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COMPTABILITE BANCAIRE
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SOMMAIRE
2. CADRE COMPTABLE
3. PLAN DE COMPTE
5. DOCUMENTS DE SYNTHESE
5. 1. Les dispositions générales
5. 2. Les états périodiques
5. 3. Les comptes annuels
5. 4. La nomenclature des postes
ANNEXES
AUTRES DOCUMENTS DE TRAVAIL
GENERALITES
A travers les siècles, la fonction des banques a toujours été de jouer le
rôle d’intermédiaire en matière financière. Cette intermédiation se
manifeste de deux manières :
- lorsqu’elles réalisent le transfert de moyens de paiement d’une place à
une autre ;
- lorsqu’elles fournissent à leurs clients, soit les moyens de financement,
(les crédits), soit la possibilité de faire fructifier leur trésorerie
excédentaire, (les dépôts).
Principe de prudence
La prudence est l’appréciation raisonnable des faits afin d’éviter le risque
de transfert sur l’avenir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever
le patrimoine et le résultat de l’établissement assujetti.
Il peut être dérogé au principe de prudence pour la comptabilisation de
certaines opérations bancaires, dans les conditions prescrites par
instruction de la Banque Centrale.
1.4.3 La balance
Elle récapitule mensuellement dans l’ordre défini par le PCB, les soldes
et les mouvements cumulés des comptes de l’établissement. Au débit
comme au crédit, le total du livre journal = total du grand livre = total de
la balance. Ces égalités assurées donnent une bonne présomption que
les états présentés sont tous issus de la même chaîne informatique.
2. LE CADRE COMPTABLE
Cf. Annexe 1
3. LE PLAN DE COMPTE
Exemple
10 VALEURS EN CAISSE
101 Billets et monnaies
Cf. Annexe 2
Le contenu des comptes fait l’objet classe par classe d’une présentation
selon le schéma suivant :
- une présentation générale des opérations à enregistrer dans
chaque classe, suivie des renvois aux instructions de la BCEAO
traitant des modalités de comptabilisation et d’évaluation de ces
opérations ;
- une récapitulation sous forme de tableau, des attributs à utiliser
pour les comptes de la classe concernée ;
- une définition de chaque compte spécifiant le contenu, les
commentaires facilitant une compréhension du contenu, ainsi que
les opérations exclues de ce compte et la désignation du compte
approprié.
Exemple
10 VALEURS EN CAISSE
101 Billets et monnaies
Commentaires
Pour la ventilation des billets et monnaies selon l’attribut « pays de
résidence » les billets et monnaies étrangers relèvent du « Reste du
Monde ».
Exclusions
Les opérations exclues référence au compte approprié
Cf. Annexe 4
Ils comprennent des états de synthèse et des états annexes. Les états
annexes détaillent les postes en fonction des attributs.
6.1. Le concept
La saisie de l’évènement
La saisie de l’évènement est essentielle puisqu’elle constitue la source
même de l’information. Qu’elle résulte ou non d’une opération bancaire
cette fonction doit respecter les règles d’exhaustivité et de fiabilité. Par
conséquent, la saisie doit être immédiate, sûre, unique, contrôlée,
complète, et standardisée dans la mesure du possible :
Ces inventaires seront réalisés aux dates d’arrêté fixées par la Banque
Centrale pour les documents de synthèse qui lui sont destinés ainsi que
pour les états publiables.
Ainsi le doit être conçu de telle sorte qu’il ne fasse obstacle aux audits
effectués aussi bien par les commissaires aux comptes que par les
inspecteurs de la Commission Bancaire.
Les crédits
Définition
Les fonds reçus du public avec le droit d’en disposer pour son propre
compte mais à charge de les restituer selon les termes bien définis
initialement, sont considérés comme des dépôts.
Classement comptable
Quelle que soit leur nature le dépôt constitue pour la banque qui le reçoit
une dette vis-à-vis du déposant à inscrire au passif. Selon les
dispositions du PCB, les opérations relatives aux différentes formes de
dépôts effectués par la clientèle sont enregistrées dans la CLASSE II
« Opérations avec la clientèle ».
La ventilation doit distinguer les emprunts selon la catégorie de dépôt (à
vue, à terme, épargne à régime spécial. Les différents attributs doivent
être prévus également.
Traduction comptable
L’enregistrement comptable des dépôts se fait pour son montant nominal
de la façon suivante :
la souscription
les intérêts courus
l’échéance ou le dénouement
le prélèvement des taxes
Prise en pension
Contrat par lequel un acheteur acquiert un actif contre des
liquidités et s'engage simultanément à le revendre à un prix
convenu sur demande, à l'issue d'une période déterminée, ou en
cas d'événement imprévu particulier.
Un accord de pension est parfois conclu par l'intermédiaire d'un
tiers («accord de pension tripartite»).
Affacturage
Opération par laquelle, dans le cadre d'une convention, un
organisme spécialisé gère les comptes clients d'entreprises en
acquérant leurs créances , en assurant le recouvrement pour son
compte propre et en supportant les pertes éventuelles sur les
débiteurs insolvables. Ce service, qui permet aux entreprises qui y
recourent d'améliorer leur trésorerie et de réduire leur frais de
gestion, est rémunéré par une commission sur le montant des
factures.
La cession désigne la convention par laquelle un créancier (le
cédant) transmet à son contractant (le cessionnaire), la créance
sur le débiteur (le cédé).
La négociation, transmet la créance avec le titre qui la constate. La
transmission du titre désigne au débiteur son nouveau créancier.
La subrogation désignera exclusivement dans ces développements
la subrogation consentie par le créancier (le subrogeant) qui
transmet la créance au contractant (le subrogé) sur le fondement
d’un paiement.
Classement comptable
Quelle que soit la forme qu’ils revêtent, les crédits peuvent être destinés
à la clientèle financière (banques et établissements financiers) aux
auquel cas ils seront regroupés à la classe I « Opérations de trésorerie
Traduction comptable
Extourne
{Débit compte 9803 « Contrepartie engagements financement
{Crédit compte 903 « Engagements financement donnés…»
L’établissement Chef de file doit en sus suivre au hors bilan (compte 96),
la quote-part de chaque participant. Il est tenu d’enregistrer la totalité du
crédit décaissé ou de l’engagement au :
- par le crédit des comptes « part de chef de file » et par des co-
participants.
Les engagements sont des droits et obligations dont les effets sur le
montant du patrimoine de l’établissement sont subordonnés à la
réalisation des conditions ou d’opérations ultérieures.
Classification
Il est important de faire intervenir le « critère d’intention » pour bien
distinguer les titres enregistrés soit en classe III dans le compte « 30
Compte d’opérations sur titres et d’opérations diverses » et les titres
enregistrés en classe IV au compte « 41 Immobilisations
financières ».
Comptabilisation
A la date de leur acquisition ils sont inscrits à leur prix d’achat, frais
exclus, coupon couru exclu, au
{Débit compte 30 « Comptes d’opération sur titres … »
{Crédit compte 10 « Comptes de trésorerie…»
Les frais accessoires d’achat ainsi que les moins-values sur cession
sont portées en charges, les plus-values en produit
A chaque arrêté, tous les titres sont évalués au dernier cours connu.
Les moins-values constatées seront provisionnées. Par contre les
plus-values ne sont ni constatées en produits ni compensées par les
moins-values.
Tous les engagements pris sur titres doivent être suivis au hors bilan.
- la dotation en amortissements ;
- la conversion des comptes en devises ;
- la détermination de l’IS ;
- la clôture des comptes de charge et de produits.
Le FRBG
PM Cf. Lettre d’information n°95-02
Destiné à la couverture des risques généraux de l’activité bancaire,
au renforcement des fonds propres;
Il n’est ni une provision ni une réserve
A la constitution :
{Débit compte 65 « Dotation au FRBG »
{Crédit compte 54 « FRBG »
Lors de l’utilisation
{Débit compte 54 « Dotation au FRBG »
{Crédit compte 75 « Reprises FRBG »
Le crédit d’un établissement est aussi fragile que l’opinion qu’en ont les
tiers. Une rumeur peut s’amplifier toute seule, même à partir d’un
événement secondaire ou a priori sans influence directe (hold-up,
détournement, défaillance d’un débiteur, problème politique), et
engendrer du jour au lendemain une crise de confiance incontrôlable.
Dans le meilleur des cas, celle-ci pourrait se traduire par la fermeture
complète du marché et par la fuite des dépôts de la clientèle.
- les dépôts des clients, y compris et surtout s’ils sont divisés, sont
souvent plus sûrs que les dépôts des banques, compagnies
d’assurances ou autres organismes financiers, même à terme ;
- les dépôts des particuliers fluctuent moins que les avoirs des
entreprises ;
- les créances courtes sur la clientèle sont habituellement, pour une
large part, renouvelées à l’échéance.
La transformation
La transformation se mesure également au décalage entre l’échéance
des ressources, d’ordinaire plus courtes, et celle des emplois ainsi
financés.
Le banquier assure à ses risques et périls les offres et les demandes
d’argent pour son meilleur profit. Toutefois il n’est pas sain que des
ressources courtes financent dans une trop grande proportion des
emplois sensiblement plus longs. En d’autres termes, il n’est pas
acceptable que la couverture des ressources courtes repose trop
largement sur le remboursement d’emplois à plus long terme.
C’est en vue d’éviter une transformation excessive des ressources à vue
ou à court terme en emplois à moyen ou long terme que la
réglementation impose le respect permanent d’un coefficient minimal de
couverture des emplois à moyen et long termes par des ressources
stables. La norme a été fixée à 75%, admettant un niveau de
propres par rapport à l’actif immobilisé, ceci dénote que le stock des
créances douteuses est élevé. Il existe alors une forte probabilité pour
que ni la représentation du capital minimum, ni e ratio de couverture des
risques ne soit respecté.
Financement des emplois à court terme par les ressources à court terme
Le solde des emplois à court terme sur les ressources à court terme est
plus édifiant lorsqu’il est analysé par rapport à l’excédent ou au déficit
du financement des emplois stables par les ressources stables et voir
de quelle manière l’un s’articule par rapport à l’autre.
Deux cas de figure : soit le premier vient éponger ou compenser
partiellement le second, de sens contraire, soit il en accentue la
tendance, si les deux agrégats sont de même signe.
De toutes les façons, le solde final cumulé aura un impact direct sur la
liquidité de l’établissement
Le résultat d’exploitation
Le résultat de l’exercice
La rentabilité
La rentabilité est assurée lorsque les produits des emplois excèdent les
charges afférentes aux ressources et aux frais de fonctionnement après
avoir dotations de provisions et d’amortissements correctes.
La rentabilité doit être analysée en lien avec la solvabilité. Si
l’établissement réussi à dégager des excédents, sa viabilité est assurée
En effet, une banque solvable et liquide dont la rentabilité n’est pas
assurée risque de s’effondrer à plus ou moins brève échéance.
ANNEXE
III LA PRESENTATION DES DOCUMENTS DE SYNTHESE
LE BILAN
Les principaux comptes du bilan à l’actif,
2 les opérations de trésorerie et les opérations interbancaires (classe I)
recensent les opérations effectuées avec des établissements de crédit (voir
instruction 94-03) ;
3 les opérations avec la clientèle (classe II): tous les postes de cette rubrique
rassemblent l’ensemble des opérations effectuées avec des agents
économiques non financiers (voir instruction 94-03) ;
Les intérêts courus à recevoir, sauf ceux se rapportant aux créances douteuses ou
litigieuses sont enregistrées au sein de chaque rubrique, à la ligne « créances
rattachées ».
- les valeurs prises en pension pour une durée initiale au plus égale
à un jour ouvrable ;
- les obligations cautionnées escomptées ;
- les valeurs non imputées, ce sont des valeurs impayées
retournées par les correspondants, les chambres de
compensations ou provenant de circuit interne de recouvrement de
l’établissement et non encore imputées au débit des comptes des
établissements remettants, lorsque ceux-ci ont été préalablement
crédités ;
- les créances rattachées, ce sont les intérêts courus, inscrits au
crédit du compte de résultat et se rapportant aux soldes débiteurs
des comptes ordinaires chez les banques et correspondants,
établissements financiers, Institutions financières internationales,
aux dépôts, à terme constitués, aux prêts, aux pensions, aux prêts
à terme etc.
- les créances en souffrances : créances impayées ou immobilisées,
créances douteuses ou litigieuses,
- les intérêts sur douteux ou litigieux ;
- les provisions sur créances en souffrance, provisions pour
dépréciation des créances impayées immobilisées, douteuses ou
litigieuses sur des établissements de crédit.
- Subventions d’investissement
- Fonds affectés, fonds non remboursables destinés à couvrir le
mauvais dénouement de crédits à des secteurs ou à des
catégories d’agents économiques spécifiques et distribués soit aux
risques de l’établissement, soit aux risques d’un bailleur de fonds ;
- Provisions pour risques et charges, dont les provisions pour
charges de retraite, les provisions pour risques d’exécution
d’engagements par signature, les autres provisions pour risques et
charges
- Provisions pour crédits à moyen et long terme ;
- Comptes bloqués d’actionnaires, ce sont les ressources qui dans
le cadre d’un contrat, sont mises de façon durable à la disposition
de la banque ou de l’établissement financier par les actionnaires.
Généralement, ce contrat ne prévoit ni de remboursement à
l’initiative du prêteur ni de rémunération obligatoire en cas
d’absence ou d’insuffisance de bénéfice ;
- Dettes rattachées, ce sont les intérêts courus portés au débit du
compte de résultat et se rapportant aux comptes bloqués
d’actionnaires
- Fonds pour risques bancaires généraux, ce sont les montants que
l’établissement décide d’affecter à la couverture de risques