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Introduction générale

La comptabilité est un ensemble des techniques qui permet à l’entreprise de suivre tous les
flux économiques qui résultent de ses diverses opérations, elle peut être définie comme un
système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer
des données de base chiffrées, fournir après traitement approprié, un ensemble d’informations
conformes aux besoins des divers utilisateurs intéressés

La fiscalité renseigne à la fois le système de perception des impôts et l'ensemble des lois qui
régissent les procédés de perception. Le concept évoque aussi l'ensemble des impôts qui sont
en vigueur dans un pays à une époque déterminée.

La fiscalité est un révélateur du pouvoir car elle permet d'observer les rapports multiples entre
la dynamique des structures économiques et les politiques de l'Etat, entre les Finances
publiques et la légitimité du pouvoir entre le gouvernement et les différents partenaires
sociaux, entre les hommes politiques et les hommes d'affaires.

Elle est un observatoire privilège pour mieux comprendre l'évolution des rapports entre l'Etat
et la société à partir d’une résultat fiscal qui déterminer dans le cadre du régime réel à partir
du bénéfice comptable en procédant aux réintégrations et déductions visant à se conformer à
la législation fiscale ou résultant des dispositions d'avantages fiscaux, Pour cela, il y’a des
règles comptables et autres fiscales

Les règles relatives à la comptabilité et à l'information financières font partie de la


réglementation des marchés financiers d'un pays. Leur objectif est de donner aux investisseurs
une image fiable et aussi exacte que possible de la situation financière d'une entité
économique à un moment précis (position financière, résultats, flux de trésorerie). Leur
principe premier est la présentation fidèle, ou image fidèle et honnête. Elles répondent
également à d'autres principes importants tels que le fond plutôt que la forme, la mesure de la
valeur marchande et en corollaire de la fidélité et de l'honnêteté l'interdiction de fait des
réserves occultes.

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Les règles fiscales sont utilisées afin de déterminer les bénéfices imposables. Leur objectif est
de définir la dette fiscale des entreprises à l'égard de l'État pour une année donnée. Ces règles
doivent être respectées par les contribuables ainsi que contrôlées et appliquées par les
autorités fiscales. Les règles fiscales visant les entreprises sont généralement conçues de
manière à préserver la neutralité économique, afin que les décisions commerciales ne soient
pas indûment influencées par des mesures fiscales. Ces règles peuvent aussi servir des
objectifs autres que fiscaux. Les États s'intéressent en général à la rentabilité à long terme de
leurs entreprises. Les lois fiscales reflètent des principes d'imposition généraux tels que la
non-discrimination ou l'assujettissement en fonction de la capacité économique, mais aussi
des considérations pratiques telles que la disponibilité de fonds pour le paiement de l'impôt,
l'équité envers les différentes catégories de contribuables, le caractère annuel de l'imposition
(déficits reportables, amortissements normalisés), la rentabilité à long terme, et autres facteurs
du même ordre. Différents régimes fiscaux peuvent par exemple contenir des règles
particulières en ce qui concerne la date de constatation (ou de report) des revenus, les pertes
reportables sur d'autres exercices ou d'autres principes spéciaux d'imposition

L’importance de la détermination du résultat fiscal et son utilité pour tout agent comptable
m’ont motivé d’effectuer un stage de fin d’études au sein du cabinet de comptabilité et conseil
fiscal Hannachi Fadwa. En effet ce stage m’a permis d’étudier le problématique de passage du
résultat comptable au résultat fiscal.

Mon objectif était d’identifier les déductions et les réintégrations nécessaires. Pour atteindre
cet objectif, ce mémoire est articulé autour de trois chapitres. Le premier est consacré au
résultat comptable, le deuxième présente le résultat fiscal et le troisième s’intéresse à la
présentation de lieu de stage et détermination du résultat comptable et résultat fiscal de la
société ABC.

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Chapitre1 : le résultat comptable

Introduction :

Le résultat comptable est déterminé annuellement en application des règles comptables, en le


trouverez au passif du bilan et au compte de résultat. Dans le langage commun, ce résultat
correspond aux résultats de personne physique soumis a l’impôt sur le revenu ou de personne
moral soumis a l’impôt sur les sociétés déterminer sur la base des états financiers

Section 1 : Concepts de base des états financiers


Les états financiers sont une représentation financière structurée des événements affectant
une entreprise, et des transactions réalisées par celle-ci, ils doivent présenter de manière fidèle
le situation financière réelle de l’entreprise, ses performances et tout changement de sa
situation financière, et doivent refléter l’ensemble des opérations découlant des transactions
de l’entreprise et des effets des opérations découlant des transactions de l’entreprise et des
effets des événements liés à son activité. Ils sont élaborés et présentés périodiquement, en
adoptant les mêmes méthodes d’un exercice a l’autre et au plus tard dans les trois mois qui
suivant la date de clôture de l’exercice comptable.

1.1.1. Les utilisateurs des états financière et leurs besoins

Avant de donner les informations nécessaires aux utilisateurs des documents de synthèse, il
faut au préalable avoir repéré qui sont les utilisateurs de l’information comptable.

Si certains d’entre eux sont dans l’entreprise : les dirigeants, les différents structures internes
et les autres sont extérieurs a l’entreprise : les actionnaires, les banques, les fournisseurs, les
clients ; les salariés, les analystes financiers, tec. …

Le cadre conceptuel tunisien distingue entre les utilisateurs internes et les utilisateurs externes
de plus ils ne recherchent pas la même information, celle-ci sera fonction des buts poursuivis
par chacun d’entre eux.

A. Les utilisateurs internes :

Ce sont les dirigeants, les organes d’administration et les différentes structures internes de
l’entreprise.

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Les dirigeants sont responsables de la préparation et de la présentation des états financiers. Ils
sont naturellement intéressés par l’information contenue dans ces états.

Si les objectifs généraux poursuivis par une direction sont multiples, chacun s’accorde a
considérer que la volonté d’assurer la survie et le développement passe par la volonté
d’assurer la survie et le développement passe par la recherche du profit, ou pour certaines
activités a but non lucratif, par la recherche du profit, ou pour certaines activités a but non
lucratif, par la recherche de l’équilibre qui implique de tenter de conjuguer le plus
harmonieusement possible, les principales variables de la gestion.

Pour cela, toute direction doit promouvoir la nécessaire synthèse entre les besoins de capitaux,
les capacités techniques, les possibilités du marché, les forces et faiblesse de la concurrence et
les caractéristiques du potentiel humain de l’entreprise…

L’analyse recherchée est obtenue par la lecture des comptes et par la tenue d’une comptabilité
analytique. Seul nous intéresse ici l’aspect synthèse constitué par les documents annuels ou
périodiques. Ces derniers permettent aux dirigeants de constater les résultats. Ils facilitent
l’établissement d’un diagnostic dans le quel entrent de nombreux éléments extra comptables :
investissements, marché, hommes…dont le résultat consiste à dresser un état des forces et
faiblesses de l’entreprise, à partir des quelles, entre autres la direction pourra définir sa
stratégie.

Pour l’usage interne, les dirigeants peuvent parfaitement établir des documents ne respectant
pas les présentations et évaluation normalisées. Mais s’ils veulent publier les comptes, alors
ils sont tenus par les règles en vigueur.

Bien que destinés, principalement, a fournir des informations qui répondent aux utilisateurs
externes, les états financiers peuvent, dans une certaine mesure, se révéler utiles aux
dirigeants et ce, notamment dans le cas des petites et moyennes entreprises qui ne disposent,
souvent, que de moyens limités pour pouvoirs produire des informations répondant a leurs
besoins spécifiques de gestion.

B. Les utilisateurs externes :

Ce sont principalement les fournisseurs de capitaux ainsi que l’administration et autres


institution dotées de pouvoirs de règlementation et de contrôle, les autres partenaires de
l’entreprise et les autres groupes d’intérêts :

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 Les actionnaires des sociétés ouvertes seront influencés dans deux grandes
décisions. La première décision étant le choix de rester des investisseurs de la
société et la deuxième de savoir s’ils augmentent ou diminuent cette
participation. Ils utiliseront principalement les données sur la performance
financière de l’entreprise et sa position par rapport à la concurrence pour
prendre ces décisions. Un actionnaire peut être considéré comme un utilisateur
externe de l’information comptable et des états financiers.
 Les propriétaires qui exploitent l’entreprise auront des besoins similaires aux
actionnaires. Pourtant, ils iront chercher de l’information plus détaillée et de
façon plus régulière que les actionnaires.
 Les gestionnaires d’entreprise peuvent être définis comme les directeurs et les
superviseurs dans l’entreprise. Chacun des postes dans la hiérarchie a besoin
d’avoir accès à différentes parties de l’information financière pour pouvoir
faire son travail correctement. On peut penser à l’atteinte des objectifs de
rentabilité par exemple.
 Les fournisseurs doivent être en mesure d’évaluer si leurs clients actuels ou
futurs sont solvables pour pouvoir fixer leur politique et leurs limites de crédit.
Ils utiliseront les états financiers des dernières périodes ainsi que des
prévisions financière et l’histoire de crédit pour évaluer la solvabilité du client.
 Les clients d’une entreprise utiliseront son information comptable pour réduire
les risques reliés à l’approvisionnement et à s’assurer que son fournisseur est
en mesure de continuer à vendre son produit dans le futur.
 Les employés de l’entreprise ont un intérêt envers la rentabilité de celle-ci et
son potentiel futur. Ils s’appuient généralement sur des états financiers audités
ou vérifiés pour évaluer la santé future et le potentiel de l’entreprise dans la
quelle ils travaillent.
 Le gouvernement est principalement intéressé par les impôts qu’il va chercher
sur le bénéfice de l’entreprise. Les autorités fiscales seront intéressées par la
conformité des chiffres présentés aux états financiers et à la bonne application
des règles fiscales en vigueur.
 Les entreprises concurrentes utiliseront l’information des concurrents pour
évaluer le secteur d’activité et se compareront pour voir s’il y a place à des
améliorations.

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 Les banques et les créanciers doivent connaître la santé financière


prévisionnelle de l’entreprise (endettement, garanties, liquidités, bénéfice net)
pour prêter à une entreprise et de définir les clauses du contrat. Une banque ne
prêtera pas à une entreprise qui a des risques de ne pas rembourser le prêt.

On peut donc en conclure que la majorité des utilisateurs de l’information comptable et des
états financiers utilisent l’information financière présentée dans les états financiers vérifiés et
publiés. Seuls les gestionnaires interne à l’entreprise ont accès à de l’information plus précises
qui n’est pas nécessairement publié aux utilisateurs externes

1.1.2. Les objectifs des résultats comptables :

Les objectifs des résultats comptables découlent des besoins des utilisateurs. Compte tenu de
ces besoins, les résultats comptables ont pour objectifs essentiels de :

- Fournir des informations utiles a la prise de décisions relatives a l’investissement,


au crédit et autres décisions similaires ;
- Présenter des informations utiles pour estimer la probabilité de réalisation des flux
de trésorerie ainsi que l’importance de ces flux et les moments auxquels ces
peuvent avoir lieu ;

Renseigner sur

- la situation financière de l’entreprise et particulièrement sur les ressources


économiques qu’elle contrôle
- La performance financière de l’entreprise ;
- La manière dont l’entreprise a obtenu et dépensé des liquidités a travers ses
activités d’exploitation, de financement et d’investissement et a travers facteurs
qui affectent la liquidité et la solvabilité ;
- Le degré et la manière dont les dirigeants ont réalisé les objectifs qui leurs ont été
assignés dans le cadre du mandat social ;
- Le degré de conformité de l’entreprise aux lois, règlements et autres dispositions
contractuelles ;
- L’information sur la situation financière est essentiellement fournie par le bilan.
L’information sur la performation est essentiellement fournie par l’état de résultat
et l’information sur les flux de trésorerie est essentiellement fournie par l’état des
flux de trésorerie.

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D’autre informations sont utiles à la prise de décision économique. Ces information traduisent
le besoin d’affiner ou de compléter la gamme d’informations aux utilisateurs et portent
notamment sur ;

- les perspectives financières des activités de l’entreprise,


- Les activités ayant trait à la gestion des ressources humaines,
- L’impact des activités de l’entreprise sur son environnement écologique ainsi que
sur les actions que celle-ci à engager pour garantir la sauvegarde et la protection de
l’environnement,

La technologiques utilisée et le degré d’adaptation des innovations technologiques dans le


domaine de la production et de gestion.

Les états financiers sont une présentation financière structurée des événements affectant une
entreprise et des transactions réalisées par elle.

Les considérations à prendre en compte pour l’élaboration et la présentation des états


financiers sont de fournir une information sur la situation financière. La performance et le flux
de trésorerie d’une entreprise, information utile à une gamme variée d’utilisateurs pour la
prise de décisions économiques.

1.1.3. La classification :

La classification des éléments des états financiers par nature ou destination facilite l’analyse.
Cette analyse est encore améliorée si les informations financières sont groupées en
composants homogènes ayant des caractéristiques communes telles que le même degré
permanence ou récurrence, de stabilité, de risque et de précision.

1.1.4. La structure :

La structure étape du processus d’agrégation et de classification est la présentation des


différents composants dans les états financiers et les notes correspondantes.

La prééminence donnée à la divulgation d’un poste devrait être en rapport avec la pertinence
de ce poste à l’évaluation de la situation financière, la performance et la conduite financière
de l’entreprise.

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1.1.5. L’articulation :

Les états financiers sont en interrelation parce qu’ils reflètent différents aspects des mêmes
transactions ou des mêmes événements affectant l’entreprise. L’interrelation découle de la
partie double et du fait que les différents états financiers sont fondés sur les mêmes jugements
et méthodes de calcul pour les différents aspects des éléments qui les composent.

1.1.6. Les principes comptables généralement admis :

Les principes comptables généralement admis englobent les concepts fondamentaux, tels que
définis par le cadre conceptuel, les règles méthodes et procédés énoncés dans les normes
comptables ainsi que la doctrine.

L’appréciation des résultats d’une période dépend de la compréhension des principes


comptables adoptés par une entreprise pour la prise en compte, la mesure et la présentation
des transactions et événements de la période. Ces principes doivent être sélectionnés, en
s’appuyant sur les principes comptables admis, de façon à aboutir à des états financiers
fiables, pertinents et comparables.

1.1.7. La bonne information :

Pour intelligibles être utiles à la prise de décision, les états financiers incluent des notes aux
états financiers, ces notes analysent et expliquent les éléments présentés dans le corps des
autres états financiers et dans certaines circonstances, fournissent le traitement alternatif de
certains événements et transactions. Elles fournissent également des informations sur des
éléments non présentés le corps des autres états financiers.

Un traitement erroné d’un poste des états financiers ne peut en aucun cas être rectifié par une
mention dans les notes, une telle mention ne peut en elle-même être suffisante pour rétablir la
pertinence et la fiabilité des états financiers dans leur ensemble.

Une information présentée dans les notes doit impartiale, claire et exempte de toute
ambigüité. Quand une information présentée dans le bilan, l’état de résultat ou l’état de flux
de trésorerie donne une image incomplète de la situation financière de l’entreprise,
l’information nécessaire pour compléter cette image, devrait être incluse dans les notes.

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1.1.8. Les dispositions communes à l’ensemble des états financiers :

Les états financiers doivent être clairement identifiés et distingués des autres informations
publiées par l’entreprise.

Les états financiers doivent comporter obligatoirement les mentions suivantes :

-Le nom de l’entreprise et tout autre moyen d’identification de l’entreprise.

-La date d’arrête et la période couverte par les états financiers.

-L’unité monétaire dans laquelle est exprimée les états financiers et éventuellement
l’indication de l’arrondi. La présentation de chiffres arrondis est admis en tant que
l’importance relative est respectée.

-La mention ‘consolidés’ si les états financiers se rapportent à un groupe d’entreprises.

Ces informations doivent être indiquées dans chacune des pages des états financiers publiés.

Pour chaque poste et rubrique, les chiffres correspondants de l’exercice précédent doivent être
mentionnés.

Les postes qui ne sont pas significatifs ne peuvent pas présenter séparément et seront groupés
avec d’autres postes de même catégorie.

Les formats annexés à la norme comptable générale sont fournis à titre de modèles. Des
rubriques et postes supplémentaires doivent y être ajoutés dès qu’une norme le requiert ou
quand un tel ajout est nécessaire pour présenter.

Les postes avec solde zéro pour l’exercice en cours et l’exercice précédant ne sont pas
présentés dans les états financiers. Les éléments y afférents doivent continuer à être présentés
dans les notes tant que leurs effets ne sont pas éteints.

Section 2 : bilan

Le bilan est un document de synthèse qui expose à une date donnée la situation financière
d’une entreprise en fournissant un résumé de l’ensemble de ses éléments d’actif, de passif et
de capitaux propres.

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Le bilan fournit l'information sur la situation financière de l'entreprise et particulièrement sur


les ressources économiques qu'elle contrôle ainsi que sur les obligations et les effets des
transactions, événements et circonstances susceptibles de modifier les ressources et les
obligations.

Les ressources économiques, obtenues ou contrôlées, correspondent aux actifs alors que les
obligations correspondent aux passifs qui, avec les capitaux propres constituent la structure
financière de l'entreprise (NCG § 23, alinéa 2).

1.2.1 Les éléments du bilan

A. Les actifs :

Le NSC définit les actifs comme « les ressources économiques obtenues ou contrôlées par
l'entreprise, à la suite d'événements ou de transactions passés, à même d'engendrer des
avantages économiques futurs au bénéfice de l'entreprise ayant un potentiel de générer
directement ou indirectement des flux positifs de liquidité ou d'équivalent de liquidité ou de
réduire la sortie de fonds.

La présentation des actifs dans le corps du bilan doit faire ressortir la distinction entre les
actifs non courants et les actifs courants

 Les actifs non courants : les actifs non courant sont :

Les actifs qui sont destinés à être utilisés d’une manière continue pour les besoins des
activités de l’entreprise tels que les immobilisations corporelles, les immobilisations
incorporelles

Et les actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne sont destinés à réalisés
dans les douze mois à compter de la date de clôture.

 Les actifs courants : un actif doit être classé comme actifs courant quand :

Il fait partie des activités d’exploitation de l’entreprise et il est attendu qu’il soit réalisé ou
consommé dans le cours normal du cycle d’exploitation de l’entreprise ; ou

Il est détenu principalement, à des fins de placement ou pour une courte période, et il est
attendu qu’il soit réalisé dans les douze mois à compter de la date de clôture.

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B. Les capitaux propres et passifs :

Le bilan fait une distinction au niveau des capitaux propres, passifs courants et passifs non
courants.

 Les capitaux propres : sont définis comme étant l’intérêt résiduel dans les actifs de
l’entité après déduction de tous ses passifs. Ils comportent les diverses catégories de
capital, les surplus d’apport, les réserves et équivalents et les résultats non répartis.

Les capitaux propres sont souvent appelés passifs interne car ils ne donnent pas lieu à
remboursement sauf en cas dissolution s’il reste quelque chose à distribuer après apurement
de tous les passifs exigibles ou dans le cas assez rare ou des réserves donnent lieu à
distribution.

 Les passifs non courants sont les emprunt s qui fournissent le financement du fonds
de roulement sur une base à long terme et qui ne doivent pas être réglés au cour de
l’exercice, le montant de toute obligation qui a été exclu des passifs courants est
présenté dans les passifs non courant. Les informations justifiant cette présenté
doivent être présentées dans les notes aux états financiers.
 Les passifs courants peuvent être distingués de la même manière que les actifs
courant certains passifs courants tels que les sommes dues aux fournisseurs ou les
somme à payer aux employés et d’autre couts d’exploitation, sont réglés en dehors
des actifs courants. Ces passifs sont considérés comme obligations pour des éléments
formant le fonds de roulement utilisé dans le cycle d’exploitation normal de
l’entreprise

1.2.2. Plan de regroupement de référence :

A. Pour l’actif (voir annexes 1)


B. Pour capitaux propres et passif voir (voir annexe 2)

Section 3 : L'état de résultat

Alors que le bilan est une photographie de la situation financière d'une entreprise à une date
donnée, l'état de résultat est un film qui retrace tous les éléments ayant contribué à la
formation du résultat au cours d'une période déterminée.

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L'état de résultat fournit des renseignements sur la performance de l'entreprise (NCG § 41,
alinéa 1). L'information sur la performance est utile pour évaluer la rentabilité de l'entreprise
et sa capacité à générer des flux de trésorerie à partir des ressources qu'elle contrôle. Elle est
aussi utile pour évaluer l'efficacité avec laquelle l'entreprise a utilisé ses ressources et sa
capacité à employer des ressources supplémentaires (NCG § 41, alinéa 2).

1.3.1. Les éléments de l'état de résultat

Les éléments constitutifs directement liés à la l’évaluation de la performance de l’entreprise


sont les produits d’une part et les charges d’autre part

A. Les revenus :

Les revenus sont soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de l'actif d'une entreprise,
soit le règlement des dettes de l'entreprise (soit les deux) résultant de la livraison ou de la
fabrication de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d'autres
opérations qui s'inscrivent dans le cadre des activités principales ou centrales de l'entreprise.

Les revenus sont généralement pris en compte lorsqu'une augmentation d'avantages


économiques futurs, liée à une augmentation d'actif ou à une diminution de passif, s'est
produite et qu'elle peut être mesurée de façon raisonnable.

B. Les gains :

Les gains sont les accroissements des capitaux propres résultant de transactions périphériques
ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions, événements et circonstances affectant
l'entreprise à l'exception de ceux résultant des revenus ou des apports des propriétaires sur
capital.

Les gains sont pris en compte en général lors de leur réalisation et lorsque leur montant peut
être déterminé avec un degré suffisant de certitude.

C. Les charges :

Les charges sont soit les sorties de fonds ou autres formes d'utilisation des éléments d'actif,
soit la constitution de passifs (soit les deux), résultant de la livraison ou de la fabrication de

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marchandise, de la prestation de services ou de la réalisation d'autres opérations qui


s'inscrivent dans le cadre des activités principales ou centrales de l'entreprise.

Les charges sont prises en compte lorsqu'une diminution d'avantages économiques futurs, liée
à la diminution d'un actif ou à l'augmentation d'un passif, s'est produite et qu'elle peut être
mesurée de façon fiable.

D. Les pertes :

Les pertes sont des diminutions de capitaux propres résultant des transactions périphériques
ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions et autres événements et circonstances
affectant l'entreprise à l'exception de ceux résultant des charges ou des distributions aux
propriétaires du capital.

Les pertes sont prises en compte dès qu'une diminution d'actif ou une augmentation de passif
est probable et que leur montant peut être déterminé avec un certain degré de précision.

1.3.2. Etat de résultat, présentation autorisée

La méthode autorisée consiste essentiellement à classer les produits et les charges en fonction
de leur nature. La présentation selon cette méthode est autorisée pour tenir compte de la
culture comptable en vigueur, des spécificités sectorielles et organisationnelles et de la
difficulté qu'auraient les petites et moyennes entreprises à appliquer la méthode de référence

Au cas où une entreprise utilise la méthode autorisée, elle est encouragée à publier dans ses
notes une répartition de ses charges par destination. Cette opération vise à permettre aux
entreprises de s'adapter à la présentation par destination (NCG § 52).

Quand la méthode autorisée est utilisée, une analyse détaillée doit être fournie dans l'état de
résultat sur les éléments suivants (NCG § 53) :

1.3.3. Le plan de regroupement : (voir annexe 4)

Remarque générale : Les comptes de charges sont présentés nets des transferts des charges
concernés.

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Section 4 : L'état des soldes intermédiaires de gestion

L'état des soldes intermédiaires de gestion décrit les différents paliers dans la formation du
résultat de l'entreprise en dégageant les différentes marges pertinentes pour l'appréciation des
performances de l'entreprise.

La publication de ces soldes est utile pour les utilisateurs des états financiers pour situer les
données relatives à l'entreprise et leur évolution par rapport aux données agrégées du même
secteur ou à l'échelle nationale (NC 6, 1ère partie, § 56, alinéa 2).

La norme comptable générale présente un schéma des soldes intermédiaires de gestion.

1.4.1. Plans de regroupement

Les plans de regroupement à partir de la nomenclature comptable de référence s'établissent


comme suit pour les activités du commerce et de l'industrie (voir annexe 5)

NB : Le compte 79 vient toujours en ajustement des charges sauf s'il s'agit de remboursement
d'assurance présenté en produits à la ligne (11).
Activité industrielle (voir annexe 5)

1.4.2. Développements relatifs à certains soldes intermédiaires

A. Importance du concept de marge brute

On appelle marge, toute différence entre un prix de vente et un coût.

Une marge est généralement qualifiée à partir du coût auquel elle correspond. Par exemple, la
marge sur coût des marchandises vendues désigne pour le commerce la différence entre les
ventes et le coût des marchandises vendues.

De même, la marge sur coût matière désigne pour l'industrie la différence entre la valeur de la
production et le coût des matières consommées pour réaliser cette production.

Cette notion concorde pour l'activité commerciale avec le concept de marge sur coût des
marchandises vendues appelée aussi marge commerciale.

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Un autre concept dont la signification est très utile pour les entreprises industrielles apparaît
en tant que premier solde dans l'état des soldes intermédiaires de gestion, il s'agit de la marge
sur coût matières.

La marge commerciale pour le négoce et la marge sur coût matières pour l'industrie
synthétisent les échanges commerciaux de l'entreprise avec le marché (achats d'intrants ou de
marchandises et ventes de produits ou de marchandises). C'est la raison pour laquelle ces
marges constituent un indicateur essentiel de l'activité des entreprises. Le contrôle de la
vraisemblance de la marge sur coût des marchandises vendues ou sur coût matières constitue
aussi une technique de vérification analytique très percutante.

B. Marge commerciale

La marge brute commerciale ou marge sur coût des marchandises vendues ou marge
commerciale désigne la différence entre le montant des ventes de marchandises et le coût
d'achat de ces marchandises vendues. Elle traduit l'activité de négoce de l'entreprise.

La marge commerciale hors taxes peut être calculée en pourcentage :

- soit par rapport au prix de vente hors taxes et l'on obtient un «taux de marque» ;

- soit par rapport au coût d'achat hors taxes de la marchandise vendue et l'on obtient alors un
«taux de marge».

En pratique, les entreprises appliquent, assez souvent, un coefficient multiplicateur au coût


d'achat hors taxes des marchandises pour déterminer leur prix de vente hors taxe ou divisent
le coût d'achat par (100% - le taux de marque) pour obtenir leur prix de vente hors taxes.

C. Production de l'exercice

La production de l'exercice regroupe les ventes nettes de toutes réductions commerciales dites
production vendue et la production immobilisée, le tout corrigé de la variation des stocks de
produits soit en ajoutant la production stockée en cas de stocks finals de produits supérieurs
aux stocks initiaux soit en retranchant le déstockage dans le cas où les stocks initiaux de
produits dépassent les stocks finals de produits.

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La production vendue ne tient compte ni des subventions d'exploitation ayant (parfois) le


caractère de complément de prix de vente des produits, ni des redevances pour brevets,
licences, marques et autres.

On reproche au concept de production de l'exercice le fait qu'il n'est pas homogène, la


production vendue y est retenue au prix de vente alors que la production stockée et la
production immobilisée le sont au coût de production.

Malgré cette hétérogénéité, la production mesure, souvent mieux que le chiffre d'affaires,
l'activité de chaque exercice.

D. La marge sur coût matières

Qualifiée par certains de valeur ajoutée directe, la marge sur coût matières est un solde
intermédiaire spécifique au système comptable tunisien très pertinent pour les activités
industrielles de transformation. Elle désigne la différence entre la production de l'exercice et
le coût des matières consommées pour réaliser cette production.

En pratique, il s'établit des normes de marge sur coût matières par branche d'activité.

Les entreprises appliquent alors un coefficient multiplicateur au coût des intrants hors taxes
pour obtenir une approche, souvent pertinente, du prix de vente à retenir ou pour apprécier le
niveau de prix de vente pratiqué. Elles peuvent aussi obtenir les mêmes chiffres en divisant le
coût des intrants par le pourcentage des achats consommés.

E. La valeur ajoutée de l'exercice

Ce solde exprime la contribution de l'entreprise au produit intérieur brut et au produit national


c'est-à dire la richesse qu'elle a créée pour la communauté nationale. Cette richesse sera
ensuite répartie entre :

- les salariés,

- l'Etat,

- les bailleurs de fonds autres que les propriétaires,

- l'entreprise elle-même et ses propriétaires.


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La valeur ajoutée produite exprime, donc, la création ou l'accroissement de valeur apportée


par l'entreprise dans l'exercice de ses activités ordinaires aux consommations provenant des
tiers dites consommations intermédiaires.

Il s'agit d'une valeur ajoutée brute dans le sens où elle ne prend pas en compte la
consommation des investissements par le biais des dotations aux amortissements.

La valeur ajoutée déterminée après déduction des amortissements est qualifiée de valeur
ajoutée nette.

F. L'excédent brut d'exploitation (ou l'insuffisance brute d'exploitation)

L'excédent brut d'exploitation indique la rentabilité opérationnelle de l'entreprise avant


charges financières, produits financiers, amortissements et provisions.

Il est constitué par la différence entre :

- d'une part la valeur ajoutée brute majorée des subventions d'exploitation,

- et les charges de personnel et les impôts et taxes autres que l'impôt sur les sociétés.

Son montant constitue l'excédent de ressources produites par l'entreprise par son exploitation.
Cet excédent rémunère les capitaux d'emprunt, maintient l'outil de production, contribue aux
recettes de l'Etat sous forme d'impôt sur les sociétés, rémunère les capitaux propres et finance
le développement de l'entreprise.

C'est la ressource fondamentale que l'entreprise tire régulièrement du cycle de son


exploitation. L'excédent brut d'exploitation exprime donc la capacité de celle-ci à engendrer
des ressources de trésorerie.

Une entreprise qui dégage une insuffisance brute d'exploitation est une entreprise déficitaire
quel que soit le mode de financement qu'il soit externe ou par capitaux propres. Sauf
exception, elle serait par conséquent économiquement condamnée.

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G. Résultat des activités ordinaires

L'activité ordinaire et définie comme étant toute activité engagée par une entreprise dans le
cadre de ses affaires ainsi que les activités liées à titre d'accessoire ou, dans le prolongement,
ou résultant de ces activités.

Le résultat des activités ordinaires présente le résultat de l'entreprise hors éléments


extraordinaires qui échappent, par définition, à l'emprise de la direction et hors éléments
portés en ajustement des capitaux propres.

Il inclut, par conséquent, les éléments exceptionnels même lorsqu'ils ne sont pas récurrents.
De ce fait, il ne représente pas, tout à fait, un résultat récurrent et normalement reproductible
représentatif du pouvoir de gain de l'entreprise.

H. Adaptation du plan des comptes de transfert de charges pour les besoins de


regroupement des comptes

Le compte transfert de charges doit être ventilé selon le même détail et la même codification
que les comptes de charges dont il assure le transfert. Cette structure comptable facilite
l'imputation du compte de produit "transfert de charges" sur le compte de charges transféré et
assure ainsi la compensation nécessaire à la présentation des états comptables de synthèse.

Section 5 : L’état de flux de trésorerie

Synthèse des autres états de synthèse, l'état de flux de trésorerie est un état qui est à la fois
extrait des autres états composant les états financiers (puisque pour l'établir on utilisera le
bilan + l'état de résultat et les détails de certains comptes) et qui les complète ensuite de façon
pertinente afin que l'ensemble des états financiers fournisse une information comptable à
même d'aider l'investisseur à risque à améliorer sa prise de décisions économiques.

Ainsi, l'état de flux de trésorerie constitue une innovation des plus pertinentes de la nouvelle
législation comptable des entreprises.

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1.5.1. Avantages de l'état de flux de trésorerie

L'état de flux de trésorerie permet de comprendre les causes de l'évolution de la trésorerie de


l'entreprise, élément majeur pour sa pérennité et de son aptitude à séduire les investisseurs à
risque.

L'état de flux de trésorerie permet aux utilisateurs d'apprécier :

- les modifications intervenues au niveau des capitaux propres de l'entreprise ;

- l'évolution de sa structure financière et de sa trésorerie (ce qui permet d'expliquer les


distorsions éventuelles entre le résultat net et l'évolution de la situation de trésorerie) ;

- sa capacité à dégager des liquidités et à verser un dividende ;

- sa capacité à faire face aux aléas du marché et de la conjoncture (flexibilité financière) ;

- et à détecter les risques d'insolvabilité.

Parce qu'il échappe à l'influence des choix de méthodes comptables (amortissements,


provisions, stocks, capitalisation ou non d'une dépense, inscription en régularisation, formule
d'évaluation des stocks, etc...), l'état de flux de trésorerie permet une mesure, plus objective
que celle obtenue du résultat comptable, de l'aptitude de l'entreprise à faire face à ses
engagements et une meilleure comparabilité entre les entreprises.

Les flux de trésorerie constituent un paramètre d'évaluation de l'entreprise.

En tant qu'état de synthèse, l'état de flux de trésorerie est un outil de contrôle de la


vraisemblance et de la cohérence globale des états financiers.

A l'instar des pratiques internationales, le système comptable tunisien retient deux modèles
d'état de flux de trésorerie qui reposent sur deux méthodes d'élaboration : la méthode directe
et la méthode indirecte.

Les deux méthodes d'élaboration de l'état de flux de trésorerie décomposent les flux de
trésorerie en trois soldes intermédiaires :

- les flux de trésorerie d'exploitation ;

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- les flux de trésorerie d'investissement ;

- et les flux de trésorerie de financement.

Les deux méthodes convergent sur la manière de détermination des flux de trésorerie
d'investissement et de financement mais divergent sur la manière de détermination des flux de
trésorerie d'exploitation.

Mais que l'on utilise l'une ou l'autre méthode, on aboutit aux mêmes soldes intermédiaires de
flux de trésorerie et, bien entendu, à la même variation nette de trésorerie de l'exercice.

1.5.2. Règles d'élaboration de l'état de flux de trésorerie

A. Règles générales pour la conception du modèle de l'état de flux de trésorerie

La norme comptable générale fournit des directives pour la présentation des états financiers
selon une structure qui vise à maximiser leur intelligibilité et fixe les modèles des différents
états financiers publiés par les entreprises (NCG § 2, alinéa 2).

Elle précise que la proposition de modèles a l'avantage d'accroître la possibilité pour


l'utilisateur de comparer les états financiers des différentes entreprises et d'améliorer par
conséquent leur intelligibilité (NCG § 2, alinéa 3).

Les modèles proposés offrent, néanmoins, des possibilités de flexibilité et reconnaissent à


l'entreprise le droit de procéder aux ajouts et/ou combinaisons de postes si elle juge que,
compte tenu de ses spécificités, de tels ajouts et/ou combinaisons augmentent la pertinence
des informations pour les utilisateurs de ses états financiers (NCG § 2, alinéa 4).

A l'instar des autres états financiers, les formats proposés par la norme comptable générale
pour l'état de flux de trésorerie sont fournis à titre de modèles. Des rubriques et postes
supplémentaires doivent y être ajoutés dès qu'une norme le requiert ou quand un tel ajout est
nécessaire pour présenter fidèlement l'aspect que l'état financier concerné est censé
représenter (NCG § 21).

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B. Les flux de trésorerie liés aux activités d'investissement

Aux termes de la Norme Comptable Générale, les activités d'investissement portent sur
l'acquisition et la cession d'actifs à long terme et de tout autre investissement qui n'est pas
inclus dans les équivalents de liquidités (NCG § 62, alinéa 1).

Les mouvements de trésorerie liés aux activités d'investissement comprennent par exemple
(NCG § 62, alinéa 2) :

 Les décaissements et les encaissements relatifs à l'acquisition et à la vente des titres


de participation (les flux liés aux instruments considérés comme des équivalents de
liquidités sont exclus de cette catégorie de flux) ;
 Les encaissements et décaissements découlant des ventes et des achats
d'immobilisations corporelles et incorporelles et d'autres actifs immobilisés.

Parmi les problèmes posés par la détermination des flux de trésorerie liés aux activités
d'investissement, on peut énumérer :

 Les décaissements au titre des investissements sont présentés en TTC.


 Lorsqu'un investissement est acquis moyennant un crédit à terme, il convient de
présenter l'investissement parmi les flux d'investissement et le crédit à terme parmi les
flux de financement. En revanche, les immobilisations acquises en leasing ne sont
présentées ni en investissement ni en financement.

C. Les flux de trésorerie liés aux activités de financement

Aux termes de la norme comptable générale, les activités de financement sont les activités qui
entraînent des changements quant à l'ampleur et à la composition des capitaux propres et des
capitaux empruntés par l'entreprise. Les mouvements de trésorerie liés aux activités de
financement comprennent par exemple :

 Les flux liés à l'émission d'actions ou autres instruments de capitaux propres et au


rachat par l'entreprise de ses propres actions.
 Les dividendes et les autres distributions aux actionnaires.

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 Les flux liés à l'émission d'emprunts obligataires, d'emprunts hypothécaires, de billets


de trésorerie ou d'autres emprunts à court terme et à long terme et au remboursement
des montants empruntés.

Les activités d'investissement et de financement qui n'entraînent pas de flux de trésorerie sont
exclues de l'état des flux de trésorerie. Il en est ainsi par exemple des conversions de créances
en capital. Il en est également des acquisitions d'actifs en leasing qui sont considérées comme
opérations de financement n'entraînant pas de flux de trésorerie alors que les remboursements
subséquents du principal sont considérés comme des sorties de trésorerie liées aux activités de
financement.

Parmi les problèmes posés pour la détermination des flux de financement, on peut énumérer :

 Le décaissement de la fraction des loyers de leasing correspondant au principal de la


dette doit être présenté parmi les remboursements en principal rattachés aux flux de
financement bien qu'il ait été comptabilisé à l'origine en charges de location.

Les apports en nature sont exclus des flux d'investissement et des flux de financement

Néanmoins, en cas d'apport en nature, il est nécessaire de fournir une information appropriée
en notes aux états financiers

D. Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation

Les deux méthodes d'élaboration des flux de trésorerie ne diffèrent que sur la méthode de
détermination des flux d'exploitation : à norme précise en principal et intérêts. Néanmoins, les
intérêts sur emprunts peuvent être, sur option de l'entreprise, présentés en flux d'exploitation
selon l'IAS 7

Le fait de dissocier entre principal et intérêts pour le leasing semble être en contradiction avec
le traitement préconisé pour le remboursement des emprunts qui cumule principal et intérêts.

E. Incidences des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de
liquidités

Cette rubrique isole l'effet de variation des taux de change utilisés pour l'évaluation des
liquidités détenues en devises ou des crédits de trésorerie en devises à la date de clôture.

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La trésorerie en devises étant convertie au cours de clôture, tout écart doit être extrait de la
capacité d'autofinancement dans la méthode indirecte ou des gains ou pertes financiers dans la
méthode directe pour être présenté séparément car on considère que cet écart de conversion
constitue à la date de clôture un flux de trésorerie de nature particulière.

F. Liquidités et équivalents de liquidités

Aux termes de la norme comptable générale, les liquidités comprennent les fonds disponibles,
les dépôts à vue et les découverts bancaires sauf s'il est établi qu'ils font l'objet d'un
financement structurel de l'entreprise et font l'objet d'un contrat ferme garantissant leur
stabilité, auquel cas, ils sont classés parmi les flux de trésorerie liés aux activités de
financement. Les équivalents de liquidités sont des placements à court terme, très liquides
facilement convertibles en un montant connu de liquidités, et non soumis à un risque
significatif de changement de valeur (NCG § 67, alinéa 1).

Section 6 : Les notes aux états financiers

L'objectif de présentation fidèle conduit à compléter les informations chiffrées présentées


dans le corps du bilan, de l'état de résultat, de l'état de flux de trésorerie et des autres états de
synthèse éventuels par les notes aux états financiers qui font partie intégrante de ces états
financiers.

La préparation des notes aux états financiers suit les mêmes principes, règles et procédures
que les autres composantes des états financiers. Les notes doivent, par conséquent, être
vérifiables par des documents justificatifs.

Compte tenu de leur objet, à savoir expliquer et compléter de façon pertinente les autres
composantes des états financiers en vue d'une présentation fidèle, il convient de veiller
particulièrement à leur intelligibilité et par voie de conséquence de simplifier autant que
possible les informations données dans ces notes. La qualité des notes aux états financiers
tient beaucoup plus à leur intelligibilité et à la pertinence des informations qu'elles ajoutent
qu'à leur volume.

«Le cadre conceptuel précise que les états financiers doivent être étayés par des informations
explicatives et supplémentaires présentées sous forme de notes permettant une meilleure

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intelligibilité des états financiers. Ces notes font partie intégrante des états financiers (CCC §
82)».

1.6.1. Objectifs des notes aux états financiers

Les notes aux états financiers d'une entreprise doivent (NCG § 69) :

* Informer sur les bases retenues pour l'élaboration des états financiers et sur les choix
particuliers de principes comptables adoptés afférents aux transactions et événements les plus
significatifs ;

* Divulguer et motiver les cas de non-respect des normes comptables tunisiennes dans
l'élaboration des états financiers ;

* Fournir des informations supplémentaires ne figurant pas dans le corps des états financiers
eux-mêmes et qui sont de nature à favoriser une présentation fidèle.

Les notes aux états financiers comprennent les informations détaillant et analysant les
montants figurant dans le corps du bilan, de l'état de résultat et de l'état des flux de trésorerie
ainsi que des informations supplémentaires qui sont utiles aux utilisateurs tels que les
engagements et les passifs éventuels. Elles comprennent les informations dont les normes
comptables tunisiennes requièrent la publication et d'autres informations qui sont de nature à
favoriser la pertinence (NCG § 70).

1.6.2. Structure des notes aux états financiers

Les notes aux états financiers sont, en règle générale, présentées dans l'ordre suivant qui
permet aux utilisateurs de comprendre les états financiers et de les comparer avec ceux
d’autres entreprises (NCG § 72) :

Note confirmant le respect des normes comptables tunisiennes ;

Note sur les bases de mesure et les principes comptables pertinents appliqués ;

Informations afférentes à des éléments figurant dans le corps des états financiers ;

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Note sur la variation des capitaux propres et le résultat par action : Les notes doivent
renseigner les utilisateurs des états financiers sur la variation des capitaux propres et sur la
détermination du résultat par action (NCG § 83, alinéa 1).

Les renseignements sur la variation des capitaux propres doivent permettre de réconcilier,
pour chaque poste, les montants du début de la période avec les montants de fin de période en
indiquant l'origine de chaque mouvement (NCG § 83, alinéa 2).

L'entreprise peut aussi présenter l'état de variation des capitaux propres comme une
composante à part entière des états financiers et le résultat par action en bas de l'état de
résultat ou dans un état séparé.

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Chapitre 2 : Résultat fiscal

Introduction :

Le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat comptable en procédant aux réintégrations
et déductions visant à se conformer à la législation fiscale ou résultant des dispositions
d’avantages fiscaux.

Le modèle du tableau de détermination du résultat fiscal établi par l’administration fiscale


retient comme base de départ pour le calcul du résultat fiscal imposable, le résultat net après
modifications comptables.

Section 1 : Les réintégrations

2.1.1. Amortissements des avions, bateaux de plaisance et résidences secondaires et


charges y afférentes :

N'est pas admis en déduction pour la détermination du bénéfice, l'amortissement des avions
et bateaux de plaisance mis à la disposition des dirigeants ou employés de l'entreprise et dont
l'utilisation ne concerne pas directement l'objet de l'entreprise ainsi que des résidences
secondaires. (Article 15-4 du code de l’IRPP et de l’IS)

Ne sont pas également admises en déduction pour la détermination du bénéfice toute charge
se rapportant à ces résidences secondaires, avions et bateaux de plaisance. (Article 14-4 du
code de l'IRPP et de l'IS)

On entend par l'objet de l'entreprise l'outil de production ou la marchandise commercialisée.

Seules les entreprises qui louent ou rendent des prestations avec ou vendent les bateaux de
plaisance, avions, sont autorisées d'inclure les charges c y afférentes parmi les charges
fiscales.

Selon la doctrine administrative, bien que l'amortissement des avions, bateaux de plaisance et
résidences secondaires soit exclu du droit à déduction, il est pris en compte lors de la
détermination de la plus-value de cession.

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2.1.2. Transactions, amendes, confiscations et pénalités de toute nature :

Ne sont pas admis en déduction pour la détermination du bénéfice les transactions, amendes,
confiscations et pénalités de toutes natures mises à la charge des contrevenants aux
dispositions légales régissant les prix, la commercialisation, la répartition de divers produits,
le contrôle des changes, l'assiette des Impôts, contributions ou taxes et d'une manière générale
toute Infraction à la législation en vigueur. (Article 14.8 du code de l'IRPP et de l’IS)
L'exclusion du droit à déduction ne couvre pas les pénalités contractuelles. En effet, de telles
pénalités sont qualifiées, à juste titre, par la doctrine administrative, de simple réduction de
prix.

2.1.3. Intérêts servis à l’exploitant individuel et aux associés en nom :

Ne sont pas admis en déduction pour la détermination du bénéfice, les Intérêts servis à
l'exploitant ou aux associés des sociétés de personnes ou des associations en participation à
raison des sommes versées par eux dans la caisse de l'entreprise en sus de leur apport en
capital. (Article 14.6 du code de l'IRPP et de l’IS)

2.1.4. Salaire de l’exploitant individuel ou de l’associé en nom :

N’est pas admis en déduction pour la détermination du bénéfice le salaire de l'exploitant ou de


l'associé en nom. (Article 14.7 du code de l'IRPP et de l’IS). Tout salaire versé à un associé
d'une SNC alors même qu'il n'occupe aucune fonction de gérance est non déductible.

En revanche, le salaire du gérant non associé d'une SNC reste déductible.

2.1.5. Intérêts excédentaires des comptes courants des associés :

Les comptes courants associés peuvent donner lieu à rémunération fiscalement déductible
dans les conditions suivantes :

 La société versante doit être une société de capitaux,


 Le capital social doit être au préalable, intégralement libéré (ce qui est toujours le cas
pour une SARL).

Les intérêts sont déductibles dans limites suivantes :

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 Le montant des sommes productives d'intérêt n'excède pas 50% du capital ;


 Le taux admis fiscalement est égal à 8% l’an.

Tout intérêt versé et ne remplissant pas les deux premières conditions cumulativement n'ouvre
pas droit à déduction. Tout intérêt versé en dépassement des deux derniers plafonds n'est pas
déductible. (Article 48. VII du code de l'IRPP et de l’IS)

2.1.6. Imposition des intérêts supplétifs sur les avances en comptes courants débiteurs
des personnes morales soumises à l'IS :

Sont Inclus aux résultats soumis à l'impôt au taux de 8%, les intérêts non constatés ou
constatés à un taux inférieur à ce taux, au titre des sommes mises par la société (autres que les
banques et les sociétés intégrées fiscalement) à la disposition de ses associés. (Article 48- VII
du code de l'IRPP et de l’IS).

2.1.7. Subventions et dons excédentaires :

Dans la mesure où ils sont justifiés et à concurrence de deux mille du chiffre d'affaires brut,
les dons et subventions servis à des œuvres ou organismes d'intérêt général, à caractère
philanthropique, éducatif, scientifique, social ou culturel. Cependant, les dons et subventions
accordés aux organismes, projets et œuvres sociales dont la liste est fixée par décret sont
déductibles pour leur totalité. (Article 12-5 du code de l'IRPP et de l’IS)

2.1.8. Subventions et dons non déclarés :

Les dons et subventions doivent faire l'objet d'un relevé détaillé indiquant l'identité des
bénéficiaires et les montants qui leur ont été accordés. Ce relevé est joint obligatoirement à la
déclaration annuelle des revenus. Ne sont pas admis en déduction Les dons et subventions qui
n'ont pas été déclarés. (Article 14-9 du code de l’I'IRPP et de l’IS)

2.1.9. Les retenues à la source supportées par l'entreprise au lieu et place des personnes
non résidentes ni établies en Tunisie au titre des redevances (Article 14-2 du code
de l’IRPP et de l’IS) :

N’est pas admis en déduction pour la détermination du bénéfice la retenue à la source


supportée par l'entreprise au lieu et place des personnes non résidentes ni établies en Tunisie
au titre des rémunérations suivantes :

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• des droits d'auteur,

• de l'usage, de la concession de l'usage ou de la cession d'un brevet d'une marque de fabrique


ou de commerce, d'un dessin ou d'un modèle de plan, d'une formule ou d'un procédé de
fabrication, y compris les films cinématographiques ou de télévision,

• de l'usage ou de la concession de l'usage d'un équipement industriel, commercial, agricole,


portuaire ou scientifique à l'exception des rémunérations pour affrètement de navires ou
d'aéronefs affectés au trafic international,

• des informations ayant trait à une expérience acquise dans le domaine industriel, commercial
ou scientifique,

• des études techniques ou économiques, ou d'une assistance technique,

Il est à noter que cette non déductibilité des retenues à la source prises en charge ne s’applique
qu’aux retenues applicables aux redevances versées aux personnes non résidentes ni établies
en Tunisie et non les redevances versées elles-mêmes.

2.1.10. Les jetons de présence autres que correspondant à un remboursement de frais :

Les jetons de présence ne sont déductibles que pour la fraction estimée équivalente au
remboursement des frais de présence aux réunions du conseil d'administration.

Le surplus doit être réintégré dans le résultat fiscal de la personne morale bien qu'il reste,
selon la doctrine administrative, imposable entre les mains du bénéficiaire qu'il s'agisse d'une
personne physique ou d'une personne morale. (Article 48- VI du code de l'IRPP et de l’IS).
Dans la pratique du contrôle fiscal, les frais de présence déductibles fiscalement sont,
généralement évalués sur la base de 1 000 dinars par administrateur et par séance du conseil,
soit par exemple, si le conseil se réunit 5 fois dans l’année, les frais de présence déductibles
par administrateur sont évalués à 5 000 dinars.

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2.1.11. Les provisions

A. Provisions pour risques et charges

Les provisions pour risques et charges ne sont pas fiscalement déductibles au titre de
l’exercice de leur constatation comptable.

En revanche, toute reprise sur provision initialement non déduite doit être déduite fiscalement
des produits imposables.

B. Provisions pour créances douteuses

 Créances irrécouvrables ne dépassant pas cent dinars

Le résultat net est établi après déduction des créances douteuses dont le nominal par client ne
dépasse pas cent dinars, sous réserve que l'entreprise ne continue pas à entretenir des relations
d'affaires avec le débiteur, que leur échéance remonte à plus d'un an et que l'entreprise
présente à l'administration un état nominatif des débiteurs concernés joint à la déclaration de
l'impôt sur le revenu. (Article 12.3 du code de l'IRPP et de l'IS)

 Créances douteuses dont le montant dépasse cent dinars par client

Les provisions pour créances douteuses, y compris les impôts indirects qu'elles ont subis, pour
lesquelles une action en justice est engagée, les provisions pour dépréciation des stocks
destinés à la vente et pour dépréciation des actions cotées en bourse, sont déductibles du
bénéfice imposable, et ce, dans la limite de 50% du bénéfice imposable.

« La condition relative à l'engagement d'une action en justice n'est pas exigible pour le besoin
de la déduction des provisions pour créances douteuses des entreprises en difficultés
économiques et ce durant la période de suspension des procédures judiciaires prévues
par la loi n° 95-34 du 17 avril 1995 relative au redressement des entreprises en difficultés
économiques telle que modifiée et complétée par les textes subséquents ». (Article 21 § 1 de
la loi des finances pour l’année 2007)

Pour bénéficier de ces déductions, les entreprises sont tenues de joindre à leur déclaration de
l'impôt sur le revenu un état détaillé des provisions constituées. « Cet état doit mentionner les
références de la décision de suspension des procédures judiciaires pour les provisions

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déductibles relatives aux créances des entreprises en difficultés économiques ». (Article 21 §


2 de la loi des finances pour l’année 2007).

Les dispositions relatives aux provisions pour créances douteuses ne sont pas applicables aux
personnes physiques qui tiennent une comptabilité simplifiée.
Débiteurs déclarés en faillite et débiteurs contre lesquels des procès-verbaux de carence sont
établis

Les créances définitivement compromises sont déductibles, sous forme de comptabilisation en


pertes, lorsque le débiteur est déclaré en faillite ou en liquidation judiciaire ayant abouti à une
perte définitive ou lorsque l'insolvabilité est constatée par un procès-verbal de carence établi
par un huissier notaire sur la base d'un jugement.

 Reprise sur provisions pour créances douteuses

Le régime fiscal des reprises sur provisions pour créances douteuses est fonction du traitement
fiscal initial de cette provision. En effet, toute reprise sur une provision initialement déduite
est imposable. En revanche, si la provision est non déduite initialement, son annulation par la
constatation d’un profit n’est pas imposable.

Si l'annulation de la provision s'effectue en même temps que l'inscription en perte définitive


de la créance, le régime fiscal de la perte est régie par les règles de déductibilité applicables
aux créances inscrites en perte définitive.

C. Provisions pour dépréciation des stocks destinés à la vente

Les stocks pouvant faire l’objet de provisions déductibles sont constituées des produits
destinés à la vente c'est-à-dire les marchandises et les produits finis détenus par l’entreprise
pour être vendus dans le cadre de la réalisation de l’objet social.

Les provisions pour dépréciation des stocks de marchandises et produits finis sont admises en
déduction dans la limite de 50% du coût de revient et sans dépasser 50% du bénéfice
imposable.

Ces provisions sont constituées par la différence négative entre :

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• d'une part la valeur de réalisation nette fiscale, c'est-à-dire le prix de vente normal connu à la
date de clôture de l'exercice sans déduire les frais non encore engagés à la date de clôture de
l'exercice tels que les frais de distribution et ;

• d'autre part, le «prix de revient» fiscal.

D. Provisions pour dépréciation des actions

Les actions des sociétés cotées en bourse dont le cours moyen journalier du dernier mois est
inférieur au coût historique peuvent, du point de vue fiscal, donner lieu à une provision
déductible dans le cadre de la limite de 50% du bénéfice imposable.

2.1.12. Dotations aux amortissements des terrains et fonds de commerce :

N'est pas admis en déduction pour la détermination du bénéfice, l'amortissement :

- des terrains;

- des fonds de commerce;

Les brevets et les marques de fabrique ainsi que les frais de recherche-développement
capitalisés sont fiscalement amortissables.

2.1.13. Les subventions d’investissement physique :

Les subventions d’équipement accordées aux entreprises ne sont pas comprises dans les
résultats de l’année de leur encaissement. Ces subventions doivent être rapportées aux
résultats nets des exercices à concurrence du montant des amortissements pratiqués et
fiscalement déductibles à la clôture desdits exercices, sur le prix de revient des
immobilisations amortissables, lorsqu’elles sont utilisées pour la création ou l’acquisition de
ces immobilisations.

Lorsque la subvention d’investissement est affectée à une immobilisation non amortissable,


elle doit être rapportée par fractions égales au résultat de chacune des dix années y compris
celle de la création ou de l’acquisition de ladite immobilisation.

En cas de cession d’une immobilisation subventionnée, la fraction de la subvention, non


encore rapportée aux bases de l’impôt, est rattachée de la valeur comptable de
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l’immobilisation pour la détermination de la plus-value imposable ou la moins-value


déductible.

Section 2 : Les déductions

2.2.1. Plus-values sur cession d’actions et parts sociales exonérées de l’impôt :

Compte tenu des nouvelles dispositions prévues par la loi de finances pour la gestion 2011, ne
sont pas soumises à l’impôt :

 La plus-value sur cession des actions admises à la cote de la Bourse des Valeurs
Mobilières de Tunis et acquises avant le 1er janvier 2011 ;
 La plus-value sur cession d’actions réalisée dans le cadre d'une opération
d'introduction à la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis ;
 La plus-value sur cession d’actions admises à la cote de la Bourse des Valeurs
Mobilières de Tunis acquises à partir du 1er janvier 2011 et dont la cession intervient
après l’expiration de l’année suivant celle de l’acquisition ou de la souscription ;
 Dans la limite de 10.000 dinars :

La plus-value sur cession d’actions admises à la cote de la Bourse des Valeurs

Mobilières de Tunis, non rattachées à un actif professionnel et acquises à partir du 1er janvier
2011 et dont la cession intervient avant l’expiration de l’année suivant celle de l’acquisition
ou de la souscription.

La plus-value sur cession des actions non cotées ou des parts sociales ou des parts de fonds,
non rattachées à un actif professionnel.

Cette plus-value est égale à la différence entre le prix de cession des actions ou des parts
sociales et leur prix d'acquisition diminué de la moins-value enregistrée au titre des opérations
de cession de la même année.

 La plus-value réalisée pour le compte des tiers personnes physiques par les sociétés
d’investissement à capital risque exerçant dans le cadre de la loi n° 88-92 du 2 août
1988 relative aux sociétés d’investissement, telle que modifiée et complétée par les
textes subséquents.

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 La plus-value provenant de l’apport d’actions et de parts sociales au capital de la


société mère ou de la société holding à condition que la société mère ou la société
holding s'engage à introduire ses actions à la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis
au plus tard à la fin de l'année suivant celle de la déduction. Ce délai peut être prorogé
d'une seule année par arrêté du Ministre des Finances sur la base d'un rapport motivé
du Conseil du Marché Financier.
 La plus-value provenant de la cession totale des actions ou des parts sociales détenues
par un dirigeant dans le capital de la société qu’il dirige suite à l’atteinte par ce dernier
de l’âge de la retraite ou suite à son incapacité de poursuivre la gestion de la société.
Le bénéfice de cette déduction est subordonné :

A la possession par le dirigeant de participations à un taux supérieur à 50% du capital de la


société. Pour la détermination de ce taux, sont prises en considération la participation directe
et indirecte du dirigeant de la société et de ses enfants non émancipés.

A la poursuite de l’exploitation de la société pendant une période de trois ans au moins à


compter du premier janvier de l’année qui suit celle de la cession. L’impôt sur les sociétés
n'est pas admis parmi les charges déductibles pour la détermination du bénéfice imposable.
(Article 48- VIII du code de l'IRPP et de l’IS).

2.2.2. Les revenus de valeurs mobilières :

Les dividendes des actions perçus des sociétés tunisiennes ne sont pas imposables entre les
mains des bénéficiaires et doivent, par conséquent, être déduits pour la détermination du
résultat fiscal.

En revanche, les dividendes perçus de l’étranger, rattachés à un établissement tunisien, restent


imposables.

2.2.3. Surplus déductible d’amortissement fiscal d’équipements pris en leasing par


rapport à l’amortissement comptable

Sont admis en déduction pour la détermination du bénéfice imposable, les amortissements des
actifs immobilisés exploités dans le cadre des contrats de leasing conclus à partir du premier
janvier 2008 sur la base de la durée du contrat de leasing. Cette durée ne doit pas être
inférieure à une durée minimale fixée par décret n°2008-492 du 25 février 2008.

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ISIGK 2015/2016

En effet, lorsque l’amortissement comptable est inférieur à l’amortissement fiscal admis pour
un équipement pris en leasing, le surplus d’amortissement fiscal est déduit de façon
extracomptable à condition que le montant des amortissements déduits et le montant des
amortissements enregistrés en comptabilité soient portés au tableau d’amortissement et au
livre d’inventaire.

2.2.4. Plus value de cession totale ou partielle des éléments de l’actif :

La plus value provenant de la cession totale où partielle des actifs constituant une unité
économique indépendante et autonome, réalisée suite à l’atteinte du propriétaire de
l’entreprise de l’âge de la retraite ou à son incapacité de poursuivre la gestion de l’entreprise.
Le bénéfice de cette déduction est subordonné à la satisfaction des conditions suivantes :

 Les actifs cédés doivent être inscrits au bilan à la date de la cession.


 La production d’un état des actifs cédés mentionnant la valeur comptable nette des
actifs, la valeur de cession et la plus value ou la moins value enregistrée.
 La poursuite par l’entreprise cessionnaire de l’exploitation de l’entreprise ou de l’unité
acquise pendant une période de trois ans au moins à compter du premier janvier de
l’année qui suit celle de l’acquisition.

Section 3 : Les reports déficitaires et amortissements réputés différés

Les amortissements réputés différés en périodes déficitaires sont admis en déduction


successivement des résultats des exercices suivants à condition de les porter dans les notes
aux états financiers.

Le déficit enregistré au titre d’un exercice et dégagé par une comptabilité conforme à la
législation comptable des entreprises est déduit successivement des résultats des exercices
suivants, et ce, jusqu’à la quatrième année inclusivement.

Pour tout exercice bénéficiaire, la déduction des déficits et des amortissements s’effectue
selon l’ordre suivant :

Base de départ : Résultat fiscal après déduction de provisions réintégrées provisoirement


Première étape : Réintégration des amortissements déductibles fiscalement de l’exercice.
Deuxième étape : Imputation des reports déficitaires ordinaires.

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ISIGK 2015/2016

Troisième étape : Imputation de l’amortissement déductible de l’exercice.

Quatrième étape : Imputation des amortissements réputés différés.

Les amortissements réputés différés sont reportables sans limitation dans le temps et doivent
être imputés sur les résultats des premiers exercices suivants qui laissent apparaître un
bénéfice suffisant pour les imputer.

En cas de non déduction par l’entreprise du déficit ou des amortissements réputés différés des
exercices antérieurs sur les résultats bénéficiaires des années suivant celles ayant constaté les
déficits ou les amortissements réputés différés, elle perd définitivement le droit au report des
déficits et des amortissements en question (Note Commune n°27-2003).

Section 4 : Conséquences de l’apurement des déficits

Il existe deux régimes fiscaux des apurements des déficits en fonction du poste sur lequel
s’effectue l’imputation et de la nature du déficit résorbé : un régime de maintien du droit au
report des déficits ordinaires, et un régime qui fait perdre le droit au report des déficits.

2.4.1 Compensations qui ne mettent pas en cause le droit au report

La résorption des déficits ordinaires par imputation sur les postes suivants laisse intact le droit
au report des déficits sous leur forme ordinaire :

•Prélèvement sur le report à nouveau créditeur.

•Réduction du capital social.

•Prélèvement sur les réserves ordinaires.

•Prélèvement sur les primes de fusion et d’émission.

2.4.2. Compensations faisant perdre le droit au report

L’apurement des déficits avec les postes suivants entraine leur extinction fiscale définitive :

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ISIGK 2015/2016

• Compensation avec le compte courant associer même si la compensation est assortie d’une
clause de retour en cas de meilleure fortune.

• Prélèvement ou imputation sur la réserve de réévaluation libre.

Section 5 : Les avantages fiscaux liés à la détermination du résultat fiscal

Les avantages fiscaux ayant une influence sur la détermination du bénéfice fiscal sont de deux
sortes :

• Les abattements sur les bénéfices imposables liés à l’exploitation.

• Les dégrèvements qui se répartissent à leur tour en deux types : les dégrèvements physiques
et les dégrèvements financiers.

2.5.1 Les avantages fiscaux liés à l’exploitation

La base de calcul des revenus et bénéfices éligibles à la déduction au titre de l’exploitation est
constitué par les bénéfices hors certains éléments qualifiés d’exceptionnels au sens fiscal
réalisés par les entreprises bénéficiaires de la déduction au titre de l’exploitation.

Le concept purement fiscal de revenus et bénéfices exceptionnels ne fait pas l’objet d’une
définition légale, ni d’ailleurs, doctrinale, ce qui rend ses contours flous.

2.5.2. Eléments exceptionnels non exclus de la base de déduction selon le code de


l’IRPP/IS

Aux termes de l’article 11 du code de l’IRPP et de l’IS, les revenus et les bénéfices
exceptionnels liés à l’activité principale des entreprises sont déductibles

• Les primes d’investissement accordées dans le cadre de la législation relative à l’incitation à


l’investissement, des primes de mise à niveau accordées dans le cadre d’un programme de
mise à niveau approuvé et des primes accordées dans le cadre de l’encouragement à
l’exportation.

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ISIGK 2015/2016

• La plus value provenant des opérations de cession des éléments de l’actif immobilisé
affectés à l’activité principale des entreprises à l’exception des immeubles bâtis, des
immeubles non bâtis et des fonds de commerce

• Les gains de change relatifs aux ventes et aux acquisitions réalisées par les entreprises dans
le cadre de l’exercice de l’activité principale

• Le bénéfice de l’abandon de créances

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ISIGK 2015/2016

Chapitre 3 : présentation de lieu de stage et détermination du résultat


comptable et résultat fiscal de la société ABC

Introduction :
Le métier de comptable est essentiel dans toute entreprise, quelle que soit sa taille. Le
comptable a la responsabilité de gérer les comptes d’une entreprise et plus globalement sa
fiabilité financière. En fonction de la nature et de la taille de l’entreprise, le comptable doit
maîtriser différentes compétences de nature administrative et comptable, telles que les
opérations de clôture et l’élaboration de la liasse fiscale

Section 1 : Présentation de lieu de stage :

3.1.1 Présentation :

Le cabinet de mademoiselle «Hannachi Fadwa » est un cabinet de conseil fiscal à compter des
01/08/2013 assujettis obligatoirement à la TVA au taux de 12% j’étais affecté un stage
pendant une période des 4 mois allant du 15 Janvier 2016 au 15 mai 2016.

Cabinet : de Mademoiselle « Hannachi Fadwa »

Nature : Cabinet de conseil fiscal

Forme juridique: Personne physique

Siège social : Rue Ahmed Dhissi v8, Kairouan 3100

Adresse e-mail : fadwa_hannachi@yahoo.fr

Logiciel: comptabilité 2000

3.1.2. Les différents services assurés par le cabinet

A. Service comptable:

Les travaux comptables prennent appui sur les opérations économiques réalisées par
l’entreprise, que la comptabilité doit recenser à partir des documents (les pièces justificatives)
émis a l’occasion de ces opérations.

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ISIGK 2015/2016

Par exemple, une opération de vente est retenue en comptabilité grâce au document émis à
cette occasion : la facture.

B. Les démarches compatibles:

 Collecte d’information, du document comptable:

Les pièces comptables nécessaires sont : les factures d’achats et de ventes, dépense de caisse,
les relevés bancaires, les chéquiers, les documents juridiques, les pièces internes, les bulletins
de paie, les déclarations sociales et fiscales et d’autres documents de charges et de produits.

 Classification de document : Il faut classer les documents d’une manière permettent de


faciliter aux différents utilisateurs leur traitement, leur consultation et permettant de saisir
les données figurant sur ces derniers.
 Traitement des données : enregistrement des pièces justificatives, les comptes utilisés se
divisent en des comptes de bilan des comptes de charges et des comptes de produits.
 Les travaux de clôture : la fin de chaque exercice, le comptable fait certains travaux pour
la détermination du résultat, ces travaux sont, écritures de regroupement des charges et des
produits, constatation des amortissements et des provisions, régularisation des comptes
des charges, des produits et passation des écritures comptable
 Préparation des états financiers : a près des travaux d’inventaires on doit préparer les états
financiers à notre exercice comptable, ces états financiers sont : le bilan, l’état de résultat,
l’état de flux de trésorerie et les notes aux états financiers

C. Service Fiscal

*Les déclarations fiscales :

Les déclarations mensuelles : Toute entreprise doit déposer une déclaration mensuelle d’impôt
dont le délai de versement de celle-ci à la recette de finance est :
Pour les personnes physiques, les 15 premiers jours qui suivent le mois d’imposition.

Pour les personnes morales (société) les 28 premiers jours de chaque mois qui suivent le mois
d’imposition.

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ISIGK 2015/2016

*La retenue à la source :


Retenue sur les salaires : la retenue à la source est calculée à l’aide des journaux de paies
effectués par le directeur de la ressource humaine qui détermine à l’aide de pointages les
heures de travail.

Retenue sur le marché : le taux de retenue à la source sur le marché fourni par les tiers qui
sont supérieurs à 1000 dinars est de 15% du montant toutes taxes comprises (TTC)

Retenu sur le loyer : le taux de retenue est de 15% effectué sur les montants des loyers

La taxe sur la formation professionnelle : Le TFP est fixe de 2% pour tous les secteurs à
l’exception des entreprises exerçantes dans le secteur de l’industrie manufacturière qui
soumises à la taxe au taux 1%. Les assujetties à la taxe de formation professionnelle sont
tenues de souscrire de disposer une déclaration conforme au modèle fournie par
l’administration à la recette de finance.
TFP = salaire brut*(1%pour les activités d’industries)

(2% pour les autres activités)

Fond de promotion des logements sociaux :(FOPROLOS) est une contribution mensuelle
calculer sur base des traitements, salaires et tout autre complément de salaire.
Les 15 jours du mois d’imposition qui suivent celui du paiement et salaire soumises à cette
contribution pour les personnes physiques.

Les 28 jours du mois d’imposition qui suivent celui du paiement et salaire soumises à cette
contribution pour les personnes morales.

FOPROLOS=salaires brut*1%

Taxe pour les collectivités locales :(TCL) est une taxe des collectivités locale qu’est égale
0.2% des chiffres d’affaires TTC (de l’exploitation ne sont pas soumise)
TCL= (chiffre d’affaire local TTC)*0.2%

La taxe sur la valeur ajoutée : La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect

 La TVA déductible : lors de l’achat des produits et des services, l’entreprise paie le
montant TTC.

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ISIGK 2015/2016

Ce dernier ne peut constater une charge et analyse par conséquent comme étant une avance
octroyer, pour le compte de l’Etat par l’intermédiaire du fournisseur , il s’agit donc d’une
créance sur l’Etat au titre des sommes factures par l’entreprise, on parle dans ce cas d’une
TVA déductible porté au débit de compte.

 TVA collectée : Il s’agit d’une dette en vers l’Etat au titre des sommes facturées par
l’entreprise et qui doivent être réservés par l’Etat le montant correspondant sera
comptabilisé au crédit de compte.

Remarque :

 Si TVA déductible > TVA collectée Report de TVA


 Si TVA déductible < TVA collectée TVA à payer
 Si TVA déductible = TVA collectée ni crédit de TVA, ni TVA à payer

L’impôt sur les sociétés : Déclaration annuel faite par la société est l’impôt sur les sociétés.
La déclaration doit être souscrite et les droits payés annuellement dans les 3éme mois de la
clôture des comptes sont le 25éme jour du 3éme mois au plus tard, soit le 25 mars pour les
sociétés qui clôturent leurs comptes au 31 décembre.

Champ d’application de l’IS : On distingue les personnes morales soumises et exonérés l’IS
Les personnes morales soumises à l’IS. Selon les paragraphes 1 et 2 de l’article 45 de code de
l’IS et IRPP, l’impôt sur les sociétés s’applique aux sociétés et autres personnes morales ci-
après distinguées, quel soit leur objet, exerçants en Tunisie :

-Les sociétés commerciales

-les sociétés industrielles

-Les sociétés de prestation de service

-Les personnes morales étrangères qui ont réalisé un revenu où de plus value de sources
tunisiennes.

Le minimum d’impôt : selon le paragraphe 4 de l’article 49 décides du présent code à


l’exception des entreprises totalement exportatrice talque défini par la législation en vigueur.
Il est calculé dans les sociétés réalisent déficitaire. Le minimum d’impôt exigible :

250 DT pour la société soumises ou toux de 20%.

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ISIGK 2015/2016

500DT pour les sociétés soumises ou toux 25% d’après la loi de finance 2015

10% du chiffre d’affaire

La détermination de bénéfice imposable pour la société soumise à l’IS.

Le bénéfice ou déficit fiscal est constaté par le bénéfice comptable compte tenu de correction
fiscale.

Le résultat comptable est le point départ pour la détermination de résultat fiscal.

* L’impôt sur le revenu de personne physique : l’impôt sur le revenu de la personne physique
est un impôt direct sur ensemble des revenus et des bénéfices tirés de toute l’opération
lucrative d’une personne physique imposable au cours d’une année fiscale.

*Les revenus imposables : le revenu imposable et le revenu annuel, global, concernent par
toutes les personnes quelques soit sa situation familiale au titre de l’année d’imposable.
La fiscalité tunisienne distingue 8 catégories de revenus :

1- Bénéfices industriels et commerciaux (BIC).


2- Bénéfices non commerciaux (BNC).
3- Bénéfices des exploitations agricoles et de pèche.
4- Traitement, indemnité et rente viagères.
5- Revenus fonciers.
6- Revenus de valeur mobilière.
7- Revenus de capitaux mobiliers.
8- Autre revenus.

Les régimes d’imposition : l’imposition des revenus et de bénéfice consiste à déterminer le


montant de l’impôt dû, l’imposition matérielle de calcul et la liquidation de l’impôt.
Il y a trois régimes d’imposition sont :

-Le régime réel

-Le régime forfaitaire

-le régime forfait d’assiette

Les déductions communes :


Des primes afférentes aux contrats d’assurance de vie.

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ISIGK 2015/2016

Des intérêts, des comptes spéciaux d’épargnes et des revenus d’emprunts obligatoires.

Des déductions aux titres de la situation et charge de famille (marie, enfant à charge, parents à
charge)

Des revenus réinvestis dans les projets d’hébergement et de restauration au profit des
étudiants sous réserve de minimum d’un impôt

Section 2 : détermination du résultat comptable et résultat fiscal de la


société ABC
La société ABC est une société SARL au capital de 460000 (tous les chiffres sont exprimés en
MD) la situation financière de cette dernier se présente comme suit

3.2.1. Le bilan

Actifs Note 2015 2014


Actifs non courants
Actifs immobilisés
Immobilisation incorporelles 800 800
Moins amortissement 800 800
0 0
Immobilisation corporelles 1 4235247 4233508
Moins amortissements 3216163 2657109
1019084 1576399

Immobilisation financières 10000 10000


Total des actifs immobilisés 1029084 1586399
Autres actifs non courants 0 0

Total des actifs non courants 1029084 1586399


Actifs courants
Stocks 2 696521 682190
Client et comptes rattachés 3 383431 391957
Provisions
Autre actifs courant 4 99290 84808
Placement et autre actifs financière
Liquidités et équivalant de liquidités 5 3491 1945

Total des actifs courant 1182733 1160900


Total des actifs 2211817 2747299

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Capitaux propres et passifs Note 2015 2014


Capitaux propres
Capital social 460000 460000
Réserve légale 420 420
Résultats reporté -186346 -216573
Autre des capitaux propres 31558 34799
Total des capitaux propres avant résultat de l’exercice 305633 278646
Résultat de l’exercice -91997 30227

Total des capitaux propres avant affectation 213636 308873


Passifs non courant
Emprunt 6 336689 674682
Provision

Total des passifs non courant 336689 674682


Passif courant
Fournisseurs et comptes rattachés 7 316589 403099
Autres passifs courants 8 763984 874454
Concours bancaire et autre passifs financière 9 580920 486190

Total des passifs courant 1661493 1763743


Total passifs 1998182 2438426
Total des capitaux propres et passifs 2211817 2747299

Le total des actifs de la société ABC a diminué en 2015 par rapport à 2014 malgré l’augmentation au
niveau d’autres actifs courants de 14482, cette diminution est expliquée par la diminution de total actif
immobilisé de 1029084 en 2015 par rapport à 1586399 en 2014, même pour les capitaux propres et
passifs à diminué en 2015 grâce à une diminution principalement au niveau d’emprunt 674682 en
2014 et 336689 en 2015 et concours bancaire et autres passifs courants à diminuer de 94730

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ISIGK 2015/2016

3.2.2. L’état de résultat

Comptes 2015 2014


Produits d’exploitation
Revenus 10 2406617 2887462
Autre produits d’exploitation 3240 3240
Total des produits d’exploitation 2409857 2890702
Charges d’exploitation
Variation des stocks des produits finis -50150 -77554
Achats de marchandises consommés 0 0
Achat d’approvisionnement consommé 1333785 1504119
Charges de personnel 11 648035 662689
Dotations aux amortissements et provisionnements 559057 459112
Autre charges d’exploitation 12 200080 232965
Total des charges d’exploitation 2690806 2781331
Résultat d’exploitation -280949 109372
Produit financier 0 0
Charges financières nettes 13 104908 109272
Autres gains ordinaires 299447 42345
Autres pertes ordinaires 6 5418
Résultat des activités ordinaires avant impôt -86416 37026
Impôt sur les bénéfices 5581 6799
Résultat net de l’exercice -91997 30227
Résultat après modification comptables -91997 30227

On remarque que le total des produits d’exploitation est inférieur au total des charges
d’exploitation ce qui donne un résultat d’exploitation négatif en 2015 (280949) par rapport à
un résultat positif en 2014, qui est expliqué par une diminution au niveau du revenu de
480845 et augmentation de dotation aux amortissements et provision de 99945

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3.2.3. L’état de flux de trésorerie

Flux de trésorerie liés a l’exploitation 2015


Résultat net (91 977)
Ajustement :
Amortissement et provisions 559057
Variation des :
Stocks (14331)
Créances 8526
Autre actifs (14483)
Autre passifs (110470)
Fournisseurs et autre dettes (86509)
Plus ou moins values de cession (285000)
Transfert de charges (3)
Quote parts subvention inscrit au résultat (3241)
Flux de trésorerie affectés a l’exploitation (38451)
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
Décaissement provenant de l’acquisition d’immobilisation
corporelle et incorporelle (1739)
Encaissement provenant de la cession d’immobilisations
corporelles et incorporelles 285000
Décaissement provenant de l’acquisition d’immobilisations
financières
Encaissements provenant de la cession d’immobilisations
financières
Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement 283261
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Encaissement suite à l’émission d’actions
Dividendes et autres distribution
Encaissement subventions d’investissements
Encaissement provenant des emprunts
Remboursement d’emprunts (337994)
Effets des modifications comptables sur les capitaux propres
Flux de trésorerie provenant des activités de financement (337994)
Variation liées aux modifications comptables
Variation de trésorerie (93184)
Trésorerie au début de l’exercice (484245)
Trésorerie a la clôture de l’exercice (577429
La société ABC a un problème de financement de son activité puisque le flux de trésorerie des
activités de financement ne peut financier le flux de trésorerie provenant des activités
d’investissement

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3.2.4. Les notes relatives aux états financiers

Note 1 Immobilisation corporelle 4235247.000


Construction 360 368,110
Ouvrage d’infrastructure 65 819,741
Matériel industriel 331 368,423
Outillage industriel 117 404,535
matériel de transport de bien 354 328,208
matériel de transport de personnel 85 891,383
outillage de transport 74 668,740
Installation divers 377 229,781
Equipement de bureau 26 774,867
Matériel informatique 35 796,908
Mat industriel leasing 1 536 068,900
Mat de transport leasing 869 527,404

Note 2 Stocks 696521.000


Stock gasoil 2 775,327
Stock fourniture 83 395,673
Stock produit finis 610 350,000

Note 3 Client et compte rattaché 383431.000


Client 383431.000

Note 4 Autre actif courant 99290.000


Retenu a la source récupérable 19 801,994
Etat impôt a liquidé 53 403,645
Charge constaté d’avance 26084.361

Note 5 Liquidité et équivalant de liquidité 3491.000


Caisse siège 3 491.000

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Note 6 Emprunt 336689.000


CN 153920 44 942,454
CN°153871 78 153,675
CN°153896 15 094,620
CN 154063 120 490,725
CN 154105 33 310,501
CN 2459 41 282,170
CN 154146 3 414,855

Note 7 Fournisseurs et compte rattache 316589.000


Fournisseurs d’exploitation 316589.000

Autre passif courant 763984.000


Note 8
Personne rémunération due 55 794,781
Impôt taxes et versement assimiles 286 637,694
Associers ABC associe Ezzedine 180 084,624
Associe Adel 32449.472
Associes Mounir 140 017,158
C. N. S. S. 50 550,798
Charge personnel 18449,472

Concoure bancaire et autre passif financière 1661493.000


Note 9
Échancre -1AN CN 153920 41 087,180
CN°152928 15 440,161
CN°153871 71 450,480
CN°153896 15 110,776
CN°153497 2 282,722
CN°153641 6 653,492
CN 20131021 29 022,950
CN 20131022 7 256,570
CN 154063 86 877,193
CN 154105 12 121,202
CN 2459 37 835,000
CN 154146 12 856,056
Banque 242 926,218

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Note 10 Revenu 2406617.000


Ventes de produit finis base 18% 723 399,766
Vente jloula Base 18% 637 822,033
Export 5 500,000
Vente de produit finis base 22.5% 2 584,306
Vente jloula Base 22.5% 3 294,321
Transports 597 351,814
Transport jloula 436 664,760

Charge personnel 648035.000


Note 11
Salaires et complément de salaires 426 781,498
Primes 101 104,729
Charges sociales légales 112 613,529
Cotisation gérant 1 598,211
Autre charges de personnel 5 937,033

Autre charge d’exploitation 200080.000


Loyer 15 452,871
Note 12
Entretien et réparation 19 597,709
Prime d’assurances 60 781,758
Rémunération d’intermédiaire et honoraires 5 321,400
Transport sur achat 15 874,000
Frais postaux et de télécommunications 19 561,000
Services bancaires et assimiles 4 550,629
Autre services extérieurs 19 288,131
TFP 3 037,654
FOPROLOS 5 278,855
TCL 5 581,089
Droit de timbre et enregistrement 1 933,929
Taxes de véhicules 21 815,282
Autre droit 2 005,693

Note 13 Charges financiers nette 104908.000


Charges d’intérêt CHARGES 26 021,092
Intérêts leasing 75 805,715
Intérêts des autres dettes 3 081,193

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3.2.5. Tableaux d’amortissements

A. Tableaux d’amortissements 31/12/2015 logiciels

Identité du Date de son Valeur HT Taux Amortissements VCN


matériel acquisition
2015 Antérieur cumulée

Logiciel 23/4/2002 500.000 33% 0 500.000 500.000 0

Logiciel 20/08/2015 300.000 33% 0 300.000 300.000 0


téléphone

TOTA 800.000 0 800.000 800.000 0

B. Tableau d’amortissement relatif aux immobilisations corporelles

Immobilisation Valeur Amt Dotation Amot VCN


d’origine antérieurs 2014 cumulés

Construction 360368.110 140432.448 17001.492 157433.940 202934.170

Ouvrage d’infrastructure 65819.741 41133.720 3290.987 44421.354 21398.387

Matériel industriel 331368.701 264047.732 12801.589 276849.321 54519.102

Outillage industriel 117404.535 93388.275 7402.252 100790.527 16614.008

Matériel de bien transport 354328.208 287763.768 19673.085 307436.853 46891.355

Matériel de personnel transport 85891.383 82891.383 3000.000 85891.383 0.000

Outillage de transport 74668.740 74668.740 0.000 74668.740 0.000

Inst AAG 377229.503 316265.448 36904.038 353169.503 24060.000

Equipement de bureau 26774.867 26021.947 48.470 26070.757 704.390

Mat info 35796.908 31074.898 2419.388 33494.286 2302.622

Mat ind leasing 1536068.900 913585.883 276760.569 1190346.452 345722.448

Matériel transport ind leasing 869527.404 385834.756 179755.130 565589.886 303937.518

Total 4235247.000 2657109.000 559057.000 3216163.000 1019084.000

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3.2.6. Décompte fiscal

Résultat comptable (perte) (91997,000)

 Réintégrations

Impôt sur les sociétés 5581,000

Pénalités 3081.193

Contribution conjoncturelles 2005.693

Résultat fiscal avant imputation des reports déficitaires (81329.114)

 Déduction

Amortissements réputés différés 2014 109323.000

Résultat fiscal (190652.110)

Impôt sur les sociétés 25% 0.000

Chiffre d’affaires local hors taxes sur valeurs ajouté 2406617

FODEC 13671.772

TVA 372888.004

Chiffre d’affaire local TTC 2787675.794

Chiffre d’affaire exportation 5500.000

Chiffre d’affaire total TTC 2793175.794

Min impôt 0.2% du chiffre d’affaire brut local 5575.352

Min impôt 0.1% du chiffre d’affaire exportation 5.500

Total minimum d’impôt 5580.852

Impôt sur les sociétés dû 5580.852

Report 2014 58984.498

Retenues à la source récupérable 19801.994

Impôt à reporté 73205.640

(Voir annexes 5)

MARZOUK SOUMAYA Page 52


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Conclusion :

Le comptable de le société est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de


ces états financiers de décompte fiscal, conformément aux normes comptables tunisiennes et
code de l’IRPP et l’IS ainsi que d’un contrôle interne qu’elle juge nécessaire pour permettre
l’établissement d’états financiers et le décompte fiscal ne comportant pas d’anomalies
significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.

Les règles de détermination du bénéfice comptables relevant du droit commercial. Celles du


bénéfice imposable relèvent du droit fiscal. Beaucoup de règles sont identiques. Certaines
sont différentes. Le résultat comptable se fait dans le compte de résultats. On calcule d’abord
un résultat comptable avant impôt sur les bénéfices. Puis on détermine le bénéfice imposable.
Pour obtenir le résultat fiscal, il faut donc, dans tous les cas, partir du résultat comptable avant
impôts

Ce chapitre a été consacré à la détermination du résultat comptable et fiscal de la société


ABC, on remarque que la société ABC dégage une perte comptable et perte fiscale, cette
société pourrait faire appel à ses actionnaires pour une augmentation de capital ou bien
améliorer sa politique de commercialisation pour et protège la société contre une faillite

MARZOUK SOUMAYA Page 53


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Conclusion générale

Dans cette recherche, nous avons tenté d’étudier le passage du résultat comptable au résultat
fiscal, nous avons essayé tout d’abord de définir chacune d’elles, puis nous avons essayé se
distinguent les différents composants de chacune
Pour la détermination du résultat comptable, l'impôt sur les sociétés acquitté par une société
est une charge qui vient réduire le montant de ce résultat comptable. Toutefois, les règles
fiscales prévoient que, pour les besoins de la détermination du résultat fiscal, l'impôt sur les
sociétés n'est pas déductible. En conséquence, pour calculer le résultat fiscal, le montant
d'impôt sur les sociétés déduit du résultat comptable, doit être réintégré au résultat fiscal. Cela
revient à annuler la déduction faite pour la détermination du résultat comptable.

Donc, à partir de bilan états de résultat états de flux de trésorerie les notes relatives aux états
de résultat on établit le résultat comptable, le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat
comptable en procédant aux réintégrations et déductions visant à se conformer à la législation
fiscale ou résultant des dispositions d’avantages fiscaux.

Les différentes observations que nous avons dégagées tout au long de notre stage effectué
auprès du cabinet comptabilité et conseil fiscal en distinguant les points forts et faibles, ainsi
que nos propositions pour résoudre certaines faiblesses.

D’abord, les points forts, au sein de ce cabinet soient les suivants :

 Bonnes relations interhiérarchiques basées sur le respect total avec les


stagiaires.

 Il a des bonnes relations avec ses clients puisque sait comprendre ses points de
vue, et peuvent les aider à résoudre ces problèmes mêmes très délicats et ceci grâce à
sa compétence qui regroupe la comptabilité, la fiscalité, et même la matière juridique.

Ensuite, les points faibles, il s’agit en fait des points suivants :

 Nous trouvons des factures qui ne sont pas numérotées dans une série régulière
ce qui provoque la perte de temps du travail afin d’organiser ses factures avant leurs
comptabilisations.

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 Les registres de vente et d’achat et même quelques journaux auxiliaires


(d’achat, de vente, de la banque, de la caisse, des opérations diverses) ne sont pas
tenus à jour.

 Dans certains cas, les clients donnent les factures et les chèques en retard.

D’ailleurs, pour dépasser ses multiples faiblesses nous présenterons certaines propositions que
nous paraissent efficaces vis-à-vis de ses problèmes.

Il faut insister sur les clients de classer les factures dans l’ordre chronologique pour gagner le
temps, ainsi que de procéder à leur numérotation dans une série régulière au sein de bureaux.

Enfin, pour la détermination du résultat comptable et fiscal de la société ABC, on remarque


que la société ABC déficitaire comptablement et fiscalement, cette société pourrait faire
appel à ses actionnaires pour améliorer sa politique de commercialisation pour protège la
société conte une faillite.

MARZOUK SOUMAYA Page 55


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Bibliographie

Ouvrage :

Ayed Amor ‘Les états financières’ CLE 2001

Codes et articles :

Code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et l’impôt sur les sociétés, ses textes
d’application et textes connexes, publication de l’imprimerie officielle de république
tunisienne 2009.

Loi de finances pour les années 2007, 2010 et 1011, publication de l’imprimerie officielle de
république tunisienne.

Les sites web :

Site officiel de pro comptable :

http://www.procomptable.com/etudiants/cours_exercice_initiation/CH5_PEF.pdf

Site officiel de pro fiscal :

http://www.profiscal.com/etudiants/IRPP_IS/Tableau.htm

MARZOUK SOUMAYA Page


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Annexes

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Annexes 1

Actifs Valeurs brutes Amortissements Valeurs nettes


et provisions
Actifs non courants
Actifs immobilisés
Immobilisations 211 - 212 - 213 - 214 - 216 - 218 -
incorporelles 231 – 237
Moins : amortissements 281 - 291 - 2931
– 2937
Immobilisations 221 - 222 - 223 - 224 - 228 - 232 -
corporelles 238 – 24
Moins : amortissements 282 - 284 - 292
- 2932 -
2938 – 294
Immobilisations 251 - 256 - 257 - 258 - (259) - 261 -
financières 262 - 264 - 265 - 266 - (-269)
Moins : provisions 295 – 297
Total des actifs
immobilisés
Autres actifs non courants 271 - 272 - 273 -
275 – 278
Total des actifs non
courants
Actifs courants
Stocks 31 - 32 - 33 - 34 - 35 – 37
Moins : provisions 39
Clients et comptes 411 - 413 - 416 - 417 – 418
rattachés
Moins : provisions 491
Autres actifs courants 409 - 421 - (422 DR) - (423 DR) -
426 - 4287 - 431 - (433 DR) - 4341
- 4342 - (4349 DR) - 4366 - (4368
DR) - 4387 - (441 DR) - (442 DR) -
446 - (448 DR) - 452 - 455 - (457
DR) - 4587 - (46 DR) - 471
Placements et autres 51 - 52 – 55 59
actifs financiers
Liquidités et équivalents (53 DR) – 54
de liquidités
Total des actifs Courants
Total des actifs
Annexes 2

Capitaux propres et passifs Comptes d'affectation


Capitaux propres
Capital social 101 - (-109)
Réserves 111 - 112 - 117 - 118 - (-119)
Autres capitaux propres 141 - 142 - 143 - 144 - (145 nets)
Résultats reportés 121 - 128 - (le solde peut être DR ou CR)
Total des capitaux propres avant résultat de l’exercice
Résultat de l’exercice 131 (CR) ou 135 (DR)
Total des capitaux propres avant affectation
Passifs
Passifs non courants

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Emprunts 161 - 162 - 163 - 164 - 165 - 166 - 167 – 168


Autres passifs financiers (18 nets des reprises)
Provisions 15
Total des passifs non courants
Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattachés 401 - 403 - 404 - 405 – 408
Autres passifs courants 419 - (422 CR) - (423 CR) - 425 - 427 - 4282 - 4286 -
432 - (433 CR) - 4343 - (4349 CR) - 435 - 4365 - 4367
- (4368 CR) - 437 - 4382 - 4386 - (441 CR) - (442 CR)
- 447 - (448 CR) - 453 - 454 - (457 CR) - 4586 - (46
CR) - 472 – 48
Concours bancaires et autres passifs financiers 501 - 505 - 506 - 507 - 508 - (532 CR) - (537 CR)
Total des passifs courants
Total des passifs
Total des capitaux propres et des passifs

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Annexe 3

Intitulés Comptes d'affectation


Produits d'exploitation :
(1) Revenus 701 + 702 + 703 + 704 + 705 + 706 + 707 +
708 – 709
(2)Autres produits d'exploitation 731 + 732 + 733 + 734 + 735 + 738 + 739 +
74 + 781 - 79 (relatif aux produits provenant de
la mise de pertes ou charges à la charge de tiers
(remboursement d'assurance par exemple)
(3)Production immobilisée 72
(4) Total des produits d'exploitation (4) = (1) + (2) + (3)
Charges d'exploitation :
(5)Variation des stocks des produits finis et des ± 71 (moins lorsque le stock final > au stock
en-cours (en + ou en -) initial de produits finis et en-cours)
(6)Achats de marchandises consommés
(7)Achats d'approvisionnements consommés 603 en cas d'inventaire permanent

60 (y compris quote-part du 606 assimilable aux


achats de marchandises) ± 603 en cas
d'inventaire intermittent

606 Quote-part achat d'emballages et


marchandises non stockées
(8)Charges de personnel 64
(9) Dotations aux amortissements et aux 681 Sauf 6861 Résorption des autres actifs non
provisions courants de nature financière
(10)Autres charges d'exploitation 606 non rattachés aux achats + 61 + 62 + 63
(autres que 636) + 66 (606 correspondant aux
fournitures de bureau, d'entretien, énergie,
matières consommables non stockés, ... et d'une
façon générale, toutes les charges comptabilisées
au 606 et non rattachées aux achats)
(11) Total des charges d'exploitation (11) = (5) + (6) + (7) + (8) + (9) + (10)
(12) Résultat d'exploitation (12) = (4) - (11) (Le solde peut être négatif)
(13)Charges financières nettes 65) + (6865)- (75) liés au financement des
activités de l'entreprise et différences de change
liées aux activités (autres que celles liées aux
placements) + 6861 Résorption des autres actifs
non courants de nature financière.

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(14)Produits des placements (75 + 7866) - (65 + 6866) liés aux activités de
placements courants et à long terme
(15)Autres gains ordinaires 736
(16)Autres pertes ordinaires 636
(17) Résultat des activités ordinaires avant impôt (17) = (12) - (13) + (14) + (15) - (16)
(18)Impôts sur les bénéfices calculés sur le 691
résultat des activités ordinaires
(19) Résultat des activités ordinaires après impôt (19) = (17) - (18)
(20)Eléments extraordinaires (Gains/Pertes) 77 - 67 ± (697)
(21) Résultat net de l’exercice (21) = (19) ± (20)
Résultat net de l’exercice 13
(22)Effet des modifications comptables (net ± 128
d'impôt)
(23) Résultat après modifications comptables (23) = (21) ± (22)

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Annexe 4

(01) Ventes de marchandises 707-7097


(02) Coût d'achat des marchandises vendues Achats (y compris les frais sur achats) 607 ±
(6037) + 6241 et
toute autre charge comptabilisée par nature et
faisant partie du coût d’achat
(03) Marge commerciale (03)=(01)-(02)
(04) Autres charges externes 606 (non rattachés aux coûts d'achat des
marchandises vendues) + 61 + 62 + 631
(05) Autres produits d'exploitation 72+731+732+733+734+738
(06) Valeur ajoutée brute (06)=(03)-(04)+(05)
(07) Charges de personnel 64
(08) Impôts et taxes 66
(09) Subventions d'exploitation 74
(10) Excédent brut d'exploitation Insuffisance (06)-(07)-(08)+(09) si positif
brute d'exploitation
(06)-(07)-(08)+(09) si négatif
(11) Autres produits et gains 735+736+739+79 (Remboursement
d'assurance)
(12) Produits financiers 75
(13) Autres charges et pertes 633+634+635+636+637
(14) Charges financières 65+6861 Résorption des autres actifs non
courants de nature financière
(15) Dotations aux amortissements et aux 68 Sauf 6861 Résorption des autres actifs non
provisions courants de nature financière
(16) Reprises sur provisions et amortissements 78
(17) Résultat ordinaire avant IS (17)= (10)+(11)+(12)-(13)-(14)-(15)+(16)
(18) Impôt sur les sociétés des activités 691
ordinaires
(19) Résultat net des activités ordinaires (19)=(17)-(18)
(20) Résultat extraordinaire (net d'impôt) 77-67 ± 697
(21) Résultat net de l'exercice (21)=(19)+(20)
(22) Effet des modifications comptables (net 128
d'impôt)
(23) Résultat net après modifications comptables (23)=(21)±(22)
Annexes 5

(01) Revenus Tous les comptes 70 sauf 707


(02) Production stockée ou déstockage 71
(03) Production immobilisée 72
(04) Production de l'exercice (04)=(01)±(02)+(03)
(05) Achats consommés 601+602+604+605+606 rattachables aux achats
d'approvisionnement ± (6031 et 6032)
(06) Marge sur coût) matières (06)=(04)-(05
(07) Autres charges externes 606 (non rattachés aux achats
d'approvisionnement) +61+62+631
(08) Autres produits d'exploitation 731+732+733+734+738

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(09) Valeur ajoutée brute (09)=(06)-(07)+(08)


(10) Charges de personnel 64
(11) Impôts et taxes 66
(12) Subventions d'exploitation 74
(13) Excédent brut d'exploitation (13)=(09)-(10)-(11)+(12) si positif
Insuffisance d'exploitation (13)=(09)-(10)-(11)+(12) si négatif
(14) Autres produits et gains 735+736+739+79 (Remboursement
d'assurance)
(15) Produits financiers 75
(16) Autres charges et pertes 633+634+635+636+637+638
(17) Charges financières 65+6861 Résorption des autres actifs non
courants de nature
Financière
(18) Dotations aux amortissements et aux 68 Sauf 6861 Résorption des autres actifs non
provisions courants de
nature financière
(19) Reprises sur provisions et amortissements 78
(20) Résultat ordinaire avant IS (20)= (13)+(14)+(15)-(16)-(17)-(18)+(19)
(21) Impôts sur les sociétés calculés sur le 691
résultat des
activités ordinaires
(22) Résultat net des activités ordinaires (22)=(20)-(21)
(23) Résultat extraordinaire (net d'impôt) 77-67±697
(24) Résultat net de l'exercice (24)=(23)+(22)
(25) Effet des modifications comptables (net 128
d'impôt)
(26) Résultat net après modifications comptables

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Table des matières

Introduction générale .................................................................................................................. 1

Chapitre1 : le résultat comptable ........................................................................................... 3

Introduction : .......................................................................................................................... 3

Section 1 : Concepts de base des états financiers ................................................................... 3

1.1.1. Les utilisateurs des états financière et leurs besoins ................................................. 3

A. Les utilisateurs internes : ......................................................................................... 3

B. Les utilisateurs externes : ......................................................................................... 4

1.1.2. Les objectifs des résultats comptables : ................................................................... 6

1.1.3. La classification : ...................................................................................................... 7

1.1.4. La structure : ............................................................................................................. 7

1.1.5. L’articulation : .......................................................................................................... 8

1.1.6. Les principes comptables généralement admis : ....................................................... 8

1.1.7. La bonne information :.............................................................................................. 8

Section 2 : bilan ...................................................................................................................... 9

1.2.1 Les éléments du bilan.............................................................................................. 10

A. Les actifs : .............................................................................................................. 10

B. Les capitaux propres et passifs : ............................................................................ 11

1.2.2. Plan de regroupement de référence : ...................................................................... 11

A. Pour l’actif (voir annexes 1).................................................................................. 11

B. Pour capitaux propres et passif voir (voir annexe 2) ............................................. 11

Section 3 : L'état de résultat .................................................................................................. 11

1.3.1. Les éléments de l'état de résultat ............................................................................. 12

A. Les revenus : .......................................................................................................... 12

B. Les gains : .............................................................................................................. 12

C. Les charges : .......................................................................................................... 12

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D. Les pertes : ............................................................................................................. 13

1.3.2. Etat de résultat, présentation autorisée ................................................................... 13

1.3.3. Le plan de regroupement : (voir annexe 4) ............................................................. 13

Section 4 : L'état des soldes intermédiaires de gestion ......................................................... 14

1.4.1. Plans de regroupement ........................................................................................... 14

1.4.2. Développements relatifs à certains soldes intermédiaires...................................... 14

A. Importance du concept de marge brute .................................................................. 14

B. Marge commerciale................................................................................................ 15

C. Production de l'exercice ......................................................................................... 15

D. La marge sur coût matières .................................................................................... 16

E. La valeur ajoutée de l'exercice ............................................................................... 16

F. L'excédent brut d'exploitation (ou l'insuffisance brute d'exploitation) .................. 17

G. Résultat des activités ordinaires ............................................................................. 18

H. Adaptation du plan des comptes de transfert de charges pour les besoins de


regroupement des comptes ............................................................................................ 18

Section 5 : L’état de flux de trésorerie ................................................................................. 18

1.5.1. Avantages de l'état de flux de trésorerie ................................................................ 19

1.5.2. Règles d'élaboration de l'état de flux de trésorerie.................................................. 20

A. Règles générales pour la conception du modèle de l'état de flux de trésorerie...... 20

B. Les flux de trésorerie liés aux activités d'investissement....................................... 21

C. Les flux de trésorerie liés aux activités de financement ........................................ 21

D. Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation ........................................... 22

E. Incidences des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de
liquidités ........................................................................................................................ 22

F. Liquidités et équivalents de liquidités.................................................................... 23

Section 6 : Les notes aux états financiers ............................................................................. 23

1.6.1. Objectifs des notes aux états financiers ................................................................. 24

1.6.2. Structure des notes aux états financiers .................................................................. 24

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Chapitre 2 : Résultat fiscal .................................................................................................... 26

Introduction : ........................................................................................................................ 26

Section 1 : Les réintégrations ............................................................................................... 26

2.1.1. Amortissements des avions, bateaux de plaisance et résidences secondaires et


charges y afférentes :......................................................................................................... 26

2.1.2. Transactions, amendes, confiscations et pénalités de toute nature : ....................... 27

2.1.3. Intérêts servis à l’exploitant individuel et aux associés en nom : ........................... 27

2.1.4. Salaire de l’exploitant individuel ou de l’associé en nom : .................................... 27

2.1.5. Intérêts excédentaires des comptes courants des associés : .................................... 27

2.1.6. Imposition des intérêts supplétifs sur les avances en comptes courants débiteurs des
personnes morales soumises à l'IS : .................................................................................. 28

2.1.7. Subventions et dons excédentaires : ....................................................................... 28

2.1.8. Subventions et dons non déclarés : ......................................................................... 28

2.1.9. Les retenues à la source supportées par l'entreprise au lieu et place des personnes
non résidentes ni établies en Tunisie au titre des redevances (Article 14-2 du code de
l’IRPP et de l’IS) : ............................................................................................................. 28

2.1.10. Les jetons de présence autres que correspondant à un remboursement de frais : . 29

2.1.11. Les provisions ....................................................................................................... 30

A. Provisions pour risques et charges ......................................................................... 30

B. Provisions pour créances douteuses ....................................................................... 30

C. Provisions pour dépréciation des stocks destinés à la vente .................................. 31

D. Provisions pour dépréciation des actions ............................................................... 32

2.1.12. Dotations aux amortissements des terrains et fonds de commerce : ..................... 32

2.1.13. Les subventions d’investissement physique : ....................................................... 32

Section 2 : Les déductions .................................................................................................... 33

2.2.1. Plus values sur cession d’actions et parts sociales exonérées de l’impôt : ............. 33

2.2.2. Les revenus de valeurs mobilières : ........................................................................ 34

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2.2.3. Surplus déductible d’amortissement fiscal d’équipements pris en leasing par


rapport à l’amortissement comptable ................................................................................ 34

2.2.4. Plus value de cession totale ou partielle des éléments de l’actif :........................... 35

Section 3 : Les reports déficitaires et amortissements réputés différés ................................ 35

Section 4 : Conséquences de l’apurement des déficits ......................................................... 36

2.4.1 Compensations qui ne mettent pas en cause le droit au report ................................ 36

2.4.2. Compensations faisant perdre le droit au report ..................................................... 36

Section 5 : Les avantages fiscaux liés à la détermination du résultat fiscal ......................... 37

2.5.1 Les avantages fiscaux liés à l’exploitation............................................................... 37

2.5.2. Eléments exceptionnels non exclus de la base de déduction selon le code de


l’IRPP/IS ........................................................................................................................... 37

Chapitre 3 : présentation de lieu de stage et détermination du résultat comptable et


résultat fiscal de la société ABC ............................................................................................ 39

Introduction : ........................................................................................................................ 39

Section 1 : Présentation de lieu de stage : ............................................................................ 39

3.1.1 Présentation : ............................................................................................................ 39

3.1.2. Les différents services assurés par le cabinet.......................................................... 39

A. Service comptable: ................................................................................................. 39

B. Les démarches compatibles: .................................................................................. 40

C. Service Fiscal ......................................................................................................... 40

Section 2 : détermination du résultat comptable et résultat fiscal de la société ABC .......... 44

3.2.1. Le bilan ................................................................................................................... 44

3.2.2. L’état de résultat ..................................................................................................... 46

3.2.3. L’état de flux de trésorerie ...................................................................................... 47

3.2.4. Les notes relatives aux états financiers ................................................................... 48

3.2.5. Tableaux d’amortissements.................................................................................... 51

A. Tableaux d’amortissements 31/12/2015 logiciels .................................................. 51

B. Tableau d’amortissement relatif aux immobilisations corporelles ........................ 51

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3.2.6. Décompte fiscal ...................................................................................................... 52

Conclusion : .......................................................................................................................... 53

Conclusion générale ................................................................................................................. 54

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