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Processus 1 :

fiche de révision
Chapitre 1: processus 1,
le système d’information comptable
1-les différentes entreprises

Les entreprises privées


Les entreprises privées cherche à générer du profit (but lucratif) et veille à
assurer leur pérennité . Les entreprises privées se distingue par leur forme
juridique (entreprise individuelle, EURL, SARL,SA, SAS) et par leur
taille(micro entreprise, TPE, PME, grande entreprise).
Leur comptabilité est une comptabilité privé : il s’agit d’enregistrement
comptable des mouvements affectant le patrimoine
Les entreprises publiques
Les entreprises publiques ont plus de 50 % de leur capital détenu par l’État
ou une collectivité territoriale. Elle cherche à assurer un service public (EDF
la SNCF etc.) sans pour autant générer du profit (but non lucratif)
Leur comptabilité est une comptabilité publique : il s’agit d’enregistrement
des recettes et des dépenses.,

2-Le rôle de la comptabilité .

L’information comptable à 4 rôle L’obligation comptable et fiscal


essentiels : Les entreprises doivent procéder:
-Outil de communication interne -chronologiquement à l’enregistrement
externe comptable des opérations affectant le
=salariés,banques,fournisseurs patrimoine de l’entreprise
-Moyens de preuve -Contrôler l’existence de la valeur des
= justification de l’état du patrimoine éléments actifs et passifs du patrimoine
-Instruments d’analyse = inventaire au moins tous les 12 mois
=Comparaison des résultats -Établir les comptes annuels à la clôture
-Instruments d’aide à la prise de de l’exercice
décision = bilan, compte de résultats et annexes
Comptabilité financière ou général
Elle est obligatoire et a pour mission
principale de présenter au moins une
fois par an la valeur du patrimoine de
l’entreprise et l’activité de l’année
écoulée. Elle se fait à partir
d’informations externes exemple
vente, achat, règlement. Elle a un rôle
auprès des acteurs internes et
externes de l’entreprise

La comptabilité de gestion
Elle a pour rôle de fournir en interne (dirigeants, responsable de différents
services de l’entreprise) des informations comptables (financière) et non
comptable (quantité, temps, prévisions). Ces informations serviront à piloter,
les activités, évaluer et contrôler les performances en analysant les coûts, les
résultats par activité/par familles de produits. Elle est complémentaire elle
accompagne la comptabilité financière et elle est facultative
= calcule de cout et édition de tableau de bord
3–la gestion d’entreprise

Notion d’activité et de processus


Une activité est un ensemble d’opérations élémentaires exécutées pour
atteindre un objectif donné. La finalité d’une activité et de fournir une
prestation bien précise a un utilisateur interne ou externe de l’entreprise.
Les activités d’une entreprise notamment dans les PME et GE,peuvent être
regroupés par fonction.
Un processus est un ensemble organisée coordonnées d’activité
déclenchée par un événement, qui a pour objectif de fournir un produit, un
service ou une information ayant de la valeur pour un utilisateur interne ou
externe à l’entreprise.
Les différents flux dans l’entreprise
Pour exécuter ses activités et ses processus, l’entreprise réalise des
échanges internes entre ses différentes fonctions, ou externes à travers
des opérations commerciales et financières comme les transactions avec
ses partenaires extérieurs (client, fournisseur). Ces échanges et ses
transactions constitue des flux économiques(=mouvement réel de produits
ou de services =flux réel au mouvement de monnaie=flux financier) et des
flux d’information.
Les flux économiques sont retraduis en comptabilité financière à partir des
informations contenu diverses pièces justificatives.
Les flux réels sont retracer par les factures et ticket de caisse.
Les flux financiers sont retracer dans les divers règlements qui ont lieu
(virement chèque remise de chèque) et synthétiser dans le relevé bancaire

4-système d’information comptable

Système d’information : définition


Le SI est un ensemble organisé de moyens humains, technique (les outils
matériels immatériels) et organisationnel (règles, procédure et méthode
de travail), permettant à chacun de pouvoir disposer d’informations utiles
pour effectuer son travail dans les meilleures conditions possibles il est
utilisé par le dirigeant de l’entreprise

Principes et caractéristiques du SiC


Le SIC est un sous-ensemble du SiC il réunit la comptabilité financière et
la comptabilité de gestion. Le SIC contient toutes les informations
externes et internes nécessaires à la tenue de la comptabilité privée.
D’une manière générale, le SIC est un système d’organisation de
l’information financière permettant :
–de saisir, classé, enregistrer des données de base chiffrée (facture,
chèque, virement)
–de fournir, après traitement approprié, un ensemble d’information
conforme aux besoins des divers utilisateurs intéressés et aux obligations
légales et réglementaires
Progiciel de gestion intégré
Le PGI ou en anglais ERP est composé de divers Outil permettant la
réalisation de certaines tâches spécifique tout en ayant tout en ayant une
base informationnelle a structurer).Chaque module correspond à une
fonction spécifique de l’entreprise. Le PGI contribue ainsi à structurer et
optimiser les activités, les processus et le SI de l’entreprise. On n’y
retrouve principalement les modules suivants : gestion commerciale,
gestion des immobilisations, gestion de la paye, gestion comptable et
fiscal.

Fournisseur d’application héberger (FAH)


les PME et certains cabinets comptables font de plus en plus appel à
des FAH.Ce concept repose sur l’utilisation d’un PGI en ligne, c’est-à-
dire installer sur un serveur du fournisseur de services en passant par les
canaux Internet, sans installation préalable du PGI sur les postes
informatiques de l’entreprise. Le FAH est chargé de la maintenance
régulière du PGI , des mises à jour du logiciel au fur et à mesure de
l’évolution de la réglementation, et de la sécurisation des données. Cela
permet une flexibilité à l’utilisateur qui peut avoir accès à l’information
depuis n’importe quel poste. Les principaux inconvénients sont la
fiabilité de la connexion Internet et les coûts de la location du logiciel on
line
Chapitre 2 –
Les sources du droit comptable

1. Les sources du droit comptable

La hiérarchie des sources du droit

Au niveau international
L’IASB (International Accounting Standards Board = bureau des
standards comptables internationaux) a pour mission d’édicter les
normes comptables internationales, appelées normes IFRS (International
Financial Reporting Standards). Elles sont destinées à standardiser la
présentation des données comptables échangées au niveau
international.
C’est le 1er niveau hiérarchique des sources du droit comptable. Cela
signifie que la règle devra ensuite être adaptée au niveau européen, avant
d’être à son tour retranscrite au niveau national.

Au niveau européen
La Commission Européenne a en charge la normalisation comptable
avec divers comités composés de représentants de tous les Etats
membres. Son rôle est aussi de défendre les intérêts de l’Europe auprès
de l’IASB notamment. Les directives européennes assignent aux Etats
membres des objectifs sans en préciser les modalités de mise en œuvre.
Les règlements européens sont des règles immédiatement applicables
par les Etats membres.
En France
L’ANC (Autorité des Normes Comptables) est l’organisme chargé de la
production, de l’actualisation des normes comptables et, après leur
homologation, de leur diffusion. Le Code du Commerce et le Plan Comptable
Général (PCG) définissent le cadre légal et réglementaire de la comptabilité
financière. Dans le respect du Code de Commerce, le PCG est le document de
référence de base qui s’impose à toutes les organisations soumises à
l’obligation d’établir les comptes annuels. Les lois, décrets et ordonnances
votées par le Parlement et le gouvernement sont aussi sources du droit
comptable. Enfin, des réglementations et avis sont émis par l’Ordre des Experts
Comptables (OEC) et la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes
(CNCC). Cette dernière est notamment à l’origine des Normes d’Exercice
Professionnel (NEP) encadrant l’audit des CAC.

La déontologie comptable
La déontologie est l’ensemble des pratiques et des normes d’une profession,
destinées à garantir aux bénéficiaires des services de cette profession, une
certaine moralité et honnêteté de la part de ses membres.
Le Code de déontologie comptable, créé en même temps que l’OEC en 1945,
fixe pour les membres de la profession comptable divers devoirs : généreux,
envers les clients / adhérents, de cofraternité, et envers l’OEC.
D’autre part, depuis les scandales financiers du début des années 2000, les
Etats et régulations internationales ont pris des mesures visant à encadrer la
production des comptes et sécuriser l’information financière. En 2002, la Loi sur
la Sécurité Financière a créé le Haut Conseil des Commissaires aux Comptes
(H3C) pour assurer la surveillance de la profession des CAC Par exemple,
l’article L 823-9 précisent le rôle du CAC qui a pour mission principale de
certifier les comptes des sociétés qu’ils contrôlent.
L’article 5 du Code de Déontologie énonce : « le CAC doit être indépendant de
la personne ou de l’entité dont il est appelé à certifier les comptes ». L’article 10
précise ensuite qu’il lui est interdit de lui fournir « tout conseil ou toute
prestation de service » non directement liée à sa prestation. A ce titre, l’exercice
d’une mission d’expertise comptable est incompatible avec celle du CAC par le
même professionnel. Par ailleurs, le CAC est astreint au secret professionnel,
sauf pour révéler au Procureur de la République un fait délictueux.
De manière générale, la déontologie comptable repose sur le respect des
principes comptables (voir § 2.1) et délimite les responsabilités civiles et
pénales des acteurs comptables.
2/Le PCG

Normalisation comptable
Depuis sa création en 1947, le PCG a été réécrit à plusieurs reprises, et
continue d’évoluer régulièrement afin d’être en phase avec l’environnement
technologique et économique, ainsi qu’avec les normes IFRS et des
règlements imposés par l’ANC. La normalisation comptable est un
processus qui consiste donc à élaborer des normes définissant et adaptant
le cadre juridique dans lequel la comptabilité doit être tenue.

Principes comptables
Les principes comptables sont énoncés par le Code du Commerce et repris
par le PCG.
• Principe d’image fidèle : la comptabilité doit refléter une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de
clôture.
• Principe de comparabilité et continuité d’exploitation : la comptabilité
permet d’effectuer des comparaisons périodiques et d’apprécier l’évolution
de l’entité dans une perspective de continuité d’activité.
• Principe de régularité et de sincérité : la comptabilité doit traduire la
connaissance que les responsables de l’établissement des comptes ont de
la réalité.
• Principe de prudence: la comptabilité est établie sur la base
d’appréciation prudentes, pour éviter le risque de transfert, sur les périodes
à venir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et le
résultat.
• Principe de permanence des méthodes : la cohérence et la comparabilité
des informations comptables au cours des périodes successives reposent
sur la permanence des méthodes comptables, de la structure du bilan et du
compte de résultat.
• Principe de non compensation : aucune compensation possible entre
actif-passif et charges-produits.
• Principe d’indépendance des exercices : sont rattachées à l’exercice les
charges et produits supportées/acquis sur l’exercice.
Plan des comptes
Dans son article IX, le PCG regroupe les comptes dans une document
appelé « plan des comptes ». Les comptes sont organisés par classe de
compte de 1 à 7, codifié ensuite de façon « décimale ». Puis chaque classe
comporte 10 comptes à 2 chiffres, puis chaque compte à 2 chiffres
comporte 10 sous-comptes à 3 chiffres.
Quelques particularités sont à noter :
• Lorsqu’un compte d’immobilisations possède un 8 en seconde position,
on est en présence d’un compte d’amortissement
• Lorsqu’un compte d’actif possède un 9 en seconde position, on est en
présence d’un compte de dépréciations
• Lorsqu’un compte possède un 9 en troisième position, ce compte
fonctionne en sens inverse du compte principal auquel il est rattaché.
• De nombreux comptes sont créés en respectant une certaine réciprocité.
Celle-ci se retrouve tout particulièrement dans les comptes de charge et
produit.
Chapitre 3
Mécanismes et organisations comptables

1. Principales notions comptables liées au fonctionnement de l’entreprise

Le bilan comptable
Le bilan comptable est un document de synthèse obligatoire. Il permet de
présenter la situation du patrimoine de l’entreprise à un moment donné.

Le passif
Lors de sa création, les associés ou actionnaires effectuent des apports
qui vont constituer le capital social de l’entreprise. Les apporteurs
reçoivent en contrepartie des parts sociales ou des actions justifiant leur
participation à la société. Si celle-ci réalise par la suite des bénéfices, elle
pourra en redistribuer sous forme de dividendes à chaque associés/
actionnaire à hauteur de sa participation. Le bénéfice peut également être
mis en réserve. Le capital social, les réserves et le résultat de l’entreprise
constituent ainsi les capitaux propres de la société. C’est une ressource
de financement qui est donc propre à l’entreprise.
Afin de couvrir tous les besoins de l’entreprise, et pour compléter ses
financements propres, elle ira chercher des financements auprès de
partenaires extérieurs, comme les emprunts et les subventions
d’investissement.
L’ensemble des financements propres et externes sont des ressources à
long terme de l’entreprise. Ils sont comptabilisés via les comptes de la
classe 1.
Pour financer son activité, l’entreprise va contracter également un certain
nombre de dettes. Elles correspondent à des délais de règlement à court
terme obtenus par les fournisseurs et les administrations. Ces tiers se
retrouvent dans la classe 4 du plan des comptes.

L’actif
L’actif est composé des immobilisations, des stocks, des créances et des
disponibilités de l’entreprise.
Les immobilisations correspondent aux biens destinés à servir de façon
durable à l’activité de l’entreprise. Elles sont pour la plupart financées par les
ressources à long terme de l’entreprise. On distingue 3 types d’immobilisations:
incorporelles, corporelles et financières. Elles sont regroupées dans la classe 2.
Les stocks sont l’ensemble des biens acquis pour être revendus ou utilisés
dans la production. Ils sont comptabilisés dans la classe 3.
Les créances correspondent à des délais de règlement à court terme
accordés aux clients ou à d’autres tiers de la classe 4.
Les disponibilités correspondent à l’argent disponible en trésorerie, soit en
banque soit dans la caisse (espèces). Elles sont traduites en comptabilité dans la
classe 5.

Le compte de résultat
Le compte de résultat présente le niveau d’activité de l’entreprise. En cours de
fonctionnement, l’entreprise réalise un certain nombre d’opérations quotidiennes
qui enrichissent l’entreprises = les produits, ou qui l’appauvrissent = les charges
Ils sont comptabilisés dans les différents comptes de la classe 7. On en
distingue 3 catégories :
Les produits d’exploitations correspondent aux événements liés à l’activité
normale de la société. Il s’agit essentiellement du chiffre d’affaires (= total des
ventes de biens
ou services)
Les produits financiers sont des produits issus de placements / prêts /
créances...
Les produits exceptionnels

Les charges
Elles sont comptabilisées dans les différents comptes de la classe 6. On en
distingue 3 catégories :
Les charges d’exploitations correspondent aux événements liés à l’activité
normale de la société. Il s’agit essentiellement des achats de biens et services,
des taxes et impôts, des salaires.
Les charges financières sont des frais financiers comme les intérêts
d’emprunt
Les charges exceptionnelles

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