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1- INTRODUCTION

Comme dans le monde entier dont le développement est basé sur l’économique
et planification, Madagascar n’échappe pas à la bonne gestion budgétaire qui
nécessite la bonne gouvernance qui sont relatés à la nomenclature du budget. Le
cadre légal régissant le PCOP qui est un outil de gestion du budget de l’état sont
les :

- Décret N° 2007- 863 du 4-10-2007 portant aménagement du PCOP 2006


- Arrêté 200763 /2007 – MFB/CSC/07 du 26 /11/2007 portant modification

Au voisinage de la nomenclature budgétaire, nous avons la classification


l’Organisation comptable et le contrôle internes et externes du budget dans son
utilisation.

On appelle nomenclature budgétaire l’ensemble des opérations sur les deniers


publics selon la programmation financière annuelle des activités de l’État
(prévision et autorisation des recettes et des dépenses), régit par les règles et les
procédures de gestion financière de l’État même. Comme deuxième définition à la
nomenclature : c’est le Plan Comptable des Opérations Publiques (PCOP).

Ce devoir nous apporte des connaissances en matière de la gestion rationnelle du


budget de l’État qui est classé selon les évènements budgétaires axée sur les
fonctions de l’État.

Dans la première partie, nous allons aborder la notion sur la bonne nomenclature
budgétaire tandis que la deuxième nous parlera de l’impact de la bonne
nomenclature du budget qui garantit sa bonne Gestion et la bonne gouvernance.

3- I LA BONNE NOMENCLATURE BUDGETAIRE

Il est évident que la bonne nomenclature budgétaire est l’outil permettant de


classer les recettes et les charges de l’État dans un ordre logique CC.

Les dix fonctions de l’État en terme budgétaire sont le cercle d’impact de son
utilisation.

Ainsi, la mission est identifiée. Le budget qui est défini généralement comme
l’ensemble des recettes et les dépenses de l’état répond à son usage dans le
fonctionnement et d’investissement. Dans les finances publiques l’équilibre est
prévu par la LOLF.Il en est de même pour les quatre autres principes tels que
l’annualité, sincérité, spécificité et………………..

Tous les activités que l’état entreprend sont traduites financièrement et bien
planifiées et qui n’échappent pas à la LOLF.

On ne peut pas oublier que la traçabilité suivant la nature, le montant et


affectation des sources et les charges de l’État est indispensable et tenue (tracée)
dans de documents comptables.

4- LES CLASSIFICATIONS A dépenses

D’après sa définition la classification est la traduction qui permet de décrire les


évènements budgétaires, nous allons donc en parler.

Tout l’abord, la classification économique a son rôle de fournir les informations


nécessaires pour mesurer l’effet des dépenses publiques sur le reste de l’économie
intègre dans la comptabilité nationale.

La ventilation des dépenses par objectif socio-économique qui est cadrée dans la
mission de l’Etat que l’Administration s’efforce d’atteindre suivant la classification
générale.

Elle se rapporte aux structures politique et administrative de l’ Etat à tous les


niveaux :

Province – Région en respectant la section et chapitre, etc. La classification par


nature économique qui identifie les types de charges budgétaires résultant des
activités des Administrations publiques et précise l’objet : nom, l’utilité exacte de la
dépense.

Géographiquement, la classification exige le lieu où la dépense est effectuée c’est


la précision de la destination de la dépense ou localisation. Enfin la classification
hors nomenclature permet de retracer la provenance de la source budgétaire
d’une dépense (pouvoir et  bailleur)

B- RECETTES
Cette sous partie nous permet de connaître d’où proviennent les recettes
publiques.

Son origine désigne la catégorisation à laquelle appartiennent les grandes recettes


publiques.

Tout d’abord, il y a les recettes fiscales qui résultent des impôts et douanes ; (frais,
taxes,…)

A côté, nous avons aussi les recettes non fiscales qui sont les ressources de recettes
des ministères ; entre autres ; les Budget Général, budgets annexes et le Compte
Particulier du Trésor.

A la troisième place se trouve les recettes publiques qui désignent les recettes
fiscales plus (+) les recettes non fiscales.

Cette démarche est associée de la transcription de l’information sur les branches


d’activité économique (C’est-à-dire le secteur primaire, secondaire et tertiaire.

Il est possible de retracer des recettes naturelles pour un suivi efficient du secteur
suivant les informations.

6- C-LES ACTEURS BUDGETAIRES

Malgré sa définition, son importance en tant que poumons de l’économie et du


développement du Pays, son influence, sa raison d’être, sa nécessité, etc.. le
budget ne peut jamais s’activer sans les opérateurs ou acteurs budgétaires.

Nous avons les Gestionnaires d’activité qui pourraient être le P.Ministre un


Ministre, un DG, un Directeur ou bien Chef de service. Ils sont donc des
gestionnaires de crédit et nommés par décret et/ou décision selon leur niveau.

Après, nous avons aussi les Ordonnateurs Secondaires. Ils sont tous nommés par
des textes règlementaires. Dans tous les départements ministériaux, les
Ordonnateurs Secondaires sont les premiers responsables de la gestion financière
de leur département ou autres comme les EPA, institution etc………

Parfois, ils sont assistés par les Comptables.

C’est pareil au niveau des CID ou parfois les Maires sont assignés

II- 1) BONNE GESTION DU BUDGET


2) BONNE GOUVERNANCE

Toutes les autorités publiques en rapport avec, la gestion du budget sont assignés
à bien gérer le budget de l’état.

1) D’après ce que nous avons vu plus haut ; en tant qu’un domaine technique
et plutôt spécifique en matière de financement, garantissant la vie
quotidienne de la Nation et même l’avenir de Madagascar, la nomenclature
budgétaire permet aux procédures de la mise en œuvres de toutes les tâches
utiles relatives à la gestion du budget en tant que outil, que nos nobles
techniciens depuis le Premier Ministre jusqu’aux simples comptables ou un
régisseurs ou billeteurs=> tout cela permet à l’accès à la bonne gestion du
budget.
La question se pose :
Est-ce que gestion du budget de l’Etat répond aux angoisses et besoins du
public. Depuis l’élaboration budgétaire, les navettes entre deux chambres ;
présentation au PRM après le contrôle de la constitutionalité et enfin au
crédits ouverts.
La réponse en est OUI.

8- Malgré toutes les démarches positives et efficaces, il y a quand même des


paramètres qui doivent être mentionnés comme la séparation de pouvoir entre
Ordonnateur et Comptable du trésor. A part cela, il y a quand même des
responsables financiers et matières qui sont objets d’une sanction pénale à cause
de détournement de deniers publics. Nul n’est censé ignorer la loi. Ainsi, ils
n’échappement pas aux contrôles de divers niveaux de compétence. Enfin ces
balises avec le rapport de Contrôleurs mènent l’affaire à être jugé au tribunal
Administratif et financier.

Ainsi la bonne nomenclature permet à la bonne gestion du budget.

Les astuces techniques appartiennent aux acteurs d’en servir.

A être l’Ordonnateur Secondaire de sa Circonscription

Il mérite d’être soulevé que ces gestionnaires en sont responsables des matières dans leurs
départements.
Nous avons les ordonnateurs en matière, les Comptablesmatières, les Détenteurs effectifs, des
Commissions chargés de suivi et du contrôle pour la vérification.

Pour la plupart des cas nous avons les Comptables, les Opérateurs d’Activité (Service Opération
d’Activité : SOA)

Les Gestionnaires Comptablessont nommés par le Ministre des Finances et du Budget. Tandis
que le Dépositaire Domptable nommé sur décision de l’Ordonnateur matière.

En général, c’est l’Ordonnateur matière qui donne l’ordre au Gestionnaire Comptable, à son tour
donne l’ordre au Dépositaire Comptable et procède à l’institution dedivers commissions, entre
autres :

- La Commission de réception (nommées pararrêté N° 215 43 /2007 du 11-12-07


- La commission ordinaire de recettes.
- La Commission de remise.

Normalement une Commission doit inclure trois (3) membres.

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- Le PRP (Personne Responsable du Marché Public)


- Technicien Spécialiste et
- Agent de contrôle

On ne peut pas se passer des petits responsables au niveau inférieur : tels que

- Le Régisseur
- Le Comptable
- Le Billeteur
- Le Dépositaire
- Etc…….

Dans sa mise en œuvre,la bonne nomenclature budgétaire répond à des questions plus ou
moins théoriques déterminées par des Politiciens et de la Politique Générale de l’Etat.Comment
ça marche, où est la faiblesse,quelle en est la force, avec quel état d’esprit on se sert de ce
moyen financier honnêtement. Est-ce que les deniers publics sont bien gérés.

C’est pourquoi, nous avons un organe de contrôle très puissant qui est représenté par les
Inspecteurs d’État.Ce sont des vrais et hauts responsables, les plus hauts qui sont considérés
comme une balise et opérant et travaillant efficacement « BRAVO »

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La bonne Gouvernance

La bonne gouvernance se définit comme le savoir-faire dans l’Administration, mais inclue


plusieurs points importants dans sa mise en œuvre.

L’État de droit en fait partie, qui dit que tout se trouve en dessous de la loi.

On apprécie aussi l’introduction de la notion de la corruption, corruption passive /active dans


toutes ses formes.La lutte contre la corruption est un paramètre exigé par les bailleurs de fond et
la population malgache. Ces responsables en matières et financières sont appelés à être
honnêtes et justes.

La pratique de la bonne ambition, intention, idéologie politique de développement est utile afin
d’épanouissement de l’Économie.

Deux choses Indispensables définissent les réponses aux questions douteuses du public assurant
l’existence de la bonne gouvernance en rapport avec le Budget.

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En général, le respect aux principes des règles budgétaires notamment, l’orthodoxie financière
et la gestion axée sur le résultat.

CONCLUSION
Àtravers cet œuvre, nous avons vu la nomenclature du Budget, la classification répondantaux
informations et planification d’utilisation.Éviter les erreurs et apprécier, la bonne mise en œuvre.

On a vu également labonne gestion du budget de l’État et enfin tout ça engendre la bonne


gouvernance.

La mesure de contrôle est importante et indispensable pour qui que ce soit et se sert comme
balise pour les dérapeurs.

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