Vous êtes sur la page 1sur 2

Introduction 

:
L’entreprise poursuit plusieurs objectifs à travers son activité. Leur réalisation
intéresse non seulement ceux qui interviennent dans sa gestion, mais aussi ceux qui
contribuent d’une manière ou d’une autre à son financement ou s’intéressent à son
fonctionnement.
L’entreprise apparaît donc comme un lieu où se situent des intérêts souvent
divergents, mais parfois contradictoires. Pour cette raison, elle est vouée
intrinsèquement à rendre des comptes : elle est par sa nature « comptable » au sens
fort de cette expression Elle est ainsi amenée à produire un certain nombre
d’information répondant aux diverses préoccupations qu’elle suscite.
Il apparait donc que l’information financière n’est pas une fin en soi. Elle a pour but
de fournir des éléments qui facilitent la prise des décisions économiques et
financières. Par conséquent, toute altération à la qualité de ces informations
comptables et financières se traduirait, entre autres, par la distribution de dividendes
fictifs, la prise de décisions non fondées, basée sur des éléments non fiables et
susceptibles d’avoir des incidences dommageables. C’est pour cela que l’information
contenue dans les états de synthèse doit respecter les principes comptables
fondamentaux dont les principes de prudence, de la continuité d’exploitation et celui
de l’indépendance des exercices.
Le problème qui se pose est celui du traitement des événements qualifiés de
postérieurs à la clôture des comptes.
Le Code Générale de la Normalisation Comptable « CGNC » définit ces événements
comme étant des circonstances ayant une influence sur l’activité de l’entreprise,
intervenues après la clôture de l’exercice, connues avant la première communication
externe des états de synthèse, et susceptibles d’avoir des répercussions favorables
ou défavorables sur le patrimoine, la situation financière ou les résultats de l’exercice
clos et des exercices suivants »
En fait, l’appréciation des événements postérieurs à la clôture des comptes se situe
au carrefour des principes comptables fondamentaux déjà cités. Parallèlement, elle
constitue un élément indispensable à la construction de l’image fidèle.
Et donc qu’est ce qu’entend par évènement postérieur ? quelles sont les normes qui
définit ces événements ? Quels sont es types de ces événements et comment peut-
on les traiter ?
Conclusion :
Les évènements postérieurs sont des évènements qui surviennent entre la date de
clôture de l’exercice et la date de publication des états financiers et qui peuvent
entraîner des changements dans la situation des actifs ou passifs ou simplement
entraîner une information complémentaire.
Nous avons distingué deux types d’évènements postérieurs qui nécessitent des
traitements suivant sa liaison ou non à des conditions existant à la date de clôture et
au cas où la continuité de l’exploitation est remise en cause , l’entreprise doit
procéder à des ajustements sur les éléments d’actifs et de passifs.
Enfin, les évènements survenant après la date de clôture qui nécessitent d’être
portés en notes aux états financiers doivent comprendre d’une description de la
nature de l’événement ; et d’une estimation de l’incidence financière ou l’indication
que cette estimation ne peut être faite.

Vous aimerez peut-être aussi