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la méthode du cout

Variable

Encadré par :

Mme El Gnaoui

PLAN
I- Présentation du Projet
I- Introduction
1.1 Comparaison de comptabilité générale et comptabilité analytique
II- Le coût :
1-définition du coût :
2-Les différents types de coût:

II- Le direct costing simple :


I- Principe de base
1- La marge sur coût variable (par produit ou par activité) :
2-Le seuil de rentabilité et le point – mort :
3-Calcul du point-mort
II- Les coûts complets traditionnel :

III-Les différentes méthodes d’analyse de coût :


1. Les différentes méthodes d’analyse de coût :

Conclusion :
1) Intérêt de la méthode des coûts variables
2) Limite de la méthode des coûts variables

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I- Présentation du Projet
Introduction
Pour aider l’entreprise à s’adapter aux mutations et aux turbulences économiques et
technologiques, un système d’information fiable, prouve de supports techniques adéquats, doit
être en mesure de repérer les signes avant-coureurs qui permettront de définir de nouvelles
stratégies. Pour maîtriser ces ruptures, les entreprises cherchent de nouveaux principes de
gestion.
Le contrôle de gestion a, dans ce cadre, pour priorité de mettre en l’huile dans les rouages
décisionnels. En cette raison, le contrôle de gestion fait une partie tellement importante dans
le domaine finance et il a aujourd’hui un poids de plus en plus lourd dans les entreprises pour
les aider à estimer leurs coûts, positionner leurs produits dans le marché et bien sur définir
leurs stratégies.
1.1 Comparaison de comptabilité générale et comptabilité analytique
Pour bien répondre aux nouvelles demandes d’information, le rôle de la comptabilité s’est
accru, mais les renseignements fournis par la comptabilité générale s’étant avérés insuffisants,
donc il a fallu développer des systèmes d’analyse interne et comptabilité analytique, afin de
fournir les informations importantes à la direction de l’entreprise.
La mise en place d’un système de comptabilité analytique doit conduire à une meilleure
connaissance des coûts permettant de :
 produire au plus bas prix des produits ou services pour faciliter leur
écoulement sur le marché,
 placer ces produits ou services dans les meilleures conditions pour retirer un
profit.
La comptabilité analytique est donc indispensable dans les grandes et moyennes entreprises,
et également dans les petites entreprises qui disposent souvent de peu de moyens financiers.
Comme conclusion, on a établi un tableau pour comparer la comptabilité analytique et la
comptabilité générale:
Comptabilité générale Comptabilité analytique
Finalité légale Finalité managériale
Résultat annuel Résultat fréquent
A posteriori A posteriori et a priori
Charge par nature Charges par destination
Résultat global Résultat par produit, par section, par
responsable, par activité
Règles légales Règles souples et adaptées à l’évolution
d’entreprise
Informations monétaires Informations également techniques et
économiques
Informations certifiées Informations rapides et éventuellement
auditées
Indicateurs comptable, fiscaux et Indicateurs de gestion
financiers

II Le coût :

1-définition du coût :

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C’est la somme de charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable>>.
Un coût est défini par rapport aux trois caractéristiques suivantes:
 le champ d’application du calcul: un moyen d’exploitation, un produit, un
stade d’élaboration du produit…
 le contenu: les charges retenues en totalité ou en partie pour une période
déterminées.
 Le moment du calcul: antérieur, a posteriori, à la période considérée.
Le coût est donc un mode de traitement des charges, il correspond en principe à des
consommations de biens ou de services.
2-Les différents types de coût:
 Le coût direct: il comprend en principe les charges variables qui constituent le coût
sont pas propres à un élément seul.variable majoré des charges de structure propre à
un produit ou à un centre de responsabilité. Il est supérieur au coût variable sauf
exception. Les coûts indirects ne
 Les coûts variables : sont proportionnels à l’activité. Les coûts fixes peuvent varier
par palier lors des grandes variations d’activité, ils sont aussi appelés coût de
structure.
Exemples :
—Le coût des marchandises vendues qui varie proportionnellement en fonction des ventes.
—Le coût de l’énergie électrique qui varie proportionnellement à la durée d’utilisation des
équipements électriques.
 les coûts indirects : ils ne sont directement imputables à aucun produit et doivent faire
l'objet d'une répartition entre les différents produits (Lubrifiants, salaires du personnel
administratif, frais de chauffage…)

 les coûts complets : le total des charges engagées pour la production et la distribution
du produit

 les coûts partiels : coûts calculés à un stade d'analyse intermédiaire par rapport au
stade final de la distribution du produit (coût d'achat, coût de distribution).

 les coûts fixes : correspondent à l'ensemble des coûts, indépendants du niveau


d'activité, dont l'entreprise doit s'acquitter pour son bon fonctionnement (loyer, coûts
administratifs,…)
L'ensemble des coûts permet de définir un prix de revient c'est à dire le prix payé par
l'entreprise pour la fabrication et la distribution du produit.

II- Le direct costing simple :


Cette méthode de contrôle de gestion se propose de fournir dans un premier temps un compte
de résultat opérationnel mensuel où les marges et les résultats dégagés par chaque activité
seront clairement identifiés, tant au niveau des différents services de l'entreprise que des
différents domaines sur lesquels elle intervient.
Le chiffre d'affaires sera donc réparti par secteurs d'activité, et les différentes fonctions de
l'entreprise réparties en centres de responsabilités comme suit :

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- Commerciale
- Production
-Achat
- Structure
Cette méthode reste principalement plus simple et plus rapide à mettre en œuvre
Ce système de contrôle de gestion permet de comparer en détail les résultats obtenus avec des
éléments budgétés ou indexés ce qui permet de suivre l'impact de l'évolution des prix
indépendamment de l'activité.

a)principe de base :
La méthode consiste à répartir entre les produits ou activités les seules charges variables,
pour dégager pour chaque produit une marge sur coût variable (M.C.V.). Les charges fixes
sont imputées sur la marge sur coût variable globale (tous produits confondus), pour calculer
le résultat global de l’entreprise.
Pour chaque produit, on peut calculer un taux de MCV, représentant le pourcentage de la
MCV par rapport au chiffre d’affaire.
P1 P2
+ Chiffre d’affaires des produits

- Charges variables de production et de


vente correspondant aux produits

= Marge brute par produit ou Marge sur


Coût Variable (MCV) ou contribution

- Charges de structure (Frais fixes)

= Marge nette

b) La marge sur coût variable (par produit ou par activité) :


La MCV est un indicateur de gestion qui mesure la performance d’un produit ou d’une
activité.
MCV = Chiffre d’affaires - coût variable
 Elle est proportionnelle au CA,
 Elle s’exprime en % du CA : taux de marge sur coût variable

Taux de MCV = MCV/CA x 100


La MCV unitaire est fixe et le taux de marge est fixe
Le résultat de l’entreprise
= Somme des MCV – coût fixe global

Exemple :

A B Total
– Chiffre d’A CAa Cab CA
– Cv CVa CVb CV
– Marge sur CV MCVa MCVb MCV
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– Coûts fixes CF
– Résultat Résultat

Pdt A Pdt B Pdt C Total

Chiffre d'affaires 50 70 80 200


Coût variable 30 50 60 140
M /CV 20 20 20 60
Taux de M/CV 40% 29% 25% 30%
Coûts fixes totaux 50
Résultat global 10

NB :
• La méthode des CV permet d’effectuer facilement des prévisions à court terme. Elle facilite
la prise de décision.

c)Le seuil de rentabilité et le point – mort :


• Le seuil de rentabilité : c’est le chiffre d’affaires que l’entreprise doit faire :
 Pour couvrir l’intégralité de ses charges (variables et fixes)
 Et pour lequel elle ne dégage donc ni perte ni bénéfice.
 C’est donc le niveau de chiffre d’affaires pour lequel la
MCV finance exactement les charges fixes.

• Il est calculé à partir du compte de résultat différentiel


• Ce seuil de rentabilité permet à l’entreprise de :
 Calculer le montant du CA à partir duquel l’activité est rentable
 Déterminer la date à laquelle l’activité devient rentable
 Apprécier le risque d’exploitation

1. Calcul du seuil de rentabilité:


– Formule initiale concernant les coûts variables :
Résultat = MCV – coûts fixes
– Ou bien :

MCV = Taux de MCV x CA


–Pour un résultat nul :
MCV = Taux de MCV x SR
– D’où:
Seuil de rentabilité = coûts fixes/Taux de MCV

• Le point – mort : représente la date, dans le courant de la période, à laquelle le seuil de


rentabilité est atteint.

2. Calcul du point-mort :

Point - Mort = Seuil de rentabilité x 12 mois

1/ Les coûts complets traditionnel :

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La méthode du coût complet vise à répartir entre les différents produits ou activités de
l’entreprise la totalité des charges incorporables (qu’elles soient fixes ou variables, directes ou
indirectes).
On obtient ainsi, pour chaque produit, un coût de revient et, par différence avec le chiffre
d’affaire du produit, un résultat sur ventes
 Remarque :
Dans le calcul d’un coût « complet », la totalité des charges indirectes est analysée. La
précision des coûts ainsi obtenus dépend du degré de corrélation qui existe entre les valeurs à
répartir ou à imputer et les facteurs de répartition ou d’imputation retenus.
Le degré de division en sections homogènes est fonction de :
-- la possibilité de concilier les trois nécessités suivantes :
 Isoler les éléments devant constituer les charges de chaque section ;
 Déterminer l’unité d’œuvre ;
 Connaître par coûts ou coût de revient, le nombre d’unités d’œuvre ;
-- cette méthode a quelques inconvénients :
 Il s’avère difficile de créer des sections réellement homogènes à moins d’en
multiplier le nombre et de compliquer les calculs dans les entreprises à
production multiple et diversifiée.
 Le coût de fonctionnement des postes peut varier considérablement selon la
nature des pièces fabriquées à l’intérieur d’une même section.
 Il est rare que l’unité d’œuvre retenue convienne à chacun des éléments de coûts
additionnés dans la section.

III-Les différentes méthodes d’analyse de coût :

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1. Les différentes méthodes d’analyse de coût :
Traditionnellement, il y a deux méthodes classiques pour analyser le coût des produits.
D’abord nous comparerons principalement les deux méthodes. Ensuite, nous allons étudier les
méthodes en détail et introduire aussi une autre méthode qui est un complément de toutes les
méthodes d’analyse des coûts – coût préétablis. Enfin, nous rechercherons et analyserons les
points forts et les poins faibles de chaque méthode :
 Les coûts complets
 les coûts partiels
a)La communauté :
 Un certain fond de données et de résultats leur est commun.
 Il est toujours nécessaire de valoriser les stocks ou certains immobilisations produits
par l’entreprise pour elle-même.
 La connaissance plus ou moins complète des coûts de produits, de commandes,
d’activités ou de fonctions est souvent recherchée, soit pour les comparer aux prix de
vente, soit pour les comparer à des prévisions.
 Le schéma du réseau comptable d’une entreprise est le même.
 Les valeurs numériques qui constituent l’information peuvent être constatées ou
préétablies.
b)La différence :
 des coûts complets : l’analyse comptable de l’ensemble des charges est poursuivie
jusque dans ses détails, notamment dans le calcul des produits vendus ou des
commandes exécutées.
 Des coûts partiels : l’analyse comptable de l’ensemble des charges n’est menée en
détail qu’au niveau jugé utile, et le reste de charges est traité en sous-ensembles

Conclusion :
3) Intérêt de la méthode des coûts variables
• Calculs des coûts très simples
• Facilité de compréhension pour les non -gestionnaires
• Calcul d’indicateurs de risque (seuil de rentabilité)
• Détermination des produits à forte marge
• Réalisation d’une gestion prévisionnelle

4) Limite de la méthode des coûts variables


• Sous-évaluation des stocks
• Difficulté de tri entre charges variables / charges fixes
• Exclusion des frais fixes spécifiques aux produits dans les décisions de gestion
• Très approximative, dans la mesure où les postulats initiaux sont discutables

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