doivent être
contrepassées pour
• solder les comptes de régularisation qui constituent des créances et des dettes fictives (qui ne seront
jamais payées)
Autrement dit, à la réouverture des comptes, les comptes de régularisation seront soldés et les montants
seront imputés aux comptes de charges et de produits correspondants.
Les charges à reporter sont les charges supportées pendant l’exercice mais imputables totalement ou
partiellement à un exercice ultérieur. Ce sont donc des charges payées ou comptabilisées d’avance.
ex. Loyer payé le 1er novembre couvrant la période du 1er novembre 31 janvier (3.000 €)
• paiement du loyer
• réouverture (contrepassation)
Les charges à imputer sont des charges consommées pendant l’exercice comptable mais qui ne seront dues
t payées que pendant l’exercice suivant.
Ex. L’entreprise a pris un emprunt auprès de sa banque en date du 1er avril N. Les intérêts sont payables
annuellement et à terme échu (càd en fin d’année calendrier, donc le 30 maris). Le montant des intérêts
s’élèvent à 2.000 €.
L’entreprise devra donc payer le 31 mars N+1 la somme de 2.000 € à sa banque pour paiement des intérêts
de l’emprunt contracté le 1er avril N.
Les intérêts se rapportant à la période qui court du 1er avril N au 31 décembre N. (ce qui représente 9 mois
donc 9/12 de 2.000 € = 1.500 €), représentent des charges imputables à l’exercice N. et ce, même si elles ne
devront pas être payées que le 31 mars N+1.
• A la fin de l’exercice
Les produits acquis sont des produits, relatifs à l’exercice en cours mais qui ne seront perçus qu’au cours de
l’exercice suivant. Ils doivent être rattachés à l’exercice en cours pour une écriture de régularisation. Ce sont
donc des produits à recevoir.
Ex.
Le 1er septembre N, l’entreprise place à 5 ans 20.000 € au taux d’intérêts de 6% payable annuellement. Les
intérêts de ce placement s’élèvent donc à 1.200 € et seront payés à l’entreprise, annuellement, à l’échéance
càd le 31 août N+1.
Pourtant, ces intérêts se rapportent à un placement qui a débuté le 1er septembre N, nous devons donc
rattacher à l’exercice N, la partie des intérêts qui se rattache à la période du 31 août N au 31 décembre N (=
la date de clôture de l’exercice).
4 mois d’intérêts sont donc acquis à l’exercice N même s’ils ne seront payés que durant l’exercice suivant.
4/12 de 1.200 € = 400 €
• A la fin de l’exercice N
Les produits à reporter sont perçus au cours de l’exercice mais imputables (rattachables) totalement ou
partiellement à un exercice ultérieur.
Ce sont donc des produits reçus ou comptabilisés d’avance.
Ex.
L’entreprise a reçu anticipativement le 1er juillet des intérêts sur créances : 2000 €. La moitié seulement se
rapporte à l’exercice en clôture.
Donc, durant l’exercice, l’entreprise a perçu 2000 € d’intérêts, il n’y a que la 1/2 de cette somme qui se
rapporte à l’exercice en cours. Nous devons donc reporter à l’exercice suivant le produit que représente la
moitié de ces intérêts, c’est-à-dire 2000 € /2 = 1.000 €.
• A la fin de l’exercice N
3. Synthèse
Q1. Indiquez le principe comptable qui nécessite la régularisation des charges et des produits
Q2. Enregistrez les écritures de régularisations nécessaires à l’inventaire
Q3. Indiquez quelle est l’obligation comptable à effectuer à l’ouverture de l’exercice suivant.
Doivent également être mis en charge de l’exercice, les impôts estimés sur le résultat de l’exercice ou sur le
résultat d’exercices antérieurs ainsi que les rémunérations, allocations et autres avantages sociaux qui
seront attribués au cours d’un exercice ultérieur à raison de prestations effectuées au cours de l’exercice ou
d’exercices antérieurs
• Pécules de vacances
En fin d’exercice, un montant reste dû en matière de pécule de vacances, il est calculé su rle montant brut
des rémunération de l’année :
• 10,27% de la rémunération brute des ouvriers (108% du brut)
• 18,80% de la rémunération brute des employés (100% du brut)
a. comptabilisation de la provision.
• charges fiscales
Dettes contractées par l’entreprise à la suite de la livraison d ‘un bien ou d’une prestation de service pour
laquelle elle n’a pas encore, au moment de la clôture de l’exercice, reçu du fournisseur de ce bien ou du
prestataire de service la facture ou tout autre document usuel équivalent.
• à la clôture de l’exercice
• A la réception de la facture
Exercice d’imposition
Année à laquelle l’impôt est rattaché.
En cas de clôture de l’exercice au 31 décembre, il s’agit de l’année civile qui suit celle au cours de laquelle le
contribuable a recueilli les revenus.
Dans tous les autres cas de clôture antérieure au 31 décembre, l’exercice d’imposition correspond à l’année
civile de la date du dernier jour de l’exercice comptable.
Avertissement-extrait de rôle
Document par lequel l’administration des contributions directes notifie au contribuable le montant de l’impôt
à sa charge pour un exercice d’imposition déterminé ainsi que le supplément à payer ou le trop-perçu qui
doit être remboursé.
Avis de rectification
Document, envoyé par lettre recommandée, par lequel l’Administration informe un contribuable qu’elle
rectifie certains montants mentionnés par ce dernier sur sa déclaration de revenus.
Dégrèvement
Réduction d’impôt ou de surtaxe qui peut être accordée suite à sa réclamation ou d’office sous certains
conditions.
Exonération d’impôts
Fais qu’un revenu est, totalement ou partiellement, non imposable.
Résultat fiscal
Résultat dégagé en application des dispositions légales en matières d’impôts et qui, s’il est positif, constitue
l’assiette des impôts sur le bénéfice.
Notez que le résultat fiscal est généralement différent du résultat comptable du fait que
• certaines charges comptabilisées ne sont pas admissibles (DNA) au titre de charges professionnelles.
• certains produits comptables ne constituent pas des bénéfices (totalement ou partiellement imposables).
Ce sont les charges fiscales afférentes au résultat de la société. Dans cette rubrique, on retrouve les impôts
b. sur le bénéfice d’exercices antérieurs : les suppléments d’impôts payés, dus ou estimés ainsi que les
suppléments d’impôts provisionnés.
Versements (facultatifs) effectués par la société dans le courant de l’exercice, en vue de couvrir totalement
ou partiellement, l’impôt supputé sur le résultat de l’exercice, lequel ne sera connu qu’au cours de l’exercice
suivant.
L’absence ou l’insuffisance de ces versements anticipés entraîne une majoration de l’impôt ; par contre, un
excédent de versements anticipés donne uniquement lieu à un remboursement par l’administration ou
permet le report à l’exercice suivant.
Pour être pris en considération par l’administration, les versements anticipés doivent être effectués suivant
la chronologie suivante :
• avant le 10 avril pour ce qui concerne le 1er trimestre
• avant le 10 juillet pour le 2!ème trimestre
• avant le 10 octobre pour le 3ième trimestre
• avant le 20 décembre pour le quatrième trimestre inachevé
pour autant que l’exercice social coïncide avec l’année civile.
B. Si créance constatée
a. si le report est demandé (le report avait été demandé : à la réouverture de l’exercice, transfert de la créance
dans les charges de l’exercice.
Les sociétés qui, sur base de l'article 15 du Code des sociétés, sont considérées comme petites sociétés, ne
sont pas obligées d’effectuer des versements anticipés pour les trois premières années comptables à partir
de leur création.
Les sociétés qui n’effectuent pas, ou pas dans les délais, des versements anticipés risquent une majoration
d’impôt.
Les sociétés qui, sur base de l'article 15 du Code des sociétés, sont considérées comme petites sociétés, ne
sont pas obligées d’effectuer des versements anticipés pour les trois premières années comptables à partir
de leur création.
La majoration s’applique sur l’impôt des sociétés et l’impôt des non-résidents relatif au total des revenus
imposables.
Les sociétés qui, sur base de l'article 15 du Code des sociétés, sont considérées comme petites sociétés, ne
sont pas obligées d’effectuer des versements anticipés pour les trois premières années comptables à partir
de leur création.
Pour les intercommunales, la majoration d’impôt s’applique à l’impôt des personnes morales sur les
dividendes qu’elles attribuent à d’autres sociétés ou personnes morales, sauf l’Etat, les communautés,
provinces, communes et CPAS.
source : http://finances.belgium.be/fr/entreprises/impot_des_societes/versements_anticipes/
La balance du compte de résultat (après régularisation de la société X) vous donne les soldes suivants.
TOTAUX
Afin de donner l’image de l’entreprise suite à son activité, il faut convertir ce résultat en termes bilantaires,
c’est-à-dire à transférer dans le bilan, les différentes composante du résultat à affecter !
La différence entre l’actif et le passif étant la même que la différence entre les charges et les produits, la
représentation graphique ci-dessus nous permet de constater l’égalité fondamentale suivante :
a. la réserve légale
Le Code des sociétés oblige les entreprises à faire annuellement sur les bénéfices nets un prélèvement de
1/20 au moins affecté à la formation d’un fonds de réserve ; ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque
le fonds de réserve atteint le 1/10 du capital.
Ce calcul s’effecture sur la base du bénéfice de l’exercice à affecter (rubrique XIII du compte de résultat
diminué, le cas échéant, de la perte reportée de l’exercice précédent.
b. le bénéfice distribuable
Bénéfice distribuable =
actif net de distribution - capitaux propres indisponibles à la distribution
total de l’actif
- dettes (Passif VIII et IX)
- provisions et impôts différés (Passif VII)
- frais d’établissement (Actif I)
- frais de recherche et développement (Actif II)
Ces éléments doivent être déterminés compte tenu des dotations de l’exercice à imputer aux réserve légale
et indisponibles !
actif passif
•
•
Prenons pour exemple une entreprise dont les totaux de l’actif (200.000) et du passif (180.000) présentent
une différence de 20.000 € correspondant au ................. de l’exercice.
Autrement dit, au compte de résultat, les produits (100.000) sont supérieurs aux charges (80.000). Le solde
du compte de résultats nous indique que l’entreprise a réalisé un ................ de 20.000 €.
Il faut donc ajouter (en langage comptable = affecter), le bénéfice au capital pour équilibrer le bilan, c’est-à-
dire retrouver ................................................................ .
• un compte de charges (qui va solder l’ensemble des comptes de résultats) et en contre partie
• un compte de bilan qui va replacer le bénéfice dans le passif du bilan (= en effet le bénéfice constitue
une ..................................................... de l’entreprise)
Le compte «bénéfice à reporter» est un compte de charge qui sert à solder le compte de résultats. Le
bénéfice s’inscrit au débit car il représente un emploi d’activité (.......................) pour l’entreprise.
En contrepartie, le compte «bénéfice reporté» qui est un compte de passif, se crédité car le bénéfice
représente une ressource patrimoniale qui vient augmenter les ressources propres de l’entreprise.
Le bénéfice mis en réserves pourra être utilisé ultérieurement pour financer les investissements de
l’entreprise. Cette méthode de financement est appelée autofinancement
Soit une entreprise qui présente un déséquilibre : actif 160.000 et passif 180.000. Le compte de résultats
présente logiquement une différence entre charges (80.000) et produits (60.000) de 20.000 qui représentent
donc ......................................... .
Ici aussi, nous devons transférer cette perte du compte de résultats vers le bilan pour retrouver l’égalité
fondamentale entre l’actif et le passif.
La perte doit donc être affectée, pour cela l’entreprise peut soit :
Le compte «perte à reporter» est un compte de produits qui va solder l’ensemble des comptes de résultats.
La perte s’inscrit au débit d’un compte de produit car elle représente une ressource d’activité.
En contrepartie, le compte «perte reportée» qui est un compte de passif sera débité car la perte représente
une diminution des ressources patrimoniales de l’entreprise.
10.5. Exercice :
Sur base du compte de résultats de la société FINDANNEE, remplir le document ci-après. Tenant compte
• d’une réserve légale correspondant au minimum légal
• d’un report à l’exercice suivant pour le solde
• hypothèse (pas d’imposition)
EXERCICE 1
On demande :
a) d’enregistrer les opérations au livre journal
b) d’enregistrer les opérations dans les comptes
c) d’établir la balance des comptes
d) de présenter le compte de résultats
e) de dresser le bilan de clôture
ACTIF PASSIF
647.500 647.500
REPORT
TOTAUX
REPORT
TOTAUX
REPORT
TOTAUX
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
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D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
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D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
TOTAUX
ACTIF PASSIF
TOTAL : TOTAL :
ACTIF PASSIF
599.100 599.100
REPORT
TOTAUX
REPORT
TOTAUX
REPORT
TOTAUX
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
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D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
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D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
D C D C
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n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
n° ................................. n° .................................
D C D C
T. T. T. T.
TOTAUX
ACTIF PASSIF
TOTAL : TOTAL :
comptes de bilan
capital 700.000,00
fournisseurs 96.150,80
clients 175.000,00
Banques 56.112,00
caisse 14.244,00
comptes de résultats
emballages 8.600,00
locations 53.000,00
divers 1.950,00
2.2.1. Le journal 8
2.2.2. Le Grand-Livre 9
2.2.3. La balance 10
3.1. Définition 12
3.5. Exercice 15
4.1. Définitions 18
COURS COMMERCIAUX - COMPTABILITE - 6 TQC - p. 162 -
4.1.1. Valeur ajoutée 18
4.1.2. TVA 18
4.12. Exercices 36
4.12.3 Exercice 44
5.1. Définitions 47
5.2. O.N.S.S. 47
5.4.3. Exemple : 49
5.5. Journalisation 50
5.6. Exercices 55
section 2
les écritures de
fin d’exercice comptable
Chapitre 1. L’Amortissement 62
1.1. Définition 63
1.7. Exercices 66
2.2. Définition 75
2.3. Règles 75
2.4.1. Les réductions de valeurs sur immobilisations incorporelles (dont la durée de vie n’est pas limitée dans le temps : 76
2.4.2. Les réductions de valeurs sur immobilisations corporelles (dont la durée de vie n’est pas limitée dans le temps) : 77
3.4. Exercices 89
4.1. Définitions : 90
5.4. JOURNALISATION 99
EXERCICE 1 133
EXERCICE 2 146
Exercice 3 159