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Introduction générale
La comptabilité est un ensemble des techniques qui permet à l’entreprise de suivre tous les
flux économiques qui résultent de ses diverses opérations, elle peut être définie comme un
système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer
des données de base chiffrées, fournir après traitement approprié, un ensemble d’informations
conformes aux besoins des divers utilisateurs intéressés
La fiscalité renseigne à la fois le système de perception des impôts et l'ensemble des lois qui
régissent les procédés de perception. Le concept évoque aussi l'ensemble des impôts qui sont
en vigueur dans un pays à une époque déterminée.
La fiscalité est un révélateur du pouvoir car elle permet d'observer les rapports multiples entre
la dynamique des structures économiques et les politiques de l'Etat, entre les Finances
publiques et la légitimité du pouvoir entre le gouvernement et les différents partenaires
sociaux, entre les hommes politiques et les hommes d'affaires.
Elle est un observatoire privilège pour mieux comprendre l'évolution des rapports entre l'Etat
et la société à partir d’une résultat fiscal qui déterminer dans le cadre du régime réel à partir
du bénéfice comptable en procédant aux réintégrations et déductions visant à se conformer à
la législation fiscale ou résultant des dispositions d'avantages fiscaux, Pour cela, il y’a des
règles comptables et autres fiscales
Les règles fiscales sont utilisées afin de déterminer les bénéfices imposables. Leur objectif est
de définir la dette fiscale des entreprises à l'égard de l'État pour une année donnée. Ces règles
doivent être respectées par les contribuables ainsi que contrôlées et appliquées par les
autorités fiscales. Les règles fiscales visant les entreprises sont généralement conçues de
manière à préserver la neutralité économique, afin que les décisions commerciales ne soient
pas indûment influencées par des mesures fiscales. Ces règles peuvent aussi servir des
objectifs autres que fiscaux. Les États s'intéressent en général à la rentabilité à long terme de
leurs entreprises. Les lois fiscales reflètent des principes d'imposition généraux tels que la
non-discrimination ou l'assujettissement en fonction de la capacité économique, mais aussi
des considérations pratiques telles que la disponibilité de fonds pour le paiement de l'impôt,
l'équité envers les différentes catégories de contribuables, le caractère annuel de l'imposition
(déficits reportables, amortissements normalisés), la rentabilité à long terme, et autres facteurs
du même ordre. Différents régimes fiscaux peuvent par exemple contenir des règles
particulières en ce qui concerne la date de constatation (ou de report) des revenus, les pertes
reportables sur d'autres exercices ou d'autres principes spéciaux d'imposition
L’importance de la détermination du résultat fiscal et son utilité pour tout agent comptable
m’ont motivé d’effectuer un stage de fin d’études au sein du cabinet de comptabilité et conseil
fiscal Hannachi Fadwa. En effet ce stage m’a permis d’étudier le problématique de passage du
résultat comptable au résultat fiscal.
Mon objectif était d’identifier les déductions et les réintégrations nécessaires. Pour atteindre
cet objectif, ce mémoire est articulé autour de trois chapitres. Le premier est consacré au
résultat comptable, le deuxième présente le résultat fiscal et le troisième s’intéresse à la
présentation de lieu de stage et détermination du résultat comptable et résultat fiscal de la
société ABC.
Introduction :
Avant de donner les informations nécessaires aux utilisateurs des documents de synthèse, il
faut au préalable avoir repéré qui sont les utilisateurs de l’information comptable.
Si certains d’entre eux sont dans l’entreprise : les dirigeants, les différents structures internes
et les autres sont extérieurs a l’entreprise : les actionnaires, les banques, les fournisseurs, les
clients ; les salariés, les analystes financiers, tec. …
Le cadre conceptuel tunisien distingue entre les utilisateurs internes et les utilisateurs externes
de plus ils ne recherchent pas la même information, celle-ci sera fonction des buts poursuivis
par chacun d’entre eux.
Ce sont les dirigeants, les organes d’administration et les différentes structures internes de
l’entreprise.
Les dirigeants sont responsables de la préparation et de la présentation des états financiers. Ils
sont naturellement intéressés par l’information contenue dans ces états.
Si les objectifs généraux poursuivis par une direction sont multiples, chacun s’accorde a
considérer que la volonté d’assurer la survie et le développement passe par la volonté
d’assurer la survie et le développement passe par la recherche du profit, ou pour certaines
activités a but non lucratif, par la recherche du profit, ou pour certaines activités a but non
lucratif, par la recherche de l’équilibre qui implique de tenter de conjuguer le plus
harmonieusement possible, les principales variables de la gestion.
Pour cela, toute direction doit promouvoir la nécessaire synthèse entre les besoins de capitaux,
les capacités techniques, les possibilités du marché, les forces et faiblesse de la concurrence et
les caractéristiques du potentiel humain de l’entreprise…
L’analyse recherchée est obtenue par la lecture des comptes et par la tenue d’une comptabilité
analytique. Seul nous intéresse ici l’aspect synthèse constitué par les documents annuels ou
périodiques. Ces derniers permettent aux dirigeants de constater les résultats. Ils facilitent
l’établissement d’un diagnostic dans le quel entrent de nombreux éléments extra comptables :
investissements, marché, hommes…dont le résultat consiste à dresser un état des forces et
faiblesses de l’entreprise, à partir des quelles, entre autres la direction pourra définir sa
stratégie.
Pour l’usage interne, les dirigeants peuvent parfaitement établir des documents ne respectant
pas les présentations et évaluation normalisées. Mais s’ils veulent publier les comptes, alors
ils sont tenus par les règles en vigueur.
Bien que destinés, principalement, a fournir des informations qui répondent aux utilisateurs
externes, les états financiers peuvent, dans une certaine mesure, se révéler utiles aux
dirigeants et ce, notamment dans le cas des petites et moyennes entreprises qui ne disposent,
souvent, que de moyens limités pour pouvoirs produire des informations répondant a leurs
besoins spécifiques de gestion.
Les actionnaires des sociétés ouvertes seront influencés dans deux grandes
décisions. La première décision étant le choix de rester des investisseurs de la
société et la deuxième de savoir s’ils augmentent ou diminuent cette
participation. Ils utiliseront principalement les données sur la performance
financière de l’entreprise et sa position par rapport à la concurrence pour
prendre ces décisions. Un actionnaire peut être considéré comme un utilisateur
externe de l’information comptable et des états financiers.
Les propriétaires qui exploitent l’entreprise auront des besoins similaires aux
actionnaires. Pourtant, ils iront chercher de l’information plus détaillée et de
façon plus régulière que les actionnaires.
Les gestionnaires d’entreprise peuvent être définis comme les directeurs et les
superviseurs dans l’entreprise. Chacun des postes dans la hiérarchie a besoin
d’avoir accès à différentes parties de l’information financière pour pouvoir
faire son travail correctement. On peut penser à l’atteinte des objectifs de
rentabilité par exemple.
Les fournisseurs doivent être en mesure d’évaluer si leurs clients actuels ou
futurs sont solvables pour pouvoir fixer leur politique et leurs limites de crédit.
Ils utiliseront les états financiers des dernières périodes ainsi que des
prévisions financière et l’histoire de crédit pour évaluer la solvabilité du client.
Les clients d’une entreprise utiliseront son information comptable pour réduire
les risques reliés à l’approvisionnement et à s’assurer que son fournisseur est
en mesure de continuer à vendre son produit dans le futur.
Les employés de l’entreprise ont un intérêt envers la rentabilité de celle-ci et
son potentiel futur. Ils s’appuient généralement sur des états financiers audités
ou vérifiés pour évaluer la santé future et le potentiel de l’entreprise dans la
quelle ils travaillent.
Le gouvernement est principalement intéressé par les impôts qu’il va chercher
sur le bénéfice de l’entreprise. Les autorités fiscales seront intéressées par la
conformité des chiffres présentés aux états financiers et à la bonne application
des règles fiscales en vigueur.
Les entreprises concurrentes utiliseront l’information des concurrents pour
évaluer le secteur d’activité et se compareront pour voir s’il y a place à des
améliorations.
On peut donc en conclure que la majorité des utilisateurs de l’information comptable et des
états financiers utilisent l’information financière présentée dans les états financiers vérifiés et
publiés. Seuls les gestionnaires interne à l’entreprise ont accès à de l’information plus précises
qui n’est pas nécessairement publié aux utilisateurs externes
Les objectifs des résultats comptables découlent des besoins des utilisateurs. Compte tenu de
ces besoins, les résultats comptables ont pour objectifs essentiels de :
Renseigner sur
D’autre informations sont utiles à la prise de décision économique. Ces information traduisent
le besoin d’affiner ou de compléter la gamme d’informations aux utilisateurs et portent
notamment sur ;
Les états financiers sont une présentation financière structurée des événements affectant une
entreprise et des transactions réalisées par elle.
1.1.3. La classification :
La classification des éléments des états financiers par nature ou destination facilite l’analyse.
Cette analyse est encore améliorée si les informations financières sont groupées en
composants homogènes ayant des caractéristiques communes telles que le même degré
permanence ou récurrence, de stabilité, de risque et de précision.
1.1.4. La structure :
La prééminence donnée à la divulgation d’un poste devrait être en rapport avec la pertinence
de ce poste à l’évaluation de la situation financière, la performance et la conduite financière
de l’entreprise.
1.1.5. L’articulation :
Les états financiers sont en interrelation parce qu’ils reflètent différents aspects des mêmes
transactions ou des mêmes événements affectant l’entreprise. L’interrelation découle de la
partie double et du fait que les différents états financiers sont fondés sur les mêmes jugements
et méthodes de calcul pour les différents aspects des éléments qui les composent.
Les principes comptables généralement admis englobent les concepts fondamentaux, tels que
définis par le cadre conceptuel, les règles méthodes et procédés énoncés dans les normes
comptables ainsi que la doctrine.
Pour intelligibles être utiles à la prise de décision, les états financiers incluent des notes aux
états financiers, ces notes analysent et expliquent les éléments présentés dans le corps des
autres états financiers et dans certaines circonstances, fournissent le traitement alternatif de
certains événements et transactions. Elles fournissent également des informations sur des
éléments non présentés le corps des autres états financiers.
Un traitement erroné d’un poste des états financiers ne peut en aucun cas être rectifié par une
mention dans les notes, une telle mention ne peut en elle-même être suffisante pour rétablir la
pertinence et la fiabilité des états financiers dans leur ensemble.
Une information présentée dans les notes doit impartiale, claire et exempte de toute
ambigüité. Quand une information présentée dans le bilan, l’état de résultat ou l’état de flux
de trésorerie donne une image incomplète de la situation financière de l’entreprise,
l’information nécessaire pour compléter cette image, devrait être incluse dans les notes.
Les états financiers doivent être clairement identifiés et distingués des autres informations
publiées par l’entreprise.
-L’unité monétaire dans laquelle est exprimée les états financiers et éventuellement
l’indication de l’arrondi. La présentation de chiffres arrondis est admis en tant que
l’importance relative est respectée.
Ces informations doivent être indiquées dans chacune des pages des états financiers publiés.
Pour chaque poste et rubrique, les chiffres correspondants de l’exercice précédent doivent être
mentionnés.
Les postes qui ne sont pas significatifs ne peuvent pas présenter séparément et seront groupés
avec d’autres postes de même catégorie.
Les formats annexés à la norme comptable générale sont fournis à titre de modèles. Des
rubriques et postes supplémentaires doivent y être ajoutés dès qu’une norme le requiert ou
quand un tel ajout est nécessaire pour présenter.
Les postes avec solde zéro pour l’exercice en cours et l’exercice précédant ne sont pas
présentés dans les états financiers. Les éléments y afférents doivent continuer à être présentés
dans les notes tant que leurs effets ne sont pas éteints.
Section 2 : bilan
Le bilan est un document de synthèse qui expose à une date donnée la situation financière
d’une entreprise en fournissant un résumé de l’ensemble de ses éléments d’actif, de passif et
de capitaux propres.
Les ressources économiques, obtenues ou contrôlées, correspondent aux actifs alors que les
obligations correspondent aux passifs qui, avec les capitaux propres constituent la structure
financière de l'entreprise (NCG § 23, alinéa 2).
A. Les actifs :
Le NSC définit les actifs comme « les ressources économiques obtenues ou contrôlées par
l'entreprise, à la suite d'événements ou de transactions passés, à même d'engendrer des
avantages économiques futurs au bénéfice de l'entreprise ayant un potentiel de générer
directement ou indirectement des flux positifs de liquidité ou d'équivalent de liquidité ou de
réduire la sortie de fonds.
La présentation des actifs dans le corps du bilan doit faire ressortir la distinction entre les
actifs non courants et les actifs courants
Les actifs qui sont destinés à être utilisés d’une manière continue pour les besoins des
activités de l’entreprise tels que les immobilisations corporelles, les immobilisations
incorporelles
Et les actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne sont destinés à réalisés
dans les douze mois à compter de la date de clôture.
Les actifs courants : un actif doit être classé comme actifs courant quand :
Il fait partie des activités d’exploitation de l’entreprise et il est attendu qu’il soit réalisé ou
consommé dans le cours normal du cycle d’exploitation de l’entreprise ; ou
Il est détenu principalement, à des fins de placement ou pour une courte période, et il est
attendu qu’il soit réalisé dans les douze mois à compter de la date de clôture.
Le bilan fait une distinction au niveau des capitaux propres, passifs courants et passifs non
courants.
Les capitaux propres : sont définis comme étant l’intérêt résiduel dans les actifs de
l’entité après déduction de tous ses passifs. Ils comportent les diverses catégories de
capital, les surplus d’apport, les réserves et équivalents et les résultats non répartis.
Les capitaux propres sont souvent appelés passifs interne car ils ne donnent pas lieu à
remboursement sauf en cas dissolution s’il reste quelque chose à distribuer après apurement
de tous les passifs exigibles ou dans le cas assez rare ou des réserves donnent lieu à
distribution.
Les passifs non courants sont les emprunt s qui fournissent le financement du fonds
de roulement sur une base à long terme et qui ne doivent pas être réglés au cour de
l’exercice, le montant de toute obligation qui a été exclu des passifs courants est
présenté dans les passifs non courant. Les informations justifiant cette présenté
doivent être présentées dans les notes aux états financiers.
Les passifs courants peuvent être distingués de la même manière que les actifs
courant certains passifs courants tels que les sommes dues aux fournisseurs ou les
somme à payer aux employés et d’autre couts d’exploitation, sont réglés en dehors
des actifs courants. Ces passifs sont considérés comme obligations pour des éléments
formant le fonds de roulement utilisé dans le cycle d’exploitation normal de
l’entreprise
Alors que le bilan est une photographie de la situation financière d'une entreprise à une date
donnée, l'état de résultat est un film qui retrace tous les éléments ayant contribué à la
formation du résultat au cours d'une période déterminée.
L'état de résultat fournit des renseignements sur la performance de l'entreprise (NCG § 41,
alinéa 1). L'information sur la performance est utile pour évaluer la rentabilité de l'entreprise
et sa capacité à générer des flux de trésorerie à partir des ressources qu'elle contrôle. Elle est
aussi utile pour évaluer l'efficacité avec laquelle l'entreprise a utilisé ses ressources et sa
capacité à employer des ressources supplémentaires (NCG § 41, alinéa 2).
A. Les revenus :
Les revenus sont soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de l'actif d'une entreprise,
soit le règlement des dettes de l'entreprise (soit les deux) résultant de la livraison ou de la
fabrication de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d'autres
opérations qui s'inscrivent dans le cadre des activités principales ou centrales de l'entreprise.
B. Les gains :
Les gains sont les accroissements des capitaux propres résultant de transactions périphériques
ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions, événements et circonstances affectant
l'entreprise à l'exception de ceux résultant des revenus ou des apports des propriétaires sur
capital.
Les gains sont pris en compte en général lors de leur réalisation et lorsque leur montant peut
être déterminé avec un degré suffisant de certitude.
C. Les charges :
Les charges sont soit les sorties de fonds ou autres formes d'utilisation des éléments d'actif,
soit la constitution de passifs (soit les deux), résultant de la livraison ou de la fabrication de
Les charges sont prises en compte lorsqu'une diminution d'avantages économiques futurs, liée
à la diminution d'un actif ou à l'augmentation d'un passif, s'est produite et qu'elle peut être
mesurée de façon fiable.
D. Les pertes :
Les pertes sont des diminutions de capitaux propres résultant des transactions périphériques
ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions et autres événements et circonstances
affectant l'entreprise à l'exception de ceux résultant des charges ou des distributions aux
propriétaires du capital.
Les pertes sont prises en compte dès qu'une diminution d'actif ou une augmentation de passif
est probable et que leur montant peut être déterminé avec un certain degré de précision.
La méthode autorisée consiste essentiellement à classer les produits et les charges en fonction
de leur nature. La présentation selon cette méthode est autorisée pour tenir compte de la
culture comptable en vigueur, des spécificités sectorielles et organisationnelles et de la
difficulté qu'auraient les petites et moyennes entreprises à appliquer la méthode de référence
Au cas où une entreprise utilise la méthode autorisée, elle est encouragée à publier dans ses
notes une répartition de ses charges par destination. Cette opération vise à permettre aux
entreprises de s'adapter à la présentation par destination (NCG § 52).
Quand la méthode autorisée est utilisée, une analyse détaillée doit être fournie dans l'état de
résultat sur les éléments suivants (NCG § 53) :
Remarque générale : Les comptes de charges sont présentés nets des transferts des charges
concernés.
L'état des soldes intermédiaires de gestion décrit les différents paliers dans la formation du
résultat de l'entreprise en dégageant les différentes marges pertinentes pour l'appréciation des
performances de l'entreprise.
La publication de ces soldes est utile pour les utilisateurs des états financiers pour situer les
données relatives à l'entreprise et leur évolution par rapport aux données agrégées du même
secteur ou à l'échelle nationale (NC 6, 1ère partie, § 56, alinéa 2).
NB : Le compte 79 vient toujours en ajustement des charges sauf s'il s'agit de remboursement
d'assurance présenté en produits à la ligne (11).
Activité industrielle (voir annexe 5)
Une marge est généralement qualifiée à partir du coût auquel elle correspond. Par exemple, la
marge sur coût des marchandises vendues désigne pour le commerce la différence entre les
ventes et le coût des marchandises vendues.
De même, la marge sur coût matière désigne pour l'industrie la différence entre la valeur de la
production et le coût des matières consommées pour réaliser cette production.
Cette notion concorde pour l'activité commerciale avec le concept de marge sur coût des
marchandises vendues appelée aussi marge commerciale.
Un autre concept dont la signification est très utile pour les entreprises industrielles apparaît
en tant que premier solde dans l'état des soldes intermédiaires de gestion, il s'agit de la marge
sur coût matières.
La marge commerciale pour le négoce et la marge sur coût matières pour l'industrie
synthétisent les échanges commerciaux de l'entreprise avec le marché (achats d'intrants ou de
marchandises et ventes de produits ou de marchandises). C'est la raison pour laquelle ces
marges constituent un indicateur essentiel de l'activité des entreprises. Le contrôle de la
vraisemblance de la marge sur coût des marchandises vendues ou sur coût matières constitue
aussi une technique de vérification analytique très percutante.
B. Marge commerciale
La marge brute commerciale ou marge sur coût des marchandises vendues ou marge
commerciale désigne la différence entre le montant des ventes de marchandises et le coût
d'achat de ces marchandises vendues. Elle traduit l'activité de négoce de l'entreprise.
- soit par rapport au prix de vente hors taxes et l'on obtient un «taux de marque» ;
- soit par rapport au coût d'achat hors taxes de la marchandise vendue et l'on obtient alors un
«taux de marge».
C. Production de l'exercice
La production de l'exercice regroupe les ventes nettes de toutes réductions commerciales dites
production vendue et la production immobilisée, le tout corrigé de la variation des stocks de
produits soit en ajoutant la production stockée en cas de stocks finals de produits supérieurs
aux stocks initiaux soit en retranchant le déstockage dans le cas où les stocks initiaux de
produits dépassent les stocks finals de produits.
Malgré cette hétérogénéité, la production mesure, souvent mieux que le chiffre d'affaires,
l'activité de chaque exercice.
Qualifiée par certains de valeur ajoutée directe, la marge sur coût matières est un solde
intermédiaire spécifique au système comptable tunisien très pertinent pour les activités
industrielles de transformation. Elle désigne la différence entre la production de l'exercice et
le coût des matières consommées pour réaliser cette production.
En pratique, il s'établit des normes de marge sur coût matières par branche d'activité.
Les entreprises appliquent alors un coefficient multiplicateur au coût des intrants hors taxes
pour obtenir une approche, souvent pertinente, du prix de vente à retenir ou pour apprécier le
niveau de prix de vente pratiqué. Elles peuvent aussi obtenir les mêmes chiffres en divisant le
coût des intrants par le pourcentage des achats consommés.
- les salariés,
- l'Etat,
Il s'agit d'une valeur ajoutée brute dans le sens où elle ne prend pas en compte la
consommation des investissements par le biais des dotations aux amortissements.
La valeur ajoutée déterminée après déduction des amortissements est qualifiée de valeur
ajoutée nette.
- et les charges de personnel et les impôts et taxes autres que l'impôt sur les sociétés.
Son montant constitue l'excédent de ressources produites par l'entreprise par son exploitation.
Cet excédent rémunère les capitaux d'emprunt, maintient l'outil de production, contribue aux
recettes de l'Etat sous forme d'impôt sur les sociétés, rémunère les capitaux propres et finance
le développement de l'entreprise.
Une entreprise qui dégage une insuffisance brute d'exploitation est une entreprise déficitaire
quel que soit le mode de financement qu'il soit externe ou par capitaux propres. Sauf
exception, elle serait par conséquent économiquement condamnée.
L'activité ordinaire et définie comme étant toute activité engagée par une entreprise dans le
cadre de ses affaires ainsi que les activités liées à titre d'accessoire ou, dans le prolongement,
ou résultant de ces activités.
Il inclut, par conséquent, les éléments exceptionnels même lorsqu'ils ne sont pas récurrents.
De ce fait, il ne représente pas, tout à fait, un résultat récurrent et normalement reproductible
représentatif du pouvoir de gain de l'entreprise.
Le compte transfert de charges doit être ventilé selon le même détail et la même codification
que les comptes de charges dont il assure le transfert. Cette structure comptable facilite
l'imputation du compte de produit "transfert de charges" sur le compte de charges transféré et
assure ainsi la compensation nécessaire à la présentation des états comptables de synthèse.
Synthèse des autres états de synthèse, l'état de flux de trésorerie est un état qui est à la fois
extrait des autres états composant les états financiers (puisque pour l'établir on utilisera le
bilan + l'état de résultat et les détails de certains comptes) et qui les complète ensuite de façon
pertinente afin que l'ensemble des états financiers fournisse une information comptable à
même d'aider l'investisseur à risque à améliorer sa prise de décisions économiques.
Ainsi, l'état de flux de trésorerie constitue une innovation des plus pertinentes de la nouvelle
législation comptable des entreprises.
A l'instar des pratiques internationales, le système comptable tunisien retient deux modèles
d'état de flux de trésorerie qui reposent sur deux méthodes d'élaboration : la méthode directe
et la méthode indirecte.
Les deux méthodes d'élaboration de l'état de flux de trésorerie décomposent les flux de
trésorerie en trois soldes intermédiaires :
Les deux méthodes convergent sur la manière de détermination des flux de trésorerie
d'investissement et de financement mais divergent sur la manière de détermination des flux de
trésorerie d'exploitation.
Mais que l'on utilise l'une ou l'autre méthode, on aboutit aux mêmes soldes intermédiaires de
flux de trésorerie et, bien entendu, à la même variation nette de trésorerie de l'exercice.
La norme comptable générale fournit des directives pour la présentation des états financiers
selon une structure qui vise à maximiser leur intelligibilité et fixe les modèles des différents
états financiers publiés par les entreprises (NCG § 2, alinéa 2).
A l'instar des autres états financiers, les formats proposés par la norme comptable générale
pour l'état de flux de trésorerie sont fournis à titre de modèles. Des rubriques et postes
supplémentaires doivent y être ajoutés dès qu'une norme le requiert ou quand un tel ajout est
nécessaire pour présenter fidèlement l'aspect que l'état financier concerné est censé
représenter (NCG § 21).
Aux termes de la Norme Comptable Générale, les activités d'investissement portent sur
l'acquisition et la cession d'actifs à long terme et de tout autre investissement qui n'est pas
inclus dans les équivalents de liquidités (NCG § 62, alinéa 1).
Les mouvements de trésorerie liés aux activités d'investissement comprennent par exemple
(NCG § 62, alinéa 2) :
Parmi les problèmes posés par la détermination des flux de trésorerie liés aux activités
d'investissement, on peut énumérer :
Aux termes de la norme comptable générale, les activités de financement sont les activités qui
entraînent des changements quant à l'ampleur et à la composition des capitaux propres et des
capitaux empruntés par l'entreprise. Les mouvements de trésorerie liés aux activités de
financement comprennent par exemple :
Les activités d'investissement et de financement qui n'entraînent pas de flux de trésorerie sont
exclues de l'état des flux de trésorerie. Il en est ainsi par exemple des conversions de créances
en capital. Il en est également des acquisitions d'actifs en leasing qui sont considérées comme
opérations de financement n'entraînant pas de flux de trésorerie alors que les remboursements
subséquents du principal sont considérés comme des sorties de trésorerie liées aux activités de
financement.
Parmi les problèmes posés pour la détermination des flux de financement, on peut énumérer :
Les apports en nature sont exclus des flux d'investissement et des flux de financement
Néanmoins, en cas d'apport en nature, il est nécessaire de fournir une information appropriée
en notes aux états financiers
Les deux méthodes d'élaboration des flux de trésorerie ne diffèrent que sur la méthode de
détermination des flux d'exploitation : à norme précise en principal et intérêts. Néanmoins, les
intérêts sur emprunts peuvent être, sur option de l'entreprise, présentés en flux d'exploitation
selon l'IAS 7
Le fait de dissocier entre principal et intérêts pour le leasing semble être en contradiction avec
le traitement préconisé pour le remboursement des emprunts qui cumule principal et intérêts.
E. Incidences des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de
liquidités
Cette rubrique isole l'effet de variation des taux de change utilisés pour l'évaluation des
liquidités détenues en devises ou des crédits de trésorerie en devises à la date de clôture.
La trésorerie en devises étant convertie au cours de clôture, tout écart doit être extrait de la
capacité d'autofinancement dans la méthode indirecte ou des gains ou pertes financiers dans la
méthode directe pour être présenté séparément car on considère que cet écart de conversion
constitue à la date de clôture un flux de trésorerie de nature particulière.
Aux termes de la norme comptable générale, les liquidités comprennent les fonds disponibles,
les dépôts à vue et les découverts bancaires sauf s'il est établi qu'ils font l'objet d'un
financement structurel de l'entreprise et font l'objet d'un contrat ferme garantissant leur
stabilité, auquel cas, ils sont classés parmi les flux de trésorerie liés aux activités de
financement. Les équivalents de liquidités sont des placements à court terme, très liquides
facilement convertibles en un montant connu de liquidités, et non soumis à un risque
significatif de changement de valeur (NCG § 67, alinéa 1).
La préparation des notes aux états financiers suit les mêmes principes, règles et procédures
que les autres composantes des états financiers. Les notes doivent, par conséquent, être
vérifiables par des documents justificatifs.
Compte tenu de leur objet, à savoir expliquer et compléter de façon pertinente les autres
composantes des états financiers en vue d'une présentation fidèle, il convient de veiller
particulièrement à leur intelligibilité et par voie de conséquence de simplifier autant que
possible les informations données dans ces notes. La qualité des notes aux états financiers
tient beaucoup plus à leur intelligibilité et à la pertinence des informations qu'elles ajoutent
qu'à leur volume.
«Le cadre conceptuel précise que les états financiers doivent être étayés par des informations
explicatives et supplémentaires présentées sous forme de notes permettant une meilleure
intelligibilité des états financiers. Ces notes font partie intégrante des états financiers (CCC §
82)».
Les notes aux états financiers d'une entreprise doivent (NCG § 69) :
* Informer sur les bases retenues pour l'élaboration des états financiers et sur les choix
particuliers de principes comptables adoptés afférents aux transactions et événements les plus
significatifs ;
* Divulguer et motiver les cas de non-respect des normes comptables tunisiennes dans
l'élaboration des états financiers ;
* Fournir des informations supplémentaires ne figurant pas dans le corps des états financiers
eux-mêmes et qui sont de nature à favoriser une présentation fidèle.
Les notes aux états financiers comprennent les informations détaillant et analysant les
montants figurant dans le corps du bilan, de l'état de résultat et de l'état des flux de trésorerie
ainsi que des informations supplémentaires qui sont utiles aux utilisateurs tels que les
engagements et les passifs éventuels. Elles comprennent les informations dont les normes
comptables tunisiennes requièrent la publication et d'autres informations qui sont de nature à
favoriser la pertinence (NCG § 70).
Les notes aux états financiers sont, en règle générale, présentées dans l'ordre suivant qui
permet aux utilisateurs de comprendre les états financiers et de les comparer avec ceux
d’autres entreprises (NCG § 72) :
Note sur les bases de mesure et les principes comptables pertinents appliqués ;
Informations afférentes à des éléments figurant dans le corps des états financiers ;
Note sur la variation des capitaux propres et le résultat par action : Les notes doivent
renseigner les utilisateurs des états financiers sur la variation des capitaux propres et sur la
détermination du résultat par action (NCG § 83, alinéa 1).
Les renseignements sur la variation des capitaux propres doivent permettre de réconcilier,
pour chaque poste, les montants du début de la période avec les montants de fin de période en
indiquant l'origine de chaque mouvement (NCG § 83, alinéa 2).
L'entreprise peut aussi présenter l'état de variation des capitaux propres comme une
composante à part entière des états financiers et le résultat par action en bas de l'état de
résultat ou dans un état séparé.
Introduction :
Le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat comptable en procédant aux réintégrations
et déductions visant à se conformer à la législation fiscale ou résultant des dispositions
d’avantages fiscaux.
N'est pas admis en déduction pour la détermination du bénéfice, l'amortissement des avions
et bateaux de plaisance mis à la disposition des dirigeants ou employés de l'entreprise et dont
l'utilisation ne concerne pas directement l'objet de l'entreprise ainsi que des résidences
secondaires. (Article 15-4 du code de l’IRPP et de l’IS)
Ne sont pas également admises en déduction pour la détermination du bénéfice toute charge
se rapportant à ces résidences secondaires, avions et bateaux de plaisance. (Article 14-4 du
code de l'IRPP et de l'IS)
Seules les entreprises qui louent ou rendent des prestations avec ou vendent les bateaux de
plaisance, avions, sont autorisées d'inclure les charges c y afférentes parmi les charges
fiscales.
Selon la doctrine administrative, bien que l'amortissement des avions, bateaux de plaisance et
résidences secondaires soit exclu du droit à déduction, il est pris en compte lors de la
détermination de la plus-value de cession.
Ne sont pas admis en déduction pour la détermination du bénéfice les transactions, amendes,
confiscations et pénalités de toutes natures mises à la charge des contrevenants aux
dispositions légales régissant les prix, la commercialisation, la répartition de divers produits,
le contrôle des changes, l'assiette des Impôts, contributions ou taxes et d'une manière générale
toute Infraction à la législation en vigueur. (Article 14.8 du code de l'IRPP et de l’IS)
L'exclusion du droit à déduction ne couvre pas les pénalités contractuelles. En effet, de telles
pénalités sont qualifiées, à juste titre, par la doctrine administrative, de simple réduction de
prix.
Ne sont pas admis en déduction pour la détermination du bénéfice, les Intérêts servis à
l'exploitant ou aux associés des sociétés de personnes ou des associations en participation à
raison des sommes versées par eux dans la caisse de l'entreprise en sus de leur apport en
capital. (Article 14.6 du code de l'IRPP et de l’IS)
Les comptes courants associés peuvent donner lieu à rémunération fiscalement déductible
dans les conditions suivantes :
Tout intérêt versé et ne remplissant pas les deux premières conditions cumulativement n'ouvre
pas droit à déduction. Tout intérêt versé en dépassement des deux derniers plafonds n'est pas
déductible. (Article 48. VII du code de l'IRPP et de l’IS)
2.1.6. Imposition des intérêts supplétifs sur les avances en comptes courants débiteurs
des personnes morales soumises à l'IS :
Sont Inclus aux résultats soumis à l'impôt au taux de 8%, les intérêts non constatés ou
constatés à un taux inférieur à ce taux, au titre des sommes mises par la société (autres que les
banques et les sociétés intégrées fiscalement) à la disposition de ses associés. (Article 48- VII
du code de l'IRPP et de l’IS).
Dans la mesure où ils sont justifiés et à concurrence de deux mille du chiffre d'affaires brut,
les dons et subventions servis à des œuvres ou organismes d'intérêt général, à caractère
philanthropique, éducatif, scientifique, social ou culturel. Cependant, les dons et subventions
accordés aux organismes, projets et œuvres sociales dont la liste est fixée par décret sont
déductibles pour leur totalité. (Article 12-5 du code de l'IRPP et de l’IS)
Les dons et subventions doivent faire l'objet d'un relevé détaillé indiquant l'identité des
bénéficiaires et les montants qui leur ont été accordés. Ce relevé est joint obligatoirement à la
déclaration annuelle des revenus. Ne sont pas admis en déduction Les dons et subventions qui
n'ont pas été déclarés. (Article 14-9 du code de l’I'IRPP et de l’IS)
2.1.9. Les retenues à la source supportées par l'entreprise au lieu et place des personnes
non résidentes ni établies en Tunisie au titre des redevances (Article 14-2 du code
de l’IRPP et de l’IS) :
• des informations ayant trait à une expérience acquise dans le domaine industriel, commercial
ou scientifique,
Il est à noter que cette non déductibilité des retenues à la source prises en charge ne s’applique
qu’aux retenues applicables aux redevances versées aux personnes non résidentes ni établies
en Tunisie et non les redevances versées elles-mêmes.
Les jetons de présence ne sont déductibles que pour la fraction estimée équivalente au
remboursement des frais de présence aux réunions du conseil d'administration.
Le surplus doit être réintégré dans le résultat fiscal de la personne morale bien qu'il reste,
selon la doctrine administrative, imposable entre les mains du bénéficiaire qu'il s'agisse d'une
personne physique ou d'une personne morale. (Article 48- VI du code de l'IRPP et de l’IS).
Dans la pratique du contrôle fiscal, les frais de présence déductibles fiscalement sont,
généralement évalués sur la base de 1 000 dinars par administrateur et par séance du conseil,
soit par exemple, si le conseil se réunit 5 fois dans l’année, les frais de présence déductibles
par administrateur sont évalués à 5 000 dinars.
Les provisions pour risques et charges ne sont pas fiscalement déductibles au titre de
l’exercice de leur constatation comptable.
En revanche, toute reprise sur provision initialement non déduite doit être déduite fiscalement
des produits imposables.
Le résultat net est établi après déduction des créances douteuses dont le nominal par client ne
dépasse pas cent dinars, sous réserve que l'entreprise ne continue pas à entretenir des relations
d'affaires avec le débiteur, que leur échéance remonte à plus d'un an et que l'entreprise
présente à l'administration un état nominatif des débiteurs concernés joint à la déclaration de
l'impôt sur le revenu. (Article 12.3 du code de l'IRPP et de l'IS)
Les provisions pour créances douteuses, y compris les impôts indirects qu'elles ont subis, pour
lesquelles une action en justice est engagée, les provisions pour dépréciation des stocks
destinés à la vente et pour dépréciation des actions cotées en bourse, sont déductibles du
bénéfice imposable, et ce, dans la limite de 50% du bénéfice imposable.
« La condition relative à l'engagement d'une action en justice n'est pas exigible pour le besoin
de la déduction des provisions pour créances douteuses des entreprises en difficultés
économiques et ce durant la période de suspension des procédures judiciaires prévues
par la loi n° 95-34 du 17 avril 1995 relative au redressement des entreprises en difficultés
économiques telle que modifiée et complétée par les textes subséquents ». (Article 21 § 1 de
la loi des finances pour l’année 2007)
Pour bénéficier de ces déductions, les entreprises sont tenues de joindre à leur déclaration de
l'impôt sur le revenu un état détaillé des provisions constituées. « Cet état doit mentionner les
références de la décision de suspension des procédures judiciaires pour les provisions
Les dispositions relatives aux provisions pour créances douteuses ne sont pas applicables aux
personnes physiques qui tiennent une comptabilité simplifiée.
Débiteurs déclarés en faillite et débiteurs contre lesquels des procès-verbaux de carence sont
établis
Le régime fiscal des reprises sur provisions pour créances douteuses est fonction du traitement
fiscal initial de cette provision. En effet, toute reprise sur une provision initialement déduite
est imposable. En revanche, si la provision est non déduite initialement, son annulation par la
constatation d’un profit n’est pas imposable.
Les stocks pouvant faire l’objet de provisions déductibles sont constituées des produits
destinés à la vente c'est-à-dire les marchandises et les produits finis détenus par l’entreprise
pour être vendus dans le cadre de la réalisation de l’objet social.
Les provisions pour dépréciation des stocks de marchandises et produits finis sont admises en
déduction dans la limite de 50% du coût de revient et sans dépasser 50% du bénéfice
imposable.
• d'une part la valeur de réalisation nette fiscale, c'est-à-dire le prix de vente normal connu à la
date de clôture de l'exercice sans déduire les frais non encore engagés à la date de clôture de
l'exercice tels que les frais de distribution et ;
Les actions des sociétés cotées en bourse dont le cours moyen journalier du dernier mois est
inférieur au coût historique peuvent, du point de vue fiscal, donner lieu à une provision
déductible dans le cadre de la limite de 50% du bénéfice imposable.
- des terrains;
Les brevets et les marques de fabrique ainsi que les frais de recherche-développement
capitalisés sont fiscalement amortissables.
Les subventions d’équipement accordées aux entreprises ne sont pas comprises dans les
résultats de l’année de leur encaissement. Ces subventions doivent être rapportées aux
résultats nets des exercices à concurrence du montant des amortissements pratiqués et
fiscalement déductibles à la clôture desdits exercices, sur le prix de revient des
immobilisations amortissables, lorsqu’elles sont utilisées pour la création ou l’acquisition de
ces immobilisations.
Compte tenu des nouvelles dispositions prévues par la loi de finances pour la gestion 2011, ne
sont pas soumises à l’impôt :
La plus-value sur cession des actions admises à la cote de la Bourse des Valeurs
Mobilières de Tunis et acquises avant le 1er janvier 2011 ;
La plus-value sur cession d’actions réalisée dans le cadre d'une opération
d'introduction à la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis ;
La plus-value sur cession d’actions admises à la cote de la Bourse des Valeurs
Mobilières de Tunis acquises à partir du 1er janvier 2011 et dont la cession intervient
après l’expiration de l’année suivant celle de l’acquisition ou de la souscription ;
Dans la limite de 10.000 dinars :
Mobilières de Tunis, non rattachées à un actif professionnel et acquises à partir du 1er janvier
2011 et dont la cession intervient avant l’expiration de l’année suivant celle de l’acquisition
ou de la souscription.
La plus-value sur cession des actions non cotées ou des parts sociales ou des parts de fonds,
non rattachées à un actif professionnel.
Cette plus-value est égale à la différence entre le prix de cession des actions ou des parts
sociales et leur prix d'acquisition diminué de la moins-value enregistrée au titre des opérations
de cession de la même année.
La plus-value réalisée pour le compte des tiers personnes physiques par les sociétés
d’investissement à capital risque exerçant dans le cadre de la loi n° 88-92 du 2 août
1988 relative aux sociétés d’investissement, telle que modifiée et complétée par les
textes subséquents.
Les dividendes des actions perçus des sociétés tunisiennes ne sont pas imposables entre les
mains des bénéficiaires et doivent, par conséquent, être déduits pour la détermination du
résultat fiscal.
Sont admis en déduction pour la détermination du bénéfice imposable, les amortissements des
actifs immobilisés exploités dans le cadre des contrats de leasing conclus à partir du premier
janvier 2008 sur la base de la durée du contrat de leasing. Cette durée ne doit pas être
inférieure à une durée minimale fixée par décret n°2008-492 du 25 février 2008.
En effet, lorsque l’amortissement comptable est inférieur à l’amortissement fiscal admis pour
un équipement pris en leasing, le surplus d’amortissement fiscal est déduit de façon
extracomptable à condition que le montant des amortissements déduits et le montant des
amortissements enregistrés en comptabilité soient portés au tableau d’amortissement et au
livre d’inventaire.
La plus value provenant de la cession totale où partielle des actifs constituant une unité
économique indépendante et autonome, réalisée suite à l’atteinte du propriétaire de
l’entreprise de l’âge de la retraite ou à son incapacité de poursuivre la gestion de l’entreprise.
Le bénéfice de cette déduction est subordonné à la satisfaction des conditions suivantes :
Le déficit enregistré au titre d’un exercice et dégagé par une comptabilité conforme à la
législation comptable des entreprises est déduit successivement des résultats des exercices
suivants, et ce, jusqu’à la quatrième année inclusivement.
Pour tout exercice bénéficiaire, la déduction des déficits et des amortissements s’effectue
selon l’ordre suivant :
Les amortissements réputés différés sont reportables sans limitation dans le temps et doivent
être imputés sur les résultats des premiers exercices suivants qui laissent apparaître un
bénéfice suffisant pour les imputer.
En cas de non déduction par l’entreprise du déficit ou des amortissements réputés différés des
exercices antérieurs sur les résultats bénéficiaires des années suivant celles ayant constaté les
déficits ou les amortissements réputés différés, elle perd définitivement le droit au report des
déficits et des amortissements en question (Note Commune n°27-2003).
Il existe deux régimes fiscaux des apurements des déficits en fonction du poste sur lequel
s’effectue l’imputation et de la nature du déficit résorbé : un régime de maintien du droit au
report des déficits ordinaires, et un régime qui fait perdre le droit au report des déficits.
La résorption des déficits ordinaires par imputation sur les postes suivants laisse intact le droit
au report des déficits sous leur forme ordinaire :
L’apurement des déficits avec les postes suivants entraine leur extinction fiscale définitive :
• Compensation avec le compte courant associer même si la compensation est assortie d’une
clause de retour en cas de meilleure fortune.
Les avantages fiscaux ayant une influence sur la détermination du bénéfice fiscal sont de deux
sortes :
• Les dégrèvements qui se répartissent à leur tour en deux types : les dégrèvements physiques
et les dégrèvements financiers.
La base de calcul des revenus et bénéfices éligibles à la déduction au titre de l’exploitation est
constitué par les bénéfices hors certains éléments qualifiés d’exceptionnels au sens fiscal
réalisés par les entreprises bénéficiaires de la déduction au titre de l’exploitation.
Le concept purement fiscal de revenus et bénéfices exceptionnels ne fait pas l’objet d’une
définition légale, ni d’ailleurs, doctrinale, ce qui rend ses contours flous.
Aux termes de l’article 11 du code de l’IRPP et de l’IS, les revenus et les bénéfices
exceptionnels liés à l’activité principale des entreprises sont déductibles
• La plus value provenant des opérations de cession des éléments de l’actif immobilisé
affectés à l’activité principale des entreprises à l’exception des immeubles bâtis, des
immeubles non bâtis et des fonds de commerce
• Les gains de change relatifs aux ventes et aux acquisitions réalisées par les entreprises dans
le cadre de l’exercice de l’activité principale
Introduction :
Le métier de comptable est essentiel dans toute entreprise, quelle que soit sa taille. Le
comptable a la responsabilité de gérer les comptes d’une entreprise et plus globalement sa
fiabilité financière. En fonction de la nature et de la taille de l’entreprise, le comptable doit
maîtriser différentes compétences de nature administrative et comptable, telles que les
opérations de clôture et l’élaboration de la liasse fiscale
3.1.1 Présentation :
Le cabinet de mademoiselle «Hannachi Fadwa » est un cabinet de conseil fiscal à compter des
01/08/2013 assujettis obligatoirement à la TVA au taux de 12% j’étais affecté un stage
pendant une période des 4 mois allant du 15 Janvier 2016 au 15 mai 2016.
A. Service comptable:
Les travaux comptables prennent appui sur les opérations économiques réalisées par
l’entreprise, que la comptabilité doit recenser à partir des documents (les pièces justificatives)
émis a l’occasion de ces opérations.
Par exemple, une opération de vente est retenue en comptabilité grâce au document émis à
cette occasion : la facture.
Les pièces comptables nécessaires sont : les factures d’achats et de ventes, dépense de caisse,
les relevés bancaires, les chéquiers, les documents juridiques, les pièces internes, les bulletins
de paie, les déclarations sociales et fiscales et d’autres documents de charges et de produits.
C. Service Fiscal
Les déclarations mensuelles : Toute entreprise doit déposer une déclaration mensuelle d’impôt
dont le délai de versement de celle-ci à la recette de finance est :
Pour les personnes physiques, les 15 premiers jours qui suivent le mois d’imposition.
Pour les personnes morales (société) les 28 premiers jours de chaque mois qui suivent le mois
d’imposition.
Retenue sur le marché : le taux de retenue à la source sur le marché fourni par les tiers qui
sont supérieurs à 1000 dinars est de 15% du montant toutes taxes comprises (TTC)
Retenu sur le loyer : le taux de retenue est de 15% effectué sur les montants des loyers
La taxe sur la formation professionnelle : Le TFP est fixe de 2% pour tous les secteurs à
l’exception des entreprises exerçantes dans le secteur de l’industrie manufacturière qui
soumises à la taxe au taux 1%. Les assujetties à la taxe de formation professionnelle sont
tenues de souscrire de disposer une déclaration conforme au modèle fournie par
l’administration à la recette de finance.
TFP = salaire brut*(1%pour les activités d’industries)
Fond de promotion des logements sociaux :(FOPROLOS) est une contribution mensuelle
calculer sur base des traitements, salaires et tout autre complément de salaire.
Les 15 jours du mois d’imposition qui suivent celui du paiement et salaire soumises à cette
contribution pour les personnes physiques.
Les 28 jours du mois d’imposition qui suivent celui du paiement et salaire soumises à cette
contribution pour les personnes morales.
FOPROLOS=salaires brut*1%
Taxe pour les collectivités locales :(TCL) est une taxe des collectivités locale qu’est égale
0.2% des chiffres d’affaires TTC (de l’exploitation ne sont pas soumise)
TCL= (chiffre d’affaire local TTC)*0.2%
La taxe sur la valeur ajoutée : La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect
La TVA déductible : lors de l’achat des produits et des services, l’entreprise paie le
montant TTC.
Ce dernier ne peut constater une charge et analyse par conséquent comme étant une avance
octroyer, pour le compte de l’Etat par l’intermédiaire du fournisseur , il s’agit donc d’une
créance sur l’Etat au titre des sommes factures par l’entreprise, on parle dans ce cas d’une
TVA déductible porté au débit de compte.
TVA collectée : Il s’agit d’une dette en vers l’Etat au titre des sommes facturées par
l’entreprise et qui doivent être réservés par l’Etat le montant correspondant sera
comptabilisé au crédit de compte.
Remarque :
L’impôt sur les sociétés : Déclaration annuel faite par la société est l’impôt sur les sociétés.
La déclaration doit être souscrite et les droits payés annuellement dans les 3éme mois de la
clôture des comptes sont le 25éme jour du 3éme mois au plus tard, soit le 25 mars pour les
sociétés qui clôturent leurs comptes au 31 décembre.
Champ d’application de l’IS : On distingue les personnes morales soumises et exonérés l’IS
Les personnes morales soumises à l’IS. Selon les paragraphes 1 et 2 de l’article 45 de code de
l’IS et IRPP, l’impôt sur les sociétés s’applique aux sociétés et autres personnes morales ci-
après distinguées, quel soit leur objet, exerçants en Tunisie :
-Les personnes morales étrangères qui ont réalisé un revenu où de plus value de sources
tunisiennes.
500DT pour les sociétés soumises ou toux 25% d’après la loi de finance 2015
Le bénéfice ou déficit fiscal est constaté par le bénéfice comptable compte tenu de correction
fiscale.
* L’impôt sur le revenu de personne physique : l’impôt sur le revenu de la personne physique
est un impôt direct sur ensemble des revenus et des bénéfices tirés de toute l’opération
lucrative d’une personne physique imposable au cours d’une année fiscale.
*Les revenus imposables : le revenu imposable et le revenu annuel, global, concernent par
toutes les personnes quelques soit sa situation familiale au titre de l’année d’imposable.
La fiscalité tunisienne distingue 8 catégories de revenus :
Des intérêts, des comptes spéciaux d’épargnes et des revenus d’emprunts obligatoires.
Des déductions aux titres de la situation et charge de famille (marie, enfant à charge, parents à
charge)
Des revenus réinvestis dans les projets d’hébergement et de restauration au profit des
étudiants sous réserve de minimum d’un impôt
3.2.1. Le bilan
Le total des actifs de la société ABC a diminué en 2015 par rapport à 2014 malgré l’augmentation au
niveau d’autres actifs courants de 14482, cette diminution est expliquée par la diminution de total actif
immobilisé de 1029084 en 2015 par rapport à 1586399 en 2014, même pour les capitaux propres et
passifs à diminué en 2015 grâce à une diminution principalement au niveau d’emprunt 674682 en
2014 et 336689 en 2015 et concours bancaire et autres passifs courants à diminuer de 94730
On remarque que le total des produits d’exploitation est inférieur au total des charges
d’exploitation ce qui donne un résultat d’exploitation négatif en 2015 (280949) par rapport à
un résultat positif en 2014, qui est expliqué par une diminution au niveau du revenu de
480845 et augmentation de dotation aux amortissements et provision de 99945
Réintégrations
Pénalités 3081.193
Déduction
FODEC 13671.772
TVA 372888.004
(Voir annexes 5)
Conclusion :
Conclusion générale
Dans cette recherche, nous avons tenté d’étudier le passage du résultat comptable au résultat
fiscal, nous avons essayé tout d’abord de définir chacune d’elles, puis nous avons essayé se
distinguent les différents composants de chacune
Pour la détermination du résultat comptable, l'impôt sur les sociétés acquitté par une société
est une charge qui vient réduire le montant de ce résultat comptable. Toutefois, les règles
fiscales prévoient que, pour les besoins de la détermination du résultat fiscal, l'impôt sur les
sociétés n'est pas déductible. En conséquence, pour calculer le résultat fiscal, le montant
d'impôt sur les sociétés déduit du résultat comptable, doit être réintégré au résultat fiscal. Cela
revient à annuler la déduction faite pour la détermination du résultat comptable.
Donc, à partir de bilan états de résultat états de flux de trésorerie les notes relatives aux états
de résultat on établit le résultat comptable, le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat
comptable en procédant aux réintégrations et déductions visant à se conformer à la législation
fiscale ou résultant des dispositions d’avantages fiscaux.
Les différentes observations que nous avons dégagées tout au long de notre stage effectué
auprès du cabinet comptabilité et conseil fiscal en distinguant les points forts et faibles, ainsi
que nos propositions pour résoudre certaines faiblesses.
Il a des bonnes relations avec ses clients puisque sait comprendre ses points de
vue, et peuvent les aider à résoudre ces problèmes mêmes très délicats et ceci grâce à
sa compétence qui regroupe la comptabilité, la fiscalité, et même la matière juridique.
Nous trouvons des factures qui ne sont pas numérotées dans une série régulière
ce qui provoque la perte de temps du travail afin d’organiser ses factures avant leurs
comptabilisations.
Dans certains cas, les clients donnent les factures et les chèques en retard.
D’ailleurs, pour dépasser ses multiples faiblesses nous présenterons certaines propositions que
nous paraissent efficaces vis-à-vis de ses problèmes.
Il faut insister sur les clients de classer les factures dans l’ordre chronologique pour gagner le
temps, ainsi que de procéder à leur numérotation dans une série régulière au sein de bureaux.
Bibliographie
Ouvrage :
Codes et articles :
Code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et l’impôt sur les sociétés, ses textes
d’application et textes connexes, publication de l’imprimerie officielle de république
tunisienne 2009.
Loi de finances pour les années 2007, 2010 et 1011, publication de l’imprimerie officielle de
république tunisienne.
http://www.procomptable.com/etudiants/cours_exercice_initiation/CH5_PEF.pdf
http://www.profiscal.com/etudiants/IRPP_IS/Tableau.htm
Annexes
Annexes 1
Annexe 3
(14)Produits des placements (75 + 7866) - (65 + 6866) liés aux activités de
placements courants et à long terme
(15)Autres gains ordinaires 736
(16)Autres pertes ordinaires 636
(17) Résultat des activités ordinaires avant impôt (17) = (12) - (13) + (14) + (15) - (16)
(18)Impôts sur les bénéfices calculés sur le 691
résultat des activités ordinaires
(19) Résultat des activités ordinaires après impôt (19) = (17) - (18)
(20)Eléments extraordinaires (Gains/Pertes) 77 - 67 ± (697)
(21) Résultat net de l’exercice (21) = (19) ± (20)
Résultat net de l’exercice 13
(22)Effet des modifications comptables (net ± 128
d'impôt)
(23) Résultat après modifications comptables (23) = (21) ± (22)
Annexe 4
Introduction : .......................................................................................................................... 3
B. Marge commerciale................................................................................................ 15
E. Incidences des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de
liquidités ........................................................................................................................ 22
Introduction : ........................................................................................................................ 26
2.1.6. Imposition des intérêts supplétifs sur les avances en comptes courants débiteurs des
personnes morales soumises à l'IS : .................................................................................. 28
2.1.9. Les retenues à la source supportées par l'entreprise au lieu et place des personnes
non résidentes ni établies en Tunisie au titre des redevances (Article 14-2 du code de
l’IRPP et de l’IS) : ............................................................................................................. 28
2.2.1. Plus values sur cession d’actions et parts sociales exonérées de l’impôt : ............. 33
2.2.4. Plus value de cession totale ou partielle des éléments de l’actif :........................... 35
Introduction : ........................................................................................................................ 39
Conclusion : .......................................................................................................................... 53