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Lexique :
Les comptes annuels permettent de connaître la santé financière de l’entreprise et sa valeur (bilan),
le résultat qu’elle a obtenu sur les opérations réalisées (bénéfice ou perte -> compte de résultat) et
des informations complémentaires ( comptes annuels)
I- Rôles de la comptabilité
Les comptes annuels sont d’ailleurs rendus publics puisqu’ils sont déposés au greffe du
Tribunal de commerce où tout un chacun peut les consulter
Pour parler des opérations de l’entreprise qu’il faut répertorier en comptabilité, on parlera de flux,
c’est pourquoi il est important les types de flux et de tous les enregistrer :
Les flux réels : il s’agit d’une sortie de stock comme une livraison de marchandises ou une
entrée de stock comme une réception de matière première -> mouvement de biens ou de
services
Les flux monétaires (règlements)
Les flux financiers (capitaux, dettes, créanciers)
III - Normalisation comptable
Définition
La normalisation comptable consiste à établir des règles comptables communes à toutes les
entités pour harmoniser les pratiques comptables et uniformiser la présentation des informations
comptable afin de garantir leur comparabilité.
Les normes comptables représentent des obligations, des règles plus ou moins contraignantes
imposées aux pratiques comptables.
Le droit comptable est un droit économique : c’est donc un droit vivant qui doit s’adapter en
fonction en permanence. Depuis sa création en 1947, Le Plan Comptable Général avait été peu
remanié jusqu’à un processus général de réforme en 1996 qui débuta sous la pression de
l’harmonisation comptable internationale
Avec l’arrivée des normes IFRS, la normalisation française s’opère donc désormais dans un contexte
international changeant c’est-à-dire que le PCG s’adapte et propose un droit comptable évolutif et
réactif, et se rapproche dans un mouvement de convergence d’un nouveau système qui est inspiré
par des objectifs économiques.
Le PCG, c’est donc l’ensemble des règles qui s’appliquent en matière de comptabilité française : la
comptabilité étant une branche autonome du droit, les principes édictés par le PCG sont donc des
principes légaux. Alors que ce n’est pas le cas dans d’autres pays notamment dans les pays anglo-
saxons où les principes sont dits généralement admis et ne sont pas de l’affaire de l’Etat. On parlera
de PCG pour différencier les états financiers construits avec ces règles françaises, des états financiers
construits avec un autre référentiel.
Ce sont des travaux de différents organismes de la profession comptable qui expriment des avis et
recommandations sur les points que les textes légaux n’ont pas précisés.
Le droit international intégré au Droit européen, il n’est pas directement applicable et droit
être retranscrit dans le droit national -> IAS = International Accounting Standards
-> IFRS = International Financial Reporting Standars
Droit interne du pouvoir législatif ( sources législatives) >>> code du commerce, code général
des impôt, code du travail
Droit interne du pouvoir exécutif (sources réglementaires) >>> PCG (Décrêts ou arrêtés
ministériels)
Jurisprudence
Usages et Doctrine : ANC = Autorité des Normes Comptables – ONC = Ordre des Experts
Comptables – CNCC : Compagnie Nationale des Commissaires au compte
3 systèmes :
- Système abrégé adapté aux petites entreprises
- Système de base utilisé par tout le monde
- Système développé sur option permettant de produire de façon plus détaillée
Objectif
Qualité de l’information financière:
Exactitude
Disponibilité
Pertinence
Fiabilité
Utilité
Licéité, régularité
Non-redondance
Comparabilité
Significativité
Intelligibilité
Les états financiers (bilan, compte de résultat et annexe) doivent donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité au moment de la clôture des
comptes de l’entreprise. Pour cela, elle doit respecter les principes comptables énoncés par le Code
de commerce et le Plan générale comptable (PCG). On peut classer ces principes en 3 catégories :
Les règles de comportement afin d’obtenir une « image fidèle » :
Régularité : l’établissement des comptes doit respecter les règles comptables
Sincérité : application de bonne foi des règles comptables
Importance relative : seules les informations pertinentes et utiles sont nécessaires à
l’établissement des comptes
Hypothèse de construction des comptes :
Continuité d’exploitation : les biens de l’entreprise doivent être évalués à leur valeur d’utilité et
non de liquidation ( de vente, de cession)
Indépendance des exercices : rattachement des charges et des produits à l’exercice auquel ils ont
été engagés
Non compensation : Interdiction de compenser les comptes d’actif ( éléments possédés par
l’entreprise) des comptes de passif ( éléments dus par l’entreprise) ou de charges ou de produits.
Permanence des méthodes : les mêmes méthodes comptables doivent être utilisées d’une année
à une autre. Tout changement de méthode doit être justifié dans l’annexe.
Intangibilité d’ouverture : Le bilan d’ouverture d’un exercice comptable doit correspondre au
bilan de clôture de l’exercice comptable précédent.
Principes d’évaluation :
Coûts historiques : évaluation des éléments à la valeur d’entrée dans le patrimoine
( coût d’acquisition ou de production)
Prudence : les pertes probables doivent être enregistrées à la clôture de l’exercice
comptable, ce qui n’est pas le cas pour les gains probables
o Une entreprise est une entité à but lucratif. Elle va acheter à des fournisseurs un certain
nombre d’éléments et vendre des gains et des services. Elle va vendre ses services à des
clients et en contrepartie payer pour le service rendu. Les marchandises sont des biens que
je vais acheter pour les revendre. Les matières premières vont être achetés puis transformés
afin d’obtenir le produit final, caractérise une activité industrielle. Le personnel va se servir
de ses compétences pour l’entreprise, en échange il recevra un salaire de la part de
l’entreprise. L’Etat rend un service aux entreprises à travers les infrastructures et services
donnés en contrepartie, l'entreprise paye des taxes et des impôts. LES entreprises
rémunèrent les organismes de financement (banques) à partir de dividendes et intérêts en
contrepartie les banques leur accordent des prêts. Les fournisseurs fournissent l’entreprise
en matériel et en contrepartie l’entreprise lui paye ses matériaux.