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fiche de révision
Chapitre 1: processus 1,
le système d’information comptable
1-les différentes entreprises
La comptabilité de gestion
Elle a pour rôle de fournir en interne (dirigeants, responsable de différents
services de l’entreprise) des informations comptables (financière) et non
comptable (quantité, temps, prévisions). Ces informations serviront à piloter,
les activités, évaluer et contrôler les performances en analysant les coûts, les
résultats par activité/par familles de produits. Elle est complémentaire elle
accompagne la comptabilité financière et elle est facultative
= calcule de cout et édition de tableau de bord
3–la gestion d’entreprise
Au niveau international
L’IASB (International Accounting Standards Board = bureau des
standards comptables internationaux) a pour mission d’édicter les
normes comptables internationales, appelées normes IFRS (International
Financial Reporting Standards). Elles sont destinées à standardiser la
présentation des données comptables échangées au niveau
international.
C’est le 1er niveau hiérarchique des sources du droit comptable. Cela
signifie que la règle devra ensuite être adaptée au niveau européen, avant
d’être à son tour retranscrite au niveau national.
Au niveau européen
La Commission Européenne a en charge la normalisation comptable
avec divers comités composés de représentants de tous les Etats
membres. Son rôle est aussi de défendre les intérêts de l’Europe auprès
de l’IASB notamment. Les directives européennes assignent aux Etats
membres des objectifs sans en préciser les modalités de mise en œuvre.
Les règlements européens sont des règles immédiatement applicables
par les Etats membres.
En France
L’ANC (Autorité des Normes Comptables) est l’organisme chargé de la
production, de l’actualisation des normes comptables et, après leur
homologation, de leur diffusion. Le Code du Commerce et le Plan Comptable
Général (PCG) définissent le cadre légal et réglementaire de la comptabilité
financière. Dans le respect du Code de Commerce, le PCG est le document de
référence de base qui s’impose à toutes les organisations soumises à
l’obligation d’établir les comptes annuels. Les lois, décrets et ordonnances
votées par le Parlement et le gouvernement sont aussi sources du droit
comptable. Enfin, des réglementations et avis sont émis par l’Ordre des Experts
Comptables (OEC) et la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes
(CNCC). Cette dernière est notamment à l’origine des Normes d’Exercice
Professionnel (NEP) encadrant l’audit des CAC.
La déontologie comptable
La déontologie est l’ensemble des pratiques et des normes d’une profession,
destinées à garantir aux bénéficiaires des services de cette profession, une
certaine moralité et honnêteté de la part de ses membres.
Le Code de déontologie comptable, créé en même temps que l’OEC en 1945,
fixe pour les membres de la profession comptable divers devoirs : généreux,
envers les clients / adhérents, de cofraternité, et envers l’OEC.
D’autre part, depuis les scandales financiers du début des années 2000, les
Etats et régulations internationales ont pris des mesures visant à encadrer la
production des comptes et sécuriser l’information financière. En 2002, la Loi sur
la Sécurité Financière a créé le Haut Conseil des Commissaires aux Comptes
(H3C) pour assurer la surveillance de la profession des CAC Par exemple,
l’article L 823-9 précisent le rôle du CAC qui a pour mission principale de
certifier les comptes des sociétés qu’ils contrôlent.
L’article 5 du Code de Déontologie énonce : « le CAC doit être indépendant de
la personne ou de l’entité dont il est appelé à certifier les comptes ». L’article 10
précise ensuite qu’il lui est interdit de lui fournir « tout conseil ou toute
prestation de service » non directement liée à sa prestation. A ce titre, l’exercice
d’une mission d’expertise comptable est incompatible avec celle du CAC par le
même professionnel. Par ailleurs, le CAC est astreint au secret professionnel,
sauf pour révéler au Procureur de la République un fait délictueux.
De manière générale, la déontologie comptable repose sur le respect des
principes comptables (voir § 2.1) et délimite les responsabilités civiles et
pénales des acteurs comptables.
2/Le PCG
Normalisation comptable
Depuis sa création en 1947, le PCG a été réécrit à plusieurs reprises, et
continue d’évoluer régulièrement afin d’être en phase avec l’environnement
technologique et économique, ainsi qu’avec les normes IFRS et des
règlements imposés par l’ANC. La normalisation comptable est un
processus qui consiste donc à élaborer des normes définissant et adaptant
le cadre juridique dans lequel la comptabilité doit être tenue.
Principes comptables
Les principes comptables sont énoncés par le Code du Commerce et repris
par le PCG.
• Principe d’image fidèle : la comptabilité doit refléter une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de
clôture.
• Principe de comparabilité et continuité d’exploitation : la comptabilité
permet d’effectuer des comparaisons périodiques et d’apprécier l’évolution
de l’entité dans une perspective de continuité d’activité.
• Principe de régularité et de sincérité : la comptabilité doit traduire la
connaissance que les responsables de l’établissement des comptes ont de
la réalité.
• Principe de prudence: la comptabilité est établie sur la base
d’appréciation prudentes, pour éviter le risque de transfert, sur les périodes
à venir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et le
résultat.
• Principe de permanence des méthodes : la cohérence et la comparabilité
des informations comptables au cours des périodes successives reposent
sur la permanence des méthodes comptables, de la structure du bilan et du
compte de résultat.
• Principe de non compensation : aucune compensation possible entre
actif-passif et charges-produits.
• Principe d’indépendance des exercices : sont rattachées à l’exercice les
charges et produits supportées/acquis sur l’exercice.
Plan des comptes
Dans son article IX, le PCG regroupe les comptes dans une document
appelé « plan des comptes ». Les comptes sont organisés par classe de
compte de 1 à 7, codifié ensuite de façon « décimale ». Puis chaque classe
comporte 10 comptes à 2 chiffres, puis chaque compte à 2 chiffres
comporte 10 sous-comptes à 3 chiffres.
Quelques particularités sont à noter :
• Lorsqu’un compte d’immobilisations possède un 8 en seconde position,
on est en présence d’un compte d’amortissement
• Lorsqu’un compte d’actif possède un 9 en seconde position, on est en
présence d’un compte de dépréciations
• Lorsqu’un compte possède un 9 en troisième position, ce compte
fonctionne en sens inverse du compte principal auquel il est rattaché.
• De nombreux comptes sont créés en respectant une certaine réciprocité.
Celle-ci se retrouve tout particulièrement dans les comptes de charge et
produit.
Chapitre 3
Mécanismes et organisations comptables
Le bilan comptable
Le bilan comptable est un document de synthèse obligatoire. Il permet de
présenter la situation du patrimoine de l’entreprise à un moment donné.
Le passif
Lors de sa création, les associés ou actionnaires effectuent des apports
qui vont constituer le capital social de l’entreprise. Les apporteurs
reçoivent en contrepartie des parts sociales ou des actions justifiant leur
participation à la société. Si celle-ci réalise par la suite des bénéfices, elle
pourra en redistribuer sous forme de dividendes à chaque associés/
actionnaire à hauteur de sa participation. Le bénéfice peut également être
mis en réserve. Le capital social, les réserves et le résultat de l’entreprise
constituent ainsi les capitaux propres de la société. C’est une ressource
de financement qui est donc propre à l’entreprise.
Afin de couvrir tous les besoins de l’entreprise, et pour compléter ses
financements propres, elle ira chercher des financements auprès de
partenaires extérieurs, comme les emprunts et les subventions
d’investissement.
L’ensemble des financements propres et externes sont des ressources à
long terme de l’entreprise. Ils sont comptabilisés via les comptes de la
classe 1.
Pour financer son activité, l’entreprise va contracter également un certain
nombre de dettes. Elles correspondent à des délais de règlement à court
terme obtenus par les fournisseurs et les administrations. Ces tiers se
retrouvent dans la classe 4 du plan des comptes.
▪
L’actif
L’actif est composé des immobilisations, des stocks, des créances et des
disponibilités de l’entreprise.
Les immobilisations correspondent aux biens destinés à servir de façon
durable à l’activité de l’entreprise. Elles sont pour la plupart financées par les
ressources à long terme de l’entreprise. On distingue 3 types d’immobilisations:
incorporelles, corporelles et financières. Elles sont regroupées dans la classe 2.
Les stocks sont l’ensemble des biens acquis pour être revendus ou utilisés
dans la production. Ils sont comptabilisés dans la classe 3.
Les créances correspondent à des délais de règlement à court terme
accordés aux clients ou à d’autres tiers de la classe 4.
Les disponibilités correspondent à l’argent disponible en trésorerie, soit en
banque soit dans la caisse (espèces). Elles sont traduites en comptabilité dans la
classe 5.
Le compte de résultat
Le compte de résultat présente le niveau d’activité de l’entreprise. En cours de
fonctionnement, l’entreprise réalise un certain nombre d’opérations quotidiennes
qui enrichissent l’entreprises = les produits, ou qui l’appauvrissent = les charges
Ils sont comptabilisés dans les différents comptes de la classe 7. On en
distingue 3 catégories :
Les produits d’exploitations correspondent aux événements liés à l’activité
normale de la société. Il s’agit essentiellement du chiffre d’affaires (= total des
ventes de biens
ou services)
Les produits financiers sont des produits issus de placements / prêts /
créances...
Les produits exceptionnels
Les charges
Elles sont comptabilisées dans les différents comptes de la classe 6. On en
distingue 3 catégories :
Les charges d’exploitations correspondent aux événements liés à l’activité
normale de la société. Il s’agit essentiellement des achats de biens et services,
des taxes et impôts, des salaires.
Les charges financières sont des frais financiers comme les intérêts
d’emprunt
Les charges exceptionnelles