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Scientifique
Dr KONE Djakaridja
INTRODUCTION
La Comptabilité Publique est définie comme étant: « l’ensemble des règles qui
régissent les opérations financières et comptables de l'Etat, des collectivités
locales, de leurs établissements et de leurs groupements et qui déterminent les
obligations et les responsabilités incombant aux agents qui en sont chargés »1
1
art 1 du RGCP de 1967).
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CHAPITRE I : PRINCIPE DE SEPARATION DES FONCTIONS
D’ORDONNATEUR ET DE COMPTABLE
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I. DISTINCTION DES FONCTIONS D'ORDONNATEUR ET
CELLES DU COMPTABLE
1. L’ordonnateur
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pour les services déconcentrés des administrations civiles de l’Etat (sauf
pour les décisions relatives à l’assiette et au recouvrement des impôts, ainsi
qu’aux recettes publiques). Les crédits ministériels d’investissement sont
délégués aux préfets sous forme d’autorisations d’engagement (AE) qui
sont suivies de crédits de paiement (CP), et ce sont les préfets qui décident
de leur affectation (voir supra). D’autres ordonnateurs secondaires peuvent
être mentionnés : certains représentants de la France à l’étranger (certains
ambassadeurs), certains responsables militaires (chefs de corps d’école
militaire), certaines fonctions de l’autorité judiciaire (premiers présidents
et procureurs généraux de la Cour d’appel) ou certaines fonctions
particulières (le directeur de l’Ecole nationale, du Trésor par exemple). Ils
émettent des mandats de paiement ;
Les ordonnateurs délégués : depuis un décret de 2005, les
ministres peuvent déléguer leur signature par arrêté notamment aux
membres de leur cabinet (directeur, chef de cabinet et adjoints). Les préfets
peuvent également déléguer leur signature à leurs collaborateurs directs.
Les agents supérieurs de l’administration (directeurs, chefs de service, etc.)
ont compétence pour signer toute ordonnance de paiement, de virement ou
de délégation et tous ordres de recettes. Les responsables de programme
(RP) et les responsables de budgets opérationnels de programmes (RBOP)
sont aussi des ordonnateurs délégués (voir supra) ;
Les ordonnateurs suppléants : ils remplacent les ordonnateurs
en cas d’absence ;
Les ordonnateurs des collectivités territoriales et des
établissements publics : ce sont des ordonnateurs principaux qui leur sont
propres (maire, président de Conseil général, etc.).
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Les autorisations d’engagement (AE) : elles constituent
la limite supérieure des dépenses pouvant être engagées et ne sont
valables que pour une durée limitée ;
Les crédits de paiement (CP) constituent la limite
supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées
pendant l’année pour la couverture des engagements contractés dans
le cadre des autorisations d’engagement.
2. Les comptables
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Les comptables directs du Trésor : ils exécutent toutes les
opérations de recette et de dépense du budget général et des comptes
spéciaux du Trésor, toutes les opérations de trésorerie et toutes les
opérations financières de l’Etat (à l’exception de celles dont l’exécution est
expressément confiée à d’autres comptables publics). Ce sont des
comptables de droit commun, dotés d’une compétence générale. Ils
relèvent de la Direction générale des finances publiques (DGFP). Parmi ces
comptables publics, il faut distinguer (art. 14 RGCP) :
Les comptables principaux : ils rendent directement leurs
comptes à la Cour des comptes (avant leur installation, ils doivent prêter
serment devant cette Cour). C’est l’Agent comptable central du Trésor qui
centralise les opérations budgétaires et financières réalisées l’année
précédente par tous les comptables principaux. Ce sont aussi les Trésoriers-
payeurs généraux (TPG) qui centralisent les opérations réalisées par les
comptables secondaires au niveau du département (par exception, à Paris
cette fonction est assurée par un payeur général du Trésor et un receveur
général des finances). L’accès à cette fonction de TPG est réservé, à raison
de 80%, aux agents supérieurs du Trésor ;
Les comptables secondaires : ce sont les comptables dont les
opérations sont centralisées par les TPG. Ce sont les trésoriers principaux,
les receveurs des finances, les receveurs percepteurs (selon la
circonscription qui leur incombe : arrondissement, commune) : ils
centralisent eux-mêmes les opérations réalisées par les trésoriers
(comptables subordonnés) des postes comptables implantés au niveau
cantonal.
les comptables des budgets annexes : ils procèdent aux
opérations découlant de l’exécution de ces budgets ;
les comptables spéciaux du Trésor : ils ont une compétence
d’attribution (alors que les comptables directs du Trésor ont une
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compétence générale). Ils sont créés par décret pour exécuter certaines
catégories particulières d’opération ;
les comptables des administrations financières : ils sont
chargés du recouvrement des impôts, taxes, droits, redevances, produits et
recettes diverses et des pénalités fiscales y afférents. Ce sont les receveurs
des impôts ou des douanes. Leurs opérations sont centralisées par le TPG
et présentées dans ses comptes sous forme d’états annexes..
Remarque :
Cette séparation des ordonnateurs et des comptables est le seul grand principe
financier public spécifiquement comptable (les autres prennent leur source dans
le droit budgétaire). Elle poursuit une double finalité :
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Il est nécessaire que cette incompatibilité fonctionnelle se prolonge en une
séparation organique, la même autorité ne pouvant les cumuler toutes deux entre
ses mains. C’est ce qui explique, d’une part, que le comptable ne soit pas placé en
situation de subordination par rapport à l’ordonnateur et, d’autre part, que le
comptable soit soumis par le Code électoral à un strict régime d’inéligibilité pour
les élections locales.
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1. L’incompatibilité par la division des tâches
Les ordonnateurs sont chargés de prendre des décisions ayant la forme d’actes
administratifs générateurs de recettes ou de dépenses et de donner ensuite l’ordre
de les exécuter financièrement alors que les comptables publics interviennent pour
exécuter cet ordre après en avoir assuré le contrôle, dans l’optique de payer la
dépense ou recouvrer la recette.
2. Le contrôle
La distinction entre deux catégories d’agents (ceux qui décident des dépenses et
des recettes et ceux qui les payent ou les recouvrent) permet d’organiser un
contrôle des seconds sur les actes initiés par les premiers. La règle de la séparation
répond ici à un souci de sécurité.
Accréditation :
Dès leur entrée en fonction, les ordonnateurs et les sous ordonnateurs sont tenus
de s'accréditer auprès des comptables sur lesquels seront assignés leurs crédits, en
leur faisant part de leur nomination et en leur fournissant un spécimen de leur
signature.
Catégories TGR:
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fiscale, les secrétaires greffiers près les juridictions du pays. Ces comptables ont
été érigés en comptables principaux et donc tenus de présenter leurs comptes des
services qu’ils gèrent à la Cour des comptes pour l’ensemble des opérations de
recettes et de dépenses qu'ils ont la charge d'exécuter.
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CHAPITRE II : DEROGATIONS AU PRINCIPE DE SEPARATION
Champ d’application: cas où les recettes sont établis d’après les déclarations des
débiteurs eux-mêmes (ex: IR, IS.. etc). Les recettes sont encaissées par versements
au comptant dans les conditions fixées par les articles.
L’exception : DSOP fixe la liste des dépenses qui peuvent être payées sans
ordonnancement préalable ) pour l’Etat; Et l’arrêté conjoint du ministre d’État
chargé de l’intérieur et du ministre des finances du 20 février 1977 fixant la liste
des dépenses des collectivités locales qui peuvent être payées sans mandatement
préalable.
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II. L'EXERCICE PAR DES AGENTS ADMINISTRATIFS DE
CERTAINES FONCTIONS DE COMPTABLES
1. Les régies de recettes et de dépenses
Les payeurs délégués sont également des fonctionnaires nommés par arrêté
conjoint du Ministre intéressé et du Ministre des Finances pour recevoir des
comptables publics certaines rémunérations revenant à des agents d'un même
service, à charge pour eux d'en assurer le paiement entre les mains de leurs
bénéficiaires.
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III : PRINCIPE DE LA NON AFFECTATION DES RECETTES AUX
DEPENSES
Principe/Art 9 de la loi organique relative à la loi de finances :
« Il est fait recette du montant intégral des produits sans contraction entre les
recettes et les dépenses » Ce principe signifie que les recettes doivent être portées
au budget sans être directement affectées à la couverture de certaines dépenses.
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CHAPITRE III : REGLES APPLICABLES A L’EXECUTION DES
OPERATIONS DE RECETTES
Remarque :
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Autorisation budgétaire :
Dispositions reprises chaque année par la loi de finances (Article premier du titre
premier relatif aux dispositions des recettes publiques de chaque loi de finance)
Elle a pour objet de déterminer le montant des créances publiques par rapport au
tarif qui résulte des dispositions juridiques reconnues applicables.
3. La mise en recouvrement
Autorités compétentes pour émettre les ordres de recette (ordonnateur ou
sous ordonnateur) ;
Forme des ordres de recette :(rôles : impôts et taxes/titres ou ordres de
recettes collectifs, ordre de recettes individuel; amendes et condamnations
pécuniaire : arrêts ou jugements; débets administratifs/débet juridictionnel
: Décision et arrêt)
Force exécutoire des ordres de recette : Les ordres de recette /impôts et
taxe de l’État et col loc et établissement publics sont revêtus de la formule
exécutoire dès leur émission par l’ordonnateur concerné selon le cas. article
8 et 9 du code de recouvrement. Quant aux arrêts et extraits de jugements
se rapportant aux amendes et condamnations pécuniaires, aux frais de
justice et les arrêts de débet prononcés par les juridictions financières sont
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exécutoires dès qu’ils sont devenus définitif c à d dès qu’ils sont passés en
force de chose jugée.
Les ordres de recette émis par les ordonnateurs sont adressés aux
comptables pour en assurer le recouvrement.
La mission des comptables commence par la prise en charge des ordres de
recette dont ils doivent réaliser le recouvrement.
Cette prise en charge n'intervient au niveau du Comptable qu’après avoir
vérifié la régularité de la perception. les recettes sont fondées sur une
disposition législative ou réglementaire permanente, une décision de justice
ou une convention que leur perception a bien été autorisée par la loi de
finances de l'année et le budget de l’organisme public concerné, que la
recette est imputée à la rubrique budgétaire qui la concerne et que les pièces
justificatives éventuelles sont jointes aux ordres de recette concernés.
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disparaître des écritures où elles étaient entrées lors de leur prise en charge
par les comptables.
Les recettes sont réalisées par versement d’espèces, par remise de
chèques bancaires ou postaux, par versement ou virement à un compte
ouvert au nom d’un comptable public, et dans les cas prévus par les lois et
règlements, par remise de valeurs ou d’effets de commerce. Nouvelle
procédure: le télépaiement
1. Le recouvrement : amiable
En matière d’impôts et taxes, les redevables sont informés des dates de mise en
recouvrement et d’exigibilité des rôles les concernant par l’envoi par le comptable
chargé du recouvrement, d’un avis d’imposition par voie postale sous plis fermé,
au plus tard à la date de mise en recouvrement
Un dernier avis sans frais est en outre adressé aux redevables d’impôts et taxes
qui ne se seraient pas acquittés de leurs dettes à la date d’exigibilité.
2. Le recouvrement : forcé
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La remise gracieuse : (décision de renonciation aux créances publiques
pour les amendes et condamnations pécuniaires dans le cadre des remises
de peines).
L'admission-en non-valeur AENV/Créances irrécouvrables :
insolvabilité et disparition des débiteurs. Les demandes des comptables
AENV, appuyées des pièces justificatives, sont examinées, selon le cas, et
les motifs de non recouvrement qu'ils allèguent vérifiés. (art. 126 du code
de recouvrement). La décision d'admission en non-valeur est ensuite prise
par des autorités qui diffèrent suivant la nature des recettes non recouvrée.
IV. LA PRESCRIPTION
1. Définition
L’action en recouvrement des impôts et taxes des droits de douanes, des droits
d’enregistrements se prescrit par quatre ans à compter de la date de leur mise en
recouvrement.
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2. Principe
Dans tous les systèmes juridiques, on admet que les droits et les obligations ne
sont pas éternels, le temps les use en quelque sorte et les fait disparaître.
3. Effets de la prescription
Empêche les poursuites contre les redevables à des fins de recouvrement ;
Responsabilité des comptables vis-à-vis des organismes concernés, si ces
derniers laissent passer le délai de prescription sans engager d’actions en
recouvrement. art. 125 du code de recouvrement.
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Chapitre IV : REGLES APPLICABLES A L’EXECUTION DES
OPERATIONS DE DEPENSES
la loi de finances de l'année prévoit, évalue, énonce et autorise, pour chaque année
budgétaire, l'ensemble des ressources et des charges de l'État, dans les limites d’un
équilibre économique et financier qu’elle définit les dépenses des organismes
publics doivent être prévues à leur budget et être conformes aux lois et règlements.
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- « la liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d'arrêter le
montant de la dépense ».
Remarque :
Les dettes des organismes publics peuvent avoir deux origines qui sont origine
volontaire et une origine involontaire.
origine volontaire /résultent des actes juridiques pris par l’organisme public
et qui sont de deux sortes : les décisions (actes unilatéraux) et les contrats
(actes bilatéraux): recrutement, expropriation, octroi d’une décision,
passation des marchés publics..
origine involontaire/résultent de faits matériels qui engagent la
responsabilité de l’organisme public.
Est opportun tout ce qui est laissé à l’initiative de chacun alors que est régulier
tout ce qui entre dans le cadre préconçu d’un budget.
Cette procédure se passe par deux étapes qui sont les opérations
administratives et le contrôle de la validité des dépenses.
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Cette opération comprend :
L’engagement
L’acte par lequel l'organisme public crée ou constate une obligation de nature à
entraîner une charge.
Il ne peut être pris que par l'ordonnateur agissant en vertu de ses pouvoirs. Les
actes d'engagement faits par les ordonnateurs sont soumis au visa préalable du
comptable public
La liquidation
L’ordonnancement
La liquidation rend les dettes publiques certaines, mais elle n'a pas de force
exécutoire. Celle-ci résulte de l'ordonnancement des dépenses.
Les dépenses ne peuvent être régulièrement ordonnancées que dans les limites
posées par les autorisations budgétaires, plus précisément par les crédits de
paiement relativement à leur objet et à leur montant :
Le paiement est l'acte par lequel les organismes publics se libèrent de leurs
dettes. Avant d’y procéder, les comptables sont tenus d’exercer le contrôle de
validité de la dépense.
Nous avons :
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III. LA PROCEDURE D’APUREMENT DES DEPENSES PUBLIQUES
La demande de cette procédure comprend le paiement et La prescription ou la
déchéance
1. Le paiement
Le paiement est une opération de trésorerie, qui peut avoir lieu jusqu'à l’expiration
du délai de prescription des dettes publiques.
2. La prescription ou la déchéance
1er jour de l’année budgétaire au cours de laquelle les droits ont été acquis pour
les créanciers domiciliés en Côte d’Ivoire et dans un délai de 5 ans pour les
créanciers résidant hors du territoire national.
Les dispositions de l'article premier ci-dessus ne sont pas applicables aux créances
dont l'ordonnancement et le paiement n'ont pu être effectués dans les délais
déterminés du fait de l'administration ou par suite d'action judiciaire. Elles ne sont
pas non plus applicables aux créances résultant des promotions du personnel de
l’État et des collectivités locales.
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Qui peut opposer la déchéance?
Quels sont les cas dans lesquels la déchéance ne peut être opposée?
Le fait de l’administration
Exemple d'un entrepreneur de travaux qui n'a pas pu obtenir le règlement
de sa créance du fait que l'administration ne lui délivre pas le décompte
définitif.
Levée de prescription
Lorsque, par la faute de l'administration, une créance n'a pas été ordonnancée
et/ou payée au profit de son bénéficiaire avant l’expiration du délai de
prescription, l’ordonnateur a la possibilité de prendre un certificat de relèvement
de prescription soumis au visa du ministre des finances ou de la personne déléguée
par lui à cet effet ; ledit certificat doit bien entendu préciser les motifs ayant été à
l’origine du retard imputable à l’administration. Ledit certificat a pour effet de
rattacher la créance à l’année au cours de laquelle elle est prise et de faire courir
un nouveau délai a/c de ladite année budgétaire.
Il faut que l'instance soit introduite et que l’action en justice soit fondée sur la
même cause que la créance menacée de déchéance. Il importe de souligner que
dans les cas d’espèce, le certificat de relèvement de prescription n’est pas exigé,
l’extrait de jugement constitue, dans ce cas, la pièce justificative de la dépense. Il
est à préciser que la prescription recommence à courir à compter du
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promotions du personnel
Le certificat de relèvement de prescription n’est pas non plus exigé pour les
créances résultant des promotions du personnel, dès lors que le fait de
l’administration est entièrement établi et qu’il n’y a pas lieu à le justifier.
1- Le gestionnaire de credits
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CHAPITRE V : REGLE APPLICABLES A LA COMPTABILITE DE
L’ETAT
La comptabilité retrace l’exécution des opérations financières publiques
incombant aux ordonnateurs et aux comptables publics.
Elle est tenue par année civile et le Trésorier Général est le comptable supérieur,
en cette qualité :
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le compte général de la CI qu’il adresse à la Cour des comptes avec le projet
annuel de la loi de règlement.
Le CGCI fait ressortir les prévisions définitives des recettes et des dépenses et
l’exécution qui leur a été donnée tant par les ordonnateurs que par les comptables.
Ce projet de loi doit être déposé sur le bureau d'une des deux chambres du
Parlement, au plus tard, à la fin de la deuxième année budgétaire qui suit l'année
d'exécution de la loi de finances. Il est accompagné d'un rapport de la Cour des
comptes sur l'exécution de la loi de finances (résultats de l’exécution, observations
suscitées par la comparaison des prévisions et des réalisations…) et de la
déclaration générale de conformité entre les comptes individuels des comptables
produits à ladite cour et le compte général de la CI.
Trésorier Général de CI, les comptes des services de l’Etat pour les opérations
dont ils sont comptables assignataires dans les formes et délais réglementaires.
Une meilleure compréhension des budgets publics pour celui qui a une formation
commerciale, une appréciation rapide et rationnelle de la situation ainsi qu'une
comparabilité entre collectivités présupposent une structure de comptes uniforme.
Dans ce but, la commission a développé un plan comptable général des budgets
publics qui est une version du plan général de comptes utilisé en Suisse, mais
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adaptée aux besoins spécifiques du secteur public. Il comprend les sept classes de
comptes ci-après:
Clôture 9 Clôture
Les comptes sont classés selon des critères d'ordre financier et économique.
La structure de base des comptes du compte administratif est pour l'essentiel
reprise de la classification économique de la statistique financière avec quelques
développements pour les besoins du modèle. Ce plan de compte general crée une
base globale et uniforme pour les finances publiques des différentes entités de
notre Etat fédéral. Il accroît la transparence du processus budgétaire pour le
citoyen et élargit les possibilités d'analyse financière. C'est un cadre qui tient à la
fois compte des besoins des petites et des grandes collectivités, tout en permettant
une comparabilité globale des données budgétaires. Le plan comptable général
comprend en premier lieu des groupes de comptes pour les cantons et les
communes.
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Les postes de l'actif du bilan sont répartis entre le patrimoine administratif
et le patrimoine financier. Ces deux secteurs sont différents aussi bien
concrètement que comptablement: pour le patrimoine financier, les principes
commerciaux d'évaluation sont applicables tandis que les Principes de couverture
décrits dans le prochain chapitre concernent le patrimoine administratif. Ensuite,
il convient d'ajouter (cf. 409) les avances aux financements spéciaux et le
découvert du bilan. Les postes du passif du bilan sont classés selon leur degré
d'échéance, les types de dettes et les écessités de symétrie avec les postes de l'actif.
Les dettes envers les entités particulières comprennent: les dettes envers les
établissements d'assurances non autonomes, les entreprises non autonomes ayant
leur propre budget approuvé par le pouvoir législatif ainsi que toutes les
fondations (patrimoine affecté à une tâche, géré par la collectivité et résultant
d'une manifestation expresse de volonté et d'un financement de tiers.
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recettes, les subventions courantes et les dédommagements à d'autres collectivités
publiques. Ces derniers ainsi que les remboursements se distinguent des
subventions: une collectivité remplit parfois une tâche – en tout ou partie - contre
rémunération, opération qui devrait être, d'après la répartition des tâches, l'affaire
d'une autre collectivité. Citons parmi ces genres d'activités, les prestations à
d'autres cantons dans le cadre de concordats ou â d'autres communes, dans les
syndicats â vocations multiples, sans omettre les prestations des cantons et des
communes pour la défense nationale militaire.
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