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Une entreprise est une entité juridique et économique qui met en œuvre des moyens humains,
matériels et financiers, pour réaliser un objectif : produire des biens ou des services en vue d’en
tirer un profit.
Piloter une entreprise consiste à faire des choix, à prendre des décisions dont le but de réaliser
des objectifs.
La plupart des décisions sont des décisions courantes qui engage l’entreprise sur le court-terme
(Ex : Décision du programme de fabrication des journaux, …).
D’autres décisions engagent l’entreprise sur le moyen terme et le long terme. Ce sont des
décisions stratégiques (Ex : Choix de des produits, prix, distribution, …)
L’ensemble de ces décisions constituent la gestion. Une gestion efficiente tient compte les
contraintes économiques et juridiques propres à l’environnement de l’entreprise.
Section 1 : Définition
Le PCG Malagasy 2005 définit la comptabilité come un système d’organisation de
l’information financière permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de bases
chiffrés ou non, correspondant aux opérations des entités, et de présenter des états financiers
donnant une image fidèle de la situation financière, de la performance et des variations de la
situation financière de l’entité à la date de clôture des comptes.
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- L’information doit être intelligible : L’information doit être facilement compréhensible
par tout utilisateur ;
- L’information doit être pertinente : L’information peut influencer la décision
économique des utilisateurs en les aidant à évaluer les évènements passés, présents ou
futurs en confirmant ou en corrigeant les évènements passés ;
- L’information doit être fiable : L’information doit être exempte d’erreurs, d’omissions
et de préjugés significatifs ;
- L’information doit être comparable : Le respect de la permanence des méthodes permet
à son utilisateur de faire des comparaisons significatives dans le temps au sein de
l’entité, et dans l’espace au niveau national et international entre les entités ;
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indiquées et justifiées, et la base sur laquelle ils ont été arrêtés, doit être précisée. Ainsi,
la continuité d’exploitation est toujours présumée.
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financiers, conformément à leur nature et à leur réalité financière et économique, sans
s’en tenir uniquement à leur apparence juridique.
- Principe de non-compensation : La compensation, entre éléments d’actif et éléments
de passif au bilan ou entre éléments de charges et éléments de produits dans le compte
de résultat, n’est pas autorisée, sauf dans le cas où elle imposée ou prévue par la
réglementation comptable.
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FICHE II - LES FLUX ECONOMIQUES A L’ORIGINE DES
OPERATIONS COMPTABLES
Section 1 : Définition
Les flux sont des mouvements des valeurs homogènes effectués par une entité
- Soit avec d’autres entités ou d’autres agents économiques : ce sont des flux externes
- Soit à l’intérieur de l’entreprise elle-même : ce sont des flux internes
Exemple : Mouvement de marchandises, mouvement de services, mouvement de monnaie, …
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3.1. Flux externes
Salaire
Salariés
Travail
Règlement
Fournisseurs
Ventes
Règlement
Prêts Clients
Banques ENTITE
Remboursement Ventes
Services publics
Etat
Impôts, taxes
Apports Dividendes
Propriétaires
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Exemple 1 : L’entreprise MORA vend en espèce 1 000 000 Ar de marchandises à son client
JAO
Exemple 2 : Au 30 novembre 2019, l’entreprise MEVASOA règle en espèces son personnel pour
un montant de 30 000 Ar
Toute opération économique réalisée par une entité avec des agents extérieurs donne lieu à la
création de deux flux externes de sens contraire mais de même valeur. Il en résulte que pour
chaque opération réalisée par une entité, on constate l’égalité :
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FICHE III - ETATS FINANCIERS
Section 1 : Introduction
L’objet des états financiers est de fournir des informations sur la situation financière de
l’entreprise (BILAN), la performance (COMPTE DE RESULTAT) et les variations de la
situation financière (TABEAU DES FLUX DE TRESORERIE) d’une entreprise qui soient
utiles à un large éventail d’utilisateurs pour prendre des décisions économiques.
Section 2 : Contenu
Les états financiers sont arrêtés sous la responsabilité des dirigeants de l’entité une fois par an
et émis dans un délai maximum de six mois suivant la date de clôture de l’exercice.
Chacun des documents composant les états financiers doit être clairement identifié et les
informations suivantes doivent être mentionnées de façon précise :
- Dénomination sociale et nom commercial de l’entité présentant les états financiers
- Date de clôture
- Monnaie de présentation
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D’autres informations permettant d’identifier l’entité doivent également être mentionnées :
- Adresse du siège social, forme juridique, lieu d’activité et pays d’immatriculation
- Principales activités et nature des opérations effectuées
- Nom de la société mère et éventuellement dénomination du groupe auquel est rattachée
l’entité
Lorsque, par suite d’un changement de méthode d’évaluation ou de présentation, un des postes
chiffrés d’un état financier n’est pas comparable à celui de l’exercice précédent, il est nécessaire
d’adapter les montants de l’exercice précédent afin de rendre la comparaison possible.
L’absence de comparabilité (du fait d’une durée d’exercice différente ou pour toute autre
raison), le reclassement ou les modifications apportées aux informations chiffrées de l’exercice
précédent pour les rendre comparables sont expliqués dans l’annexe.
Les entités amenées à publier les états financiers intermédiaires sont tenues de respecter pour
l’établissement de ces états la même présentation éventuellement sous forme abrégée, le même
contenu et les mêmes méthodes comptables que ceux prévus pour les états financiers de fin
d’exercice.
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FICHE IV – BILAN
Section 1 : Définition
Le bilan est un état récapitulatif des actifs, des passifs et des capitaux propres de l’entité à la
date de clôture des comptes, autrement dit, l’objet du bilan c’est d’exposer succinctement la
situation financière d’une entreprise à une date précise.
Le bilan doit séparer les montants à recouvrir ou à régler dans les douze mois et au-delà des
douze mois.
Il est vrai qu’on mise beaucoup plus maintenant sur l’aspect économique de la comptabilité
mais derrière tout cela, quoique seulement en deuxième position, on retrouve toujours la notion
de bien et de dette lorsqu’on parle de bilan.
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2.1.1. Actif non courant
L’actif non courant comprend les éléments d’actif :
- Destinés à être utilisés d’une manière continuelle pour les besoins des activités de
l’entité (telles que les immobilisations incorporelles ou corporelles).
- Qui sont détenus à des fins de placement à long terme (immobilisations financières).
- Que l’entité n’a pas l’intention ou n’a pas la possibilité de réaliser dans les douze mois
suivant la date de clôture de son exercice.
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. Créances et autres débiteurs (créances sur des opérations liées au cycle d’exploitation :
créance sur le client, Etat, personnel, …)
. Impôts différés (différés actifs : Impôt sur le bénéfice recouvrable au cours d’exercices
futures)
Autres créances et assimilés (Créances sur des transactions hors cycle d’exploitation
normale comme les charges constatées d’avances, …)
- Trésorerie et équivalents de trésorerie
. Trésorerie (Fonds en caisse, dépôts à vue)
. Equivalents de trésorerie (Placement à court terme des liquides facilement convertibles
en liquidités et soumis à un risque négligeable de changement de valeur : Bon de Trésor,
prêt à court terme, …)
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. Partie à moins d’un an des emprunts à long terme, …
- Fournisseurs et comptes rattachés (Dettes à payer suite aux transactions liées au cycle
d’exploitation)
- Provisions et produits constatés d’avance – passifs courants
- Autres dettes (Dettes à payer envers les fournisseurs d’immobilisations d’ici moins d’un
an, …)
- Compte de trésorerie (découverts bancaires)
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- Ecart d’équivalence, …
EMPLOIS = RESSOURCES
ACTIF = CAPITAUX PROPRES + DETTES
Si :
A = Actif
Cp = Capitaux propres
D = Dettes
Equation fondamentale : A = Cp + D
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FICHE V – COMPTE
Section 1 : Introduction
On a remarqué qu’à chaque opération, le bilan d’une entreprise change. On sait également
qu’une entreprise effectue plusieurs opérations rien que dans une journée, et on ne va pas
s’amuser à établir un bilan après chaque opération, ce qui rend très pénible le travail des
comptables.
Ainsi, pour éviter cette lourdeur, on a introduit la notion de « COMPTE ».
Section 2 : Définition
C’est un tableau qui sert à enregistrer tous les mouvements (augmentation ou diminution) qui
se rapportent à un élément déterminé d’un état financier au fur et à mesure qu’ils se
reproduisent.
Section 3 : Présentation
L’en-tête du compte est composé :
- Du numéro de compte,
- Du nom de compte
Toutefois, il est à noter que le bilan est aussi un compte, mais parmi tous les comptes, le compte
du bilan est le seul qui ait ses particularités. En effet, au lieu de parler de débit, on y parle
d’actif ; au lieu de crédit, on l’appelle passif.
Ainsi donc, comme dans un bilan, les emplois s’enregistrent dans la partie gauche ou au débit
d’un compte, et les ressources dans la partie droite ou au crédit.
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2.1. Le compte en T
NB :
- Le compte normalisé est la présentation pratique d’un compte
- On doit y mettre la date de l’opération dans l’ordre chronologique.
Quant au libellé, il sert à expliquer brièvement l’objet de l’opération (tout en mentionnant le
document qui le justifie).
*** Remarques
- Tous les comptes d’actif ont normalement un solde débiteur.
Le fait, pour une entreprise de posséder des biens entraine que les augmentations (ou les débits)
portées dans ces comptes sont plus élevées que les diminutions.
- Tous les comptes du passif ont normalement un solde créditeur.
Certains comptes du passif peuvent avoir un solde débiteur.
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FICHE VI - PLAN COMPTABLE
Le plan comptable est un tout qui renferme non seulement le plan de comptes tel qu’on a
l’habitude de le définir, mais également l’organisation e la comptabilité et les règles de
comptabilisation des opérations.
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nature, réalisées en un même lieu et au cours d’une même journée, peuvent être récapitulées sur
une pièce justificative unique.
Les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu ainsi que les pièces justificatives
sont conservées selon les durées définies par la législation nationale (10 ans à Madagascar).
A. Les classes de comptes de situation qui sont réparties dans les cinq premières classes à
savoir :
- Classe 1 : Comptes des capitaux
- Classe 2 : Comptes d’immobilisations
- Classe 3 : Comptes de stocks et en cours
- Classe 4 : Comptes de tiers
- Classe 5 : Comptes d’instruments de trésorerie et assimilés
B. Les classes de comptes de gestion qui comportent :
- Classe 6 : Comptes de charges
- Classe 7 : Comptes de produits
Chaque classe est subdivisée en comptes qui sont identifiés par des numéros à trois chiffres ou
plus, dans le cadre d’une codification décimale.
Chaque classe est représentée par le premier chiffre.
Dans la classe, les comptes à deux chiffres sont des comptes principaux
On peut subdiviser les comptes principaux en comptes divisionnaires à trois chiffres puis en
sous comptes s’ils sont en plus de trois chiffres.
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FICHE VII – COMPTE DE RESULTAT
En comptabilité, pour calculer un résultat, il est nécessaire de déterminer les sommes reçues ou
à recevoir au titre de l’exercice et les coûts qui s’y apportent.
ANALYSE DE L’OPERATION
Si au départ, l’équation comptable est A = Cp + D, la vente contre espèces qu’on vient de faire,
entraine une augmentation d’espèces en « CAISSE », autrement dit le total de l’actif va
augmenter.
Pour garder l’égalité de l’équation, il faut également augmenter le total du passif du bilan qui
est composé de Cp + D
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Or, on sait qu’une vente n’amène pas une augmentation des dettes. Forcément, ce sont les
capitaux propres qu’on doit augmenter. Dans ce cas, on dit que l’opération en question
représente un produit.
ANALYSE DE L’OPERATION
En payant le loyer par chèque, le dépôt en « BANQUE » va diminuer, ce qui implique une
diminution du total de l’actif du bilan. Pour respecter l’égalité de l’équation fondamentale, il
faut logiquement diminuer le total du passif du bilan. Le fait de payer le loyer ne diminue pas
les dettes de l’entreprise, ce qui fait que forcément on ampute les capitaux propres.
D’après cet exemple, on est en présence d’une charge.
REMARQUE
. Il ne faut pas confondre les comptes de charges qu’on peut assimiler à un travail NEGATIF
(parce qu’elle entrainera, si ce n’est pas dans l’immédiat, ce sera plus tard, une sortie d’argent
ou décaissement) et les comptes des dettes résultant de ces charges, ainsi que les comptes de
produits et les comptes de créances résultant de ces produits.
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Section 4 : Fonctionnement des comptes de produits et de charges
4.1. Comptes de produits
Comme les produits entrainent une augmentation des capitaux propres et que l’augmentation
des capitaux propres s’inscrit au crédit, les produits s’enregistrent au crédit de leurs comptes.
On peut également dire que les produits constituent des ressources, et que l’enregistrement des
ressources se fait au crédit de leurs comptes.
Les comptes de PRODUITS sont normalement à SOLDE CREDITEUR.
Section 6 : Codification
Les charges et les produits sont classés par nature au sein des classes 6 et 7 en distinguant :
NATURE CHARGES PRODUITS
Activités d’exploitation 60 – 61 – 62 – 63 – 64 – 65 – 70 – 71 – 72 – 74 – 75 – 781 –
681 – 685 785
Activités financières 66 – 686 76 – 786
Activités extraordinaires 67 77
Impôts sur les bénéfices 69
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FICHE VIII - ACHATS ET VENTES
Toute opération d’achat et de vente est soumise aux règles régissant la « Notion de Transfert de
Propriété » du droit commercial. Autrement dit, le fait générateur de comptabilisation des
achats et des ventes est constitué par le transfert de propriété.
Théoriquement, il y a transfert de propriété dès qu’il y a accord entre le vendeur et l’acheteur
sur la chose et le prix. Selon les règles généralement admises, le transfert de propriété se réalise
à la facturation et/ou à la livraison pour les biens, et à la réalisation pour les services.
Section 1 : Codification
1.1.Codification des achats
Les achats consommés sont comptabilisés dans les subdivisions du compte 60. Ils sont classés
par nature et comprennent :
- Les ACHATS STOCKES : Compte 601, 602 et 607
Ces comptes d’achats stockés doivent avoir des comptes de stocks correspondants : Compte 31,
32 et 37
- La VARIATION DE STOCKS « 603 » sert à régulariser les achats stockés
- Les ACHATS NON STOCKES : Soit en raison de leur nature, soit parce que leur
importance ne justifie pas un suivi en compte de stock : « Compte 606 »
- Les ACHATS D’ETUDES ET DE PRESTATIONS DE SERVICES ainsi que les
ACHATS DE MATERIELS, EQUIPEMENTS ET TRAVAUX s’agissent de sous-
traitance industrielle incorporée dans le coût direct de production de biens et services.
1.2.Codification des ventes
Les subdivisions du compte 70 détaillent les ventes selon la nature de l’activité :
A. Entreprise industrielle
- Compte 701 : Ventes de produits finis
- Compte 702 : Ventes de produits intermédiaires
- Compte 703 : Ventes de produits résiduels
B. Entreprise de travaux
- Compte 704 : Ventes de travaux
C. Entreprise de services
- Compte 706 : Ventes de prestations de services
D. Entreprise commerciale
- Compte 707 : Ventes de marchandises
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- Compte 708 : Produits des activités annexes
Section 2 : Comptabilisation
Les achats sont comptabilisés Hors TVA déductible. Si la TVA n’est pas déductible ou si la
TVA ne figure pas distinctement dans la facture, l’achat est comptabilisé TVA comprise (TTC :
Toute Taxe Comprise).
Quant aux ventes, elles sont comptabilisées Hors TVA collectée. Si la TVA n’est pas
mentionnée clairement sur la facture, la vente sera enregistrée TVA comprise.
ACHETEUR
05/01/N
VENDEUR
05/01/N
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- Règlement au comptant par chèque
ACHETEUR
-
05/01/N
VENDEUR
-
05/01/N
24
VENDEUR
-
05/01/N
25
Exemple
Au 31/03/20N, on trouve dans la facture n°127 envoyé à un détaillant les éléments suivants :
Pâtes à papier --------------------------------------- 2 000 000
TVA 20%
Remise 5%
Rabais 2%
Escompte (condition 1/20, n/60)
On demande de :
- Présenter la facture n°27 (d’une manière simplifiée)
- Passer les écritures au journal
Facture simplifiée
Pâtes à papier --------------------------------------- 2 000 000 Prix brut
Rabais (2 000 000 * 2%) -------------------------- (40 000)
1 960 000
Réduction commerciale
Remise (1 960 000 * 5%) ------------------------- (98 000)
1 862 000 NET COMMERCIAL
TVA (1 862 000 * 20%) -------------------------- 372 400
2 234 400 Net à payer
Comptabilisation
LORS DE LA FACTURATION
ACHETEUR
-
31/03/N
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VENDEUR
-
31/03/N
VENDEUR
a. Règlement en espèces
53 Caisse 2 234 400
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b. Règlement par chèque
512 Banque 2 234 400
VENDEUR
512 Banque 2 212 056
707 Vente de marchandises 18 620
4457 Etat, TVA collectée 3 724
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2.3. Achats stockés et non stockés
Pour certains achats, le fait de les stocker ou non est une décision purement administrative et/ou
comptable.
La société, qui est une entreprise industrielle décide de stocker cet achat à crédit.
On demande de :
- Enregistrer cette opération au journal.
6022 Achat de produits d’entretien 300 000
4456 Etat, TVA déductible 60 000
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6061 Eau et électricité 350 000
Le client a retourné des marchandises d’une valeur de 500 000 sur un achat dont ci-joint le
double de la facture initiale.
Marchandises --------------------------------------- 2 000 000
Remise 5% ------------------------------------------ 100 000
--------------------------------------------------------- 1 900 000
TVA 20% ------------------------------------------- 380 000
NET A PAYER ------------------------------------ 2 280 000
On demande de :
- Etablir la facture d’Avoir
- Passer les écritures au journal
475 000
TVA 20% ------------------------------------------- (95 000)
570 000
COMPTABILISATION
ACHETEUR
401 Fournisseur de biens et services 570 000
30
VENDEUR
707 Vente de marchandises 475 000
4457 Etat, TVA collectée 95 000
Client 570 000
Facture d’Avoir n° …
*** Pour un retour de marchandises, il suffit de contrepasser l’écriture d’achat ou de vente
originale. On peut l’appeler CONTRE-PASSATION ou EXTOURNE.
Suite à la réclamation du client, un rabais de 1% est accordé sur la facture initiale, dont ci-joint
les détails :
Marchandises --------------------------------------- 100 000
TVA 20% ------------------------------------------- 20 000
NET A PAYER ------------------------------------ 120 000
On demande de :
- Présenter la facture d’Avoir
- Passer les écritures au journal
Facture d’Avoir
1 200
COMPTABILISATION
ACHETEUR
401 Fournisseur de biens et services 1 2000
31
VENDEUR
7097 RRR accordés 1000
4457 Etat, TVA collectée 200
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Directement dans un compte d’achat consommé
607 Achat de marchandises 350 000
6087 Frais et accessoires sur achats de marchandises 50 000
4456 Etat, TVA déductible 80 000
Pour les frais et accessoires sur les achats à l’étranger, tous les frais engagés en dehors du
territoire malagasy sont à inclure dans le compte d’Achat (à titre de prix brut) et les frais engagés
localement sont traités de la même manière que les frais sur les achats locaux étudiés précédent.
Les marchandises et les droits de douane sont soumis à la TVA. Ceux-ci sont perçus par les
services de douane par l’intermédiaire du transitaire de l’entreprise.
On demande de :
- Enregistrer cet achat à crédit en utilisant la première technique (Cf. exemple précédent)
TVA à l’importation
Marchandises (4 000 000 + 1 000 000) * 20% ----------------------------------- 1 000 000
Droits de douane (520 000 * 20%) ------------------------------------------------- 104 000
1 104 000
TVA à l’intérieur
Transport Majunga – Tana (120 000 * 20%) ------------------------------------- 24 000
Honoraires (60 000 * 20%) ---------------------------------------------------------- 12 000
36 000
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Facture du fournisseur à l’étranger
Marchandises .................................................... 4 000 000
Transport Marseille – Majunga ........................ 1 000 000
5 000 000
Facture du transporteur Majunga – Tana
Transport .......................................................... 120 000
TVA 20% ......................................................... 24 000
144 000
Facture transitaire
TVA à l’importation ......................................... 1 104 000
Droits de douane ............................................... 520 000
Honoraires ........................................................ 60 000
TVA 20% sur honoraires .................................. 12 000
1 696 000
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Exemple : Pour livrer des marchandises à un client, l’entreprise a avancé par chèque des
frais de transport de 50 000 HT exigés par le transporteur. Lors de la facturation, l’entreprise
a récupéré intégralement cette avance. Le montant des marchandises vendues se chiffrent à
300 000.
On demande de passer les écritures correspondantes à ces opérations
Ecriture lors du paiement des frais de transport
6242 Frets et transportes sur achats 50 000
4456 Etat, TVA déductible 10 000
Ecriture à la facturation
411 Client 420 000
NB : En débitant le compte « 6242 », le vendeur pris en charge les frais de transport. Mais en
réalité, ces frais sont à la charge du client, c’est la raison pour laquelle le jour de la facturation
le vendeur doit solder ce compte en le créditant du même montant
- Toujours pour une « vente départ », l’entreprise facturer la récupération à un montant
qui est distinct des sommes engagées généralement en cherchant à faire un profit mais
ça peut être également une perte. Il arrive aussi que le montant facturé correspond à des
charges internes du vendeurs (lorsque le transport est assuré par les services propres de
l’entreprise).
Dans ce cas, la refacturation au client s’effectue par le crédit du compte « 7085 – Frais
accessoires refacturés ».
Exemple :
- Avancé par chèque les frais de transport : 50 000 HT
- Contenu de la facture de vente :
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Marchandises .................................................... 300 000
Transport .......................................................... 60 000
360 000
*** Le vendeur cherche à faire un profit, puisque les frais engagés sont de 50 000 ; or, la
récupération est de 60 000.
Ecriture lors du paiement des frais de transport
6242 Frets et transportes sur achats 50 000
4456 Etat, TVA déductible 10 000
Ecriture à la facturation
411 Client 432 000
Exemple :
Vente à crédit de marchandises ........................ 400 000
Frais de transport engagé à récupérer ............... 20 000
Condition de vente : vente rendue
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411 Client 504 000
On demande de passer les écritures d’avance et de vente ou achat de part et d’autre (présenter
la facture pour simplifier l’enregistrement de l’opération).
Facture n° …
Marchandises .................................................... 700 000
TVA (700 000 * 20%) ...................................... 140 000
840 000
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ACHETEUR
4091 Fournisseurs : Avances et Acomptes versés sur commandes 250 000
VENDEUR
53 Caisse 250 000
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FICHE IX – EMBALLAGES
Le PCG classe les emballages en fonction de leur nature et de leur destination. On distingue
trois types d’emballages :
- Emballages récupérables identifiables : Ce sont des objets discernables unité par unité
dans lesquels sont livrés les produits ou les marchandises et que les fournisseurs doivent
récupérer ultérieurement, ce type d’emballage est traité comme des immobilisations :
les conteneurs, les barils, les tonneaux, …
Leurs achats sont comptabilisés au compte 2186 – Emballages récupérables
identifiables ou matériels d’emballage.
- Emballages récupérables non identifiables : Ce sont des emballages non reconnaissables
unité par unité (bouteilles en verre, bouteilles de gaz, …)
Leurs achats sont comptabilisés au compte 60262 – Emballages récupérables non
identifiables.
- Emballages perdus : Ce sont des emballages non récupérables, de faible valeur (sacs en
plastique, papier d’emballage, …) ou sont indissociables des marchandises qu’ils
contiennent (boite de conserve). Leur prix est intégré dans le prix de vente des
marchandises vendues.
Leurs achats sont comptabilisés au compte 60261 – Emballages perdus
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2.2. Comptabilisation des emballages récupérables non identifiables
Exemple : Achat d’une bouteille de gaz : 45 000 Ar HT, suivant facture n° A-002
60262 Emballages récupérables 45 000
44562 Etat, TVA déductible sur emballages 9 000
Exemple : Achat d’un boisson COCA en verre 1 litre pour 2 500 ariary HT. La consignation de
l’emballage étant de 600 ariary. Suivant facture n° A-004.
On demande de passer les écritures au journal.
CHEZ LE CLIENT
607 Achat de marchandises 2 500
4456 Etat, TVA déductible 500
4096 Fournisseurs, créances pour emballages et matériels à rendre 600
401 Fournisseurs de biens et services 3 600
Facture n°A-004
40
CHEZ LE FOURNISSEUR
411 Clients 3 600
Facture n°A-004
Facture d’Avoir n° …
CHEZ LE FOURNISSEUR
4196 Clients, dettes pour emballages et matériels consignés 600
Facture d’Avoir n° …
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2ème Cas : Prix de déconsignation inférieur au prix de consignation
C’est le cas notamment, lorsque les emballages retournés sont en mauvais états.
Chez le client, le mali de déconsignation est soumis à la TVA.
401 Fournisseurs de biens et services 200
6136 Malis sur emballages 250
4456 Etat, TVA déductible 50
Facture d’Avoir n° …
Facture d’Avoir n° …
Chez le client
2186 Matériels d’emballages récupérables 600
4456 Etat, TVA déductible 120
Facture n° …
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60262 Emballages récupérables 600
4456 Etat, TVA déductible 120
Facture n° …
Chez le fournisseur
Le fournisseur doit établir une facture qui constate le montant de la vente HT avec le montant
de la TVA correspondante. La vente est enregistrée dans le compte 7088 – Autres produits des
activités annexes ou un sous-compte selon les besoins de l’entreprise.
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FICHE X - CHARGES DE PERSONNEL
Section 1 : Généralités
Les charges de personnel représentent les frais supportés par l’entreprise pour son personnel.
Le personnel à prendre en compte est celui qui est inscrit sur le livre de paie de l’entreprise,
autrement dit toutes personnes liées à l’entreprise par un contrat de travail.
Section 2 : Définitions
o Le SALAIRE est la rémunération du travail fourni par un salarié à son employeur.
o Le SALAIRE DE BASE est le salaire obtenu à partir de la grille salariale de
l’entreprise.
o Le SALAIRE BRUT correspond au salaire de base auquel s’ajoutent les autres
avantages tel que les heures supplémentaires, les primes, les indemnités, les congés
payés, …
o Le SALAIRE IMPOSABLE est le salaire servant de base de calcul à l’impôt que le
salarié aura à payer.
o Le SALAIRE NET est le salaire qui sera effectivement versé à l’employé, net des
différentes retenues.
44
o L’opposition est une saisie sur salaire que l’entreprise doit effectuer par suite d’une
notification à l’encontre des membres du personnel (décision judiciaire, remboursement
d’emprunt, …)
o D’autres retenues particulières peuvent exister, mais on a considéré seulement ces cas
qui sont applicables à la grande majorité des salariés.
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o OSIE : Sur le salaire brut
Exemple : L’employé X a un salaire de brut de 2 000 000, tandis que pour l’employé
Y : 400 000.
Calculer le montant des cotisations de l’employé et de l’employeur à la CNaPS et à l’OSIE.
Solutions
EMPLOYE X
Salaire brut : 2 000 000
Salaire plafonné : 1 600 000/mois
Cotisations Employé Employeur TOTAL
- CNaPS 1 600 000 x 1% = 16 000 1 600 000 x 13% = 208 000 224 000
- OSIE 2 000 000 x 1% = 20 000 2 000 000 x 5% = 100 000 120 000
EMPLOYE Y
Salaire brut : 400 000
Salaire plafonné : 1 600 000/mois
Cotisations Employé Employeur TOTAL
- CNaPS 400 000 x 1% = 4 000 400 000 x 13% = 52 000 56 000
- OSIE 400 000 x 1% = 4 000 400 000 x 5% = 20 000 24 000
46
- Période de la paie
- Salaire de base
- Salaire brut
- Différentes retenues
- Salaire net
- Mode de paiement
- Emargement
Section 7 : Comptabilisation
Exemple :
- 15/09/20N, Rakoto a perçu une avance en espèces de 100 000.
- 17/09/20N, d’après la fiche de paie établie au nom de Rakoto, on sait qu’il a un salaire
de base de 250 000, une saisie arrêt mensuelle au profit de BFV-SG se chiffre à 25 000
et son IRSA est de 2 000.
En outre, il perçoit diverses indemnités de 75 000.
L’entreprise est affiliée à l’OSIE dont la cotisation est mensuelle. Le règlement du salaire et de
l’opposition se fait à la fin de chaque mois.
On demande de :
1. Présenter la fiche de paie d’une façon simplifiée
2. Comptabiliser le bulletin de paie et les charges patronales dans le journal
3. Passer les écritures de règlement par chèque à qui de droit à la fin du mois
Déductions
Avances du mois ------------------------------------------------- 100 000
CNAPS (325 000 * 1%) ----------------------------------------- 3 250
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OSIE (325 000 * 1%) ------------------------------------------- 3 250
IRSA --------------------------------------------------------------- 2 000
Opposition bancaire --------------------------------------------- 25 000
TOTAL ------------------------------------------------------------ 133 500
SALAIRE NET ------------------------------------------------- 191 500
Charges patronales
CNaPS (325 000 * 13%) ---------------------------------------- 42 250
OSIE (325 000 * 5%) ------------------------------------------- 16 250
2. Comptabilisation au NET
15/09
425 Personnel, avances et acomptes accordés 100 000
17/09
645 Cotisations aux organismes sociaux 58 500
48
3. Règlement
30/09
421 Personnel, rémunérations dues 191 500
49
7.2. Comptabilisation au BRUT
15/09
425 Personnel, avances et acomptes accordés 100 000
50
REGLEMENT
427 Personnel, opposition 25 000
51
FICHE XI – EFFETS DE COMMERCE
Section 1 : Généralités
Le règlement à terme des fournisseurs peut se faire outre par chèque ou en espèces, par
l’intermédiaire d’effets de commerce.
Il existe deux types d’effets de commerce :
La lettre de change ou traite
Le billet à ordre
1.1. Définition
La lettre de change ou traite est un écrit par lequel un créancier « Tireur » donne l’ordre à son
débiteur « Tiré » de payer à une date déterminée « Echéance » la somme qu’on lui doit, à
l’ordre de lui-même ou d’un tiers « Bénéficiaire ».
Le billet à ordre est un écrit par lequel le souscripteur s’engage à payer le bénéficiaire ou la
personne désignée par ce dernier à une date donnée « échéance ».
1.2. Circulation
Le tireur crée (tire) une lettre de change puis l’envoie au tiré pour acceptation. Ce dernier est
appelé à accepter le montant à payer « valeur nominale » et la date d’échéance convenue. S’il
n’y a pas objection, le tiré signe la traite et la remet au tireur.
Quant au billet à ordre, le tiré qu’on appelle « souscripteur » remplit cet autre type d’effet de
commerce et le remet au bénéficiaire.
Section 2 : Comptabilisation
Pour la traite, pratiquement le tireur doit attendre le retour d’acceptation du client avant
d’enregistrer mais pou fin académique on peut comptabiliser le jour même de la création (cas
spécial pédagogique).
Du côté tiré, il passera l’écriture à la date de son acceptation.
Pour le billet à ordre, le souscripteur peut enregistrer au moment où il souscrit le billet, quant
au bénéficiaire la comptabilisation se fait à la date de la réception qui, en pédagogie, correspond
à la date de souscription s’il n’y a pas de précision.
52
2.1. Emission et acceptation d’un effet
Exemple :
02/02 : Randria tire une lettre de change n°18 au 31/03 sur son client Rabe en règlement de sa
facture de vente de marchandises de 525 000 plus TVA 20%.
Rabe accepte la lettre de change tiré sui lui.
02/02
NB : Pour fin pédagogique, on suppose que la date d’enregistrement est la date de création de
l’effet.
TIRE (Rabe)
02/02
53
TIRE (Rabe)
31/03
54
20/03
5112 Effet remis à l’encaissement 630 000
05/04
512 Banque 629 250
627 Services bancaires et assimilés 750
NB : Le 05/02, Randria a déjà enregistré une dette de 800 000 suite à un achat à crédit auprès
de son fournisseur Rakoto.
10/02
401 Fournisseur de biens et services (Rakoto) 800 000
55
Si la banque accepte cette négociation, elle mettra à la disposition de l’entreprise une somme
égale à la valeur nominale de l’effet diminué des agios.
Les éléments constitutifs des agios sont :
Les intérêts calculés pour la période qui sépare la date d’escompte de la date d’échéance,
Les frais et commission d’escompte.
01/03
512 Banque 616 250
661 Charges d’intérêts 11 000
627 Services bancaires et assimilés 2 750
NB : A la date d’échéance ou au plus quelques jours après cette date, il ne faut jamais oublier
de solder le compte « 5191 » et « 414 » parce qu’ils n’ont plus leur raison d’être étant donné
que le tiré a bel et bien payé l’effet escompté donc l’entreprise doit faire disparaitre la dette
comptabilisée dans « 5191 » et il n’est plus question de « 414 Clients : effets escomptés et
non-échus » vu que l’échéance est déjà passée.
56
31/03
5191 Effets escomptés non-échus 630 000
57
BENEFICIAIRE – TIREUR (Randria)
22/03
411 Client (Rabe) 630 000
TIRE (Rabe)
22/03
403 Fournisseur de biens et services : Effet à payer 630 000
58
3.2. L’effet n’est plus en possession du bénéficiaire-tireur
L’effet n’est plus en possession du bénéficiaire-tireur parce que ce dernier l’a peut être remis à
l’encaissement ou endossé ou remis à l’escompte.
Le bénéficiaire-tireur peut parfois le récupérer auprès de l’endossataire.
Dans ce cas, on comptabilisera la récupération de l’ancien et les divers frais qui en résultent
avant de l’annuler et d’en créer un nouveau
59
27/03
411 Client (Rabe) 20 300
TIRE - RABE
60
3.2.2. L’effet a été endossé
Supposons que l’effet a été endossé à l’ordre d’un fournisseur le 10/02 (Voir l’exemple dans la
sous-section 2.3.2.). Cette écriture a été déjà passée.
Exemple :
22/03 : Rabe avise son fournisseur Randria qu’il ne pourra honorer sa signature à l’échéance du
31/03.
23/03 : Randria demande à son fournisseur Rakoto de retourner la traite n°18.
27/03 : Randria reçoit la lettre de change n°18 et tire une nouvelle traite n°21 au 30/04,
moyennant un intérêt de retard de 17 150, la récupération des timbres fiscaux de 3 150.
61
TIRE - RABE
22/03 et 23/03 : Rien à passer
27/03
403 Fournisseurs de biens et services : Effet à payer 630 000
62
BENEFICIAIRE – TIREUR (Randria)
63
Remarque :
Du moment que l’entreprise demande le retour de l’effet, ce qui veut dire que le tiré
Rabe ne peut pas payer. Il est logique que la banque exige que l’entreprise règle le
concours bancaire (effet escompté) à la place du client (Rabe) à la date même de la
demande de retour.
Il ne faut jamais oublier de solder les comptes « 5191 » et « 414 » à la date de l’échéance
ou au plus tard quelques jours après cette date. Dans ce cas-si, ces deux comptes ont été
effectivement soldés avant même la date d’échéance :
- 414 est soldé d’après la première écriture du 23/03.
- 5191 est soldé d’après la troisième écriture du 23/03.
TIRE - RABE
64
à ce dernier de régler le premier effet. Après cela, le tireur crée un nouvel effet comprenant le
remboursement de l’avance augmenté :
- Des intérêts de retard
- De la récupération des timbres fiscaux de l’ancien effet
- Des autres frais.
Exemple :
Supposons que l’effet ait été endossé à l’ordre d’un fournisseur le 10/02 et que cette écriture ait
été déjà passée (Voir la sous-section 2.3.2.).
22/03 : Rabe avise son fournisseur Randria qu’il ne pourra honorer sa signature à l’échéance du
31/03.
30/03 : Randria avance les fonds nécessaires par chèque à Rabe pour éviter les problèmes
éventuels avec son fournisseur Rakoto. Le même jour, Randria tire une nouvelle traite n°21 au
30/04 comprenant le montant de l’avance (correspondant à la valeur nominale de l’ancien effet)
augmenté des intérêts de retard de 17 150 et des timbres fiscaux de 3 150.
31/03 : Rabe règle l’effet n°18.
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TIRE - RABE
22/03 : Rien à passer
30/03
512 Banque 630 000
Remarque : L’avance de fonds peut s’appliquer à toutes les situations vues antérieurement
(l’effet est encore en portefeuille, remis à l’encaissement, endossé ou remis à l’escompte).
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