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COMPTABILITE DE

BASE
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HISTORIQUES, POSTULATS ET CONVENTIONS COMPTABLES
I- HISTORIQUE DE LA COMPTABILITE
La comptabilité est aussi vielle que le monde. Depuis l’antiquité, les grecs
inscrivaient déjà sous forme scribes, toutes les informations ayant un caractère
financier. Les Egyptiens puis les romains ont plus tard essayé de parfaire cette
technique ; c’est ainsi que dans la cour des pharaons, il y avait un responsable des
comptes et une équipe chargée du contrô le des comptes de la cour.
Au début du 12è me siècle, fut inventée la pratique de la loi comptable avec les deux
aspects : RECETTES-DEPENSES.
En 1456, fut créé le principe de la partie double : elle permet d’analyser d’une
manière sure les opérations réalisées par l’entreprise.
Plus tard, au début du 19è me siècle, l’évolution de la comptabilité a amené cette
science à jouer un rô le de mémoire pour l’entreprise parce qu’elle permet d’enregistrer
tous les mouvements de biens et services de cette dernière.
En 1947, la comptabilité a un rô le élargi à une science de prise de décision. En
effet, la comptabilité avec ces nouvelles branches créées permettait aux décideurs de
prendre les positions allant dans le sens de la gestion optimale de l’entreprise.

II- HISTORIQUES DES PLANS COMPTABLES


La comptabilité est une science pratiquée depuis l’antiquité, mais elle a une forme
beaucoup plus moderne depuis le début du 20è me siècle. En ce moment précis, les
utilisateurs de cette science ont senti le besoin de faire une harmonisation des comptes
utilisés.
L’ensemble des comptes codifiés puis harmonisés figure dans un document appelé Plan
Comptable General (P.C.G).
En 1947, le premier plan comptable général est mis en application en France.
En 1957, le premier plan comptable français fut révisé.
En 1972, suite à une série de réunions, des experts et chefs d’Etats des pays
membres de l’OCAM décident de créer le PCG OCAM en vigueur dans les pays de
l’UEMOA.
En 1982, la France sort un nouveau plan comptable.

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En 1995, suite à une série de réunions, la Banque Centrale des Etats de l’UEMOA a
décidé d’harmoniser les pratiques comptables et les états financiers de la zone ; c’est
ainsi qu’en 1996, le plan comptable SYSCOA a vu le jour.
Avec l’élargissement de la zone et l’amélioration des pratiques, on a assisté à la
naissance du SYSCOHADA (Système Comptable de l’Organisation pour l’Harmonisation
en Afrique du Droit des Affaires).
Le Conseil des Ministres de l’OHADA tenu le 26 janvier 2017 à Brazzaville
(Congo) a validé la publication du nouveau Acte Uniforme communément appelé
Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière (AUDCIF) (dont
le Plan Comptable Zone OHADA) ; conformément à la Conférence des Chefs d’Etat
et de Gouvernement, cet outil a été publié au Journal Officiel le 15 février 2017 et
servira de référentiel comptable unique dans tous les Etats membres de l’OHADA.

III- NOTION DE COMPTABILITE


A- DEFINITION
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière
qui permet :
• de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées ;
• de fournir, après traitement approprié, un ensemble d’informations conforme
aux besoins des divers utilisateurs intéressés.
B- LES DIFFERENTES FORMES DE COMPTABILITE
On distingue trois formes de comptabilités :
 La comptabilité générale : elle s’intéresse à la vie de l’entreprise pour enfin
décrire son histoire à travers les états financiers de synthèse.
 La comptabilité analytique de gestion : Système d'analyse et de traitement
autonome de données permettant de calculer des coû ts et des résultats
“analytiques ” de nature à fournir des informations utiles à la gestion de l'entité.
La finalité de la comptabilité analytique est la gestion. Elle n'est ni normalisée,
ni
obligatoire. Sa mise en place est vivement recommandée eu égard aux liens étroits
qu'elle entretient avec la comptabilité générale.
 La comptabilité prévisionnelle : elle sonde le futur dans le but de faciliter les
prises de décisions
C- INTERETS DE LA COMPTABILITE
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La comptabilité est au service de l’entrepreneur, de l’Etat et des partenaires de
l’entité.
 Au niveau de l’entité : elle facilite la prise de décision d’investissement,
d’approvisionnement, de production et de contrô le de la gestion interne.
 Au niveau de l’Etat : elle fournit des informations utiles à la comptabilité
nationale (épargne, consommation …). Elle met également à sa disposition des
données nécessaires à l’évaluation des recettes fiscales.
 Au niveau des tiers : elle leur permet de suivre l’évolution de l’exploitation,
d’apprécier la performance de l’entreprise.

IV- NOTION D’ENTITE

A- DEFINITION
L’entité est un ensemble organisé d’une ou plusieurs personnes physiques ou
morales et d’éléments corporels ou incorporels permettant l’exercice d’une activité
économique qui poursuit un objectif propre.
Par activité économique, il faut entendre toute activité (civile ou commerciale)
produisant des biens ou des services marchands ou non marchands exercée dans un but
lucratif ou non.
En effet, l’entité est considérée comme étant une personne morale ou un groupe
autonome et distinct de ses propriétaires et de ses partenaires économiques. La
comptabilité financière est fondée sur la séparation entre le patrimoine de l'entité et
celui de ses propriétaires. Ce sont les transactions de l'entité et non celles des
propriétaires qui sont prises en compte dans les états financiers de l’entité.

B- LES DIFFERENTS TYPES D’ENTITE :


Le Droit comptable s’applique à toutes les entités à l’exception de celles soumises
aux règles de la comptabilité publique. A cet effet on distingue :

a- LES ENTITES A BUT LUCRATIF


Ce sont des entités exerçant des activités génératrices de revenu. Il s’agit :
- Entité d’investissement : est une entité qui obtient des fonds d’un ou de
plusieurs investisseurs en vue de leur fournir des services de gestion dans le seul
but de réaliser des rendements sous forme de plus-value.
Exemple : les entités commerciales et prestataire de service, les entités industrielles, les
productions agricoles etc……

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- Entité mutuelle : c’est une entité détenue par un investisseur, qui fournit des
dividendes, des coû ts réduits ou d’autres avantages économiques directement à
ses détenteurs :
Exemple : les compagnies d’assurance, coopérative d’épargne, les mutuelles
- Entreprise : se définit comme une unité économique reposant sur une
organisation préétablie et fonctionnant autour des moyens de production ou de
distribution.
- Entité intégrée ou dépendante : c’est une entité qui est contrô lé par une autre
entité dominante.
Autres entités à but lucratif : entités consolidantes ou dominantes, entités mises en
équivalence

b- LES ENTITES A BUT NON LUCRATIF


Ce sont des entités constituées d’au moins deux membres qui exercent une
activité sans en retirer un avantage financier à titre personnel. S’il y a des bénéfices, ils
sont reversés à l’entité pour la développer. Elles ont pour but de veiller au bien-être de
leur communauté, à l’amélioration d’infrastructures locales, des loisirs ou du
divertissement. On distingue :
- Les associations à but non lucratif : il s’agit un regroupement d’au moins deux
personnes qui décident de mettre en commun des moyens afin d’exercer une
activité dont l’objectif n’est pas leur enrichissement personnel.
- Les organisations non gouvernementales
- Les clubs de sport ou de culture
- La croix rouge

Conclusion : le SYSCOHADA révisé s’applique à toutes les entités sauf les institutions
financières, les assurances, les organismes de prévoyance sociale et les associations, qui
sont plutô t soumis à un plan comptable spécifique à leur secteur.

C- LES CARACTERISTIQUES D’UNE ENTITE

La principale caractéristique réside dans la distinction claire entre le patrimoine de


l’entité et celui des propriétaires de l’entité

V- DEFINITION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE

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C’est l’ensemble des comportements visant à la production, répartition et la
consommation des biens et services. Cela suppose l’intervention de plusieurs acteurs
que l’on appelle agents économiques. Du fait des relations qui s’établissent entre les
divers agents économiques de l’entité, l’activité économique apparait comme un
réseau d’opérations effectuées par les uns et les autres.

VI- PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX


Les principes comptables fondamentaux structurent la représentation comptable
de l’entité.
Les postulats comptables
Ce sont des principes acceptés sans démonstration mais cohérents avec les
objectifs fixés.
Le postulat de l’entité
L’entité ici est considérée comme étant une personne morale et distincte de ses
propriétaires et de ses partenaires économiques.
Le postulat de la comptabilité d’engagement
Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces
transactions ou événements se produisent et non pas au moment des
encaissements ou paiements.
Postulat de la spécialisation des exercices
Ce postulat, revu à l’article 59 de l’AUDCIF, signifie que la vie de l’entité étant
découpée en période appelées exercices à l’issue desquels sont publiés des états
financiers annuels, il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et charges
qui le concernent et ceux-là seulement.
Postulat de la permanence des méthodes
Le postulat de permanence des méthodes rappelé dans l’article 40 de l’AUDCIF
exige que les mêmes méthodes de prise en compte, de mesure et de présentation
soient utilisées par l'entité d'une période à l'autre
Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique
Selon ce postulat, pour que l'information représente d'une manière pertinente les
transactions et autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire
qu'ils soient enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité
économique et non pas seulement selon leur forme juridique.
Les conventions comptables

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Elles ont un caractère de généralité moins grand que les postulats comptables et
peuvent varier d’un pays ou espace géographique à un autre.
La convention du coût historique
La convention du coû t historique consiste à comptabiliser les opérations sur la
base de la valeur nominale de la monnaie sans tenir compte des éventuelles
variations de son pouvoir d’achat.
La convention de prudence
La comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la convention de prudence, aux
obligations de régularité, de sincérité et de transparence inhérentes à la tenue, au
contrô le, à la présentation et à la communication des informations qu’elle a
traitées.
La convention de régularité et transparence
Il faut inclure dans ce concept : la conformité aux règles et procédures du
Système comptable OHADA ; la présentation et la communication claire et loyale
de l’information et le respect de la règle de non-compensation.
Convention de la correspondance bilan de clôture- bilan d’ouverture
Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clô ture de
l’exercice précédent
Convention de l’importance significative
Sont significatifs « tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les
destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation
financière et le résultat de l’entité ».

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LE PLAN COMPTABLE SYSCOHADA révisé
I- DEFINITION
Le plan comptable est une liste méthodique des comptes créés par le SYSCOHADA
et mis à la disposition des entités.
II- CADRE COMPTABLE SYSCOHADA
Le cadre comptable SYCOHADA comprend 4 groupes de comptes :
 Les comptes de bilan
 Les comptes de gestion
 Les comptes des engagements hors bilan
 Les comptes de la comptabilité analytique de gestion
Seulement les deux 1ers groupes feront l’objet de l’étude de notre programme.
A- COMPTES DU BILAN
Il s’agit des 5 premières classes du plan.
1. COMPTES DES RESSOURCES DURABLES (classe 1)
Il s’agit des comptes de la classe 1
Ces comptes sont destinés à l’enregistrement des ressources mises à la disposition
de l’entité pour une durée d’au moins un an. Ce sont :
 les capitaux propres et les ressources assimilées (compte 10 à 15)
 Les dettes financières et les ressources assimilées (compte 16 à 19)
2. COMPTES D’ACTIF IMMOBILISE (classe 2)
Il s’agit des comptes enregistrant les acquisitions (entrée) et les cessions (sortie)
des valeurs immobilisées à savoir :
 les immobilisations incorporelles (compte 21)
 les immobilisations corporelles (compte 22 à 24)
 Avances et acomptes versés sur immobilisations (25)
 les immobilisations financières (compte 26 à 27)
 les amortissements (compte 28) et les provisions pour dépréciation (compte 29)
3. COMPTES DES STOCKS (classe 3)
Ce sont les comptes 31 à 39.
4. COMPTES DE TIERS (classe 4)

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Cette classe enregistre les créances et les dettes nées des transactions effectuées
par l’entité. Il s’agit principalement des comptes fournisseurs et des comptes
rattachés (compte 40) ; des clients et comptes rattachés (41) ; personnel (42) ;
organismes sociaux (43) ; Etat (44) ; créances HAO et autres.
NB : ces créances et dettes sont payables dans moins d’un an.
5. COMPTES DE TRESORERIE (classe 5)
Cette classe regroupe les éléments de la trésorerie ACTIF et PASSIF (compte 50 à
59)
B- COMPTES DE GESTION
Les comptes de gestion décrivent la formation du résultat. Ils regroupent les
comptes de produits et les comptes de charges classés en deux groupes selon qu’ils
concernent l’activité principale de l’entité ou qu’ils concernent l’activité accessoire de
l’entité.
1. COMPTES DE CHARGES
a. Charges AO : classe 6
Il s’agit des charges nées des opérations qui concourent à la réalisation de l’objet
principal de l’entité. La classe 6 comprend essentiellement deux types de charges :
 Charges d’exploitation (compte 60 à 66, 681 à 691)
 Charges financière (compte 67, 687,697)
b. Charges HAO : classe 8
Elles concernent les activités accessoires qui n’ont aucun lien avec l’objet de
l’entité. Ces comptes sont ceux de la classe 8 dont le deuxième chiffre est
impair (compte 81 ; 83 ; 85, 87 ; 89).
2. COMPTES DE PRODUITS
Comme les charges, les produits se répartissent en deux groupent :
 Produits AO (classe 7)
 Produits HAO (classe 8 dont le deuxième chiffre est pair ((82 ; 84 ; 86 ; 88)

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LE BILAN COMPTABLE
I- DEFINITION
Le bilan est un document comptable qui récapitule la situation financière et
patrimoniale de l’entité à une date donnée.

II- LA STRUCTURE DU BILAN


Le bilan comprend deux parties distinctes : l’actif et le passif
A- ACTIF
Un actif est un élément identifiable du patrimoine représentant une ressource
économique actuelle contrô lée par l’entité du fait d’événements passés.

1- ACTIF IMMOBILISE
Masse du bilan regroupant les éléments destinés à servir de façon durable
à l'activité de l'entité et ne se consommant pas par le premier usage. Leur durée
d'utilisation est, a priori, supérieure à un an. Certains biens de faible valeur ou de
consommation très rapide (moins d'un an) ne peuvent pas être classés en actif
immobilisé.
2- ACTIF CIRCULANT
Masse du bilan regroupant des éléments d'actif qui, en raison de leur
destination ou de leur nature, ont vocation à se transformer au cours du cycle
d'exploitation. Il s'agit de stocks et de créances.
3- TRESORERIE-ACTIF
La trésorerie constitue par elle-même une rubrique fonctionnelle, formée des deux
masses : une à l’actif et une au passif.
Cette rubrique est donc réservée aux sommes détenues par l’entreprise sous forme
de titres de placement, d’avoir en caisse ou en banque …
B- PASSIF
Le passif du bilan décrit les ressources de l'entité. Celles-ci comprennent les capitaux
propres (passif interne), les dettes financières et assimilées, les dettes d'exploitation,
les dettes hors activité ordinaire et la trésorerie passive (passif externe).
1- LES CAPITAUX PROPRES ET LES RESSOURCES ASSIMILEES

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Les capitaux propres désignent les ressources mises ou laissées par ses propriétaires
à sa disposition et qu'elle gère comme si elles étaient siennes.
2- LES DETTES FINANCIERES ET LES RESSOURCES ASSIMILEES
Ressources stables provenant d'emprunts ou de dettes contractées pour une
durée supérieure à un an à l'origine.
3- PASSIF CIRCULANT
Il s’agit des fonds ou dettes dont bénéficie l’entité et dont le délai de
remboursement ne dépasse pas l’année.
4- TRESORERIE-PASSIF
Il s’agit des facilités accordées aux entreprises par les banques : on distingue
généralement les découverts, les crédits de trésorerie, les crédits de campagne, les
crédits d’escompte.
NB : cette répartition est complétée de part et d’autre par les écarts de conversion
(ACTIF ou PASSIF).
III- PRESENTATION ET CARACTERISTIQUES DU BILAN
A- PRESENTATION DU BILAN
Bilan de l’entreprise ………………….. au …………………..
Réf ACTIF MONTANTS Réf PASSIF MONTANTS
ACTIF IMMOBILISE RESSOURCES STABLES
Immobilisations
incorporelles
Total Capitaux Propres et RA
Immobilisation corporelles

Immobilisations financières Total Dettes financières et RA


TOTAL RESSOURCES STABLES
TOTAL ACTIF IMMOBILISE PASSIF CIRCULANT
ACTIF CIRCULANT

TOTAL PASSIF CIRCULANT


TOTAL ACTIF CIRCULANT TRESORERIE-PASSIF
TRESORERIE-ACTIF

TOTAL TRESORERIE-ACTIF TOTAL TRESORERIE-PASSIF


Ecart de conversion -ACTIF Ecart de conversion-PASSIF
TOTAL GENERAL TOTAL GENERAL

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BILAN ACTIF

Désignation entité : ……………………. Exercice clos le 31-12- ………………………..


Numéro d’identification : Durée (en mois) ………………………..
………………
REF ACTIF Note EXERCICE au 31/12/N

BRUT AMORT et NET


DEPREC
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3
AE Frais de développement et de prospection
AF Brevets, licences, logiciels et droits similaires
AG Fonds commercial et droit au bail
AH Autres immobilisations incorporelles
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3
AJ Terrains (1)
(1) dont Placement en Net……. /………
AK Bâ timents
(1) dont Placement en Net……. /………
AL Aménagements, agencements et installations
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques
AN Matériel de transport
AP AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR 3
IMMOBILISATIONS
4
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES
AR Titres de participation
AS Autres immobilisations financières
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE
5
BA ACTIF CIRCULANT HAO
6
BB STOCKS ET ENCOURS
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
17
BH Fournisseurs avances versé es
7
BI Clients
8
BJ Autres cré ances
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT
9
BQ Titres de placement
10
BR Valeurs à encaisser
11
BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF
12
BU Ecart de conversion-Actif
BZ TOTAL GENERAL
13
BILAN AU 31 DECEMBRE N
BILAN PASSIF
Désignation entité : ……………… Exercice clos le 31-12- …………………
Numéro d’identification : Durée (en mois) ………………………..
…………
BILAN AU 31 DECEMBRE N

REF PASSIF Note EXERCICE EXERCICE


au au
31/12/N 31/12/N-1
NET NET

CA Capital 13
CB Apporteurs capital non appelé 13
CD Primes lié es au capital social 14
CE Ecart de ré évaluation 3c
CF Ré serves indisponibles 14
CG Ré serves libres 14
CH Report à nouveau 14
CI Ré sultat net de l’exercice (bé néfice + ou perte -)
CL Subventions d’investissement 15
CM Provisions règlementées 15
CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ET
RESSOURCES ASSIMILEES
DA Emprunts et dettes financiers diverses 16
DB Dettes de location acquisitions 16
DC Provisions pour risques et charges 16
DD TOTAL DETTES FINANCIERES ET
RESSOURCES ASSIMILEES
DF TOTAL RESSOURCES STABLES
DH Dettes circulantes HAO 5
DI Clients, avances reçues 7
DJ Fournisseurs d’exploitation 17
DK Dettes fiscales et sociales 18
DM Autres dettes 19
DN Provisions pour risques à court terme 19
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT
DQ Banques, crédits d’escompte 20
DR Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie 20
DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF
DV Ecart de conversion-Passif 12
DZ TOTAL GENERAL
14
B- LES CARACTERISTIQUES DU BILAN
1- Le bilan est un document non surchargé
2- Le bilan doit être équilibré (total Actif = total Passif). Le total du bilan est celui
des biens détenus par l’entreprise (actif).
3- Le résultat de l’exercice se détermine à partir des biens et des dettes y compris le
capital de l’entreprise.
1er cas :
Lorsque les ressources de l’entreprise ont été entièrement utilisées dans
l’acquisition des biens de l’entreprise, on peut établir l’égalité suivante (Total des
ressources = Total des biens. Résultat = 0). C’est le cas généralement du 1 er bilan de
l’entreprise.
2ème cas :
Lorsque la valeur des biens est plus élevée que celle des ressources, la situation
financière dégage un profit d’où l’équilibre : Total des biens = Total des ressources +
résultat. Dans ces conditions résultat > 0.
3ème cas :
Lorsque la valeur des actifs est inférieure à celle des ressources qui les ont
financés, on parle d’une mauvaise gestion ou d’une perte. Dans ce cas, nous avons :
Total des biens = Total des ressources + résultat. Résultat < 0.
Dans tous les cas, le résultat qu’il soit positif ou négatif est placé dans les capitaux
propres et ressources assimilées.
IV- NOTION DE FORTUNE
La fortune encore appelée situation nette ou richesse correspond à la somme
des capitaux propres et des ressources assimilées. On peut aussi la calculer en faisant
la différence entre le total des biens et celui des dettes.

V- AUTRES ETATS FINANCIERS


1- Le compte de résultat
Etat financier de synthèse récapitulant les charges et les produits intervenus dans
la formation du résultat net de l'exercice et mettant en évidence des soldes
intermédiaires de gestion.
Le compte de résultat récapitule les charges et les produits de l'exercice, sans
qu'il soit tenu compte de leur date de paiement ou d'encaissement. Selon le régime
juridique de l'entité, le solde des charges et des produits constitue :

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Désignation entité : ……………………. Exercice clos le 31-12- ………………………..

• le bénéfice ou la perte de l'exercice,


• l'excédent ou l'insuffisance de ressources.
Aucune compensation ne peut être opérée entre les postes de charges et de produits.
RESULTAT = PRODUITS – CHARGES

Pour sa conception, voir le compte de résultat système normal. Voici quelques


calculs :

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Numéro d’identification : ……………… Durée (en mois) ………………………..
COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE
N
REF NOTE EXERCICE au EXERCICE
LIBELLES 31-12-N au 31-12-N-1
NET NET
TA Ventes de marchandises A + 21
RA Achats de marchandises - 22
RB Variations de stocks de marchandises -/+ 6
XA MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB)
TB Ventes de produits fabriqué s B + 21
TC Travaux, services vendus C + 21
TD Produits accessoires D + 21
XB CHIFFRES D’AFFAIRES (A+B+C+D)
TE Production stocké e (ou déstockage) -/+ 6
TF Production immobilisée + 21
TG Subventions d’exploitation + 21
TH Autres produits + 21
TI Transferts de charges d’exploitation + 12
RC Achats de matiè res premiè res et fournitures lié es - 22
RD Variations de stocks de matières premiè res et fournitures lié es -/+ 6
RE Autres achats - 22
RF Variations de stocks d’autres approvisionnements -/+ 6
RG Transports - 23
RH Services extérieurs - 24
RI Impô ts et taxes - 25
RJ Autres charges - 26
XC VALEUR AJOUTEE (XB + RA + RB) + (somme TE à RJ)
RK Charges de personnel - 27
XD EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (XC + RK) 28
TJ Reprises d’amortissements, provisions et dépréciations + 28
RL Dotations aux amortissements, aux provisions et dépréciations - 3C & 28
XE RESULTAT D’EXPLOITATION (XD + TJ + RL)
TK Revenus financiers et assimilés + 29
TL Reprises de provisions et dé préciations financiè res + 28
TM Transferts de charges financiè res + 12
RM Frais financiers et charges assimilées - 29
RN Dotations aux provisions et aux dé préciations financiè res - 3C & 28
XF RESULTAT FINANCIER (somme TK à RN)
XG RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (XE + XF)
TN Produits des cessions d’immobilisations + 3D
TO Autres produits HAO + 30
RO Valeurs comptables des cessions d’immobilisations - 3D
RP Autres charges HAO - 30
XH RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES (somme TN à RP)
RQ Participation des travailleurs - 30
RS Impô t sur le résultat -
XI RESULTAT NET (XG + XH + RQ + RS)

2- Tableau des flux de trésorerie

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Etat de synthèse à part entière, dont la finalité est d'expliquer la variation
de la trésorerie de l'entité. II recense donc les encaissements (sources des flux de
trésorerie) et les décaissements (affectations des flux de trésorerie) qui ont un
impact sur la trésorerie au cours de la période considérée. Par ailleurs, il classe
les flux de trésorerie selon leur origine : activités opérationnelles, activités
d'investissement, activités de financement. Il permet de connaitre la provenance
des flux de liquidités et la manière dont ces flux ont été utilisés au cours de
l’exercice.

3- Les notes annexes


Les états (Bilan, Compte de résultat, et Tableau de flux de trésorerie)
doivent être étayés par des informations explicatives et supplémentaires
présentées sous forme de notes permettant une meilleure intelligibilité des états
financiers. Ces notes font partie intégrante des états financiers.
VI- NOTION DE SYSTEME
SYSCOHADA prévoit essentiellement 2 systèmes
A- SYSTEME NORMAL
Système comptable applicable aux entités soumises à l'obligation de tenue
de comptabilité.
Il est applicable aux grandes entités. Elles doivent présenter tous les états
financiers à savoir le bilan, le compte résultat, le Tableau des flux de
trésorerie et Les notes annexes.
B- SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE (SMT)
Système de comptabilité admis pour les très petites entités dont les
recettes annuelles ne dépassent pas un certain seuil. Il répond à des conditions de
forme et de fond, dérogatoires par rapport aux dispositions comptables de droit
commun.
Les états financiers annuels du Système minimal de trésorerie (S.M.T)
doivent être établis par les entités soumises à une comptabilité de trésorerie. Ces
états financiers sont constitués des documents suivants :
le Bilan ; le Compte de résultat ; et les Notes annexes.

ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS

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L’analyse comptable consiste à comprendre les mouvements réalisés au cours
d’une opération de l’entité .
I- NOTION DE FLUX
Il s’agit de l’ensemble des mouvements constatés lors de la réalisation d’une
opération comptable. Il existe plusieurs sortes de flux repartis en deux catégories.
 Les flux externes
 Les flux internes
A- LES FLUX EXTERNES
Il s’agit des flux qui naissent lors des opérations entre l’entité et son
environnement. Ils sont au nombre de quatre.
1- FLUX REELS OU FLUX DE BIENS
C’est l’ensemble des mouvements (entrées et sorties) constatées sur biens
meubles et immeubles.
2- FLUX DE SERVICES
C’est l’ensemble des services que l’entité accorde ou que l’on accorde à l’entité.
3- FLUX FINANCIERS OU FLUX DE MONNAIE
Ce sont les mouvements financiers réalisés.
4- FLUX DE CREANCE-DETTE OU FLUX JURIDIQUES
Ces flux naissent lors des opérations réalisées à crédit.
B- FLUX INTERNES
Ces flux traduisent les augmentations ou les diminutions de valeur à l’intérieur de
l’entité. Ils naissent dans l’entité et modifient la valeur de son patrimoine. Ce sont
souvent les bénéfices ou les pertes.
II- ANALYSE EN DEBIT(EMPLOI) ET CREDIT (RESSOURCE)
A- CREDIT
Les crédits ou ressources sont constitués de l’ensemble des moyens dont dispose
l’entité pour faire face à des besoins (les emplois ou débits).
B- DEBIT
Il constitue l’utilisation faite des crédits.
L’analyse comptable doit être équilibrée.
TOTAL DES DEBITS (EMPLOIS) = TOTAL DES CREDITS (RESSOURCES)
L’analyse comptable procède généralement de la schématisation des opérations
en flux.

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Ainsi :
 Les crédits (ressources) sont matérialisés par des flèches qui sortent de
l’entité ou le point de départ du flux.
 Les débits (emplois) sont représentés par les flèches qui entrent dans l’entité
ou le point d’arrivée des flux.
C- TABLEAU D’ANALYSE
1- DISPOSITION PRATIQUE
TABLEAU D’ANALYSE
DATES OPERATIONS DEBITS (EMPLOIS) CREDITS (RESSOURCES)
COMPTE MONTANT COMPTE MONTANT

TOTAUX

LE COMPTE
I- DEFINITION

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Le compte est un tableau à double partie enregistrant les mouvements de
valeur ou flux. Il est par excellence le support de la comptabilité et permet la
traduction des opérations réalisées par l’entité en langage comptable.
La partie gauche appelée DEBIT est réservée aux emplois et la partie droite
appelée CREDIT est réservée aux ressources.
L’utilisation des comptes fait recours à une terminologie appropriée qualifiée
de langage de compte. On a ainsi :
 Imputation : inscription d’une somme dans un compte à son débit ou à son
crédit.
 Ouvrir un compte : c’est l’intituler et y inscrire un avoir (solde) initial.
 Débiter un compte : c’est porter une somme à son débit
 Créditer un compte : c’est porter une somme à son crédit.
 Solder un compte : c’est faire une imputation telle que le total débit soit égal au
total crédit.
II- PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT
A- PRESENTATION
1- TRACE SCHEMATIQUE
Il est en forme de T et reprend dans sa partie gauche les débits et dans sa partie
droite les crédits.
DEBIT N° DE COMPTE «INTITULE DE COMPTE » CREDIT

On utilise les comptes schématiques dans le souci d’aller vite.

2- TRACE CLASSIQUE OU TRACE A COLONNES SEPAREES


C’est un tracé schématique amélioré prévoyant de part et d’autre 3 colonnes :
 Une colonne de dates
 Une colonne de libelles
 Une colonne de montants

DEBIT N°DE COMPTE «INTITULE DE COMPTE » CREDIT


DATES LIBELLES MONTANTS DATES LIBELLES MONTANTS

21
TOTAL TOTAL

3- TRACE A COLONNES MARIEES SANS SOLDES


Il s’agit d’un tracé classique simplifié.

N°DE COMPTE «INTITULE DE COMPTE »


DATES LIBELLES SOMMES
DEBIT CREDIT

TOTAL DES MOUVEMENTS

TOTAUX

4- TRACE A COLONNES MARIEES AVEC SOLDES


Il s’agit du tracé à colonnes mariées sans soldes augmenté des colonnes de
soldes.
N°DE COMPTE «INTITULE DE COMPTE »
DATES LIBELLES SOMMES SOLDES
DEBIT DEBITEUR CREDITEUR

CREDIT

NB : DETERMINATION DES SOLDES


Le solde des comptes provient de la différence entre les totaux DEBIT et
CREDIT compte tenu de la situation initiale du compte.
Le solde est créditeur mais placé au débit si TOTAL DEBIT < TOTAL CREDIT
Il est débiteur mais placé au crédit si TOTAL DEBIT > TOTAL CREDIT
Il est nul si TOTAL DEBIT = TOTAL CREDIT.
B- FONCTIONNEMENT
1- FONCTIONNEMENT DES COMPTES D’ACTIF
22
Les comptes d’actif du bilan augmentent au débit et diminuent au crédit.
2- FONCTIONNEMENT DES COMPTES DU PASSIF
Les comptes du passif augmentent au crédit et diminuent au débit.

III- NOTION DE COMPTABILITE A PARTIE DOUBLE


L’enregistrement à partie double consiste à donner pour une opération
quelconque, l’ensemble des comptes à débiter et celui des comptes à créditer. Il
ressort de cette analyse que :
TOTAL DEBIT (emplois) = TOTAL CREDIT (ressources).
Ce travail est connu sous le nom de jeu des comptes.

IV- RECIPROCITE DES COMPTES


A- DEFINITION
On appelle comptes réciproques, les comptes qui enregistrent les mêmes
opérations dans deux comptabilités différentes (comptabilités de deux agents
économiques) et de sens contraire. Lorsque l’un est débité chez un agent, l’autre est
crédité chez l’autre agent.
B- VIREMENT BANCAIRE OU POSTAL
Lorsque deux agents réciproques ont tous des comptes auprès d’une même
institution financière (banque, CCP), ils peuvent se régler par des virements bancaire
ou postal. Dans ce cas, l’acheteur donne l’ordre à son banquier de diminuer ses
avoirs au profit des avoirs du vendeur. Il s’agit d’un ordre de virement. Lorsque
l’ordre est exécuté, le banquier doit :
 Informer le donneur d’ordre (acheteur) qu’il débite son compte au profit de son
vendeur à partir d’un avis de débit.
 Informer le bénéficiaire qu’il augmente ses avoirs suite à l’ordre de virement de
son acheteur. Elle doit donc lui adresser un avis de crédit.
C- VIREMENT COMPTABLE
Le virement comptable est le déplacement ou le transfert d’une somme du débit
d’un compte au débit d’un autre compte ou encore du crédit d’un compte au crédit
d’un autre compte.
 Virer une somme du débit d’un compte au débit d’un autre compte revient à
créditer le 1er compte et à débiter le second.

23
 Virer une somme du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte revient à
débiter le 1er compte et à créditer le second.
D- UTILITE DE LA NOTION DE VIREMENT COMPTABLE
1- VIREMENT COMPTABLE COMME MOYEN D’ECLATEMENT
Il consiste à faire éclater certains comptes en sous comptes pour mieux les
appréhender. On l’appelle également ventilation des comptes. Ainsi ventiler un
compte, c’est quitter une situation résumée (collective) à une situation détaillée
(individuelle).

2- VIREMENT COMPTABLE COMME INSTRUMENT DE SYNTHESE


Il s’agit de regrouper les comptes pour trouver une situation globale
généralement dans le but de présenter un tableau de synthèse comme le bilan.
Regrouper les comptes consiste donc à quitter une situation détaillée
(individuelle) à une situation résumée (collective).

24
DU BILAN AUX COMPTES ; DES COMPTES AU BILAN ; NOTION DE
JOURNAL, GRAND LIVRE et BALANCE
I- PASSAGE DU BILAN AUX COMPTES
La situation de clô ture de l’exercice précédent (bilan de clô ture) constitue le
point de départ du nouveau. L’ouverture des comptes pour l’exercice qui s’annonce,
consiste à transposer le bilan d’ouverture de la période dans les comptes. On parle
du passage du bilan aux comptes. Le passage se fera comme suit :
 Les comptes ou postes d’actif sont ouverts en les débitants du montant inscrit au
bilan.
 Les comptes ou postes du passif sont ouverts à partir du crédit pour leurs valeurs
inscrites au passif.
II- PASSAGE DES COMPTES AU BILAN
En fin d’exercice les comptes ouverts sont arrêtés et conduits au bilan.
A- NOTION DE BALANCE
C’est un état récapitulatif exhaustif des comptes de l’entité à une date donnée.
Elle permet de vérifier les trois équilibres du système classique.
 Situation d’ouverture ACTIF = Situation d’ouverture PASSIF
 Total des mouvements DEBIT = Total des mouvements CREDIT
Cet équilibre permet de vérifier la conformité des reports des opérations
analysées dans les comptes.
 Situation de clôture ACTIF = situation de clôture PASSIF
Cet équilibre est la conséquence directe des deux premières.
Il existe 4 types de balances :
 Balance à 2 colonnes
 Balance à 4 colonnes
 Balance à 6 colonnes
 Balance à 8 colonnes
Parmi les 4 balances, c’est celle à 6 colonnes qui est recommandée par le
SYSCOHADA.
1- Balance à 2 colonnes

25
N° DES INTITULE SOLDES
COMPTES DEBITEUR CREDITEUR

TOTAUX

2- Balance à 4 colonnes
N° DES INTITULE SOMMES SOLDES
COMPTES DEBIT CREDIT DEBITEUR CREDITEUR

TOTAUX

3- Balance à 6 colonnes
N° DES INTITULE Soldes d’ouverture Mouvements Soldes de clôture
COMPTES Débiteur Créditeu Débit Débiteu Créditeur
Crédi
r
r

TOTAUX O1 O2 M1 M2 C1 C2
A l’équilibre : O1 = O2 ; M1 = M2 ; C1 = C2
Balance à 8 colonnes
N° DES INTITULE Soldes d’ouverture Mouvements Variations Soldes de clôture
COMPTES Débiteu Créditeu Débit Crédit Débit Crédit Débiteur Créditeur
r r

TOTAUX

B- ETABLISSEMENT DU BILAN DE CLOTURE


L’établissement du bilan de clô ture encore appelée passage des comptes au bilan
se fait après l’arrêt des comptes utilisés au cours de l’exercice.

III- NOTION DE GRAND LIVRE


Le grand livre ou jeu des comptes est l’ensemble des comptes utilisés par
l’entité au cours de la période. On peut le présenter sous forme de comptes
26
schématiques. Pour ce faire, il suffit de reporter intégralement les éléments du
tableau d’analyse. Sa récapitulation donne la balance des comptes.
IV- NOTION DE JOURNAL
A- DEFINITION
Livre coté et paraphé par les autorités compétentes dans chaque É tat, dont
la loi impose la tenue à tout commerçant. Il est destiné à enregistrer, sans blanc ni
altération, dans un ordre chronologique, tous les mouvements affectant le
patrimoine de l'entité.
Selon son organisation comptable propre, l'entité peut utiliser des
journaux auxiliaires.
B- DISPOSITION PRATIQUE

N° de compte Dates, intitulés des comptes et libellés SOMMES


Débité Crédité Débitées Créditées

TOTAUX

NB : le journal doit être tenu chronologiquement sans blanc, ni rature et paraphé par
un juge du tribunal de commerce ou un juge d’instance. Comme tout document
commercial, il doit être conservé pendant dix ans après la dernière opération
enregistrée.

27
LES DOCUMENTS COMMERCIAUX
Introduction
Quel que soit son activité, une entité réalise chaque jour un certain nombre
d’opérations que l’on peut classer en achats, ventes et prestations de services. Il s’agit
bien d’opérations juridiques réalisées avec les partenaires externes à l’entité . Le plus
souvent la réalisation de ces opérations en appelle d’autres de natures différentes, ce
sont par exemple : les opérations relatives aux ports, aux emballages, aux réductions,
aux effets de commerce.
Au cours de ces opérations, plusieurs documents sont établis, envoyés ou reçus par
l’entité. Ces documents constituent à la fois des supports comptables et des preuves
juridiques indispensables qui peuvent être soumises à l’appréciation des tribunaux en
cas de contestation.
I. Appel d’offre
L’appel d’offre est une lettre adressée à un ou plusieurs fournisseurs pour leur
demander des conditions sur : les prix des articles désirés, les réductions, la livraison et
les conditions de paiement.
II. Bon de commande
Etabli par le client après étude des réponses données par les fournisseurs
potentiels, suite aux réponses de l’appel d’offre, il mentionne les articles commandés
dans les conditions précises acceptées d’avance.
Il faut noter que le bon de commande est établi par le client alors le bulletin de
commande est établi par le fournisseur.
III. Bon de livraison
Le bon de livraison est un document adressé par le fournisseur au client pour
l’avertir de l’envoi des articles commandés.
IV. Bon de réception
Le bon de réception est un document établi et adressé par le client au fournisseur
pour l’informer du nombre et de l’état des articles reçus.
V. Factures
La facture est une pièce comptable adressée par le fournisseur au client pour
constater sa créance sur le client ou la créance du client sur lui. Une facture comprend
deux parties : l’en-tête et le corps. L’en-tête comprend :
 L’identification du vendeur : nom, adresse, références commerciales

28
 L’identification de l’acheteur : nom et adresse précédés de « DOIT » ou « AVOIR »
 L’identification du document : numéro et date de la facture
 Les renseignements sur la commande ayant conduit à la livraison et les
conditions de vente.
Le corps de la facture comprend deux types de valeurs : les valeurs additives et les
valeurs déductives.
A. FACTURE DOIT
La facture « DOIT » est un document établi par le vendeur à l’adresse de son client
pour lui notifier le montant de sa créance. Outre la créance, la facture donne
explicitement le détail des valeurs facturées ainsi que les conditions de payement.
Dans le cas d’une facture « DOIT », les valeurs additives sont représentées par les
sommes dues par le client. Elles constituent généralement les éléments facturés. On peut
citer :
 Les bruts des marchandises et des emballages facturés
 La TVA relative aux valeurs facturées
 Les frais de transport
 Les autres valeurs (consignation, location…)
Les valeurs déductives ont tendance à diminuer le montant de la créance. Parmi ces
valeurs on a :
 Les réductions commerciales
 Les réductions financières
 Les avances versées antérieurement
 Le net à payer.
B. Facture AVOIR
La facture « AVOIR » est un document établi par le vendeur à son client pour lui
notifier la diminution de sa créance suite :
 Au retour des marchandises ou des emballages commerciaux facturés
 A la restitution des emballages récupérables non identifiables consignés
 Aux réductions hors factures
 A la prise en charge des frais déboursés par le client pour le compte du
fournisseur.
C. Relevé de factures

29
C’est un document qui récapitule à une date donnée toutes les factures non encore
réglées par un client. Il comprend des colonnes de dates, de référence et de montants.
Très pratique, il permet avant règlement du client, que ce dernier et son fournisseur se
mettent d’accord sur les montants du règlement à effectuer.

30
COMPTABILITE DES ACHATS ET VENTES DE MARCHANDISES
Introduction
Pour enregistrer ces opérations, l’entité a la possibilité d’utiliser deux méthodes : la
méthode d’inventaire permanant et la méthode d’inventaire intermittent.
I. LA TENUE DES COMPTES EN INVENTAIRE PERMANENT
A. Mécanisme d’enregistrement
1. Les achats de marchandises
Résumé
4452 TVA
6011 PA HT
4011 NAP
(nom du f/seur), sa facture….
4011 Montant réglé
521
ou
531
ou (nom du f/seur), mon règlement
311 571 CA HT
CA HT = PA HT
Entrée de stock
6031

Le compte 6011 est completé par le code correspondant à l’activité (voire


la nomenclature)
2. Les ventes de marchandises
Résumé

4111 NAP
4431 TVA
7011 PVHT
(nom du client), ma facture….
513 ou
521 ou

31
531 ou Montant réglé
571
4111
(nom du client), son règlement
6031 CA HT
311 CA HT
Sortie de stock
Brut* taux de sortie
Le compte 7011 est completé par le code correspondant à l’activité (voire la
nomenclature)

II. LA TENUE DES COMPTES EN INVENTAIRE INTERMITTENT


Cette méthode permet d’enregistrer tous les faits de l’exercice sauf ceux relatifs
aux entrées et sorties de stocks. Les entrées et les sorties feront l’objet d’une
régularisation en fin d’exercice par l’intermédiaire du compte 6031 « variation de stock
des marchandises »

32
LES ELEMENTS SOUSTRACTIFS DE LA FACTURE
I- TRAITEMENT DES AVANCES SUR COMMANDE
A- Avance sur Achats
Payement de l’avance
4091
521 Montant de l’avance
ou
531
ou
571 TVA
Réception de la facture DOIT PA HT
4452 NAP
6011 AVANCE
4011
4091

B- Avance sur ventes


Encaissement de l’avance
513
ou
Montant de l’avance
521
ou
531
ou 4191
571
NAP
Envoie de la facture DOIT AVANCE
4111
4191
4431 TVA
7011 PV HT
II- TRAITEMENT DES RETOURS
Retours sur achats
4011 NAD
4452 TVA

33
6011 PA HT
6031 CA HT
311 CA HT

Retours sur ventes


4431 TVA
7011 PV HT
4111 NAD
311 CA HT
6031 CAHT

III- TRAITEMENT DES REDUCTIONS


A- Réductions à caractère commercial
Il s’agit des réductions destinées à corriger le prix de vente (chez le vendeur) ou le
prix d’achat (chez l’acheteur). Elles sont au nombre de trois :
1- Le rabais
Il se définit comme une réduction pratiquée sur le prix de vente initialement
convenu pour tenir compte soit d’un défaut de qualité, soit d’un défaut de conformité. Il
se rapporte donc aux biens achetés ou vendus.
2- La remise
C’est une réduction pratiquée sur le prix de vente courant en raison de
l’importance de la vente ou de la profession du client. Elle se rapporte donc à la
personne qui achète.
3- La ristourne
C’est une réduction calculée sur l’ensemble des opérations traitées durant une
période donnée avec le même tiers. Elle est destinée essentiellement à rémunérer la
fidélité du client.
B- Réduction à caractère financier
Il s’agit principalement de l’escompte de règlement. L’escompte de règlement est
une réduction due au règlement anticipé par rapport à l’échéance indiquée ou au délai
de payement habituel. Il est enregistré quel que soit son mode de présentation.
C- Traitement comptable des réductions
Il varie selon que la réduction est accordée directement sur la facture DOIT ou en
dehors de celle-ci, c’est-à -dire sur la facture d’AVOIR.

34
1- Réductions sur facture DOIT
Analyse chez le vendeur (Fournisseur)

4111 NAP
673 ESCOMPTE
4191 AVANCE
4431 TVA
7011 Net commercial (NC)
6031 Brut* taux de sortie
311

Analyse chez l’acheteur (client)

4452 TVA
6011 Net commercial (NC)
4011 NAP
4091 AVANCE
773 ESCOMPTE
311 CA = NC
6031
2- Réductions sur factures d’AVOIR (Réductions hors factures)
a- Analyse chez le vendeur
4431 TVA
673 Escompte HT
7011 Réductions commerciales ventilées HT
7019 Réductions commerciales non ventilées HT
4111 NAD

b- Analyse chez l’acheteur


 Les réductions commerciales HT sont enregistré es chez le client dans le compte
6011 « Achat de marchandises » si elles sont ventilées. Dans le cas contraire, elles
sont comptabilisées dans le compte 6019 « Rabais, Remise et Ristourne obtenus
non ventilés ». la ventilation consiste à préciser l’opération ou la facture à
corriger.

35
 Les réductions commerciales HT sont enregistrées chez le fournisseur dans le
compte 7011 « Ventes de marchandises » si elles sont ventilées. Dans le cas
contraire, elles sont comptabilisées dans le compte 7019 « Rabais, Remise et
Ristourne accordées non ventilés ».
 L’escompte obtenu hors facture est comptabilisé au crédit du compte 773
« Escompte obtenu »
 La TVA est comptabilisé e dans le compte 4452 « Etat TVA récupérable sur
l’achat »

4011 NAD
4452 TVA
6011 Réductions commerciales ventilés HT
6019 Réductions commerciales non ventilées HT
773 Escompte HT

NB : La ristourne n’est jamais ventilée


Ces factures n’entrainent pas de mouvements de stock

36
LES FRAIS DE TRANSPORT
Introduction
Les frais de transport sont des frais engagés par une entité pour le transport des
marchandises, des matières et des produits ou pour le compte du personnel.
Le transport peut être assuré par l’entreprise elle-même ou confié à une société de
transport. Le traitement des frais de transport dépend de leur affectation. Ainsi nous
avons :

 612 « Transports sur ventes »


 613 « Transports pour le compte de tiers »
 614 « Transports du personnel »
 616 « Transports de plis »
 618 « Autre frais de transport»
I- Frais de transport déboursé par le client et à la charge du client
Il s’agit des frais accessoires sur achat. Il augmente le prix d’achat pour donner
la valeur des marchandises entrées en stock. Lors de la facturation, ces frais
n’apparaissent pas sur la facture du fournisseur de marchandises. Le client a deux
possibilités :
- Utiliser pour la saisie des frais le compte 6011 « Achats de marchandises » ou
6015 « Frais sur achats »
4452 TVA ou 4452 TVA
6011 PORT HT 6081/6082 PORT HT
ou ou
6015 6085
4011 NAP ou PORT 4011 NAP ou PORT TTC
TTC
Facture Facture du
transporteur
du
transporteur

4011 PORT TTC


37
521 ou
531 ou PORT TTC
571
Règlement des frais

II- Frais de transport déboursé par le fournisseur et à la charge du


fournisseur
Tout comme précédemment, lors de la facturation ces frais n’apparaissent pas
sur la facture envoyée au client.
4453 TVA
612 PORT TTC
4011 NAP ou PORT TTC
Facture du transporteur

4011 PORT TTC


521 ou PORT TTC
531 ou
571
Règlement des frais

III- Frais de transport déboursé par le fournisseur mais à la charge du client


Le transport des marchandises vendues est facturé aux clients par le vendeur
lorsque ce dernier a déboursé ou assuré ces frais pour le compte de son client. Dans ce
cas, il procède à la facturation sur une facture DOIT ou par le biais d’une note de débit.
Lors du débours des frais par le fournisseur, il passe l’écriture suivante :
4453 TVA
612 PORT HT
4011 NAP ou PORT TTC
Facture du transporteur

4011 PORT TTC


521 ou PORT TTC
531 ou
571
Règlement des frais

38
La facturation s’effectue comme suit, s’il s’agit d’une note de débit :
4111 PORT TTC
4431 TVA sur le port
7071 PORT HT
(nom du client), ma note de débit

Le client prend en charge ces frais en passant toujours pour la même note de débit :

4452 TVA
6011 PORT HT
Ou
6015
4011 PORT TTC
(nom du F/seur), sa note de débit

Au sein d’une facture DOIT, l’enregistrement s’effectue comme suit chez le fournisseur.
4111 NAP
4191 AVANCE
673 ESCOMPTE
4431 TVA sur ventes + TVA sur port
7011 DERNIER NET COMMERCIAL
7071 PORT HT
(nom du client), ma facture...
6031 COUT D’ACHAT
311 Sortie de stock
Brut*taux de sortie

Chez le client, l’écriture est la suivante :

4452 TVA sur achat + TVA sur port


6011 DERNIER NET COMMERCIAL + PORT HT
4011 NAP
4091 AVANCE
773 ESCOMPTE
(nom du F/seur), sa facture...
311 COUT D’ACHAT

39
6031 COUT D’ACHAT
Entrée de stock
CAHT = Dernier Net comm. + Port HT

Ou
4452 TVA sur achat + TVA sur port
6011 DERNIER NET COMMERCIAL
6015 PORT HT
4011 NAP
4091 AVANCE
773 ESCOMPTE
(nom du F/seur), sa facture...
311 COUT D’ACHAT
6031 COUT D’ACHAT
Entrée de stock
CAHT = Dernier Net comm. + Port HT

IV- Frais de transport déboursé par le client mais à la charge du fournisseur


Il s’agit souvent des frais consécutifs au retour des stocks au vendeur. Lors du
débours, le client passe l’écriture suivante :
4453 TVA
613 PORT HT
4011 PORT TTC
Facture du transporteur

4011 PORT TTC


521 ou
531 ou PORT TTC
571
Règlement des frais

A la réception de la facture d’AVOIR, le client passe l’écriture suivante

40
4011 NAD
773 ESCOMPTE
4452 TVA sur achat
4453 TVA sur port
6011 DERNIER NET COMM.
781 PORT HT
(nom du F/sseur), sa facture…
6031 COUT D’ACHAT
311 Sortie de stock
CA (Avoir) = Brut
( )
(avoir)*

Le traitement de la facture d’AVOIR comportant ses frais s’effectue comme suit chez le
fournisseur
443 TVA sur vente
1
TVA sur port
445
PORT HT
3
DERNIER NET COMMERCIAL
612
4111 NAD
701
1 673 ESCOMPTE
(nom du client), ma facture...
COUT D’ACHAT
6031 Entrée de stock
311 Brut (AVOIR) * taux de sortie

NB :
 Transport du personnel
Les frais de transport du personnel sont enregistrés en HT au débit du compte
614 »Transports du personnel » ou au débit du compte 618 « Autres frais de
transports). Ces frais sont enregistrés comme suit à la réception de la facture du
transporteur:

4453 TVA

41
614
ou PORT HT
618
4011 PORT TTC
Facture du transporteur
 Port par nos
soins
Si le transport est assuré par les véhicules du fournisseur et facturé au client, il
n’y a pas de débours. Le traitement s’effectue comme suit chez le fournisseur :
4111 PORT TTC
4431 TVA / PORT
7071 PORT HT
(nom du client), ma facture...
 Toutefois si le vendeur effectue le transport des biens et services comme
activité principale, l’écriture se résume comme suit :
4111 PORT TTC
4432 TVA / PORT
706 PORT HT
(nom du client), ma facture...
 Les frais d’expédition de marchandises ou de colis par la poste sont
enregistrés dans le compte 616 transports de plis.
42
LES ACHATS DE SERVICES ET D’IMMOBILISATIONS
I- TRAITEMENT DES FACTURES EN CHARGE (autres achats et services)
A- Factures en charge pour le compte de l’entité

4452 TVA Pour les services


60. Montant HT 4454 TVA
62/63 Montant HT
4011 Net à payer 4011 Net à payer
Saisie de la facture Saisie de la facture
Si l’élément est stockable, constater l’entrée de
33 stock
6033 Cout d’achat
Cout d’achat
Entrée de stock

B- Factures en charge pour le compte des tiers


Traitement identique au cas (A) sauf pour les frais de transport (613).

II- TRAITEMENT DES FACTURES D’ACQUISITION DES IMMOBILISATIONS


A- TVA récupérable sur immobilisations

2. Montant HT (Net financier + Frais


4451 HT)
481 TVA
25 Net à payer
Avance

B- TVA non récupérable sur immobilisations

43
2. Montant TTC (Net financier + Frais HT + TVA)
481 Net à payer
25 Avance

LES EMBALLAGES commerciaux


Introduction
Les emballages sont des objets utilisés pour contenir, envelopper, protéger,
conditionner les produits et marchandises livrés à la clientèle en même temps que le
contenu. Il existe plusieurs types d’emballages :
I- LES DIFFERENTS TYPES D’EMBALLAGES
A- LE MATERIEL D’EMBALLAGE
Il s’agit des biens corporels mis à la disposition de l’entité pour le stockage et la
distribution des produits ou matières.
Exemple : les citernes d’eau, les conteneurs.
B- LES EMBALLAGES COMMERCIAUX
Ce sont des objets de valeur relativement faible ou d’une durée d’utilisation
généralement inférieure à 1 an.
Il faut noter que cette catégorie d’emballage se distingue sous deux (02) formes :
1- LES EMBALLAGES PERDUS NON IDENTIFIABLES
Ils sont systématiquement livrés avec les produits qu’ils contiennent sans reprise.
Leur valeur est incorporée dans le prix des produits.
Exemple : Sachet de pain, bouteille de parfum, boîte de cigarette.
2- LES EMBALLAGES RECUPERABLES NON IDENTIFIABLES
Ils sont destinés à être prêtés, consignés ou loués aux clients pour une utilisation
temporaire et repris dans des conditions bien définies.
Exemple : bouteille de bière, casier de boissons.
II- LES OPERATIONS SUR LES EMBALLAGES

44
Les emballages sont des éléments de la classe 3 et comme tels ils sont traités
comme des stocks de marchandises à l’exception du matériel d’emballage qui constitue
une véritable immobilisation.

A- LE MATERIEL D’EMBALLAGE
Son acquisition est enregistrée par l’écriture suivante si la TVA sur
immobilisation est récupérable :
243 NF + frais sur achats
4451 TVA
4812 NAP

Lorsque la TVA sur immobilisation est non récupérable nous aurons :


243 NF + frais sur achats + TVA
4812 NAP

B- LES EMBALLAGES PERDUS


Dans la mesure où ce sont les éléments de stock, leur acquisition est libellée
comme suit :
4452 TVA
6081 PA HT
4011 NAP
Mais si l’entité utilise le système d’IP, elle doit constater l’entrée de stock des
emballages perdus.
3351 CA HT
6033
Au sein d’une facture DOIT, le traitement se résume comme suit :
4452 TVA sur achat + TVA sur port
6081 DERNIER NET COMMERCIAL
6085 PORT HT
4011 NAP
4091 AVANCE
773 ESCOMPTE
3351 CA HT = dernier Net comm. + Port
HT 6033 CA HT = dernier Net comm. + Port HT

45
Entrée de stock
Ou

4452 TVA sur achat + TVA sur port


6081 DERNIER NET COMMERCIAL + PORT HT
4011 NAP
4091 AVANCE
773 ESCOMPTE
3351 CA HT = dernier Net comm. + Port HT
6033 CA HT = dernier Net comm. + Port HT
Entrée de stock

La vente d’emballages perdus est enregistrée comme suit :


4111 NAP
4431 TVA
7071 PV HT
Dans une facture DOIT, la vente d’emballages perdus est traitée comme suit :
4111 NAP
4191 AVANCE
673 ESCOMPTE
4431 TVA sur vente + TVA sur
7071 port
Dernier Net comm + Port
6033 HT
3351
CA HT = Brut*taux de sortie

C- LES EMBALLAGES RECUPERABLES NON IDENTIFIABLES


1- CONSIGNATION DES EMBALLAGES RNI

Chez le client
4094 Pris de Cons* Qté
4011 Consignée
Chez le fournisseur :
4111 Prix de Cons* Qtite

46
4194 Consignée

33522 Coût d’achat* Qtite Consignée ou (PC*Qcons)/1,18*taux de sortie


33521 Sortie provisoire

Au sein d’une facture DOIT, les écritures à passer sont les suivantes :
Chez le client

4094 Emb. Consignés


4452 TVA sur achat + TVA sur Transport
6011 Dernier Net Commercial
6015 Port HT
4011 NAP
4091 AVANCE
773 ESCOMPTE
311 Dernier Net Commercial + Port HT
6031 Dernier Net Commercial + Port HT
Entrée de stock

Ou
4094 Emb. Consignés
4452 TVA sur achat + TVA sur Transport
6011 Dernier Net Commercial + Port HT
4011 NAP
4091 AVANCE
773 ESCOMPTE

47
311 Dernier Net Commercial + Port HT
6031 Dernier Net Commercial + Port HT
Entrée de stock

Chez le fournisseur : nous aurons :

4111 NAP
4191 AVANCE
673 ESCOMPTE
4194 Emb. Consignés
4431 TVA sur vente + TVA sur
7011 Transport
7071 Dernier Net Commercial
6031 Port HT
311 CA HT=Brut*taux de sortie

33522 Sortie de stock


33521 Coût d’achat* Qtité Consignée ou
Emb. Consignés*taux de sortie
1,18

48
Sortie provisoire

NB :
En inventaire intermittent, on passe les mêmes écritures sauf celles d’entrée et de
sortie de stocks.
A retenir
 33521 « Emballages récupérables non identifiables en magasin »
 33522 « Emballages récupérables non identifiables sortis »

2- RESTITUTION DES EMBALLAGES


a- Prix de déconsignation < Prix de consignation :
Dans ce cas, la différence, que l’on peut assimiler à un loyer constitue :
 Pour le fournisseur un produit noté au crédit du compte 7074 « Bonis sur
reprises et cessions d’emballages » qui prend le boni HT accompagné de sa TVA
4432 « Etat, TVA facturée sur prestations de services ».
 Pour le client une charge comptabilisée au débit du compte 6224 « Malis sur
emballages » qui prend le mali HT accompagné de sa TVA 4454 « Etat, TVA
récupérable sur services extérieurs et autres charges ».

Chez le client :

49
4011 PD*Q retournées
4454 (PC – PD)*Qret*18/118
6224 (PC – PD)*Qret*100/118
4094 PC*Q retournées

Chez le fournisseur :
4194 PC*Q retournées
4111 PD*Q retournées
4432 (PC – PD)*Qret*18/118
7074 (PC – PD)*Qret*100/118
3352 Coût d’achat* Qtite retournées Ou
1
33522 Qret*PC* taux de sortie
1,18
Dans une facture d’avoir complète, la déconsignation entraîne les écritures suivantes en
IP :
Chez le client :
4011 NAD
4454 (PC – PD)*Qret*18/118
6224 (PC – PD)*Qret*100/118
773 ESCOMPTE
409 PC*Q retournées
4 TVA sur Achat
445 TVA sur Port
2 DERNIER NET COMMERCIAL
445 PORT HT
3 (nom du f/seur), sa facture…
601 Coût d’achat (AVOIR)
1
781

6031
311
Chez le fournisseur :

50
4194 PC*Q retournées
4431 TVA sur vente
4453 TVA sur Port
612 PORT HT
7011 NET COMMERCIAL
4111 NAD
4432 (PC – PD)*Qret*18/118
673 Escompte
7074 (PC – PD)*Qret*100/118
(nom du client), ma facture…
311 COUT D’ACHAT
6031
Entrée de stock
Brut (AVOIR)*taux de sortie
33521 Coût d’achat* Qtité retournées
33522 Ou Qret*PC*taux de sortie
1,18

b- Prix de déconsignation = Prix de consignation :


Les écritures sont identiques au cas précédent (a) à l’exclusion des comptes
suivants : (6224 et 4454) chez le client et (7074 et 4432) chez le fournisseur. Ils
ne sont plus pris en comptes.

3- LA NON RESTITUTION DES EMBALLAGES


Lorsque le client désire garder les emballages consignés, le fournisseur lui
adresse une note de débit. Cette note prend en compte le prix de consignation qui est
considéré comme le prix de vente TTC. Les écritures se résument comme suit :

Chez le client :
4452 PC*Q conservées*18/118
6082 PC*Q conservées*100/118
4094 PC*Q conservées
3352 CA*Q ou
1
6033 PC*Q conservées*100/118

Chez le fournisseur :
51
4194 PC*Q conservées
4431 PC*Q conservées*18/118
7074 PC*Q conservées*100/118
6033 CA*Q ou
33522 PC*Q conservées/1,18* Taux de
sortie
Si la conservation fait suite à une destruction dans le magasin du client, ce dernier
remplace le compte 6082 par le compte 6588 « autres charges diverses ». Puisqu’il
s’agit d’une destruction alors il n’y aura pas d’entrée de stock.

4- L’ACHAT ou LA VENTE DIRECTE D’EMBALLAGES


Cette opération est faite sur la base du stock existant au magasin. Les écritures
sont les suivantes :
Chez le client :
4452 PC*Q achetées*18/118
6082 PC*Q achetées*100/118
4011 PC*achetées
3352 CA*Q ou
1
6033 PC*Q achetées*100/118

Chez le fournisseur :
4111 PC*vendues
4431 PC*Q vendues*18/118
7074 PC*Q vendues*100/118
6033 CA*Q ou
33521 PC*Q conservées* Taux de sortie
1.18

Dans une facture DOIT, les achats-ventes directs des emballages RNI entraînent les
écritures suivantes :

Chez le client :
52
4094 Emb. Consignés
4452 TVA sur achat + TVA sur Transport
6082 Dernier Net Commercial
6085 Port HT
4011 NAP
4091 AVANCE
773 ESCOMPTE
33521 Net Commercial + Port HT
6033
Ou
4094 Emb. Consignés
4452 TVA sur achat + TVA sur
6082 Transport
4011 Dernier Net Commercial + Port
4091 HT
773 NAP
33521
AVANCE
6033 ESCOMPTE
Net Commercial + Port HT

Chez le fournisseur :
4111 NAP
4191 AVANCE
673 ESCOMPTE
4194 Emb. Consignés
4431 TVA sur vente + TVA sur Transport
7071 Port HT
7074 Dernier Net Commercial
6033 CA HT = Brut*taux de sortie
33521
33522 Coût d’achat HT*Qtité Consignée ou
3352 Emb. Consignés*taux de sortie
1
53
1,18

5- LA LOCATION D’EMBALLAGES
C’est la mise à la disposition des emballages au client à charge de restitution dont
l’utilisation est payée par ce dernier sous forme de loyer. Les écritures de location
d’emballages sont les suivantes :
Chez le client :
4454 PL HT *Q louée *18%
6225 PL HT *Q louée
401 NAP
1

Chez le fournisseur :
4111 NAP
4432 PL HT *Q louée*18%
7073 PL HT * Q louée
3352 CA HT *Q louée
2
33521

6- LE PRET D’EMBALLAGES
Le prêt est une opération gratuite. Elle n’entraîne pas d’écritures chez le client
sauf celle de sortie provisoire chez le fournisseur.
33522 Q prêtée*CA HT
33521
NB :
 Les retours sur prêt et location n’entraînent aucune écriture sauf l’entrée
en magasin chez le fournisseur s’il utilise l’IP.
 Si les emballages sont détruits au magasin du fournisseur, ce dernier passe
l’écriture suivante :

En HAO En AO
6033 Q*CA HT
831 Q*CA
HT 33521
33521

III- LA FICHE DE STOCK


54
Elle consiste en une tenue de fiche d’inventaire permanent des emballages en
quantité afin de suivre les mouvements et la situation du stock d’emballages.

DISPOSITION PRATIQUE
Mouvement du stock MAGASIN Stock sorti Stock
Ac Dates
hat Vente Perte Entrée Sortie Stock Cons. Prêt Locat total
Libellés

Stock initial SIm SIc SIp SIl SIt


Q Achat d’emballages Q R R R
Q Ventes directes Q R R R
Consignation Q R R R
Prêt Q R R R
Location Q R R R
Retour sur Consignation Q R R R
Retour sur Prêt Q R R R
Retour sur Location Q R R R
Q Conservation sur Consignation R R R
Q Conservation sur Prêt R R R
Q Conservation sur Location R R R
-Q Retour sur Achat Q R R R
-Q Retour sur Vente Q R R R
Bris, pertes, destructions, mise
Q Q R R R
au rebut,….
∑achat ∑vente ∑perte TOTAUX SFm SFc SFp SFl SFt

« 33521 »= QM*CA HT SIm + SIc +SIp+SIl = SIt


« 33522 »= Q sortie*CA HT SFm +SFc +SFp +SFl = SFt
« 33522 »= (Qc + Qp +Ql) * CA HT
« 3352 »=Q totale * CA HT
« 4194 »=Q cons * PC

R = report
= augmentation = diminution
55

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